en partenariat avec le federal european register of osteopaths · 2 remerciements je tiens à...
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en partenariat avec le
Federal European Register of Osteopaths
PROMOTION 2016
présenté et soutenu publiquement à Paris, octobre 2016
par
Eve COUASSE
pour l’obtention du
Diplôme en Ostéopathie (D. O.)
Basket et Ostéopathie : Intérêt d’un traitement ostéopathique de la ceinture scapulaire chez le basketteur sur la
précision du lancer franc
Directeur de mémoire Thomas Moulin, Ostéopathe, D.O., Enseignant de l’IDO
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Remerciements
Je tiens à remercier tout particulièrement le club Barjouville Basket qui m’a accueillie
au sein de son infrastructure.
Je remercie sportivement tous les joueurs ayant participé à cette étude.
Je remercie Mr Moulin mon maitre de mémoire qui a toujours été présent pour
m’encadrer et orienter mes recherches.
Un grand merci également à Mr Pariaud, Mr Phuong et Mr Bain qui nous ont suivis
et aidés tout au long de l’année. Mme Vasseur pour son aide sur le travail éditorial.
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Sommaire
INTRODUCTION ............................................................................................... 5
I. Basket principes fondamentaux ..................................................................... 7
11. Un peu d’histoire ....................................................................................... 7
12. Quelques règles et qualités requises .......................................................... 7
13. Liens avec la globalité ............................................................................... 8
II. Rappels Biomécaniques ................................................................................ 10
21. La phase d’armée, première phase du shoot ............................................ 11
211. L’épaule ..................................................................................................................... 11
212. Le coude ..................................................................................................................... 15
213. Le poignet .................................................................................................................. 16
22. La propulsion, deuxième phase du shoot ................................................ 17
221. L’épaule ..................................................................................................................... 17
222. Le coude ..................................................................................................................... 18
23. Le fouetté du ballon ................................................................................. 18
24. Neurologie ............................................................................................... 20
III. Matériel et méthode.................................................................................... 21
31. Matériel .................................................................................................... 21
311. Population choisie ..................................................................................................... 21
312. Formation des groupes .............................................................................................. 21
32. Méthode ................................................................................................... 22
321. Prise en compte des variables aléatoires .................................................................. 22
322. Protocole .................................................................................................................... 22
323. Les tests ...................................................................................................................... 23
324. Traitement .................................................................................................................. 23
IV. Résultats ................................................................................................. 24
V. Discussion .................................................................................................... 27
51. Analyse des résultats ............................................................................... 27
52. Analyse critique et pistes d’amélioration du protocole ........................... 30
CONCLUSION .................................................................................................. 31
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« Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté
pour la vaincre. »
Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux Olympiques modernes
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INTRODUCTION
Le basketball se trouve à la 5e place des sports les plus populaires en France avec plus
de 550 000 licenciés selon la Fédération Française de Basketball. Je pratique ce sport depuis
des années et lorsque je suis entrée en école d’ostéopathie je me suis rendue compte que je
pouvais allier passion et profession. Pour cette raison j’ai effectué plusieurs stages sportifs au
sein d’équipe de basketball comme le Paris Levallois Basket ou lors de grand rassemblement,
le quai 54. Durant ces différents stages j’ai constaté que nombreux basketteurs, basketteuses se
plaignaient d’omalgie ou encore d’épaule douloureuse. J’ai donc orienté mon mémoire sur ce
sujet.
Depuis quelques années, les Ostéopathes font partie intégrante du staff médical des équipes
sportives. Le travail pluridisciplinaire, avec kinésithérapeutes, médecins, et ostéopathes permet
une meilleure remise en forme des joueurs. L’ostéopathe assure un traitement à titre préventif
pour conserver l’équilibre du corps et permettre une pratique sportive durable. L’ostéopathe
intervient également après des traumatismes type entorse, fracture, entrainant des pertes de
mobilité d’une partie du corps. Cette perte de mobilité peut être minime mais elle peut
également avoir des répercussions à long terme et être à l’origine des différents symptômes
douloureux. L’ostéopathe permet ainsi d’améliorer les performances sportives en rééquilibrant
et en ajustant au mieux les différentes structures dysfonctionnelles, en augmentant les
amplitudes de mouvement permettant d’avoir un geste plus fluide et une meilleure perception
de son corps mais également en soignant les lésions engendrées par le sport. « L’ostéopathe
exerce son art selon un ensemble théorique cohérent et uniforme respectant la notion de
globalité de l’individu […] L’ostéopathie dans le domaine du sport doit donc respecter cette
unité du corps et cette globalité anatomique et physiologique du sportif tout en considérant le
sportif soumis à des contraintes spécifique de différents ordres. » (2009 André CHANTEPIE,
Jean François PEROT, Page 3).L’amélioration des performances grâce à un suivi ostéopathique
n’est plus à démontrer « Il intervient avant l’apparition de douleur ou autres symptômes, il
corrige les lésions résiduelles d’accidents antérieurs, lésions source de nombreuses récidive et
d’autre dérangements source de lésions secondaires dont la cause initiale peut être méconnue
» (2008, Serge TOFFALONI, page 40). Par ailleurs un bon relationnel entre le patient et
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l’ostéopathe peut permettre au joueur de retrouver sérénité, connaissance de son corps et
maitrise de soi.
Au basketball, la plupart des mouvements s’effectuent au-dessus des épaules, c’est pour
cela que ce sport sollicite très fortement cette articulation. De plus, le mouvement répétitif lors
du shoot favorise les pathologies de l’épaule. Lors de shoot, les 5 articulations de l’épaule sont
sollicitées, si une dysfonction s’immisce dans une ou plusieurs articulations le joueur effectuera
un geste inadapté et favorisera les douleurs au niveau de cette zone pouvant aller jusqu'à la
tendinite. « Les tendinites de l’épaule peuvent être secondaires à un traumatisme ou survenir
de façon insidieuse à la suite de gestes techniques effectués de façon répétée […] Les gestes
avec traction sur l’articulation sont parmi ceux qui risquent le plus d’entraîner un syndrome
douloureux à l’épaule (1998, Louis PATRY, Michel ROSSIGNOL, Marie-Jeanne COSTA,
Martine BAILLARGEON, page 11). Cependant, beaucoup de basketteurs possèdent des
dysfonctions au niveau de l’épaule et ne s’en plaindront jamais. Toute dysfonction n’est pas
douloureuse. Un traitement ostéopathique sur ces dysfonctions, douloureuses ou non, peut-il
influencer sur la précision au shoot ?
Cette problématique va se décliner en plusieurs interrogations, qu’elles sont les dysfonctions
principales de l’épaule chez le basketteur ? Pour cela j’ai effectué un protocole de test sur 18
joueurs en notant toutes les dysfonctions de la ceinture scapulaire. Quel protocole mettre en
place pour traiter les dysfonctions majeures ? Pour répondre à cette question, après avoir fait le
bilan des dysfonctions majeures chez les 18 basketteurs choisis, j’ai mis au point un traitement
que j’ai effectué sur 9 joueurs (GROUPE 1). Les 9 autres joueurs (GROUPE 2) n’ont pas été
traités afin de comparer les résultats avant et après traitement, et avec et sans traitement. Et la
dernière interrogation est quelle est l’évolution de leur performance ? Avant traitement d’un des
2 groupes, j’ai assisté durant 1 mois aux entrainements pour noter la performance aux lancers
francs de tous les joueurs. Ensuite, après traitement, et toujours lors des entrainements, j’ai de
nouveau noté leurs performances, et constaté les évolutions. Cela m’a permis de répondre à ma
problématique : Les dysfonctions de la ceinture scapulaire influent elles sur la précision au
shoot ?
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I. Basket principes fondamentaux
11. Un peu d’histoire
James Naismith, professeur d’éducation sportive au
Springfield College dans le Massachusetts, travailla de
nombreux mois sur un projet susceptible d’intéresser les
élèves durant l’hiver. C’est ainsi que le basket (le panier et
la balle) fût inventé en décembre 1891. Ce sport où l’adresse
domine sur la force, la rapidité et sur la puissance, rencontra
un vif succès auprès des jeunes.
Photo 1 : James Naismith
James Naismith élabore alors 5 principes fondamentaux
- On joue uniquement avec les mains
- Il est interdit de courir avec la balle
- Les contacts sont interdits
- Tout joueur peut obtenir la balle à n’importe quel moment
- Le panier est horizontal et élevé
Il décline ensuite ces cinq principes en treize règles essentielles pour la plupart encore
d’actualité. (cf. annexe 1)
12. Quelques règles et qualités requises
Le shoot est un réel geste technique qui fera l’objet de toute notre attention dans ce mémoire.
Le panier de basket se trouve à une hauteur standard de 3,05 m.
Ce n’est qu’avec un entrainement régulier et fréquent que le joueur va développer la précision
du shoot et la maitrise de soi, deux qualités essentielles pour réussir un shoot.
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La bonne gestuelle du shoot permet la précision. Elle consiste pour un basketteur droitier
d’avoir :
− Les pieds face au panier avec le pied droit dans l’axe de ce dernier
− Les genoux fléchis
− Le bassin et la ceinture scapulaire face au panier
− Le bras droit en élévation antérieure à 90° dans l’axe du panier
− Le coude droit fléchi à 90°
− Le poignet droit fléchi à 90° pour que la main de porter la balle
− Le bras gauche, vient renforcer le maintien de la balle
Ce geste précis, nécessite concentration et maitrise de soi. « Le stress peut, dans un tel
contexte, (contexte de compétition) représenter un véritable handicap pour le sujet qui
souhaite améliorer sa technique sportive, ou encore s’améliorer sur le plan personnel. Il
importe donc de connaître parfaitement ce phénomène qui s’exprime aussi bien sur un plan
physique que sur un plan psychique ». (2013, Jérôme PALAZZOLO, Julien ARNAUD, page
382-388). Richard H. Cox2 à également mis en évidence qu’il existe 5 facteurs aggravants
dans l’état d’anxiété chez le sportif : « La peur de l’échec, La peur du jugement social négatif,
La peur de se faire mal, L’ambiguïté de la situation, La perturbation d’une routine » (2005,
Richard H. COX, page 167)
Cette gestion du stress est encadrée par le staff médical, afin que le joueur ait confiance en
lui et maitrise ses émotions.
13. Liens avec la globalité
Un des principes fondamentaux de l’ostéopathie est le lien à la globalité. L’épaule est
composée de 5 articulations, cependant cet ensemble d’unité n’est pas isolé, elle est en lien
direct avec différentes zones du corps. Un dysfonctionnement de ces zones peut altérer la
bonne biomécanique de l’épaule et inversement.
− Lien avec la base du crâne et les cervicales : Nous pouvons faire ce lien avec l’insertion
de plusieurs muscles tel que l’élévateur de la scapula, le sternocléïdo-occipito-
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mastoïdien, le petit rhomboïde. Tous ont une origine au niveau de la ceinture
scapulaire et se terminent sur les cervicales et/ou la base du crâne.
De plus l’innervation de l’épaule est la racine C5 qui a pour émergence C4-C5.
− Lien avec l’Articulation Temporo-Mandibulaire :
o Comme cité précédemment, l'ATM est en lien avec la ceinture scapulaire via
le sterno-cléïdo-occipito-mastoïdien. De plus, l’ATM est en lien avec l’épaule
via sa similarité anatomique.
o L’ATM est également une entrée somato-sensorielle pouvant influencer des
troubles musculo-squelettiques proches ou à distance.
− Lien avec les thoraciques et les côtes :
o dans un premier temps grâce à l’articulation scapulo-thoracique. Celle-ci
n’étant qu’un plan de glissement, elle n’est donc pas considérée comme étant
une vraie articulation. La scapula est reliée à la cage thoracique uniquement
grâce à des muscles comme le grand dentelé, du petit pectoral, du grand
pectoral
o dans un second temps, l’épaule est en lien avec les thoraciques grâce à
l’insertion du trapèze, du grand dorsal, du grand rhomboïde.
− Lien avec les lombaires et le bassin :
Tout comme l’articulation temporo-mandibulaire, l’épaule est en lien avec le bassin et plus
particulièrement avec la coxo-fémorale par leur similarité anatomique. De plus un muscle
important lie l’épaule et le bassin, à savoir le grand dorsal. En plus de lier épaule et bassin,
ce muscle lie épaule et lombaire puisque sur son trajet, le grand dorsal s’insère sur toutes les
lombaires.
− Lien avec le viscéral : cela s’explique par le fait que les afférences nociceptives
viscérales empruntent les mêmes voies que les neurofibres nociceptives somatiques.
Ce sont des douleurs projetées viscérales, c’est à dire que la douleur prend naissance
d’un viscère mais qu’elle est perçue en périphérie du corps.
o Le cœur : Ceci est dû au fait que les neurones primaires nociceptifs
innervant la paroi du cœur se projettent sur les mêmes neurones de la moelle que les neurones
primaires innervant les téguments du bras gauche. L'individu interprète alors la douleur
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comme venant du bras car le cerveau a heureusement plus l'habitude de décrypter ces
informations que celles venant du cœur.
o Le poumon : Le dôme pleural du poumon, fait sailli au-dessus de la 1ère
côte où il est palpable au niveau de l’orifice supérieur du thorax délimité en arrière par T1, de
chaque côté par les 2 premières côtes, les clavicules et en avant par le manubrium sternal. Et
tout comme le cœur, l’innervation nociceptive du poumon se projette sur les mêmes neurones
de la moelle que les neurones qui innervent les téguments des épaules
o Le foie : Plus précisément la capsule de Glisson est innervée par la racine
C4-C5 qui est la même innervation que l’épaule. Ce lien avec le foie n’est
valable uniquement pour des omalgies droites.
Comme nous avons pu le voir antérieurement, nous pouvons mettre en lien l’épaule avec de
nombreuses structures squelettiques ou organiques. Cependant, nous avons fait le choix
d’étudier uniquement le complexe de la ceinture scapulaire dans ce mémoire, afin de limiter
mon champ d’action et éviter les biais dysfonctionnels liés à tous les liens cités.
II. Rappels Biomécaniques
Le shoot comporte trois phases principales,
− L’armée, qui consiste à monter le coude à hauteur d’épaule avec formation d’un angle
droit bras / avant-bras, mais également au passage de la main sous le ballon tout en
restant dans l’alignement pied/genou/coude/main
− La propulsion, qui correspond à une extension globale du membre supérieur
− Le fouetté du ballon, la fin du geste se finit avec « le poignet cassé » en flexion totale.
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Schéma 2 : les différents stades du shoot
21. La phase d’armée, première phase du shoot
Cette première phase met en jeu l’épaule, le coude et le poignet nous allons étudier les
différents mouvements de ces articulations lors de cette phase.
211. L’épaule
L’épaule est un ensemble de 5 articulations, qui unissent le membre supérieur au rachis. Elles
fonctionnent toutes en synergie dès qu’une articulation se met en mouvement. L’épaule est
l’articulation la plus mobile de toutes les articulations du corps avec 3 degrés de liberté qui
permet d’orienter le membre supérieur dans les trois plans de l’espace permis par les trois
axes principaux (axe transversal, axe antéro-postérieur, axe verticale). L’épaule est composée
de deux unités :
− L’unité scapulo-thoracique, formée par l’articulation sterno-claviculaire, acromio-
claviculaire et scapulo-thoracique. Cette unité permet d’orienter la glène dans
l’espace.
− L’unité scapulo-humérale, formée par l’articulation scapulo-humérale et
sousdeltoïdienne. Cette unité permet de positionner le bras dans l’espace.
Le mouvement d’armée lors de la première phase du shoot équivaut à une flexion ou élévation
antérieur de l’humérus. Ce mouvement se divise en 3 temps : le premier temps fait passer le
bras de 0° à 50°, le second temps de 50° à 120°, et le troisième temps de
120° à 180°. Durant la phase d’armée nous utilisons les deux premiers temps
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1er temps de la flexion de 0° à 60°
La flexion dans l’articulation scapulo-humérale, est le mouvement par lequel le bras est porté
en avant dans le plan sagittal. Il s’effectue autour d’un axe transversal passant par la tête
humérale. Son amplitude est d’environ 60°. C’est à dire que de 0° (position anatomique de
référence) à 60° seul l’unité scapulo-humérale intervient dans le mouvement de flexion.
Les muscles moteurs de ce
mouvement sont
Le faisceau antérieur du
deltoïde (1)
Le faisceau superficiel du grand
pectoral (2)
Le coraco-brachial (3)
Légende : flexion du bras de 0° à 60°
Cette flexion dans la scapulo-humérale est limitée par deux facteurs principaux :
− La tension du ligament coraco-huméral,
− La résistance des muscles : petit rond, grand rond et sous épineux, muscle antagoniste
du mouvement de flexion de bras.
Dans l’unité scapulo-humérale intervient également l’articulation sous-deltoïdienne. Cette
articulation n’est pas une articulation à proprement dite, mais un plan de glissement, situé
entre le deltoïde et l’humérus lesquels sont séparés par la bourse sousdeltoïdienne. Il existe
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d’autres plans de glissement de ce type dans cette région notamment entre les muscles de la
coiffe des rotateurs et les structures osseuses ou ligamentaires environnantes.
Les mouvements de la scapulo-humérale sont toujours très liés au mouvement de la sous-
deltoïdienne. Lors d’un mouvement de flexion, les deux feuillets de la bourse séreuse se
mettent à rouler et à glisser l’une par rapport à l’autre
2nd temps de 60° à 90°
L’articulation scapulo-thoracique est l’articulation majeure de l’unité scapulothoracique.
C’est une fausse articulation appelée syssarcose. D’un point de vue anatomique, l’articulation
scapulo-thoracique n’en est pas une. En effet, elle ne comporte ni surface articulaire, ni
ligament, ni synoviale. Mais des plans cellulograisseux séparent le grand dentelé de la cage
thoracique (espace serrato-thoracique) et du subscapulaire (espace serrato-scapulaire),
permettant ainsi le mouvement de la scapula.
Lors de l’élévation antérieure de l’épaule, le bord spinal de la scapula se déplace d’environ
10-12cm de la ligne des épineuses, en plus d’un « déplacement vertical de l’ordre de 10-12cm
» (2005, A.I KAPANDJI, page 42). C’est à dire que lors de la flexion de l’épaule, la scapula
effectue deux mouvements simultanés, ou bascule également appelée « sonnette », ici une
sonnette externe.
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Les muscles moteurs de ce
mouvement sont :
Le faisceau inférieur du trapèze
(5)
Le Dentelé antérieur (6)
Le Petit pectoral
Le Supra épineux (4)
Légende : Flexion du bras de 60° à 90°
Cette flexion scapulo-thoracique est limitée par 2 facteurs majeurs
− La résistance du muscle grand dorsal,
− Le faisceau inférieur du grand pectoral.
De 60° à 120° le mouvement de flexion scapulo-humérale continue mais il est accompagné
par l’unité scapulo-thoracique notamment dans le mouvement de sonnette externe et de
protraction ou abduction de l’articulation scapulo-thoracique ainsi qu’une fermeture de
l’angle spino-claviculaire
L’articulation sterno-claviculaire type toroïde également comprise dans l’unité
scapulothoracique compte quatre surfaces articulaires. Cette articulation est le seul point de
contact osseux de la ceinture scapulaire avec le thorax. Il est important que cette articulation
soit bien mobile pour mettre en mouvement le moignon de l’épaule.
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Lors de ce mouvement d’élévation antérieure de l’épaule, « la clavicule devient plus frontale
(moins de 30°), le plan de l’omoplate se rapproche de la direction sagittale, l’angle omo-
claviculaire a tendance à diminuer, à se fermer, au-dessous- de 60° et la glène tend à
s’orienter vers l’avant. C’est alors que le diamètre transversal est le plus large » (2005, A.I
KAPANDJI, page 42).La clavicule devient plus frontale donc fait un mouvement de rotation
postérieur.
Les muscles moteurs de ce mouvement sont
− Petit pectoral
− Dentelé antérieur
Cette flexion sterno-claviculaire est limitée par 2 facteurs majeurs
− Le sous clavier
− Le ligament trapézoïde
L’articulation acromio-claviculaire, de type arthrodie, est une articulation très instable entre
la clavicule et l’acromion.
Lors des mouvements de flexion extension l’articulation acromio-claviculaire permet des
mouvements d’ouverture et fermeture de l’angle spino-claviculaire. Au repos l’angle fait 60°.
Durant un mouvement de flexion de l’épaule, l’angle à tendance à diminuer et se fermer.
Les muscles moteurs de ce mouvement sont
− Le grand pectoral
− Le faisceau moyen du dentelé antérieur
− Le petit pectoral
Cette flexion acromio-claviculaire est limitée par un élément principal : Le ligament
trapézoïde
212. Le coude
Anatomiquement, le coude est composée de 3 articulations, l’huméro-radiale,
l’huméroulnaire, et la radio-ulnaire supérieure qui forment une seule et même cavité
articulaire. D’un point de vue fonctionnel, l’articulation du coude n’effectuant que des
mouvements de flexion extension n’est composée que de 2 articulations, huméro-radiale et
huméroulnaire.
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Lors du mouvement d’armée, le coude effectue une flexion de 90°, dans un plan légèrement
orienté d’arrière en avant et de dedans en dehors, autour d’un axe passant par le centre de la
trochlée.
Les muscles moteurs de la flexion
du coude sont au nombre de trois
Le biceps brachial
Le brachial antérieur
Le brachio-radial
Légende : Flexion de l’avant-bras
sur le bras.
« Le premier facteur limitant est le contact des masse musculaire de la loge antérieure du
bras et de l’avant-bras, durcies par la contraction. Ce mécanisme explique que la flexion
active ne puisse guère dépasser les 145° » (2005, A.I KAPANDJI, page 90).
D’autres facteurs limitants entre en jeu comme la butée osseuse ou la tension capsulaire mais
comme l’arrêt musculaire arrive en premier, ces facteurs n’interviennent pratiquement jamais
213. Le poignet
Le poignet associe les articulations radio-ulnaire inférieure et radio-carpienne. La première
est aussi liée à l’articulation radio-ulnaire supérieure dans les mouvements de prono-
supination. Les articulations radio-ulnaire supérieures et inférieures n’ont qu’un seul degré
de liberté, la rotation. Mais additionné au deux degrés de liberté de l’articulation radio-
carpienne (flexion/extension et abduction/adduction) le mouvement global du poignet
possède 3 degrés de liberté
Lors de la phase d’armée pour que le ballon puisse être maintenu au-dessus de la tête posée
sur la paume de la main il faut que l’avant-bras effectue un mouvement de pronation, associé
à un mouvement d’extension du poignet
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La prono-supination est un mouvement de rotation de l’avant-bras autour de son axe
longitudinal. Ce mouvement met en jeu deux articulations trochoïdes mécaniquement liées à
l’articulation radio-ulnaire supérieur et à l’articulation radio-ulnaire inférieur
Les muscles permettant ce mouvement sont
− Le carré pronateur,
− Le rond pronateur,
− Le brachio-radial.
L’extension du poignet s’effectue dans un plan sagittal selon un axe transversal qui passe par
l’interligne articulaire entre le lunatum et le capitatum. Lors du mouvement d’extension la
face dorsale de la main se rapproche de la face postérieure de l’avant-bras. Les mouvements
moteurs de ce mouvement sont
− L’extenseur ulnaire du carpe
− Le court extenseur radial du carpe
− Le long extenseur radial du carpe
− Extenseur du 5e doigt
− Extenseur des doigts
− Extenseur de l’index
Les facteurs limitants de l’extension sont
− La résistance des muscles fléchisseurs
− La résistance des ligaments antérieur du poignet : ligament radio-carpien moyen et
inférieur, le ligament radio-ulnaire antéro-inférieure faisceau moyen
22. La propulsion, deuxième phase du shoot
221. L’épaule
La phase de propulsion fait intervenir la 2e et 3e phase de la flexion. La 2e phase a été décrite
lors de la phase d’armée et se poursuit donc jusqu'à environ 120° à partir de 120° il y a
participation obligatoire du rachis c’est la 3e phase de la flexion puisque ce mouvement est
bloqué dans la scapulo-huméral et dans la scapulo-thoracique. Le rachis va permettre 60°
supplémentaire de flexion.
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Lors de cette phase, une inclinaison latérale controlatéral au bras qui shoot va s’effectuer.
Cela est dû à la contraction des muscles spinaux du côté opposé à l’élévation qui va permettre
de monter le bras en flexion quasi complète
Les muscles moteurs de ce mouvement sont les mêmes que pour la 2e phase de flexion :
− Faisceau inférieur du trapèze
− Dentelé antérieur
− Petit pectoral
− Supra épineux
− Les muscles spinaux
222. Le coude
Lors de la phase de propulsion, le coude effectue une
extension complète. Cette dernière est permise par l’action
majeure d’un muscle le triceps brachial et de l’anconé. Le
triceps comporte 3 chefs
− La portion longue
− Le vaste latéral
− Le vaste médial
L’anconé est un petit muscle qui s’insère sur l’épicondyle
latérale intervient également dans l’extension du coude
Légende :
Face postérieure du coude
23. Le fouetté du ballon
Cette phase fait intervenir uniquement le poignet. La balle doit quitter les mains du tireur
grâce à une bonne flexion du poignet. Le ballon va alors rouler sur les doigts et c’est grâce à
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cette force exercée que le ballon tournera lors du shoot. Le shooteur devra avoir le « poignet
cassé lorsque le ballon quitte la main. On dit que la main doit « fouetter » le ballon.
Lors de ce mouvement, qui se fait dans le même axe et
même plan que le mouvement d’extension, la paume de la
main se rapproche de la face antérieure de l’avant-bras.
Les mouvements moteurs de ce mouvement sont
− Le fléchisseur radial du carpe
− Le fléchisseur ulnaire du carpe
− Le fléchisseur superficiel des doigts
− Le fléchisseur profond des doigts
− Le long palmaire
− La capsule de l’articulation radio-carpienne
Les facteurs limitants de ce mouvement
− La résistance des muscles extenseurs
− La résistance des ligaments postérieurs du carpe (ligament radio-carpien postérieur,
ligament collatéral radial du carpe faisceau postérieur, ligament collatéral ulnaire du
carpe faisceau postérieur)
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24. Neurologie
C’est en 1924 que le physiologiste britannique Charles
Scott Sherrington effectue des expériences pour
comprendre les mécanismes de contraction rétraction. «
Sherrington s'est servi des réflexes de la moelle épinière
comme moyen d'investigation des propriétés générales des
neurones et du système nerveux. Ces expériences le
conduisent à établir sa loi d'innervation réciproque (dite «
de Sherrington ») qui stipule qu'à chaque excitation d'un
muscle agoniste, correspond une inhibition de son
antagoniste »
Lors de la phase d’armée, en plus de la contraction des fléchisseurs grâce aux nerfs axillaire,
musculo-cutané, pectoraux latéral et médial, accessoire, thoracique long et supra-scapulaire,
il y a un relâchement des muscles extenseurs grâce à l’inhibition du nerf axillaire (C5 C6) qui
innerve le faisceau postérieur du deltoïde, et du nerf radial (C7 C8) qui innerve le triceps.
Cette double innervation, découverte par Sherrington est connue sous le nom d’innervation
réciproque. Cette innervation est permise grâce à la présence d’inter neurones excitateurs et
inhibiteurs. Une fois que le message sensoriel entre dans la corne dorsale de la moelle
épinière, il se divise en 2 :
− Aux inter-neurones inhibiteurs en relation avec les muscles extenseurs
− Aux inter-neurones excitateurs en relation avec les muscles fléchisseurs
Ce mécanisme se répète lors de la phase de propulsion qui fait passer le bras de 90° à 120°.
Pour le coude, il y aura une contraction des muscles extenseurs grâce au nerf radial (C6 C7)
qui innerve le triceps et un relâchement des muscles fléchisseurs du coude le biceps brachial
et le brachial antérieur innervé par le nerf musculo-cutané (C5 C6) et le muscle brachio-radial
innervé par le nerf radial (C6 C7). Pour ce mouvement le message sensoriel entre dans la
corne dorsale de la moelle épinière et il se divisera différemment que précédemment
− Les interneurones inhibiteurs en relation avec les fléchisseurs
− Les interneurones excitateurs en relation avec les extenseurs
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Pour la phase du fouetté, les muscles contractés seront les fléchisseurs innervés par le nerf
médian (C7 C8 T1) et le nerf ulnaire (C7 C8 T1), et un relâchement des muscles extenseurs
innervés par le nerf radial (C7 C8)
III. Matériel et méthode
31. Matériel
311. Population choisie
J’ai pu faire mon étude dans mon club de basketball à Barjouville au sein de deux équipes
masculines l’une évolue en National 3, et l’équipe réserve soit au total 18 joueurs. J’ai assisté
à leur entrainement pour évaluer précisément leur pourcentage aux lancers francs.
Il fallait pour continuer l’expérimentation, que les joueurs entrent dans les critères d’inclusion
de l’étude :
− Âge minimum : 18ans (30ans maximum)
− Absence de blessure handicapant le shoot, pathologie de l’épaule
− Absence de contre-indication connue à la manipulation ostéopathique
Ces critères étaient étudiés lors de la première séance ostéopathique. Les joueurs ne répondant
pas aux critères ne pouvaient participer à l’étude.
312. Formation des groupes
Les 18 joueurs ont ensuite été divisés en deux groupes grâce à un tableau de randomisation
répartissant aléatoirement les patients dans ces groupes : un groupe traité que j’appellerai
GROUPE 1 et un GROUPE 2 non traité.
Les groupes devant être homogène en niveau, j’ai composé les groupes avec autant de joueurs
évoluant en National 3 que de joueurs de l’équipe réserve évoluant en Régional : Le groupe
traité comporte 5 joueurs de National 3, 4 joueurs de Régional, le groupe non traité 4 joueurs
de National 3, et 5 joueurs de Régional. J’ai également tenu compte des différents postes de
jeu dans chaque groupe. Dans le groupe traité il y a 2 meneurs, 2 arrières, 2 ailiers, 2 ailiers-
22
fort, et 1 pivot. Dans le groupe placebo il y a 1 meneur, 2 arrières, 2 ailiers, 2 ailiers-fort et 2
pivots
32. Méthode
321. Prise en compte des variables aléatoires
Pour cette étude, il a été inévitable de tenir compte de quelque variable aléatoire lors de la
réussite au shoot : l’entrainement, la concentration mais également le hasard. C’est pour cela
que avant de prendre en charge les joueurs, j’ai assisté à leur entrainement et leur match durant
2 mois afin d’avoir une idée de leur pourcentage aux lancers francs. Comme dit
précédemment, les groupes ont été formés grâce à un tableau de randomisation pour répartir
aléatoirement les joueurs dans les groupes et ne pas choisir moi-même. Les résultats aux
shoots lors de mon protocole ont été récoltés par l’entraineur de l’équipe pour garantir la
transparence de mon étude.
322. Protocole
Dans un 1er temps j’ai recherché par tests les dysfonctions majoritaires chez les joueurs afin
de mettre en place un traitement identique et global
Le second temps s’effectuait ainsi :
• les joueurs arrivaient à l’entrainement et commençaient un petit échauffement de
quelques minutes.
• Ensuite, ils effectuaient chacun leur tour 20 lancers francs, un autre joueur se plaçait
sous le panier pour récupérer les ballons et les redonner au shooteur pour qu’il ne se
déplace pas.
• Une fois les 20 lancers francs tirés, les joueurs venaient me voir dans le vestiaire pour
que je commence ma phase de traitement.
• Une fois le traitement fini, les joueurs retournaient tirer 20 lancers francs.
Tous les résultats m’étaient communiqués à la fin de la séance.
23
Ce protocole ne fut effectué qu’une fois, car des matchs importants étaient prévus le week
end et l’entraineur préférait avoir tous ses joueurs à l’entrainement.
323. Les tests
Les tests effectués sur l’épaule permettaient de déceler les dysfonctions majeures de la région.
Le testing s’effectuait sur les 5 articulations de l’épaule. Je commençais par tester
l’articulation sterno-claviculaire dans tous les paramètres : antérieur, postérieur, élévation,
infériorisation. Je testais l’articulation acromio-claviculaire en rotation antérieure postérieure,
et en supériorité. Ensuite l’articulation gléno-humérale dans les paramètres antérieur ou
antéro-supérieur. Et pour finir, l’articulation scapulo-thoracique en sonnette interne, sonnette
externe, scapula supérieur, inférieur grâce au test de l’omosératique. Pour avoir une idée
globale de l’épaule je testais ensuite les conflits antéro-supérieur, antéro-interne, et postéro-
supérieur
324. Traitement
Avant tout traitement il a fallu faire attention aux différents biais qui peuvent engendrer des
erreurs dans les résultats d’une étude. Tout d’abord, j’ai mis en place un protocole de
traitement identique à tous les joueurs pour le groupe à traiter. Ici, un tableau de
randomisation a permis d’éviter un biais de sélection, et la prise de mesure à un même instant
T a permis d’éviter un biais d’évaluation.
Le traitement comprend 4 techniques globales sur l’épaule uniquement.
• La première technique corrige la dysfonction de sterno-claviculaire antérieure en
énergie musculaire (annexe n°2) tout en permettant une détente des rhomboïdes.
• La seconde technique est la technique omosératique sur l’articulation
scapulothoracique (annexe n°3) tout en effectuant de l’énergie musculaire sur
l’élévateur.
• La troisième technique est une technique de TOG sur l’épaule principalement sur
l’articulation gléno-humérale (annexe n°4).
• Et pour finir, une seconde technique de TOG pour le conflit postéro-supérieur
(annexe n°5)
24
Pour les joueurs faisant partie du groupe non traité, j’effectuais sur eux uniquement la phase
de tests de l’épaule.
Et après la phase de test et traitement ou non effectué, les joueurs allaient retirer 20 lancers
francs.
IV. Résultats
Dans un premier temps, il est important de comprendre qu’elles sont les dysfonctions
principales de l’épaule chez le basketteur. Après avoir testé l’articulation sternoclaviculaire,
l’articulation acromio-claviculaire, l’articulation gléno-humérale, l’articulation scapulo-
thoracique et les conflits sur 18 joueurs, voilà les résultats.
La dysfonction majeure de l’articulation
sterno-claviculaire est la dysfonction
antérieure avec 7 joueurs en dysfonction.
La dysfonction majeure de l’articulation
acromio -claviculaire est la dysfonction de
rotation postérieure avec 12 joueurs la
possédant.
Articulation+sterno.
claviculaire+
Antérieure!
Postérieur!
Elévation!
Infériorisation!
Articulation+
acromio.claviculaire+
Antérieure!
Postérieure!
Supérieure!
25
Les dysfonctions majeures de l’articulation
scapulo-thoracique sont les hypertonies
musculaires de l’élévateur et des
rhomboïdes.
Intéressons-nous maintenant aux résultats des shoots pré et post traitement. Le 17 février, les
18 joueurs ont effectué une série de 20 lancers francs, ensuite,
• Sur le groupe 1 j’ai effectué une série de test et le traitement détaillé plus haut.
La dysfonction majeure de
l’articulation gléno - humérale est la
dysfonction antérieure , présente chez
avec 8 joueurs .
Articulation+gléno.
humérale+
Antérieure!
Antéro? supérieure!
Pas!de! dysfonction!
Le conflit majeur de l’épaule et le
conflit postéro supérieur , présente chez
avec 12 joueurs .
Con5lit+
Antéro? supérieur!
Antéro? inférieur!
Postéro? supérieur!
Articulation+
scapulo.thoracique+
Sonette! interne!
Sonnette! externe!
Supérieure!
Inférieure!
26
• Sur le groupe 2, j’ai effectué uniquement une série de test.
Voici les résultats chiffrés par groupe : (Annexe 6 : résultats en graphique)
GROUPE
1
MOYENNES % au shoot
Sur 1 mois ou long terme Le jour du traitement
JOUEURS
durant 1 mois
AVANT
traitement
APRES
traitement
au bout de
1 mois
EVOLUTION
%
AVANT
traitement
APRES
traitement
EVOLUTION
%
1 68 81 19 65 90 38
2 73 75 3 90 90 0
3 83 80 -4 70 85 21
4 74 75 1 95 75 -21
5 75 71 -5 85 85 0
6 76 78 2 75 85 13
7 60 58 -3 60 60 0
8 59 69 17 60 70 17
9 55 61 11 40 70 75
Moyenne 69% 72% 5% 71% 79% 16%
Ecart type 0,088 0,075 -0,01 0.16 0.099 -0.06
GROUPE
2
MOYENNES % au shoot
Sur 1 mois Sans
traitement
Le jour du traitement Du
groupe 1
JOUEURS
durant 1 mois
AVANT
test
APRES test au
bout de 1
mois
EVOLUTION AVANT
test
APRES
test
EVOLUTION
10 69 65 -6% 70 75 7%
11 61 63 2% 65 65 0%
12 75 71 -5% 75 75 0%
13 60 68 14% 55 75 36%
14 67 58 -14% 65 60 -8%
15 71 70 -1% 70 65 -7%
16 54 56 4% 60 55 -8%
17 58 58 -1% 60 55 -8%
18 71 75 6% 75 80 7%
Moyenne 65% 65% 0% 66% 67% 2%
Ecart type 0,066 0,064 -0,002 0.065 0.088 +0,02
27
V. Discussion
51. Analyse des résultats
Analysons tout d’abord les résultats aux tests :
• Pour l’articulation sterno-claviculaire, la dysfonction majeure est la dysfonction
antérieure. La dysfonction majeure de l’articulation acromio-claviculaire est la
dysfonction de rotation postérieure pour 12 joueurs sur 18. Lors du shoot l’acromio-
claviculaire fait une rotation postérieure, donc pour 4 joueurs qui ont une dysfonction
de rotation antérieure de l’articulation acromio-claviculaire cela peut poser un
problème lors du shoot puisque la clavicule aura du mal a se mouvoir en rotation
postérieure.
• Chez 8 joueurs, nous retrouvons une articulation gléno-humérale antérieure et 12
joueurs ont un conflit postéro-supérieur, la plupart de ces 12 joueurs se plaignaient du
douleur face postérieure du bras. Le conflit postéro-supérieur est un conflit mécanique
qui se situe entre la face profonde de l’insertion du supraépineux et le bord postéro-
supérieur de la glène, la douleur apparaît lorsque le bras est en abduction et rotation
externe maximale. Ce conflit ce retrouve très souvent chez les sportifs qui répètent un
geste de lancer ou d’armée comme le basket, le volley, le hand.
• Ensuite pour l’articulation scapulo-thoracique nous retrouvons principalement des
hypertonies musculaires de l’élévateur de la scapula, des rhomboïdes principalement
du côté du bras dominant. Le basket est un sport asymétrique, c’est à dire que le côté
dominant du joueur sera musculairement plus développé que l’autre côté ce qui crée
des hypertensions de certains muscles considérés comme étant tonique, et dans le cas
présent, l’élévateur et les rhomboïdes.
28
Observons et analysons maintenant les résultats chiffrés « réussite au shoot »
Lorsque nous observons les résultats sur le long terme, c’est à dire en prenant compte
l’évolution du traitement, nous nous rendons rapidement compte que les résultats ne sont pas
significatifs.
Pour le groupe 1, la moyenne d’évolution aux lancers francs pour le groupe est de 5%
seulement, il y a donc bien une légère amélioration de la réussite aux lancers francs mais qui
n’est pas assez significative pour pouvoir conclure que le traitement ostéopathie a un effet sur
le long terme, de plus, l’écart type est moins dispersé donc plus homogène.
Cependant, soulignons que 3 joueurs (n° 1, 8 et 9) améliorent leurs performances et
ces mêmes joueurs comme nous le verrons ont également bien répondu aux traitements le
jour même.
Quant au groupe 2, la moyenne d’évolution aux lancers francs est de 0%, la phase de test sur
ce groupe n’a pas fait augmenter ni diminuer la précision au shoot, aucune amélioration n’est
observable sur ce groupe.
Une mention spéciale ! Au joueur n°13 qui améliore ses résultats au bout d’un mois sans
traitement ( +14%) et le jour du traitement du groupe 1 (+36%), quelles qu’en soit les raisons
.
Lorsque nous analysons plus en détail, nous observons que dans le groupe 1 seuls 3 joueurs
ont diminué leur pourcentage aux shoots contre 5 joueurs dans le groupe 2, plus de la moitié.
Ces 8 joueurs dont le pourcentage aux lancers francs diminue faisaient partie des 12 joueurs
ayant un conflit postéro supérieur d’épaule, après traitement (joueurs groupe 1), la
reproduction de la douleur avait nettement diminué. Nous pouvons donc supposer que chez
ces 3 joueurs (N° 3, 5, 7) la manipulation de la ceinture scapulaire chez ces patients ayant un
conflit postéro-supérieur a perturbé leur gestuelle, déséquilibré leur shoot et donc diminué
leur précision aux shoots.
Analysons maintenant l’évolution des réussites aux lancers francs le jour même. Pour
le groupe 2 la moyenne d’évolution est de 2%, cette augmentation de la réussite aux lancers
francs n’est pas significative, et donc nous ne pouvons pas conclure sur l’effet placebo du
29
groupe 2 le jour même. Pas même l’entrainement en cours de saison, la concentration ce jour-
là, ou le hasard.
Lorsque nous observons le groupe 1 qui a subi une phase de test et un traitement, la,
l’évolution est beaucoup plus significative, la moyenne d’évolution est de 16% et l’écart type
a été divisé par 2 ce qui montre qu’en plus d’avoir une moyenne plus importante, les résultats
sont moins dispersés c’est à dire plus homogène.
Nous pouvons penser que le protocole mis en place a une influence immédiate après
traitement avec une évolution du taux de réussite - dans cette étude- de 16% en moyenne, ce
qui est significatif. Par ailleurs, l’écart type diminue de moitié ce qui montre que les résultats
de la population deviennent homogènes.
Le traitement ostéopathique, permet une réharmonisation de la ceinture scapulaire, et une
gestuelle aux lancers francs plus fluide. Les dysfonctions de l’épaule « sourdes » ou non, c’est
à dire qui produisent ou ne produisent pas de douleur sont malgré tout perturbatrice de la
bonne biomécanique du shoot chez le basketteur.
Nous avons utilisé le test T de Student (ANNEXE 7) pour pouvoir comparer les moyennes de
deux échantillons. Il s’agit donc de savoir si les moyennes des deux groupes sont
significativement différentes d’un point de vue statistique
La valeur p est le nombre utilisé en statistique pour conclure sur le résultat d’un test
statistique. La procédure généralement employée consiste à comparer la valeur p à un seuil
préalablement défini (5%).
2 possibilités sont alors à envisager :
- La valeur p est inférieur à ce seuil, on rejette l’hypothèse nulle en faveur de l’hypothèse
alternative, et le résultat du test est déclaré « statistique significative » - La valeur p est
supérieur à ce seuil, on ne rejette pas l’hypothèse nulle, et on ne peut rien conclure quant aux
hypothèses formulées.
Pour le groupe 1 juste avant traitement, et le groupe 2 avant test, les deux groupes réunis, la
valeur p est de 0,4. Cette même valeur p directement après traitement (groupe 1) et après test
30
(groupe 2) est de 0,02. Avec comme hypothèse un seuil de 5% nous pouvons conclure que
les améliorations sont significatives.
Par contre Au bout de 1 mois, la valeur p est de 0,055 très proche de la valeur seuil.
L’amélioration des résultats est plus discutable.
52. Analyse critique et pistes d’amélioration du protocole
Partant des résultats du groupe 1 ayant subi le traitement, et sur le long terme, et donc
de la faible amélioration des performances, je peux avancer qu’un seul traitement est
insuffisant, pour faire ce type d’étude, qui n’a duré que 3 mois. Il aurait fallu faire un
deuxième traitement, voir un troisième. Mais par manque de temps, et du fait que l’entraineur
des 2 équipes ne souhaitait pas que les joueurs s’absentent de l’entrainement compte tenu de
leur fin de championnat très importante et très chargée, je n’ai pu trouver un 2e créneau pour
refaire le protocole de test et de traitement. Réeffectuer ce protocole qui a des résultats à court
terme c’est à dire directement après traitement, aurait surement permis d’obtenir des résultats
dans la durée et une évolution plus favorable que celle obtenue.
De plus, par souci d’homogénéité, nous avons décidé de faire cette étude sur 2 équipes du
même club avec 18 joueurs. Les variables aléatoires comme les effets psychologiques, la
forme physique, au moment des évaluations ont pu perturber les résultats. Il serait donc
nécessaire de réaliser ce protocole sur un plus grand nombre de joueurs les résultats auraient
été plus représentatifs et nous aurions pu tirer des conclusions plus tranchées.
Enfin, durant mon intervention, il a fallu composer avec les blessures de certains joueurs qui
n’étaient pas présents à tous les entrainements.
L’ostéopathie a pour principe fondamental la notion de globalité. Un traitement
ostéopathique n’a pas pour but de traiter qu’une seule articulation mais de traiter le corps dans
sa globalité. Par conséquent, dans ce mémoire je n’ai pas effectué un traitement ostéopathique
à proprement parler puisque le traitement porte uniquement sur la ceinture scapulaire. Il aurait
été plus judicieux d’un point de vue thérapeutique d’avoir une analyse plus globale mais par
conséquent plus difficile à mesurer.
31
Du point de vue pathologique, les joueurs présents dans les différents groupes, ne se
plaignaient pas forcément de l’épaule, 10 joueurs souffraient d’épaule douloureuse, les 8
autres joueurs avaient seulement des dysfonctions simples sans douleur.
Il aurait été intéressant d’ajouter aux critères d’inclusion de l’étude, l’existence de trouble, de
douleur de l’épaule et de n’inclure dans l’étude, que les joueurs présentant une douleur de la
ceinture scapulaire et principalement les douleurs dues au conflit postéro-supérieur.
Il aurait fallu avoir un panel de joueurs beaucoup plus important et plus de 10 joueurs
souffrants d’omalgie, pour tirer des conclusions significatives.
A l’issu de cette étude et après analyse des résultats, si nous pouvons conclure que la
manipulation ostéopathique de la ceinture scapulaire chez le basketteur permet d’améliorer
les performances instantanément après le traitement, nous pouvons surtout présenter un
protocole amélioré quant au choix des joueurs nombre de joueurs, durée du suivi et nombre
de traitement effectués.
CONCLUSION
Lors de cette étude, nous nous sommes demandé si un traitement ostéopathique sur les
dysfonctions - douloureuses ou non - de l’épaule avaient une influence sur la précision aux
lancers francs. Pour cela nous avons mis au point un protocole de test et de traitement pour
pouvoir répondre à notre problématique. Après avoir contacté un club amateur dont les deux
équipes premières évoluent en National 3 et en Régional 1, 18 joueurs au total sont entrés dans
cette étude. 2 groupes de niveau équivalent ont été constitué : un groupe traité et un groupe non
traité. L’étude a duré 3 mois, un seul traitement a été réalisé. Les évaluations du taux de réussite
au shoot sont réalisées juste après traitement puis 1 mois après.
Les résultats montrent que juste après un traitement ostéopathique, les performances
s’améliorent de manière significative le jour même après traitement. Cependant, un mois après
le traitement les performances redeviennent comparables à celle du départ.
De plus, une partie des joueurs se plaignant de douleur de la ceinture scapulaire diminuent leur
performance aux shoots après traitement. En effet, la manipulation de la ceinture scapulaire
32
chez ces patients ayant un conflit postéro-supérieur a perturbé leur gestuelle, déséquilibré leur
shoot et donc diminué leur précision aux shoots.
Le traitement ostéopathique permet une ré-harmonisation de la ceinture scapulaire, et une
gestuelle aux lancers francs plus fluide. Les dysfonctions de l’épaule « sourdes » ou non, c’est
à dire qui produisent ou non une douleur sont malgré tout perturbatrice de la bonne
biomécanique du shoot chez le basketteur.
Il aurait été souhaitable de mettre au point un second voir un troisième traitement pour
pouvoir évaluer l’évolution du traitement au long terme et pouvoir avoir des conclusions plus
tranchée. Pour savoir si les joueurs ayant un conflit postérosupérieur retrouve et ou améliore
leur performance avec plusieurs traitement ostéopathie.
C’est à dire qu’il aurait fallu effectuer cette étude sur une plus longue période
Enfin, l’étude a été effectuée sur 18 joueurs ne se plaignant pas tous de douleur d’épaule, il
aurait été intéressant de faire cette étude sur un plus grand nombre de joueur ayant des douleurs
de la ceinture scapulaire. Principalement les douleurs du au conflit postérosupérieur.
Afin de compléter cette étude, il serait judicieux de mettre en place lors de prochains travaux
de fin d’étude le même protocole de traitement et de l’appliquer plusieurs fois sur une période
plus importante pour voir l’évolution du traitement et pouvoir savoir si le traitement apporte
réellement des effets sur le long terme. De plus mettre en place ce protocole uniquement sur
les épaules douloureuses permettrait de savoir si la douleur disparaît et si la performance aux
shoots s’améliore. Nous avons fait le choix d’étudier uniquement le complexe de la ceinture
scapulaire dans ce mémoire, qui pourra être élargi aux liens à la globalité ultérieurement par
un autre élève en effectuant une reprise de ce travail.
ANNEXE 1
Page 9 : Les treize règles principales du basket 1 La balle peut être lancée dans n'importe quelle direction avec une main.
2 La balle peut être frappée dans n'importe quelle direction avec le plat de la
main, d’une ou deux mains (jamais avec le poing).
3 Un joueur ne peut pas courir en tenant la balle. le joueur doit la relancer de
l'endroit où il la récupère, sauf s'il l'attrape alors qu'il court à bonne vitesse.
4 La balle doit être maintenue dans ou entre les mains; il ne faut pas utiliser les
bras ou le corps pour la maintenir.
5 Il est interdit de donner des coups d'épaule, de tenir, de pousser, de faire tomber
ou de frapper de quelque manière que ce soit un adversaire; la première
violation de cette règle compte comme une faute, la seconde exclut le joueur
du terrain jusqu'au prochain panier, voire pour le reste de la partie sans qu'il
puisse être remplacé, si l'intention du joueur commettant la faute était de
heurter.
6 Frapper la balle du poing constitue une faute, conformément aux articles 3 et
4; faute du même ordre que celles décrites dans l'article 5.
7 Si l'une des équipe commet 3 fautes consécutives, un panier sera compté pour
les adversaires (consécutives signifie sans que l'autre n'en commette).
8 Un but est marqué quand la balle est envoyée dans le panier depuis le sol et y
demeure, ceci nécessite que ceux qui défendent le point ne touchent la balle,
ni n'empêchent le point. Si la balle reste en équilibre sur le bord du panier et
que les défenseurs bougent le panier, on comptera le point.
9 Lorsque la balle sort des limites, elle devra être remise sur le terrain et jouée
par le premier joueur qui la touche. En cas de litige, l'arbitre de touche relance
la balle dans le terrain. Le joueur chargé de la remise en jeu dispose de 5
secondes; s'il dépasse ce délai, la balle change de camp. Si une équipe retient
la balle volontairement pour gagner du temps, l'arbitre de touche pénalise
l'équipe d'une faute.
10 L'arbitre de touche jugera les joueurs, notera les fautes et signalera à l'arbitre
quand trois fautes consécutives sont commises. Il sera habilité à disqualifier
des joueurs selon l'article 5.
11 L'arbitre en chef sera juge de la balle, devra décider si la balle est en jeu, dans
les limites du terrain, et à quel camp elle appartient; il devra également
surveiller le temps écoulé dans la partie. C'est lui qui accorde les paniers et qui
doit tenir compte des points inscrits, il assume également les autres fonctions
généralement accordées à un arbitre.
12 La durée d'une partie sera de quatre mi-temps de 15 minutes, avec une pause
de 5 minutes entre elles.
13 L'équipe marquant le plus de points dans" ce temps sera désignée vainqueur. En
cas de match nul, et avec l'accord des capitaines, le jeu pourra être prolongé
jusqu'à inscription d'un nouveau point.
ANNEXE 6
Graphique 1 : présentation des résultats avant et après traitement pour le groupe 1
Graphique 2 : présentation des résultats avant et après test pour le groupe 2
ANNEXE 7 : Tableau globale des pourcentages aux lancers francs de chaque joueur, avant et après protocole expérimental. Ecart type,
moyenne et test Student pour chaque groupe
40
Graphique 3 : présentation des pourcentages aux lancers francs 1 mois avant traitement et 1
mois après traitement du groupe 1
Graphique 4 : présentation des pourcentages aux lancers francs 1 mois avant test et 1 mois
après test du groupe 2
43
Tables des illustrations
Photo 1 : James Naismith fondateur, page n°7
Photo 2 : Les différents stades du shoot, page n°11
Photo 3 : flexion du bras de 0° à 60°, page n°12
Photo 4 : flexion de 60° à 90°, page n°14
Photo 5 : Flexion du coude, page n°16
Photo 6 : extension du coude lors de la phase de propulsion, page n°18
Photo 7 : le fouetté du ballon, page n°19
Photo 8 Charles Scott Sherrington, page n°20
44
Résumé
Après plusieurs stages dans le milieu du basket, nous nous sommes rendu compte que
les omalgies étaient un motif de consultation très récurrent. Nous nous sommes demandé si le
traitement ostéopathique de l’épaule chez le basketteur pouvait influencer la précision au shoot.
Nous avons pris en charge 2 équipes masculines composées de 18 joueurs évoluant en National
3 et en Régional 1. L’étude porte sur 2 groupes de joueurs de niveau égal. Nous avons comparé
l’influence d’un traitement ostéopathique sur la précision au shoot. Après analyse des résultats,
nous avons pu proposer des pistes d’amélioration du protocole élaboré et suivi.
Mots-clés : Ostéopathie, Basket, Epaule, Ceinture scapulaire, Sport, Précision au shoot