Zones Humides et AgricultureScarpe - Escaut
En étroite collaboration avec :
• Les caractéristiques agricoles locales
• Le plan national zones humides et sa déclinaison locale
Déroulement de la présentation
• Méthodologie retenue
• Les premiers résultats
2En étroite collaboration avec :
Les caractéristiques agricoles locales
• territoire périurbain entre 3 grandes
villesvilles
₋Milieu périurbain
₋Pression foncière
�� Espace agricole «Espace agricole « mitémité »»
•Secteur composé de nombreux
espaces naturels
₋Forêts, marais…
3En étroite collaboration avec :
Les prairies reculent au profit de l‘urbanisation et des peupleraies.
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Caractéristiques agricoles locales
• La zone d’étude élargie retenue
5En étroite collaboration avec :
A noter••34 communes34 communes
••126 exploitations agricoles126 exploitations agricoles
Les caractéristiques agricoles locales
• L’élevage bovin-lait et/ou viande est le système dominant sur le périmètre.
• Les structures d’exploitation sont nettement inférieures à la référence régionale :
41 hectares de superficie -20 hectares / moyenne région
90 000 € de produit brut/ expl. -51 000 € / moyenne région
• 350 emplois à temps complet (UTA) sont fournis par l’activité agricole à la
production, avec un ratio emplois à l’hectare supérieur à la référence régionale (34
UTA/ 1000 ha contre 28)
• Aucune industrie agro-alimentaire n’est implantée directement dans une des
communes de la zone considérée.
6En étroite collaboration avec :
communes de la zone considérée.
• La valorisation de ses productions agricoles se fait à l’extérieur du périmètre :
abattoirs de Valenciennes et de Douai, laiteries Candia (Awoingt) et Lactalis-Nestlé
(Cuincy) principalement.
Autres cultures
7%
Betteraves, pdt,
légumes
Les caractéristiques agricoles locales
légumes
3%
Cultures fourragères
14%
Céréales
39%
7
Surfaces en herbe
37%Source : DRAAF NPdC / SRISE
Agreste Recensement 2010
En étroite collaboration avec :
Les caractéristiques agricoles locales
2 enjeux principaux :
• Une basse plaine aux contraintes hydromorphiques fortes• Une basse plaine aux contraintes hydromorphiques fortes
De nombreux aménagements hydrauliques pour cultiver (drainages) et
habiter (lutte contre les inondations).
• Une agriculture difficile dans la basse plaine
� Morcellement des parcelles.
� Mise en culture difficile liée à la présence de l’eau.
8En étroite collaboration avec :
� L’élevage en forte concurrence avec une forte diminution du nombre
d’exploitations sur les 20 dernières années
Une agriculture en difficulté
• De 50 % des exploitations de 1988 à 2000
• De 38,5 % des élevages laitiers de 2000 à 2010*
• De 40% des éleveurs engraisseurs spécialisés de • De 40% des éleveurs engraisseurs spécialisés de 2000 à 2010*
*étude cantonale DAIRYMAN
• Rapport Blézat réalisé pour la Charte du PNR
� « Risque de remise en question de l’activité agricole »
� « Risque de revenu critique »
� « Risque de suppression de collecte »
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� « Handicap par de fortes contraintes naturelles »
• Des agriculteurs qui s’interrogent sur leur devenir
Estimation des pertes économiques sur prairies de fauche dans le marais de la Slack
Pertes Économie BILANPertes
Fourragères
Économie
Engrais
BILAN
PRAIRIES
DE
MARAIS
- 611 €/ha + 121€/ha - 490 €/ha
Pour l’exploitation de Mr Gilbert DORET l’exploitation de 8 HECTARES de prairies humides
génère un surcoût alimentaire de 3920 €
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génère un surcoût alimentaire de 3920 €
Critères retenus : Rendement Prairies de Plaines : 8 TMS/ha (Fauche + pâturage). Rendement Prairie de Marais : 7 TMS/ha (Fauche Tardive).
Aliment du commerce : 250 €/tonne. Fumure Prairie d e Plaine (N/P/K) : 150/50/100.
Fumure Prairie de Marais (N/P/K) : 60/20/40. Valeu rs des intrants : N : 0.67€/kg, P : 0.34€/kg et K : 0.51 €/kg.
Synthèse Enquêtes agricolesEn système VIANDE, 5 exploitations
SYSTEME VIANDE
35%
40%
45%
EBE/PRODUITS exploitant
EBE/PRODUITS cas type
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
Hugues 18 % Olivier 21 % Gervais 23 % Sylvie 58 % René 100 %
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Toutes les exploitations sont < au cas type
Hormis « Gervais », plus la ZH plus l’efficacité économique
Hugues 18 % Olivier 21 % Gervais 23 % Sylvie 58 % René 100 %
Des agriculteurs qui s’interrogent sur leur devenir
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• Première convention nationale signée, en février 2011 entre le
MEDDTL et l’APCA au salon de l’agriculture, d’une durée de 3 ans
� répondre aux objectifs du Grenelle de l’environnement
Le plan national zone humide et sa déclinaison locale
� répondre aux objectifs du Grenelle de l’environnement
• Un objectif ambitieux : développer 24 programmes d’actions en faveur d’une agriculture économiquement viable adaptée à la préservation des zones humides et de leurs fonctionnalités
� dont une action en Scarpe Escaut
Et localement ?
13En étroite collaboration avec :
• Le projet en Scarpe-Escaut est copiloté par l’Agence de l’eau Artois-
Picardie et la Chambre d’agriculture de région en collaboration très
étroite avec la Parc naturel régional Scarpe-Escaut.
UN OBJECTIF COMMUN
MAINTENIR DES ELEVAGES VIABLES
POUR MAINTENIR LES PAYSAGES
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Habituellement on étudie les exploitations en général . On compare les performances sans faire
une distinction liée au sol. Cette fois on a une entrée ZH.
Méthodologie retenue
Etat des lieux global
Etude fine des exploitations et des pratiques
Analyse croisée pour dégager les forces/ faiblesses/opportunités/menaces des exploitations en zones humides
Actions / valorisation
Audits technico économiques
Suivi parcellaire
Etudes coproscopiques - parasitisme
15En étroite collaboration avec :
Etudes coproscopiques - parasitisme
Bilan des MAEt Zones Humides
Les premiers résultats: le suivi parcellaire
1616
En étroite collaboration avec :
• Des valeurs alimentaires assez faible
• Teneur en énergie limite
• Teneur en matières azotées très faibles
Les premiers résultats: le suivi parcellaire
• Teneur en matières azotées très faibles
1717
En étroite collaboration avec :
• Sur 10 parcelles suivies
• 5 sont considérées comme bien exploitées
– Pâturage tournant
Les premiers résultats: le suivi parcellaire
– Pâturage tournant
– Printemps difficile mais bien gérée ensuite
• 5 rencontrent des difficultés d’exploitation
– Attente trop longue d’intervention (fauche ou pâturage)
– 2 parcelles sont sur pâturées avec une rentrée tardives des animaux
1818
En étroite collaboration avec :
Besoin d’accompagnement et de suivi des éleveurs po ur maîtriser la conduite de leurs prairies en tenant compte des con ditions
pédoclimatiques.
Les premiers résultats: étude valorisation
Valorisation des produits issus des prairies Valorisation des produits issus des prairies humideshumides
Résultats
La majorité d’entre eux est intéressée pour intégrer , développer une démarche
collective.
• Plusieurs idées sont ressorties :
• la création d’un atelier de transformation laitière commun à façon,
la valorisation du beurre fermier, de la viande .
19Date En étroite collaboration avec :
• la valorisation du beurre fermier, de la viande .
� Travail à mener avec les agriculteurs relais
Merci de votre attentionMerci de votre attention
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