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La tempĂ©rature du Centre Hospitalier Peltzer-La Tourelle de Verviers ● n°7 ● Juin 2007 Edito Une approche globale du patient L'hĂŽpital ne peut se rĂ©duire Ă  un lieu qui concen- tre toutes les technologies de pointe pour dia- gnostiquer la maladie, comme l'endoscopie par capsule ou traiter le corps "malade" comme la tomothĂ©rapie. La technique seule ne suffit pas pour apprĂ©hender la maladie dont l'anglais distingue les trois formes : l'atteinte organique ou disease, le dĂ©sordre surtout psychologique ou illness et la perturbation sociale, le malaise qui empĂȘche d'aller Ă  l'Ă©cole ou au travail, sickness. Ces trois compo- santes de la maladie se retrouvent dans la dĂ©finition de la santĂ© repri- se par l'organisation mondiale de la santĂ© : un Ă©tat complet de bien- ĂȘtre physique, mental et social. Dans ce numĂ©ro, nous avons voulu vous prĂ©senter notre volontĂ© d'appro- cher globalement le patient en rĂ©unis- sant autour du thĂšme de l'obĂ©sitĂ©, l'UnitĂ© MĂ©dico-psychologique avec ses facettes, l'Antenne Psycho-paramĂ©dicale pour les personnes prĂ©carisĂ©es et les structures de prise en charge des dĂ©pendances. L'accompagnement du patient obĂšse nĂ©cessite la prise en compte de ces trois composantes du bien-ĂȘtre. Sans cela, quelles que soient les prouesses techniques de nos confrĂšres mĂ©de- cins et chirurgiens, que nous vous prĂ©sen- tons ici, elles risquent d'ĂȘtre insuffisantes pour recouvrer la santĂ©. VĂ©ritable problĂšme de sociĂ©tĂ©, la surcharge pondĂ©rale touche des patients de plus en plus jeunes. Pour rĂ©soudre les problĂšmes spĂ©ci- fiques des "ados" une cellule spĂ©ciale a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en pĂ©diatrie avec la mĂȘme philosophie pluridisciplinaire. C'est bien par cette approche multiple que l'hĂŽpital, plateau technique, devient un hĂŽpital humain remplissant son rĂŽle dans la citĂ©, acces- sible Ă  chacun sans aucune distinction sous quelque forme que ce soit. Claude Degauque, Directeur MĂ©dical

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Page 1: Edito - CHR Verviers

La tempĂ©rature du Centre Hospitalier Peltzer-La Tourelle de Verviers ● n°7 ● Juin 2007

EditoUne approche globale du patient

L'hÎpital ne peut se réduire à un lieu qui concen-tre toutes les technologies de pointe pour dia-gnostiquer la maladie, comme l'endoscopie par capsule ou traiter le corps "malade" comme la tomothérapie.

La technique seule ne suffit pas pour apprĂ©hender la maladie dont l'anglais distingue les trois formes : l'atteinte organique ou disease, le dĂ©sordre surtout psychologique ou illness et la perturbation sociale, le malaise qui empĂȘche d'aller Ă  l'Ă©cole ou au travail, sickness. Ces trois compo-santes de la maladie se retrouvent dans la dĂ©finition de la santĂ© repri-se par l'organisation mondiale de la santĂ© : un Ă©tat complet de bien-ĂȘtre physique, mental et social.

Dans ce numéro, nous avons voulu vous présenter notre volonté d'appro-cher globalement le patient en réunis-sant autour du thÚme de l'obésité, l'Unité Médico-psychologique avec ses facettes, l'Antenne Psycho-paramédicale pour les personnes précarisées et les structures de prise en charge des dépendances.

L'accompagnement du patient obĂšse nĂ©cessite la prise en compte de ces trois composantes du bien-ĂȘtre. Sans cela, quelles que soient les prouesses techniques de nos confrĂšres mĂ©de-cins et chirurgiens, que nous vous prĂ©sen-tons ici, elles risquent d'ĂȘtre insuffisantes pour recouvrer la santĂ©.

VĂ©ritable problĂšme de sociĂ©tĂ©, la surcharge pondĂ©rale touche des patients de plus en plus jeunes. Pour rĂ©soudre les problĂšmes spĂ©ci-fiques des "ados" une cellule spĂ©ciale a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en pĂ©diatrie avec la mĂȘme philosophie pluridisciplinaire.

C'est bien par cette approche multiple que l'hÎpital, plateau technique, devient un hÎpital humain remplissant son rÎle dans la cité, acces-sible à chacun sans aucune distinction sous quelque forme que ce soit.

Claude Degauque,Directeur MĂ©dical

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focus

Le patient est bien autre chose que la maladie
Les membres de l’unitĂ© mĂ©dico-psycho-logique ont choisi de travailler dans ce domaine particulier de la psychiatrie qu’est la psychiatrie de liaison c’est-Ă -dire liaison entre le somatique et le psychĂ©. Parce que le patient est bien autre chose que la maladie, qu’un corps mutilĂ©, qu’un dysfonctionnement physiologique, il s’agit d’amener les mĂ©decins et le per-sonnel soignant Ă  aborder le patient dans sa globalitĂ© en tenant compte tant de sa dimension psychique, que de sa dimen-sion physique.

L’hĂŽpital est donc le lieu de travail qu’ont choisi psychiatres et psychologues, eux qui parcourent ses couloirs et pĂ©nĂštrent dans ses chambres. Ils y cĂŽtoient ses occupants : malades hospitalisĂ©s, mĂ©de-cins, personnel soignant, personnel d’entretien. Ils y rencontrent les patients et leur famille et tentent de replacer la pathologie somatique dans son contexte individuel en s’interrogeant avec leurs malades sur les bouleversements inhĂ©-rents Ă  la maladie, en se rĂ©fĂ©rant Ă  une pratique humaniste oĂč le patient rede-vient un sujet qui retrouve un contrĂŽle sur sa vie et pas seulement un objet bĂ©nĂ©fi-ciant de la bienveillance d’une mĂ©decine de plus en plus sophistiquĂ©e oĂč tout se dĂ©cide pour lui.

L’essence mĂȘme de leur fonction consiste, lors de la rencontre au plus prĂšs de l’autre, Ă  « apprendre Ă  vivre » quelles que soient les Ă©preuves qu’il est amenĂ© Ă  traverser.

En pratique, chaque mĂ©decin somaticien peut adresser au psychiatre une deman-de d’avis pour ses patients hospitalisĂ©s. L’objectif peut ĂȘtre une prĂ©cision diagnos-tique, une mise au point thĂ©rapeutique, voire une prise en charge psychiatrique avec orientation Ă©ventuelle vers un ser-vice psychiatrique extĂ©rieur.

Par ailleurs, chaque psychologue de l’uni-tĂ© mĂ©dico-psy se voit attribuer un secteur spĂ©cifique oĂč il/elle va effectuer ses pres-tations en Ă©troite collaboration avec le psychiatre et le mĂ©decin chef du service concernĂ©. Cette intervention va se faire suivant 3 axes distincts : le patient, sa famille et le personnel soignant.

Ces diffĂ©rents secteurs sont les suivants : ‱ Secteur « mĂšre-enfant » : il comporte

l’abord de la souffrance des enfants hospitalisĂ©s sous ses diffĂ©rents aspects (troubles psychosomatiques, prĂ©para-tion Ă  la chirurgie, maltraitance, condui-tes suicidaires, 
), ainsi que les problĂ©-matiques tournant autour de la relation prĂ©coce mĂšre-enfant (pathologie du lien, mĂšre toxicomane, 
).

‱ Secteur « oncologie » : il comporte l’abord des patients cancĂ©reux, quel que soit l’endroit oĂč ils sont hospitali-sĂ©s. La psychologue de ce secteur fait Ă©galement partie de l’équipe mobile de soins palliatifs et participe activement au travail interdisciplinaire organisĂ© par les oncologues, les chirurgiens et les radiothĂ©rapeutes.

‱ Secteur « revalidation » : outre l’abord neuropsychologique dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ© dans un article prĂ©cĂ©dent, les psycholo-gues collaborent Ă  diverses approches spĂ©cifiques (Ă©cole du dos, consultations pour enfants dans le cadre de la psycho-motricitĂ©, prise en charge des assuĂ©tu-des via le groupe « La Source », clinique de l’obĂ©sitĂ©, 
).

‱ Secteur « gĂ©riatrie » : il comprend l’éva-luation des troubles cognitifs et l’éva-luation neuropsychologique ainsi que l’approche des nombreux troubles com-portementaux prĂ©sents chez les patients souffrant d’involution sĂ©nile d’étiologies diverses.

‱ Secteur « urgences » : dans le cadre des urgences, la prĂ©sence d’un psychiatre est assurĂ©e tous les matins samedi com-pris. Du lundi au vendredi, une psycho-logue assure le premier contact avec les patients en situation de crise. Ce travail est rĂ©alisĂ© en Ă©troite collaboration avec les mĂ©decins urgentistes. Suivant les cas, le patient est soit rĂ©orientĂ© vers les consultations en ambulatoire, soit trans-fĂ©rĂ© en milieu psychiatrique extĂ©rieur si son Ă©tat le nĂ©cessite, soit hospitalisĂ© en « lit de crise » au CHPLT pour observa-tion et mise au point thĂ©rapeutique.

Au CHPLT, le domaine de la psychiatrie de liaison s’étend Ă©galement Ă  diffĂ©rentes approches pluridisciplinaires, telles que la clinique de l’obĂ©sitĂ©, la clinique de la douleur, la prise en charge spĂ©cifique des assuĂ©tudes, 


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Des psys Ă  l’hĂŽpital gĂ©nĂ©ral : que viennent-ils donc faire ?Il y a maintenant plus de dix ans que le CHPLT a dĂ©cidĂ© de mettre en place une unitĂ© mĂ©dico-psychologique composĂ©e de psychiatres et de psychologues avec pour objectifs, d’une part la prise en charge des troubles psychiatriques et/ou psychologiques prĂ©sents chez les patients hospitalisĂ©s pour des raisons somatiques et d’autre part, la prise en charge des patients en Ă©tat de crise se prĂ©sentant au service des Urgences.

NumĂ©ros utiles : Psychiatres : Dr Henri Gilson : 087/21.95.08 ‱ Dr ValĂ©rie Lannutti : 087/21.28.79Psychologues : secteur des Urgences : Laurence Caps : 087/21.28.45secteur Centre de Revalidation Fonctionnelle : Laurie Chitussi : 087/21.93.71 - Caroline Laloire : 087/21.25.06secteur GĂ©riatrie : Caroline Laloire : 087/21.25.06 ‱ secteur Oncologie : Sandrine Conradt : 087/21.25.07secteur mĂšre-enfant : DaniĂšle Dropsy : 087/21.28.12 - Marc Melen : 087/21.29.09

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Primun non nocere pourrait ĂȘtre la devise de l'hygiĂšne hospitaliĂšre dont la mission est de veiller Ă  ce que le patient ne subisse pas de com-plications, notamment infectieuses, lors de son passage Ă  l'hĂŽpital.

opinions

Depuis Semmelweiss (1818-1892), nous savons que le lavage des mains est la base de la prévention des infections nosocomiales et ce message est à répéter réguliÚrement : avant et aprÚs chaque contact patient, il faut se laver ou se désinfecter les mains.

Cet aspect éducatif est probablement un des rÎles les plus connus de l'infirmiÚre en hygiÚne hospitaliÚre: diffuser les procédu-res établies, en concertation avec le Comité d'HygiÚne HospitaliÚre (CHH). A l'écoute de chacun, inlassablement, elle répond, expli-que, sensibilise le personnel comme les patients. Afin de garder ce contact de terrain indispensable, chaque unité comprend un référent en HygiÚne HospitaliÚre qui assure le premier relais.

L'infirmiĂšre en hygiĂšne hospitaliĂšre assure Ă©galement un rĂŽle d'Ă©pidĂ©miologiste qui va de l'enquĂȘte sur le terrain en cas de pro-blĂšme infectieux Ă  l'analyse des donnĂ©es du laboratoire de microbiologie et maintenant

des données de consommation d'antibioti-ques. Toujours en collaboration avec le CHH et les différents spécialistes, ces analyses permettent d'adapter notre politique aux réalités du terrain que ce soit pour le choix des antibiotiques, les décisions de dépista-ge de certains germes ou de décolonisation de certaines catégories de patients, etc.

Quels dĂ©fis pour les prochaines annĂ©es ?Lutter contre l’émergence de bactĂ©ries multirĂ©sistantes (Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa, Acinetobacter baumanii, 
) et contre leur dissĂ©mination est bien sĂ»r une prioritĂ© dans la politique hospitaliĂšre qui se traduit par la mise en place d'un groupe de gestion des antibio-tiques.

D'autre part, le retour de plus en plus pré-coce des patients à domicile impose la pour-suite des procédures d'hygiÚne et le respect de ces rÚgles en extrahospitalier: soins à domicile, soins en MR et MRS.

On constate, en effet depuis quelques années, le déplacement en dehors de l'hÎpi-tal de ces bactéries multirésistantes (BMR) avec de plus en plus de patients, qui vivent en communauté, porteurs de ces germes nosocomiaux et qui représentent un risque non négligeable pour leurs congénÚres plus fragiles.

Notez enfin que l’infirmiĂšre hygiĂ©niste de l’Institution se tient Ă  votre disposition pour rĂ©pondre Ă  vos questions concernant vos patients Ă  domicile ou en maison de repos.

En rĂ©sumĂ©, hygiĂšne hospitaliĂšre rime avec une bonne dose d’enthousiasme, de convivialitĂ©, de patience, de facultĂ©s pour convaincre, enquĂȘter, s’adapter, innover et surtout motiver ! Mais, n’oublions pas que l’hygiĂšne hospitaliĂšre c'est avant tout l’af-faire de tous !

De leur association est nĂ©e l’antenne psy-cho-paramĂ©dicale verviĂ©toise. Cette anten-ne dĂ©pendant du Relais social urbain de Verviers est constituĂ©e de deux psycholo-gues travaillant Ă  temps partiel et d’une infirmiĂšre occupĂ©e Ă  temps plein. En 2005, s’est associĂ© au projet le Centre Hospitalier ChrĂ©tien Sainte Elisabeth. Durant cette mĂȘme annĂ©e, plus de 1.649 interventions « psychologiques » et plus de 2.515 prises en charge par l’infirmiĂšre ont Ă©tĂ© effectuĂ©es par l’antenne.

L’antenne prend en charge des personnes en grande prĂ©caritĂ© en leur permettant notam-ment une plus grande facilitĂ© dans l’accĂšs aux soins de santĂ©/santĂ© mentale.

Le psychologue :‱ soutient et suit les usagers qui prĂ©sentent

un comportement « hors norme » ou un Ă©tat d’humeur inquiĂ©tant ;

‱ les conseille et les oriente par des entre-tiens qui les aident Ă  affronter les situa-tions de la vie quotidienne, Ă  rĂ©flĂ©chir avec eux sur les difficultĂ©s rencontrĂ©es et sur les possibilitĂ©s de rĂ©solution, ainsi qu’à travailler sur la mise en place d’un projet de vie adaptĂ© en concertation avec l’équipe sociale.

L’infirmiĂšre :‱ diffuse de l’information sanitaire ciblĂ©e ;‱ offre une prise en charge rapide et un suivi

de la situation ;‱ oriente de maniĂšre adaptĂ©e vers le spĂ©-

cialiste (elle Ă©vite ainsi plusieurs passa-ges aux Urgences), ou effectue des soins directs ponctuels limitant ainsi certaines complications.

Le psychologue et l’infirmiĂšre sont un lien permanent entre les dispensateurs de soins (mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, hĂŽpitaux, centres de planning
), les bĂ©nĂ©ficiaires et les institu-

tions partenaires facilitant une vue globale de chaque cas et amĂ©liorant la qualitĂ© de mise en application des traitements propo-sĂ©s. Au sein des Ă©quipes, ils apportent une connaissance de la maladie, de la maladie mentale et aide le personnel socio-Ă©ducatif dans leur prise en charge des usagers. Le psychologue et l’infirmiĂšre constituent un relais et un soutien en cas de situation de crise aiguĂ«.

Les collaborations internes et externes au Relais social urbain de Verviers ouvrent l’accĂšs Ă  des aides peu connues de la part des usagers. Les prises en charge permet-tent de gĂ©rer les situations de crise et de les utiliser comme moteur de changement pour une Ă©volution positive de la person-ne. L’évaluation faite du bien-fondĂ© de la dĂ©marche favorise une meilleure prise de conscience des ressources sociales et per-sonnelles de la personne qui lui permettront de sortir de la prĂ©caritĂ©.

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Útre n°7 - juin 2007 - page trois

L’infirmiùre en hygiùne hospitaliùre

Numéro utile : Catherine Henrioulle, infirmiÚre hygiéniste : 087/21.94.60

Depuis octobre 2004, le Centre Hospitalier Peltzer-La Tourelle affirme davantage encore son carac-tĂšre social en favorisant l’accĂšs aux soins aux personnes en grande prĂ©caritĂ© hĂ©bergĂ©es dans les maisons d’accueil comme L’Accueil, le Dispositif d’Urgence sociale et la Maison Marie-Louise.

Une offre de soins sur le terrain aux plus démunis

NumĂ©ros utiles : Sandrine Conradt, psychologue : 087/21.25.07 ‱ Anne Delvenne, coordinatrice Relais social urbain de Verviers : 087/31.03.15 Anne-Françoise Quittre, infirmiĂšre : 0494/80.94.28

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Depuis 1994, la philosophie du CHPLT est d’apporter au patient une approche pluri-disciplinaire ainsi qu’un suivi à court et à long terme.

Le patient rencontrera systĂ©matiquement et de maniĂšre individuelle chaque acteur de l’équipe pour constituer un dossier personnalisĂ©. Le critĂšre d’une dĂ©marche spontanĂ©e du patient, contrairement Ă  celle renforcĂ©e par l’avis d’un spĂ©cialiste, est Ă  prendre en compte.Le trajet clinique dĂ©butera souvent par la consultation du chirurgien. Suit l’éva-luation de l’infirmiĂšre coordinatrice qui oriente le patient vers les autres interve-nants, Ă  savoir : la diĂ©tĂ©ticienne pour une anamnĂšse alimentaire complĂšte, le psy-chiatre pour un bilan psychodynamique des troubles alimentaires et leurs aspects psychoĂ©ducatifs et enfin l’endocrinologue qui, sur base d’une biologie complĂšte, pourra mettre en Ă©vidence et traiter les troubles secondaires liĂ©s Ă  l’obĂ©sitĂ©.Afin d’analyser les diffĂ©rentes deman-des, une rĂ©union pluridisciplinaire se

tient chaque mois. Les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralis-tes y sont invitĂ©s afin d’apporter leur Ă©clai-rage sur cette orientation thĂ©rapeutique.Cette concertation permet de proposer aux patients une solution individuelle la plus adaptĂ©e Ă  sa situation. La solution proposĂ©e sera transmise au patient par l’infirmiĂšre coordinatrice : chirurgie bariatrique, ballon intra-gastri-que ou cellule « Mieux Etre ».En fonction de l’état clinique du patient, des examens complĂ©mentaires seront rĂ©a-lisĂ©s (polysomnographie, examen cardio-logique, Ă©preuves respiratoires,
).

« La cellule mieux-ĂȘtre »

Il s’agit d’un groupe de maximum 8 per-sonnes en excĂšs pondĂ©ral (BMI entre 30 et 36) encadrĂ© pendant trois mois tant au niveau physique, diĂ©tĂ©tique que psy-chologique. La rĂ©Ă©ducation physique se dĂ©roule au CRF deux fois semaine. On y propose au patient un programme person-nalisĂ© Ă©tabli sur base d’une Ă©valuation du niveau de capacitĂ©s. L’aquagym, le cardio-training, le step, les exercices au sol
font partie du programme physique proposĂ©, encadrĂ© par un kinĂ©sithĂ©rapeute.L’assiduitĂ© est de mise. C’est la raison pour laquelle il est demandĂ© au patient de s’engager dans un contrat avec des objectifs rĂ©alistes. L’accompagnement psychologique com-prend des rĂ©unions de groupe deux fois par mois sur le comportement alimen-taire, l’image de soi
 A la demande du patient, des sĂ©ances individuelles sont Ă©galement possibles. Le Ballon intra-gastrique, mis en place sous endoscopie, pour traiter l’obĂ©sitĂ©, est moins contraignant qu’une gastro-plastie chirurgicale par anneau ou par bypass. Les rĂ©sultats sont cependant moins constants.

Le ballon est indiqué chez les patients ayant un surpoids sévÚre, plus précisé-ment avec un IMC (indice de masse cor-porelle) compris entre 30 et 35 kg/m2. On le propose aussi chez les patients avec un IMC supérieur à 40, présentant un risque

chirurgical important suite Ă  leur sur-charge pondĂ©rale. La rĂ©duction prĂ©alable du poids, par un ballon intra-gastrique, peut rĂ©duire les risques encourus lors d’une gastroplastie ou d’une autre chirur-gie (orthopĂ©die
).

L’effet ballon est trùs nettement ressenti, surtout durant les 2 premiers mois, chez 3 patients sur 4. On compte, en moyenne, sur un amaigrissement substantiel de 15 kilos.

Le patient doit habituellement suppor-ter le coĂ»t de +/- 900 euros en-dehors des frais d’hospitalisation. Le ballon est garanti pour une pĂ©riode de six mois correspondant Ă  la durĂ©e habituelle du traitement.

Le ballon est retirĂ©, par voie endoscopi-que, quand la perte de poids s’est sta-bilisĂ©e (habituellement aprĂšs 6 mois). Celle-ci se fait sous une lĂ©gĂšre sĂ©dation dont les modalitĂ©s seront dĂ©cidĂ©es par l’anesthĂ©siste.

A long terme, seul un patient sur deux maintiendra la perte de poids acquise au prix d’une alimentation Ă©quilibrĂ©e et de la poursuite d’une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre.

Une Ă©quipe dynamique au service du patient en surcharge pondĂ©raleLe caractĂšre Ă©pidĂ©mique actuel de l’obĂ©sitĂ© provoque une augmentation considĂ©rable des patients demandeurs d’un accompagnement de qualitĂ© pour traiter leur surcharge pondĂ©rale. L’obĂ©sitĂ© exclut le patient, le rend hors norme. Sa dĂ©tresse le pousse Ă  recourir Ă  des solu-tions radicales.

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Útre n°7 - juin 2007 - page cinq

La chirurgie bariatrique

Les techniques chirurgicales ont Ă©voluĂ©. On constate la disparition progressive de l’agrafage classique au profit de diffĂ©-rentes techniques : celle de Mac Lean, de l’anneau ajustable sous coelioscopie, du « by-pass gastrique » par voie classique ou coelioscopique.

La technique de Mac Lean est un amĂ©na-gement de la technique de Mason consis-tant en la section de l’estomac au niveau de la pose de l’agrafage pour Ă©viter un lĂąchage. Cette technique peut aussi se rĂ©aliser sous coelioscopie.

L’anneau ajustable est la technique la moins invasive. Elle est purement res-trictive et nĂ©cessite de la part du patient l’acquisition d’une hygiĂšne alimentaire stricte sous la supervision de la diĂ©tĂ©ti-cienne. Elle impose de supprimer tous les grignotages et de s’en tenir aux quantitĂ©s alimentaires limitĂ©es par l’anneau.

Le « by-pass » gastrique isolĂ© sur anse en Y de Roux est une intervention plus invasive. Elle consiste en la confection d’un petit nĂ©ogastre anastomosĂ© sur une anse grĂȘle jĂ©junale. Un court-circuit intes-tinal est rĂ©alisĂ© et associe des phĂ©no-mĂšnes de malabsorption alimentaire Ă  une restriction de la capacitĂ© alimentaire.

L’intervention, bien que plus agressive au niveau chirurgical, permet d’obtenir d’excellents rĂ©sultats, notamment dans le cadre de phĂ©nomĂšnes d’hyperphagie avec grignotages sucrĂ©s.

La durĂ©e d’hospitalisation est de 3 jours pour l’anneau sous coelioscopie, de 6 jours pour le « by-pass » en coelioscopie et de 8 jours lorsqu’on pratique une lapa-rotomie.La mutuelle n’intervient pas dans le rem-boursement du matĂ©riel. Elle intervient seulement dans les frais d’hospitalisa-tion. Seule l’assurance hospitalisation du patient peut prendre en charge la totalitĂ© de la facture, sur base d’un dossier accep-tĂ© au prĂ©alable.

La diĂ©tĂ©ticienne joue un rĂŽle clĂ© dans l’approche du suivi du patient en obĂ©sitĂ©. Sa prise en charge est difficile: l’amai-grissement est long et trĂšs difficile. On ne s’arrĂȘte jamais de faire rĂ©gime, d’oĂč l’im-portance de la motivation permanente ! Pour avoir un suivi optimal, la connais-sance de l’histoire de l’obĂ©sitĂ© du patient est primordiale : Depuis quand ? Tentative d’amaigrissement ? Echec ? Motivation ? Objectifs ?
L’anamnĂšse permet de dĂ©terminer le com-portement alimentaire, le contexte fami-lial, social et culturel. De ces informations dĂ©pend l’orientation de la prise en charge:

diĂ©tĂ©tique seule ou associĂ©e Ă  la pose d’un ballon intra-gastrique, d’un anneau gastrique ou d’un by-pass.L’éducation alimentaire va de l’informa-tion, Ă  l’apprentissage de l’organisation d’une journĂ©e, des menus, des achats, de la gestion des Ă©vĂšnements, du stress, des fĂȘtes, des vacances en insistant sur l’im-portance de l’activitĂ© physique.En perte de poids, rien n’est acquis. La stabilisation dĂ©pend de la continuitĂ© des efforts. Il est dĂšs lors important de pour-suivre l’accompagnement de la personne en obĂ©sitĂ© pour Ă©viter toute reprise de poids et Ă©viter l’effet yoyo.

La prĂ©occupation majeure de l’équipe est d’offrir Ă  chaque patient pris en charge de nouveaux objectifs de vie, de nouvelles envies, le retour Ă  une image de soi positi-ve. En somme, une chance de vie nouvelle exigeant un accompagnement intensif du patient et de son entourage.

NumĂ©ros utiles :Chirurgie : Dr Cyril Degauque : 087/21.29.44 ‱ Dr FrĂ©dĂ©ric Lardinois : 087/21.28.54 ‱ Dr Ch-Marie Lavigne : 087/21.28.14 Psychiatrie : Dr Henri Gilson : 087/21.94.73Endocrinologie : Dr Bernard Jandrain : 087/21.25.30 ‱ Dr J.-Christophe Philips : 087/21.22.72 ‱ Dr Marielle Pieron : 087/21.28.38Gastro-entĂ©rologie : Dr Marc Van Severen : 087/21.28.04 ‱ PhysiothĂ©rapie : Dr Françoise Cornet : 087/21.94.01DiĂ©tĂ©ticiennes : DaniĂšle Gengoux : 087/21.94.75 ‱ Bernadette Nissen : 087/21.94.21InfirmiĂšre coordinatrice : Claudine Luxen : 087/21.29.17

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Au CHPLT, deux mĂ©thodes permettent de mesurer la masse corporelle :‱ L’impĂ©dancemĂ©trie‱ L’absorptiomĂ©trie biphotonique (DEXA)

L’impĂ©dancemĂ©trie : pratiquĂ©e en consul-tation de diĂ©tĂ©tique, elle est une mesure simple et rapide. Elle utilise la diffĂ©rence de conduction de l’électricitĂ© entre le tissu graisseux et l’eau retrouvĂ©e en grande partie dans la masse maigre. La mesure de la conductivitĂ© permet de dĂ©terminer la masse maigre et, par calcul, estimer

la masse grasse Ă  partir du poids corpo-rel. L’impĂ©dance varie en fonction de la quantitĂ© d’eau et de sa rĂ©partition dans le corps, ainsi qu’avec la tempĂ©rature corporelle.

L’absorptiomĂ©trie biphotonique (DEXA) : basĂ©e sur la diffĂ©rence d’absorption des rayons X par les diffĂ©rents tissus, elle permet une mesure directe non seulement da la masse grasse et de la masse maigre mais aussi du contenu minĂ©ral osseux. L’examen, rĂ©alisĂ© en balayage corps

entier, est indolore et ne dure que quel-ques minutes. Les rĂ©sultats sont prĂ©cis et reproductibles. L’examen effectuĂ© par le mĂȘme appareillage que celui qui sert Ă  dĂ©terminer la masse osseuse est pratiquĂ© dans le service de MĂ©decine NuclĂ©aire et est facturĂ© 25 euros au patient.

Ces mĂ©thodes permettent aussi de suivre l’évolution corporelle et d’apprĂ©cier l’ef-ficacitĂ© de certains programmes alimen-taires ou d’exercices physiques.

Le reste du grĂȘle, soit prĂšs de 6 mĂštres, est inaccessible Ă  l'endoscopie classique. Les techniques d'examens radiologiques et de mĂ©decine nuclĂ©aire sont Ă©galement limitĂ©es pour explorer cette rĂ©gion inter-mĂ©diaire.

Depuis quelques mois, le service de Gastro-entérologie du CHPLT s'est doté d'une technologie de pointe qui permet d'explorer la totalité du tube digestif : l'endoscopie capsulaire.

Une mini caméra qui voyage dans l'intestinL'endoscopie par capsule consiste en une mini caméra (la capsule) que le patient avale et qui transmet des images à un enregistreur porté à la ceinture. La capsule, de la taille d'une grosse gélule (26x11mm), contient une caméra vidéo, un émetteur radio avec antenne et une batterie. Pendant son parcours digestif, la caméra prend deux photos par seconde. Ces images sont alors transmises à

l’enregistreur. La batterie possĂšde une autonomie de 8 heures, ce temps est suf-fisant dans la plupart des cas pour que la capsule voyage jusqu'au grĂȘle terminal. La capsule disposable est ensuite Ă©limi-nĂ©e dans les selles. Les images enregis-trĂ©es sont chargĂ©es sur un ordinateur et analysĂ©es, tout Ă  loisir, sur l'Ă©cran.

Une excellente tolĂ©rance et peu de complicationsL’avantage de cette technique est qu’elle est peu invasive et bien tolĂ©rĂ©e. Il existe cependant un risque (faible) de rĂ©tention de la capsule dans l’intestin Ă  la suite d’une stĂ©nose ignorĂ©e ce qui pourrait nĂ©cessiter une intervention chirurgicale pour extraire la capsule.

L'apport diagnostique de l'endoscopie par capsule est considérable dans la mise au point des saignements digestifs chro-niques, extériorisés ou occultes, avec ou sans anémie chronique aprÚs gastroduo-dénoscopie et iléocoloscopie négatives.

La maladie de Crohn, la maladie coelia-que, les tumeurs du grĂȘle et les syndro-mes polyposiques sont d'autres patholo-gies qui pourront ĂȘtre prĂ©cisĂ©es par cette nouvelle approche.

Comme beaucoup de nouvelles technolo-gies de pointe, cet examen a un coĂ»t qui n'est pas pris en charge actuellement par la sĂ©curitĂ© sociale et une participation de 300 euros est mise Ă  charge du patient jusque fin 2007. Le prix sera ensuite adap-tĂ© en fonction du remboursement futur accordĂ© par l’INAMI.

Le Dr Violaine DRION s'est spécialisée dans cette technique afin d'offrir aux patients toute son expertise dans les indi-cations et l'interprétation de l'endoscopie par capsule.

ObĂ©sitĂ© : comment mesurer la masse graisseuse ?Dans le suivi et le traitement de l’obĂ©sitĂ©, il est important de connaĂźtre la composition cor-porelle et la rĂ©partition entre la masse grasse et la masse maigre. Ceci permet de dĂ©finir une stratĂ©gie optimale pour obtenir une perte de poids au dĂ©triment de la masse grasse, sans rĂ©duction significative de la masse musculaire.

NumĂ©ros utiles : SecrĂ©tariat de MĂ©decine NuclĂ©aire : 087/21.24.86 ‱ Bernadette Nissen, diĂ©tĂ©ticienne : 087/21.94.21

Avaler une camĂ©ra : visualisation assurĂ©e et peu inva-sive de l’ensemble de la muqueuse de l’intestin grĂȘleLes mĂ©thodes classiques d'endoscopie permettent d'explorer le segment supĂ©rieur du tractus digestif par l'oesophago-gastro-duodĂ©noscopie tandis que l'ilĂ©ocoloscopie explore le gros intestin et la partie terminale du grĂȘle.

Numéro utile : Dr Violaine Drion, gastro-entérologue : 087/21.28.03

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7 au CHPLT

Editeur responsable : C. Degauque, Directeur Médical. Ont collaboré à ce numéro : Ch. Betz, E. Brohon, L. Chitussi, S. Conradt, B. Daron, F. Deblond, Cy. Degauque, V. Drion, B. Fernandez, P. François, D. Gengoux, H. Gilson, C. Henrioulle, D. Jansen, F. Lardinois, Ch.-M. Lavigne, B. Leclercq, C. Lefebvre, G. Lising, C. Luxen, Ph. Magermans, N. Mazoin, M. Muller, Ph. Namur, B. Nissen, J. Tits.

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C’est Ă  venirLe service de RadiothĂ©rapie du CHPLT organise le 13 octobre 2007 (dans le patio du CRF Ă  9 heures) une matinĂ©e destinĂ©e aux mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et spĂ©cialistes consacrĂ©e aux cancers de la sphĂšre ORL. Les invitĂ©s : J. Bernier, Professeur de RadiothĂ©rapie Ă  l’UniversitĂ© de GenĂšve, P. Moreau, Professeur Ă  l’Universi-tĂ© de LiĂšge, le Professeur, M. Awada, ChimiothĂ©rapeute Ă  l’Institut Bordet, M. Tomsej, Physicien Ă  l’ESTRO (European Society for Therapeutic Radiology and Oncology) et le Dr Renard du Registre Belge. La matinĂ©e se terminera par une table ronde.En collaboration avec la fondation belge contre le cancer, la SMAV et le dĂ©parte-ment d'oncologie mĂ©dicale.

C'est utileDépistage de la surdité chez les nouveau-nésUn à deux enfants sur mille sont atteints de surdité lourde, un dépistage précoce permet un développement optimal de l'enfant. Depuis mars 2007, la maternité du CHPLT participe au dépistage néonatal de la surdité. Le test automatique, simple, rapide et totalement indolore est réalisé par une infirmiÚre spécialisée pendant le séjour à la maternité. Si un problÚme est mis en évidence, le bébé sera examiné par un ORL. Le coût du test est 10 euros.Tout savoir sur le site de la Communauté Française : www.depistagesurdite.be

Bon à savoirEnfin la nouvelle consultation de Pédiatrie ! Des locaux conçus pour les enfants et les parents permettent un accueil chaleureux et personnalisé. Consultation de pédiatrie générale sans rendez-vous de 9 à 12h (tous les jours ouvrables). Consultations spécia-lisées sur rendez-vous (087/21.23.28).

Quelques chiffresL'Ă©volution du CHPLT est encourageante, tant sur le plan des activitĂ©s qui sont en pro-gression, que sur le plan de la modernisation de ses infrastructures. Pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, le CHPLT boucle son exercice en positif. 2005 2006Produits d’exploitation .......................101.943.570 ................................... 106.688.160Charges d’exploitation ....................... 102.576.530 ...................................106.398.090RĂ©sultat d’exploitation ...........................- 632.970 ......................................... 290.070RĂ©sultat financier ....................................- 798.790 .....................................- 1.050.930RĂ©sultat courant ...................................- 1.431.760 ....................................... - 760.860RĂ©sultat exceptionnel ............................ 1.653.860 .......................................1.234.620RĂ©sultat de l’exercice ............................. 222.100 e ....................................... 473.770 e

Bienvenues Dr Caroline De Barsy, médecin spécialiste en médecine nucléaire : 087/21.25.17Dr Frédéric Jolibois, implantologue : 087/21.22.09 (secrétariat rendez-vous)Emmanuelle Troisfontaines, infirmiÚre en chef du service de Gastro-entérologie (G3) : 087/21.28.77Joanna Garot, infirmiÚre en chef du service de Pneumologie (C0) : 087/21.28.06

C’est un succĂšsLa journĂ©e mondiale du rein a attirĂ© plus de 600 personnes !Le 8 mars dernier, le service de NĂ©phrologie du CHPLT organisait Ă  l’Espace Duesberg, dans le cadre de la journĂ©e mondiale du rein, une journĂ©e thĂ©matique en deux temps. L’aprĂšs-midi Ă©tait consacrĂ©e Ă  l’accueil d’étudiants du secondaire supĂ©-rieur issus de divers Ă©tablissements de la rĂ©gion. Ils ont Ă©tĂ© prĂšs de 300 Ă  avoir participĂ© Ă  une sĂ©ance d’information ponctuĂ©e de reportages audiovisuels. Le soir, la salle Ă©tait Ă  nouveau remplie ! Le grand public Ă©tait invitĂ© Ă  assister Ă  la projection d’un film relatant l’ascen-sion du Kilimanjaro par un groupe de patients greffĂ©s conduits par le Professeur Pirenne. TĂ©moignages, exposĂ©s scientifi-ques, questions/rĂ©ponses avec la salle, ont permis de mieux faire connaĂźtre les maladies rĂ©nales, les moyens de les prĂ©-venir mais aussi les solutions pour les traiter efficacement.

Les talents Philippe Namur : mĂ©decin-auteur-compositeur Lorsque vous croiserez le docteur Philippe Namur dans son service de Radiologie, parlez lui de musique car en dehors de la mĂ©decine, c’est sa passion. Philippe Namur aura largement contribuĂ© au suc-cĂšs du spectacle du personnel baptisĂ© « Etre Star Tout Simplement » en compo-sant toutes les musiques et les paroles. C’est un de ces confrĂšres, le docteur Van Severen qui lui a proposĂ© ce challenge aprĂšs avoir appris qu’il jouait du synthĂ© et de la guitare. Sans aucune partition, il a « dirigĂ© » chaque chanteur et musicien pour parvenir au rĂ©sultat que l’on connaĂźt. Parmi les projets du mĂ©decin/auteur/composi-teur : monter une comĂ©die musicale sur l’histoire de la mĂ©decine ! En attendant, il s’est mis au rock et a Ă©crit pour son fils de 11 ans un morceau en anglais pour la fĂȘte de fin d’annĂ©e de son Ă©cole.

PrĂ©cision
Dans notre numĂ©ro prĂ©cĂ©dent, pour illustrer notre feuillet spĂ©cial sur la PĂ©diatrie, nous avons utilisĂ© une aquarelle de Monsieur RaphaĂ«l LIBERT sans mentionner son nom. VoilĂ  une petite erreur aujourd’hui rĂ©parĂ©e. Cette Ɠuvre dont il est question a Ă©tĂ© vendue aux enchĂšres dans le cadre de l’« Action PoupĂ©es Kiwanis » : « Dessine-moi un sourire, je t’aiderai Ă  guĂ©rir 
 ».

C. De Barsy F. Jolibois

E. Troisfontaines J. Garot