du 16 mars au 30 avril 2013 conte de printemps marie … · les références iconographiques,...
TRANSCRIPT
Du 16 mars au 30 avril 2013
"Conte de printemps"
Marie-Pierre GarnierArtiste peintre plasticienne
Crédit photos: Marie-pierre GarnierTextes: Marie-Pierre Garnier
Mail : [email protected]://www.marie-pierregarnier.fr
Musée des Arts Naïfs et Populaires de Noyers sur Serein
en Bourgogne
25, rue de l'Eglise 89310 NOYERS SUR SEREIN
Tél.: 03.86.82.89.09 mail: [email protected]
http://www.noyers-et-tourisme.com/museenoyers.html> http://www.noyers-et-tourisme.com
"Conte de printemps".
L’exposition sera constituée essentiellement de grands tableaux (200 x 130 cm), qui recouvriront les murs de la salle de haut en bas, disposés en alternance avec quelques petits formats (50 x 50 cm), de manière à créer un rythme.L’ensemble apparaîtra comme une sorte de fresque. Il y aura une continuité d’un tableau à un autre. Et le spectateur pourra établir une sorte de narration, de lecture en image.Cette lecture pourrait être celle d’un conte : sur des fonds de paysages ou d’intérieurs de châteaux, se promèneront divers personnages, mais aussi des génies et une déesse.Tous ces éléments proviennent d’images que j’ai collectées à droite à gauche : images du film de Jean Cocteau « La Belle et la Bête », photographies de personnes de mon entourage et de paysages alentours, photographies d’objets du musée de Noyers, dont cette image de déesse indienne sur son tigre, Durga. Il y aura donc neuf grandes toiles et sept petites avec une continuité d’une toile à une autre, avec des interruptions aux endroits des ouvertures, portes et fenêtres. De cette manière la lecture de l’ensemble pourra être circulaire. Elle ne commencera pas à un point pour se terminer à un autre. Il n’y aura pas un début et une fin. La lecture pourra démarrer de n’importe quelle toile, pour se terminer là où le spectateur le désire. Comme ce sont de grandes peintures qui vont recouvrir une petite salle, qu’il faut un certain recul pour les apprécier, le spectateur sera au milieu de la salle obligé de tourner sur lui-même, un peu comme s’il était pris dans un tourbillon circulaire.Il sera par là même au cœur de la peinture, il en fera partie intégrante, plutôt que d’en être un spectateur extérieur.
Marie-Pierre Garnier Parcours artistique
Mon travail a pour origine la manipulation d’objets, d’images, de textes, trouvés dans une maison à l’abandon. J’ai d’abord cherché à travers des installations à mettre en rapport des objets hétéroclites, « qui n’allaient pas ensemble »Puis c’est la peinture qui a pris le relais des installations. Mais celle-ci reste en fait construite sur le même principe : intégration d’éléments dissemblables, de provenances diverses dans une même toile, assemblés de manière à créer une nouvelle unité. C’est ainsi que se côtoient images de cette maison, personnages, paysages, dragons de pierre…Cette peinture cherche en fait à interroger différents modes de représentations. Elle puise dans l’histoire de l’art, dans les différentes cultures et civilisations. Elle prélève divers échantillons dans des mondes différents, qu’elle assemble dans une nouvelle image, en quelque sorte un travail de citations. C’est au cours de mes différentes « promenades », que je collecte le matériau de ces peintures par l’intermédiaire de la photographie, ou éventuellement du dessin. Certaines expositions, certains lieux ou paysages traversés, me touchent particulièrement et me donnent envie de les garder en mémoire. Je possède ainsi une réserve d’images de toutes sortes qui me serviront par la suite de « matière première ». C’est par exemple en visitant une exposition sur les Yao au musée d’Avallon que je me suis intéressée de plus près à la civilisation chinoise et au taoïsme dans mon travail. Les références iconographiques, culturelles, dans lesquelles je puise, sont aussi bien la peinture de la Renaissance, la sculpture médiévale, les arts décoratifs, ou la peinture chinoise de l’Antiquité …, tout en restant ancrée dans une pratique contemporaine : présence de coulures, d’aplats de couleurs…). Je m’intéresse aussi à la culture locale de l’endroit où je vis (par exemple sculpture romane de la basilique de Vézelay à 9 km de chez moi), ainsi qu’à la nature, aux paysages dans lesquels je suis immergée.Le rapport à la nature occupe une place importante dans mon travail, et mes recherches actuelles sont orientées en partie sur la question du paysage. Ce travail se présente effectivement sous forme de séries et après la maison abandonnée ou le jardin de roses, ce sont des paysages peuplés d’êtres fantastiques que je cherche à faire apparaître sur des toiles. Les œuvres d’une même série se trouvent généralement reliées par la répétition d’un même élément ou de plusieurs éléments, d’une peinture à une autre : par exemple les roses pour la série sur la maison abandonnée, ou certains motifs décoratifs géométriques introduits et fondus dans mes paysages.Puis c'est la peinture qui a pris le relais des installations.Mais cette peinture reste en fait construite sur le même principe: intégration d'éléments dissemblables, de provenances diverses, dans une même peinture, assemblés de manière à créer une nouvelle unité. C'est ainsi que se côtoient images de cette maison, personnages, paysages, dragons de pierre...
Expositions:
- 2012- « Verrons-nous arriver les dragons ? » : Maison Jules Roy à Vézelay- 2011- « Histoires en morceaux » : Les Abattoirs à Avallon- 2011- « Paysages » : Galerie Denys Garnier à Avallon- 2010- « Le jardin oublié » : Maison Jules Roy à Vézelay- 2009- Galerie Denys Garnier à Avallon- 2009- La Galerie (galerie de l’OTSI) à Clamecy- 2009- Espace Bouchez à Tonnerre - 2008- « Jardin d’enfance » : Bibliothèques et musée d’Avallon - 2007- « Le jardin de roses » : Abbaye de Corbigny (centre culturel de la Nièvre) - 2007- Installation dans les bureaux de Yonne Développement à Auxerre. - 2007-2009- Participation à l’opération « portes ouvertes d’ateliers d’artistes » en partenariat avec le centre d’art de l’Yonne et le conseil général de l’Yonne. - 2006-2009- Lavoir des Jeux à Clamecy - 2006- Galerie Lempereur à Vézelay
Marie-Pierre GarnierNée le 24 juin 1974 à DijonVit et travaille dans l'Yonne
Formation
- 2007- Doctorat en arts plastiques à l'université de Paris 1- Sorbonne: "D'un lieu à l'autre. Le transfert comme opération créatrice."- 2001- DEA en arts plastiques: "Indices pour la reconstruction d'un lieu perdu".- 2000- Maîtrise en arts plastiques.- 1999- Licence en arts plastiques- 1996-1998- Ecole des Beaux-Arts de Dijon (cours de dessin, peinture)- 1996- Licence d'histoire de l'art à l'université de Dijon.
"C'est à partir d'un lieu particulier de l'enfance, maison abandonnée, peuplée uniquement de fantômes et de traces de vie disparue, que mon travail a débuté.Cela fait maintenant plusieurs années que cette maison n'existe plus, entraînée dans les profondeurs du passé. Quelques personnages ont pu être sauvés grâce à de vieilles photographies, des textes, nous livrant ainsi les souvenirs de cette vie peut-être également conservés au fond des mémoires des quelconques anciens habitants encore vivants.""C'est par une sorte de hasard que je me suis lancée dans une recherche concernant cette maison. Celle-ci proche des lieux de l'enfance, a toujours fait partie d'un paysage familier. Mais si elle appartenait à mon univers, c'est seulement par extérieur. L'intérieur est resté très longtemps un mystère. Aussi poussée par la curiosité j'ai décidé un jour de franchir l'enclos de ce domaine, de pénétrer à l'intérieur de la maison. J'ai bravé l'interdit d'entrer dans une propriété privée, et c'est par effraction que j'ai mis les pieds dans ce lieu.Le mot effraction provient du latin effractus, "brisé". Il a donc fallu briser quelque chose, créer une coupure, une déchirure pour y entrer."
Extraits de la thèse de doctorat en arts plastiques de Marie-Pierre Garnier :D'un lieu à l'autre, le transfert comme opération créatrice
Les peintures les plus récentes de Marie-Pierre Garnier cherchent à exploiter cette notion de paysage, mais un paysage dans lequel il ne serait pas étonnant de rencontrer des animaux fantastiques côtoyer des êtres humains, par exemple des moines taoïstes chinois. Le titre "verrons-nous arriver les dragons?" est emprunté à un ouvrage sur le taoïsme.
Peintures 2011-2012("Verrons-nous arriver les dragons?")
Peintures 2009- 2010 "Le jardin oublié"
L'image d'un jardin de roses se retrouve dans beaucoup de peintures de Marie-Pierre Garnier. Peut-être inspiré par le jardin de son enfance, celui-ci abrite divers personnages peints en noir et blanc. Ils sont issus d'anciennes photographies ou de sculptures médiévales.
C'est par l'exploration d'une maison abandonnée située face à la maison de son enfance que Marie-Pierre Garnier a commencé à construire un univers personnel. Dans cet univers sont présents des anciens habitants de la maison dont on a retrouvé des traces sur des photographies. Ils côtoient des personnes proches de l'artiste.C'est bien par superposition d'éléments que l'artiste procède, puisque la représentation de cette maison se trouve mêlée à des images de maison turques.
Peintures 2007-2008 "La maison abandonnée"
Parallèlement à la peinture Marie-Pierre Garnier s'intéresse à la botanique: plantes sauvages, médicinales... Et c'est par l'intermédiaire du dessin qu'elle rend compte de ce monde, sous une forme plus ou moins fragmentaire, sorte d'herbier artistique.
Dessins "herbier"
Installations
C'est en manipulant objets, textes, images, trouvés dans cette ancienne maison, que Marie-Pierre Garnier a construit un premier univers personnel, sorte de reconstitution onirique de ce lieu qui a fait partie de son enfance.
Interventions
2008- Dans le cadre de l’exposition « Jardin d’enfance » à Avallon, intervention auprès d’une troupe de comédiens à la bibliothèque La
Morlande, et intervention au lycée des Chaumes auprès d’une classe de terminale en philosophie : explication et discussion autour de ma thèse de doctorat en rapport avec le travail plastique présenté dans
l’exposition.
Contact
Marie-Pierre Garnier5 route de Clamecy
89660 Asnières-sous-bois03-86-33-24-51
http://www.marie-pierregarnier.fr
Musée des Arts Naïfs et Populaires de Noyers sur Serein25, rue de l’Église
89310 NOYERS SUR SEREINTél. : 03.86.82.89.09
mail: [email protected] l'actualité du Musée
> http://www.noyers-et-tourisme.com/museenoyers.html> http://www.noyers-et-tourisme.com/expotemp.html
> http://www.noyers-et-tourisme.com/
Ouverture du Musée
Du 1er Octobre au 31 Mai : De 14H30 à 18H00, les WE, les jours fériés et toutes les Zones de vacances scolaires, sauf le mardiJuin et septembre : De 11H00 à 12H30 et de 14H00 à 18H00, tous les jours, sauf le mardiJuillet et Août : De 10H00 à 18H30, tous les jours, sauf le mardi
Fermeture hebdomadaire : le mardiFermeture annuelle : Janvier
Entrées : adultes, 4€ - vermeil,3€ - étudiants, 2€ gratuité pour les enfants de moins de 11 ans.
Visites pour groupes constitués : 2€ par pers. sur réservation les jours d'ouverture du Musée.Forfait école (Moins de 11 ans) jusqu’à 40 enfants, 23 €, sur réservation, les jours d'ouverture du Musée. Plus de 11 ans : 2€