entreprises publiques la dgi accélère la cadence...2020/10/23 · leurs comptes le plus loin...
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■ Commerce mondial: Des signes de redres-sementVoir page 11
■ Covid-19: Les tests remboursables sur prescription médicaleVoir De Bonnes Sources
Entreprises publiquesANS un avenir très immé-diat, une agence spéciale sera formée. Sur ce thème, il y a
beaucoup de questions. Il ne serait pas inutile d’en poser quelques-unes en public. Le Maroc n’a-t-il pas toutes sortes d’assises pour choisir ses orientations stratégiques? Pour-quoi ne pas s’occuper aussi des en-treprises publiques? Ne pèsent-elles pas plus d’un cinquième de l’écono-mie nationale?
Ce n’est pas tout. Elles trustent 70% (loi de finances 2019) des ga-ranties étatiques. Et en plus 92% de ces garanties sont attribuées à six entreprises, seulement six. Il s’agit dans l’ordre décroissant des dettes, de l’ONEE, l’ONCF, d’Autoroutes du Maroc, de Masen, de la Caisse du financement routier et du port de TangerMed. Pour elles, l’intégralité de leur endettement est garantie. En revanche, l’OCP, qui intervient souvent bien loin de ses métiers de base, n’est pas couvert par l’Etat. Il n’en fut pas toujours ainsi, mais c’est une autre histoire.
Un contribuable «agissant en bon père de famille, prudent et dili-gent» (comme l’exige la loi) doit se demander si ce système ne couvre pas des imprudences. Et ce d’autant plus que c’est lui, le contribuable, qui donne sans le savoir toutes ces garanties.
Encore plus embarrassant pour la gouvernance de l’Etat: chacun voit que ces entreprises tiennent leurs comptes le plus loin possible des citoyens. Apparemment, c’est dans cette obscurité qu’elles ap-précient de vivre. Seul l’ONCF a accepté un débat, expliquant qu’Al Boraq n’a pas coûté tellement plus cher qu’un équipement à vitesse moyenne, nécessaire pour le déve-loppement des régions du Nord. Sans doute les autres ont-elles aussi des explications raisonnables?
Quoi qu’il en soit, voilà reconsti-tué le contexte de 1983, au moment du crash financier du Maroc.o
Nadia SALAH
LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC
Editorial
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version 2015
COLES et universités s’ap-prêtent à lancer les concours des masters et des MBA. Les
sélections démarrent dès lundi pro-chain pour les masters. Elles s’étale-ront jusqu’au 16 novembre. Même si le ministère a gelé les accréditations de nouvelles formations cette année,
les établissements ne s’en plaignent pas, puisque l’offre est déjà bien garnie. Dans le public, un millier de filières sont proposées. Comment préparer, financer et réussir son pro-jet de formation? Les tuyaux des experts.o
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Master-MBALes sélections démarrent!
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Déclaration rectificativeLa DGI accélère la cadence
E
• Une semaine au maximum pour transmettre les états des irrégularités• Les contribuables sous contrôledisposent ensuite d’environ dix jours pour souscrire à la mesure• Le dispositif expire le 15 décembre
Ph. A
FP
Henri Giscard d’Estaing
L’AMMC amélioresa traque contre
la fraude
Entretien exclusif avec le PDG du
Club Med