e prix de peinture, sculpture et composition musicale...
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Académie des Beaux-Arts23, quai de Conti75006 ParisTél. : 01 44 41 43 20www.academie-des-beaux-arts.fr
Fondation Simone et Cino del DucaInstitut de France10 rue Alfred de Vigny – 75008 ParisTél : 01 47 66 01 21www.institut-de-france.fr
Relations avec la presse Agence Catherine Dantan7, rue Charles V – 75004 ParisTél. : 01 40 21 05 15/80Mél : [email protected]
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de la Fondation Simone et Cino del Duca
Prix de Peinture, Sculpture et Composition musicale
Annonce des lauréats 2010Le 3 juin 2010
Simone et Cino del Duca – 1960 – © Fondation Simone et Cino del Duca
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Communiqué de presse
I. La Fondation Simone et Cino del Duca – Institut de France
II. Les lauréats 2010- Jean Le Gac, peintre- Gérard Koch, sculpteur- Thierry Pécou, compositeur
III. Les quatre lauréats des Prix de musique- Magali Léger, soprano colorature- Hélène Schmitt, violoniste- Bertrand Chamayou, pianiste- Gilles Durot, percussionniste
IV. L’Académie des Beaux-Arts
Les informations pratiques
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Sommaire
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Le jeudi 3 juin 2010 à 12h, sont annoncés en présence de M. Gabriel de Broglie, Chancelier de l’Institut de France, Président de la Fondation Simone et Cino del Duca et de M. Arnaudd’Hauterives, Secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts, les noms des lauréats2010 pour les Prix de Peinture, Sculpture et Composition musicale de la Fondation Simoneet Cino del Duca.
Chaque année, la Fondation Simone et Cino del Duca, sur proposition de l’Académie des Beaux-Arts, décerne trois grands prix de consécration d’un montant de 50 000 euroschacun à un peintre, un sculpteur et un compositeur pour l’ensemble de leur œuvre,ainsi que des prix d’encouragement à de jeunes musiciens, pour un montant total de50000 euros.
Les artistes distingués l’ont été sur proposition d’un jury réunissant les membres dessections de Peinture, Sculpture et Composition musicale de l’Académie des Beaux-Arts.Cette dernière poursuit ainsi, conjointement avec la Fondation Simone et Cino delDuca, sa mission de soutien à la création artistique.
Après Ernest Pignon-Ernest et Geneviève Asse (Peinture), Raymond Mason etPhilippe Scrive (Sculpture), Tristan Murail et Georges Aperghis (Composition musicale),récompensés ces deux dernières années, les lauréats 2010 de la Fondation Simone etCino del Duca sont :
- Jean Le Gac, peintre- Gérard Koch, sculpteur - Thierry Pécou, compositeur
Quatre prix d’encouragement sont également décernés à l’occasion de cette cérémonieà de jeunes musiciens. Les lauréats, qui recevront une dotation de 12 500 euros chacun,sont :
- Magali Léger, soprano colorature- Hélène Schmitt, violoniste- Bertrand Chamayou, pianiste- Gilles Durot, percussionniste
Sous l’égide de l’Institut de France depuis janvier 2005, la Fondation Simone et Cino del Ducamène des actions de mécénat au service de la recherche et de la création par le biais deprix internationaux, aides et subventions, dans le domaine des arts, des sciences et deslettres. La Fondation Simone et Cino del Duca a été créée en 1975 par Simone del Duca,correspondant de l’Académie des Beaux-Arts décédée en 2004 afin de poursuivre l’œuvrede son mari Cino del Duca (1899-1967), résistant, grand patron de presse et philanthrope.
Prix de Peinture, Sculpture et Composition musicale
de la Fondation Simone et Cino del DucaAnnonce des lauréats 2010le jeudi 3 juin 2010Fondation Simone et Cino del Duca10, rue Alfred de Vigny – Paris 8e
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Un mécénat à vocation universelle
Sous l’égide de l’Institut de France depuis le décret du 25 janvier 2005, la Fondationpoursuit les missions et objectifs fixés par Simone del Duca, décédée en mai2004. Il s’agit d’un mécénat d’esprit universel, orienté vers tous les domaines del’activité humaine, conduit en France et à l’étranger : la Fondation a pour missionde favoriser la recherche scientifique, notamment biomédicale et d’assurer laconservation, la mise en valeur et l’enrichissement du milieu naturel comme dupatrimoine scientifique et culturel mondial.
De nombreuses actions
La Fondation œuvre ainsi dans le domaine des arts, des lettres et des sciencespar le biais de nombreuses récompenses attribuées chaque année sur propositiondes cinq Académies, de la commission administrative centrale et du ChancelierM. Gabriel de Broglie.
Les prix, récompenses, subventions alloués par la Fondation sont attribués,en considération de leur seule valeur personnelle, à des hommes et des femmesde tout âge, tout milieu et toute origine, qu’elle reconnaît comme méritants.
C’est dans ce but qu’ont été créés le Grand Prix Mondial Cino del Ducadestiné à récompenser un auteur français ou étranger dont l’œuvre constitue unmessage d’humanisme moderne, des Prix scientifiques dont un Grand Prix quirécompense une équipe de chercheurs français ou européens, le Grand Prixd’archéologie, un Prix de Cancérologie ainsi que trois Prix de consécrationdécernés chaque année à des artistes sur proposition de l’Académie desBeaux-Arts. Ces Prix sont complétés par une série d’aides et subventions dansles domaines littéraire, scientifique et musical.
Son siège, situé au 10 rue Alfred de Vigny dans le 8e arrondissement àParis, accueille également des colloques et manifestations de haut niveauscientifique dans tous les domaines de la connaissance.
I. La Fondation Simone et Cino del Duca –Institut de France
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Simone et Cino del Duca, deux époux et mécènes passionnés par le talent
Cino del Duca (1899-1967), le romanesque au service de l’écritNé en Italie à Montedinove, Cino del Duca débute sa carrière en vendant desfeuilletons, et fonde à vingt ans une imprimerie à Milan. Son engagement antifascisteprécoce l’oblige à abandonner son entreprise et à s’expatrier en France en 1932, oùil reprend rapidement ses activités d’imprimeur. Lorsque la guerre éclate, il rejointla Résistance au sein de laquelle son engagement sera salué par la Croix de Guerre.Les entreprises d’imprimerie et d’édition qu’il a créées connaissent un vif essordans les années 1950 : il répond aux attentes d’un public particulièrement avide,après la guerre, de lectures divertissantes, ce qui lui vaut le surnom de « Roi deCœur de la presse ». Il fonde Franc-Tireur en 1949 et Paris-Journal en 1957. Deuxans plus tard, il crée Paris-Jour suivi de Nous Deux et Télé Poche.
Parallèlement à la consolidation de cet empire éditorial qu’il ne cessera depoursuivre, il se lance en 1954 dans la production cinématographique; il produira desfilms aussi célèbres que Touchez pas au Grisbi de Jacques Becker, Le Ballon rouged’Albert Lamorisse, L’Air de Paris de Marcel Carné, L’Avventura de MichelangeloAntonioni.
En 1952 il fonde La Bourse del Duca afin de récompenser de jeunes auteurspour leurs travaux d’écriture. Il ouvre également, sur le boulevard des Italiens, lalibrairie del Duca.
Il meurt en 1967 et est enterré au cimetière du Père Lachaise.
Simone del Duca (1912-2004), de l’empire de presse au mécénat En 1967, Simone del Duca hérite de l’empire de presse fondé par son époux. Elledevient alors la première femme éditeur de France. Durant plus de dix ans, elles’attache à poursuivre son œuvre à la tête de son groupe de presse, en dirigeantnotamment l’imprimerie fondée à Maison Alfort par Cino del Duca qui emploie descentaines de personnes.
Sans enfant et soucieuse de perpétuer le nom et le souvenir de son époux, elledécide en 1975 de créer une fondation qui portera leurs deux noms et qu’elle dirigerade manière active jusqu’à la fin de sa vie. Elle s’engage alors avec générosité et passiondans un mécénat visant à favoriser la lutte contre les handicaps physiques et mentauxainsi que la mise en valeur du milieu naturel et du patrimoine scientifique humain.Elle veillait également tout particulièrement à la dimension culturelle et artistique desa Fondation, récompensant et encourageant écrivains, artistes, philosophes.
Commandeur de la Légion d’Honneur, Simone del Duca était correspondantde l’Académie des Beaux-Arts depuis 1994. Elle fit de l’Institut de France sonlégataire universel, lui remettant par là même le soin de poursuivre l’œuvre de laFondation qu’elle avait créée, ce qu’il s’attache fidèlement à faire depuis 2005.
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II. Les lauréats 2010
Jean Le Gac est né en 1936 à Alès. Adolescent, il est très vite remarqué pour sontalent pour le dessin : il décide qu’il sera peintre. Mais la quasi disparition d’unepratique picturale traditionnelle remet en question son projet. Il se met alors àmanipuler des objets naturels et à photographier ses interventions dans la natureen y ajoutant des mots. Puis, afin de contourner le système clos des galeries, iladresse par la poste aux personnes repérées sur le fichier de la galerie Gévaudan,sous forme de lettres anonymes, ses photographies accompagnées de textes.Paradoxalement, c’est ce choix du deuil de la peinture et d’activités apparemmentrégressives qui vont lui ouvrir les portes du monde de l’art. Pour la première fois,il expose dans une grande manifestation artistique internationale : la Documenta deKassel en 1972. Il a 36 ans et c’est un artiste sans œuvre. Il dit : « J’ai regroupé sousforme de cahiers mes lettres et mes photos élaborées durant les années 1969-1970.»
Dès lors, il expose régulièrement et entre à la galerie Templon à Paris.Cependant, il refuse de se laisser entraîner dans les nouveaux courants de l’art qu’ilavait pourtant semblé inaugurer par des démarches proches du Land Art ou de laPerformance. Il replonge alors dans les livres de son enfance, dans cette littératureillustrée et désuète qui avait contribué à sa vocation de peintre, et dans un espritde modestie et d’authenticité, il poursuit une œuvre où le peintre, lui-même,devient le sujet-objet. Désormais, l’illustration et la légende, toujours décalées,resteront le vocabulaire de base de la construction mythique d’une figure d’artiste.
JEAN LE GAC
Peinture
Jean Le Gac, Story-Art, 1987
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Expositions personnelles depuis 2000
2010 (13 avril - 5 juin) Jean Le Gac dans la collection àcentmètresdumonde,Pavillon Carré de Baudouin, Paris
2009 Jean Le Gac : l’image dans la bibliothèque, conférence à la galerie du Dourven, Trédrez-Locquémeau, France/ Effraction, Musée des tapisseries, Aix enProvence / Relecture, galerie du Dourven,Trédrez-Locquémeau, France
2006 Jean Le Gac – Villa Tamaris Pacha,Centre d’Art, La Seyne sur Mer
2005 Vent de sable - Wüstenwind, BrigitteMarch Stuttgart, Stuttgart / Jean Le Gac –La poursuite, Galerie Art & Essai, Rennes
2004 Photo-textes et œuvres récentes,Galerie Daniel Templon, Paris
2001 Jean Le Gac, Galerie Fortlaan 17,Gent / Jean Le Gac, Villa Tamaris –Centre d’Art, La Seyne sur Mer
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Actualités
Mai 2010 Jean Le Gac, par EvelyneArthaud aux Éditions Thalia dans la collection « Ateliers d’artistes »
Été 2010 Exposition au musée René Charà l’Isle-sur-la-Sorgue
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Expositions personnelles depuis 2000
2004 Kaiserslautern (Allemagne) Musée Theodor Zink
2002 Paris Galerie Bruno Delarue
2002 St-Arnoult en Yvelines (France)Fondation Arago Triolet
2001 Paris Galerie Bruno Delarue, avec Thierry Diers
2000 Paris La Réserve d’AREA,« Séquences blanches » avec Michel Mathieu
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Gérard Koch, sculpteur français, est né le 10 mars 1926 à Kaiserslautern en Allemagne.Il fait son apprentissage à La Grande Chaumière à Paris, avec Zadkine et Auricoste,puis il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris.
En 1956 a lieu sa première exposition personnelle à la galerie La Spirale à Paris.Lauréat en 1965 de la Ford Foundation à Berlin, il séjourne ensuite aux États-
Unis où il enseigne à Interlochen (Michigan). En 1968, il réalise la statue de Pierrede Coubertin pour les Jeux Olympiques de Grenoble. Puis il se tourne vers la nonfiguration, dont témoignent en 1976 ses «Boîtes» exposées au Musée d’art modernede la Ville de Paris et ses sculptures en verre.
L’évolution de l’œuvre de Gérard Koch, cheminement que le sculpteur qualifielui-même de «poétique», est éloquente en ce qu’elle reflète l’histoire de la sculpturedepuis 1950. La technique de l’assemblage y joue un rôle essentiel, dans desrapports de complicité avec la musique, l’architecture et la nature qu’il inscrit dansle graphisme sinueux de ses plaques mouvementées.
Suis-je né à 49 ans et demi ? Quand, soudainement, après une longue crisede respect face à la sculpture avec un grand « S »,je me suis libéréet j’ai commencé à chanter« ma petite musique »en noir et blanc.
Me suis-je trouvé en perdant la matière noble du bronze et de la pierre ?
(…)
Me suis-je perdu en donnant à la poésiela priorité plutôt qu’à la plastique établie ?
GÉRARD KOCH
Sculpture
Gérard Koch in Séquences (Yeo pour Area, 2001)
Gérard Koch, Rondeau-lieds, 1986 Gérard Koch, fluidité
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Né en 1965 à Paris, Thierry Pécou découvre lamusique à l’âge de neuf ans par l’apprentissagedu piano. Venu d’abord spontanément à lacomposition, il reçoit, parallèlement à ses études depiano au Conservatoire national de région de Paris,l’enseignement de l’harmonie et du contrepoint. Ilentre ensuite dans la classe de composition auConservatoire national supérieur de musique deParis où il obtient les Premiers Prix d’Orchestrationet de Composition en 1987 et 1988.En tant que compositeur, Thierry Pécou s’est engagétrès tôt dans un itinéraire singulier, à l’écart desnotions d’avant-garde et de post-modernité. Au filde ses créations et de ses nombreux voyages, il estallé à la rencontre de cultures éloignées dansl’espace et dans le temps : les langues et l’imaginaire
de l’Amérique précolombienne et des sociétés amérindiennes dans La Symphoniedu Jaguar et la cantate Passeurs d’eau, les mythes grecs qui ont inspiré Les Fillesdu feu, les traces de l’Afrique et de l’Amérique dans Tremendum un carnavalbrésilien, Outre-Mémoire et L’Oiseau innumérable, mais aussi la Chine ancienne,la spiritualité tibétaine… En rencontrant ces traditions, il rêve de « faire résonnerle monde entier », et cherche à redonner à la musique sa dimension rituelle.
Thierry Pécou a fondé en 1998 son propre ensemble de musique de chambre, intitulé «Zellig», qui a déjà produit cinq disques monographiques. Son catalogue compteplus de 80 œuvres, et inclut aussi bien des quatuors à cordes ou des œuvresvocales que des concertos, et pas moins de trois opéras.
Tout récemment, son dernier opéra L’Amour coupable d’après la pièce deBeaumarchais, créé le 23 avril 2010 au Théâtre des Arts de Rouen, a rencontréun vif succès auprès du public et de la critique.
Parmi les nombreuses distinctions qui ont déjà salué le parcours de Thierry Pécou, on peut citer le Prix Musique SACD 2008 décerné à son opéra Les Sacrifiées (livretde Laurent Gaudé, mise en scène de Christian Gagneron), ainsi que le Grand Prixde la Critique de la Meilleure création musicale 2007 pour L’Oiseau innumérable– Alexandre Tharaud, Ensemble Orchestral de Paris, direction Andrea Quinn.
THIERRY PÉCOU
Composition musicale
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Prix de peinture
2005 Eduardo Arroyo
2006 Claude Viallat
2007 Gérard Garouste
2008 Geneviève Asse
2009 Ernest Pignon-Ernest
Prix de sculpture
2003 Ipoustéguy
2005 Robert Couturier
2006 Caroline Lee
2007 Michel Charpentier
2008 Philippe Scrive
2009 Raymond Mason
Prix de composition musicale
2003 Marie-Pierre Langlamet
2004 Gilbert Amy
2005 Pascal Dusapin
2006 François Bayle
2007 Gilles Tremblay
2008 Georges Aperghis
2009 Tristan Murail
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Les lauréats des Prix Simone et Cino del Duca depuis 2003
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Sur proposition de l’Académie des Beaux-Arts, quatre prix d’encouragement sontégalement décernés à de jeunes musiciens. Les lauréats, qui recevront une dotationde 12 500 euros chacun, sont :
Magali Léger
Née en 1970, Magali Léger débute sa formation artistiquepar des cours de danse classique et contemporaine. Elletravaille aussi sa voix et entre au Conservatoire nationalsupérieur de musique de Paris où elle étudie avec ChristianeEda-Pierre et Christiane Patard : elle obtient le Premier Prixà l’unanimité. Elle débute sa carrière professionnelle dansle rôle de Clara de Porgy and Bess. En 2003, elle est nomméedans la catégorie «Révélation des Victoires de la musique»et devient rapidement une habituée des grandes scènes
de concert et d’opéra (Opéras de Nantes, Lyon, Metz, Rouen, Nice, Cité de la musiqueà Paris, Lincoln Center à New York, Vienne, Gênes…), où elle aborde aussi bienle répertoire baroque et la musique romantique que la création contemporaine.On a pu, entre autres, l’écouter dans Médée, création de Michèle Reverdy, et dansIl signor Fagotto d’Offenbach à l’Opéra de Lyon. En 2008 elle fait un enregistrementremarqué de La Bonne chanson de Gabriel Fauré aux côtés du pianiste et compositeurMichaël Lévinas. La voix de Magali Léger s’impose par sa légèreté et son naturel ;sa maîtrise du souffle et de la coloration lui autorise les plus délicates inflexions etles plus précises nuances au service d’un vaste répertoire.
Hélène Schmitt
Née en 1971, Hélène Schmitt est une violoniste française,spécialiste de musique baroque. Elle est invitée sur lesplus grandes scènes d’Europe, mais aussi au Japon, auxÉtats-Unis et en Amérique latine. Après avoir débuté trèstôt au conservatoire de Metz, elle étudie le violon moderneà Paris et le violon baroque à Bâle avec Chiara Banchini,ainsi que la basse continue avec Jesper Christensen. Seschoix artistiques relèvent d’un éclectisme évident etrévèlent une volonté affirmée d’exhumer un répertoire
parfois tombé dans l’oubli, notamment pour violon seul. Souvent à contre-courantdes attentes dominantes, innervée de cultures italienne et germanique, elle revisite,entre autres, Bach et Nicola Matteis, Ignazio Albertini et Johann Heinrich Schmelzer.Elle a abondamment collaboré avec le luthiste Eric Bellocq, le claveciniste
Magali Léger soprano colorature
Hélène Schmitt violoniste
Bertrand Chamayoupianiste
Gilles Durotpercussionniste
III. Les quatre lauréats des Prix de musique
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Jörg-Andreas Bötticher, le violoncelliste Gaetano Nasillo et le danseur et chorégrapheRaphaël Cottin. Elle enregistre régulièrement pour France Musique, Radio Classique,la Hessische Rundfunk, la Deutschlandfunk et les radios belge, suisse, autrichienneet danoise.
Bertrand Chamayou
Bertrand Chamayou est un pianiste français né en 1981.Ayant commencé à étudier le piano à l’âge de huit ans, ilrejoint à quinze ans la classe de Jean-François Heisser auConservatoire de Paris ; il donne ses premiers concerts dèscette époque, tout en suivant les conseils de maîtres tels queMurray Perahia, Leon Fleisher ou encore Aldo Ciccolini.Entre 2003 et 2005, il s’illustre particulièrement par soninterprétation des Douze Études d’exécution transcendantede Liszt, données une quarantaine de fois en concert et
dont l’enregistrement «live» est vivement salué par la critique (2006). Il est rapidementinvité à se produire en récital ou en concerto avec des formations prestigieuses surles plus grandes scènes internationales. En 2005, son parcours est couronné parune Victoire de la Musique classique.
Son activité de chambriste est également essentielle, tout comme son intérêtpour la musique contemporaine (il a pu notamment travailler avec Henri Dutilleuxou György Kurtag).
En 2008, à l’occasion du centenaire de la naissance d’Olivier Messiaen,Bertrand Chamayou a souhaité rendre hommage au compositeur en exécutantplusieurs fois les Vingt Regards sur l’enfant Jésus. Son deuxième disque consacréà Mendelssohn a reçu un très grand nombre de distinctions et son tout dernierenregistrement (mars 2010), proposant une lecture très personnelle d’œuvres deCésar Franck, a été unanimement salué par la presse française.
Gilles Durot
Né en 1983, Gilles Durot fait des études de percussion,batterie et piano puis il entre au Conservatoire deBordeaux dans la classe de Jean-Daniel Lecoq. En 2003, ilest admis à l’unanimité au Conservatoire de Paris(CNSMDP) dans la classe de Michel Cerutti. Il se produitau sein d’orchestres ou d’ensembles tels que l’OrchestreNational de France, l’Orchestre Philharmonique de RadioFrance et l’Ensemble intercontemporain, qu’il intègre surconcours fin 2007. Passionné de musique contemporaine,
il travaille avec les compositeurs les plus réputés et s’investit activement auprèsdes jeunes compositeurs pour développer l’utilisation de la percussion dans lerépertoire contemporain. Gilles Durot tente de briser les barrières entre musiquesavante et musiques actuelles.
Ancien membre de différentes formations allant du jazz au rock en passantpar le ska, il a également eu l’occasion de jouer avec des artistes tels que le groupedes « Tambours du Bronx » ou des chanteurs comme Johnny Hallyday, MichelSardou ou Florent Pagny. Dans cette optique d’ouverture, il s’associe en juin 2008à l’accordéoniste Anthony Millet ainsi qu’au jeune prodige libanais des percussionsdigitales Bachar Khalifé, pour fonder le Trio Khalifé/Durot/Millet. Le trio investitde manière multiple le répertoire des musiques d’aujourd’hui et développe unepolitique de commandes auprès de compositeurs d’horizons différents.
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sse L’une des cinq Académies composant l’Institut de France, l’Académie des Beaux-Arts
encourage la création artistique dans toutes ses expressions et veille à la défensedu patrimoine culturel français.
Elle poursuit ses missions de soutien à la création en aidant de très nombreuxartistes et associations par l’organisation de concours, l’attribution de prix, lefinancement de résidences d’artistes et l’octroi de subventions à des projets etmanifestations de nature artistique. Institution pluriséculaire, héritière desAcadémies royales instituées au xviie siècle, elle est aujourd’hui, de même que lesautres Académies, dotée d’un statut particulier qui lui permet de s’administrerlibrement.
Afin de mener à bien ces missions, l’Académie des Beaux-Arts gère son patrimoineconstitué de dons et legs ; elle administre également son important patrimoinemuséal composé notamment du Musée et de la Bibliothèque Marmottan (MuséeMarmottan Monet), de la Fondation Claude Monet (Giverny) et de la Villa Ephrusside Rothschild (Saint-Jean-Cap-Ferrat). Elle entretient en outre une politique activede partenariats avec un important réseau d’institutions culturelles et de mécènes.
Constituée autour de l’idée de pluridisciplinarité, l’Académie des Beaux-Arts réunitcinquante-sept membres répartis au sein de huit sections artistiques, seizemembres associés étrangers et cinquante-sept correspondants. Ces personnalitésémérites du monde de l’art et de la culture apportent à la Compagnie leurssensibilités différentes au service d’un même objectif, l’encouragement desexpressions artistiques contemporaines dans toute leur féconde diversité.
VI. Présentation générale de l’Académie des Beaux-Arts
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Composition de l’Académie des Beaux-Arts
Bureau 2010Secrétaire perpétuel : Arnaud d’HauterivesPrésident : Roger TaillibertVice-Président : Laurent Petitgirard
Section de Peinture Georges Mathieu ; Arnaud d’Hauterives ;Pierre Carron ; Chu Teh-Chun ; Guy de Rougemont ; Yves Millecamps ; Jean Cortot ; Zao Wou-Ki ; Vladimir Velickovic (1 siège vacant)
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{…} Section de Sculpture Jean Cardot ; Gérard Lanvin ; Claude Abeille ; Antoine Poncet ; Eugène Dodeigne ; Brigitte Terziev ; Pierre-Edouard (1 siège vacant)
Section d’Architecture Roger Taillibert ; Paul Andreu ; Michel Folliasson ; Yves Boiret ; Claude Parent ; Jacques Rougerie ; Aymeric Zublena (2 sièges vacants)
Section de Gravure Pierre-Yves Trémois ; René Quillivic ; Louis-René Berge ; Erik Desmazières
Section de Composition musicale Jean Prodromidès; Laurent Petitgirard;Jacques Taddei ; François-Bernard Mâche ;Edith Canat de Chizy ; Charles Chaynes ; Michaël Levinas (1 siège vacant)
Section des Membres libres Michel David-Weill ; Pierre Cardin ; Henri Loyrette ; François-Bernard Michel ;Hugues R. Gall ; Marc Ladreit de Lacharrière;William Christie ; Patrick de Carolis (2 sièges vacants)
Section des Créations artistiques dans le cinémaet l’audiovisuel
Pierre Schœndœrffer ; Roman Polanski ;Jeanne Moreau ; Régis Wargnier ;Jean-Jacques Annaud (1 siège vacant)
Section de PhotographieLucien Clergue ; Yann Arthus-Bertrand
Associés étrangers S.M.I. Farah Pahlavi ; Ieoh Ming Pei ; Baron Philippe Roberts-Jones; Ilias Lalaounis; Andrzej Wajda ; Antoni Tapiès ; Leonard Gianadda ;Seiji Ozawa ; William Chattaway ; Seiichiro Ujiie ; Woody Allen ; SA Karim Aga Khan IV ; SA la Cheikha Mozah ; Sir Norman Foster (2 sièges vacants)
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Académie des Beaux-ArtsHermine Videau-Sorbier23, quai de Conti75006 ParisTél. : 01 44 41 43 20www.academie-des-beaux-arts.fr
Fondation Simone et Cino del Duca Institut de France10 rue Alfred de Vigny75008 ParisTél : 01 47 66 01 21www.institut-de-france.fr
Relations presse Agence Catherine Dantan7 rue Charles V 75004 ParisTél. : 01 40 21 05 15 /[email protected]
Informations pratiques
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