drogues à résines
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Drogues à résines
I- Généralités :
1- Définition :
Les résines naturelles sont des produits de constitution complexe souvent formés dans
un appareil sécréteur qui est d’abord liquide puis semi-solide (colle), ils durcissent en
général à l’air puis deviennent totalement solide. Leur étude a permis de les classer en
fonction de leur dureté et selon leur constitution chimique.
a- Résines dures (Résines vraies) :
Résines proprement dites mais se ramollissant par la chaleur, souvent transparentes
ou translucides et à cassure conchoïdale, brillante et ne sont pas entraînable par la
vapeur d’eau, ces résines dures sont :
- Récoltées (ambre, copule, dammar, résines fossiles) ;
- Obtenues après distillation (colophane) ;
b- Oléorésines :
Ce sont des mélanges d’huiles essentielles et de résines, souvent de consistance
molle ou semi-liquide, elles sont partiellement volatiles et entraînable par la vapeur
d’eau, ces oléorésines sont fréquent chez les conifères (térébenthine, baume de
Canada), burceracées, légumineuse.
Exp : Filicine brute : seul médicament utilisé pour expulser la Ténia qui est une sorte
d’oléorésine retirée à partir du rhizome de Fougère mâle. Dans la filicine, les PA sont
des produits polyphénoliques qui dérivent du phloroglucinol.
La filicine sous forme d’extrait éthéré étant prescrit en association avec un purgatif
salin, comme un puissant ténifuge (avec certains risques, actuellement cette drogue
est abandonnée).
c- Baumes :
Les baumes sont des oléorésines particulières, renfermant une proportion
importante d’acide benzoïque, acide cinnamique et leurs dérivés (esters).
Exp : - Benjoin, baume de Pérou : utilisés extérieurement ;
- Baume de Tolu : raffiné dans les sirops.
d- Gommes & résines :
Ce sont des mélanges de résines et de gomme, peuvent renfermer une qtt d’HE donc
partiellement solubles dans l’eau (gommo-oléorésines).
De nombreuses drogues peuvent être regroupées dans cette catégorie :
- Mastic : gomme résine à partir de l’écorce de Pistachier (Pistuaci lentiscus) a été
utilisée dans les caries dentaires.
- Gomme gutter : utilisé pour fabriquer des vernis de qualité, peinture de soie…
- Gomme résine : qui ont un intérêt thérapeutique :
• Gomme des ombellifères
� (Ase fétide – Ferula assafoetida):
C’est une gomme résine, masse agglutinée pas vraiment dure, jaunâtre à
brun rouge et présente une odeur d’ail (odeur alliacée repoussante),
renferme 5 à 10% d’essence sulfurée constituée de mercaptans et de
l’acide férulique, 30% de gomme et 60% de résine pure. Cet Ase-fétide
malgré son odeur et sa saveur âcre et amère, employé comme épice en
Iran et Pakistan. Phytothérapie : antispasmodique, emménagogue et
vermifuge (antihelminthique).
� Galbanum : Ferula galbaniflua :
Gomme résine de très belle odeur, recherché par les parfumeurs, joue le
rôle de fixateur, ce sont des larmes brunâtres agglutinées, visqueuses et
contenant les débris végétaux, de goût âcre, odeur agréable, l’analyse
met en évidence 10% d’HE non sulfurée, 25% de gomme et 65% résine.
� Gomme ammoniaque : Dorena ammoniacum :
Cette gomme résine à un aspect de larmes arrondies jaunâtre à brun
clair assez dure à cassure cireuse de couleur jaunâtre et d’odeur
armoatique : 0,5 à 2% d’essence non sulfuré, 20% de gomme, 60 à 70%
de résine. La gomme ammoniaque a été utilisée en pharmacie pour
préparer les emplâtres.
• Gomme à partir des Burciracées :
Ont un grand intérêt en parfumerie comme fixateur :
� Myrrhe du genre commiphora du Yémen, Ethiopie.
� Encens : à partir de Boswellia d’Ethiopie, Somalie et Yémen, sont obtenu
par incision : 5 à 10% d’essence, 60% résine et 30% de gomme.
2- Etat naturel, répartition et localisation :
On distingue 2 types de résines :
a- Résine fossile :
Proviennent d’espèces végétales disparues et peuvent être encore récoltées dans
diverses régions (sédiments terrestres : ambre, copal …).
b- Résines actuelles :
• Résines physiologiques :
S’exsude naturellement, il ya des formations histologiques qui fabriquent cette
résine (Ombellifères).
� Canaux sécréteurs : conifères ;
� Cellules sécrétrices isolées: Convolvulacées ;
� Lactifères : canaux sécréteurs de Latex (Résine d’euphorbe).
� Poils sécréteurs :
- Externes (Cannabis):
Fabrique la résine surtout l’inflorescence femelle, les poils sont
abondants sur l’inflorescence femelle.
- Internes (Fougères):
• Résines pathologiques : Provoquées par la lésion des tissus végétaux, parfois :
� Il n’existe pas d‘appareil sécréteurs préformés (Styrax, Benjoin, baumier
(baume de Tolu et de Pérou) et ne sont sécrétées que lors des lésions
pratiquées dans l’écorce : ensuite accumulation qui dans le cas du baumier
de Pérou se passe dans les cavités au niveau des zones traumatisées.
� Liquidambar : obtenu d’un arbre qui pousse en Turquie (Hamamélidacées),
il existe un appareil sécréteur normal, le traumatisme provoque une
formation secondaire, donc il va en produire beaucoup plus.
Exp : Conifère, pour la Térébenthine il existe un appareil sécréteur (canaux),
et par traumatisme il y aura plu de production, c’est le gemmage (résine
mixte physiologique et pathologique).
3- Biogénèse & rôle physiologique :
Certains constituants des résines sont regardés comme des produits de dégradation,
d’oxydation des HE (essence). Pour le végétal, ce sont produit des déchets et on n’y voit
pas un intérêt dans leur croissance.
Pour les résines pathologiques, elles sont utilisées pour la cicatrisation de la plante après
un traumatisme.
4- Propriétés physique :
- Les résines naturelles, brûlent et exhalent une odeur aromatique souvent agréable
contrairement aux gommes ;
- Sont insolubles dans l’eau (les gommes-résines sont partiellement hydrophiles) mais
soluble dans l’alcool, éther et autres solvants organiques (solubilité variable).
- La dureté est variable et ont leur importance dans l’industrie des peintures et vernis ;
- Ce sont des substances amorphes ;
- Le point de fusion est mal déterminé (pas très précis) : pour une même résine on
trouve plusieurs points de fusions ;
- Les essais :
� Point de ramollissement : n’est pas précis ;
� Point de transparence ;
� Point d’effervescence : PH à bouillonner au contact d’un acide et cela pour
vérifier l’identité et la qualité.
5- Composition chimique :
- Les résines dures (résines fossiles) ;
- Résines dures + constituants polysaccharidiques (gomme-résine) ;
- Résine dure + constituants d’HE (Oléorésine) ;
- Gomme-oléorésine ;
• Composition des résines : l’analyse permet de mettre en évidence :
- Tétracycliques ;
- Pentacycliques ;
- Aldéhydes ;
- Acides aliphatiques ;
- Acides aromatiques ;
- Acides diterpéniques ;
- Acides triterpéniques ;
- Esters d’acides et d’alcools aromatiques.
6- Extraction :
Certaines résines s‘exsudent spontanément (résine physiologique) ou à la suite de la
pieure de certaines insectes, cette dernière peut être considérée comme résine
physiologique ou pathologique.
Mais la plupart des résines sont obtenues après incision ± profonde (pathologique)
(gemmage du Pin, le pin naturellement produit la térébenthine, on le stimule par incision
ou gemmage, le rendement sera doublé ou triplé).
Ou bien des produits vraiment pathologiques, quand la plante ne produit pas de résine,
mais on va tellement la traumatiser pour qu’elle produit des résines (baumes).
D’autres résines sont obtenues par des solvants : alcool, éther.
� Fougère mâle : Contient des poils glanduleux, les rhizomes sont réduits en poudres
puis par de l’éther on obtient la résine qui correspond à la filicine brute.
� Ombellifères :
- Podophylles, on met la poudre dans de l’eau acidulée solubles dans l’eau par
leur richesse en lignanes hydrosolubles).
- Gaïac, Guaiacum officinal ZYGOPHYLACEES, le copeaux sont solubilisés, la résine
du bois passe dans l’eau.
7- Caractérisation et dosage des résines :
� Résines, oléorésines et gommerésines sont colorées dans les coupes des tissus par
des colorants (Soudan III, Orcanette).
� Les résines sont définies par leurs caractères organoléptiques (odeur, goût,
consistance), densité, hydrosolubilité ou dans l’alcool selon le degré d’alcool et
d’autres solvants organiques.
� Quelques indices : indice d’acidité, saponification, Iode ;
� Mis en évidence de quelques produits :
- Acide benzoïque dans le Benjoin ;
- Acide cinnamique dans le Benjoin Sumatra ;
- Vanilline dans le baume de Tolu
- Chanvre : on regarde s’il est totalement soluble dans l’éther de pétrole.
8- Importance en pharmacognosie :
� Usage interne :
- Résines très actives : chanvre (stupéfiant) ;
- Résines des convolvulacées, Cucurbitacées, des Podophylles, la gomme Gutter
(purgatives violentes ou drastiques) ;
- Térébenthine : antiséptique (des voies urinaires et respiratoires), on prépare la
teinture de térébenthine mais son usage a été abandonné à cause des allergies
qu’elle provoque.
- Résine de Grindélia : Grindelia robusta COMPOSEES, pour préparer des
médicaments antigrippaux, expectorants car elle contient de l’acide grindélique.
- L’Ase fétide : vermifuge ;
� Usage externe :
- Résine de Thapsia, résine d’Euphorbe => rubéfiante ;
- Résine de Gariri, résine de Podophylles => antipapillomateuse = anti-tumorale ;
- Baume de Pérou ou de Tolu => cicatrisante ;
- Myrrhes, encens et Galbanum sont utilisés en parfumerie ;
- Importance industrielle (industrie de vernis, cirage et encre).
II- Drogues à résines ayant un intérêt en pharmacie :
1- Térébenthine, Pinus sp, CONIFERES :
Selon la pharmacopée française, seul le Pin Maritime et Pinastre sont utilisés pour
produire la térébenthine officinale.
� Térébenthine officinale :
Obtenu par gemmage (écorçage + incisions étroites et superficielles),
l’oléorésine qui s’écoule est recueilli dans des gobelets récupérés après 2j.
• Aspect : jaune brunâtre, de consistance semi-fluide ;
• Propriétés : densité (0,86 à 0,88), point d’ébullition (155°C), insoluble dans
l’eau, légèrement soluble ans l’alcool absolu et l’éther.
• Composition : 70% résine (colophane), 20% d’essence, 10% d’une phase
aqueuse soluble.
• La phase aqueuse est riche en AG, stérols surtout sitostérol (pour l’hémi-
synthèse des hormones) et d’autres substances hydrosolubles.
� Essence de Térébenthine :
L’essence de Térébenthine officinale est obtenue par hydro-distillation de la
térébenthine officinale, elle sert essentiellement à la préparation des
médicaments à usage externe (rubéfiante).
� Colophane :
C’est la partie qui ne s’évapore pas ;
• Aspect : dur, friable, translucide, couleur ombrée ;
• Propriétés : densité changeante (1,08), se ramollit à partir de 60°C, fond vers
120° à 135°C et bouillit à 155°C.
• Composition : acide diterpéniques, acide lévopimarique qui est instable se
transformant en acide abiétique.
• Usage : intéressante du point de vue commercial, peut être utilisé naturelle
ou après hydrogénation, polymérisation ou estérification (vernis, encre,
peinture, savon).
2- Drogues à baumes :
Les baumes sont définis comme étant des oléorésines renfermant une proportion
importante d’acide benzoïque et d’acide cinnamique et leurs dérivés.
a- Baumier de Tolu, Myroxylon toluiferum LEGUMINEUSE :
Le baume de Tolu officinal, est obtenu par incision profonde du tronc d’arbres
poussant spontanément en Colombie et au Venezuela, cette plante a été
acclimaté à Cuba, quand on incise encore frais, il est pâteux et il durcit
rapidement à l’air et prend une coloration brune rougeâtre, se ramollissant par
chauffage et dégage une agréable odeur vanillée.
• Composition chimique :
C’est un mélange d’acide benzoïque (8%), d’acide cinnamique libre (12%) et
de leurs esters, esters benzyliques et esters d’alcools triterpéniques. On note
aussi la présence de traces d’eugénol et vanilline, mono et sesquiterpènes et
β-amyrines.
• Propriétés pharmacologiques :
Le baume de Tolu est un antiseptique, expectorant. On prépare un sirop de
baume de Tolu, c’est un ingrédient d’autres sirops antitussifs et c’est un bon
fixateur des produit volatils : Savon, crème, lotion.
b- Baumier de Pérou, Myroxylon pereirae LEGUMINEUSE :
C’est un arbre qui ressemble au précédent, originaire de Sa Salvador, c’est un
produit pathologique qui s’écoule après battage, écorçage puis on brûle le tronc
par le chalumeau, on obtient un produit (baume) de couleur noirâtre qu’on
l’essuie avec des chiffons après séparation, on obtient un liquide sirupeux qui
s’épaississent pas à l’air, de couleur noire et d’odeur prononcée de vanille.
• Composition chimique :
Il est constitué de 50 à 70% de cinnaméine (mélange de cinnamate de
benzyle, cinnamate de cynnamyle, benzoate de benzyle), le reste est
constitué d’une résine appelé pérurésinotannol.
• Propriétés pharmacologiques :
- Antiseptique, cicatrisant et stimulant de la croissance épithéliale ;
- En parfumerie, comme fixateur.
c- Benjoin officinal, Styrax tonkinensis STYRACEES :
Baume récolté après incision profonde sur les grosses branches d’un arbre
spontané au Laos et dans le nord du Vietnam, il se présente en larmes blanches
jaunâtres, friables, d’odeur vanillée.
• Composition chimique :
Il est constitué de 60 à 80% de benzoate de coniféryl, de 2% de cinnamate de
benzyle, de 10 à 20% d’acide benzoïque libre et de traces de vanilline.
• Propriétés pharmacologiques :
- Expectorant, antiseptique, cicatrisant ;
- Utilisé en cosmétologie, parfumerie et en industrie alimentaire.
3- Chanvre, Cannabis sativa CANNABINACEES :
a- Plante et chimiotypes :
� Chanvre à résine :
Type dangereux, riche en THC et pauvre en CBD, cette caractéristique est
propre au chanvre poussant dans les climats chauds (Mexique, Inde …).
� Chanvre à fibre (textile) :
C’est l’inverse, riche en CBD et pauvre en THC, on le trouve dans les pays
tempérés froids (Amérique du Nord).
� Chanvre intermédiaire :
Rencontré en Afrique du nord, plante dioïque, caractérisée par des plantes
mâles et des femelles, cette dernière produit beaucoup plus de résine.
� Il existe un chanvre dit monoïque, chanvre textile qu’est cultivé pour les
besoins industriels, il se caractérise par sa pauvreté en CBD et une teneur
< 0,03% en THC (la limite pour la plupart des Cannabis sativa est de 0,5%).
b- Drogue :
Depuis les années 50, le cannabis est considéré comme une drogue et non plus
un médicament. Cette résine est produite par les bractées riches en poils
sécréteurs, dans le commerce on trouve plusieurs formes :
� Forme très concentrée : + 50% THC ;
� Forme concentrée : 5 à 20% THC, résine de certaines inflorescences femelles;
� Forme faiblement concentrée : 2 à 7% THC (Fleurs et même de tiges).
c- Composition chimique :
- De très nombreux composés ont été isolé et identifié au niveau de la résine,
on a mit en évidence des HE, des flavonoïdes, des oses, AG, polyphénols spiro
indanique et dihydrostilbènes, composés azotés (amines, ammonium, et
même des alcaloïdes).
- Cannabinoïdes (terpenophénols) :
THC (tetrahydrocannabinol), CBN (cannabinol), CBD (cannabidiol), CBG
(Cannabigérols) et CBC (cannabichromènes).
d- Propriétés pharmacologiques :
L’effet est principalement lié au THC, la drogue est généralement consommée en
la fumant ce qui par combustion donne se transforment en THC, inhibant les
récepteurs acétycholinérgiques (système para∑).
• SNC :
- Effet psychotrope et comportementaux ;
- Ces effets ne dépendent pas seulement de la dose administrée mais
aussi de l’environnement socioculturel dans lequel il est consommé ;
- Sensation de bien être (Euphorie), mais après la répétition les effets
peuvent s’inverser ;
- Phénomène d’hypersensibilité et d’hyperémotivité, une distorsion des
perceptions sensorielles (distance, forme, son, couleur …) ;
- L’altération de la mémoire à court terme (désintégration temporelle) et
un phénomène de dépersonnalisation ;
- Phase d’anxiété, voir même de psychose aigüe et de panique surtout si
le sujet est prédisposé (terrain dépressif) ;
- A long terme, une apathie, indifférence et syndrome amotivationnel.
• Appareil respiratoire :
- Bronchodilatateur (utilisé chez les asthmatiques en aérosol)
• Appareil cardiovasculaire :
- Tachycardie (sympathomimétique) ;
- Hypotension orthostatique ;
- Risque de crises d’angor.
• Autres effets :
- Effet sur l’immunité à médiation cellulaire, on a remarqué que les
Cannabinoïdes inhibent les lymphocytes T ;
- Action sur la reproduction (animaux devenus moins prolifiques) ;
- Diminution du taux des hormones ;
- Oligospermie ;
- Antiémétique ;
- Antiglaucomateux réduit la pression intraoculaire ;
- Léger anesthésique ;
- Effet anti inflammatoire du au cannabichromène (objet de recherche
pour d’autres anti inflammatoires qui présentent moins d’effets
secondaires).
e- Méthodes de contrôle :
• Essais macroscopique :
- Cas des sommités fleuries (aspect des bractées ou des feuilles : vert
jaunâtre, vert foncé) ;
- Les feuilles sont dentées ;
- Présence des tiges cannelées et ramifiées ;
- Aspect de la graine particulier, fruit indéhiscent ;
- Présence de fragments résineux d’odeur forte.
• Essais microscopiques :
- On observe le caractère anatomique des bractées ;
- Des poils sécréteurs systoliques caractérisés par la présence de CaCO3
mis en évidence par l’ajout d’acide (effervescence).
• Essais physicochimiques :
� Réaction colorées :
Pratiquées sur un extrait éthéro-pétrolique évaporé sans chauffage.
- Réaction de Beam (Sensible) :
Résidu d’évaporation + qq gouttes de potasse alcoolique à 5%
donnant une coloration violette pourpre (la coloration passe dans
l’alcool amylique).
- Réaction Ghamravy (Très sensible) :
Résidu d’évaporation + qq gouttes de réactif au para
diméthylaminobenzaldéhyde sulfurique, après chauffage au bain
marie pendant une minute = coloration rouge pourpre intense
virant au bleu violet par addition d’eau.
- Réaction d’Hassan Negm-Mustapha & Duquesnois :
Résidu d’évaporation + 2 gouttes H2O2 à 100 volumes + 10 gouttes
d’H2SO4 concentré = coloration rouge sang (fugace).
- Réaction de Duquesnois & Hassan Negm-Mustapha (sensible):
Résidu d’évaporation + 2ml du réactif suivant :
Vanilline ……………………………………... 0,4g
Acétaldéhyde …………………….. 4 gouttes
Alcool à 95°C ………………………….… 20 ml
Après dissolution, ajouter 2 ml d’HCl concentré.
Cette réaction donne une coloration verte puis puis virant à l’indigo
et au violet.
� Techniques chromatographiques :
Les CCM pratiquées sur un extrait éthéro-pétroléique peuvent être
révélées par le bleu solide B (chlorure de di-o-anisidine tétrazolium) ce
qui permet de distinguer par leurs colorations CBN (violet), CBD (orange)
et THC (rouge) avec une bonne sensibilité (50ng).
La CPG permet de doser les cannabinoïdes avec une bonne sensibilité.
On détermine habituellement le rapport = (%THC + %CBN)/(%CBD) ce qui
permet de classer l’échantillon dans les chanvres à fibres (r<1).