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Bimestriel municipal d’information numéro 37 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2014 Clément a 24 ans et habite avenue Louis Reitz. Après des études complètes dans les écoles publiques de Vrigne (Jean Monnet, Jean Jaurès, Emile Zola, collège Pasteur) il est étudiant depuis 2008 et s’est déjà employé à préparer son entrée dans la vie active : une année de médecine, une autre de prépa-podologie avant le choix de la filière optique. Actuellement étudiant à Bure-sur-Yvette dans l’Essonne, il veut devenir opticien. Passionné de sport automobile et de tennis (il est membre du Tennis Club Vrignois), c’est une autre variante du sport qu’il a adopté cet été. Dans son école, une affiche lui apprit qu’un opticien réputé cherchait des étudiants pour animer la caravane du Tour de France 2014. Trente places étaient disponibles. Clément fut choisi parmi les 1500 demandes exprimées. Il se retrouvait à Tours, lieu de la concentration d’avant départ, le 30 Juin, au volant d’un char spécialement agencé, sa passion pour l’automobile s’étant avérée déterminante pour ce poste. A partir de là, ce furent trois semaines d’enchantement au gré d’une Grande Boucle, évènement planétaire, dont il mesura l’énorme popularité. Le DVD, enregistré à partir de sa caméra embarquée témoigne de ce parcours magique au cœur de la plus grande course du monde. En Angleterre, le choc émotionnel fut grand. De York à Sheffield, plus de 2 millions de personnes s’étaient massées le long des routes « Les Anglais ne venaient pas quémander de gadgets publicitaires. Ils voulaient seulement témoigner leur ferveur pour le Tour ». Notre Vrignois a fait une moisson de souvenirs inoubliables sur les étapes jalonnant le parcours : Lunéville, Gérardmer, Besançon, Bourg-en-Bresse, Périgueux. Les plus marquants, pour lui, en dehors de l’Angleterre, étant le passage au Chemin des Dames dans un silence total. Puis, vinrent les panoramas des Alpes et des Pyrénées, L’Izoard et le Tourmalet et enfin l’apothéose des Champs- Elysées « La route nous étant réservée, je trouvais la place de l’Etoile immense. C’était vraiment grandiose avec cette foule innombrable ». A Reims, il eut la joie d’apercevoir son ami Jean- Marie Thiery de Vrigne, autre amateur fervent de spectacles : courses automobiles, football, classiques cyclistes, qu’il accompagne très souvent. Clément garde aussi en mémoire le gigantisme de l’organisation : 500 caravaniers, 175 véhicules, 2000 personnes employées. Il espère que cet investissement personnel, même si cela n’était pas le but recherché, le servira à l’avenir dans son relationnel avec les dirigeants de la marque en question. Et l’an prochain ? « Ils vont probablement me recontacter. Si c’est le cas, j’accepterai tout de suite » conclut Clément emballé par cet intermède estival dont il se souviendra longtemps. LE TOUR DE FRANCE MAGIQUE DE CLÉMENT BAUDOIN E FAIT MUNICIPAL SOPAIC IMPRIMERIE & 03 24 33 42 42 A33 Dans la roue du Tour de France cycliste 2014, de l’Angleterre aux Champs-Elysées, Clément Baudoin a piloté un char publicitaire pour le compte d’une grande marque de lunettes. Une immersion dans les coulisses de la Grande Boucle qu’il n’est pas prêt d’oublier.

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Bimestriel municipal d’information numéro 37 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2014

Clément a 24 ans et habite avenue Louis Reitz. Après des

études complètes dans les écoles publiques de Vrigne (Jean

Monnet, Jean Jaurès, Emile Zola, collège Pasteur) il est

étudiant depuis 2008 et s’est déjà employé à préparer son

entrée dans la vie active : une année de médecine, une autre

de prépa-podologie avant le choix de la filière optique.

Ac tue l l emen t é t ud i an t

à Bure-sur-Yvet te dans

l’Essonne, il veut devenir

opticien. Passionné de sport

automobile et de tennis (il est

membre du Tennis Club

Vrignois), c’est une autre

variante du sport qu’il a

adopté cet été. Dans son

école, une affiche lui apprit

qu ’un op t i c i en r épu t é

cherchait des étudiants pour

animer la caravane du Tour

de France 2014. Trente places

étaient disponibles. Clément

fut choisi parmi les 1500

demandes exprimées.

Il se retrouvait à Tours, lieu de la concentration d’avant

départ, le 30 Juin, au volant d’un char spécialement agencé,

sa passion pour l’automobile s’étant avérée déterminante

pour ce poste. A partir de là, ce furent trois semaines

d’enchantement au gré d’une Grande Boucle, évènement

planétaire, dont il mesura l’énorme popularité. Le DVD,

enregistré à partir de sa caméra embarquée témoigne de ce

parcours magique au cœur de la plus grande course du

monde. En Angleterre, le choc émotionnel fut grand. De

York à Sheffield, plus de 2 millions de personnes s’étaient

massées le long des routes « Les Anglais ne venaient pasquémander de gadgets publicitaires. Ils voulaientseulement témoigner leur ferveur pour le Tour ».

Notre Vrignois a fait une moisson de souvenirs inoubliables

sur les étapes jalonnant le parcours : Lunéville, Gérardmer,

Besançon, Bourg-en-Bresse, Périgueux. Les plus marquants,

pou r l u i , en deho r s de

l’Angleterre, étant le passage

au Chemin des Dames dans

un silence total. Puis, vinrent

les panoramas des Alpes et

des Pyrénées, L’Izoard et

l e Tou rma le t e t en f i n

l’apothéose des Champs-

Elysées « La route nous étantréservée, je trouvais la placede l’Etoile immense. C’étaitvraiment grandiose aveccette foule innombrable ». A

Re ims , i l eu t l a j o i e

d’apercevoir son ami Jean-

Marie Thiery de Vrigne, autre

amateur fervent de spectacles :

courses automobiles, football, classiques cyclistes, qu’il

accompagne très souvent. Clément garde aussi en mémoire

le gigantisme de l’organisation : 500 caravaniers, 175

véhicules, 2000 personnes employées. Il espère que cet

investissement personnel, même si cela n’était pas le but

recherché, le servira à l’avenir dans son relationnel avec les

dirigeants de la marque en question. Et l’an prochain ?

« Ils vont probablement me recontacter. Si c’est le cas,j’accepterai tout de suite » conclut Clément emballé par

cet intermède estival dont il se souviendra longtemps.

LE TOUR DE FRANCE MAGIQUE DE CLÉMENT BAUDOINE FAIT MUNICIPAL

SOPA

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Dans la roue du Tour de France cycliste 2014, de l’Angleterre aux Champs-Elysées, Clément Baudoin a pilotéun char publicitaire pour le compte d’une grande marque de lunettes. Une immersion dans les coulisses dela Grande Boucle qu’il n’est pas prêt d’oublier.

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TRAVAUX RUE ZOLA : LE CHANTIER AVANCE BIEN MALGRÉ LE RETARD INITIAL

Les importants travaux d’assainissement et de voiries rue

Emile Zola entraînent un certain nombre de contraintes pour

les riverains comme pour le trafic routier. A ce sujet, il faut

savoir que le chantier dont la

procédure prévoyait le début du

chantier au mois de mars a été

retardé pour des raisons qui

n’incombent pas à la Mairie

de Vr igne . Le pa s sage de

l a compé t ence « eau e t

assainissement » à la Communauté

d’Agglomération Charleville-

Mézières / Sedan a en effet changé

la donne puisque c’est désormais

cette dernière qui diligente les

travaux et donc la nature de la

procédure « eau-assainissement-

voirie » autrefois dévolue à la

seule ville de Vrigne-aux-Bois. La

période des élections a encore

compliqué la tâche. Enfin, la

Communauté d’Agglomération

qui s’était engagée sur la date du

1er Juillet pour le début des travaux a finalement retardé le

premier coup de pelle au 1er septembre. Ces travaux sont

importants. Il s’agit d’enfouir à une profondeur de 3m un

collecteur d’un diamètre de 800

mm au milieu de la chaussée. La

fin de cette phase était prévue

pour la fin novembre mais compte

tenu des bonnes condit ions

climatiques elle pourrait se

terminer avant. La phase des

travaux de voirie qui s’ensuivra

permettra de ne pas toujours

condamner totalement la route à

la circulation qui pourra alors être

réglée par feux tricolores. La part

de s t r avaux communaux

(cheminement scolaire de la route

à l’école) a également bien

commencé. Idem pour le parking

situé dans l’ancien jardin du

presbytère. La fin du chantier est

prévue pour la mi-décembre.

A VIE DE LA COMMUNE

Le chantier de construction du restaurant scolaire

avenue Marceau est en bonne voie de finition. Les

travaux d’équipements intérieurs : faïences,

peintures sont en cours de réalisation. L’ouverture

se fera comme prévu le 17 novembre. Un espace

parking et une cour de récréation seront crées.

Rappelons qu’à terme, en fonction des crédits

disponibles, le projet global portera sur la création

d’un pôle scolaire qui regrouperait les 3 écoles

publiques de la commune sur un même site à

proximité immédiate de ce nouveau restaurant

scolaire.

Depuis le 21 juillet, un nouveau responsable

des services techniques est entré en fonction

après le départ de Patrick Hardouin, ce

dernier ayant fait valoir ses droits à la retraite.

Il s’agit de Sylvain Linden, 42 ans qui est

o r i g ina i r e de Mouzon e t qu i é t a i t

précédemment employé à l’ex Communauté

de Communes du Pays Sedanais. Nous lui

souhaitons une bonne adaptation dans ses

nouvelles fonctions.

Sylvain Linden

RESTAURANT SCOLAIRE

UN NOUVEAU RESPONSABLE AUX SERVICES TECHNIQUES

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CENTRE AÉRÉ : 225 ENFANTS ACCUEILLIS CET ÉTÉ SUR LES DEUX SESSIONS

ASSOCIATION DE JUMELAGE VRIGNE-TABARZ : 50 ANS D’AMITIÉ ET DE PROMESSES POUR L’AVENIR

140 enfants âgés de 4 à 17 ans ont été accueillis au centre

aéré municipal lors de la première session de Juillet et 85

autres pour la session du mois d’août. C’est un signe qui

ne trompe pas et montre le succès enregistré par le centre

aéré municipal auprès des familles qui mesurent désormais

tout l’intérêt qu’ont leurs enfants à passer des vacances

aussi amusantes qu’instructives. Cet engouement s’est

vérifié lors de la fête de fin de session le 24 juillet dernier.

Franck et ses animateurs avaient eu la bonne idée d’associer

les parents aux jeux, stands et ateliers divers, histoire de se

remettre eux-mêmes au niveau de leurs enfants. Le résultat

fut probant. Dès 15h45 la cour de l’école Jean Jaurès fut

envahie par les parents et cet après-midi, à la fois récréatif

et intergénérationnel permit de resserrer les liens entre

tous : petits et grands.

A VIE DE LA COMMUNE

Dès la réception officielle d’accueil, en présence du Maire,

Patrick Dutertre, continuateur d’une lignée de municipalités

qui reconduisirent, sans faille, à une exception près, une

politique d’amitié Franco-Allemande depuis 50 ans, la

Présidente Marie-Antoinette Dorveaux avait mis l’accent

sur la symbolique de cette longévité basée sur la paix entre

les peuples. Elle n’oublia pas de remercier le Maire et la

commune pour leur soutien moral et logistique appréciable.

En l ’ ab sence d e l a

Présidente Evi Köllner, la

délégation de Tabarz était

conduite par M. Klaus

Klaed tke e t c ’es t un

nouveau venu dans les

échanges , M. Jurgen

Kehl, représentant la

municipalité de Tabarz

qui remercia de façon

chaleureuse ses hôtes

vrignois.

Hébe rgés dans l e s

familles, les invités se

retrouvèrent dès l’après-

midi pour une visite du

musée de la forêt à Renwez puis, le lendemain, une

excursion sur le marché de Sedan précédant un parcours

dans la vallée de la Meuse. Repas au restaurant, croisière

sur le fleuve, visite des sites panoramiques, du musée de la

métallurgie à Bogny, puis, le soir, visite nocturne aux

flambeaux du château-fort de Sedan, le programme mis sur

pied par le secrétaire Frédéric Loupe et ses amis enchanta

les participants. Malgré la barrière de la langue, la

connaissance des uns et des autres put encore s’approfondir,

plusieurs Vrignois possédant quelques beaux rudiments de

la langue de Goethe et au premier rang d’entre eux, Armin

Gienke et son épouse Françoise qui s’avérèrent des guides

interprètes hors pair.

La r ichesse des échanges s’expr ima encore par

la profusion des souvenirs. C’est ainsi que Erika Loupe,

revenue spécialement de Paris rencontra sa première

moni t r ice de colonie

à Taba r z , M o n iq u e

B o n n a v e n t u r e . L a

séquence émotion fut

aussi ce clin d’œil à la

grande Histoire lorsque

M. Hubert Meissgeier

remit à Mme Dorveaux un

cadeau symbolique sous

forme d’articles de presse

et de photos datant de

1989 attestant de ce que

M. Meissgeier et son

épouse Gaby furent les

premiers Allemands à

rallier Vrigne-aux-Bois

sans visa en qualité de touristes et citoyens libres de RDA

juste avant la réunification.

Dimanche matin, après le petit déjeuner en commun, les

Allemands insistèrent pour faire un tour de marché ce qui

leur procura, semble-t-il, un vif plaisir. Malgré la brièveté

du séjour, cette étape de la vie associative entre Vrigne-

aux-Bois et Tabarz en Thuringe s’avéra être une pleine

réussite.

A l’invitation de l’association Vrigne-Tabarz une délégation de onze personnes venue d’Allemagne a

séjourné chez nous du 15 au 17 Août. Les deux partenaires se sont quittés sur la promesse de retrouvailles

à Tabarz en 2015.

Un groupe et 50 ans d’amitié entre Tabarz et Vrigne.

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De nos jours, le commerce et l’artisanat de proximité sont

des denrées de plus en plus rares en territoire rural. C’est

pourquoi l’installation d’un nouveau commerçant ou d’un

nouvel artisan est souvent considérée comme un petit

évènement. Aujourd’hui, Jérémy Renault est l’artisan

électricien qui faisait défaut à nôtre tissu artisanal. Enfant

du pays, Jérémy est âgé de 27 ans. Après des études à l’école

communale et au collège Pasteur, il décroche un diplôme

de BTS au Centre de formation des Apprentis BTP de Reims

puis t ravai l le comme ouvr ier dans une PME de

Wadelincourt avant de s’établir à son compte en 2010. C’est

en 2013, qu’il installe sa propre enseigne, « RJ Elec »

électricité générale du bâtiment au 46 de la rue Victor Hugo,

à côté de ses parents, M et Mme Georges Renault. Jérémy

a une clientèle constituée à 90 % de particuliers et à 10 %

de PME-PMI, boutiques et magasins du secteur tertiaire.

Son activité se concentre essentiellement dans le bassin de

vie de Vrigne-aux-Bois (Vivier-au-Court, Bosséval,

Donchery) mais il intervient également ailleurs dans le

département. Dépannages, rénovations, installations neuves,

alarmes, motorisation de portails, éclairage décoratif

intérieur ou extérieur, chauffage, VMC, mise aux normes,

réseaux informatiques, le tout sur devis gratuit. La palette

de Jérémy Renault est large et le jeune entrepreneur ne

rechigne pas à la tâche « Cela marche pas mal pourl’instant mais un petit plus ne serait pas superflu » confie

ce grand jeune homme à la personnalité ouverte et

sympathique. Les Vrignois seront peut-être réceptifs à ce

message d’un jeune qui ose tout miser sur son avenir dans

son propre pays !

Jérémy Renault électricien

46 rue Victor Hugo 08 330 Vrigne-aux-Bois

tél 06.66.43.32.32

« RJ ELEC » JÉRÉMY RENAULT UN ÉLECTRICIEN À VOTRE SERVICEA VIE DU COMMERCE

Originaire de Blombay où il réside, Eric Leroy

a craqué pour Vrigne-aux-Bois et sa pizza au

feu de bois. C’est ainsi qu’il a repris

l’affaire mise sur pied « l’Antika » en

2012 par Fréderic Lambotte sur le

parking Aldi, rue Nicolas Gendarme.

Débu t Ju in , c e sympa th ique

quadragénaire a pris possession des lieux

en rénovant totalement les extérieurs aux

couleurs de « la Royale » du nom de la pizza

qui devient la nouvelle enseigne de la pizzeria.

Qu’est ce qui a attiré Eric Leroy à Vrigne ? L’intéressé ne

se fait pas prier pour répondre « l’occasion de faire de la

pizza au feu de bois bien sûr, mais aussi la qualité du camion

propre et sain, du matériel également en

excellent état ». Eric Leroy n’est pas un

néophyte. Il a fait plusieurs saisons en

restauration à la mer, l’été et à la

montagne, l’hiver et s’est consacré aussi

quelques années à la vente dans un

hyper marché du chef-lieu. Il présente

la particularité d’être fonctionnaire à

temps partiel (40%), un statut qui lui

permet d’exercer son activité commerciale.

La Royale est ouverte tous les jours de la semaine

à partir de 17h00 sauf le Mercredi. Tous les modes de

paiement sont acceptés. Bon vent et pleine réussite à la

Royale et à Eric à Vrigne-aux-Bois.

Marché : en raison des travaux rue Zola, le marché dominicalse tiendra rue Jean-Baptiste Clément et rue Etienne Doletjusqu’au 31 décembre.

Travaux rue Zola : le haut de la rue du 14 juillet sera barrédu 20 au 24 octobre.

Inscriptions Restos du Cœur : mardi 4, jeudi 6 et vendredi7 novembre de 14h à 17h à la Salle des Fêtes de Vrigne-aux-Bois. Se munir des papiers habituels

Horaires Mairie : Les services administratifs de la Mairiefermeront à 17h pendant les vacances scolaires (du 20 au 31octobre).

Ramassage des ordures ménagères (bac vert) : 8 novembreau lieu du 11 novembre.

En raison du pont du 11 novembre, la Mairie sera fermée le

10. Seule une permanence Etat Civil sera assurée de 9h à 11h.

Repas du C.C.A.S : 23 novembre, Salle des Fêtes, à partir

de 11h30. (réservé aux personnes de plus de 65 ans habitant

à Vrigne-aux-Bois ainsi qu’à leur conjoint).

Défilé du Saint Nicolas dans les rues de Vrigne-aux-Bois le

6 décembre.

Distribution des colis aux personnes âgées le mercredi

17 décembre.

Inscriptions listes électorales : vous avez jusqu’au

31 décembre pour vous inscrire en Mairie. Vous munir d’une

pièce d’identité et d’un justificatif de domicile.

INFOS PRATIQUES

LA ROYALE SUCCÈDE À L’ANTIKA

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Tout commence le 16 juin 1940.

Originaire de Lille, le soldat André

Fievet est capturé à Fresnoy-le-

Château dans l’Aube. Il est transféré

quelque temps après, à Vrigne-aux-

Bois, dans l’école des filles (école

Jean Jaurès) que les Allemands ont

transformé en camp de prisonniers.

Environ 200 Français y sont détenus.

L’idée de s’évader s’impose vite au

Lillois. Il met dans la confidence son

copain Chapuis de Toulouse. Deux autres éléments sûrs se

joindront au duo ; le coiffeur du camp et un sergent

originaire de Sidi Bel Abbès. Le stratagème d’André Fievet

est simple. Dans la cour de l’école, les Allemands ont érigé

contre un mur (aujourd’hui disparu) une cabane en planches

faisant office de salon de coiffure. D’après la topographie

des lieux dont il dresse un plan sommaire, André Fievet

comprend que c’est ce mur qu’il faudra percer pour

recouvrer la liberté. Au cours d’une des corvées surveillées

à laquelle il participe à Vivier-au-Court, il subtilise une

barre de fer qu’il cache dans son pantalon. Il parvient aussi

à se procurer, des vêtements civils. L’évasion est plutôt

« culottée ». Le coiffeur obtient des Allemands l’autorisation

de poser sur le pan de mur en moellons du « salon de

coiffure » un tapis suspendu à un linteau au motif d’éviter

la salissure des vestes que les Allemands y accrochent, le

mur étant peint au « petit

blanc ». Les Allemands

acceptent. C’est alors que

chaque soir, après l’appel,

chacun des conjurés descelle

quelques moellons faisant

disparaitre pierres et gravats

dans les WC. On nettoie le

tout et on remet le tapis

mural en p lace dès les

opé ra t i ons t e rminées .

P r évue 12 j ou r s , l a

perforation n’en prend que

7. Dans la nuit du 18 au 19

octobre 1940, le quatuor,

habillé en civil, passe à

l’action. Il passe la trouée et

se retrouve dans le local de

l’usine Sénéchal-Bailly (aujourd’hui maison de la presse

encore appelée jadis maison Deglin). Ils doivent déplacer

une machine-outil qui gêne le passage, font tomber une pile

de pièces qui fait un fracas épouvantable mais ils ne sont

pas découverts. Ils attendent le passage de la sentinelle qui

fait le tour du pâté de maison : rue de la salle des fêtes,

avenue Voltaire et retour par la rue Gambetta en exactement

8 minutes. Les quatre passent à plat ventre sous le rideau

métallique d’entrée qui n’est pas entièrement baissé et se

lancent dans l’ombre des rues désertes car il n’y a plus âme

qui vive dans Vrigne, ni bête ni homme, autres que les

Allemands au milieu de maisons pillées aux portes

éventrées, aux fenêtres ouvertes rideaux au vent. Une seule

maison est illuminée et y retentit des chants : des soldats

Allemands y font ripaille. Le quatuor la contourne et fonce

vers le Nord, Bosséval et le couvert des grands bois. Ils

marcheront 5 nuits au clair de lune se reposant le jour dans

les broussailles sans rien d’autre à manger que des pommes

véreuses. Ils vivront une quantité d’anecdotes à suspense

plus haletantes les unes que les autres : découverts dormant

dans le foin d’un hangar par un fermier de la région de

Carignan qui les ravitaillera mais ne les dénoncera pas. Ils

passeront la Chiers « au culot », sur un pont, deux par deux,

croiseront même des gradés Allemands et enfin arriveront

à Stenay où, dès lors, renseignés par des gardes-barrières,

ils emprunteront désormais la voie ferrée pour achever leur

périple par Commercy, Nancy, la zone interdite de

Chalindrey, Dijon, Châlons-sur-Saône, Montélimar et enfin

Marseille. Les cheminots qui, apparemment, résistent déjà,

les aideront de façon décisive à éviter tous les traquenards,

à déjouer la surveillance des Allemands en empruntant trains

de marchandises, de voyageurs et même tender de

locomotive pour achever

cette évasion rocambolesque

qui aura vu André Fievet et

ses compagnons parcourir

500 km en zone occupée et

atteindre Marseille en 8

jours au nez et à la barbe de

l’Occupant. André Fievet est

décédé en 1992. Il a, selon

ses enfants, passé le reste de

la guerre à Marseille puis est

revenu à Lille où il a fondé

un foyer. Ses trois enfants

Yves, Marc et Anne furent

bercés leur vie durant, par le

rituel d’un récit ponctuant

chaque f i n de r epas

dominical. Ils se récriaient

a lo r s gen t imen t « Ah , non , papa ! Pa s enco re

l’évasion… » En 2014, ils ont décidé eux-mêmes, de revenir

à Vrigne-aux-Bois, à la fois pour y retrouver la trace d’un

père aimé et celle d’une histoire qui, finalement, n’était pas

si ordinaire que cela.

1940 : LA GRANDE EVASION VERSION VRIGNOISE D’ANDRÉ FIEVET ET DE SES COMPAGNONS

Dans la nuit du 18 au 19 octobre 1940 un prisonnier de guerre, André Fievet, et trois de ses compagnons

de captivité s’évadaient de l’école des filles transformée en camp de prisonniers par les Allemands. Ce fait

de l’histoire locale, resté méconnu pendant 74 ans, refait surface aujourd’hui avec Yves, Marc et Anne

Fievet, les enfants, revenus en pèlerinage sur les lieux.

ÉMOIRES DE QUARTIERS

Retrouvailles sur le lieu de l’évasion 74 ans après. De gauche à droite,

Michel Blanquin, Yves, Marc et Anne Fievet-Chatfield, M. Chatfield,

Mme Sylvie Fievet, Mme Geneviève Glachant 1ère Adjointe qui a

accueilli la famille Fievet au nom du Maire, Patrick Dutertre.

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Voici 5 ans, Dominique Gelhay confiait

(Fil de la Vrigne Juillet-Août 2009) sa

volonté d’évoluer de plus en plus vers

l’usinage numérique, seul capable de

lui apporter de nouveaux marchés en

as su ran t un bon n iveau de

compétitivité. Cette volonté étant

indissociable de l’évolution du métier

de l’usinage mécanique dans sa partie

tournage traditionnel sur une base de

mutuelle compréhension avec le

personnel. Dans cette petite entreprise

très emblématique des défis à relever

par l’industrie d’aujourd’hui, le

« patron » doit faire corps avec le

personnel e t au quot idien ne se

démarquer en rien de celui-ci. Il

s’adapte aux nouvelles techniques en

cherchant conjointement de nouveaux

clients. C’est dans cette perspective,

qu’après l’acquisition de deux centres

d’usinage pour un montant de 650 000 € il y a quelques

années, il a investi récemment dans l’achat d’un tour

Caseneuve OPTICA 270, mi-traditionnel mi-numérique,

permettant l’évolution souhaitée du personnel et se

concrétisant par une embauche nouvelle. « Ceux qui ontaccepté de travailler dessus ont suivi un stage deprogrammation adéquat. Ils sont satisfaits du progrèsaccompli » dit Dominique Gelhay, qui ne s’en tient pas là,

puisqu’il vient d’investir également dans un tour vertical

impressionnant de 5 mètres de hauteur, de marque HNK et

doté d’un plateau de 1600 mm. Ce tour est capable d’usiner

avec une très grande précision des pièces géantes. Cet

équipement à commande numérique d’une valeur de

600 000 € va lui permettre d’étendre son offre hors

département. En témoignent ces deux nouveaux clients qui

viennent de signer des contrats avec la firme Vrignoise.

Jean Bernard Simon, depuis 7 ans dans l’entreprise, travaille

sur ce nouveau tour. Titulaire d’un bac professionnel, il est

le témoignage vivant de ce que les diplômes issus des

filières d’enseignement industriel peuvent encore trouver un

débouché dans les Ardennes. En plus des 10 personnes de

l’atelier auxquelles viennent s’ajouter son épouse Inès au

secrétariat, lui même et deux autres demi-emplois pour le

service, Dominique Gelhay accueille un apprenti du CFAI

qui prépare un Bac Professionnel Industrie. « Les écoles nedispensant plus que la théorie, le fait que nous assurionsl’enseignement pratique en entreprise nous permet deformer un personnel correspondant exactement auxbesoins spécifiques qui sont les nôtres » conclut le dirigeant

dont nous reparlerons certainement un jour car « LG

industrie Sarl Lecoche » mûrit d’autres projets pour un

avenir proche et la pérennité du patrimoine industriel dans

notre commune.

NOUVEAUX INVESTISSEMENTS ET NOUVEAUX PROJETS CHEZ LG INDUSTRIE SARL LECOCHE

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Installée depuis juin 2009 sur la zone d’activité, la société LG industrie Sarl Lecoche dirigée par M.

Dominique Gelhay, tient ses promesses. De nouveaux investissements viennent d’être effectués en même

temps qu’une embauche et la formation pratique d’un apprenti.

ORTRAIT D’ENTREPRISE

Bimestriel d’information municipal - Directeur de la publication : Patrick DUTERTRE, Maire - Rédacteur en chef : Salima MEDJKOUNE

Rédaction : Michel COSSARDEAUX, Patrick DUTERTRE - Photographies : Maire de Vrigne-aux-Bois, Michel COSSARDEAUX

www.vrigne-aux-bois.fr

le tour HNK servi par le titulaire d’un bac professionnel

Dominique Gelhay et la deuxième acquisition, un tour Optica 27O