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N° 4 hiver 2012 / 2013 http://embaixada-angola-marrocos.org SPORT Carnaval 2013 União Jovens da Cacimba 20 ème sommet de l’Union africaine Bulletin official de l’ambassade d’Angola au Maroc Ambassadeur Manuel Aragão reçoit les diplomates à la fête de l’ Indépendence Nationale

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Bulletin officiel de l'ambassade d'Angola au Maroc / hiver 2012 / 2013

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hiver 2012/2013

N° 4 hiver 2012 / 2013

http://embaixada-angola-marrocos.org

SPORT

Carnaval 2013

União Jovens da Cacimba

20ème sommet de l ’Union af r ica ine

Bulletin official de l’ambassade d’Angola au Maroc

Ambassadeur Manuel Aragão reçoit les diplomates à la fête de l’ Indépendence Nationale

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hiver 2012/2013

Chers lecteurs,

Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue á l’édition d´hiver 2012/2013.

Notre objectif est de diffuser plus largement l’image de l’Angola, les grandes réalisations de l’exécutif dans divers domaines, et notre partici-pation en tant que MD au Maroc, de façon à ce que nos entités e amis connaissent la Moderne Angola, que nous projetons, avec les meilleures conditions sociales pour les citoyens.

Dans cette édition, l’accent est mis sur une brève revue des activités diplomatique du Pré-

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sident José Eduardo dos Santos, des défis di-plomatiques du pays à l’échelle internationale et régionale, une rétrospective de la célébration de 37 ans de l’indépendance de l’Angola, sans ou-blier de faire part de la brève recente mémoire d´ Angola CAN 2013, en Afrique du Sud

En conclusion, nous exprimons notre intérêt pour en servir meilleure et restant à votre dispo-sition, réceptif au dialogue et aux contributions qui aident à être plus efficaces en terme de ser-vices.

Manuel da Costa Aragão

Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire

Editorial

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hiver 2012/2013

Activité presidentiellePR José Eduardo dos Santos reçoit les félicitations de Nouvel An du Corps diplomatique 4Dos Santos et Jacob Zuma ont analysé les enjeux qui touchent l’Afrique 6Chef de l’Etat et Président de la Commission de l’UA, abordant la situation du continent 8Sommet tripartite pour mettre en œuvre l’accord de paix en RDC 9L’Angola prétend renforcer son positionnement dans le contexte international et régional 10

Politique Conseil des Ministres en Premier session ordinaire 2013 12

Africa 20ème Session Ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine 14

CoopérationPortugal et l’Angola organisent un sommet bilatéral au cours de cette année 18Parlements d’Angola et du Maroc souhaitent renforcer la coopération 19L’Angola et l’Uruguay parlent de la coopération commerciale 19L’Angola et le Brésil réaffirment l’intérêt pour le renforcement de la coopération stratégique 20José Eduardo dos Santos invité à visiter la Serbie 22Angola sera hommenagée a par FAO, Juin prochain 23Chef de l’Etat aborde la coopération avec les Emirats Arabes Unis 24L’Angola a accueilli la 62e session du Comité régional de l’OMS 26

Communauté Rétrospective 11 Novembre 2012Célébration des 37 ans de l’indépendance du Maroc 28

EconomieApprouvé dans sa généralité OGE/2013 32Commission économique du conseil des ministres 34Le FMI conclut la seconde mission de suivi Pos-programme d’Angola 35Augmentation des investissements étrangers au pays 36Angola enregistre la sixième plus grande croissance moyenne des 12 dernières années 38Nouveaux billets et pièces de monnaie Kwanzas, lancés officiellement 39Angola à 19ème conférence internationale des minerais 41

SocialMars Hommage à la femme 42Santé maternelle infantile abordée au VIII Congrès International des Médecins a Angola 44L’Angola a réduit le taux de la faim et de la malnutrition de 57% 45VIII Congrès internationale des médecins recommande surveillance nutritionnelle 46Angola enregistre une amélioration dans la recherche agricole 46Ministère de l’Education, mise au niveau du Plan National de l’Education 47Communication Sociale compte sur la formation des cadres 48Services aéroportuaires, amélioration des infrastructures à travers le pays 49TAAG a enregistré une augmentation de 156 mille passagers en 2012 51General Electric négocie 5,2 milliards Kz en locomotives 51Ministres des transports de Corridor de Lobito créent des stratégies pour le développement dela région 52

CultureCarnaval de Luanda 2013 - Les angolais célèbrent la plus grande fête populaire 53Njinga Mbandi,considérée figure emblematique de l’histoire d’Áfrique 54

SportL’Angola accueille en Septembre le mondial de hockey en patinoire 55Participation d’Angola en CAN 2013 56

TurismeLuanda Beauté, histoire, culture et services modernes 57história doretrato 60

Comunauté Retrospective 11 Novembre 2012 62Gala avec le Corps diplomatique 64

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Le 10 Janvier le Président de la République José

Eduardo dos Santos reçoit les félicitations pour le Nou-vel An du corps diplomatique en Angola

Voici a suivre le discours:

- EXCELLENCE MONSIEUR LE DOYEN DU CORPS DI-PLOMATIQUE,

- MESSIEURS AMBASSA-DEURS ET CHEFS DE MIS-SION

- MESDAMES ET MES-SIEURS,

Ici, nous sommes à la veille du nouvel an, que j’espère être porteur de beaucoup de succès dans la vie per-sonnelle et professionnelle

de toutes les personnes pré-sen tes .

Je remercie pour les vœux et les mots encourageants de Mr le Doyen, prononcée en son nom et au nom de tout le corps diplomatique accrédité en Angola.

Le fait que l’Angola se déve-loppe avec un esprit qui vise résoudre leurs problèmes transmis pour le monde à l´i-mage de l’évolution de notre pays.

Il est important que tous les membres du Corps di-plomatique continuent á ap-puyer cette idée, parce que de cette manière, ils aideront à corriger certains préjugés e quelques vues déformées de certains secteurs de la com-munauté internationale, qui ne croient pas à la rénovation de l’Afrique.

En un peu plus de dix ans de paix, nous avons été en mesure de promouvoir la réconciliation na-tionale et rétablir l’espoir d’une vie meilleure à tous les Angolais.

C’est avec un sentiment d’ac-c o m p l i s s e m e n t que nous reve-nons de nou-veau pour mettre à disposition de tous nos peuples une infrastruc-ture de base moderne, qui vise un dévelop-pement écono-

mique et social du pays.

L’Etat, et en particulier ses institutions démocratiques, sont en cours de consolida-tion, fondée sur les principes du droit et de la souveraineté populaire, à travers lequel se fait la coexistence pacifique et la participation citoyenne dans la résolution des pro-blèmes nationaux, voire d’un continent comme le nôtre, , où les conflits et les crises politiques commencent à re-faire surface.

Nous n’avons jamais laissé être influencé par «afro-pes-simisme» que certaine élite propage dans le passé récent.

Croyons toujours dans le changement et la rénovation de l’Afrique et dans la façon de concevoir et de faire de la politique dans ce continent.

PR José Eduardo dos Santos reçoit les félicitations de Nouvel An du

Corps diplomatique

Activité présidentielle

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Domingos Mascarenhas, Doyen des Ambassadeurs en Angola

Mais ce n’est pas seulement dans le continent africain qui est comme le scénario de ses évé-nements pervers.

Aggravé aussi au jour le jour la situation au Moyen-Orient et il est impératif que les portes s´ouvrent du dialogue et de la coopération politique entre les principaux acteurs, en cherchant des entendements internes et internationaux qui favorisent le maintien de la paix et la sécurité internationale.

Est nécessaire réaliser le principe de l’existence et de la reconnaissance de deux Etats souverains tantôt d’Israël com-ment de la Palestine.

Selon le dit «si il y a la vie, il y a de l’espoir.»

Donc, je suis convaincu que beaucoup de crises vont être surmontées ou atténués.

Je crois aussi que l´actuelle tendance de l’islamisation crois-sante de l’Etat et les causes de la crise financière et écono-mique en Europe seront bientôt contrôlées ou éradiquées dans les années à venir.

C’est un monde qui est de plus en plus interdépendant que l´hu-manité veut, un monde équilibré dans lequel la concertation, la compatibilité des intérêts et la recherche de consensus sont la motivation et le but des diri-geants des relations internatio-nales.

J’invite donc tous les partici-pants à travailler ensemble pour le monde de paix, de la sécurité et de la compréhension entre les nations.

Je souhaite à tousJOIYEUX NOUVEL AN!

Ce n’est pas par hasard que l’Angola est dans un processus effectif de démocratisation qui permet efficacement la paix, la stabilité, la croissance écono-mique et le progrès social.

Nous faisons partie de ce monde, qui se caractérise par des changements globaux et par la transformation positive et progressiste de l’ordre politique et économique international.

Avec l’avènement de nou-velles puissances économiques, l’environnement international est de plus en plus multipolaire et les pays sous-développés ont d’autres opportunités de pistes de croissance et de pro-grès. C’est un fait historique que l’Afrique ne peut pas manquer de s’en profiter.

Alors condamnons énergique-ment le retour à la violence ar-mée et les émeutes comme un moyen de résoudre les contra-dictions internes ou la conquête du pouvoir d’Etat.

Les gouvernements légitimés par le libre choix des citoyens dans les urnes ne doivent pas être renversé par les forces re-

belles ou anti-démocratiques. L’Afrique a maintenant de nou-veaux cortèges de réfugiés dans des conditions inhumaines, et cela est inacceptable.

Par conséquent, la situation qui prévaut en République dé-mocratique du Congo, le Mali, la République centrafricaine et la Guinée-Bissau est un pas en arrière dans le processus de dé-mocratisation de notre continent.

MONSIEIR LE DOYEN,

MONSIEURS AMBASSA-DEURS,

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vers domaines.

La réunion a été un prélude au Sommet de l’Union africaine, realisé en Ethiopie du 21-28 Janvier, abordant des questions «sé-rieuses», qui affectent le continent africain.

Selon Jacob Zuma, après la chute du di-rigeant libyen, Mo-hammar Al Kadhafi, la situation en Afrique a pris de nombreuses directions, se référant à la situation dans les Républiques du Congo, en Afrique

La coopération entre l’Ango-la et l’Afrique du Sud a été

révisé au cours de la visite de travail de quelques heures, du chef de l’Etat sud-afri-cain, Jacob Zuma, à Luanda, lundi 15 Janvier.

Le président sud-africain s’est entretenu avec son homologue ango-lais, José Eduardo dos Santos, au Pa-lais présidentiel, à la Ville-Alta, il ont discuté des ques-tions liées au dé-veloppement éco-nomique entre les

deux pays, ainsi que l’examen de la mise en œuvre des diffé-rents accords signés dans di-

Dos Santos et Jacob Zuma ont analysé les enjeux qui

touchent l’Afrique

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centrale et Mali.

Pour le président sud-africain semble être une tendance des groupes des militaire contre les gouvernements et puis tourner à l’émeute, cette attitude devient inquiétant et «prétendons» la contrecarrer:

L’homme d’État sud-africain a déclaré avoir informé le Chef de l’État angolien des sujets abor-dés, récemment au Sommet de la Troïka, realisé en Tanzanie, où est discuté la situation à Ma-dagascar, et les progrès réalisés dans la République du Zimbabwe.

L’état des relations entre l’Ango-la et l’ Afirque du Sud a également été passés en revue, lors de la ré-union entre les deux présidents, anotant la nécessité de renforcer ces relations

Le président sud-africain ap-prouve l’intervention française au Mali. Jacob Zuma, decla-rant que l’intervention militaire française en République du Mali, vise à restaurer la légalité constitutionnelle.

«J’ai discuté avec le président angolais de la question du Mali et de l’action menée par les forces françaises, considérée comme la bienvenue», a t-il dit.

Déclaré que l’intervention des

Activité présidentielle

Après l’échec des négocia-tions entre le gouvernement malien et les groupes isla-mistes, AQMI (Al-Qaïda au Ma-ghreb islamique), le MUJAO (Mouvement pour l’Unité et le Jihad en Afrique de l’Ouest) et le MNLA (Mouvement National pour la Libération de l’Azawad), la communauté internationale a utilisé l’option militaire en der-nier recours. Sans cet accord, la France n’aurait pas lancé une intervention militaire pour stop-per la propagation des combat-tants islamistes à Bamako, la capitale.

Pour le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Manuel Au-gusto, les relations entre l’An-gola et l’Afrique du Sud sont excellentes. L’entité qui parlait en qualité du ministre en exer-cice a fait telles déclarations, lors d’une interview, accordée aux journalistes de la télévision publique sud-africaine (SABC), qui se trouvaient à Luanda, pour couvrir la visite du président sud-africain en Angola, Jacob Zuma.

Dans le cadre de la relance des relations bilatérales entre les deux pays, le ministre estime que l’Afrique du Sud comme pays de grand potentiel écono-mique peut jouer un rôle très im-

portant dans le rétablissement de l’infrastructure économique.

A rappeler que l’homme d’État sud-africain, Jacob Zuma, a été en Angola à trois reprises l’an-

née dernière (2012), ayant pour objectif la consultation des idées en tant que membre de la Communauté pour le déve-loppement de l’Afrique australe (SADC).

A l’aéroport de Luanda, Ja-cob Zuma a reçu les remercî-ments lors de la rencontre avec le ministre de l’Administration du Territoire, Bornito de Sousa, le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Manuel Augusto, et le gouverneur de la province, Bento Bento.

Le président sud-africainJacob Zuma

le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Manuel Augusto

Situation au Mali

Degré de relation

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La situation en Afrique a domi-né la réunion qui s’est tenue à

Luanda, entre le Chef de l’Etat an-golais, José Eduardo dos Santos, et le président de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma.

Nkosazana Dlamini-Zuma était en Angola dans la seconde moi-tié de Janvier, précédant la réu-nion du Sommet africain, il a été reçu par le Président angolais, au Palais présidentiel, dans la ville- Alta, où ils ont discuté de plusieurs questions d’intérêt commun.

S’adressant à la presse, la res-ponsable a indiqué venir à la ren-contre du président, José Eduar-do dos Santos, pour échanger des idées sur les problèmes qui

aller », a t-il dit.

Nkosazana Dlamini-Zuma a déclaré que les dé-fis du continent doivent être analysés à partir de leur propre pays et au niveau des organisations économiques régionales, en soulignant la stabili-té et la sécurité, comme deux facteurs essentiels pour le développement de l’Afrique et vice versa.

D’autre part, la responsable de l’Union africaine a apprécié le rôle actif que l’Angola a joué, soit au ni-veau du continent ou au niveau de l’organisation continental.

«Au cours de la réunion, nous avons également ana-lysé la situation de l’Ango-la, après une période dif-ficile, car vive maintenant dans la stabilité, la paix et la démocratie, nécessite travailler ensemble pour son développement et son peuple,» (...) «Je pense que c’est l’une des leçons qui doivent être apprises par d’autres pays du continent «, a conclu le responsable de nationalité sud-africaine.

Chef de l’Etat et Président de la Commission de l’UA, abordant

la situation du continent

touchent le continent, ainsi que entendre son opi-nion sur la performance de l’Union africaine et les défis à venir.

«Les chefs d’État devraient en outre approfondir l’étude sur la situation actuelle du continent, lors de la célébration du 50e anniversaire de l’Union afri-caine, réaliser le 25 mai, « pour voir d’où nous venons, où nous sommes et où nous voulons

José Eduardo dos Santos, et la présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma

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Sommet tripartite pour mettre en œuvre l’accord

de paix en RDCLes chefs d’État d’Angola,

d’Afrique du Sud et de la Répu-blique démocratique du Congo ont décidé le 12 Mars, à Luanda, de créer un mécanisme tripar-tite de relation et de coopération conjointe, visant à préserver les conditions favorables à la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la résolution pacifique de la crise et conflit dans l’est de la RDC.

Cela a été exprimé dans le communiqué final du sommet tri-partite entre le Président d’Ango-la, José Eduardo dos Santos, de l¨Afrique du Sud, Jacob Zuma, et de la RDC, Joseph Kabila, tel accord s’est tenu à Luanda.

À l’occasion, les chefs d’Etat ont réaffirmé l’importance de l’accord-cadre comme une pres-

José Eduardo dos Santos, Jacob Zuma, et Joseph Kabila

Activité présidentielle

pective plus appropriée pour la résolution pacifique de la crise et conflit dans l’est de la RDC, sauve-gardant sa souveraineté et son intégrité territoriale en tant que condition préalable au développement économique et social de ce pays en terme de paix, de sécurité et de stabilité dans la région, ainsi que dans le processus d’intégration régionale

Les présidents d’Angola et de l’Afrique du Sud ont réaffirmé aussi leur soutien aux efforts déployés par le Président Kabila et son gouvernement dans la recherche de la paix, la stabilité et le développe-ment en RDC. L’objectif étant d’analyser la situa-tion actuelle et prévoir la consultation en vue de la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la stabilité et la coopération en RDC, signé le 24 Février 2013, à Addis-Abeba.

Le Sommet s´inscrit dans le cadre des efforts in-ternationaux de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et le développement économique communautaire en Afrique australe, visant à stabiliser la situation dans la République démocratique du Congo (RDC), notamment grâce à l’opérationnalisation de la Brigade d’Intervention des Forces MONUSCO.

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blissement et le renforcement de la coopération avec le monde, ayant comme la primauté les partenaires de blocs régionaux et sous-régio-naux que Angola intègre comme (CEEAC, SADC, la Conférence des Grands Lacs, Commission du Golfe de Guinée, PALOP et CPLP), ceci est pour assurer la consolidation de l’intérêt national, en respectant la souveraineté et l’intégrité territoriale des autres Etats.

Aux Ambassadeurs et aux diplo-mates, George Chikoti a souligné que l’action doit être dirigée pour l’exercice d’une diplomatie active, basée sur le respect mutuel et des avantages réciproques, invitant les ambassadeurs à promouvoir l’image du pays à l’étranger.

Se référant à la communauté an-golaise, en orientant les ambassa-deurs à travailler à l’organisation de la communauté angolaise dans la diaspora, en développant et en en-courageant le patriotisme et la soli-darité.

Les participants entre les ambas-sadeurs accrédités à l’étranger et les Directeurs du Ministère des re-lations Extérieures ont discuté des questions de la politique étrangère angolaise à niveau bilatérale et multilatérale, évaluant aussi l’état des relations politico-diplomatiques, la coopération bilatérale, ainsi que ses contraintes et ses perspectives.

Procédant de manière similaire à une analyse exhaustive des ques-tions d’actualité internationales, ain-

Luanda a accueilli du O9 au 11 Janvier 2013, à l’amphithéâtre

du bâtiment II du ministère des Af-faires étrangères, la quatrième ré-union annuelle des Ambassadeurs de la République d’Angola.

L’objectif de la réunion était d’équilibrer la mise en œuvre de la Stratégie pour la politique étrangère de l’Exécutif angolais, analysant la forme de matérialiser ses grandes orientations pour la période 2012-2017, dans le programme de gou-vernement, voté aux élections te-nues en Août 2012, celui-ci retrace les positions face aux défis actuels dans la perspective d’actions fu-tures et renforçant l’insertion com-pétitive d’ Angola dans le contexte international.

Le Programme de l’exécutif an-golais pour la période 2012 à 2017, attribue essentiellement les défis suivants au Ministère des Affaires étrangères:

• Renforcer le position-

nement d’Angola dans le contexte international et régio-nal;

• Renforcer et développer les relations bilatérale et mul-tilatérale.

La séance solennelle d’ouverture a été présidée par George Rebelo Pinto Chikoti, ministre des Affaires étrangères, au nom de Son Excel-lence Eng José Eduardo dos San-tos, Président de l’Angola.

Présents en tant qu’invités des Ministres de la Défense Nationale et de l’Intérieur, Ministre de la Com-munication Sociale et de la Santé, Ministère de la Culture, le secrétaire du MPLA, chargé des relations inter-nationales et des Services de ren-seignements extérieurs et le chargé des Service de l’immigration… entre autres invités.

Dans son discours d’ouverture, le ministre des Affaires étrangères a déclaré que les priorités de l’éta-

L’Angola prétend renforcer son positionnement dans le contexte

international et régional

Activité présidentielle

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Activité présidentielle

autre ’ ;• Contrôle des res-

s o u r c e s ;

Les participants ont discuté la situation de la crise économique et financière actuelle dans la zone euro et les conséquences dans les relations de coopération avec la République d’Angola. Ils ont souligné aussi l’importance de l’Euro-Asie, en tant que fac-teur d’équilibre géopolitique et influence des BRIC dans la coo-pération avec les pays africains.

Passé également en revue la situation qui prévaut dans les Amériques, en particulier la ques-tion du trafic de drogue et son in-fluence négative sur la stabilité et la sécurité de la région, pour An-gola.

Une attention particulière a été accordée au rôle actif que joue l’Angola dans les organisations régionales et internationales, en défendant les intérêts nationaux au profit de la paix, de la sécurité et de la stabilité mondiale.

En analysant la situation de l’or-ganisation et le fonctionnement interne du ministère, les partici-

si que d’autres relatives à l’organisation interne et le fonctionnement du Ministère, à savoir:

Dans l’analyse et la discussion des thèmes prévus aux participants, les responsables ont fait une ap-proche historique des événements de la politique mondiale, malgré l’existence de nombreuses insti-tutions internationales et les traités universels, continentales et régio-nales qui travaillent ensemble, dans le sens de faciliter les relations entre les pays, en prévoyant des situa-tions courantes de conflit et de ten-sion internationale.

Il a retenu aussi l’attention des participants sur la situation et les in-suffisances de processus d’intégra-tion en Afrique, ainsi que la genèse du conflit dans la région africaine, comme étant la cause de:

• L’instabilité politique et les problèmes de gouver-nance;

• La faiblesse des in-frastructures et les ser-vices économiques;

• La prévalence de la malnutrition.

• Faiblesses internes des états;

• L’avidité des res-sources naturelles;

• L’ingérence des grandes puissances et

• L’ ACTUEL CONTEXTE INTERNATIONAL

• SITUATION EN AFRIQUE, MOYEN-ORIENT ET LES ORGANISATIONS RÉGIONALES

• SITUATION EN EUROPE

• SITUATION EN ASIE ET OCÉANIE

• SITUATION EN AMÉRIQUE

• COMMUNAUTÉS ANGOLAISES À L’ÉTRANGER

• GESTION DES RESSOURCES HUMAINES, DU BUDGET ET PATRIMOINES

• POLITIQUE MIGRATOIRE, MARCHÉ INSTITUTIONNEL ET TÉLÉCOMMUNICATIONS

pants ont souligné l’importance de renforcer les moyens financiers, la formation du personnel, l’amélio-ration des conditions sociales et du travail et l’amélioration de bien-être physique, technique, techno-logique et matérielle, ainsi que les efforts de l’exécutif pour améliorer l’image et la communication in-terne et externe.

Les participants ont salué les efforts qui ont été réalisés par Son Excellence le Président de la République, José Eduardo dos Santos, dans la conduite de la politique étrangère du pays et soulignant le rôle exercé à la re-cherche des solutions aux divers problèmes qui touchent l’Afrique et le monde.

Après des discussions sur les questions visées, les participants ont approuvé les «Conclusions et Recommandations de la Qua-trième réunion annuelle des Am-bassadeurs.»

La séance de clôture,11 Janvier 2013 à Luanda, a été présidée par Son Excellence Sr Dr Georges Roberto . Pinto Chikoti, Ministre des Affaires étrangères de la Ré-publique d’Angola.

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En vertu de traiter de la première séance de l’an-née, le Conseil des Ministres a examiné un ensemble de règles qui régulent son activité. Ceci contribue à une meilleure coordination entre les différents dé-partements ministériels, comprenant l’exécutif, à savoir les Règles annuels Exécution du budget de l’Etat, le règlement du Processus de la préparation, la mise en œuvre du Programme de surveillance et des Investissements publics. Les Procédures pour la matérialisation des délibérations de l’exécutif et les décrets exécutifs approuvent les instructions pour la préparation du rapport de la Balance des instruments de Planification nationale et les procé-dures pour évaluer l’état d’exécution des projets en cours du Programme d’investissement public pour 2013, tous sont issus du Programme d’investisse-ment public avant 2009.

Cette session approuve la programmation finan-cière du Trésor, en référence au trimestre de l’an 2013, comme un outil opérationnel pour la mise en œuvre du budget général de l’État. Selon la même source, le chiffre d’affaires attendu pour cette pé-riode correspond à environ 22% du chiffre d’affaires dans le budget de l’Etat, dont 75% est du pétrole, tandis que les dépenses comptent pour environ 16%.

Toujours dans le domaine des dépenses, envi-ron 29% de ça est destiné aux dépenses de capital, 23% des dépenses avec le personnel, 20% des dé-

penses en biens et services, 14% des subventions, 9% de service de la dette et 5% des transferts cou-rants.

Afin de soutenir le titulaire du pouvoir exécutif, la formulation des politiques pour la prévention et la sécurité routière, le Conseil des Ministres a approu-vé la création du Conseil National du Trafic et la planification du transport, ainsi que les règlements respectifs, lequel sera un organe consultatif sur les questions relatives au transit, pouvant suggérer des éléments pour l’amélioration de la réglementation de la circulation et du transit, en proposant des me-sures pour réduire les accidents de la route, ainsi que conseiller sur le réseau routier. La planification nationale des transports et du transit est présidé par le vice-président et composée de divers dépar-tements ministériels liés à leur domaine d’activité.

Lors de la préparation de la participation de l’An-gola à l’Expo 2015, qui se tiendra à Milan, en Italie, le Conseil des Ministres a approuvé à cette occa-sion, comme thème de l’Exposition d’Angola, dans cet événement «Alimentation et Culture, Education pour innover» .

Dans le cadre de la matérialisation du programme d’investissement public, le Conseil des ministres a approuvé un contrat pour la modernisation et l’ex-pansion de la capacité de réserve aquatique, Centre de distribution de Cazenga, dans la province de Luanda, un projet qui vise à accroître l’approvision-

Conseil des Ministres

en Premier session

ordinaire 2013

Le Conseil des ministres s’est tenu le 27 Février 2013, dans la salle de réunion du palais présidentiel de la Ville Alta, sous la direction du Président de la Ré-publique, José Eduardo dos Santos, dans sa première session ordinaire de l’année 2013.

Politique

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nement en eau potable les populations des zones ré-sidentielles et industrielles de la zone Cazenga.

Le Conseil des Ministres a approuvé dans le même but les contrats pour la réhabilitation et l’extension des systèmes d’approvisionnement en eau dans la municipalité de Calai, en province du Kuando Kuban-go et au siège Municipal de Matala, dans la province de Huila.

Dans le domaine de du développement technolo-gique, le Conseil des ministres a approuvé un contrat pour la construction de la technologie du Camama, soit une l’infrastructure qui permettra de créer les conditions qui permettent la mise en place d’un en-semble des entreprises de base technologies, qui peuvent contribuer à l’industrialisation du Pays le plus rapide et l’accès à la technologie.

Dans le domaine de la politique étrangère et avec la recommandation de sa postérieure rémission à l’Assemblée nationale, le Conseil des ministres a ap-précie les projets suivants de la résolution:

- Convention sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination;- Convention de Bamako sur l’interdiction d’im-portation pour l’Afrique et le contrôle des mouve-ments transfrontières et la gestion des déchets en Afrique;- Convention relative aux zones humides d’im-portance internationale RAMSAR »;- Convention d’Alger sur la conservation de la nature et des ressources naturelles en Afrique;- Convention d’Abidjan relative à la protection et

la mise en valeur du milieu marin et du littoral de la région de l’África de l’ Ouest;- Accord sur la conservation des gorilles et leurs habitats;- Protocole de Nagoya sur les ressources géné-tiques et le partage juste et équitable des avan-tages découlant de leur utilisation, et- Mémorandum d’accord sur l’organisation de la Garde côtière de l’organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC)

Enfin, le Conseil des Ministres a été informé de la participa-tion d’Angola à la 18ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, ainsi que sur l’état du pro-cessus de di-viser les blocs de zone ter-restre du bas-sin inférieur du Congo.

Politique

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20ème Session Ordi-naire de l’Assemblée de

l’Union africaine

La vingtième session de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), qui s’est tenue du 27 au 28 Janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie Cette session compte sur la participation d’une délégation conduite par le vice-président, Manuel Vicente, représentant le Chef de l’Etat angolais, José Eduardo dos Santos

Intervention de la Présidente de la Commission de l’Union africaine

croissance économique et la trans-formation sociale.

Il a donné des exemples de Golf, de Singapour, de la Corée du Sud, de la Turquie, de la Malaisie et de la Chine et des pays qui ont réus-si une transformation au cours des 50 dernières années, sortant de la pauvreté, pour un monde prospère et de haut revenu, améliorant le ni-veau de vie de leurs populations.

Selon le chef de la CUA, le PIB de la Chine, autrefois pays du tiers monde et le moins développés, a augmenté de 4,9 milliards de dol-lars en 2009, apparaissant dans ces dernières années à 7298 milliars de dollars, evolution que l’Afrique puisse atteindre en développant les jeunes, avec des capacités de connaissances nécessaires pour stimuler le continent pour la trans-formation.

Lors de la séance d’ouverture, le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Nko-zasana Dlamini-Zuma, a exhor-té les Africains, en particulier les jeunes, à embrasser la révolution proportionnée par les technolo-gies de l’information et de la com-munication (TIC), afin de créer

de l’innovation, micro- -finance et la mobilisa-tion des produc-teurs du monde rural, Pour Dla-mini-Zuma, l’ex-pansion de la classe moyenne africaine est es-timé actuelle-ment à 355 mil-lions, considéré comme un levier important pour le

développement et la croissance du secteur privé et de l’économie.

Il a souligné que le continent est riche en ressources naturelles, minéraux, marine et vaste terres arables, annotant un processus industriel et un développement de l’agriculture qui permettrait la

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Discours de Ban Ki-MoonIl a annoncé que son intention

est de mettre en place une force de maintien de la paix au sein de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUS-CO), et pour faire face aux menaces des groupes armés de l’est de RD Congo contre les civils.

Il a fait également l’éloge pour la rapide préparation de la Commu-nauté des États pour le dévelop-pement des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à l’égard de la Mission internationale pour le sou-tien du Mali (MISMA), sous la direc-tion africaine, exhortant à adopter un processus politique inclusive, créant des mécanismes pour achever la restauration de l’ordre constitution-nel dans le pays.

Le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, a parlé de l’importance de la paix pour le développement et la nécessité de la stabilité en Afrique. Il a informé les Nations Unies et les parties prenantes pour travailler en concertation en Ré-

publique démocratique du Congo RD, en espérant que en marge du sommet, les dirigeants régionaux adhérent à l’accord-cadre de paix et de sécurité, conçu pour remé-dier aux causes profondes de la violence récurrente.

particulier les or-ganisations régionales, les l’Union européenne et le Conseil de la paix et la sécurité de l’ UA.

Il a souligné que le sommet a eu le mérite d’attirer encore une fois l’attention de l’Afrique pour une réflexion profonde sur le furur du continent, parce qu’il a été consi-déré comme un signe de faiblesse le fait que cette réunion a remercié un pays européen, dans ce cas, la France, à cause de son intervention dans le conflit contre un pays afri-cain.

«Cela démontre notre incapacité,

Le vingtième Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) consi-dère très actif la participation de l’Angola, pour avoir défendu des positions réalistes sur la situa-tion du continent, qui, après 60 ans, depuis le début des indépen-dances sans arriver à résoudre leur problèmes.

Pour faire le bilan à la fin de la réunion, Manuel Augusto a illustré les grandes discussions tenues, lors d’une réunion de la Com-munauté de développement de l’économie de l’Ouest (CEDEAO), appelant à la levée des sanctions de l’Union africaine sur la Gui-née-Bissau.

«Il y a une tendance de la CE-DEAO, avec le Nigeria à la tête, d’obliger l’Union africaine à lever les sanctions et la suspension de la Guinée-Bissau, en vertu de l’argument selon lequel la si-tuation est normalisée et il y a un gouvernement de transition inclu-sif. Ce n’est pas le point de vue de l’Angola et de la Communau-té des pays de langue portugaise (CPLP), «a t-il souligné.

Selon le diplo-mate angolais, après un débat houleux arriver à la conclusion que les sanctions et la suspension seront levées seulement, une fois achevé le processus en cours menée par une mission mul-ti-partie que im-plique plusieurs partenaires, en

Participation positive de l’Angola

parce que 60 ans après les indé-pendances et 50 ans après la fon-dation de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), il n’était pas sou-haitable que la situation au Mali soit résolue par les Africains !», a élucidé.

Il a indiqué que cette réflexion est faite pendant le 25 mai pro-chain, lors de la session spéciale commémorant les 50 ans de la création de l’OUA et on s’attend à ce que jusqu’à présent, le conti-nent se dote des moyens qui lui permet de résoudre, et de préfé-rence de prévenir les conflits.

Secrétaire d’Etat des Relations Extérieures, Manuel Augusto

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Chefs d’Etat et gouvernement approuvent la déclaration solen-

nelle sur la situation au MaliLes chefs d’État et le gouverne-

ment de l’Union africaine (UA) ont adopté à Addis-Abeba, la Déclara-tion solennelle sur la situation au Mali, dans laquelle ils s’engagent à mobiliser des ressources pour permettre à la Mission l’appui dans ce pays (AFISMA), menée par l’Afrique, en termes du déploiement

Décisions assorties:

- La contribution du montant to-tal de 50 millions de dollars pour le budget de AFISMA, dont la valeur totale est de 460 millions d’euros.

- Allouer 45 millions de dollars pour couvrir AFISMA et autre cinq

nationale et l’intégrité territoriale de la République du Mali.

Les présidents et chefs de gou-vernements ont réaffirmé leur pro-fonde sympathie avec le Mali, en tant que membre fondateur de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et de l’Union africaine (UA), dont l’engagement est le panafrica-nisme et les causes du continent qui n’ont été jamais démenties face aux questions du milieu siècle et d’indépendance.

Soulignant la détermination à unir leurs forces et ensemble pour aider ce pays frère à surmonter les défis auxquels il est confronté.

et s’acquitter de son mandat avec succès.

Les hommes d’Etat ont souli-gné dans la déclaration à la sortie de la séance, la responsabilité de l’Afrique à offrir le plus de solida-rité au Mali, lors de la célébration du jubilé d’or de l’OUA / UA et dans la promotion du panafricanisme et de la renaissance africaine, ayant pour objectif donner l’exemple.

La création de AFISMA a été autorisée par le Conseil de paix et la sécurité de l’UA et le Conseil de sécurité (CS) des Nations Unies (ONU), à travers la résolution 2085, adoptée en 2012.

millions de dollars pour soutenir les Forces de défense et de sécurité du Mali (FDSM).

Exortant fortement les Etats membres à saisir l’occasion de la conférence des donateurs du 29 Janvier « pour contribuer généreu-sement dans l’esprit de la solidarité panafricaine et les responsabilités financières, logistiques, partagées avec les autres soutiens en argents pour Afisma et FDSM.»

Recommander à la présidente de la Commission, de l’Afrique du Sud, Nkozasana Dlamini Zuma, qu’elle informe les hommes d’État africains, lors du prochain som-

met de l’organisation continentale, à propos de la matérialisation du pro-gramme.

Ils ont manifesté profondément la préoccupation de la situation sé-curitaire au Mali, et la catastrophe humanitaire en cours dans la par-tie nord du territoire, réitérant ainsi l’engagement indéfectible de l’unité

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Le premier ministre de l’Éthiopie, Halemarian Desagen, en qualité du président en exercice de l’organisation a cloturé le 20e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA). Dans son allocution, il a demandé le soutien des membres à s’acquitter de leur mission avec

Clôture du 20e Sommet de l’Union africaine

succès, au sein de cette institution continentale.Halemarian Desagen a dit que les conflits en

RDC et la République centrafricaine doivent mo-biliser les membres pour créer les services et la Force d’Alerte à faveur de l’organisation, visant à surmonter les situations de crise.

SADC et Grands Lacs privilégient la stabilité militaireLa Communauté de développement de l’Afrique

austral (SADC) et la région des Grands Lacs ont dé-fendu à Addis-Abeba (Ethiopie), une priorité pour la République démocratique du Congo (RDC) la stabi-lité militaire.

Selon le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Manuel Augusto, les pays membres ont décidé de ne pas signer la proposition du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, sans l’éta-blissement des mesures d’ordre économique, humanitaire, poli-tique et diplomatique, pour faire face à la crise en RDC.

Il a déclaré que la nouvelle proposition est une scission au sein du processus de Kampa-la, qui oriente la mise en place d’une force internationale neutre pour aider à accélérer le proces-sus de la stabilité en RDC.

Il a envisagé la création d’une brigade de quatre mille hommes de troupes de la SADC, une initiative conjointe avec les Grands Lacs, déployée au long de la frontière entre la RDC et le Rwanda, en coordi-nation avec les forces de l’ONU dans le pays, visant à rationaliser des moyens logistique et financier.

Le Secrétaire général de l’ ONU prétend que le document soit signé déjà, à titre de compromis, mais certains chefs d’Etat de la SADC et des Grands

Lacs s’entendaient que le document aurait encore besoin de plus d’ «afinaçao».

«Ce n’est pas des divergences, mais oui des constats conduisant à la rédaction d’un document plus conforme à la réalité», a déclaré le secrétaire d’Etat, ajoutant que les consultations se poursui-vront.

Il Reconnaît que la proposition du Secrétaire gé-néral de l’ONU ne bloque pas le processus de paix paraphé à Kampala, en étant globale et pro-posant la discução des causes économiques et la mobilité des pays, ayant des frontières com-munes, s’agissant donc d’un document plus complet pour une solution à long terme.

«Soyons réalistes. Une opéra-tion en RDC va coûter beaucoup d’argent et les pays membres n’ont pas cet argent, et l’ONU

est le forum approprié pour que cette mission réus-sisse. « Il a déclaré également que la communau-té internationale prédispose déjà à aider de façon neutre, même le cas de l’ONU en RDC, dans sa nouvelle forme d’action, utilisant tous les moyens, compte tenu de l’immensité de la RDC et du fait que les forces rebelles sont fortement armés, cherchant que les opérations épargnent de nombreuses vies sur les civils.

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Le Président de la République, José Eduardo dos Santos, a reçu dans la première semaine de Fé-

vrier, le ministre des Affaires étrangères portugais, Pau-lo Portas, à la fin de l’audience, durant une heure, il a annoncé aux journalistes la réalisation du premier «Sommet bilatérale programmé « en cours de cette année.

Les Ministères des Affaires étrangères du Portugal et des relations extérieures (Angola), allont travailler «avec le sens pragmatique et concret», pour qu’ils ré-alisent des progrès dans le contenu et avance dans la coopération entre les deux pays. «C’est un travail que nous faisons avec beaucoup de plaisir», a déclaré, puis assurant que de telle rencontre réussie soit en Angola.

Lors de l’audience, il a été manifesté à José Eduardo dos Santos, l’intention du Portugal venir renforcer cette relation de coopération « unique et irremplaçable».

Le diplomate a affirmé qu’il s’agit d’une «relation entre le Portugal et l’Angola, (....) entre les Angolais et les Por-tugais».

Les exportations portugaises vers ce pays africain, en 2012, a déclaré, ont augmenté de plus de 30%. «Cela

a vraiment aidé notre situation économique difficile et nous allons surmonter la crise», a t-il dit.

Les exportations d’Angola au Portugal a augmen-té «trop», selon Paulo Portas, ce qui signifie qu’ils sont «des relations très gagnantes.» «Le Portugal gagne quand exporte vers l’Angola», ce qui, à son tour, «gagne quand exporte en vers le Portugal» a souligné le parti de José Eduardo dos Santos.

Pour lui, les investissements angolais dans son pays sont «très bienvenus», en ex-pliquant aussi qu’il y a des milliers de sociétés portugaises qui opèrent dans le marché de l’Angola. «Les envois de fonds des Portugais, qui travaillent en Angola, sont dans ce moment des fonds très important pour notre pays».

C’était un public très satisfaisante avec l’un des «grands leaders afri-cains qui est le Président de la Ré-publique d’Angola, José Eduardo dos Santos».

Pour sa part, le chef de la di-plomatie angolaise, Georges Chi-koti, a exprimé sa satisfaction de l’engagement personnel de Paulo Portas dans «le renforcement des relations entre les deux pays».

Portugal et l’Angola organisent un sommet bilatéral au cours de cette année

José Eduardo dos Santos reçoit Paulo Portas

Presidente José Eduardo (à dir.) recebe ministro portuguêsdos Negócios Estrangeiros

Coopération

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Coopération

L’Angola et l’Uruguay parlent de la coopération commerciale

Qui a également visité l’Angola à la fin de Février c’etait le ministre des Affaires étrangères de l’Uruguay, Luis Almargo Lemes. L’entité est reçu par le Président de la République, José Eduardo dos Santos, qui a transmis l’in-tention de son gouvernement de coopérer dans le domaine du commerce.À la presse, le diplomate a

souligné les zones à explorer dans les relations bilatérales, les importations de pétrole de l’Angola, alors qu’il exporte pour le pays le riz, le bœuf, le poisson et les produits industriels, principale-ment des produits pharmaceutiques.«Nous avons parlé des possibilités d’étendre les

projets de développement rural, en tenant compte de l’expérience de l’Uruguay dans ce do-

maine», a déclaré Luis Almagro Lemes.Pour la concrétisation de cette inten-tion, il a annoncé la venue en Angola,

bientôt des responsables du pro-gramme rural de l’Institut national du lait uruguayen et le directeur de l’industrie qui devraient débattre certaines idées avec les entités nationales dans les secteurs res-pectifs.Constatant encore l’agenda du

ministre, ayant des réunions avec les proprietaires du Pétrole, Botelho de

Vasconcelos, de l’Agriculture et Développe-ment rural, Pedro Canga, en plus de la participation au Forum des affaires Angola / Uruguay.

Les délégations parlementaires d’Angola et du Maroc, dirigées par les présidents des

deux corps législatifs, Fernando da Piedade Dias dos Santos et Karim Ghellab, respecti-vement, se sont récemment réunis à Quito, en Équateur, pour définir les modalités de la re-prise de la coopéra-tion.

La réunion a eu lieu en marge de la 128ème Assemblée Générale de l’Union interparle-mentaire, cette réu-nion est réalisée dans la seconde moitié de Mars, en Amérique la-tine à la demande de la délégation marocaine.

En fin, le président de l’Assemblée nationale, Fernando da Pie-dade Dias dos Santos, a déclaré dans des com-muniqués à la presse que la partie marocaine a

exprimé son intérêt pour le renforcement des relations entre les deux parlements et entre les gouvernements des deux pays.

Le président du parlement marocain, Karim Ghellab, a déclaré l´importance de re-lancer la coopération mutuelle, invitant son homologue à visiter le Royaume du Ma-roc et pouvoir définir des bases et straté-gies pour la mise en œuvre de cette coo-pération.

L’objectif est main-tenant de travailler pour que la visite se réalise, ainsi que aider à renforcer les

relations entre l’Angola et le Maroc, en par-ticulier dans le secteur commercial et diplo-mat ique.

Parlements d’Angola et du Maroc souhaitent

renforcer la coopération

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Coopération

Le responsable a déclaré traiter d’ «une lettre de la présidente Dilma au président José Eduardo dos Santos, réaffirmant les principes de partenariat stratégique, lors de la visite du président angolais au Brésil en 2010, et pré-tendant aussi renforcer les liens davantage au cours du séjour du homologue brésilien en An-gola en 2011. «

Dans la lettre, Dilma Russeff invite le Sr. Président José Eduardo dos Santos a visiter le Brésil, dès que possible.

Le Brésil envisage de développer un parte-nariat stratégique dans le domaine militaire, en particulier dans les vecteurs de la santé et de la formation des cadres pour améliorer l’in-tégration des Forces armées angolaises dans les opérations de maintien de la paix, ainsi que dans le domaine de l’industrie de la défense et du transfert de technologie.

Il a souligné qu’il y a une volonté de travail-ler ensemble, en sachant que l’Angola pays (démocratique, stabilisé et avec la légitimité du pouvoir politique) joue un rôle de plus en plus important en Afrique, en particulier dans

la solution des crises, à voir les républiques du Congo (RDC) et Guinée-Bissau.

Lors de la visite, l’homologue angolais de la Défense nationale, Cândido Van-Dúnem, a reçu le Ministre bésilien Celso Amorim, accom-pagné de ses officiers généraux de l’Armée, de la Marine et de la Force aérienne, ainsi que 14 entrepreneurs de l’industrie militaire, inté-ressés à investir en Angola.

Documentssignés

d’orientation de la coopération

militaire

José Eduardo Dos Santos reçoit Celso Amorim

Ministros da Defesa Cândido Van-Dúnen e o seu homológo, Celso Amorim

L’intérêt pour le renforcement du partenariat stratégique entre l’Angola et le Brésil a été réaffirmé par le Président de la République, José Eduardo dos Santos, dans

un message de son homologue brésilien, Dilma Rousseff, fait par son ministre de la Défense, Celso Amorim, à Luanda Lors d’un événement qui a eu lieu au cours d’une audience, de l’homme d’Etat angolais, ministre en visite au pays pour 48 heures

L’Angola et le Brésil réaffirment l’intérêt pour le renforcement de la coopération stratégique

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Coopération

Au cours de la visite, les ministres de la Dé-fense Cândido Van-Dunen e Celso Amorim, ont paraphé les procès-verbaux des conversations officielles entre les deux pays et le protocole d’entente sur la coopération dans le domaine de la santé, de développement de l’industrie militaire angolais et de la formation des cadres militaires.

L’Angola compte sur l’appui Brésilien pour la création de l’industrie militaire nationale et le renforcement de l’industrie de défense, afin de réduire la dépendance de ses forces armées, en termes d’acquisition des moyens logistiques.

Un autre accord signé concernant la création d’un Comité intérimaire commun de défense (CIDCD), qui supervisera les actions de l’opé-ration, à travers des réunions annuelles, qui se tiendront alternativement dans les deux pays.

Les délégations ont également discuté en profondeur sur la situation dans les deux pays, ainsi que les questions internationales et régio-nales liées à la sécurité et à la stabilité.

Soulignant le rôle des deux pays dans la re-vitalisation de la zone de paix et de la coopé-ration de l’Atlantique Sud (ZPCSA), ainsi que la situation qui prévaut dans les républiques du Congo, du Mali, de la Guinée-Bissau, et dans les régions des Grands Lacs et le golfe de Gui-née.

La délégation du Brésil a félicité l’ exécutif et le peuple angolais du succès obtenus dans la consolidation de la paix et de la démocratie, concernant les efforts de reconstruction natio-nale et de développement économique et so-cial de l’Angola.

La délégation angolaise, quant à elle, a salué les succès du gouver-nement brésilien en place et les actions qui ont transformé la nation sud-amé-ricaine, en tant que pays avec des taux élevés de déve-loppement et tous les bénéfi pour son peup le .

Rencontre avec le Ministre des

Affaires étrangères

Les autorités brésiliennes ont manifesté leur intérêt à travailler avec les Angolais à dévelop-per les capacités locales dans le domaine de la défense. La position exprimée par ministre de la Défense du Brésil, Celso Luis Nunes Amorim, en parlant à la presse à l’issue d’une rencontre de courtoisie avec le ministre des Affaires étrangères angolais, Georges Chikoti.

Celso Amorim a souligné l’intérêt de la coo-pération dans le secteur de la défense, donne le fait d’être accompagné par plusieurs entre-preneurs brésiliens dans le secteur.

«Le simple fait, que ces entrepreneurs qui viennent à Angola montre l’intérêt, non seu-lement de vendre mais aussi à rechercher des opportunités de partenariat et de co-investis-sement, car il est important pour le développe-ment du pays», a t-il dit.

Il est intéressant de noter que, l’Angola et le Brésil entretiennent des relations amicales et de coopération dans divers domaines, depuis 1975, après la proclamation de l’indépendance, le 11 Novembre de la même année, justifiant la reconnaissance des autorités brésiliennes du nouvel Etat souverain.

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Coopération

Ministre serbe reconnait l’appui d’Angola pour sont pays des moments difficiles

Le chef de l’Etat ango-lais, José Eduardo dos

Santos, a été invité à visiter la République de la Serbie, a annoncé au palais présiden-tiel, à la ville Alta, à Luanda, le ministre serbe de la Dé-fense, Aleksander Vucic.

S’adressant aux journa-listes à la sortie d’une au-dience d’ un homme d’Etat angolais, affirmant que l’in-vitation a été faite par le Président de la République de Serbie, Tomislav Nikolic, à laquelle son homologue angolais, José Eduardo dos Santos a accepté avec re-connaissance.

Il a ajouté qu’au cours de la réunion, ils ont analysé les perspectives d’approfondis-sement des relations bilatérales dans tous les domaines, après avoir remercié la République d’Ango-la pour avoir satisfait à toutes les normes internationales et de l’ami-tié qui a démontré la République de Serbie dans les moments les plus difficiles.

«Nous sommes venus dire au président José Eduardo dos Santos, que nous serons fidèles amis de la République d’Angola et, dans ce sens, la Serbie est prête à former le personnel angolais, y compris les officiers des Forces Armées Angolaises (FAA),» a t-il declaré.

Aleksander Vucic est arrivé en Angola le 24 Février pour une visite de renforcement des relations bilaté-rales, entre les deux pays dans divers domaines, en mettant l’accent sur le secteur de la défense.

L’Angola et la Serbie conviennent à la construction

des infrastructuresmilitaires

José Eduardo dos Santos invité à visiter la Serbie

Les ministères de défense d’Angola et de la Ré-publique de Serbie ont convenu à la construction des infrastructures militaires aux pays, révèle le communi-qué final des pourparlers entre les délégations.

Les projets comprennent un nouvel hôpital militaire, une chaîne logistique médicale et une unité de fabri-cation de médicaments, ainsi que la réhabilitation de la base aérienne de Lubango, en plus de la formation des cadres des Forces Armées Angolaises (FAA).

Ce programme de coopération a été établi lors de la visite, de trois jours en Angola, du ministre serbe de la Défense, Aleksander Vucic, invité par son homologue angolais, Cândido Pereira Van-Dúnem.

Les parties ont examiné les questions d’intérêt bila-téral, avec un accent particulier sur l’analyse de l’état de la mise en œuvre de l’Accord sur la coopération technique militaire.

Pendant son séjour en Angola, la délégation de la Serbie a visité des institutions militaires et d’autres in-térêts économiques et sociales à Luanda, surtout la centralité de Kilamba, le principal hôpital militaire, à 101 º Brigade de tangues de FAA, positionnés dans un espace de la fronde.

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Coopération

La Republique d’Angola sera honoré en Juin de cette année, à Rome, par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), pour avoir réduit de moitié la proportion de personnes sous-alimentées, ce qui constitue la conformité, selon le premier objectif proposé dans le programme du mil-lénaire.

Cela a été annoncé par le directeur général de l’or-ganisme international, José Graziano da Silva, à la fin de l’audience accordée par le Président de la Répu-blique, José Eduardo dos Santos.

Selon le responsable, Angola se engagé pour l’éra-dication de la faim, comme étant l’evènement évident dans un continent qui lutte malgré beaucoup de diffi-cultés à surmonter.

«Le président José Eduardo dos Santos a expri-mé la nécessité de former le personnel d’Angola, afin d’augmenter la productivité de l’agriculture familiale, une activité qui engage 13 millions de personnes, et nous assurons la continuité de l’assistance technique à cet égard», a t-il dit.

José Graziano da Silva a révélé que pour les opé-rations en Angola, la FAO a établi le montant de 24 millions de dollars (environ deux mille et 400 millions kwanzas) pour la mise en œuvre des projets dans les domaines de la recherche et l’investissement agro-éle-vage.

Il s’est dit satisfait du travail qu’ Angola a développé avec la FAO, et à en juger par les résultats extraordinaires qui ont été obtenus, exprimant le désir de renforcer cette coo-pération.

Observant que la faim est liée à des conflits associés à la sécheresse et au manque d’investissements et des po-litiques de sécurité alimen-

taire plus cohérent, anotant que ces dernières années le nombre de personnes souffrant de la faim a aug-menté, en particulier dans les pays les plus au nord du continent, en particulier au Mali.

José Graziano da Silva a souligné que la FAO s’em-ploie à établir un fonds appelé «Afrique pour aider les Africains», visant à répondre aux besoins des pays les plus démunis, en soulignant qu’Angola s’est engagé à apporter leur soutien.

«Il y a des pays en Afrique en meilleure forme de qu’il y a 10 ou 20 ans, il y a d’autre avec des conditions d’aider leurs voisins», a t-il défendu.

Selon la se-crétaire d’Etat des Relations extérieures, Angela Bra-gança, plus de 13 milliards de kwanzas sont investis au cours des 35 dernières an-nées, dans des projets dévelop-pés par l’Organi-sation de Nations Unies pour l’Alimentation et l’agri-culture (FAO).a.

Pendant tout ce temps, plus de 200 projets dans des domaines tels que l’assistance technique, la for-mation des cadres, la recherche, le soutien à l’agri-culture familiale, la pêche, entre autres, ont été dé-veloppés.

La Secrétaire d’État aux Affaires étrangères a souligné qu’Angola a enregistré des gains dans plu-sieurs domaines de cette coopération, ajoutant qu’à

l’heure actuelle, 20 projets sont en cours dans plusieurs domaines, en particulier dans les actions de lutte contre la faim et la pauvreté.

Le gouvernement angolais compte sur une grande contri-bution, principalement dans le domaine de l’assistance, de l’élaboration et de dynami-sation des projets, visant un cadre du partenariat restreint entre FAO e Le Ministère de l’Agriculture.

Angola sera hommenagée a par FAO, Juin prochain

Président José Eduardo dos Santos reçoit le DG de FAO, José Graziano da Silva

FAO investit plus de 13 milliards kwanza en

Angola, depuis 35 ans

Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Angela Bragança

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Coopération

Les perspectives de coopération économique, financière et politique entre l›Angola et les

Emirats arabes unis ont été discutées récemment à Luanda, entre le Chef de l›Etat, José Eduardo dos Santos, et le ministre des Affaires étrangères de cette confédération, Abdallah Bin Zayed Al Nahya.

A la sortie d›une audience au Palais présidentiel, le diplomate arabe a déclaré que «c›était une excellente rencontre. Le Président a donné son opinion sur comment prétend voir la coopération économique, financière, politique entre les deux peuples «.

Avec son homologue angolais, Georges Chicoti, il a discuté de genre de coopération, que les deux pays peuvent maintenir face à la situation en Somalie et Mali.

Pour Abdallah Bin Zayed Al Nahya, la situation d´instabilité est toujours inquiétante dans les régions, et la sécurité maritime en Somalie, principalement pour les membres de l›organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) comme Angola et Émirats arabes unis.

La visite en Angola vise à explorer les possibilités de collaboration en question et l›intérêt globale

et régional, traitant de la sécurité dans la Corne de l›Afrique et le changement climatique, en promouvant le commerce et l›investissement avec les Emirats arabes unis.

Chef de l’Etat aborde la coopération avec les Emirats Arabes Unis

Ouverture de l’ambassade des

Émirats Arabes Unis à Luanda

La représentation diplomatique des Emirats arabes unis, à Luanda, sera ouverte plus tard cette année, a annoncé le ministre des Affaires étrangères angolais, Georges Rebelo Chicoti, á la fin d›une réunion que le président de la République, José Eduardo dos Santos, a accordé au ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis.

Soulignant que les deux pays ont des caractéristiques communes: Producteurs du pétrole, membres de l›OPEP, exprimant une grande volonté de coopérer. les équipes techniques des deux pays

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Coopération

vont se rencontrer pour préparer l›accord général de la coopération à être signé encore cette année.

Chicoti a admis la possibilité que cette année visitera la capitale des Emirats Arabes Unis, Abu Dhabi, pour signer des accords qui faciliteront la coopération entre les deux gouvernements et entre les hommes d›affaires des deux pays.

Angola envisage de créer une plate-forme générale pour la coopération dans les domaines de l›énergie, notamment les énergies solaire et renouvelables, ainsi que l›éducation, la science et la technologie, exprimant également l´intérêt des Emirats Arabes Unis pour recevoir des cadres angolais pour la formation, dans un proche avenir.

Actuellement, il existe un accord de coopération entre la compagnie aérienne angolaise, TAAG, et des Emirates, Emiretes. Un autre domaine d›intérêt des EAU est le secteur

du gaz et du pétrole, a déclaré le ministre du Pétrole angolais, Botelho de Vasconcelos, à l›issue d›une réunion avec le ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis.

Lors de la rencontre, les responsables ont abordé la coopération future entre les deux pays dans le domaine du pétrole et du gaz, ayant en vue l›intérêt des entreprises privées de l›Emirats établir un partenariat dans le secteur avec les entreprises angolaises.

Le ministre angolais a informé son interlocuteur sur le secteur pétrolier en Angola, ainsi que la volonté du pays à approfondir la coopération et identifier les opportunités d›affaires.

En ce qui concerne la possibilité d›investir dans la raffinerie de Lobito Émirats arabes unis, Botelho de Vasconcelos a déclaré que dans le passé, les responsables ont exprimé un tel intérêt et comment reprendre la négociation comme une occasion d›explorer l›avenir.

Les Émirats arabes unis sont une confédération d›Etats de grande autonomie, située dans le sud-est de la péninsule arabique, au sud-ouest asiatique du Golfe Persique, faisant frontière avec Oman et l›Arabie Saoudite, comptant sur sept émirats à savoir Abu Dhabi, Dubaï, Sharjah, Ajman, Umm al-Quwain, Ras al-Khaimah et Fujaïrah.

La Capitale, la deuxième ville la plus grande des Emirats arabes unis est Abu Dhabi. La ville est aussi le centre des activités politiques, industrielles et culturelles. L›islam est la religion officielle et l›arabe sa langue officielle.

Os Emirados Árabes Unidos manifestaram o interesse em investir na produção agrícola e agro-pecuaria em Angola, informou o ministro angolano da Economia, Abraão Gourgel, no final de uma audiência que concedeu ao ministro dos Negócios Estrangeiros daquele país asiático.

“Eles querem investir muito na produção de alimentos porque nos Emirados Árabes Unidos o custo de produção de bens alimentares é alto, por ser uma área desértica, e Angola é um parceiro incomparável aos Emirados”, sublinhou o governante angolano, acrescentando existir naquele país empresas com vasta experiência no sector agrícola.

“Comunicamos o nosso interesse de cooperar com os Emirados Árabes Unidos a nível da exploração de recursos naturais, minerais os e a nível de desenvolvimento de parcerias com empresas e grupos angolanos”, disse o ministro angolano.

Da parte dos Emirados, foi manifestado o interesse particular na gestão de empreendimentos portuários e aeroportuários.

O ministro da Economia de Angola informou também que efectuará uma visita ao Dubai, em breve, para participar num fórum de investimentos e salientou que as intenções de negócios serão materializadas a partir da assinatura de um acordo geral que será rubricado pelos dois países, dentro de dois meses.

Angola et Emirats Arabes

Unis vont coopérer dans la production de denrées

agricoles

Hommes d’affaires émiratis veulent investir

dans le secteur pétrolier

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Coopération

Parmi les personnes présentes à la séance d’ouverture, les ministres du gouvernement de l’Angola; les ministres de la Santé et les chefs des délégations des États, les Membres de la Région africaine de l’OMS, le Directeur ré-gional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Luis Gomes Sambo, les représentants des Commissions de l’Union africaine, les membres du corps diplomatique et les représentants des agences des Nations Unies et ONG.

Dans son allocution au Comité régional, le vice-président de l’Angola, Son Excellence, M. Manuel Vicente, a parlé de l’importance de la santé dans le développement social du pays. Il a dit que le développement de toute société inclusive, démocratique, progressiste et prommetteuse du bien-être nécessite un système de santé efficace, sachant que les autorités angolaises attribuent une importance particulière à la santé publique et aux politiques sociales, incarnées dans l’autonomisation des personnes avec des mesures préventives et des modes de vie plus sains.

En ce qui concerne la nécessité de ressources hu-maines qualifiées pour la santé, il a déclaré que le gou-

S’adressant aux délégués au nom du Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan, Di-recteur régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Luis Gomes Sam-bo, a exprimé sa gratitude au nom des États membres et de leurs re-présentants, le gouvernement et le peuple angolais pour l’hospitalité et la facilitation pour la réalisation du Comité régional.

Il a présenté un aperçu de la situation sanitaire dans la région, annotant que les pays ont réalisé des progrès en ma-tière de santé ces dernières décennies et cette tendance de-vrait se poursuivre, en mettant l’accent sur les soins de santé primaires - «une approche dans laquelle les soins de santé essentiels basées sur des méthodes et des technologies pratiques, scientifiquement valables et socialement accep-tables pour être accessible à tous, grâce à leur participation pleine et entière, et peu coûteux».

Luis Sambo a attiré l’attention sur des nouvelles oppor-tunités existentes, en tenant compte de la croissance éco-nomique en Afrique et la nécessité de respecter les opinions et les attentes des communautés et des organisations popu-laires, le niveau de prise de décision et le renforcement des dialogues inter-sectorielles, sous la direction du ministre de la santé.

Il a souligné les progrès réalisés dans la fourniture de vaccins pour protéger environ 500 millions de personnes à risque d’épidémies de méningite dans le Sahel, et ceux ayant l’accès aux médicaments antirétroviraux avec 6,1 millions de personnes infectées par le VIH / sida, permettant de reduire le nombre de cas poliomyélite à 66%.

Proposant la création d’une Agênce africaine des médica-ments pour renforcer l’industrie pharmaceutique en Afrique. Confirmant que, malgré ces progrès, le VIH / sida, la tuber-culose, le paludisme, certaines épidémies récurrentes et la mortalité maternelle et infantile continuent de causer des pro-blèmes de santé publique et de développement.

vernement avait prévu le plan national 2013-2020, ce-lui-ci vise à combler la lacune, et permettant de pallier au manque actuel de seulement deux médecins pour 10 000 habitants.

Manuel Vicente a également souligné que la collabora-tion entre les différents secteurs, notamment l’éducation, l’énergie, l’assainissement, la sécurité alimentaire, entre autres, est essentiel pour réduire la mortalité maternelle et infantile, ainsi que prévenir et contrôler les maladies contagieuses et les épidémies endémique.

En Novembre 2012, Luanda a accueilli 350 représentants d’organisations de la santé en Afrique à la 62ème session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’événement qui a eu lieu à l’Hôtel Centre Telatona Conference, a été présidé par le Vice-Président de l’Angola, Son Excellence, M. Manuel Vicente.

L’Angola a accueilli la 62e session du Comité régional de l’OMS

Intervention du Directeur régional de l’OMS, Luís Gomes Sambo

Dr. Margaret Chan

Parmi les différentes questions inscrites à l’ordre du jour on constate:

- La Prévention et le traitement du VIH;- La Promotion de la santé maternelle et infantile;- Le Droit à la santé et aux droits de l’homme;- Les 12 programmes généraux du travail de OMS- (le

plan de travail de l’OMS pour les deux prochaines an-nées);

- Le projet du budget programme de l’OMS pour l’exer-

cice biennal 2014-2015;- Une feuille de route pour renforcer l’amélioration de la

prestation des services dans la région;- Mise en œuvre du Règlement sanitaire international

dans la Région africaine;- Le renforcement des systèmes nationaux d’informa-

tion sanitaire et- L’optimisation des initiatives mondiales de santé, déjà

en place, en vue de renforcer les systèmes nationaux de santé dans la Région

Thèmes d’approche

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Coopération

Propositions visant à renfor-cer les systèmes de santé dans la Région africaine

Décorations de Luis Gomes Sambo au Bénin, en 2012

Les participants ont évoqué les initiatives mondiales (IMS), de programmes destinés à des maladies spéci-fiques et conçues pour obtenir des ressources supplémen-taires aux efforts des pays en soins de santé.

Le Directeur régional propose:

Le renforcement des capacités de la tutelle et de la di-rection pour faire des estimations des ressources néces-saires à la mise en œuvre et des interventions de santé pris en charge par IMS -.

- Lors de la préparation de propositions de financement à présenter aux partenaires, les pays doivent veiller à ce que toutes les interventions proposées soient intégrées dans les plans stratégique et national de santé.

- Recueillir des fonds collectés auprès de différentes secteurs dans un mécanisme intégré de financement et de mesure; de façon que cela permette de renforcer les efforts des pays et progresser vers la couverture de santé universelle, afin que toute la population puisse avoir accès aux services de santé intégrée et de qualité.

- Que les pays maximisent l’utilisation des ouvertures existantes de financement du système de santé, en veil-lant à l’atteinte des résultats en temps opportun et d’une manière transparente et responsable.

- Améliorer le système d’information de la santé, c’est à dire la collecte, l’élaboration, la transmission et l’utilisation de données fiables et de qualité sur la santé humaine, uti-lisée pour des modèles de politiques, de décisions et de

surveiller l’état et les tendances à niveau de l’OMS Afrique.Pour aider les pays à surmonter certains des défis dé-

crits ci-dessus, le Directeur régional a recommandé que chaque pays mette en place une plate-forme qui pourrait servir d’un Observatoire national de la santé (ONSS) - un référentiel en ligne pour obtenir des informations de san-té de qualité. Il devrait y avoir une ligne directrice et un calendrier pour ce processus. La Directrice a assuré les pays africains que l’OMS est prête à donner des conseils détaillés et un soutien technique, y compris la préparation des propositions de projet, des modèles génériques, as-surant l’assistance dans l’organisation, les séminaires et la formation des acteurs spécifiques.

Le directeur régional a conclu en exprimant l’optimisme que l’ONSS améliore le partage et l’utilisation de l’infor-mation sur la santé, il s’agit d’ un moyen important pour assurer une meilleure santé pour les Africains.

La Région africaine de l’OMS comprend 46 pays et le Comité régional un des organes directeurs de l’Organi-sation, qui analyse le travail de l’OMS dans la Région et fournit des conseils.

Au Benin Luís Gomes Sambo, Direc-

teur régional pour l’Afrique, a été invité à assister le lan-cement du vaccin contre la méningite (MenAfriVac ™), 16 Novembre, au Bénin, au côté du président de ce pays. Lors de la cérémonie, Dr Sambo a reçu l’honneur à titre de Comman-deur de l’Ordre National du Mérite du Bénin pour son service méri-toire pour la santé publique dans la Région africaine.

Au Portugal,

Le 10 Décembre 2012, l’Université Nova de Lisbonne (Portugal) a accordé le titre de «Docteur Honoris Causa» pour Dr Luis Gomes Sambo, Direc-teur régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. La cérémonie a eu lieu à Lisbonne, au Portugal, et elle a été présidée par le pro-fesseur Anthony loyers, recteur de l’Université, en présence

des membres du Conseil de l’Université.Le prix est décerné en reconnaissance de son expérience et de

sa contribution en faveur de la santé publique en Afrique.Luis Gomes Sambo a exprimé sa gratitude pour l’honneur qui

lui a été accordé, en disant que «Les crédits issus de la coopé-ration technique de l’OMS avec les Etats Membres de la Région africaine sont partagés avec tous les précédents directeurs et ré-gionaux de l’OMS, à savoir les médecins et les humanistes de grand talent.»

Le Directeur régional a appelé à une fructueuse interaction mul-tidisciplinaire entre les différents domaines, comme un moyen de parvenir à une meilleure compréhension des questions de santé publique et de développement des solutions créatives.

La cérémonie compte sur la participation du ministre de la San-té d’Angola, de l’Ambassadeur d’Angola au Portugal, du doyen de la Faculté de la médecine, Agostinho Neto, en plus des universi-taires, des diplomates et des politiciens.

Pour les Angolais, c’est un motif de grande fierté avoir un fils na-tif à la tête d’une organisation aussi bien prestigieuse que réputée.

Luis Gomes Sambo est né en 1951 dans la localité de Landana Cabinda (nord d’Angola). Agi en tant que directeur médical du district, dans la municipalité de Cacuaco, il a dirigé les services de santé dans la province de Cabinda 1978-1980 et la coopération internationale du Ministère de la Santé en 1981-1983. De 1983 à 1989, il a occupé les fonctions de vice-ministre de la Santé et président de la commission nationale de la santé. Rejoignant l’or-ganisation mondiale de la santé en tant que chef de l’équipe de soutien stratégique à Harare, au Zimbabwe em1989, puis il a oc-cupé divers postes. 2 Septembre 2004, il a été nommé direicteur régional pour l’Afrique lors de la 54ème session du Comité régio-nal de l’OMS pour l’Afrique. Cette nomination est ratifiée pour une période de cinq ans; pendant la 115e session du Conseil exécutif du 17 au 25 Janvier 2005 à Genève.

Bem Haja à Luis Gomes Sambo.

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L’ambassadeur d’Angola au Maroc, Manuel Ara-gon a reçu dans l’un des hôtels à Rabat le corps

diplomatique et les colaborateurs à qui il a parlé des effets de la paix dans la croissance économique et le consécutif développement du pays et le bien-être des Angolais.

S’adressant à ses homologues et aux invités à la réception de la célébration de 37 ans d’Angola in-dépendante, Manuel Aragon a rappelé les moments difficiles vécus durant la lutte armée depuis plus de 27 ans et a parlé aussi des défis du gouvernement angolais dans la construction d’un pays où les res-sources naturelles se transforment en une réelle ri-chesse pour le peuple.

«Merci aux vents de la paix, l’Angola a fait des gains importants dans la bataille de la reconstruction, dans le processus de réconciliation nationale, en pansant aux plaies laissées par la guerre (...) de sorte que l’Angola, malgré la crise économique et financière mondiale, il est considéré un des pays qui s’est dé-veloppé ces dernières années, avec un taux de crois-sance de 8,9%.

«Les relations entre la République d’Angola et le

Gala du Corps diplomatique

Célèbration des 37 ans de l’indépendance du

MarocMaroc ont également été référencés, avec la dispo-sition évidente du gouvernement angolais à appro-fondir les liens d’amitié et de coopération dans divers domaines et accueillir la Deuxième Réunion mixta à Luanda dans la première moitié de 2013.

La cérémonie compte sur des moments de la culture angolaise, présentés par les étudiants avec la danse de Rebita et le spectale musical de Luzia Vi-riato «une voix prometteuse». Pour faire connaître au monde notre parcours en tant que peuple indépen-dant, une projection a été faite deux courtes vidéos, illustrant le processus historique, depuis la lutte de libération nationale jusqu’ à aujourd’hui où les Ango-lais travaillent tous pour une vie meilleure.

Et pour sceller les célébrations en mémoire de nos 37 ans d’indépendance, les invités ont reçu un DVD avec des vidéos projetés et une petite brochure sur Angola, son potentiel économique et touristique.

Assisté aux festivités, le Corps diplomatique accré-dité au Maroc, les entités marocaines, les respon-sables, les organes de Communication social et les amis.

Comunauté Retrospective 11 Novembre 2012

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Gala avec le Corps diplomatique

Comunauté Retrospective 11 Novembre 2012

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Comunauté Retrospective 11 Novembre 2012

Communauté des étudiants au Maroc, célèbrela fête de l’indépendance

La communauté des étudiantes au Maroc a parti-cipé aux célébrations des 37 ans de l’indépendance de l’Angola. L’association a organisé l’événement, en s’appuyant sur un vaste programme d’activités spor-tives, de culture et de nuit de danse dans une maison nocturne à Rabat.

La journée a commencé avec une partie de football amical entre les anciens étudiants et la nouvelle pro-motion. Dans la période de l’après- midi fait suite la session culturel.

Première présentation de la nouvelle équipe de la direction de l’association et la réception des respec-tifs ordres du mandat, le discours du Secrétaire gé-néral est suivi de la conférence sur l’indépendance de l’Angola 1975-2012, ayant comme conférencier

Mr. l’Ambassadeur Manuel Aragon.

Après avoir évoqué les avantages de l’indépen-dance, il fait projeter l’image sur le processus histo-rique qui a conduit à l’indépendance et à la croissance économique actuelle. Pour de nombreux étudiants vivant au Maroc depuis plus de 5 ans, c’était une grande nouveauté pour le développement du pays.

En tant que bons nationalistes il n’ a pas eu manque de folklore dans ces différents styles musicaux et danses, qui caractérisent l’Angola, les nouveaux étu-diants arrivés ont montré comment se fait la danse aujourd’hui de kuduro, il y avait le théâtre sur la pro-clamation de l’Independence et une riche gastrono-mie;

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Augustin Damiao Nguxi est d’ Angola, né à Luanda le 13 Mars 1985. Réside au Maroc depuis 2007 en tant qu’étudiant. Licence en droit public: relations in-ternationales de l’Université Mohammed V, Faculté des Sciences Juridiques, Economique et Social FSJES-Souissi-Rabat.

Dans la période 2011/2013, a continué niveau maitrise à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA-Maroc) 18 Janvier 2013, il a présenté une dissertation dont le thème «Guerre civile angolaise:. Héritage problématique et les défis de la nouvelle ère»

Dans son travail, il fait une brève caractéri-sation de l’Angola, sur son histoire postcolo-niale et les défis pour l’avenir. Laissant dans son travail, entre autres, les questions reliées à l’insertion d’Angola dans la géopolitique mondiale; la participation d’Angola dans les relations multilatérales, relevant le défi pour préserver la paix, l’accent sur le développement économique

Augustin Nguxi défend le travail de Maitrise

et politique, l’unité de la scène politique ango-laise au monopole, la conversion de l’UNITA et le retour aux élections, l’état de la démocratie, les paradoxes de l’économie angolaise, la crois-sance sans développement, Angola au-delà du pétrole, la lutte contre la corruption et enfin, la présence sino - Amaricano en Angola et les doutes sur le véritable rôle de l’Union africaine.

Après le thème ci-dessus avec des illustrations en vidéo, relatant notre processus historique, il a été évalué avec des critiques pertinentes sur la vraie approche du thème et à la fin le jury a validé le travail avec une évaluation de 16, 5, vu l’utilité du thème.

Augustin se prépare maintenant à rentrer dans son pays et de connaître l’agrandissement de

l’Angola.Les élèves ont assisté à la cérémonie et le représen-

tant de MD au Maroc.Nous souhaitons au jeune, Augustine, le succès

dans leur vie future.

Légende:

Président: M Mohamed Haddy, Profes-seur de l’Enseignement Supérieur à l’Insti-tut de la planification et du développement urbain

De M Yahia Abou El Farah, directeur de l’Institut des études africaines

M Zakaria ABOUDAHAB, professeur de l’enseignement supérieur à la Faculté des sciences économiques et sociales et juri-diques, Agdal-Rabat

Comunidade

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Economie

Approuvé dans sa généralité OGE/2013

Députés approuvent OGE 2013

L’Assemblée nationale a approuvé en général le budget de l’Etat pour 2013, les prévi-sions des recettes et des dépenses évaluées à 6,635,567,190,477 00 ( six milliards, ses-sants trois e cinq millions cinq cent e soixante et sept mille cent e quatre vingt mille et quatre cent et soixant dix kwanzas)

Le documents de gestion fi-nancière de l’Etat a été adopté en séance plénière, présidé par le président du Parlement, Fernando da Piedade Dias dos Santos, avec 156 voix à faveur, huit contre et 31 abstentions.

Le docu-ment présenté par le ministre des Finances Lopes Carlos, du OGE, donne la primauté au secteur social, avec 33,5% des fonds, où 8,09% pour l’éducation, la santé 5,29%, 10.83 pour la protection so-ciale, 7,02% pour le résiden-tiel et 1,1 pour la protection de l’environnement.

Puis vient l’administration pu-blique avec 23,6% et les secteurs de défense et économiques avec environ 18%.

Selon le ministre, la composition des dépenses de nature écono-mique reflète la priorité pour l’ex-pansion de l’infrastructure écono-mique et les conditions sociales nécessaires pour augmenter la production, l’emploi et le bien-être de la population.

Dans cette perspective, il y a prédominance des dépenses pour des fins d’investissement (24,7%), dont le personnel (19,51%), l’ amortisation de la dette (18,24%) et l’achat de biens et services (17,5).

Carlos Lopes a précisé que le budget de l’Etat a été fixé en fonc-tion du taux de croissance réele du PIB de 7,1%, le taux de change 96,30 kwanzas par dollar US, et un taux d’inflation de 9%.

Le secteur pétrolier contribue-ra à l’élaboration du budget de 50%, dont l’effet est d’augmenter la production et les prix du pétrole favorables, suivant les revenus du secteur non pétrolier de 17% et des financements externes de 12%

Les recettes fiscales (exclus les décaissements et la vente des ac-tives) sont projetées en 4.570,4 millions de Kwanzas e dépenses fiscales ( exclu l’amortissement de la dette et la constitution des ac-tives) fixées em 4.975 millions de Kwanzas, ce qui résulte en déficit fiscal de 407,4 millions de Kwan-zas, correspondant à 3,4% du PIB.

Selon le gouvernement la pro-position du budget devra être fi-

nancée avec les décaissements de financements internes, à l’ordre de 1.000,3 millions de Kwanzas et le remboursement de finance-ment externe évalué en 774,9 mil-lions de Kwanzas.

Malgré ça, il a expliqué le titre des finances OGE prévu, quand les opé-rations finan-cières passives brutes, l’amor-tissement de la dette interne em 1.031,3 mil-lions de Kwan-zas, ainsi que la concession des emprunts de près de 62,5 millions de Kwanzas, et autres applica-

tions financières de 386,7 millions de Kwanzas.

Conforme cette information, la proposition de OGE est élabo-rée, prétend les grands objectifs nationaux programmés dans le Plan National de Développement 2012/2017, entre eux la préserva-tion de l’unité et la cohésion natio-nale, respectant les présupposi-tions de base nécessaires pour le développement.

L’amélioration de la qualité de

vie de la population, insertion de la jeunesse dans la vie active, le développement du secteur privé et l’insertion compétitive d’Angola dans le contexte international sont portant des considérations pour le budget de cette année.

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Economie

Le rapport sur le bud-get général de l’Etat (OGE) pour 2013 est approuvé aujourd’hui, jeudi, à Luanda, par l’Assemblée nationale avec 155 voix en fa-veur, 38 contre et cinq abstentions, recomman-dant un certain nombre d’actions spécifiques à l’exécutif.

Les suggestions et recommandations ré-sultant de vaste pro-gramme de débat sur la spécialité, avec les par-tenaires sociaux et les représentants du gou-vernement des secteurs de l’économie, du so-cial, de la défense, de la sécurité, de l’ordre inté-rieur et de la justice dans le pays.

Le document, présenté par le représentant Salomon Xirimbim-bi, affirme que sous l’action de contrôle et de supervision du Par-lement, l’exécutif doit soumettre des rapports trimestriels sur l’exé-cution du budget de l’Etat, ainsi que les respectifs bilans.

Recommande une révision de la méthode actuelle de préparation, la rédaction et l’approbation du budget de l’Etat, dans le but d’im-pliquer des partenaires de plus en plus sociale et les gestionnaires des unités budgétaires.

Selon le rapport, cette mesure vise à recueillir les avis et les pro-positions de la priorité à intégrer dans la proposition de budget de l’Etat, avant qu’il ne soit soumis à l’examen des organes et orga-nismes compétents de l’État.

Le texte recommande de créer les conditions pour les gouverne-ments provinciaux de participer à

Pour le secteur de l’Urbanisme et du Logement, il est recomman-dé de mettre en œuvre une poli-tique sociale publique qui permet l’accès répandu des angolais dans les habitations de l’Etat, soumet-tant à l’Assemblée nationale la lé-gislation qui s’impose.

Dans le cadre de l’aménage-ment du territoire, l’Assemblée nationale recommande la pré-paration d’une étude pour la ré-unification des populations, une meilleure prestation de services sociaux par l’État, tels que l’édu-cation, la santé, l’énergie et l’eau aux communautés.

La quatrième session plénière ordinaire de l’Assemblée natio-nale a été orientée par son pré-sident, Fernando da Piedade Dias dos Santos, et assisté par le mi-nistre d’Etat et chef da Casa civil da Présidence de la République, Edeltrudes Costa, et les membres de l’exécutif.

la décision finale des projets à in-clure dans le Programme d’Inves-tissement Public (PIP) à mettre en œuvre dans leurs domaines de compétence respectifs.

En ce qui concerne l’allocation des ressources financières aux municipalités, le document sug-gère que le principe de la diffé-renciation du budget, en tenant compte de la réalité concrète de chaque division.

Dans le domaine de la famille, les députés recommandent la réa-lisation d’études approfondies, en vue de prévenir et de lutter contre certaines pratiques sociales né-fastes, en particulier l’alcoolisme et la prostitution.

Le document exhorte l’exécu-tif à adopter des mesures pour la promotion et la protection de la production nationale, et de créer les conditions nécessaires pour la conservation et l’élimination des produits de grands centres de consommation.

Rapport OGE pour 2013 recommande des mesures à

l’Exécutif

Députés de l’ Assemblée Nacionale recommandent des actions ponctuelles à l’Executif

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Economie

COMMISSIONECONOMIQUE DU CONSEIL

DES MINISTRES

dollar, en soulignant une dépré-ciation de 0,02% et 0,11% sur les marchés primaire et secondaire respectivement 95,9 AKZ et 97,3 AKZ . Alors que dans le secteur informel, il y a eu un constat de 0,08% par AKZ 105.1.

Dans ses opérations aux mar-chés des changes, la Banque na-tionale d’Angola a vendu des de-vises aux banques commerciales pour un montant de 300 millions de dollars.

L’équipe économique a approu-vé la programmation financière

Lors de cette réunion ont été abordées des questions rela-tives à des questions finan-cières, à savoir: Memorandum des Marchés monétaires, des changes et des comptes exté-rieurs. La programmation finan-cière annuelle du Trésor pour l’année 2013, telle programma-tion du Trésor financiers pour le premier trimestre de 2013 fait face au Plan de la trésorerie de Février et la Stratégie de déve-loppement de banques;

Nous avons également dis-cuté des questions relatives au développement: Projet de décret sur les instructions pour la prépa-ration du blance des Instruments de planification nationale; pro-positions de Décret exécutif sur les procédures d’évaluation de l’état d’avancement des projets en cours PIP 2013 avant 2009; Balance des activités de recen-sement pour 2012; Mémoran-dum de la mission de post-éva-luation de Stand By, accord avec le FMI; Fusion par incorporation de Cenco Entreposto du douane et le Plan de développement du Kuando-Kubango.

Pour les marchés monétaires, de change et de Commissaires aux comptes dans la semaine du 21 au 25 Janvier 2013, met en évidence l’augmentation du prix du pétrole (Brent) de 1,24% pour 113,3 U$ le baril. En outre, les ré-serves internationales nettes ont chuté de 0,47% à 30 964 US $mil-lions, pour un taux de change en

Comission Economique du Conseil des ministresannuelle du trésor pour 2013, ins-trument indicateur à prendre pour la conduite de la politique fiscale, après avoir approuvé le OGE-2013 par l’Assemblée nationale.

La Commission Economique a également adopté la Programma-tion Financière du Trésor référent au premier trimestre 2013, qui prévoit un chiffre d’affaires AKZ 1.014.062 dollars, correspondant à 22% du chiffre d’affaires atten-du pour l’État budgétaire 2013. La charge de l’exercice est estimée à 1.042.009 Kwanzas millions, ce

La Commission économique a tenu le 07 Février dans la salle de réunion du palais présidentiel, dans la ville Alta, sa session ordinaire de l’année 2013, sous la direction du Président de la République, José Eduardo dos Santos

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Economie

qui équivaut à 16% de l’OGE pro-posé en 2013.

L’équipe a également ratifié le Plan de la Caisse Mensuelle pour le mois de Février, que estime la recette en AKZ 293 994 millions e un flux total des paiements AKZ 212 985 millions, correspondant pleinement au dépense de la pé-riode.

Sur le plan financier, la Com-mission a examiné la balance des stocks de stratégie de dé-veloppement bancaires, dont le calendrier a été approuvé en Mars 2011 qui se concentre sur la Banque d’épargne et crédit, Banque de Développement d’An-gola; Banque public-privé, les po-litiques fiscales, monétaire et de change, ainsi que de réglementa-tion prudentielle des banques.

L’équipe économique a ap-prouvé le projet de décret Exé-cutif sur les Instructions pour la préparation du Rapport sur les instruments de Planification Na-tionale visant à définir les règles et procédures, dans les délais qui doivent être respectés par tous les organismes impliqués dans ce processus.

L’introduction d’instructions sous la forme d’une loi, visant à réglementer l’établissement des rapports, pour faciliter la consoli-dation de l’équilibre des rapports sectoriels et provinciaux, ce qui permet une plus grande précision dans la préparation et l’exécution des délais de soumission.

La Commission économique a également adopté la proposition économique du décret exécu-tif sur les procédures d’évalua-tion de l’état d’avancement des projets en cours PIP 2013 avant 2009.

L’équipe économique a été informée des activités menées

Néanmoins, la reprise de la pro-duction pétrolière et la croissance du secteur non pétrolier, selon les experts du FMI recommandant une analyse coûts-bénéfice des sources de financement et l’accé-lération des réformes institution-nelles en cours pour renforcer les principaux domaines budgétaire, monétaire et financier.

L’équipe a apprécié le Plan de développement économique pro-vincial Kuando-Kubango 2013-2017, élaboré en vue d’accroître la contribution de la province dans les niveaux de production et de consommation, ainsi que dans le pays, visant l’amélioration des conditions de vie de la population de la province.

Le référant plan définie, y com-pris les 5 axes d’intervention dans les domaines de renforcement du capital humain de l’infrastructure, de la stimulation du tissu pro-ductif et de potentialisation des ressources naturelles, comme l’assistance aux communautés pauvres.

dans le cadre du Recensement de la population et du logement (recensement), y compris les ac-tivités préparatoires qui ont per-mis l’installation de 17 services provinciaux de l’INE (SPINE) et le recrutement et la formation du personnel.

En outre, la mise à jour est en cours avec la numérisation de l’information cartographique sur le terrain.

Rappelons que la programma-tion initiale 2012 a été modifié pour une période de 10 mois, à partir de 16 Juillet 2013 à 16 mai 2014.

La Commission économique a pris note du rapport de la mis-sion du Fonds monétaire interna-tional (FMI) le 29 Janvier, dans lequel l’institution a félicité l’exé-cutif, en ce qui concerne la crois-sance économique enregistrée, pour atteindre un taux d’inflation d’un chiffres, l’augmentation ré-sultante des réserves internatio-nales nettes et la stabilisation du taux de change.

Ministre d’ Economie, Dr. Abrahão Pio dos Santos Gourgel

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Economie

Une équipe technique du Fonds moné-taire interna-tional, dirigée

par Mr. Mauro Mecagni, s’est

rendue à Luanda 16-29 Janvier 2013,

pour conduire la deu-xième mis- sion de surveillance de pos- pro-gramme, em séquence de conclusion de l’accord stand-by (SBA) avec Angola. Pendant leur séjour, l’équipe technique du FMI a eu des entretiens avec plusieurs ministres et hauts fonctionnaires de Gover-no1, et les députés de l’Assemblée nationale, ainsi que des représentants de la communauté bancaire et les entreprises.

Le SBA a été approuvé en Novembre 2009, por un montant de 858.99 millions (en-viron 1,4 milliard de dollars) et la sixième révision et dernière ache-vée en Mars 2012 (voir communi-qué de presse n ° 12/109).

A la fin de la mission, Mr. Meca-gni fait la déclaration suivante:

«L’équipe du FMI a eu des entre-tiens avec les autorités angolaises, en se concentrant sur les déve-loppements macroéconomiques en 2012, sur le budget du projet et sur les prévisions pour 2013 et les plans du gouvernement pour le développement à moyen terme, ainsi que les défis découlant de collaborateurs politiques. Il est prévu que la discussion du Conseil exécutif commence en Mars 2013.

«En 2012, l’Angola a réalisé une croissance éco-nomique robuste, une forte position budgétaire, une inflation à un chiffre, une plus grande accumulation de réserves de change et un taux de change stable. Dans un tel scénario, les autorités ont continué avec un programme ambitieux de réformes institution-nelles, le renforcement de certains secteurs clés dans le domaine de la fiscalité, monétaire et de la gestion financière.

«La performance macro-économique en 2012 a été impulsion= née par la reprise de la production de pé-trole et la poursuite de la croissance robuste de sec-teur non pétrolier.

On estime que la croissance globale du produit inté-rieur brut (PIB) en termes réels, a augmenté de plus de 8%. L’inflation est tombée à 9% en fin d’année, en dessous de la cible des autorités, atteignant pour la première fois dans la dernière décennie, un seul chiffre. Les recettes pétrolières ont entraîné un solde budgétaire global, avec un excédent de 8,5% du PIB.

À la fin de Décembre 2012, les réserves internatio-nales ont atteint l’équivalent de 7,3 mois d’importa-tions en 2013.

«Les perspectives macroéconomiques pour 2013 sont favorables, malgré un environnement encore in-certain. Il est à espérer que le prix international du pétrole reste élevé et la production pétrolière ango-

laise augmente d’environ 4% à plus de 1,8 millions de barils par jour.

La croissance du secteur non pétrolier, stimulée par la forte l’intensification du programme public d’inves-tissement, destiné à la réalisation de projets de re-construction et à l’amélioration des infrastructures de base, devant dépasser 7% en 2013. Ceci prévoit que les réserves internationales augmentent à un rythme plus modeste et l’inflation reste en un seul chiffre.

«Le projet de budget 2013 est une étape impor-

Le FMI conclut la seconde mission de suivi

Pos-programme d’Angola

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Economie

La chine est la deuxieme nation avec plus d’in-vestissement privès au pays, suivi du Portugal, avec 739 projets approuvês par ANIP, l’Agence Nationale d’ investissement privês a appreouvè 180 projets des geants asiatiques .

Grande parte de ces projets (147) sont de construction, ils représentent 75,10% du montant total des investissements privês chinois en An-gola, correspondant à 32,5 millions Kz. Selon les informations de ANIP, les investissements privés chinois en Angola atteinnent un niveau en 1009, avec 66 projets approuvés, de 16,3 milliards Kz.

L’année 2010 est le 2 meilleur anné des inves-tissements privés chiois, avec un montant de 46 projets. Entre 2002 et 2012, la periode en ana-lyse, dont 2004 sans aucun projet approuvé, mais 2002 e 2006 compte sur 28 projets. Les années 2007, 2008 et 2011 sont relativement proches, avec 25, 29 et 23 projets res- pectives

En 2012, ANIP a appouvé 16 projets chinois, repartis dans la construc-tion (12), l’in-dustrie (2), les services (1) et la telecommuni-cation (1). Se-lon ANIP, Libon compte 99 pro-jets, cependant le pays africain avec plus d’inves-tissement approuvé par ANIP est le Niger, avec 42 projets.

Augmentation des investissements

etrangers au pays

tante vers l ‘« universalité et l’unité »des comptes fis-caux en Angola. Pour la première fois, le projet de bud-get comprend toutes les opérations quasi-budgétaires, autrefois menées par compagnie pétrolière apparte-nant à l’État.

Reflétant également l’impact des mesures appliquées dans le sens de réduire le fardeau fiscal des opérations de la concession. Il s’agit donc d’importantes réformes fiscales.

«Le projet de budget prévoit une augmentation consi-dérable des dépenses publiques et un ciblage pour un déficit global modéré. En conséquence, on prédit que le déficit primaire hors pétrole augmente sensiblement. Les autorités devraient surveiller attentivement l’impact sur l’inflation et la balance des paiements. Sera éga-lement essentiel d’assurer un transfert rapide et com-plète des revenus pétroliers de la compagnie pétrolière publique pour le Trésor. Dans ce contexte, on continue le processus de rapprochement des flux actuels de recettes pétrolières, ainsi que les efforts des autorités pour bien expliquer les grandes résiduelles accumu-lées des comptes budgétaires 2007-2010.

«L’objectif stratégique des autorités à diversifier l’économie nécessite des programmes efficaces qui comblent les lacunes des infrastructures, développant le capital humain et réduire les coûts des entreprises en Angola. Dans la poursuite de ces objectifs importants, les autorités devront mettre en balance les coûts et les séquencée en fonction des priorités, afin d’assurer un retour en force en termes de croissance économique, et manière à préserver concomitante les acquis de la stabilité macroéconomique.

FMI recommande diversifier les sources de financement

Et aussi judicieux de diversifier les sources et instru-ments de financement, notamment à travers le déve-loppement du marché des titres en monnaie nationale, ainsi que l’adoption de bonnes pratiques en matière de transparence et divulgation de l’information aux créan-ciers potentiels, par le biais de émetteurs des obliga-tions dans les marchés internationaux.

Cette mise en œuvre de la nouvelle loi des échanges des entreprises pétrolières. Par conséquent, il y aura une augmentation significative du volume et de l’am-pleur des opérations liées au secteur pétrolier, ce qui stimulera le développement du secteur financier.

Sera indispensable d’assurer des élevées normes d’efficacité pour le système de paiement, ainsi que pour les paiements internationaux. Ha ceux qui suivent attentivement l’évolution, y compris à travers la mise en œuvre de mesures visant à renforcer la supervision bancaire.

«L’équipe du FMI saisit cette occasion pour remercier les autorités angolaises pour des discussions de fond et l’excellente coopération réalisée au cours de la mis-sion.»

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Economie

Angola enregistre la sixième plus grande croissance moyenne

des douzes dernières annéesMaintenir une timide croissance l’an dernier, Angola aurait besoin d’environ sept ans pour atteindre le niveau des pays moyennement développés

La croissance moyenne de l’indice de développement humain (IDH) en Angola, au cours des douze dernières années (2000/2012), était de 2,56%, la sixième plus grande parmi les 186 pays qui composent le dernier rapport des Nations Unies, récemment publié.

Durant cette période, les cinq plus grands moyens de croissance appartienent res-pectivement à l’Afghanistan (3,91%), à la Sierra Leone (3,29%), à l’Ethiopie (3,09%), à Rwanda (2,73%) et au Ti-mor oriental ( 2,71%). Immé-diatement après l’Angola et pour compléter le «top 10» des pays qui ont connu les plus fortes hausses au cours des douze dernières années sont le Mozambique (2,37%), le Burindi (2,31%), le Myanmar (2,23%) et le Niger (2, 20%).

Par conséquent, un raking do-miné par les Africains. Une réali-té qui s’explique par le fait que le continent présente la faible base de l.année (2000). Cette année, l’IDH de l’Afrique subsaharienne, par exemple, était de 0,405 contre 0,470 de l’Asie du Sud et 0,583 des Etats arabes.

L¨Asie de l’Est et le Pacifique, ainsi que en Amérique latine et dans les Caraïbes; ils étaient de 0,584 et 0,683, respectivement, tandis que l’IDH de l’Europe et de

est supérieure à celle d’Angola (0,508), occupant la 148ème posi-tion contre la 121ème en Afrique Sud: Si se compare seulement à celle de l’année dernière, l’IDH de l’Afrique du Sud a grandi deux chiffres, 0,625 au 0,629, tandis que l’Angola a noté la faible crois-sance de 0,504 à 0,508.

Le scénario est similaire si l’on compare la situation dans le pays en tant que pays de la SADC, mieux placé dans l’affaire, Les Maurice occupent la 80ème posi-tion avec 0.737 contre 0.676 en 2000, enregistrant une croissance annuelle moyenne de 0,73 lors des dernières douze années.

l’Asie centrale était de 0.709.La même explication, cepen-

dant, est vrai pour les pays. Au-trement dit, le taux de croissance était principalement attribuable à l’année de faible base qui com-mençait.

Dans le cas de l’Angola, par exemple, l’IDH en 2000 était de 0,375 et en Afrique du Sud, pre-mière économie du continent de 0.622.

Au cours des douze années en cours, la croissance moyenne d’IDH en Afrique du Sud était seulement de 0,11, mais la va-leur actuelle est de (0,629) qui

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Economie

Une nouvelle famille de billets de banque et pièces de monnaie kwanzas ont été officiellement lancés par la Banque Nationale d’Angola (BNA), 29 Janvier, à Luanda, entre en circulation, respectivement, le 18 Février et 22 Mars.

Le gouverneur de BNA, José de Lima Massano, s’exprimait lors du lancement, en déclarant que de Mars à Juin, les citoyens auront des billets et notes sur le marché de 50, 100, 200, 500, 1000, 2000 et 5000 Kwanzas.

Il a dit que les nouveaux billets seront introduits progressivement et restera en circulation parallè-lement les notes existantes, en soulignant que les

billets et pièces en euros seront mis à la disposition des citoyens par le biais des banques commer-ciales, dans l’acte d’élever tréso-rerie (argent).

Selon le gouverneur de la BNA, la famille actuelle de Kwanza, qui circule plus de 14 ans, ayant quit-té leurs caractéristiques dans le contexte des normes de sécurité modernes, et pour cette raison, entre autres, ont longtemps impo-sé sa mise à jour .

Par conséquent, le respon-sable explique l’une des principales caractéristiques de la nouvelle famille de Kwanza, elle s’intégre les dispositifs de sécurité moderne, peuvant être identi-fiés au moyen du toucher et de la vision, qui assure facilement l’authenticité des billets et des pièces.

La Loi, qui autorise l’émission BNA et mis en cir-culation de nouveaux billets et pièces de monnaie Kwanza, ayant approuvé par l’Assemblée nationale le 26 Juin 2012.

Le lancement intervient à un moment particulier de Kwanza, qui ce mois-ci (Janvier) célèbre 36 an-nées depuis la mise en circulation de monnaie.

Nouveaux billets et pièces de monnaie Kwanzas, lancés officiellement

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Economie

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Vice-gouverneur de la BNA, António Lopes André

BNA rassure le public sur l’existence de notes Akz 5 mille

Le gouverneur de la Banque Nationale d’Angola (BNA) rassure le publique et écarte la possibilité que les notes des cinq mille kwanzas provoquent une in-flation.

«Il sera seulement changé sa composition, de-puis l’introduction des nouveaux billets, selon la juste mesure de la valeur des billets de l’actuelle famille, intégrée à la BNA, c’est à dire, la valeur financière des notes ‘injectée dans le marché, étant égal à celle recueillies, «a t-il dit.

Selon lui, «il y a, au contraire, une économie ef-ficace des ressources publiques, destinée pour la fabrication, le stockage et la circulation des billets, ainsi que un gain considérable avec sa préservation, ce qui aidera à maîtriser l’inflation.»

Sept cent cinquante millions de notes et monnaies metaliques de nouvelle famille de Kawanza, émis par la banque nationale d’Angola (BNA), seront mis à la dispo-sition de l’économie, peu à peu, à partir du 18 Février de cette année.

Les notes actuelles en circulation, et la nouvelle fa-mille de billets de banque et pièces de monnaie vont ensemble, jusqu’à ce que le retrait définitif de l’ancien s’effectue, impliquant au moins deux tiers de la quantité émise

En ce qui concerne les coûts de production de la nou-velle famille de billets de banque Kwanza, sans préciser le responsable declare que les coûts varient entre 2500-5000 par mille notes.

Il a noté que les nouvelles pièces coûtent moins cher, à propos de l’argent en circulation, et que le prix deman-dé par le fabricant (Fédération de Russie) a été le meil-leur sur le marché.

Le temps de vie utile estimative des nouveaux billets est de sept ans, mais le vice-gouverneur prédit que d’ici

trois ans déjà commencent à émerger fini par se détério-rer et les notes qui doivent être remplacés.

Il s’agit de la cinquième modification est apportée à la famille de Kwanza. Les pièces de monnaie sont entrés en circulation en place environ 14 ans.

Cependant, les notes de 10 000 nouvelle famille de Kwanza seront mis en circulation si les conditions de l’économie angolaise l’exige, a précisé aujourd’hui (mardi), à Luanda, le vice-gouverneur de la Banque Nationale d’Angola (BNA), António Lopes André.

Il a ajouté qu’à l’heure actuelle, il n’existe aucune pre-vision pour l’introduction des notes de dix-mille, parce que le niveau actuel de développement et les actuelles modes de paiement vous permettent de garder la «nou-velle famille». Conforme les termes dans lesquels elle a été présentée, soit des pièces de 50 cents à cinq mille kwanza la note.

La Banque centrale a introduit et lancé aujourd’hui, officiellement, les nouveaux billets de Kwanza de 50, 100, 200, 500, 1000, 2000 et 5000 kwanzas et pièces de 50 centimes, 1, 5 et 10 kwanza (monnaie métalique).

Notes de billets de 10 000 seront mis en circulation si l’économie exige

BNA a mis en circulation 750 millions de billets et des pièces de la nouvelle famille de Kwanza

Nouvelle famille de monnaie metalique et notes de Kwanzas

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Angola à 19ème conférence internationale des minerais

Le secteur compte sur ladiversification d’exploration des minerais

L’Angola participera à quatre à sept Février au Cap, en Afrique du Sud, à la 19e conférence internationale sur les mines (Mining Indaba)

Une délégation conduite par le ministre de la Géo-logie et des Mines, Francisco Queiroz, l’événement se révéler le code minier, ainsi que les principales actions qui sont développées dans le pays afin d’améliorer la connaissance du secteur et la diversification des acti-vités minières.

La délégation angolaise profitera également de l’oc-casion pour mobiliser les investisseurs potentiels à in-vestir dans des projets miniers dans la promotion du pays.

Le Indaba Mining est organisée sur le continent africain, est le plus grand en termes de promotion et de mobilisation des investis-sements miniers et est un événement organi-sé chaque année.

Parallèlement à cet événement, se tien-dra une foire internationale où diverses en-treprises exposent leur potentiel dans le domaine de l’exploitation minière, cherche à établir des partenariats et de mobiliser les investisseurs.

Angola marquera sa présence avec la par-ticipation de Endiama, Sodiam, Ferrangol et

d’autres sociétés dans l’industrie minièreIl convient de noter qu’il existe des projets

de prospection en Angola dans le domaine des diamants, phosphates, cuivre, or, les minéraux de terres rares et de base, pour augmenter la capacité de fonctionnement de

ornementales et autres matières premières né-cessaires à l’industrie.

Le secteur a entamé des négociations avec des partenaires de renommée internationale pour l’exploration dans le nord, des phosphates et du potassium pour la production d’engrais, vi-sant au développement de l’agriculture et de la construction d’un complexe de traitement des minerais.

Les activités ont conduit à la découverte de ré-serves de cuivre dans les provinces de Cabinda, Moxico et Kuando Kubango, fer à repasser, Huila et Kwanza Norte.

L’Angola a commencé avec l’exploration de la bauxite dans les provinces de Kwanza Sul et Uige, et développe également des initiatives de ce genre à Mbanza Congo et Lunda Norte.

Grâce à une joint-venture entre le secteur public et l’Angola a repris l’exploration du fer et du manganèse avec un projet intégré qui comprenait la sidérurgie.

Dans les sous-secteurs sont des actions visant à diamants, en plus de l’extraction, la récupération de toutes les étapes de la chaîne de cette industrie.

Ce sous-secteur a signé plusieurs contrats pour l’exploration et l’exploitation d’entreprises nationales et étrangères, dans le but de les années à venir, apporter une contribution majeure à la croissance économique du pays avec la mise en œuvre de divers projets, prin-cipalement dans les zones rurales.

Ministre de la Géologie et des Mines, Francisco Queiroz

Projectos em curso

Economie

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Social

En parlant de la femme en Mars, étant une référence oligatoire des ouvriéres américaines de l’industrié des tissus, à New York, 8 Mars 1857, date de la manifestation pour les meilleures conditions du travail, de la réduction de charge horaire de 16 à 10 heures par jour et d’un salaire équivalant à celui des hommes.

Les femmes reçoient seulment 1/3 du salaire des travailleurs masculins, gagnés dans les mêmes circons-tances. La manifestation a été violemment réprimée, les travailleures ont été enfermées dans l’usine et plus tard brûlées, et puis la mort par carbonisation de plus de 130 femmes.

Avec la conférence du Dimanarca de 1910, il a été décidé 8 mars. Cette journée serait consacré aux femmes du monde entier, en hommage à celles tuées dans les manufactures, en 1975, par décret, l’ONU établit la date et le monde célèbre, non pas comme un jour non travaillé, mais spécialement dédié pour les femmes et surtout reconnaitre leur courage et bravoure dans les multiples aspects de la vie.

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Social

La date est associée à la lutte pour l’émancipa-tion des femmes, comme une opportunité de faire de sorte que l’homme et la femme ont les mêmes conditions, l’Angola est considéré comme Un desi-deratum d’ image partagéé avec certains pays de l’Afrique australe. Ce n’est pas tout ça, mais de fa-çon progressive en consequance l’assinature des différents instruments juridiques de l’ Organisation internationale et régionale, de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union africaine, de la SADC et la CPLP, ils visent les principes fondamentaux de l’ égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre toutes les formes de discrimination.

Avec cela, nous cherchant dans cet espace à rendre hommage à toutes les femmes, et de forme particuliere pour les femmes angolaises, de différentes couches sociales, mères, travailleures, cadres, entrepreneures, politiques, éducatrices, chanteuses,

ou femmes guerrieres qui ont sacrifié leur jeunisse dans la formation de nouveau homme et la construction d’une meilleure sociétée.

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La Mise en œuvre du plan de dé-veloppement sanitaire 2012-2015, permettra de réduire les «inégalités et les disparités en matière d’accès et de qualité de service», ce qui facilite l’ accès aux soins de santé. La affirma-tion est du ministre de la Santé, José Vieira Van-Dúnem, qui a parlé lors de la VIIIe Congrès international des mé-

secteur de la santé, de l’exécutif pendant les cinq prochaines années 2012 à 2017.

Le fait révélé par le président de l’ordre des médecins d’Angola, Carlos Alberto Pinto de Sousa, lors de son intervention en marge de cérémonie de l’ouverture du VIIIe Congrès international des méde-cins, sous le slogan «La santé en Angola, le présent et l’avenir.»

Selon le responsable, la réduction de la morbi-mortalitée due aux maladies du type nosologique national des profes-sionnels de la santé, les familles et les communautés pour la promouvoir et la protection de la santé, comprenant les grandes lignes de l’exécution du gouver-nement.

«Cela signifie que nous devons réflé-

saNTé maTErNEllEINFaNTIlE abordéE

aU VIII CoNgrèsINTErNaTIoNal dEs médECINs a aNgola

decins en Angola.Van-Dúnem estime que le document

vient renforcer les lignes d’action contre les maladies prioritaires, dé-fiant les stratégies pour améliorer la santé maternelle et infantile et la dé-centralisation des services de santé.

Le but de ces mesures est d’ac-croître l’accès aux soins de santé primaires, grâce à la décentralisation administrative technique et financière, basée sur une convergence des ac-tions intersectorielles de l’accès que cherchent pour assurer une meilleure coordination sur les déterminants so-ciaux de la santé.

Le ministre a également exprimé sa satisfaction quant à la réussite des politiques de santé qui ont contribué à maintenir une prévalence stable de 1,9% du VIH / sida au cours des sept dernières années, ainsi que l’aug-mentation les moyens de prévention contre les infections des enfants et l’efficacité du traitement antirétroviral.

Ministre de la Santé, José Van-Dúnem

Le plan de développement sanitaire permettra de réduire les

inégalités en santé

La formation des

cadres est vitale

Pour son tour, le secrétaire d’Etat à la Santé, Carlos Alberto Masseca a souligné l’importance de la stratégie de la qualité des soins de santé universel, appelant la nécessité d’échanges avec les profession-nels des pays, dont les relations culturelles, historiques ou politique avec Angola sont salutaires.

Cet échange, a t-il ajouté, vise à étendre la capacité et la formation des cadres, sachant que dans un proche avenir pouvant transférer la technologie médicale à travers la mise en œuvre des sociétés pharmaceutiques ou par des dispositifs médicaux dans le pays.

Secrétaire d’État à la Santé, Carlos Alberto Masseca

Président de l’Association des médecins d’Angola, Carlos Alberto Pinto de Sousa

chir sur ce que nous faisons en termes d’état de l’art et la façon dont nous pou-vons centraliser et concentrer nos com-pétences sur le citoyen et la communau-té, en considérant que les personnes plus intéressés par la qualité de son parcours, lorsqu’on cherche à obtenir des soins de santé de que la propre gestion interne de chaque organisation », a t-il dit.

Il est à noter que les médecins du VIII congrès international des médecins, réu-nis pendant deux jours, dans le but d’ap-profondir les connaissances et d’élaborer des stratégies, visant à améliorer les ser-vices offerts à la population.

La réforme du

secteur de la santé composée des priorités

du gouvernement

Pour l’ordre des médecins de l’An-gola, la consolidation de la réforme du secteur de la santé, basée sur la promo-tion des services hospitaliers nationaux, régionaux et provinciaux, visant à réduire la mortalité maternelle et infantile et juvé-nile, constituant les principales lignes de la mise en œuvre des programmes du

Social

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hiver 2012/2013

L’Angola a réduit le taux de la faim et de la malnutrition de 57%

Selon Afonso Canga, le succès d’Angola, dans l’immense tâche de combattre la faim et la pauvre-té, est dû essentiellement à la paix réalisé en 2002 et la stratégie du gouvernement angolais.

Le gouvernement angolais a déclaré en référence au responsable, visant à développer le secteur non pétrolier plus remarquable, face à une économie plus diversifiée et un développement durable, avec des effets positifs sur la qualité de la vie des popu-lations, en particulier dans les zones rurales.

La production alimentaire, en particulier pour les agriculteurs familiaux et des pêcheurs, a connu une croissance, ce qui a contribué à l’augmentation des revenus des agriculteurs – ayant rapporté.

De même, a t-il poursuivi, sur le rôle important des investissements croissants publics et privés dans l’agriculture et la pêche et l’industrie agroali-mentaire.

«Renforcer la place des institutions et améliorer la gouvernance et encourager le secteur paysan, responsable de la plupart de

la production alimentaire et de l’emploi dans les zones rurales. «

Il a expliqué, toutefois, que le gouvernement an-golais a concentré son attention initiale sur la récu-pération et la création d’infrastructures, en main-tenant le lien pour canaliser les ressources et les efforts dans les secteurs productifs et dans les questions sociales, ainsi que dans les difficultés qu’ils rencontrent.

À son avis, le FIDA peut et doit jouer un rôle impor-

tant en Angola, en finançant un plus grand nombre de projets par la transmission des expériences po-sitives d’autres pays en matière de formation et de soutien pour la promotion de la coopération Sud-Sud.

En ce qui concerne la 9e reconstitution Fonds, Afonso Canga a déclaré qu’Angola, en annonçant la régularisation de leur contribution de 1,9 millions de dollars, il remplit leur responsabilité du pays d’accueil et en même temps solidaire avec les autres pays.

«L’Angola est confirmé comme le principal contri-buteur de la« liste C1, «et nous sommes heureux d’aider au bon fonctionnement de notre organisme, qui a pour mandat de soutenir les communautés rurales et de lutter contre la faim et la pauvreté» –conclut.

Cette session, qui s’est tenue sous le slogan «Le pouvoir des partenariats: Forger des alliances pour l’agriculture familiale durable», a confirmé le Nigé-rian Kanayo Nwanze, dans le poste du Président du FIDA, pour un nouveau mandat de quatre ans.

Au cours des travaux, les participants du Conseil des gouverneurs du FIDA ont analysé, entre autres questions, les conclusions du Comité des émolu-ments, le programme et le budget pour 2013.

La délégation angolaise à cette manifestation, est composée du Représentant permanent du FIDA, Mr. Florencio de Almeida et assesseurs, dirigés par le titulaire de l’Agriculture, Afonso Pedro Canga.

Le FIDA est une agence des Nations Unies créée en Novembre 1977, à temps pour lutter contre la faim dans le Sahel. Son objectif principal est de fournir un financement direct et de mobiliser des ressources supplémentaires pour les programmes spécifiquement, conçus pour promouvoir le progrès économique des pauvres ruraux, principalement grâce à l’amélioration de la productivité agricole.

Social

L’Angola a réduit le taux de la faim et de la malnutrition dans 57,1% au cours de la période allant de 1990 à 2012 - a déclaré mercredi soir à Rome, le ministre de l’Agriculture Afonso Pedro Canga.S’exprimant lors de la 36e session du Conseil des gouverneurs du Fonds international de développe-ment agricole (FIDA), qui aura lieu 13-14 Février dans la capitale italienne, le gouvernant angolais a déclaré qu ‘«actuellement le taux de malnutrition est de 27%, tandis en 1991, il était de 62%».

Ministre de l’Agriculture, Afonso Pedro Canga

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VIII Congrès internationaledes médecins recommandesurveillance nutritionnelle

La nécessité d’une surveillance nutritionnelle, vaccins, traitement des maladies endémiques et courants, et ‘action au niveau des déterminants de la santé constituent l’une des principales recom-mandations relatives à la sortie de la santé de l’en-fant au VIII Congrès international des médecins en Angola.

Pour la santé mentale, les médecins ont décla-ré que les problèmes psychiatriques et de santé mentale sont maintenant la principale cause d’in-validité et l’une des causes les plus importantes de morbidité dans les sociétés contemporaines.

Selon les participants, il est urgent de mettre en œuvre des politiques et des stratégies efficaces qui répondent aux besoins spécifiques de chaque pays et l’éducation du public depuis l’école primaire, conciliant la science et la culture.

Pour atteindre la haute performance dans le sec-teur de la santé, les médecins ont proposé la ré-vision du modèle de financement, la conception, le développement et la réhabilitation du réseau de soins.

En organisant l’oncologie; proposant des proto-coles thérapeutiques avec des lignes directrices internationales, la formation d’un comité de coordi-nation oncologie et comptant sur une équipe disci-plinaire pour planifier le traitement.

Neurochirurgie vise un programme neuro-ende-cospio pour hydrocéphalie, concevant et mettant en œuvre une stratégie d’intervention éducative en matière de premiers secours.

La réunion sous le slogan «La santé en Angola présent et l’avenir», avait comme mise à jour des objectifs, l’approfondissement et l’enrichissement de médecins scientifiques et techniques; ainsi que l’échange d’expériences produites dans le contexte national et international.

Participation aux VIIIe Congrès, des médecins an-golais et des pays comme le Brésil, l’Espagne, le Portugal, le Mozambique et la Côte d’Ivoire.

Social

Angola enregistre une amélioration dans la recherche

agricoleLe secrétaire d’État à l’Agriculture, José Amaro

Tati, a reconnu dans la ville de Huambo, les progrès réalisés par l’Institut de Recherche Agronomique (IIA), liés à l’augmenta-tion de la productivité agricole dans le pays, assurant la sécurité

alimentaire et la lutte contre la faim et la pau-

vreté.L’annonce a été faite à l’is-sue de la réunion du conseil d’administration élargi de l’Institut de la Recherche Agronomique (IIA), qui pen-dant deux jours ont analysé

le cadre actuel de l’institution.Pour Amaro Tati, le personnel angolais fait beaucoup

mieux par rapport aux enquêtes menées dans les pays à travers le monde, principalement dans l’amélioration des cultures vivrières telles que le maïs, le manioc, les pa-tates douces, l’haricot, les pommes de terre douces, les légumineuses et les autres cultures industrielles, y com-pris le coton.

Le conseil de direction élargi réunit les experts dans les provinces de Huambo, Kwanza Sul, Malanje, Luan-da, Huila, Kwanza Norte, Cabinda et Namibe, a fait le bilan des activités menées et les perspectives pour un ensemble d’actions à mettre en œuvre au cours de cette année.

Secrétaire d’État à l’Agriculture, José Amaro

Tati

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Social

Ministère de l’Education,

mise au niveau du Plan

Le Plan national d’édu-cation pour tous

«PAN – ET 2013-2017 « a été mis à jour, un atelier qui s’est tenu à Luanda du 21-23 Janvier, visant à mieux s’adapter à la réalité du pays.

La réforme a été nécessaire après l’évaluation du plan 2001-2005, réalisée en 2012, concluant la néces-sité d’une intervention des différents acteurs de la so-ciété civile.

Lors de l’événement, des suggestions ont été présentées pour améliorer les grandes lignes des principaux objectifs (stratégies, activités) et inclut au Pan-ET 2013-2017, visant enrichir les aspects de suivi, d’évaluation et de communi-cation.

Cinquante-deux délégués de 13 provinces ont fait partie de la réunion, dont les sujets

National de l’Educationabordés tels que «l’éducation de la petite en-

fance», «enseignement primaire et secon-daire», «préparation à la vie et l’alphabéti-

sation», «l’égalité, genre et l’équité entre les sexes» et «qualité de l’éducation».

Ministre de l’ Education Prof. Pinda Simão

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Social

Communication Sociale compte sur la formation

des cadres Le ministre de la Communication Sociale, José Luis de Matos, a dit que c’était une priorité de son minis-tère la formation des cadres, afin de fournir un ser-

vice de meilleure qualité à la classe.L’annonce a été faite au

moment de la présen-tation du Plan Natio-nal de formation des cadres 2013-2020 et le Programme de l’Action 2013-2014

au pays par le Minis-tère de l’Enseignement

Supérieur à la classe journalistique.José Luis de Matos a déclaré que les cours

de formation et capacitation des techniciens liés à assurer une plus grande crédibilité des médias.«Cette crédibilité, en résulte, en particulier la qualité des journalistes et du secteur privé. D’où le souci de la formation des MCS, avec le débat d’idées, puisque nous parlons de communiquer et donc d’exercer notre citoyenneté «, a t-il dit.

En référence à l’acte qui a eu lieu au Centre de Forma-tion des Journalistes (Cefojor), Adao de Formation de Journalistes (Cefojor), Adao d’Origène Secrétaire d’Etat pour l’enseignement supérieur, les secrétaires d’État pour l’enseignement supérieur dans les domaines de la surveillance et de l’Innovation, António André et Ma-ria Martins, respectivement ainsi que des responsables des médias des sociétés publiques et privées, entre autres journalistes.

Ministre José Luís de Matos

Adão do Nascimento, Ministre de l’Ensignement Supérieur

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Services aéroportuaires, amélioration des infrastructures

à travers le pays

L’Entreprise Nationale d’ exploration des aé-roports et Navigation aérienne (Enana) est un exemple du changement, à cause des services prestés aux citoyens. En confirmant le respect et la dignité à l’égard des passagers et des operateurs, en tant que priorité principale.

En 2012, l’entité a mis en pratique des actions de constructions, de réhabilitation et de modernisation des principaux aéroports et aérodromes; un peu plus dans tout le pays, une des références est la

Transports

Le secteur des transports est l’un des plus développé des dernières années avec l’amélioration des routes, aujourd’hui il est possible de voyager pour tout le pays avec de moyens différents Le transport publique mérite une spéciale attention de la part du gouvernement, visant à donner une meilleure dignité au citoyen

aéroport International da Catumbela; ouvert en 27 aout par Le Président de la République d’Angola, Jose Eduardo dos Santos, avec une capacité de recevoir 2,2 milliards de passagers par an. Répon-dante a une demande de 900 personnes par heur.

L’aéroport dispose de deux manchons pour l’em-barquement et de débarquement, dans une piste de 3.700 mètres. Le bâtiment compte des centres pour la fourniture d’eau, d’énergie et de climatisa-tion, ainsi que les ascenseurs, les convoyeurs, le

Vue partielle de l’aéroport Albano Machado (Huambo), ouvert en 2012

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Transports

tapis de bagages, dans un espace de débarquement, visant répondre à deux gros avions, simultané-ment.

L’infrastructure compte égale-ment 16 comptoirs et 18 pour les services d’immigration, ainsi que des sales protocolaires pour les clients et exécutifs et de première classe et puis des espaces pour restaurants et bars.

Ceci est équipé de systèmes de contrôle d’accès et de métal, des bureaux pour les compagnies aériennes, compagnies, check-in informatisé et d’information élec-tronique.

En outre, d’autres aéroports méritaient l’attention de Enana et étaient rouverts au long de 2012, comme ceux du Soyo (Zaire), Uige, Dundo (Lunda Norte), Sauri-

Le Chefe d’ Etat Angolain, José Eduardo dos Santos, acompangé de la première Dame,

Ana Paula dos Santos, et les membres de l’Executif, durant l’ inauguration de l’Aeroport International

de Catumbela, en Benguela- Angola

Valorisation du capital

humain

mo (Lunda Sul), Luena (Moxico) et Kuito Kuanavale (Kuando Kuban-go), ainsi que le nouveau terminal domestique de Luanda, avec une capacité de servir plus de deux millions de passagers / an.

Aujourd’hui, le pays peut se vanter pour posséder déjà une in-frastructure de réseau qui donne aux compagnies aériennes une plus grande dignité, la sécurité et la commodité de ses utilisateurs

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a enregistré une augmentation de 156 mille passagers en 2012

Le nombre de passagers transportés par la TAAG en 2012, est passé de un million à 50 000 en 2011 à un million et 200 mille passagers, a déclaré vendredi, à Luanda, le président du conseil d’admi-nistration de la société, Pimentel Araújo.

«Nous transportons un million et 200 mille passagers,» a dit le fonctionnaire, après avoir rencontré le ministre des Transports, Augusto da Silva Tomás, est

resté avec le président de GE, Jeff Im-melt.

Selon l’APC, à l’heure actuelle, la so-ciété est prévu une croissance du trafic de l’ordre de 14 pour cent et, par consé-quent, chercher à augmenter le nombre d’avions et, par conséquent passagers.

Pimentel Araújo a expliqué que le contrat avec Boeing, Mars 27, 2011, pré-voit l’achat de trois autres Boeng 777-300 ER, dont le premier sera livré en mai 2014, la deuxième en Décembre 2015 et troisième Mars 2016.

General Electric negocie 5,2

milliards Kz en locomotives

La société nord-américaine General Electric fait négociation de 5,2 milliards Kz en 2012, alloués par le Comité exécutif pour l’acquisition de matériel roulant ferroviaire.

General Electric (GE) a conclu un accord avec le gouverne-ment la semaine dernière, pour la vente de locomotives conçues pour le transport des minerais par les Chemins de fer de Moçâ-medes (CFM).

Le directeur de l’Institut National des chemins de fer d’Angola (INCFA), Júlio Bango, n’ a pas avancé pour les journalistes le nombre de locomotives qui seront achetées, mais il a révélé que l’un peut coûter jusqu’à 200 millions de Kz.

Toutefois, l’expansion a révélé que, en 2012 le Comité exé-cutif a attribué 5,2 milliards Kz pour la réalisation de cette opé-ration gigantesque. En tenant compte de la valeur offerte, selon les calculs de l’expansion, le INCFA est en mesure de négocier l’achat d’au moins 26 locomotives. Cela représente seulement 36,1% des locomotives pour le transport de minerais, dont 72 locomotives pour le transport des minerais exclus jusqu’en 1976.

A cette époque, le minerai de fer, fondamentalement, a été transporté de l’exploitation da Jamba minière et de Xamutete, régions de la province de Huila, jusqu’au port de commerce de Namibe, pour l’exportation ultérieure. En raison de la remise en état des mines de fer de Cassinga dans la région de Xamutete, le gouvernement s’attend à ce que le transport de minerais de-vrait augmenter par rapport aux exigences du marché interna-tional.

Júlio Bango n’a pas révélé si le plan présenté en 2010 pour la CFM, destiné à l’achat de wagons de chemin de fer recoveiros, y compris les porte-conteneurs, citernes de carburant, d’eau, du transport de grains et charge générale, ceci sera fait en totalité grâce à un partenariat avec GE. L’accord conclu est une vision de l’exécutif face à la pression du marché du minerai, ce qui nécessite d’augmenter la capacité de la CFM, par rapport à la pré-indépendance nationale.

DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR FERROVIAIRETransports

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hiver 2012/2013

Ministres des transports deCorridor de Lobito créent des stratégies

pour le développement de la région

Le réseau du chemin de fer du Corridor de Lo-bito intègre le système Chemin-Ferro de Benguela (CFB), Société Nationale de Chemin de Ferre de Congo, de Zambia Limited Road, du Chemin de Fer de Zambie, et le plan intégrée qui vise à fournir une section de rail mais court et plus efficace du port au ceinture du cuivre en RDC et Zambie.

Les ministres des transports des trois pays, Au-gusto Tomás (Angola), Justin Mwana Ngongo (RDC) et Christopher Yaluma Bwalya, (Zambie), ont égale-ment décidé d’élaborer un plan intégré pour la réha-bilitation, l’entretien et la gestion du réseau de l’in-frastructure routière du Corridor de Lobito au niveau de chaque Etat.

Ces décisions visent à créer un réseau de routes pour assurer la circulation des personnes et des biens dans les trois pays, ainsi que de promouvoir le transport international multimodal.

Définissant la concession et le développement des sections du Jimbe, Luau et Dilolo, comme les postes frontières interconnectés pour un fonctionne-ment plus efficacement.

Il a été également convenu entre les parties, l’har-monisation des politiques, des règlements, des lois et des normes du commerce et des transports, en vue de fournir des infrastructures et des services,

Transports

Les Ministres des Transports et de l´Infrastructure d´Angola, de la République démocra-tique du Congo et de la Zambie se sont réunis à Lobito, province de Benguela, pour exami-ner et approuver le projet de mémorandum d’accord (MDA), pour la gouvernance conjointe, la mise en place des institutions de gestion, ainsi que l’élaboration d’un plan intégré pour la construction, la réhabilitation et le financement du réseau ferroviaire du Corridor de Lobito.

sans interrompre.Les dirigeants

ont été unanimes à décider de créer un instrument ju-ridique qui permet une gouvernance conjointe du cor-ridor de Lobito, telle comme la créa-tion d’institutions de gestion avec une plate-forme de coordination et de planification pour l’Angola, la RD Congo et la Zambie.

Les dirigeants ont apprécié le rapport final de l’étude de faisabilité et la conception des routes du corridor de Lobito, le plan de mise en œuvre et la feuille de route pour l´exécution des projets et des activités convenues.

L’événement a pris fin avec l’achèvement de vi-sites aux Chemins de fer de Benguela, port du Lobi-to et l’aéroport international de Catumbela.

La première réunion ministérielle, présidée et co-financée par le Gouvernement angolais, à travers le ministère des Transports, elle a eu lieu sous la rubrique «L’unité intégration et développement économique ».

Notez que le chemin de fer Lobito / Luau, d´un total 1.337 kilomètres, il est conclu d´environ 80%, la déclaration a été faite par le directeur de l’Institut national des che-mins de fer d’Angola (INFA). Júlio Bango.

Les travaux ont connu un certain retard en raison des contraintes causées par les pluies. Bien tôt, l’institution établira la connexion avec la RDC, vu que le chemin du fer Benguela est déjà exploité à Luena, la zone frontière provinciale de Kubango.

La réhabilitation et la construction de la CFB sont entrain de se réaliser grâce à un financement du Eximbank de la China.

TRRANSPORT FERROVIAIRE

Ministe de Transport, AugustoTomás

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Culture

Les angolais célèbrent la plus

grande fête populaire

Nous rapportons ici nous essenvialemtne le grand carnaval de Luanda la capitale a rendu hommage à l’Union des jeunes Mukuaxi.

Dans le nouveau marginal Luanda, devaient as-sister à la parade, les ministres de la Gourde, des médias, du tourisme et du gou-verneur de Luanda, dont Rosa Cruz e Silva, Luis de Matos, Pedro Mutinde et Bento Bento.

Divisé en trois classes étant, enfants et adultes A et B, le carnaval de Luanda a abouti à la clas-sification suivante:

Classe A: Union Njinga Mbandi grand gagnant, Viana du groupe district, a remporté premier Carnaval des adultes (classe A), surpassant la com- pétition

remporté en 2010 la classe B.

Le deuxième groupe a été classé mondiale Union Island, district de Ingombota, consi-déré comme le dé-tenteur du record de titres de Luan-da Carnaval.

Le groupe a remporté 12 titres, y

compris les éditions de 1980, 1982, 1983, 1984, 1987, 1988, 1997,

2000, 2003, 2004, 2007 et 2008.

avec 741 points. A participé avec 300 danseurs, 300 bessanganas et plus de 800 jeunes dans le groupe de soutien.

Robes strictement rouges et blancs, les membres du portrait de groupe prise comme étant les causes et les conséquences de la conduite dangereuse, sur le thème «Le taux d’accidents sur les routes.»

Au rythme de la chanson «L’Angola toujours en hausse», joué par Balo Gennaro, les membres du groupe ont passé la piste de danse New Luanda marginal Cabecinha / Kabetula.

Le prix pour avoir remporté le titre trois millions de kwanzas.

Il convient de rappeler que le groupe a été fondé le 22 Janvier 1979, a participé à sept éditions. A

Le 12 Février au pays cessé de danse de carnaval, édition 2013. Dans toutes les pro-vinces les célébrations ont eu lieu avec la plus grande expression culturelle manifest-

ções qui constituent les 18 mozaicos Angola. Chants, danses, chars et costumes colorés Jesto dans les avenues de jeu et de la compétitivité.

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Culture

Classe A Note générale

1er Union Njinga Mbandi 741 points2ème World Union Island 709 points3ème Union Sagrada Esperança 694 points4ème travailleurs Kabocomeu Union 676 points5ème Union cinquième Kiela 659 points Classe B 1er Union Gizeh 669 points 2ème Twabixila Union 659 points3ème Personnes de l’Union de Samba 627 points4ème Union des cadeaux Amazon 598 points5ème Génération Union Sacrée 585 pointsNote des enfants1er Cassules Café de l’Angola 658 points2ème Cassules jeunesse Cacimba 626 points 3ème Cassules la Sagrada Esperança 611 points4ème Cassules Amazon cadeau 605 points5ºème Décembre Cassules 587 points

La déclaration a été faite lors du colloque sur la Reine Njinga Mbandi, à Luanda, sous le slogan «Angola, vers le patrimoine de l’humanité.»

Selon l’historien, Nzinga Mbandi a acquis cette structure par deux facteurs clés, principalement par son successif e iné-dite double règne, de 1623 à 1630, aux Ndongo et Matamba, dans une stabilité de presque un demi-siècle, entraînant une intelligence exceptionnelle, politique, diplomatique, militaire et religieux.

La Reine a réussi à réunir plusieurs personnes dans leur lutte contre les envahisseurs portugais, en résistant jusqu’au bout, sans jamais avoir été capturé, devenant connu pour son courage et son intelligence. Le Groupe ethnique mbun-du était la fille du roi des Mbundus dans le territoire Ndongo, Aujourd´hui Angola, et Matamba, étaient le contemporain de Zumbi des Palmares (1655-1695), le grand héros afro-brésilienne, les deux semblent partager le temps et l’espace commun de résistance: le Quilombo. Envoyé à Luanda par son demi-frère et le roi Ngola Mbandi, pour négocier avec les Portugais, il a été reçu par le gou-verneur général, sollicitant la récu-pération des territoires en échange de sa conversion politique au chris-tianisme, en tant que D. Anna de Sousa.

Après les Portugais n’ont pas respecté le traité de paix, en créant une situation de désordre dans le royaume de Ngola.

L´énergique guerrier, face à la gravité de la situation et de l’hésitation de son frère pour l’empoisonner, en considérant le pouvoir et le contrôle de la résistance à l’occupation des terres de Ngola et Matamba. Sans paix avec les Portugais en échange de leur reconnaissance en tant que reine de Matam-ba, il a renoncé à la foi catholique, allié aux guerriers de Jaga de Ouest et il a fondé le modèle de la résistance et de la guerre qui est le Quilombo. A l’aide de sa politique rusée, devenu ca-pable de former une coalition avec les Etats les plus puissants de Matamba, Ndongo, Congo, Kassanje, Dembos et Kissama, ordonnant la résistance face à l’occupation coloniale et aux tra-fiques des esclaves dans son royaume pour près de quarante ans. Utilisant la tactique et les attaques de la guérilla contre les forces coloniales portugaises, y compris les paiements avec les esclaves et l´échange des otages.

Le colloque sur la reine Nzinga Mbandi s’inscrit dans les activités commémorant le 2ème jour de Mars, jour de la femme angolaise, pour la promotion de la Semba Communication

Njinga Mbandi,considérée

figure emblematique de l’histoire d’Áfrique

Sim

ão S

ouin

doul

a L’historien, Simon Souin-doula, a considéré que la reine Nzinga Mbandi est une figure emblématique dans l’histoire de l’Afrique, mar-quant sa forte personnalité, dans la partie occidentale, s’étendant à l’immense es-pace du Brésil.

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Sport

L’Angola accueille en Septembre le mondial de hockey en patinoire

La 41. Édition de la Coupe du monde de hockey en patinoire se réalise 20-28 Septembre en Angola. Au total, il y a 16 sélections dans la catégorie des hommes adultes , qui disputeront la preuve dans les villes de Luanda et Namibe.

Le tirage au sort indique que Angola intègre le Groupe C de la compétition, du coté des équipes d’Afrique du Sud, du Chili et du Portugal.

Le groupe A est composé des sélections de l’Es-pagne, actuel détenteur du titre, du Brésil, de la Suisse et de l’Autriche. L’Argentine, l’Allemagne, l’Angleterre et la France dans le Groupe B. L’Italie, la Colombie, l’États-Unis et le Mozambique forment le groupe D.

Ce sera la première fois que la Coupe du Monde de hockey en patinoire se dispute dans un pays de continent africain.

Il s’ appelle kaissarinha, hommage à l’ancien joueur Kaissara, maintenant vice-pré-sident de la Fédération Ango-laise de Patinage, et l’un des premiers joueurs angolais à embrasser le professionna-lisme en Europe.

La mascotte qui fera connaître le premier tournoi mondial de la modalité en Afrique, inspiré de la culture Lunda «Tchokwe» aux cou-leurs du drapeau national

(jaune, rouge et noir), et au centre inscrit «Angola 2013».

L’annonce du nom de la mascotte du tournoi a été faite lors d’une cérémonie special, placé également sur le site Web de la présentation mondiale et servira aussi pour l’inscription des journalistes qui souhaitent couvrir l’événement.

L’adresse est www.mundialhoqueiangola2013.com, et il a pour principal objectif de diffuser l’Angola, son potentiel touristique, ses événements culturels et spor-tifs, présentés en portugais, en espagnol et en anglais.

Le mondial, qui se tiendra du 20 au 29 Septembre dans les villes de Luanda et Namibe, est estimé à 9 milliards kwanza (70 millions d’euros) et comprend la construction de racine de deux pavillons dans les deux villes.

Selon l’organisation, la construction des pavillons de Luanda, avec une capacité de 12.000 spectateurs, et en Namibe, avec des sièges pour 3000, et un troisième dans la ville de Malanje, servant un tournoi pré-mon-dial en Août, le budget est de 91 millions de dollars (68 millions d’euros).

La mascotte de la 41ème Championnat du Monde de Hockey des patins 2013

Les 16 équipes participantes au concours ont été divisés en quatre groupes:

- Groupe A: l’Espagne, le Brésil, l’Autriche et la Suisse.- Groupe B: l’Argentine, la France, l’Allemagne et l’Angleterre.- Groupe C: le Portu-gal, l’Angola, le Chili et l’Afrique du Sud- Groupe D: le Mozam-bique, l’Italie, les États-Unis et la Colombie.

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hiver 2012/2013

Sport

Participationd’Angola en CAN 2013

L’Angola a été écarté de 29ème du championnat d’Afrique des Nations de l’Afrique du Sud, puis juste apres le 1er tour de la Coupe. L ‘«équipe natio-nale» faisait partie du groupe A du côté de l’Afrique du Sud, du Cap-Vert et du Maroc. Avec une de ces équipes, notre sélection n’a pas réussi à marquer.

Plus de quatre mille Angolais, parmi les résidents en Afrique du Sud et les visiteurs, entre personnalités publiques et politiques, présents aux stades pour supporter l›équipe nationale. C›est comme ça dans le match contre le Maroc et le jour d›ouverture avec l’ Afrique du Sud mais, enfin, Cap-Vert, avec lequel, on a perdu avec une balle.

L›exibition des Palancas n›était pas prévu, car le résultat pourrait être mieux, mais en aucun cas a été négatif, étant donné les éloges et la qualité footbalistique. Ce qui est certain c›est que les fans comblés, ils ont fait une fête remarquable et un résultat digne de mettre en évidence.

La plupart du temps habillé aux couleurs du drapeau national (rouge, noir et jaune), des adeptes de forme en alternance, tirés par les Palancas, sans que le froid ni la pluie les empêcher de feter.

Mingo Bille, d’Angola, la dispute sphérique avec le marocain, Karim El Ahmad, dans le match d’ouverture de la CAN 2013, contre la Sélection angolaise

Malgré les déceptions de la sélection, le clak angolais continue fidèle

Les téléspectateurs angolais portaient des antilopes noires

Les experts disent que la défaite est due à la pres-sion et à l’anxiété des athlètes. João Gonçalves, pré-sident de l’association provinciale de football de Huila a déclaré que l’Angola a eu de bonnes occasions de marquer des buts, mais ne réussit pas par manque d’expérience et de concentration. Ce n’est pas cet fois que Angola l’a fait.

Groupes de la CAN 2013A: L’Afrique du Sud, l’Angola, le Cap-Vert et le MarocB: Le Ghana, Le Mali, le Niger et La République démocratique du CongoC: La Zambie, le Nigeria, le Burkina Faso et L’ÉthiopieD: La Côte-d’Ivoire, la Tunisie, l’Algérie et le Togo

Même dans la presse marocaine, elle a fait “eleogios” à

la supério-rité de la sé-lection ango-laise, dé-montrée lors du premier match, lu

sur Al Bayane, «Le Lions de l’Atlas et l’entraîneur Taoussi ont failli à leurs pro-messes. Ils ont perdu le premier match contre l’An-gola. «Le Maroc et l’Angola se sont réunis pour la première fois dans un matche officiel de la CAN 2013. Ils ont fait un march nul, après et en 1998, ils ont joué des matches amicaux, le Maroc a remporté à quatre re-prises dans son histoire.

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hiver 2012/2013

Turisme

Ses plages ont des traits différents - cer-tains plus calmes, d’autres plus rugueux, cer-tains plats, d’autres parsemées de dunes, mais tous sont un ensemble d’une grande beauté avec du sable blanc et fin. Ses attraits natu-rels sont complétés par deux grands fleuves, le Bengo et Kwanza, ils coupent la province et provoquent des plaines alluviales. Les visites sont très agréables: connaître la Barra do Kwan-za et la Réserve Naturelle Intégrale de l’îlot des oiseaux, ces derniers sont plein d’oiseaux migra-teurs. Ceux qui admirent la culture et le patrimoine pourront se divertir lors de la visite des bâtiments imposants et bien entretenus, comme le Palais du Gouvernement, la chapelle de Nazareth, l’église de Carmo, l’Hôpital Maria Pia et le bâtiment siège des douanes. Ils constituent également des visites obli-gatoires à Fortaleza de São Miguel, aux Archives historiques nationales et aux musées:

proposant de l’Histoire Naturelle, de forces ar-mées, de l’anthropologie et de l’esclavage. Il existe des programmes aux centres culturels et des loisirs, organisant des foires d’arts et d’artisanat, des théâtres, des cinémas et des divertissements, dans les galeries, les disco-thèques, les bars et les restaurants répartis dans toute la ville. Remarquable Carnaval , il est considéré comme le plus excité au pays. Offrant divers Rythmes de joie et emballant les danses, semba, varina, Kazukuta et Kabetula.

Beauté, histoire, culture

et services modernes

Fondée le 25 Janvier 1575, la capitale de l’Angola a gagné le statut de ville en 1605 et a d’abord été connu sous le nom de São Paulo de Luanda par le capitaine Paulo Dias de Novais, qui a débarqué sur l’île du

Cap. Aujourd’hui, c’est la plus grande ville du pays, avec environ quatre millions d’habitants. Construite dans la région de climat tropical, la température moyenne est de 24 ° C. Pendant la saison sèche, de Juin à Août, mais reste plus fraiche, et dans la saison des pluies, de Septembre à Mai, elle est chaude.

Distances en kilomètres Cabinda 480 - Benguela 692 – Ondjiva 1424

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hiver 2012/2013Tourisme

Maimi bechDes dizaines de grands bars et restaurants situés sur l’île

du Cap et dans la ville, offrant de la musique directe, concerts

et danses de pistes typique comme Kizomba, Kuduro, tarrachinha,

rivets et Samba. Mais aussi en jouant aux hits internationaux. Il y a aussi des

clubs et des pubs qui font la nuit de Luanda d’ une façon très animée. Cinémas,

théâtres et salles présentent également des programme variés.

Animation du soir

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Tourisme

Belas shoping

Museo de escrzvatura

Marginal de luanda

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hiver 2012/2013

Tourisme

Miradouro da lu

a

Haut de falaise érodé par l’erosion fournit un superbe paysage lunaire, avec une vue sur la mer. Situé à l’extrémité sud de Luanda.

Il s’agit d’une longue plage de sable au sud de Luanda avec des vagues idéales pour le surf et la planche à voile. Il est situé à la base de Miradouro da Lua, une formation de falaises qui per-met une très belle vue mer angolais et puis un couché de soleil inoubliables.P

almeirin

has

A environ 5 km au sud de Luan-da, avec accès par bateau forme «l’île» du Mussulo. Il est appelé île, mais est en fait un banc de sable, avec une série de petites îles qui l’entoure. Sur la partie continentale, le sable est bordé de cocotiers et la mer est calme, idéal pour les sports nautiques, du côté océa-nique, la mer est plus agitée et le sable rejouté, presque déserte. Le Mussulo est la station préférée de belles personnes de Luanda. L’embarquement est faite dans les clubes nautiques de l’île du Cap ou Kapossoca, dans le Futungo de Belas. Plusieurs complexes turis-tiques de Mussulo comptent sur des navettes gratuites.

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hiver 2012/2013

Tourisme

Área de 1,7 km2 reservada para o descanso e alimentação de milhares de aves migratórias.

Atractivos histór

icos

Ville construite par les colons por-tugais, fondée le 25 Janvier 1575, Luanda, la capitale de l’Angola, affiche un patrimoine architectural, monumental, représentée par la forteresse, palais et églises, té-moin de son splendeur colonial.

Reserva Natural Integral do Ilhéu dos Pássaros

Fortaleza de

São Miguel

Elle abrite le Musée Central des Forces Armées. Il a été construit en 1576 et récemment res-taurée.

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hiver 2012/2013Comunauté

Comunauté studantile angolaise du Maroc, célèbre la fête de l’ independence

rETrospECTIVE 11 NoVEmbrE

2012Ambassadeur Manuel Aragão salue les equipes

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hiver 2012/2013

Comunauté studantile angolaise du Maroc, célèbre la fête de l’ independence

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hiver 2012/2013

Gala avec le Corps diplomatique

Comunauté Retrospective 11 Novembre 2012

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Comunauté Retrospective 11 Novembre 2012