edito : rÉduire les fractures territoriales et sociales · ment affichée de la nouvelle majorité...

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Conseillers régionaux essonniens : Stéphane Beaudet (LR), Faten Hidri (UDI), Grégoire de Lasteyrie (LR), Aurélie Gros (LR), Jean-Philippe Dugoin- Clément (UDI), Marianne Duranton (UDI), Jean-Raymond Hugonet (SE), Sylvie Carillon (LR), Gérard Hébert (LR), Isabelle Perdereau (LR), Jean-François Vigier (UDI), Sandrine Lamiré-Burtin (MoDem), Robin Reda (LR). EDITO : RÉDUIRE LES FRACTURES TERRITORIALES ET SOCIALES C'est le fil rouge de cette séance comme l'a indiqué Valérie Pécresse: "lutter contre toutes les fractures" et avec les habitudes de la précédente majorité qui, par dogmatisme avait négligé des pans de l'action régionale. En doublant les aides aux territoires ruraux, la nouvelle majorité confirme sa volonté de penser toute l'Ile-de-France et pas seulement le centre urbain et la petite couronne. En lançant des appels à projets donnant aux maires la possibilité de repenser leurs quartiers nouveaux et les moyens d'accompagner les mutations de leurs territoires. En lançant l'appel à projet de "Dessine moi l'Ile-de-France”, la Région affirme que les beaux projets architecturaux ne se concentrent pas, là non plus sur la petite couronne. En lançant une nouvelle politique de logement en faveur des classes moyennes, en luttant contre les quartiers ghettos, en mobilisant le foncier de la Région pour le logement social, nous avons aussi affirmé qu'au delà des factures territoriales, il fallait aussi rompre avec les fractures sociales et ne pas stigmatiser le logement social et ren- forcer la mixité sociale. Trop longtemps l'ancienne majorité a opposé la petite couronne à la grande couronne. La volonté très claire- ment affichée de la nouvelle majorité est bien de réconcilier l'Ile-de-France, de maintenir le dynamisme et l'attractivité du centre de la Région tout en développant la grande couronne qui, par ses territoires peut également être un facteur de développement, touristique, économique, scientifique, technologique. Une Ile-de-France profondément réconciliée entre le centre, la petite couronne et la grande couronne, sans dogmatisme, qui fait confiance à l'imagination de ses territoires, qui accompagne sans le carcan de la critéri- sation, qui se fonde sur le partenariat, le contrat entre acteurs, la responsabilité. LA NEWSLETTER 91 N°4 Avril 2016 UN SOUTIEN ACTIF A LA RECHERCHE FRANCILIENNE Notre région regroupe 40% de la recherche nationale. Elle est forte de 635 000 étudiants, 16 universités de premier plan, 350 écoles et 2500 laboratoires publics de recherche. Un rôle de chef de file dans le do- maine de l’enseignement supérieur et de la recherche a d’ailleurs été attribué à la Région. Elle doit ainsi élaborer un schéma régional de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation et ceci afin de décliner les priorités et les modalités d’intervention de la Région sur ce secteur.Valérie Pécresse a donc souhaité créer un Conseil Scientifique Régional qui doit exercer des missions d’expertise scientifique, d’évaluation et de recommandation. Structure légère de décision, ce conseil ne devra pas compter plus de 20 personnalités choisies en fonction de leur reconnaissance scientifique. Par ailleurs, 16 Domaines d’Intérêt Majeur avaient été labellisés pour la période 2012-2015. Or, depuis le 31 décembre 2015, ces DIM n’ont plus d’existence sur le plan juridique, laissant les acteurs scientifiques qui les animent dans l’incertitude la plus totale.Valérie Pécresse qui est très active sur les domaines liés à l’innovation et à la recherche a donc souhaité soutenir à titre transitoire les acteurs scientifiques de ces DIM, en attendant la définition d’une nouvelle politique régionale d’intervention en faveur de la recherche.

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Page 1: EDITO : RÉDUIRE LES FRACTURES TERRITORIALES ET SOCIALES · ment affichée de la nouvelle majorité est bien de réconcilier l'Ile-de-France, de maintenir le dynamisme et l'attractivité

Conseillers régionaux essonniens :Stéphane Beaudet (LR), Faten Hidri (UDI), Grégoire de Lasteyrie (LR), Aurélie Gros (LR), Jean-Philippe Dugoin-Clément (UDI), Marianne Duranton (UDI), Jean-Raymond Hugonet (SE), Sylvie Carillon (LR), Gérard Hébert (LR),Isabelle Perdereau (LR), Jean-François Vigier (UDI), Sandrine Lamiré-Burtin (MoDem), Robin Reda (LR).

EDITO : RÉDUIRE LES FRACTURES TERRITORIALES ET SOCIALESC'est le fil rouge de cette séance comme l'a indiqué Valérie Pécresse: "lutter contre toutes les fractures" etavec les habitudes de la précédente majorité qui, par dogmatisme avait négligé des pans de l'action régionale.

En doublant les aides aux territoires ruraux, la nouvelle majorité confirme sa volonté de penser toutel'Ile-de-France et pas seulement le centre urbain et la petite couronne. En lançant des appels à projetsdonnant aux maires la possibilité de repenser leurs quartiers nouveaux et les moyens d'accompagner lesmutations de leurs territoires. En lançant l'appel à projet de "Dessine moi l'Ile-de-France”, la Région affirmeque les beaux projets architecturaux ne se concentrent pas, là non plus sur la petite couronne. En lançantune nouvelle politique de logement en faveur des classes moyennes, en luttant contre les quartiers ghettos,en mobilisant le foncier de la Région pour le logement social, nous avons aussi affirmé qu'au delà des facturesterritoriales, il fallait aussi rompre avec les fractures sociales et ne pas stigmatiser le logement social et ren-forcer la mixité sociale.Trop longtemps l'ancienne majorité a opposé la petite couronne à la grande couronne. La volonté très claire-ment affichée de la nouvelle majorité est bien de réconcilier l'Ile-de-France, de maintenir le dynamismeet l'attractivité du centre de la Région tout en développant la grande couronne qui, par ses territoires peutégalement être un facteur de développement, touristique, économique, scientifique, technologique.

Une Ile-de-France profondément réconciliée entre le centre, la petite couronne et la grande couronne, sansdogmatisme, qui fait confiance à l'imagination de ses territoires, qui accompagne sans le carcan de la critéri-sation, qui se fonde sur le partenariat, le contrat entre acteurs, la responsabilité.

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N°4 Avril 2016

UN SOUTIEN ACTIF A LA RECHERCHE FRANCILIENNE Notre région regroupe 40% de la recherche nationale. Elle est forte de 635 000 étudiants, 16 universitésde premier plan, 350 écoles et 2500 laboratoires publics de recherche. Un rôle de chef de file dans le do-maine de l’enseignement supérieur et de la recherche a d’ailleurs été attribué à la Région. Elle doit ainsiélaborer un schéma régional de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation et ceciafin de décliner les priorités et les modalités d’intervention de la Région sur ce secteur. Valérie Pécresse adonc souhaité créer un Conseil Scientifique Régional qui doit exercer des missions d’expertisescientifique, d’évaluation et de recommandation. Structure légère de décision, ce conseil ne devra pascompter plus de 20 personnalités choisies en fonction de leur reconnaissance scientifique. Par ailleurs, 16 Domaines d’Intérêt Majeur avaient été labellisés pour la période 2012-2015. Or, depuis le31 décembre 2015, ces DIM n’ont plus d’existence sur le plan juridique, laissant les acteurs scientifiquesqui les animent dans l’incertitude la plus totale. Valérie Pécresse qui est très active sur les domaines liés àl’innovation et à la recherche a donc souhaité soutenir à titre transitoire les acteurs scientifiques de cesDIM, en attendant la définition d’une nouvelle politique régionale d’intervention en faveur de la recherche.

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VRAIE MIXITÉ : CONSTRUISONS UNE ILE-DE-FRANCE ANTI-GHETTOS !

Pour répondre à la crise sans précédent en matière de logement que connaitnotre pays et en particulier notre région, Valérie Pécresse a souhaité une ac-tion régionale exceptionnelle en faveur du logement. Elle a notamment pro-posé une redéfinition de la politique de construction de la Région et unemobilisation en faveur du logement du foncier bâti et non-bâti non-utilisépar le conseil régional. Plusieurs opérations ont d'ores-et-déjà été identifiéespar l'exécutif dont notamment un hôtel particulier dans le 17ème inoccupédepuis 2010. Ce foncier vendu sera dédié à la création de logements. Pourgarantir la bonne exécution de cette politique essentielle pour les 550 000Franciliens en attente d'un logement aujourd'hui, Valérie Pécresse présideraelle-même l'Établissement Public Foncier d'Ile-de-France (EPFIF).. En complément de ces orientations, un "dispositif anti-ghettos", a égalementété adopté par notre assemblée.

C’était une de nos promesses fortes durant la campagne : freiner puiséradiquer la ghettoïsation de la région Ile-de-France. Dansnotre région, 7% des communes concentrent 66% du logement très social(PLAI) destiné aux populations les plus fragiles. L'entassement du logementtrès social dans certaines villes est à la source de graves dérives de nosquartiers où s’accumulent les problèmes urbains, sociaux et sécuritaires. Ilest temps de mettre fin à "l’appartheid" territorial que dénonçait le PremierMinistre. Sur proposition du Vice-président au logement, Geoffroy Didier, la majoritérégionale a donc acté le principe de ne plus financer un seul loge-ment très social dans les communes qui disposent de plus de30% de logements aidés. Malgré le soutien du Président socialiste del’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine, François Pupponi, les groupesde gauche n’ont pas soutenu cette proposition qui va dans le sens durééquilibrage social de notre région. La mixité sociale ne doit pas tirernos villes vers le bas, elle doit entraîner nos quartiers vers le haut.

Parallèlement, nous avons voté une augmentation du financementdu logement intermédiaire en direction des classesmoyennes, ces fameuses familles trop riches pour accéder au logementsocial mais pas assez aisées pour accéder au parc privé.

En retour, la région Ile-de-France attend que tous les maires franciliens re-spectent le taux de 25% de logements sociaux fixés par la loi SRU.

La mixité sociale, beaucoup en parlent, nous on la fait !

Contact : [email protected]

CHIFFRE DUMOIS

120 millions d’euros

C'est le montant deséconomies en dépensesde fonctionnement queva réaliser la Région en 2016tout en augmentant de 70 mil-lions les dépenses d'investisse-ments et en réduisant de 5% ladette qui a explosé sous laprécédente majorité. Le débatd'Orientation budgétaire apermis d'illustrer les effortsmis en place par la nouvellemajorité qui doit faire face àun manque de financement de440 millions qui correspon-dent d'une part à l'absence definancement par la précédentemajorité du passe Navigo à70 € (manque de 300 millions)et par la baisse des aides del'Etat à hauteur de 140 mil-lions.

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PROMESSE TENUE : DOUBLEMENT DES AIDES AUX TERRITOIRES RURAUX

Lors de la campagne électorale, nous nous sommes résolument engagés à soutenir efficacement les territoiresruraux avec la création du Pacte Rural qui est la pierre angulaire d’une « nouvelle politique régionale refondéeet ambitieuse » en faveur de la ruralité à laquelle nous entendons donner toute la place qui doit être lasienne en Ile-de-France.L’exécutif régional prend l’engagement d’augmenter le budget en doublant notamment en 2016 lesaides à l’aménagement aux territoires ruraux.C’était une attente forte des maires ruraux, notamment dans notre Département. Cette réponse se développe autour de 3 leviers :• les Contrats ruraux et l’augmentation du volume d’aide financière en 2016 qui est un message fort au monderural. Ce sont, tout de suite, 48 dossiers qui vont être débloqués qui étaient restés au point mort sous l’an-cienne mandature pour un montant d’aide de 2,6 Million d’Euros !• un fonds en faveur des commerces en zones rurales : aides directes aux communes et aux commerces.• un effort conséquent sera entrepris pour le développement du télétravail et du co-working. C’est égalementun message essentiel à l’heure où la montée en débit et le déploiement de la fibre en zone rurale sont enfind’actualité en Essonne.Vivre en zone rurale en Ile-de-France, ce n’est pas une punition, mais bien un véritable choix de vie. La ruralité est une chance pour notre Région et un atout incroyable. Loin de la caricatureurbaine que véhicule trop souvent la Région capitale, l’Ile-de-France est aussi une grande Région rurale.C’est aussi une grande Région agricole qui occupe la moitié de l’espace de notre territoire et dont nous pou-vons être fiers ! Les agriculteurs, dans leur ensemble, ne sont pas des jardiniers de l’espace mais bel et biendes acteurs économique de premier ordre.

Contact : [email protected]

INNOVONS POUR NOS QUARTIERS !

Du côté de l’Essonne

Nous avons fait campagne sur le thème de l'investissement, de l'énergie et d'un nouveau souffle pour nosterritoires qui passe notamment par l'innovation, les nouvelles pratiques, une démarche environnementaleassumée. Notre région est en mouvement avec des projets de transports structurants, des aménagements de pôlesgares, des créations de gares en perspectives dans le le cadre des projets de Tram qui se développent surnos territoires mais aussi avec la prochaine arrivée du Grand Paris Express sur une part de notre départe-ment.En adoptant cette nouvelle délibération qui vise, dans les 5 ans à venir à soutenir à hauteur de 235millions d'euros 100 communes qui déposeront des projets de quartiers innovants, laRégion permettra aux maires qui souhaitent d'adapter les services publics.Pourront ainsi être soutenues les actions suivantes :

- les équipements de proximité nécessaires à l'accueil des nouveaux habitants de nouveaux ces quartiers(petite enfance, scolaire, sport, culture) ;

- L’aménagement des espaces publics qui permettent d’améliorer la qualité urbaine, la vie sociale et les dé-placements piétons et cyclables.Penser l'espace autrement. Penser les déplacements différemment et les relations habitat/travail de façon in-novante. Les projets devront s’inscrire dans une logique de laboratoires de la ville de demain en proposantdes services innovants à la population et aux acteurs économiques permettant de réduire leur empreinteécologique : nouveaux services de mobilité, espaces de travail partagé, domotique, lieux de formation, deconvivialité et de création…

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Contact : [email protected]

Du côté de l’Essonne

VIOLENCES FAITES AUX FEMMES Valérie Pécresse souhaite renforcer la politique de protection desfemmes, victimes de violences conjugales. Le Conseil régional s’apprêteà renouveler la convention signée en 2009 pour 5 ans avec la Fédération nationalesolidarité femmes (FNSF), qui permet de reloger des femmes victimes de violencesconjugales. Cette fédération recevra 40 000 € de subventions, plancher minimal.Un travail avec les bailleurs sociaux va s’intensifier. Quelques chiffres pour argumenter cette décision ; 11% de femmes franciliennes,soit 350 000 femmes, sont confrontées à des violences conjugales. En 2012, 23 fran-ciliennes ont été victimes d’homicides au sein du couple.

Elle souhaite engager le Conseil Régional à doubler l’objectif régional de mise à disposition de logements destinésà accueillir des femmes victimes de violences en le portant à un minimum de 100 logements par an, contre 50 au-jourd’hui. Un endroit protecteur où des femmes et leurs enfants peuvent être protégés, commencer à se recon-struire, à être suivis pour recommencer une nouvelle vie, un nouveau projet. La question du logement est centraledans la problématique de reconstruction. Depuis 2011, ce sont environ 100 femmes et une centaine d’enfants quiont pu bénéficier de ce dispositif en IDF. Le Centre Hubertine-Auclert, organisme associé de la région IDF, s’impliquedans la lutte contre les violences faites aux femmes en IDF. On trouve sur leur site internet de l’information, desoutils pour répondre aux urgences comme la cartographie des 400 points d’accueil franciliens recensés. Un logement, c’est le début d’une solution !

Des Essonniens à la tête de structures régionales Jean-Philippe Dugoin-Clément à la tête de l'ORDIF L'Observatoire Régional des Déchets d'Ile-de-France est une association créée en 1992 par la Région et l'Etat,qui compte une centaine d'adhérents. Il a pour missions essentielles de développer la connaissance, diffuser desinformations et favoriser les échanges entre les différents acteurs publics, associatifs et privés.Dans le cadre des politiques publiques, c'est un outil d'analyse qui permet également le suivi et l'élaboration dechoix techniques en matière de gestion des déchets. L'ORDIF centralise et diffuse quotidiennement les actualitéset événements liés à la gestions des déchets en Ile de France et organise plusieurs événements de présentationet d'échanges avec ses partenaires.Ses travaux viennent accompagner la mise en oeuvre des plans régionaux d'élim-ination des déchets et ont pour objectif d'impulser de nouvelles pratiques en matière de prévention et de réemploiet d'inciter une optimisation de la gestion des déchets.

Robin Reda à la tête de la fonderie L’agence numérique d’Ile-de-France, La Fonderie, a renouvelé son bureau le 24 février dernier. Robin Reda a étéélu président du conseil d’administration dans lequel siège aussi Isabelle Perdereau. Valérie Pécresse veut faire del'Île-de-France la première "smart région" d'Europe, la Fonderie est chargée d'accompagner cette mutationnumérique et les innovations qu'elle porte.

Grégoire de Lasteyrie, Président de la commission de l'Enseignement supérieur et de larechercheAprès Faten Hidri, Vice Présidente de la Région à l'enseignement supérieur et de la recherche, c'est au tour deGrégoire de Lasteyrie de prendre des responsabilité dans ce domaine en devenant Président de la Commissionde l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.L'Essonne terre d'innovation et de sciences est donc labellisée comme telle !