ecck - projets book - part 1

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PROJETS BOOK http://www.ecck.fr PART 1 ECCK La vocation de ECCK est de vous accompagner dans l’approche globale de votre communication.

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ECCK - Projets book - part 1 ECCK propose des concepts et des produits innovants, individualisés et accessibles. Spécialiste de l'identité visuelle. Publicité, Création graphique, Conseil, Conception, Fabrication, Imprimerie.

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Page 1: ECCK - Projets book - part 1

PROJETS BOOK

http://www.ecck.fr

PART 1

ECCK

La vocation de ECCKest de vous accompagner

dans l’approche globalede votre communication.

Page 2: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 2

PARLEGRAFIKPR

OJET

LOGO

LOGOS - déclinaisons Web / identité visuelle

LOGOS - déclinaisons logos dérivés / identité visuelle

Grafik

Parlé

Grafik

Parlé

graphisme . illustration . graffiti art

PARLEGRAFIK est une structure de promotion, un réseau de créatifs indépendants et une pépinière d’initiatives pluridisciplinaires. PARLEGRAFIK réunit des artistes - toutes générations confondues : Graffiti artistes, graphistes, illustrateurs, photographe - qui travaillent dans leur environnement proche et ont pour volonté de fusionner l’Art et le quotidien.

Page 3: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 3

PARLEGRAFIK

PROJ

ET

LOGOS - déclinaison Web logos dérivés / identité visuelle

LOGOS - déclinaisons logo dérivés / identité visuelle

Structure de promotion au service de l'image

arléPassociation

Structure de promotion au service de l'image

arléPassociation

Page 4: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 4

WEB DESIGN / PUBLICATIONS WEB

PARLEGRAFIKPR

OJET

Page 5: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 5

WEB DESIGN / PUBLICATIONS WEB

Grafik

Parlé

Structure de promotion au service de l'image

Mentions légales - licence et droits de reproduction

En se connectant au site PARLEGRAFIK.COM, et de ce seul fait, l'utilisateur reconnaît accepter de Parlé association, éditrice de ce site, une licence dans les présentes conditions.

* L'utilisateur obtient grâce à cette licence un droit d'usage privé, non collectif et non exclusif, sur les contenus du site. Elle comprend le droit de reproduire pour stockage aux fins de représentation sur écran monoposte et de reproduction, en un exemplaire, pour copie de sauvegarde ou tirage sur papier.* Toute mise en réseau, toute rediffusion, sous quelque forme que ce soit, partielle ou totale, sont donc explicitement interdites sans l'autorisation expresse et préalable de Parlé association,* Ce droit est personnel, il est réservé à l'usage exclusif et non collectif du licencié. Il n'est transmissible en aucune manière.* Tout autre usage est soumis à autorisation préalable et expresse.* La violation de ces dispositions impératives soumet le contrevenant, et toutes personnes responsables, aux peines pénales et civiles prévues par la loi française.* Pour toute reproduction sur support papier, veuillez vous adresser à:

[email protected]* Pour une reproduction de contenu sous forme électronique, veuillez adresser votre demande uniquement par email, en précisant le contexte, la durée éventuelle de reproduction sur un site, la nature du site (commerciale ou non), à:

[email protected]

PLAN DU SITE CONTACTConce

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raphiq

ue ©

ECC

K 2

006.

Structure de promotion au service de l'image

arléPassociation

Melle, Mme, M (rayez la mention inutile)

Nom

Prénom

Nom de la structure

Adresse

Code postal

Ville

Pays

tel

e-mail

Site

Je soutiens l’association à titre

personnel

de représentant d’une association

de représentant d’une collectivité locale

d’artisan, commerçant ou dirigeant d’entreprise

En tant que

adhérent - membre actif (15,24 et plus)

membre bienfaiteur - droit d’entrée (100 )

+ cotisation (80 et plus)

BULLETIN D'ADHÉSION ANNUELLE 2006Je décide de soutenir l'association PARLÉ et je souhaite être régulièrement informé(e) de son actualité

Je retourne ce formulaire accompagné du paiement du montant de l'adhésion,par chèque, par virement bancaire ou par mandat-cash. Les chèques sont à libeller à l'ordre de l'ASSOCIATION PARLÉ. RIB téléchargeable sur notre site.Votre bulletin d'adhésion est à retourner dûment rempli et complété à l'adresse suivante :

ASSOCIATION PARLÉ - C/O C.CIARI

17 rue Abel GANCE 75013 PARIS

Vous recevrez votre carte d'adhérent accompagné du justificatif de règlement à présenter à l'administration fiscale sous dix jours .

Conce

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ECC

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006.

PARLEGRAFIK

PROJ

ET

Page 6: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 6

Calendrier

tête de lettre, carte de visite

PARLEGRAFIKPR

OJET

AU SERVICE DE VOTRE IDENTITE, VOTRE COMMUNICATION, VOS EVENEMENTS

JANVIER

L M M J V S D

1 2 3 4 5 6 7

8 9 10 11 12 13 14

15 16 17 18 19 20 21

22 23 24 25 26 27 28

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FEVRIER

L M M J V S D

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19 20 21 22 23 24 25

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MARSL M M J V S D

1 2 3 4

5 6 7 8 9 10 11

12 13 14 15 16 17 18

19 20 21 22 23 24 25

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AVRILL M M J V S D

1

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9 10 11 12 13 14 15

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MAIL M M J V S D

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7 8 9 10 11 12 13

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21 22 23 24 25 26 27

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JUINL M M J V S D

1 2 3

4 5 6 7 8 9 10

11 12 13 14 15 16 17

18 19 20 21 22 23 24

25 26 27 28 29 30

JUILLET

L M M J V S D

1

2 3 4 5 6 7 8

9 10 11 12 13 14 15

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AOUTL M M J V S D

1 2 3 4 5

6 7 8 9 10 11 12

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20 21 22 23 24 25 26

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SEPTEMBRE

L M M J V S D

1 2

3 4 5 6 7 8 9

10 11 12 13 14 15 16

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24 25 26 27 28 29 30

OCTOBRE

L M M J V S D

1 2 3 4 5 6 7

8 9 10 11 12 13 14

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22 23 24 25 26 27 28

29 30 31

NOVEMBRE

L M M J V S D

1 2 3 4

5 6 7 8 9 10 11

12 13 14 15 16 17 18

19 20 21 22 23 24 25

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DECEMBRE

L M M J V S D

1 2

3 4 5 6 7 8 9

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17 18 19 20 21 22 23

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2007 Grafik

Parlé

www.parlegrafik.com

ECCK 2DI GMD aka GOZE 71

PROaka Prince PRO 76

SODAaka SODA 79

GRAPHISTE ILLUSTRATRICE

GRAPHISTE PHOTOGRAPHE GRAFFITI ARTIST

PHOTOGRAPHEGRAFFITI ARTIST GRAFFITI ARTIST

L’EQUIPE DES CREATIFS DE PARLEGRAFIK VOUS ADRESSE SES MEILLEURS VOEUX.

© E

CCK

2007

Page 7: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 7

VOTRE IMAGE VOTRE COMMUNICATION VOS ÉVÈNEMENTS

au s

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e ECCK2DIGMDPROSODA

Grafik

Parlé

GRAPHISME . ILLUSTRATION . GRAFFITI ART . PHOTOGRAPHIE

nos o

utils

GRAPHISME

1 - Découpez

POUR CONSTRUIRE VOTRE "PARLEGRAFIK BOX":

2 - Pliez3 - Collez

© ECCK 2006

© E

CCK 2

006

© E

CCK 2

006

ILLUSTRATIONGRAFFITI ART

PHOTOGRAPHIE

http://www.parlegrafik.com

www.parlegrafik.comTél. : +33.0(8).75.92.43.63

Mailing / Merchandising

H E L L Omy name is

Grafik

Parlé

GRAPHISME . ILLUSTRATION . GRAFFITI ART

PARLEGRAFIK

PROJ

ET

WEB FLYERS

Page 8: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 8

MARTINIQUE CONNEXIONPR

OJET

WEB DESIGN / SITE VITRINE

FLYER / PUBLICITÉ

LOGOS

madinina2.indd 1 16/09/08 17:15:38

Martinique Location saisonnière d'appartements F3 indépendants meublés tout confort chez l'habitant, à la Baie des mulets - commune du Vauclin, Martinique.

http ://www.martiniqueconnexion.com

" F leur des Caraïbes"

Martiniquehttp://www.martiniqueconnexion.com

" F leur des Caraïbes"

MARTINIQUE CONNEXION est un site dédié à la promotion de la Martinique. Service de location d’appartements F3 pour les vacances en Caraïbes - Martinique (madinina 972) de particulier à particulier.

Page 9: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 9

MARTINIQUE CONNEXION

PROJ

ETFLYER / PUBLICITÉ

WEB DESIGN / SITE VITRINE

madinina1.indd 1 16/09/08 17:12:32

Page 10: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 10

SIR ASPR

OJET

CD ARTWORK DESIGN - ALBUM / PACKAGING

SIR AS, leader du groupe O’Taim. Musique est influencée par des tendances caribéennes, soul, afro et jazz

Page 11: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 11

SIR AS

PROJ

ET

CD ARTWORK DESIGN - MAXI / PACKAGING

OUTILS MARKETING - invitation, affiche, Web flyer

Page 12: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 12

SIR ASPR

OJET

DESIGN MYSPACE - ÉLÉMENTS

Page 13: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 13

SIR AS

PROJ

ET

DESIGN MYSPACE - PAGE

Page 14: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 14

CARRÉ D’AS ENTERTAINMENTPR

OJET

LOGO

tête de lettre, carte de visite

Production et promotion d’artistes.

Page 15: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 15

FASTLIFE

PROJ

ET

FACE A

FACE B

STRICTLY HIP HOP NEWS

ALI VEGAS, ROYCE DA 5’9”,

CAPONE & NOREAGA,

BAD SEED, MYKILL MIERS,

PACEWON

, MAJOR FIG

GAZ,

50 C

EN

T, L

FU

DG

E,

AFU

RA

, P

RO

DIG

Y,

PH

IL D

A A

GO

NY,

JAY

Z .

..

FEATURING

FEATURING

1 - AFU-RA: "Soul Assassination" 2 - THE DWELLAS: "Leakage" 3 - MYKILL MIERS: "Triggernometry" 4 - STICKY FINGAZ: "Ghetto" 5 - AMIL feat. JAY-Z: "Heard it All" 6 - MAJOR FIGGAZ: "Smooth Thug" Rmx 7 - TOMMY TEE: "Dream On"8 - PHIL DA AGONY: "Kronkite" 9 - LOUIS LOGIC: "Who the fuck are U" 10 - PRODIGY: "Rock dat ****" 11 - 50 CENT: "Slow Doe" 12 - PACEWON: "It's a Secret"

ALI VEGAS, ROYCE DA 5’9”,

CAPONE & NOREAGA,

BAD SEED, MYKILL MIERS,

PACEWON

, MAJOR FIG

GAZ,

50 C

EN

T, L

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JAY

Z .

..

1 - ALI VEGAS: "Quiet Money"2 - MYKILL MIERS: "Cut Throat" 3 - ROYCE DA 5'9'': "Friends" 4 - CAPONE & NOREAGA: "The Invicible" 5 - L FUDGE: "The Final Word" 6 - JAY-Z, BEANIE SIGEL & MEMPHIS BLEEK: "Change the Game" 7 - 50 CENT: "Power of the Dollar" 8 - SPORTY THIEVS: "Hit it Up" 9 - PACEWON: "It's a secret" 10 - J-ZONE: "Holly Water" 11 - KARDINAL OFFISHALL: "And What" 12 - BAD SEED: "Pockets" 13 - JAY-Z: "Soon U'll Understand"

1 - ALI VEGAS: "Quiet Money"2 - MYKILL MIERS: "Cut Throat" 3 - ROYCE DA 5'9'': "Friends" 4 - CAPONE & NOREAGA: "The Invicible" 5 - L FUDGE: "The Final Word" 6 - JAY-Z, BEANIE SIGEL & MEMPHIS BLEEK: "Change the Game" 7 - 50 CENT: "Power of the Dollar" 8 - SPORTY THIEVS: "Hit it Up" 9 - PACEWON: "It's a secret" 10 - J-ZONE: "Holly Water" 11 - KARDINAL OFFISHALL: "And What" 12 - BAD SEED: "Pockets" 13 - JAY-Z: "Soon U'll Understand"

1 - AFU-RA: "Soul Assassination" 2 - THE DWELLAS: "Leakage" 3 - MYKILL MIERS: "Triggernometry" 4 - STICKY FINGAZ: "Ghetto" 5 - AMIL feat. JAY-Z: "Heard it All" 6 - MAJOR FIGGAZ: "Smooth Thug" Rmx 7 - TOMMY TEE: "Dream On"8 - PHIL DA AGONY: "Kronkite" 9 - LOUIS LOGIC: "Who the fuck are U" 10 - PRODIGY: "Rock dat ****" 11 - 50 CENT: "Slow Doe" 12 - PACEWON: "It's a Secret"

STRICTLY HIP HOP NEWS

20012001

FACE B

FACE A

VOL.1VOL.1

01 - USHER “Pop ya collar”02 - MYA “Free”03 - JENNIFER LOPEZ “That’s the way”04 - BOYZ II MEN “Good guy”05 - CRAIG DAVID “Walking away”06 - AL JARREAU feat. PHIFE DAWG “In my music”07 - DAMOZEL “You don’t know me”08 - BEATNUTS “Hood thing”09 - CHARLIE WILSON “Absolutely”10 - CARL THOMAS “Emotional”11 - TONI ESTES “Independent lady”12 - CRAIG DAVID & GURU “No more”

01 - USHER “Pop ya collar”02 - MYA “Free”03 - JENNIFER LOPEZ “That’s the way”04 - BOYZ II MEN “Good guy”05 - CRAIG DAVID “Walking away”06 - AL JARREAU feat. PHIFE DAWG “In my music”07 - DAMOZEL “You don’t know me”08 - BEATNUTS “Hood thing”09 - CHARLIE WILSON “Absolutely”10 - CARL THOMAS “Emotional”11 - TONI ESTES “Independent lady”12 - CRAIG DAVID & GURU “No more”

01 - DREAMS “It’s over”02 - 112 “Peaches & cream”03 - BABYFACE “There she goes”04 - ERIC BENNET “Love don’t love me”05 - KANDI “Cheatin’ on me”06 - BRIAN MC KNIGHT “Played yourself”07 - ASHLEY BALLARD “Hottie”08 - DAMOZEL “What goes around”09 - BLUE CANTRELL “Hit’ em up style”10 - CHAUNCEY BLACK “Shame on you”11 - LIL’MO “Superwoman”12 - R KELLY “Fiesta”13 - DAVE HOLLISTER “One woman man”

01 - DREAMS “It’s over”02 - 112 “Peaches & cream”03 - BABYFACE “There she goes”04 - ERIC BENNET “Love don’t love me”05 - KANDI “Cheatin’ on me”06 - BRIAN MC KNIGHT “Played yourself”07 - ASHLEY BALLARD “Hottie”08 - DAMOZEL “What goes around”09 - BLUE CANTRELL “Hit’ em up style”10 - CHAUNCEY BLACK “Shame on you”11 - LIL’MO “Superwoman”12 - R KELLY “Fiesta”13 - DAVE HOLLISTER “One woman man”

USHER, JENNIFER LOPEZ,

DAMOZEL, BEATNUTS, AL JARRREAU,

CHAUNCEY BLACK, DAVE HOLLISTER,

ERIC BENNET, 112 …

FEATURING

Strictly R’n’B

20012001R’n’B

FEATURING

USHER, JENNIFER LOPEZ,

DAMOZEL, BEATNUTS, AL JARRREAU,

CHAUNCEY BLACK, DAVE HOLLISTER,

ERIC BENNET, 112 …

1 - EAST FLATBUSH PROJECT “Ruste Juxx”2 - ALI VEGAS “Brothas Respect Mine”3 - SMUT PEDDLERS “Medicated Minutes”4 - MR. CHALLISH “Money”5 - MASTA ACE “Ghetto like”6 - MAU MAU “Black is Black”7 - BLACK OPZ “Battlecry”8 - APATHY & CELPH TITLED “Chrome Depot Freestlyle”9 - BIG L & C-TOWN “Still Here”10 - SHOCKWAVE “This Generation”11 - BAD SEED “Would You Luh Me ?”12 - AZ “Problems”13 - OBIE TRICE “Mr.Trice”

1 - EAST FLATBUSH PROJECT “Ruste Juxx”2 - ALI VEGAS “Brothas Respect Mine”3 - SMUT PEDDLERS “Medicated Minutes”4 - MR. CHALLISH “Money”5 - MASTA ACE “Ghetto like”6 - MAU MAU “Black is Black”7 - BLACK OPZ “Battlecry”8 - APATHY & CELPH TITLED “Chrome Depot Freestlyle”9 - BIG L & C-TOWN “Still Here”10 - SHOCKWAVE “This Generation”11 - BAD SEED “Would You Luh Me ?”12 - AZ “Problems”13 - OBIE TRICE “Mr.Trice”

FACE A

FACE B

STRICTLY HIP HOP NEWS

FEATURING

FEATURING

STRICTLY HIP HOP NEWS

EAST FLATBUSH PROJECT, BAD SEED,

ALI VEGAS, BEATNUTS, MASTA ACE,

TALIB

KWELI, QB FIN

EST, SMUT PEDDLERS,

CRAIG

MACK, SOLITAIR

, OBIE TRICE …

EAST FLATBUSH PROJECT, BAD SEED,

ALI VEGAS, BEATNUTS, MASTA ACE,

TALIB

KWELI, QB FIN

EST, SMUT PEDDLERS,

CRAIG

MACK, SOLITAIR

, OBIE TRICE …

1 - CRAIG MACK “What Up 4,5”2 - BEATNUTS “No Escaping”3 - BAD SEED “Uhhnnh”4 - AKBAR “Hoy Ya Hot”5 - SOLITAIR “No Doubt”6 - OUTSIDAZ “Keep On”7 - NATURE “The Needle”8 - SADAT X “Cock It Back”9 - LIL’ KIM “Rockin”10 - NAS “Find Ya Wealth”11 - ALI VEGAS “Theme of New York”12 - D.V “Rejuvenation”13 - RASKO “Guns Still Hot”14 - TALIB KWELI “Eternalists”

1 - CRAIG MACK “What Up 4,5”2 - BEATNUTS “No Escaping”3 - BAD SEED “Uhhnnh”4 - AKBAR “Hoy Ya Hot”5 - SOLITAIR “No Doubt”6 - OUTSIDAZ “Keep On”7 - NATURE “The Needle”8 - SADAT X “Cock It Back”9 - LIL’ KIM “Rockin”10 - NAS “Find Ya Wealth”11 - ALI VEGAS “Theme of New York”12 - D.V “Rejuvenation”13 - RASKO “Guns Still Hot”14 - TALIB KWELI “Eternalists”

20012001

FACE B

FACE A

STRICTLY HIP HOP NEWS

FEATURING

STRICTLY HIP HOP NEWS

SKREWBALL, CALI AGENT,

SAUNA, ROYCE DA 5’9’’, JAY DEE,

CAPONE & NOREAGA, PLANET ASIA,

ALI VEGAS, RISE, B1, LARGE PROFESSOR …

SKREWBALL, CALI AGENT,

SAUNA, ROYCE DA 5’9’’, JAY DEE,

CAPONE & NOREAGA, PLANET ASIA,

ALI VEGAS, RISE, B1, LARGE PROFESSOR …

1 - M BOOGIE feat. BUCKSHOT “The Real”2 - ALI VEGAS “The Specialist”3 - COMMON - Unrealeased4 - JAY DEE feat. FRANK N DANK “Pause”5 - PLANET ASIA “It’s On”6 - PHIL DA AGONY “Gold Medalist”7 - RISE “Memories”8 - X ZIBIT “Alkaholik”9 - SNOOP DOG “Issue”10 - JAY DEE “Kingz Kounty”11 - LARGE PROFESSOR “Back to Back”12 - HELTAH SKELTA “Caca Gosa Vixen”13 - DILATED PEOPLE “Right and Exact”

1 - ROYCE DA 5’9’’ “Let’s grow”2 - SCREWBALL feat. NATURE “The Block”3 - SAUKRATES feat. REDMAN “W.K.Y.A”4 - GRAND PUBA “Up & Down”5 - NAS “The second coming”6 - CALI AGENT “Neva forget”7 - SAUNA “Orchestrated Heat”8 - LADY LUCK feat. REDMAN “Come get it”9 - B1 “How we live”10 - SCARFACE feat. JAY Z “Get Out”11 - 50 CENT “Jackin for Jay Z”12 - CAPONE & NOREAGA “B EZ”13 - JAY DEE “It’s like that”14 - SWOLLEN MEMBERS “Temptation”

20012001

1 - ROYCE DA 5’9’’ “Let’s grow”2 - SCREWBALL feat. NATURE “The Block”3 - SAUKRATES feat. REDMAN “W.K.Y.A”4 - GRAND PUBA “Up & Down”5 - NAS “The second coming”6 - CALI AGENT “Neva forget”7 - SAUNA “Orchestrated Heat”8 - LADY LUCK feat. REDMAN “Come get it”9 - B1 “How we live”10 - SCARFACE feat. JAY Z “Get Out”11 - 50 CENT “Jackin for Jay Z”12 - CAPONE & NOREAGA “B EZ”13 - JAY DEE “It’s like that”14 - SWOLLEN MEMBERS “Temptation”

1 - M BOOGIE feat. BUCKSHOT “The Real”2 - ALI VEGAS “The Specialist”3 - COMMON - Unrealeased4 - JAY DEE feat. FRANK N DANK “Pause”5 - PLANET ASIA “It’s On”6 - PHIL DA AGONY “Gold Medalist”7 - RISE “Memories”8 - X ZIBIT “Alkaholik”9 - SNOOP DOG “Issue”10 - JAY DEE “Kingz Kounty”11 - LARGE PROFESSOR “Back to Back”12 - HELTAH SKELTA “Caca Gosa Vixen”13 - DILATED PEOPLE “Right and Exact”

FEATURING

FACE B

FACE A

STRICTLY HIP HOP NEWS

FEATURING

2001VOL.4VOL.4

01 - SMUT PEDDLERS “Stank mc’s”02 - DAS EFX “If u luv”03 - MOP & DITC “Pounds ups”04 - M-BOOGIE & TERROR SQUAD “New York, New York”05 - AMAD JAMAL “Rhetoric”06 - BEATNUTS “Contact”07 - EVE “Track 4??”08 - QUEEN PEN “Conversation”09 - BEATMINERZ & FLIPMODE SQUAD “Take that”10 - DJ CLUE & RAEKWON & GHOSTFACE “Cream 2001”11 - JAY DEE “Y ’ all ain’t ready”12 - GROUP HOME “Handle your B.I”13 - DYNAS “My biz”

01 - SMUT PEDDLERS “Stank mc’s”02 - DAS EFX “If u luv”03 - MOP & DITC “Pounds ups”04 - M-BOOGIE & TERROR SQUAD “New York, New York”05 - AMAD JAMAL “Rhetoric”06 - BEATNUTS “Contact”07 - EVE “Track 4??”08 - QUEEN PEN “Conversation”09 - BEATMINERZ & FLIPMODE SQUAD “Take that”10 - DJ CLUE & RAEKWON & GHOSTFACE “Cream 2001”11 - JAY DEE “Y ’ all ain’t ready”12 - GROUP HOME “Handle your B.I”13 - DYNAS “My biz”

01 - JO HELL QUICK MAN “Real recognize”02 - LEXICON “Nikehead”03 - THE LIKS “The best U can”04 - D 12 “Shit on you”05 - J BONE “Same to me”06 - RUN DMC & FAT JOE “Ay Papi”07 - PHIFE DAWG “Miscellanous”08 - RASCO & M-BOOGIE “Bustin”09 - 13 “Slow burnin’”10 - RUN DMC & NAS & PRODIGY “Queens day”11 - ED O.G “What U know”12 - RAIN FLOW “Show on the road”13 - CUT KILLER & COCO BROVAZ “Living legends”

01 - JO HELL QUICK MAN “Real recognize”02 - LEXICON “Nikehead”03 - THE LIKS “The best U can”04 - D 12 “Shit on you”05 - J BONE “Same to me”06 - RUN DMC & FAT JOE “Ay Papi”07 - PHIFE DAWG “Miscellanous”08 - RASCO & M-BOOGIE “Bustin”09 - 13 “Slow burnin’”10 - RUN DMC & NAS & PRODIGY “Queens day”11 - ED O.G “What U know”12 - RAIN FLOW “Show on the road”13 - CUT KILLER & COCO BROVAZ “Living legends”

STRICTLY HIP HOP NEWS

2001

FEATURING

SMUT PEDDLERS, AMAD JAMAL

RAEKWON & GHOSTFACE,

LEXICON, PHIFE DAWG,EVE,

BEATNUTS, 13

, THE LIK

S …

SMUT PEDDLERS, AMAD JAMAL

RAEKWON & GHOSTFACE,

LEXICON, PHIFE DAWG,EVE,

BEATNUTS, 13

, THE LIK

S …

STRICTLY HIP HOP NEWS

20012001VOL.4

Strictly R’n’B

VOL.1 20012001

COLLECTION MIXTAPES ET CD / PACKAGING

COLLECTION DE MIXTAPES HIP HOP / R’N’B

Page 16: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 16

PARAMOUNT /coffrets de noëlPR

OJET

COFFRETS BI PACK / PACKAGING

COFFRETS 3 TITRES WESTERN / PACKAGING

COLLECTION DE COFFRETS THÉMATIQUES DE DVD

Page 17: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 17

coffrets de noël / PARAMOUNT

PROJ

ET

COFFRETS 2 TITRES CECIL B DE MILLE / PACKAGING

COFFRETS 2 TITRES JAPANIMATION / PACKAGING

COFFRETS 2 TITRES SUPER HÉROS / PACKAGING

COFFRETS 2 TITRES LES NOUVEAUX ROMANTIQUES

Page 18: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 18

PARAMOUNT / opération cadeauPR

OJET

FOURREAUX DVD / PACKAGING

PARAMOUNT - LES INCORRUPTIBLES - RETAIL O-RING - FRANCE

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Chicago, 1931, la Prohibition. Al Capone (Robert De Niro), dieu tout-puissant de la pègre de Chicago, etson gang régnaient sur la ville. Une unité spéciale a été formée, dirigée par l’agent fédéral Eliot Ness (KevinCostner) et son bras droit Malone (Sean Connery). On ne les achetait pas et ils étaient prêts à tout risquerpour arrêter Al Capone. Un film culte de Brian De Palma qui révéla Kevin Costner et Andy Garcia. Une musique de Ennio Morricone. 4 Nominations aux Oscars®

AVERTISSEMENT : Tous les droits de ce DVD sont réservés. Toute utilisation autre que l’usage privé dans le cadre du cercle de famille est strictement interdite.EDV 14. Dolby et le Double-D sont des marques de Dolby Laboratories.

SOUS-TITRES

ES 102900 115 MinEnv.

Anglais, Croate, Français, Grec, Hébreu, Italien, Portugais, Slovène, Espagnol

COULEUR

La bande son Dolby Digital contient jusqu’à 5+1 canauxaudio séparés. La bandeson Dolby Surroundcontient jusqu’à 4 canaux audio encodés. La lecture à partir d’un équipement DVD à 2 sorties est compatibleavec la stéréo et le DolbyPro Logic.

n c5.1 SURROUND

BONUS : Bande-Annonce Cinéma

LANGUES Anglais, Français Italien, Espagnol

Ce disque est compatibleavec tous les lecteurs

affichant ces symboles.

FR102900OR

3 333973 157561INTERDIT A LA LOCATION

PARAMOUNT PICTURES PRÉSENTE UNE PRODUCTION ART LINSON UN FILM DE BRIAN DE PALMA“THE UNTOUCHABLES” KEVIN COSTNER CHARLES MARTIN SMITH ANDY GARCIA

ROBERT DE NIRO dans le rôle de AL CAPONE et SEAN CONNERY dans le rôle de MALONE Musique de ENNIO MORRICONE Conseiller artistique PATRIZIA VON BRANDENSTEIN

Montage de JERRY GREENBERG Directeur artistique WILLIAM A. ELLIOTT Directeur de la photographie STEPHEN H. BURUM, A.S.C. Écrit par DAVID MAMET

Produit par ART LINSON Réalisé par BRIAN DE PALMABande originale du film disponible en cassettes et compact disc chez A&M. Lire le livre.TM & Copyright ©1987 by Paramount Pictures Corporation. Tous Droits Réservés.Oscars est une marque de commerce et de service déposée par Academy of Motion Picture Arts and Sciences.

Ces DVD sont en conformité avec lesspécifications des DVD.

Certains bonus perfectionnés peuvent ne pas être lus par certains lecteurs.

A C C O R D P A R E N T A L

PARAMOUNT - DIAMANTS SUR CANAPE - RETAIL O-RING - FRANCE

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Vincent ( TOM CRUISE – Minority Report, M:I-2 ) est un tueur à gages calculateur et froid, à la pointe deson art. Max ( JAMIE FOXX – Ray, Ali ) est un chauffeur de taxi rêveur, incapable de passer à l’action.Cette nuit fatidique, Max doit conduire Vincent : une nuit, cinq arrêts, cinq cibles et une cavale. Réunispar hasard et chacun confronté au regard de l’autre, aucun des deux hommes ne sera plus jamais lemême après cette nuit… Cette nuit où tout va basculer.Deux acteurs inoubliables dans un thriller intense, réalisé par MICHAEL MANN, au “rythmeincroyablement dynamique et percutant” (Film Comment), un thriller résumé en un seul mot par le LosAngeles Times : “Perfection".

AVERTISSEMENT : Tous les droits de ce DVD sont réservés. Toute utilisation autre que l’usage privé dans le cadre du cercle de famille est strictement interdite.EDV 14. Dolby et le Double-D sont des marques de Dolby Laboratories.

SOUS-TITRES

EN 110489 115 MinEnv.

SOUS-TITRES DU COMMENTAIRE

COULEUR

La bande son Dolby Digital contient jusqu’à 5+1 canauxaudio séparés. La bandeson Dolby Surroundcontient jusqu’à 4 canaux audio encodés. La lecture à partir d’un équipement DVD à 2 sorties est compatibleavec la stéréo et le DolbyPro Logic.

n c5.1 SURROUND

BONUS : Commentaire du Réalisateur

LANGUES Français, Allemand, Anglais Commentaires anglais

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FR110489OR

3 333973 157585INTERDIT A LA LOCATIONA C C O R D P A R E N T A L

DREAMWORKS PICTURES ET PARAMOUNT PICTURES PRÉSENTENTUNE PRODUCTION PARKES/MACDONALD UNE PRODUCTION DE DARABONT/FRIED/RUSSELL UN FILM DE MICHAEL MANN TOM CRUISE JAMIE FOXX “COLLATERAL”JADA PINKETT SMITH MARK RUFFALO PETER BERG BRUCE MCGILL JAMES NEWTON HOWARD JEFFREY KURLAND

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JIM MILLER PAUL RUBELL DAVID WASCO DION BEEBE PAUL CAMERON FRANK DARABONT CHUCK RUSSELLROB FRIED PETER GIULIANO MICHAEL MANN JULIE RICHARDSON STUART BEATTIE MICHAEL MANN

TM & © 2004 DREAMWORKS LLC AND PARAMOUNT PICTURES CORPORATION

PARAMOUNT - IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST - RETAIL O-RING - FRANCE

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Un des plus grands westerns de tous les temps, images grandioses, distributionéblouissante, rudesse et sauvagerie du vieux “west”, HENRY FONDA dans le rôle deFranck, le meurtrier implacable et sans remord, CLAUDIA CARDINALE, l’aventurière,CHARLES BRONSON, celui qui ne peut se détacher du souvenir des tortures infligées àson frère, et JASON ROBARDS le métis accusé à tort. La musique inoubliable d’ENNIOMORRICONE a fait le tour du monde et rythme avec brio l’action de ce chef-d’œuvre.

AVERTISSEMENT : Tous les droits de ce DVD sont réservés. Toute utilisation autre que l’usage privé dans le cadre du cercle de famille est strictement interdite.EDV 14. Dolby et le Double-D sont des marques de Dolby Laboratories.

SOUS-TITRES

EN 101999 159 MinEnv. COULEUR

La bande son Dolby Digital contient jusqu’à 5+1 canauxaudio séparés. La bandeson Dolby Surroundcontient jusqu’à 4 canaux audio encodés. La lecture à partir d’un équipement DVD à 2 sorties est compatibleavec la stéréo et leDolby Pro Logic.

n a5.1 MONO

BONUS : COMMENTAIRES - avec la Participation des Réalisateurs John Carpenter, John Milius & Alex Cox, des Historiens du Cinéma Sir Christopher Frayling & Dr Sheldon Hall et des Acteurs & de l’Équipe du film.

LANGUES Anglais Français, Allemand, Espagnol

SOUS-TITRES DU COMMENTAIRE Anglais, Allemand, Espagnol, Français

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FR101999OR

3 333973 157547INTERDIT A LA LOCATION

PARAMOUNT PICTURES PRÉSENTEUN FILM DE SERGIO LEONE

CLAUDIA CARDINALE

HENRY FONDA JASON ROBARDS

CHARLES BRONSONDANS

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUESTAVEC GABRIELE FERZETTI WOODY STRODE

AVEC ÉGALEMENT JACK ELAM LIONEL STANDER PAOLO STOPPA FRANK WOLFFKEENAN WYNN RÉALISÉ PAR SERGIO LEONE PRODUIT PAR FULVIO MORSELLA

PRODUCTEUR EXÉCUTIF BINO CICOGNA UNE PRODUCTION RAFRAN – SAN MARCOCOPYRIGHT© 1968 BY PARAMOUNT PICTURES CORPORATION. TOUS DROITS RÉSERVÉS

A C C O R D P A R E N T A L

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PARAMOUNT - IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN - RETAIL O-RING - FRANCE

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TM, ®

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Consacré par les critiques et plébiscité par les spectateurs à l'échelle internationale, le film de Steven Spielberg, Il faut sauver le soldatryan est un chef-d’œuvre qui a profondément et durablement marqué les esprits du monde entier. Cinq Oscars® ont récompensé ce film:Meilleur Réalisateur, Meilleure Photographie, Meilleur Montage, Meilleur Son et Meilleurs effets sonores. Élu Meilleur Film de l’Annéepar de nombreux groupes de presse dont Time Magazine, USA Today, The New York Times et Entertainment Weekly, il a égalementobtenu les récompenses du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur décernées par les critiques de Los Angeles, Toronto et Broadcast Film.Parallèlement, Spielberg a été élu pour la troisième fois Meilleur Réalisateur par la Guild of America et a obtenu “The Spirit ofNormandy”, une récompense du mérite décernée par Washington, ainsi que la plus haute distinction civile du Département de l’Armée.Sélectionné plus de 160 fois dans les différents Top Ten, Il faut Sauver Le Soldat Ryan a également obtenu de nombreuses autresrécompenses : Golden Globe du Meilleur Film (catégorie Dramatique) et du Meilleur Réalisateur, Meilleur Producteur de la Guild ofAmerica et 10 nominations aux British Academy Film Awards. Il Faut Sauver le Soldat Ryan a été le plus gros succès du box-officeaméricain en 1998.Vue à travers le regard d’une escouade de soldats américains, l’histoire débute le jour du Débarquement au cours de la2 Guerre Mondiale, le long des plages de Normandie. Le capitaine John Miller (Tom Hanks) a pour mission de retrouver le soldatJames Ryan, dont les trois frères sont morts au combat et s’expose ainsi à de nombreux risques. Confrontés à une situation périlleuse,les hommes discutent les ordres. Pourquoi huit hommes risqueraient-ils leur vie pour un seul homme ? Rattrapés par la brutalité de laguerre, chacun cherche sa propre réponse ainsi que la force de vaincre un futur incertain avec honneur, décence et courage.

AVERTISSEMENT : Tous les droits de ce DVD sont réservés. Toute utilisation autre que l’usage privé dans le cadre du cercle de famille est strictement interdite.EDV 14. Dolby et le Double-D- sont des marques de Dolby Laboratories.

SOUS-TITRES

FR 106353163 Min

Env.

Anglais, Arabe, Bulgare, Français, Roumain

COULEUR

La bande son Dolby Digital contient jusqu’à 5+1 canauxaudio séparés. La bandeson Dolby Surroundcontient jusqu’à 4 canaux audio encodés. La lecture à partir d’un équipement DVD à 2 sorties est compatibleavec la stéréo et le DolbyPro Logic.

n n5.1 5.1

BONUS : Making of “Into The Breach”, 2 Bandes-Annonces Cinéma,Notes de production, Biographies des acteurs et de l’équipe de tournage

LANGUES Anglais Français

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FR110791OR

3 333973 157554INTERDIT A LA LOCATION

TOUS DROITS RÉSERVÉS.

CHEFDÉCORATEUR

DIRECTEUR DE LAPHOTOGRAPHIE

CHEFDÉCORATEUR

MONTAGEDE

RÉALISÉPAR

ETCO-PRODUCTEURS

MUSICDE

PRODUITPAR

ÉCRITPAR

ET

ET

PRÉSENTENTUNE PRODUCTION EN ASSOCIATION AVEC

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Double Couche

UN FILM DE

Page 19: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 19

opération cadeau / PARAMOUNT

PROJ

ET

FOURREAUX DVD / PACKAGING

PLAQUETTE ARGU

PARAMOUNT - GHOST - RETAIL O-RING - FRANCE

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Pensez à la plus touchante histoire d’amour jamais vue. Pensez, aussi, à la plus brillante comédie, la plus stupéfiante histoire surnaturelle et le plus inquiétant thriller. Devez-vous regarder 4 films séparément ? Ou êtes-vous parmi les millions de spectateurs qui ont adoré Ghost ?

Ghost vous surprendra, vous éblouira, vous fera croire à l’incroyable. Patrick Swayzeinterprète un fantôme qui, aidé d’une voyante excentrique (Whoopi Goldberg, Oscar®

du meilleur second rôle 1991) tente de découvrir la vérité sur son propre assassinat et de sauver sa fiancée (Demi Moore) d’un danger similaire.

PARAMOUNT PICTURES PRÉSENTE UNE PRODUCTION DE HOWARD W. KOCH UN FILM DE JERRY ZUCKER PATRICK SWAYZEDEMI MOORE WHOOPI GOLDBERG “GHOST” TONY GOLDWYN Musique de MAURICE JARRE

Réalisation des Costumes RUTH MORLEY Montage WALTER MURCH Chef Décorateur JANE MUSKY Directeur de la Photographie ADAM GREENBERG Producteur Associé BRUCE JOEL RUBIN Producteur Exécutif STEVEN-CHARLES JAFFE

Écrit par BRUCE JOEL RUBIN Produit par LISA WEINSTEIN Réalisé par JERRY ZUCKERTM & COPYRIGHT © 1990 BY PARAMOUNT PICTURES. TOUS DROITS RÉSERVÉS.

OSCAR EST UNE MARQUE DE COMMERCE ET DE SÉRIE DÉPOSÉE PAR ACADEMY OF MOTION PICTURE ARTS AND SCIENCES. TOUS DROITS RÉSERVÉS.

Bande originale disponible en Disques, Compact Discs et Cassettes chez Varese-Sarabande.

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SOUS-TITRES

ES 101098 122 MinEnv.

Anglais, Croate, Français, Grec, Hébreu, Italien, Portugais, Slovène, Espagnol

COULEUR

La bande son Dolby Digital contient jusqu’à 5+1 canauxaudio séparés. La bandeson Dolby Surroundcontient jusqu’à 4 canaux audio encodés. La lecture à partir d’un équipement DVD à 2 sorties est compatibleavec la stéréo et le DolbyPro Logic.

n c5.1 SURROUND

BONUS : Bande-Annonce Cinéma, Rétrospective : Ghost : la magie revient, Commentaire du Réalisateur Jerry Zucker et du Scénariste Bruce Joel Rubin

LANGUES Anglais CommentairesFrançais, Italien,Espagnol

cSURROUND

SOUS-TITRES DU COMMENTAIRE Anglais, Français, Italien, Espagnol

Ce disque est compatibleavec tous les lecteurs

affichant ces symboles.

FR101098OR

3 333973 157486INTERDIT A LA LOCATION

Ces DVD sont en conformité avec lesspécifications des DVD.

Certains bonus perfectionnés peuvent ne pas être lus par certains lecteurs.

A C C O R D P A R E N T A L

Page 20: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 20

PARAMOUNT / trilogie le parrainPR

OJET

Le ParrainOscars

Meilleur acteur, Marlon BrandoMeilleure Image, Albert S. Ruddy

Meilleure adaptation, Mario Puzo, Francis Ford CoppolaGOlden GlObe

Meilleure Image - Drame, Albert S. RuddyMeilleur réalisateur, Francis Ford Coppola

Meilleur acteur - drame, Marlon BrandoMeilleure Musique originale, Nino Rota

Meilleur scénario, Mario Puzo, Francis Ford CoppolabaFTa

Meilleure Musique, Nino Rota

Le Parrain 2Oscars

Meilleur second rôle, Robert de NiroMeilleur décor, Angelo P. Graham, George R. Nelson, Dean Tavoularis

Meilleur réalisateur, Francis Ford CoppolaMeilleure Musique originale, Nino Rota,

Carmine CoppolaMeilleure Image, Francis Ford Coppola,

Fred Roos, Gray FredericksonMeilleure adaptation, Mario Puzo,

Francis Ford Coppola baFTa

Meilleur acteur, Al Pacino

Le Parrain 3OscarsLe Parrain 3 a été nommé dans sept catégories Meilleur second rôle, Andy Garcia Meilleur décor, Dean Tavoularis Meilleure Photo, Gordon WillisMeilleur réalisateur, Francis Ford CoppolaMeilleur Montage, Barry Malkin, Lisa Fruchtman, Walter Murch Meilleure Musique, Carmine Coppola et John Bettis pour « Promise me you’ll remember » Meilleure Image, Francis Ford Coppola

UNE PLUIE DE RÉCOMPENSES le Parrain et ses suites ont été nommés plus de vingt-six fois aux Oscars et ont remporté neuf fois la statuette, puis ont été consacrés par plusieurs Golden Globes et un bafta, équivalent anglais des césars, s’installant ainsi parmi les plus grands films de l’histoire du cinéma mondial.

S teven Spielberg et Georges Lucas, parmi quelques-uns des réalisateurs les plus immenses, définissent cette œuvre comme révolutionnaire.

Eux-mêmes issus de cette génération qu’on a appelée le Nouvel Hollywood et qui ont transformé l’industrie cinématographique, montrent dans les bonus de cette édition comment cette trilogie et son premier opus ont révolutionné la manière de filmer une histoire. Véritable mise en abîme, un des personnages du film parle d’un « nouvel ordre qui renverse l’ancien ». C’est exactement ce qu’a fait Le Parrain, devenant une référence autant par sa musique que par son scénario ou ses dialogues. Cette nouvelle édition permet de découvrir ou de redécouvrir ce qui a fait de cette trilogie une œuvre définitivement culte.

dIsc 1 : l Le Parrain l Commentaires du réalisateur

Francis Ford Coppola

dIsc 2 : l Le Parrain 2 l Commentaires du réalisateur

Francis Ford Coppola

dIsc 3 : l Le Parrain 3l Commentaires du réalisateur

Francis Ford Coppola

dIsc 4 : l Les coulisses du tournagel Scènes supplémentaires l L’arbre généalogiquel Galerie de photosl Bandes-annonces cinémal Récompenses et nominationsl Biographie de l’équipe technique

dIsc 5 : 1 dVd de bOnUs InÉdITs l Le Parrain en référencel Le Parrain et les films

modernes de Gangstersl La restauration d’un filml Le Parrain et le Tapis Rougel 10 choses que vous ne

saviez pas sur Le Parrain

Infos techniques : le ParraIn de Francis Ford coppola

Format 1.85:1, 16:9, Dolby Digital anglais 5.1 Surround, français 5.1 Surround Sous-titres en anglais, français, néerlandais, espagnol

UNE SAGA CULTE

Relations Médias PARAMOUNT HOME ENTERTAINMENT :FHCOM

42, rue des Jeûneurs - 75002 ParisTél. : 01 55 34 24 24 / Fax : 01 55 34 24 25

[email protected] / www.frederic-henry.com

LEPARRAIN_argupresse.indd 1 15/05/08 17:40:22

Paramount Home Entertainment propose une nouvelle édition du Parrain dans un coffret DVD contenant Le Parrain et Le Parrain 2 dans des versions entièrement restaurées, et Le Parrain 3 quant à lui intégralement remasterisé. Pour compléter ce coffret exceptionnel, un nouveau DVD de bonus exclusifs et inédits est joint à celui de la précédente édition. Une occasion de redécouvrir le chef-d’œuvre de Francis Ford Coppola dont le premier opus est classé par l’American Film Institute comme l’un des trois meilleurs films de tous les temps, entre Citizen Kane et Casablanca.

P our redonner toute

la force aux images

de Francis Ford

Coppola et de son directeur

de la photographie Gordon

Willis, un travail minutieux a

été effectué sur les éditions

du Parrain et du Parrain 2

dont les pellicules avaient

subi les ravages du temps.

Les derniers outils techno-

logiques de pointe en ma-

tière de restauration ont été

utilisés sur chaque image,

corrigeant la moindre rayu-

re, tandis qu’un nouvel éta-

lonnage des couleurs pour

le transfert a été supervisé

par Francis Ford Coppola

lui-même, impliqué pen-

dant plus d’une année sur

ce travail titanesque. Les

images retrouvent ainsi

toute la noirceur et toute

la force voulues à l’origi-

ne par l’équipe artistique.

Aussi, pour donner toute

son ampleur à l’ambian-

ce sonore, le son est dé-

sormais remixé en 5.1

sur les trois éditions, que

ce soit en VO ou en VF.

Enfin, un nouveau DVD de

bonus complète les trois

films, soulignant toute l’in-

fluence de la saga dans les

films ou les séries télévi-

sées de ces trente derniè-

res années, de Mafia Blues

aux Sopranos et incluant

les commentaires des plus

grands noms d’Hollywood

tels que Georges Lucas ou

Steven Spielberg. n

A lors que son nouveau film en tant que réalisateur se profile, et après son

grand retour au cinéma à travers L’Homme sans âge, le réalisateur, scénariste et producteur Francis Ford Coppola a déjà montré qu’il excellait quel que soit le genre. On lui doit effectivement les scé-narios de films cultes aussi divers que Paris brûle-t-il ?, Gatsby le Magnifique, la trilogie du Parrain, ou encore un autre de ses chefs-d’œuvre mettant en scène pour la seconde fois Marlon Brando, Apocalypse Now. Des films dont

il a bien souvent été le réalisa-teur comme Dracula de Bram Stocker, la trilogie du Parrain, Outsiders, Peggye Sue s’est mariée ou Apocalypse Now.Enfin, il produit d’autres films très variés comme ceux de sa fille Sofia, avec les succès de Marie-Antoinette ou de Lost In Trans-lation, des séries télévisées à succès qui renouvellent le genre dans lesquels elles sont inscrites, telles que 4400, ou des projets atypiques comme Jeepers Cree-pers ou le American Graffiti de Georges Lucas. n

F rancis Ford Coppola aime à s’entourer de ses proches. Sofia Coppola, fille du réalisateur et elle-même réalisatrice

reconnue pour ses films Lost in Translation ou Marie-Antoinette, interprète Mary, la fille de Mi-chael Corleone, dans le troisième opus, tandis que Talia Shire, éternelle Adrienne dans Roc-ky, qui joue sa tante Connie n’est autre que la véritable sœur de Coppola. De plus, les deux fils du réalisateur sont ici ceux de Tom Hagen (Robert Duvall), le conseiller privé de Michael Corleone. C’est le compositeur Carmine Coppola, le père de Francis Ford Coppola, qui a écrit toutes les musiques directes du film (celles jouées par des orchestres lors de réceptions ou chantées dans le film). Enfin sa mère Italia Coppola apparaît à plusieurs reprises, notamment en remplaçant au pied levé l’actrice Morgana King qui interprétait Mama Corleone et qui refusait d’apparaître dans le cercueil lors de la scène de la veillée funèbre ! n

L e Parrain raconte une histoire d’hommes avant celle d’un individu, celle d’une lignée,

d’une famille, les Corleone, à travers la destinée toute tracée de Michael, fils de Don Vito Corleone, jeune sici-lien qui de son vrai nom Vito Ando-lini était parti en Amérique et avait pris le nom de son village natal pour vivre le rêve de milliers d’immigrants au début du xxe siècle, et surtout pour fuir la violence de son pays. Don Vito Corleone – interprété par deux géants du cinéma : à l’âge du patriarche par Marlon Brando dans Le Parrain et jeune par Robert de

Niro dans Le Parrain 2 –, avait dit un jour à son fils, lorsqu’il était bébé : « Michael, ton papa est fou de toi, fou de toi » alors qu’il venait de tuer un homme de sang-froid. Passation de pouvoir dans la mort, inscrivant dans le sang le destin de son fils Michael, interprété tout au long des trois films par Al Pacino, magistral dans ce premier grand rôle. Sur plus de 40 ans, on le voit protecteur de sa famille, de LA famille, partagé comme dans la plus intense des tragédies entre un sort auquel il ne peut échapper et une rédemption qu’il ne peut obtenir. n

UNE ÉDITION HAUT DE GAMME

FRANCIS FORD COPPOLA LE PARRAIN, UN HÉRITAGEUne référence au cinéma …

… et à la télévision

UNE HISTOIRE

DE FAMILLE

LA FAMILLE

D e nombreux cinéastes n’auraient certainement pas pu avoir leur vision de la mafia sans le chemin tracé par Le Parrain. Les codes déterminés par Coppola se sont déplacés dans

tout le cinéma qui a suivi, modifiant ainsi la perception que la plupart des gens avaient de la mafia italienne et des gangsters en général.Martin Scorsese par exemple avec Mean Streets, qu’il réalisa quatre ans après Le Parrain, en 1976 (ou Les Affranchis et Casino dans les années 90) reprend les thèmes développés dans la trilogie avec une approche différente et le talent qui lui est propre.William Friedkin, réalisateur de L’Exorciste et de French Connection, assure qu’il n’y aurait pas de série telle que les Sopranos sans Le Parrain qui, dit-il, « est devenu la référence ultime et le mètre étalon en matière de films de gangsters ».Dans le film de Reiner Vous avez un message, le personnage de Tom Hanks cite le film en ces termes : « Le Parrain est la somme de toutes les sagesses. »

David Chase, le créateur de la série Les Sopranos, reconnaît qu’il voulait que sa série parle d’une famille de mafieux car il est issu de la première génération à être allé voir Le Parrain au cinéma. Nombreux d’ailleurs sont les auteurs et cinéastes qui se reconnaissent une filiation avec la saga créée par Francis Ford Coppola.La trilogie du Parrain s’est inscrite dans la culture populaire et l’a impré-gnée comme très peu ont pu le faire. On trouve même des citations et références au Parrain dans des séries et des dessins animés à l’opposé de l’univers dépeint par le réalisateur : les Simpsons avec des épisodes comme « Dernière sortie pour Springfield » ou le « Poney de Lisa », South Park dans l’épisode « Toilet Paper », ou encore Les Griffin, pour n’en citer que quelques-uns. n

UN CASTING

DE RÊVE

S tanley Kubrick considérait Le Parrain comme un des meilleurs films jamais réalisé et son casting comme indubita-

blement le plus parfait. C’est en effet ce que soulignait dans une interview au magazine Vanity Fair son ami et coscénariste Michael Herr. Impossible de contredire un des plus grands cinéastes du xxe siècle devant l’évidence to-tale des choix de Coppola : Marlon Brando, James Caan, Robert Duvall, Robert De Niro, Diane Keaton et Al Pacino, autant de noms par-mi ceux des plus grands acteurs américains. Si la plupart avaient déjà une notoriété bien assise, c’était le premier grand rôle d’Al Pacino qui ainsi damait le pion à des acteurs éméri-tes tels que Martin Sheen, Dean Stockwell, Robert Redford, Warren Beatty ou encore Dustin Hoffman. Une interprétation qui lança la carrière du jeune acteur qu’on retrouvait très peu de temps après dans les rôles-titres de Serpico ou Scarface ! n

LEPARRAIN_argupresse.indd 2 15/05/08 17:40:25

PLAQUETTE ARGU PRESSE

ANNONCES PRESSE

PLAQUETTE ARGU COMMERCIAUX

Page 21: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 21

opération Saint Valentin / PARAMOUNT

PROJ

ET

CARTE et STICKER

PLAQUETTE ARGU

BRACELET

ProjetLOVE:Mise en page 1 9/11/07 11:20 Page 1

TM, ® & Copyright © 2008 by Paramount Pictures. Tous droits réservés.

"Une histoire d'amour en DVD … un bracelet 'I love you' autour de ton poignet …

Tout est dit ! Rien à ajouter …"

'LE CODE DU DVD' EN RÉSUMÉ :

ProjetLOVE:Mise en page 1 9/11/07 11:20 Page 4 ProjetLOVE:Mise en page 1 9/11/07 11:20 Page 2ProjetLOVE:Mise en page 1 9/11/07 11:20 Page 1

Visuels non contractuels. Certaines informations sont susceptibles d’être modifiées suite à des décisions prises par le studio.

ProjetLOVE:Mise en page 1 9/11/07 11:20 Page 3

Dites-lui …

Je t''Bonne St Valentin'

Offert par Paramount Home Entertainment

TM, ® & Copyright © 2008 by Paramount Pictures. Tous droits réservés.

FR GEN 149 PK

Page 22: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 22

ANUMAN INTERACTIVE / COFFRET JEUXPR

OJET

COFFRETS 3 TITRES ENFANTS 1 / PACKAGING

COFFRETS 3 TITRES ENFANTS 2 / PACKAGING

COFFRETS 3 TITRES TYCOON / PACKAGING

COLLECTION DE COFFRETS THÉMATIQUES DE JEUX VIDÉO

Page 23: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 23

COFFRET JEUX / ANUMAN INTERACTIVE

PROJ

ET

COFFRETS 3 TITRES ROAD SIMULATION / PACKAGING

COFFRETS 3 TITRES JEUX DE GUERRE / PACKAGING

COFFRETS 3 TITRES JEUX D’AVENTURE / PACKAGING

Page 24: ECCK - Projets book - part 1

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MAGNIFYKPR

OJET

carte.indd 1 7/07/09 14:05:50carte.indd 2 7/07/09 14:05:50

cartes de visite

plaquette entreprise

MAGNIFYK, spécialiste de l’entertainment accompagne et organise des événements « clef en main ».

Page 25: ECCK - Projets book - part 1

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MAGNIFYK

PROJ

ET

Web design

Flyers événementiels

Page 26: ECCK - Projets book - part 1

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LA FABRIQUEPR

OJET

la fabrique

nouvellescènenationale

à SAINT

BRIEUX

ouverture

septembre

2002

la fabriquesaison 2002-2003

Informations pratiques...Les sallesSalle Pierre-Aimé Touchard :1000 placesSalle Jean-Louis Barrault :560 placesSalle Antoine Vitez :210 places

Les trois salles sontaccessibles aux handicapés

Accueil des personnes handicapéesAfin de mieux vous accueillir, nous vousremercions de bien vouloir nous informer devotre venue.

Les galeries d'expositionOuverture

du mardi au samedide 13h00 à 19h00et les soirs de spectacles.

La librairieOuverture les soirs de spectacles à partir de19h30, lors des vernissages et visitescommentées d'exposition.

Le café du théâtreNicole Flattet et son équipe sont heureux devous accueillirde 12h à minuit au Café du Théâtre.Restaurant-brasserie, Piano-Bar; fermeturedimanche et lundi saufen cas de spectacles.Tél : 02.38.62.98.09

Scène Nationale - LA FABRIQUEDirection Claude Malric

Du mardi au samedi :accueil de 13h à I9h

Renseignements :02 38 62 45 68de 13h à 19h

à SAINT BRIEUX

éditoLa Scène Nationale de Saint-Brieux assure la

gestion de la fabrique de Saint-Brieux qui consti-

tue, avec trois salles de spectacles de 1000, 600

et 210 places, un des plus grands théâtres de

France. La Scène Nationale propose une saison

pluridisciplinaire de spectacles représentatifs de

l'actualité du spectacle vivant, tant en France qu'en

Europe (Théâtre, Danse, Opéras, Concerts,

Spectacles du Monde, Musiques en Liberté, Arts

plastiques,). Elle constitue, en particulier avec son

Centre Musical National et par son association

avec le Centre Chorégraphique National, un lieu de

production artistique de référence dans le champ

de la culture contemporaine. Dans son aire

d'influence départementale, la Scène Nationale

développe de nombreuses actions de développe-

ment culturel permettant une meilleure insertion

sociale des productions artistiques.

Une saisonoù les classiquessont présentés parde jeunes metteursen scènes.1003 coeurs, ou les fragmentsd'un catalogue de Don Juan(en hongrois surtitré en français)

Mise en scène : Lazlo Hudi4, 5, 6 octobre 2002

Une vie de chiende Yves ReynaudMise en scène :Francis Freyburger(Théâtre de la Cruelle)6, 8, 9, 10 novembre 2002

Tête d'orDe Paul ClaudelMise en scène :Claude Buchvald29, 30 novembre 2002

BéréniceDe Jean RacineMise en scène :Lambert Wilson13, 14, 15 décembre 2002

De Beaux Héros en Vérité !D'après les nouvellesde TchekhovMise en scène :Pierre Hoden20, 21, 22 décembre2002

Tamerlan Le GrandDe Christopher Marlowe

Mise en scène :Jean-Baptiste Sastre10, 11, 12 janvier 2003

Juliette et RoméoD'après ShakespeareMise en scène :Irina BrookDu 24 janvierau 1er février 2003

Boris Godounov(en russe surtitré en français)De Alexandre PouchkineMise en scène :Declan Donnellan21, 22, 23 février 2003

Je suis une mouette[non, ce n'est pas ça]D'après "La Mouette"de TchekhovMise en scène :Serge Denoncourt26, 27, 28 mars 2003

La Paix!D'après "Les Acharniens"et "La Paix" d'AristophaneMise en scène :Stéphanie Tesson18, 19, 20 avril 2003

Ay! QuiXoteD'après CervantesMise en scène :Omar Porras(Teatro Malandro)25, 26, 27 avril 2003

SEUL EN SCENEDu 4 au 10 mars 2003

Incredibly Incroyable

Avec Bertrand Bossard

Le Bonheur d'être rougeAvec Cécile GérardLe

merle blancAvec Stéphanie Tesson

L'ange de la mortAvec Delphine Simon30, 31 mai et 1er juin 2003

Saburo Teshigawara"Luminous"12, 13 octobre 2003

Mathilde Monnier"Signé, signés"21, 22 novembre 2003

Merce Cunningham"Summerspace; Interscape"24 novembre 2003

Tom Plischke"Events for television (again)"24 novembre 2003

Madhavi Mudgal"Générations"4 mai 2003

Sasha Waltz"Körper"24, 25 mai 2003Het Hans Hof Ensemble"Ville de nuit"Felix Ruckert"deluxe joy pilot"

Mark Tompkins"Hommages"(à Nijinski, Valesca Guert,Joséphine Baker, Harry...)

ImaginaireDe et par le Cirque Eos14, 15, 16 décembre 2003

Michel HermonChante Marlène Dietrich9 octobre 2003

Week-end"Musiqueet littérature"Laurent Petitgirard18, 19 et 20 janvier 2003

MUSIQUE DU MONDEGoran Bregovic2 octobre 2002

Karan CaseyChanteuse "Solas"23 octobre 2002

Abdel Gadir Salim18 juin 2002

MUSIQUE DE CHAMBRE25 octobre 200214 mars 200316 mai 2003

JAZZ26 octobre 200115 mars 200217 mai 2002

FOLIES ANGLAISESDu 16 au 21 octobre 2002En anglais dans le texte!ChipolatasMusique, animationsdans le hallNigel Charnock "fever"DanseSpymonkey "Stiff"ThéâtreStation HouseOpéra"Mare's nest"Théâtre/vidéoTold by an Idiot"Shoot me inthe heart"

ThéâtreBarry PurvesCarte blanche vidéo

VOIX DE FEMMESMichèle Bernard"L'oiseau noirdu champ fauve"(Cantate pour Louise Michel)13 novembre 2002

Angélique Ionatos"D'un bleu très noir"15 novembre 2002

Les Mouettes16 novembre 2002

SEMAINE CHANSONPascal MathieuA l'issue d'une résidence26 février 2003

Chet27 février 2003

Michèle Atlani28 février 2003

Cyrius1er mars 2003

Tom Novembre2 mars 2003

Avant-programmesusceptible de modifications.Le programme définitif sera

diffusé dans la deuxièmequinzaine de juin, période

d'ouverture des abonnements.

tant de manière d'entendre une chosedans un mot. L'univocité n'existe pas.C'est proprement vertigineux. Dansnotre société dite de communication, ildevient, me semble-t-il, encore pluscompliqué de communiquer. Chaquemot est si propre à exprimer tant pourchacun... Il s'agit pourtant d'un vrai tra-vail sur la danse, même si l'on ne dansepas toujours. Je n'aime pas non plusl'appellation " danse ". Elle ne convientplus. En France, ce mot fait d'embléepenser au ballet, à l'image de la dan-seuse virtuose, à la légèreté du corps.Je n'ai jamais été un danseur très per-formant. Je n'ai jamais cherché àimprimer un style censé être le mien,aux interprètes. C'est un travail de cha-cun au sein du groupe. J'y tiens. Quand

j'ai commencé à faire des spectacles,je n'avais pas plus un passé de dan-seur qu'un passé de littéraire. J'ai faitdes études scientifiques que je me suisempressé de fuir. Dans mes premièrescréations, j'ai mis un pe. Quant auxdanseurs, depuis quinze ans que noustravaillons ensemble, je tiens à ce qu'ily ait chez eux, continuité entre le corpset le mot. C'est le même appareillage.C'est la mêmemécanique. Il me sembleque le corps par nature, émet des sons.Nous travaillons dans ce rapproche-ment, non pour raconter une histoire,ni mettre en scène des psychologies nidémontrer une idée. Il s'agit plutôt de

M… Encore!

septembre 2002

Georges Appaix présente M.encore ! Ilen est aujourd'hui à la lettre M commeM.encore ! selon son choix de suivrel'alphabet de A à Z pour intituler sesballets, à l'instar du philosophe GillesDeleuze qui, dans une excellente sérietélévisée, procédait de la mêmemaniè-re avec les concepts. Il rend hommageau mistral, le vent de sa ville natale,Marseille. Il nous parle de ce travail quimêle la danse, les mots, la musique etles images. Au départ, c'était un jeu.J'avais composé trois pièces dont lestitres commençaient par la lettre A. Unpur hasard. Sur le ton de la plaisante-rie, j'ai pensé : " Il serait temps de pas-ser à la lettre B. " Il s'agit d'unecontrainte amusante qui ouvre desespaces de liberté. En outre, quand leproblème du titre se pose, j'ai toujoursun élément qui est la lettre. Cela permetde jouer sur les mots, comme M qui est, M.encore !... Oui, aimer encore. Jen'élucide pas. C'est sans doute aimerencore le spectacle. Avoir toujours désirde remettre du travail en chantier. Lesmots, c'est une illusion de croire qu'onen garde la maîtrise. Le langage est unimmense privilège mais c'est aussi lasource de grands déséquilibres. Il y a

autour de la Compagnie La Liseuse

mise en scène& chorégraphie

Georges APPAIXmusique

Ray BARRETTOWayne SHORTER

J-S BACHvidéo

Renaud VERCOY

danseconvoquer des textes qui ont un lienavec nos préoccupations. Les corpsalors portent sur eux ces écrits-là.Dans M.encore ! en l'occurrence, Ils'agit de phrases tirées de ses pour-parlers. C'est une ouvre proprementlumineuse. Il y parle donc de la pen-sée comme d'un mouvement, qu'ellesoit souffle ou rafale. Toute chose quim'intéresse beaucoup. Òtre en mou-vement dans son corps et l'être aussidans sa tête, c'est intensément lié.

Interprètes :Jean-Paul BOUREL,François BOUTEAU,Pascale CHERBLANC,Montaine CHEVALIER,Jean-Marc FILLET,Stéphane IMBERT,Sabine MACHER,Agathe PFAUWADELet Georges APPAIXCollaborationpour la dramaturgieChristine RODÈSDurée : 1h

qui le caractérisent, dénude, à force, le point

central.

Teshigawara semble aussi alerte et agissant

qu'une corolle de fleur croissant à vitesse

rapide. Dans la complication des garnitures,

le costume de l'interprète s'accorde ainsi à la

fragilité de la plante, symbole poétique un

rien suranné . Il obtient de donner alors à

entendre une circulation secrète entre son

corps et sa ressemblance, inachevée avec la

fleur. Mais sans doute est-ce aussi, sous le

voile noir du costume, une autre ressem-

blance plus ancienne encore, avec la tradi-

tion celle-là, dont ce vêtement compliqué

réchauffe les vestiges. Dans la seconde par-

tie, Saburo Teshigawara et Key Miyata dansent

un duo lent qui fait contraste avec les images

masse sonore du piano qui résonne, ils la

prennent à pleine main. La musique, ils ne la

miment ni ne s'y glissent,

mais littéralement la brassent,comme une

présence vivante, concrète. Teshigawara

démêle les sons depuis ses doigts écartés,

met sur tel aigu la souplesse de son corps,

tous deux s'immobilisent longuement en de

drôles de postures, stoppées sur le vif sur

un fond de ténèbres. Clin d'oil au bûto ? Au

personnage ces frémissements des doigts

Hier, aujourd'hui, demain, ce pourrait être le

titre de cette pièce, Absolute Zero (1), en trois

parties, du Japonais Saburo Teshigawara,

danseur depuis 1981, et qui fonda en 1985 la

Compagnie Karas (les Corbeaux), avec Key

Miyata. Chaque partie s'ouvre sur deux ou

trois minutes d'images vidéo : prise de vues

accélérée d'une fleur, une belle-de-jour qui

tremblote sous la brise ; silhouettes de pas-

sants floues, en noir et blanc ; tunnel de voie

ferrée avec des puits de lumière. Saburo

Teshigawara se faufile depuis le fond de la

salle, après leur diffusion. Du danseur, éclai-

ré par des spots frontaux, le corps ne s'exhibe

guère. Les mains, le visage glabre, contras-

tent avec un vêtement sombre. Créé à partir

de pièces de tissu noir, superposées, ce cos-

tume donne au corps des allures de rose

noire aux pétales brûlés. Les gestes de

Teshigawara , d'une rapidité stupéfiante,

vibrionnent - les bras surtout- comme des

antennes d'insecte. L'interprète gravite autour

de lui-même. La spirale acquiert, avec lui,

une vitesse d'autant plus étonnante qu'il en

soutient longuement l'effort. Vêtu comme il

l'est, tournant sur lui-même, Saburo

dansechorégraphie

Saburo TESHIGAWARAassistante

Kei MIYATAmusique

Saburo TESHIGAWARAKei MIYATA

Saburo TESH

IGAWARA

juin 2003

Absolute Zero

vous en chanter un autre'... et puiselle s'est éteinte comme ça', se sou-vient-il. C'est à l'adolescence surtoutqu'il a senti le besoin de se nourrirdes riches traditions de son pays. 'Afinde me constituer un répertoire, je suisparti sur les chemins à la recherched'une mémoire, nous confie-t-il. J'aitrouvé beaucoup plus qu'une matière.J'ai rencontré l'âme de ce pays et deces gens à travers leurs regards etleurs paroles. Ils m'ont apprisl'engagement dans cette vie et danscette terre.' Il oeuvre pour que lerenouveau des cultures dites minori-taires s'enracine véritablement dansle terreau social et ne soit pas dévoyéen un phénomène de mode. 'Les puis-santes sociétés de production tententde récupérer les fruits de ce renou-veau. Le public, dans une société enquête de nouvelles valeurs, sans pers-pectives de développement, trouvedans cette démarche de nouvelles res-sources. Ce n'est pas seulement unregard tourné vers le passé qu'il y voit,mais aussi la possibilité d'être lui-

même, de quelque part et relié à unefiliation. L'artiste n'est pas seulementlà pour défendre ses propres intérêts,mais pour interroger son public, leremettre en cause, le réconforteraussi.' Kemener a gardé un lien serréavec ces paysans et ces ouvriers parmilesquels il a grandi. Pour lui, chanter,c'est aussi élever la voix contre la déri-ve du monde. De l'Irak, où il s'estrendu, il a gardé 'un souvenir ému',et de la guerre du Golfe, un sentiment

de colère. 'Cette guerre, comme bonnombre de conflits dans le monde,nous a montré, hélas! la puissance del'argent. Là où cet argent va pouvoirfructifier, transgressant toutes valeurs.Le désastre écologique que nous allonstraverser (la qualité de l'eau, la défo-restation, la manipulation génétique,la vache folle...). Les droits del'homme de plus en plus bafoués, sansparler du chômage et des drames quecela engendre, de la manipulation etdu mensonge dans lequel nous vivons.Qu'allons-nous faire de ces millionsde gens laissés chaque jour sur le borddu chemin? C'est aussi pour cela queje chante: donner du plaisir et ame-ner le public à 'prendre son pied' merend heureux.

YANN FANCH KEMENER chante sa terrebretonne . On sera peut-être étonnéde l'entendre accompagné d'un piano,instrument qui n'appartient pas à latradition de la région. Mais DidierSquiban, son compagnon de musique,met en valeur, par la sobriété de sonjeu et par la fluidité de son phrasé, lasubstance première de ces chantsrecueillis auprès des anciens. Detemps à autre, les images sonores deYann Paranthoën évoquent l'orage oules embruns, le ressac de la mer oula voix vacillante d'un vieillard... Dansson spectacle Kemener réunira lerépertoire d’Ile-Exil (L'OZ Production-Diffusion Breizh), témoignant de sapremière collaboration avec le pianis-te. Il semble avoir hérité du plaisir dechanter qui, déjà, animait sa grand-mère. L'aïeule est d'ailleurs morte enfredonnant. 'Elle nous a dit: 'je vais

Y ann-Fañch KEMENER est un initié : issu d'un

monde rural, il a fréquenté l'école des

anciens. Son apprentissage fut oral et a

capella Depuis sa prime jeunesse, il chante la

tradition et ainsi la perpétue. En quête de l'identité de

son pays, la Bretagne, a travers le temps, la

littérature, les légendes et la musique (gwerzioù,

ballades, séries, berceuses), un homme franchit les

trois étapes d'une vie, de la naissance à l'au-delà...

Yann-fañch Kemener est le messager de la Bretagne

d'hier et de demain. Yann-fañch Kemener travaille

depuis longtemps sur le vaste répertoire des chants à

danser qui continue de captiver l'inconscient collectif

du peuple de Centre-Bretagne. Dans cette région, le

Kan ha Diskan, chant à danser, demeure le mode

d'expression privilégié et ne semble rien vouloir

céder de ses prérogatives face aux autres formes,

duos de sonneurs, en tête.

chantYann Fañch KEMENERpianoDidier SQUIBANmise en espaceet en lumièreHervé Lelardouximages sonoresYann PARANTHOËN

autour deYann-fãnch KEMENERIle-

Exilsepte

mbre 2002 gwerz

Placer le corps au plus près de l’image

Danse escaladeAttention, les danseurs quittent

le plancher! Quand la scène ne leur suffit

plus, ils rentrent dans la troisième dimen-

sion en se libérant de la pesanteur. Au festi-

val "Ile danse" qui a lieu chaque année en

C o r s e ,

les danseurs alpinistes de la Compagnie

Retouramont s'attaquent à la verticale.

Fabrice, danseur Cie Retouramont : J'ai com-

mencé par un travail sur le rocher, par

l'escalade, petit à petit j'ai eu envie d'utiliser

cette dimension verticale pour raconter des

histoires, essayer d'habiter cette verticale. Il

y a même une nécessité sociale à se réap-

proprier l'espace urbain. C'est la ville entiè-

re qui devient un espace de jeu donc c'est

sur que c'est une liberté terrible, c'est une

espèce de rêve de voir sur cet espace quo-

tidien des gens qui vont sauter, qui vont pla-

ner, qui vont chorégraphier quelque chose.

Pour Geneviève, chorégraphe, la danse

découvre un nouveau monde. On est à

quelques mètres du sol, il y a cette notion de

danger, il ne faut jamais paniquer. On a ce sol

qui est loin de soi et on a ce sol qui est ver-

ticale et qu'on a sous ses pieds ou des fois

sous les mains mais on en a deux et il faut

pieds à ce moment là, l'espace arpenter des

vidente entre les astronautes en apesanteur

et la danse. En décrivant une trajectoire para-

bolique, l'avion supprime pendant 25

secondes, les effets de la gravité. On flotte

alors dans l'espace comme des cosmonautes

sur orbite. Loin d'être un simple travail de

saltimbanques, ces recherches ont permis

d'élaborer des méthodes d'entraînement pour

lutter contre les troubles psychosensoriels

arriver à gérer avec les deux. C'est une autre

façon d'organisation du corps. Je trouve qu'il

y a une motivation qui est très concrète et ça

donne un mouvement très concret, il faut

monter, il faut descendre, si on met pas les

rencontrés par les astronautes en apesan-

teur. Pour étoffer son travail, Kitsou Dubois

utilise l'eau, un élément qui permet au corps

de retrouver les conditions du vol parabo-

lique. Mais pour tous ces artistes, la finalité

de ces expériences est le retour sur les

planches. Entre vide et non vide, poids et

absence de poids, les danseurs inventent des

gestuelles et des mises en scène qu'ils nous

font partager en spectacle. En recréant ainsi

leurs vertiges, ils nous ouvrent les portes de

l'espace.

Interprètes :Yann Desbrosses

Yves FauchonFabrice Guillot

Geneviève MazinIsabelle Pinon

Création des images :Thibault BelfaudileBaptiste Volobstall

Thierry N’GuyenMichael Menard

SupinfocomDurée : 1h

chorégraphieGeneviève MAZINFabrice GUILLOT

Compositeur,interprète

Jefferson LENBEYEdanse

Avalanc

he intérieu

re

novembre 2002

Helikopter

"Lors de la première audition d’Helikopter

Quartet de Karl heinz Stockhausen, l’idée de

créer une pièce chorégraphique sur cette

musique ne m’a pas du tout effleuré l’esprit

tant cette musique et danse. C’est cependant

pour cette raison même qu’à la seconde

écoute, le désir jubilatoire de se confronter

aux entrelacs des turbines d’hélicoptères et

des glissendi du Quatuor Arditi s’est imposé

"Ce projet est une recherche à laquelle ont

pris part les douze danseurs hommes de la

compagnie : travail sur le masculin et travail

sur le corps, surtout.

Le plateau ponctué par 6 tables (de travail ?

de dissection ? des matières ?) sera un espa-

ce d’interrogation, de mise à plat d’une acui-

té récurrente face à un te prend le pas sur

l’expérience physique ".

d’une façon irrépressible. Exposer 6 danseurs

aux rythmes effrénés et technorganiques de

cette pièce, tel sera l’enjeu de cette création

".

chorégraphieGeneviève MAZINFabrice GUILLOT

Compositeur,interprète

Jefferson LENBEYE

chorégraphieGeneviève MAZINFabrice GUILLOT

Compositeur,interprète

Jefferson LENBEYE

Interprètes :Yann Desbrosses

Yves FauchonFabrice Guillot

Geneviève MazinIsabelle Pinon

Création des images :Thibault BelfaudileBaptiste Volobstall

Thierry N’GuyenMichael Menard

SupinfocomDurée : 1h

Interprètes :Yann Desbrosses

Yves FauchonFabrice Guillot

Geneviève MazinIsabelle Pinon

Création des images :Thibault BelfaudileBaptiste Volobstall

Thierry N’GuyenMichael Menard

SupinfocomDurée : 1h

MC 14/22(Ceci est mon corps) danse

Angelin

PRELJO

CAJ

juin 2003

C'est en 1982, à Trouville, que Durasdicte à son compagnon, YannAndréa, ces quelques pagesintenses (1), comme un défi à luilancé, dans le huis clos d'un appar-tement au bord de la mer où ilsboivent plus que de raison, mais laraison n'a rien à voir dans l'histoire.Elle imagine qu'un homme (lui?),qui n'aurait de sa vie voulu ni frôléune femme, essaierait, pour voir,quitte à payer pour ça...VOICI donc sur scène cet hommeet cette femme. Lui, c'est MichelPiccoli, homme d'âge qui pourraitêtre un enfant, revêtu d'une sortede soutane. Quelque chose d'unprêtre (on songe au GeorgesBataille de 'l'Abbé C.', qui parlaitvolontiers de 'charogne ecclésias-tique'). Elle, c'est Lucinda Childs,sa grâce froide de danseuse mini-maliste, avec une perruque de mar-quise pour boîte de chocolats ven-dus chez Tiffany, dans une longuerobe gris souris au tissu chatoyant,

nantie d'une traîne qui la transfor-me en sirène mondaine. Et nepense-t-on pas à son endroit, deloin, à Delphine Seyrig, figureemblématique chez Duras? Ici sedonne la tragicomédie del'assouvissement du désir impos-sible, l'un et l'autre se répartissantle dire, au fil d'une chorégraphiescrupuleuse tramée sur une lignede fuite oblique. Jeu tout en rup-tures, avec ce qui paraîtrait -ailleurs - comme des incongruités,des bascules de son et de lumièreau sein d'un éclairage gelé (deWilson aussi) quand la musique deHans Peter Kuhn surgit quasi à

l'improviste, mêlée de cris demouette trouant un silence bleu.Un parcours déchirant et grotesque(Piccoli vers la fin sur le dos, telun scarabée, Lucinda Childs drapéedans un éternel féminin inacces-sible), avec des bouffées symbo-listes, des traces maniéristes, desoudaines cruautés de sens quivous percent ainsi que des flèches.Qu'en est-il, là, de l'homme face àla femme, de son impuissance às'y fondre entièrement? Demanded'amour inextinguible de vieille

dame indigne écrivant? Définitifconstat de séparation de corpsentre les sexes? Démonstrationontologique, en creux, du caractè-re inéluctable de l'homosexualité?Et si la mort c'était cette femmeglaciale, intouchée, intouchable?Tout cela se subodore, pêle-mêle,aucunement asséné, avec une vir-tuosité dialectique digne du plusvif éloge, qui permet au spectateurd'organiser son propre théâtre inti-me devant ces questions essen-tielles, par définition sans réponse.

(1) 'La Maladie de la mort' estpubliée aux Editions de Minuit. Surles circonstances de la composi-tion de ce texte, voir 'M.D.', parYann Andréa, même maison.

M arguerite Duras publiait 'la

Maladie de la mort' en 1982.

Robert Wilson porte ce texte à la

scène. On se résignerait presque au tout-venant

(a-t-on vraiment le choix?), à la convention

naturaliste la plus éculée - la rentrée dans le

théâtre privé est là pour ça - et puis l'on tombe

sur 'la Maladie de la mort', mise en scène de

Robert Wilson sur le texte fameux de Marguerite

Duras. On se reprend du coup à espérer. L'art, au

théâtre, cela existe encore. On peut être, le temps

de la représentation, tour à tour ou en même

temps surpris, irrité, fasciné, conquis, sans que

jamais l'émotion esthétique, malgré les

raffinements techniques déployés, sente si peu

que ce soit la besogne. Tout se passe comme si ce

texte, à la fois précis et allusif, sensiblement

abstrait dans sa visée d'écriture, se mettait

soudain à trouver son mode d'emploi concret

tandis que son poids d'énigme délibérée semble

miraculeusement préservé. Wilson n'illustre pas,

n'explique rien. Il interprète à sa façon. Ce

morceau de littérature, il le sublime. Forcément.

la maladiede la mort

janvier 2003

danse

autour de Marguerite DURAS

mise en scèneRobert WILSONdiction du texteMichel PICCOLLILucinda CHILDSimprovisation musicaleQuatuor IXIengagement des corpsDuo-Danse

affiche programme

Centre culturel.

Page 27: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 27

LA FABRIQUE

PROJ

ET

Saint-Brieuxmulti-art média

N°01mens

uel cultur

el

édité parla fabriqu

e

septembre 2002

éditoLa Scène Nationale de Saint-Brieux assure la

gestion de la fabrique de Saint-Brieux qui

constitue, avec trois salles de spectacles de

1000, 600 et 210 places, un des plus grands

théâtres de France. La Scène Nationale propo-

se une saison pluridisciplinaire de spectacles

représentatifs de l'actualité du spectacle

vivant, tant en France qu'en Europe (Théâtre,

Danse, Opéras, Concerts, Spectacles du Monde,

Musiques en Liberté, Arts plastiques,). Elle

constitue, en particulier avec son Centre

Musical National et par son association avec

le Centre Chorégraphique National, un lieu de

production artistique de référence dans le

champ de la culture contemporaine. Dans son

aire d'influence départementale, la Scène

Nationale développe de nombreuses actions

de développement culturel permettant une

meilleure insertion sociale des productions

artistiques.

ATTENTION, LES DANSEURSQUITTENT LE PLANCHER!Quand la scène ne leur suffit plus, ils rentrentdans la troisième dimension en se libérant dela pesanteur. Au festival "Ile danse" qui a lieuchaque année en Corse,les danseurs alpinistes de la CompagnieRetouramont s'attaquent à la verticale.Fabrice, danseur Cie Retouramont : J'aicommencé par un travail sur le rocher, parl'escalade, petit à petit j'ai eu envie d'utilisercette dimension verticale pour raconter deshistoires, essayer d'habiter cette verticale. Il ya même une nécessité sociale à seréapproprier l'espace urbain. C'est la villeentière qui devient un espace de jeu doncc'est sur que c'est une liberté terrible, c'estune espèce de rêve de voir sur cet espacequotidien des gens qui vont sauter, qui vontplaner, qui vont chorégraphier quelque chose.1003 coeurs, ou les fragmentsd'un catalogue de Don Juan(en hongrois surtitré en français)Mise en scène : Lazlo Hudi4, 5, 6 octobre 2002

Pour GENEVIÈVE, CHORÉGRAPHE, la dansedécouvre un nouveau monde. On est àquelques mètres du sol, il y a cette notion dedanger, il ne faut jamais paniquer. On a ce solqui est loin de soi et on a ce sol qui estverticale et qu'on a sous ses pieds ou des foissous les mains mais on en a deux et il fautarriver à gérer avec les deux. C'est une autrefaçon d'organisation du corps. Je trouve qu'ily a une motivation qui est très concrète et çadonne un mouvement très concret, il fautmonter, il faut descendre, si on met pas lespieds à ce moment là, l'espace change, onpeut pas faire une voltige, alors il y a quelquechose de très concret.Une vie de chiende Yves ReynaudMise en scène : Francis Freyburger(Théâtre de la Cruelle)6, 8, 9, 10 novembre 2002

Si LA COMPAGNIE RETOURAMONT peutarpenter des verticales et maîtriser la chute,c'est grâce aux nouvelles techniques venuesde l'alpinisme et du saut à l'élastique. Maisd'autres chorégraphes vont encore plus haut :Kitsou Dubois collabore avec le CentreNational d'Etudes Spatiales pour expérimenterl'apesanteur, la vraie. Nous danseurs, onpasse notre temps à défier les lois de lagravité, donc il y a une analogie à peu prèsévidente entre les astronautes en apesanteuret la danse. En décrivant une trajectoireparabolique, l'avion supprime pendant 25secondes, les effets de la gravité. On flottealors dans l'espace comme des cosmonautessur orbite. Loin d'être un simple travail desaltimbanques, ces recherches ont permisd'élaborer des méthodes d'entraînement pourlutter contre les troubles psychosensorielsrencontrés par les astronautes en apesanteur.Pour étoffer son travail, Kitsou Dubois utilisel'eau, un élément qui permet au corps deretrouver les conditions du vol parabolique.Mais pour tous ces artistes, la finalité de cesexpériences est le retour sur les planches.Entre vide et non vide, poids et absence depoids, les danseurs inventent des gestuelleset des mises en scène qu'ils nous fontpartager en spectacle. En recréant ainsi leursvertiges, ils nous ouvrent les portes del'espace.Tête d'orDe Paul ClaudelMise en scène : Claude Buchvald29, 30 novembre 2002

Quand la scène ne leur suffit plus, ils rentrentdans LA TROISIÈME DIMENSION en selibérant de la pesanteur. Au festival "Iledanse" qui a lieu chaque année en Corse, lesdanseurs alpinistes de la CompagnieRetouramont s'attaquent à la verticale.Fabrice, danseur Cie Retouramont : J'aicommencé par un travail sur le rocher, parl'escalade, petit à petit j'ai eu envie d'utilisercette dimension verticale pour raconter deshistoires, essayer d'habiter cette verticale. Il ya même une nécessité sociale à seréapproprier l'espace urbain. C'est la villeentière qui devient un espace de jeu doncc'est sur que c'est une liberté terrible, c'estune espèce de rêve de voir sur cet espacequotidien des gens qui vont sauter, qui vontplaner, qui vont chorégraphier quelque chose.1003 coeurs, ou les fragmentsd'un catalogue de Don Juan(en hongrois surtitré en français)Mise en scène : Lazlo Hudi4, 5, 6 octobre 2002

On est à quelques mètres du sol,IL Y A CETTE NOTION DE DANGER,il ne faut jamais paniquer. On a ce sol quiest loin de soi et on a ce sol qui estverticale et qu'on a sous ses pieds oudes fois sous les mains mais on ena deux et il faut arriver à gérer avecles deux. C'est une autre façond'organisation du corps. Je trouve qu'ily a une motivation qui est très concrèteet ça donne un mouvement très concret,il faut monter, il faut descendre,si on met pas les pieds à cemoment là, l'espace change,on peut pas faire une voltige,chose de très concret.Une vie de chiende Yves ReynaudMise en scène : Francis Freyburger(Théâtre de la Cruelle)6, 8, 9, 10 novembre 2002

Si la compagnie Retouramont peut arpenterdes verticales et MAÎTRISER LA CHUTE,c'est grâce aux nouvelles techniques venuesde l'alpinisme et du saut à l'élastique. Maisd'autres chorégraphes vont encore plus haut :Kitsou Dubois collabore avec le CentreNational d'Etudes Spatiales pour expérimenterl'apesanteur, la vraie. Nous danseurs, onpasse notre temps à défier les lois de lagravité, donc il y a une analogie à peu prèsévidente entre les astronautes en apesanteuret la danse.Tête d'orDe Paul ClaudelMise en scène : Claude Buchvald29, 30 novembre 2002

En décrivant une trajectoire parabolique,l'avion supprime pendant 25 secondes,les effets de la gravité. On flotte alorsdans l'espace comme des cosmonautessur orbite. Loin d'être un simple travailde d'élaborer des méui permet au corpsde retrouver les ces artistes, la finalitéde ces expériences est le retour surles planches. poids, les danseursinventent les portes de l'espace.1003 coeurs, ou les fragmentsd'un catalogue de Don JuanMise en scène : Lazlo Hudi4, 5, 6 octobre 2002

YANN FANCH KEMENERCHANTE SA TERRE BRETONNE .On sera peut-être étonné de l'entendre accompagné d'un piano, instru-

ment qui n'appartient pas à la tradition de la région. Mais Didier Squiban,

son compagnon de musique, met en valeur, par la sobriété de son jeu et

par la fluidité de son phrasé, la substance première de ces chants

recueillis auprès des anciens. De temps à autre, les images sonores de

Yann Paranthoën évoquent l'orage ou les embruns, le ressac de la mer

ou la voix vacillante d'un vieillard... Dans son spectacle Kemener réuni-

ra le répertoire d’Ile-Exil (L'OZ Production-Diffusion Breizh), témoignant

de sa première collaboration avec le pianiste. Il semble avoir hérité du

plaisir de chanter qui, déjà, animait sa grand-mère. L'aïeule est d'ailleurs

morte en fredonnant. 'Elle nous a dit: 'je vais vous en chanter un autre'...

et puis elle s'est éteinte comme ça', se souvient-il. C'est à l'adolescence

surtout qu'il a senti le besoin de se nourrir des riches traditions de son

pays. 'Afin de me constituer un répertoire, je suis parti sur les chemins

à la recherche d'une mémoire, nous confie-t-il. J'ai trouvé beaucoup

plus qu'une matière. J'ai rencontré l'âme de ce pays et de ces gens à

travers leurs regards et leurs paroles. Ils m'ont appris l'engagement

dans cette vie et dans cette terre.' Il oeuvre pour que le renouveau des

cultures dites minoritaires s'enracine véritablement dans le terreau

social et ne soit pas dévoyé en un phénomène de mode. 'Les puissantes

sociétés de production tentent de récupérer les fruits de ce renouveau.

Le public, dans une société en quête de nouvelles valeurs, sans pers-

pectives de développement, trouve dans cette démarche de nouvelles res-

sources. Ce n'est pas seulement un regard tourné vers le passé qu'il y

voit, mais aussi la possibilité d'être lui-même, de quelque part et relié

à une filiation. L'artiste n'est pas seulement là pour défendre ses propres

intérêts, mais pour interroger son public, le remettre en cause, le récon-

forter aussi.' Kemener a gardé un lien serré avec ces paysans et ces

ouvriers parmi lesquels il a grandi. Pour lui, chanter, c'est aussi élever

la voix contre la dérive du monde. De l'Irak, où il s'est rendu, il a gardé

'un souvenir ému', et de la guerre du Golfe, un sentiment de colère.

'Cette guerre, comme bon nombre de conflits dans le monde, nous a

montré, hélas! la puissance de l'argent. Là où cet argent va pouvoir

fructifier, transgressant toutes valeurs. Le désastre écologique que nous

allons traverser (la qualité de l'eau, la déforestation, la manipulation

génétique, la vache folle...). Les droits de l'homme de plus en plus

bafoués, sans parler du chômage et des drames que cela engendre, de

la manipulation et du mensonge dans lequel nous vivons. Qu'allons-

nous faire de ces millions de gens laissés chaque jour sur le bord du che-

min? C'est aussi pour cela que je chante: donner du plaisir et amener

le public à 'prendre son pied' me rend heureux.

BRÈVES

édité par

LA FABRIQUErédacteur en chef :

Claude Malricjournal istes :

Jean-Paul BOUREL,François BOUTEAU,

Pascale CHERBLANC,Montaine CHEVALIER,Jean-Marc FILLET,Stéphane IMBERT,Sabine MACHER,

Agathe PFAUWADELet Georges APPAIX

rubriques:Christ ine RODÈS

pigistes :Yann DesbrossesYves FauchonFabrice Gui l lot

Geneviève MazinIsabel le Pinon

comité de rédact ion :Thibaul t Bel faudi leBapt iste Volobstal lThierry N’GuyenMichael Menard

en français. C'est une littérature qu'on ne peut donc

ignorer. La participation de ces auteurs et lecteurs à des

rencontres et débats contribuera sans doute à enrichir

le festival. Les actions jeunesse / illustrateurspour la jeunesse : La littérature destinée à la

jeunesse connaît un essor remarquable en Afrique fran-

cophone. Parallèlement, le public de jeunes lecteurs

ne cesse de croître et permet

d'espérer que le livre

occupera une place de plus

en plus grande dans les

loisirs. Il est donc nécessaire

d'accompagner cette évolu-

tion favorable en consacrant

une part importante aux

actions en direction des

jeunes et à des ateliers

d'écriture et d'illustration qui contribueront à améliorer

la qualité des ouvrages proposés par les auteurs et les

illustrateurs. Les journées scolaires et universi-taires : Si les rencontres entre auteurs, élèves et

étudiants lors de la première édition du festival ont

été une réussite, c'est parce qu'elles répondaient à

une double attente : celle des élèves n'ayant jamais

l'occasion de dialoguer avec les auteurs dont ils

étudient les ouvrages, et celle des auteurs soucieux

d'entendre l'écho de leurs voix en des lieux insoup-

çonnés. Ces journées scolaires seront donc poursui-

vies et amplifiées cette année. Des spectacles etdes concerts: L'an passé, le Centre Culturel Françaisde Bamako profitait du festival pour présenter deux

pièces de théâtre "La Cocadrille", montée par une

troupe d'Angers, ville jumelée à Bamako, et une pièce

de Bernard-Marie Koltès "Tabataba", préparée par une

troupe malienne. Cette année, des conversations et des

rencontres avec des artistes maliens nous permettront

d'organiser un grand concert réunissant des griots

mandingues et des chanteurs de guerz bretons. Le

chanteur Yann-Fanch Kéméner nous a déjà confirmé

son accord pour participer à cette aventure. Lesrencontres de la presse africaine francophone:Des contacts sont en cours avec la rédaction du premier

quotidien régional français Ouest France et des écoles

de journalistes (EFJ à Lille, IUT information - commu-

nication de Lannion) pour l'organisation de journées

de formation et d'ateliers pour les jeunes journalistes

francophones. Des expositions : De nombreux projetsd'exposition sont à l'étude et notamment une exposi-

tion sur la nouvelle génération d'écrivains africains

proposée par l'Association pour la Diffusion de la

Pensée Française (ADPF). Une programmation defilms documentaires et de fictions : Une large

programmation de documentaires est en préparation,

notamment avec le concours de la chaîne européenne

ARTE et de RFO : portraits d'écrivains, documentaires

sur l'Afrique, récits de voyages seront à l'honneur. Nous

travaillons également à la projection à Bamako du film

adapté du roman de l'écrivain Aminata Sow Fall "La

grève des Battu" (Le Serpent à plumes).

La première édition d'Etonnants Voyageurs, qui

s'est tenue du 15 au 19 février 2001 à Bamako a été

un vrai succès. La presse a bien traduit ce

sentiment, partagé par tous les écrivains présents,

d'avoir participé à un événement fort, intense

Réunir des dizaines d'écrivains, d'hommes de

science et d'éditeurs pour une grande fête du

livre dans un pays d'Afrique pauvre et dont la

population est en majorité analphabète pouvait ressem-

bler à une gageure. ursuive en s'amplifiant, non pas

pour le Mali seulement, mais pour toute l'Afrique. Cette

manifestation a été co-organisée dans un climat de

parfaite entente par l'association malienne "Etonnants

Voyageurs Afrique", présidée par Moussa Konaté et

"Etonnants Voyageurs" que préside Michel Le Bris. Les

deux associations y trouvent leur intérêt : la nécessité

du dialogue et de l'échange vaut pour tous les partici-

pants. Les littératures africaines, en plein essor malgré

les difficultés sans nombre, où tant de voix nouvelles se

font entendre, contribuent fortement à l'enrichissement

du roman d'expression française actuel, à sa diversité,

à son universalité. C'est même un des enjeux de l'année

qui vient : faire connaître et reconnaître pleinement en

France les littératures africaines. Pour que déferle cette

" nouvelle vague africaine " nous imaginons de

prolonger Bamako 2002 par une édition d'Etonnants

Voyageurs, à Saint-Malo, du 16 au 20 mai 2002, sur le

thème de l'Afrique - et, en prenant appui sur ce thème,

de l'élargir à celui du " roman français dans tous ses

états ". Nos perspectives pour Bamako 2002 Nous

n'étions pas venus à Bamako avec l'idée de réussir un

" coup " : la création de l'association "Etonnants

Voyageurs Afrique", notre souci de la voir se développer,

et prendre une part croissante dans l'organisation du

festival en témoigneLes invités : Il ne s'agit pas pour

nous de gonfler chaque année un peu plus le nombre

d'invités. Soixante nous paraît, au vu de l'expérience, un

bon chiffre, en y incluant les écrivains maliens. Par

contre, il nous paraît important que soient présents cette

année (ils ne l'étaient pas en 2001 pour cause de budget

trop faible) : - cinq écrivains de l'Afrique anglophone

pour une confrontation d'expériences qui nous paraît

nécessaire et est d'ailleurs souhaitée par nombre

d'auteurs présents à la première édition,- sept écri-

vains antillais, ou, plus largement, de la francophonie

(la présence cette année de Monique Agénor ou de

Gisèle Pineau, par exemple, a été très positive),- dix

écrivains français de renom. Là aussi la confrontation

d'expérience, les discussions sur la question même de

la littérature sont souhaitées par tous les participants.

Etonnants Voyageursà Bamako 21 - 25 février 2002

R éunir des dizainesd'écrivains, d'hommes de

science et d'éditeurs pour unegrande fête du livre dans unpays d'Afrique pauvre et dontla population est en majoritéanalphabète pouvait ressem-bler à une gageure. ursuive ens'amplifiant, non pas pour le

Mali seulement, mais pourtoute l'Afrique. Cette manifes-tation a été co-organisée dansun climat de parfaite ententepar l'association malienne"Etonnants Voyageurs Afrique",présidée par Moussa Konaté et"Etonnants Voyageurs" quepréside Michel Le Bris. Les

deux associations y trouventleur intérêt : la nécessité dudialogue et de l'échange vautpour tous les participants. Leslittératures africaines, en pleinessor malgré les difficultéssans nombre, où tant de voixnouvelles se font entendre,contribuent fortement à

l'enrichissement du romand'expression française actuel, àsa diversité, à son universalité.C'est même un des enjeux del'année qui vient : faireconnaître et reconnaître plei-nement en France les littéra-tures africaines. Pour quedéferle cette " nouvelle vague

africaine " nous imaginons deprolonger Bamako 2002 parune édition d'EtonnantsVoyageurs, à Saint-Malo, du 16au 20 mai 2002, sur le thèmede l'Afrique - et, en prenantappui sur ce thème, de l'élargirà celui du " roman françaisdans tous ses états ".

Michel LE BRIS Présidentde l'association Etonnants Voyageurs.Né en 1945 à Plougasnou (Finistère),écrivain et essayiste, il dirige depuisdouze ans le Festival International

du Livre de Saint-MaloEtonnants Voyageurs.

Le Café littéraire et les rencontresPour correspondre aux attentes des différents publics

et proposer un maximum d'accès au festival, nous

multiplierons les rencontres en direction des publics

spécifiques (lycées, collèges, universités) autour de

thèmes ou de l'œuvre de l'un des écrivains invités. En

parallèle à ces rencontres, et profitant de la longue

expérience du festival à Saint-Malo, le Café littéraire,

animé par Maëtte Chantrel, se développera : en plein

air, sur la terrasse du Centre Culturel Français de

Bamako, il favorisera les rencontres entre écrivains

dans un grand esprit de convivialité. Les contes :L'an passé, la présence du conteur breton Lucien

Gourong au côté de conteurs maliens avait été l'un des

moments forts du festival. La grande richesse de la

littérature traditionnelle orale africaine n'est plus à

démontrer. Si cette littérature continue d'exister, c'est

parce qu'elle a encore un auditoire

important constitué - potentiellement

- des populations n'ayant pas la

chance de lire ou d'écrire dans

aucune langue. En fait, c'est la litté-

rature populaire par excellence.

Organiser des séances de contes

dans des endroits publics et ouverts,

permettre la rencontre de conteurs

africains et français, donnera au

festival une nouvelle dimension. Des rencontres etdes débats n langues nationales : Il existe au

Mali, comme dans d'autres pays de l'Afrique occiden-

tale francophone (Sénégal, Burkina Faso...) des écri-

vains de langues africaines, nationales ou

sous-régionales telles le peul, le soninké, le bambara,

etc. Leurs lecteurs, le plus souvent, ne s'expriment pas

Les contes : L'an passé, laprésence du conteurbreton Lucien Gourong aucôté de conteurs maliensavait été l'un des momentsforts du festival.

ATTENTION, LES DANSEURSQUITTENT LE PLANCHER!Quand la scène ne leur suffit plus, ils rentrentdans la troisième dimension en se libérant dela pesanteur. Au festival "Ile danse" qui a lieuchaque année en Corse,les danseurs alpinistes de la CompagnieRetouramont s'attaquent à la verticale.Fabrice, danseur Cie Retouramont : J'aicommencé par un travail sur le rocher, parl'escalade, petit à petit j'ai eu envie d'utilisercette dimension verticale pour raconter deshistoires, essayer d'habiter cette verticale. Il ya même une nécessité sociale à seréapproprier l'espace urbain. C'est la villeentière qui devient un espace de jeu doncc'est sur que c'est une liberté terrible, c'estune espèce de rêve de voir sur cet espacequotidien des gens qui vont sauter, qui vontplaner, qui vont chorégraphier quelque chose.1003 coeurs, ou les fragmentsd'un catalogue de Don Juan(en hongrois surtitré en français)Mise en scène : Lazlo Hudi4, 5, 6 octobre 2002

Pour GENEVIÈVE, CHORÉGRAPHE, la dansedécouvre un nouveau monde. On est àquelques mètres du sol, il y a cette notion dedanger, il ne faut jamais paniquer. On a ce solqui est loin de soi et on a ce sol qui estverticale et qu'on a sous ses pieds ou des foissous les mains mais on en a deux et il fautarriver à gérer avec les deux. C'est une autrefaçon d'organisation du corps. Je trouve qu'ily a une motivation qui est très concrète et çadonne un mouvement très concret, il fautmonter, il faut descendre, si on met pas lespieds à ce moment là, l'espace change, onpeut pas faire une voltige, alors il y a quelquechose de très concret.Une vie de chiende Yves ReynaudMise en scène : Francis Freyburger(Théâtre de la Cruelle)6, 8, 9, 10 novembre 2002

Si LA COMPAGNIE RETOURAMONT peutarpenter des verticales et maîtriser la chute,c'est grâce aux nouvelles techniques venuesde l'alpinisme et du saut à l'élastique. Maisd'autres chorégraphes vont encore plus haut :Kitsou Dubois collabore avec le CentreNational d'Etudes Spatiales pour expérimenterl'apesanteur, la vraie. Nous danseurs, onpasse notre temps à défier les lois de lagravité, donc il y a une analogie à peu prèsévidente entre les astronautes en apesanteuret la danse. En décrivant une trajectoireparabolique, l'avion supprime pendant 25secondes, les effets de la gravité.Tête d'orDe Paul ClaudelMise en scène : Claude Buchvald29, 30 novembre 2002

KITSOU DUBOIS utilise l'eau, unélément qui permet au corps de retrouver lesconditions du vol parabolique. Mais pour tousces artistes, la finalité de ces expériences estle retour sur les planches. Entre vide et noninventent des gestuelles et des mises enscène qu'ils nous font partager en spectacle.En recréant ainsi leurs vertiges, ils nousouvrent les portes de l'espace.Une vie de chiende Yves ReynaudMise en scène : Francis Freyburger6, 8, 9, 10 novembre 2002

KITSOU DUBOISEXPÉRIMENTEL'APESANTEUROn sera peut-être étonné de l'entendre accompagné d'un piano,

instrument qui n'appartient pas à la tradition de la région. Mais

Didier Squiban, son compagnon de musique, met en valeur, par

la sobriété de son jeu et par la fluidité de son phrasé, la

substance première de ces chants recueillis auprès des anciens.

De temps à autre, les images sonores de Yann Paranthoën

évoquent l'orage ou les embruns, le ressac de la mer ou la voix

vacillante d'un vieillard... Dans son spectacle Kemener réunira

le répertoire d’Ile-Exil (L'OZ Production-Diffusion Breizh),

témoignant de sa première collaboration avec le pianiste. Il

semble avoir hérité du plaisir de chanter qui, déjà, animait sa

grand-mère. L'aïeule est d'ailleurs morte en fredonnant. 'Elle

nous a dit: 'je vais vous en chanter un autre'... et puis elle s'est

éteinte comme ça', se souvient-il. C'est à l'adolescence surtout

qu'il a senti le besoin de se nourrir des riches traditions de son

pays. 'Afin de me constituer un répertoire, je suis parti sur les

chemins à la recherche d'une mémoire, nous confie-t-il. J'ai

trouvé beaucoup plus qu'une matière. J'ai rencontré l'âme de

ce pays et de ces gens à travers leurs regards et leurs paroles.

Ils m'ont appris l'engagement dans cette vie et dans cette

terre.' Il oeuvre pour que le renouveau des cultures dites

minoritaires s'enracine véritablement dans le terreau social et

ne soit pas dévoyé en un phénomène de mode. 'Les puissantes

sociétés de production tentent de récupérer les fruits de ce

renouveau. Le public, dans une société en quête de nouvelles

valeurs, sans perspectives de développement, trouve dans cette

démarche de nouvelles ressources. Ce n'est pas seulement un

regard tourné vers le passé qu'il y voit, mais aussi la possibilité

d'être lui-même, de quelque part et relié à une filiation.

L'artiste n'est pas seulement là pour défendre ses propres

intérêts, mais pour interroger son public, le remettre en cause,

le réconforter aussi.' Kemener a gardé un lien serré avec ces

paysans et ces ouvriers parmi lesquels il a grandi. Pour lui,

chanter, c'est aussi élever la voix contre la dérive du monde. De

l'Irak, où il s'est rendu, il a gardé 'un souvenir ému', et de la

guerre du Golfe, un sentiment de colère. 'Cette guerre, comme

bon nombre de conflits dans le monde, nous a montré, hélas! la

puissance de l'argent. Là où cet argent va pouvoir fructifier,

transgressant toutes valeurs. Le désastre écologique que nous

allons traverser (la qualité de l'eau, la déforestation, la

manipulation génétique, la vache folle...). Les droits de l'homme

de plus en plus bafoués, sans parler du chômage et des drames

que cela engendre, de la manipulation et du mensonge dans

lequel nous vivons. Qu'allons-nous faire de ces millions de gens

laissés chaque jour sur le bord du chemin? C'est aussi pour cela

que je chante: donner du plaisir et amener le public à 'prendre

son pied' me rend heureux.

C'est en 1982, à Trouville, que Duras dicte à son compa-

gnon, Yann Andréa, ces quelques pages intenses (1),

comme un défi à lui lancé, dans le huis clos d'un appar-

tement au bord de la mer où ils boivent plus que de rai-

son, mais la raison n'a rien à voir dans l'histoire. Elle

imagine qu'un homme (lui?), qui n'aurait de sa vie voulu

ni frôlé une femme, essaierait, pour voir, quitte à payer

pour ça... VOICI donc sur scène cet homme et cette

femme. Lui, c'est Michel Piccoli, homme d'âge qui pour-

rait être un enfant, revêtu d'une sorte de soutane. Quelque

chose d'un prêtre (on songe au Georges Bataille de 'l'Abbé

C.', qui parlait volontiers de 'charogne ecclésiastique').

Elle, c'est Lucinda Childs, sades bascules de son et de

lumière au sein d'un éclairage gelé (de Wilson aussi)

quand la musique de Hans Peter Kuhn surgit quasi à

l'improviste, mêlée de cris de mouette trouant un silen-

ce bleu. Un parcours déchirant et grotesque (Piccoli vers

la fin sur le dos, tel un scarabée, Lucinda Childs drapée

dans un éternel féminin inaccessible), avec des bouffées

symbolistes, des traces maniéristes, de soudaines cruau-

tés de sens qui vous percent ainsi que des flèches. Qu'en

est-il, là, de l'homme face à la femme, de son impuis-

sance à s'y fondre entièrement? Demande d'amour inex-

tinguible de vieille dame indigne écrivant? Définitif constat

de séparation de corps entre les sexes? Démonstration

ontologique, en creux, du caractère inéluctable de

l'homosexualité? Et si la mort c'était cette femme gla-

ciale, intouchée, intouchable? Tout cela se subodore, pêle-

mêle, aucunement asséné, avec une virtuosité dialectique

digne du plus vif éloge, qui permet au spectateur

d'organiser son propre théâtre intime devant ces questions

essentielles, par définition sans réponse. C'est en 1982, à

Trouville, que Duras dicte à son compagnon, Yann Andréa, ces

quelques pages intenses (1), comme un défi à lui lancé, dans

le huis clos d'un appartement au bord de la mer où ils boivent

plus que de raison, mais la raison n'a rien à voir dans l'histoire.

Elle imagine qu'un homme (lui?), qui n'aurait de sa vie voulu

ni frôlé une femme, essaierait, pour voir, quitte à payer pour ça...

VOICI donc sur scène cet homme et cette femme. Lui, c'est

Michel Piccoli, homme d'âge qui pourrait être un enfant, revê-

tu d'une sorte de soutane. Quelque chose d'un prêtre (on songe

au Georges Bataille de 'l'Abbé C.', qui parlait volontiers de

'charogne ecclésiastique'). Elle, c'est Lucinda Childs, sa grâce

froide de danseuse minimaliste, avec une perruque de mar-

quise pour boîte de chocolats vendus chez Tiffany, dans une

longue robe gris souris au tissu chatoyant, nantie d'une traîne

qui la transforme en sirène mondaine. Et ne pense-t-on pas à

son endroit, de loin, à Delphine Seyrig, figure emblématique

chez Duras? Ici se donne la tragicomédie

de l'assouvissement du désir impossible,

l'un et l'autre se répartissant le dire, au

fil d'une chorégraphie scrupuleuse tra-

mée sur une ligne de fuite oblique. Jeu

tout en ruptures, avec ce qui paraîtrait -

ailleurs - comme des incongruités, des

bascules de son et de lumière au sein

d'un éclairage gelé (de Wilson aussi) quand la musique de

Hans Peter Kuhn surgit quasi à l'improviste, mêlée de cris de

mouette trouant un silence bleu. Un parcours déchirant et gro-

tesque (Piccoli vers la fin sur le dos, tel un scarabée, Lucinda

Childs drapée dans un éternel féminin inaccessible), avec des

bouffées symbolistes, des traces maniéristes, de soudaines

cruautés de sens qui vous percent ainsi que des flèches. Qu'en

est-il, là, de l'homme face à la femme, de son impuissance à

s'y fondre entièrement? Demande d'amour inextinguible de

vieille dame indigne écrivant? Définitif constat de séparation

de corps entre les sexes? Démonstration ontologique, en creux,

du caractère inéluctable de l'homosexualité? Et si la mort c'était

cette femme glaciale, intouchée, intouchable? Tout cela se subo-

dore, pêle-mêle, aucunement asséné, avec une virtuosité dia-

lectique digne du plus vif éloge, qui permet au spectateur

d'organiser son propre théâtre intime

devant ces questions essentielles, par défi-

nition sans réponse. C'est en 1982, à

Trouville, que Duras dicte à son compa-

gnon, Yann Andréa, ces quelques pages

intenses (1), comme un défi à lui lancé,

dans le huis clos d'un appartement au bord

de la mer où ils boivent plus que de raison,

mais la raison n'a rien à voir dans l'histoire. Elle imagine qu'un

homme (lui?), qui n'aurait de sa vie voulu ni frôlé une femme,

essaierait, pour voir, quitte à payer pour ça... VOICI donc sur

scène cet homme et cette femme. Lui, c'est Michel Piccoli,

homme d'âge qui pourrait être un enfant, revêtu d'une sorte de

soutane. Quelque Seyrig, figure emblématique chez Duras? Ici

se donne la tragicomédie de l'assouvissement du désir impos-

sible, l'un et l'autre paration de corps entre les sexes?

Démonstration ontologique, en creux, du caractère inéluctable

de l'homosexualité? Et si la mort c'était cette femme glaciale,

intouchée, intouchable? Tout cela se subodore, pêle-mêle, aucu-

nement asséné, avec une virtuosité dialectique digne du plus vif

éloge, qui permet au spectateur d'organiser son propre théâtre

intime devant ces questions essentielles, par définition sans

réponse..

Comme un défi à lui lancé,dans le huis clos d'unappartement au bord de lamer où ils boivent plus quede raison, mais la raison n'arien à voir dans l'histoire.

autour de Marguerite DURAS

BRÈVES

magazine

Page 28: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 28

LES FRANCAS 93PR

OJET

93

NOS PARTENAIRES:Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis avec :

la direction de la Culture, du Sport et de la Jeunesse,

la direction de la Communication

et le Parc départemental de La Courneuve.

La Préfecture de Seine-Saint-Denis : Politique de la Ville.

Le conseil départemental de la Croix Rouge française

de Seine-Saint-Denis .

La direction départementale de la Jeunesse et des Sports .

Peugeot .

La fédération nationale de Caisses à Savon .

Le comité régional Ile de France de Caisses à Savon .

Les CAISSES

à SAVONENSEINE-

SAINT-DENIS

Une caisse à

savon est un

véhicule roulant,

sans moteur, muni

d’une direction

et de freins …

LES CAISSES À SAVONaujourd’hui en Seine-Saint-Denis

Pour en savoir plus…

Les Francas de Seine-Saint-Denis38, rue d’Anjou 93000 BOBIGNY

e-mail : [email protected]

tel : 01 41 60 13 06 fax : 01 41 60 13 13

Pho

togr

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cept

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grap

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002

Le projet caisses à savon mobilise environ 500 enfants

et jeunes de 6 à 18 ans, issus de centres de loisirs, de

centres sociaux, de collèges, d’I.M.P.P, de foyers A.S.E,

de 14 communes du département… Des projets pour la

plupart dans la catégorie Loisirs, 3 clubs en 2000 se sont

inscrits en formule compétition (sélection au championnat

de France et au championnat Européen)…

En 2001, les séquanos-dyonisiens du club CASCAD de

Dugny ont remporté les premiers prix nationaux

en C1 et C2 Promotion.

Le championnat départemental est également une grande

fête qui rassemble plus de 3000 spectateurs aux abords des

pistes, parmi eux de nombreux supporters sont

aussi récompensés.

Une caisse à savon est un véhicule à quatre roues, sans moteur, sur unchâssis de structure en bois ou en métalpossèdant une direction fiable et desfreins obligatoires sur deux roues.

La piste d’entraînement

permanente au Parc

départemental de La

Courneuve est ouverte dès

Avril, un calendrier est mis en

place avant et après le

championnat pour permettre

aux constructeurs de tester

leur caisse à savon.

A la Toussaint, se tient le

salon de la caisse à savon

dans les murs d’un centre

commercial. C’est l’occasion

pour les enfants et les jeunes

qui ont pris part à la

construction de caisses de

faire parader leurs belles

mécaniques, de les montrer

à un large public composé

aussi bien de fins

connaisseurs que de

badauds intéressés.

Nous mettons à votre

disposition la panoplie

du véritable apprenti

constructeur qui vous fera

devenir un faiseur de caisses

à savon avéré et averti.

Elle est composée :

fi d’une journée de formation

pour les éducateurs en

janvier/février,

fi du règlement en vigueur,

fi de la malle légo technique,

petit laboratoire portatif

simulant les lois physiques

et mécaniques auxquelles

est soumise une caisse à

savon en mouvement,

fi du guide de construction

avec ses plans,

En Seine-Saint-Denis, les

Francas du département

soutiennent, développent et

organisent l’activité caisses à

savon, participent aux

instances régionales (Comité

Régional d’Ile de France de

Caisses à Savon,C.R.I.F.C.A.S.)

et nationales, et jouent le

rôle de cellule pédagogique

pour la Fédération nationale

de caisses à savon.

La conception de ces

fabuleux engins

roulants répond

à des exigences et à des

normes particulières et

précises, définies par

le règlement national.

Caractérisé par son aspect

éducatif, le projet caisses

à savon consiste à réaliser

les véhicules mais aussi à

participer à des animations,

rencontres, courses, sur

des pentes ou en poussée

sur du plat.

C’est un projet de groupe :

plaisir de créer, plaisir de

se retrouver… Un projet

scientifique, technique

sportif et ludique.

La Fédération nationale

coordonne l’activité

caisses à savon,

organise tous les ans

le championnat national

et participe aux instances

européennes.

Huit pays sont

représentés lors du

challenge annuel

européen :

La France, l’Allemagne,

la Belgique, l’Italie,

les Pays-Bas, la Suisse,

la république Tchéque,

la Slovaquie.

�CAISSE QUE C’EST ?

fi du guide scientifique

et technique,

fi de cassettes vidéo de

course et de formation,

fi d’un jeu de

connaissances

du règlement destiné

aux enfants.

Nous encourageons

et encadrons également

sur l’ensemble du

département toutes

volontés et tous projets

relatifs aux caisses à savon.

Pour épauler vos actions,

nous vous proposons toute

une série de guides action

locale : organiser une

course, une exposition,

une animation …, et notre

navette Caisses-Infos,

ainsi qu’une possibilité

de prêt de matériel

nécessaire à une course

ou à une exposition.

CAISSE QUE NOUS METTONS EN PLACE ?Le championnat

départemental de caisses

à savon qui se déroule en juin

de chaque année au parc

départemental de La

Courneuve métamorphosé

alors en piste de course,

constitue un moment

fort de jeu et d’enjeu.

Cet évènement est l’occasion

où des pilotes aguérris et

des conducteurs débutants

se rencontrent et s’affrontent

dans un esprit d’émulation

au cours de différentes

épreuves : parcours de

maniabilité, relais

de 300m, descente en

formule loisirs et

compétition .

93

NOS PARTENAIRES:Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis avec :

la direction de la Culture, du Sport et de la Jeunesse,

la direction de la Communication

et le Parc départemental de La Courneuve.

La Préfecture de Seine-Saint-Denis : Politique de la Ville.

Le conseil départemental de la Croix Rouge française

de Seine-Saint-Denis .

La direction départementale de la Jeunesse et des Sports .

Peugeot .

La fédération nationale de Caisses à Savon .

Le comité régional Ile de France de Caisses à Savon .

Les CAISSES

à SAVONENSEINE-

SAINT-DENIS

Une caisse à

savon est un

véhicule roulant,

sans moteur, muni

d’une direction

et de freins …

LES CAISSES À SAVONaujourd’hui en Seine-Saint-Denis

Pour en savoir plus…

Les Francas de Seine-Saint-Denis38, rue d’Anjou 93000 BOBIGNY

e-mail : [email protected]

tel : 01 41 60 13 06 fax : 01 41 60 13 13

Pho

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K 2

002

Le projet caisses à savon mobilise environ 500 enfants

et jeunes de 6 à 18 ans, issus de centres de loisirs, de

centres sociaux, de collèges, d’I.M.P.P, de foyers A.S.E,

de 14 communes du département… Des projets pour la

plupart dans la catégorie Loisirs, 3 clubs en 2000 se sont

inscrits en formule compétition (sélection au championnat

de France et au championnat Européen)…

En 2001, les séquanos-dyonisiens du club CASCAD de

Dugny ont remporté les premiers prix nationaux

en C1 et C2 Promotion.

Le championnat départemental est également une grande

fête qui rassemble plus de 3000 spectateurs aux abords des

pistes, parmi eux de nombreux supporters sont

aussi récompensés.

Mouvement d’éducation populaire, association complémentaire de l’école, reconnue d’utilité publique

plaquette

Affiches

Page 29: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 29

LES FRANCAS 93

PROJ

ET

dépliant

agenda

Page 30: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 30

LES FRANCASPR

OJET

bâche sticker

tapis de jeu

kakémonos

Mouvement d’éducation populaire, association complémentaire de l’école, reconnue d’utilité publique

Page 31: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 31

CUSTOMGRAFF

PROJ

ET

Promotion du custom graffiti

WEB DESIGN

Page 32: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 32

URBAN KAFÉPR

OJET

Flyer

Menu

Flyer

Sous bock

Café / restaurant / concerts / expos

Page 33: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 33

ANUMAN INTERACTIVE

PROJ

ET

Annonce presse

Page 34: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 34

C’EST ZAOPR

OJET

Agence de communication.

WEB DESIGN

Page 35: ECCK - Projets book - part 1

ECCK# 35

TEE SHIRT DESIGN

PROJ

ET

Page 36: ECCK - Projets book - part 1

2010Bonne Année - Happy New Year - Feliz año nuevo

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http://www.ecck.frTous les travaux présentés dans cette publication sont des créations graphiques originales. © ECCK.