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Éphémérides G.L. – Semaine du 13 au 19 août 2011 RESUME : En RDC, l’annexe de la loi électorale a été votée à son tour par le Sénat et a été promulguée par le Chef de l’Etat (RDC_8 ), alors que l’ASADHO réclame le nettoyage du fichier électoral (RDC_14 ) que le président de la CENI a annoncé le lancement du dépôt des candidatures pour les élections présidentielles et législatives (RDC_14_3 ) et que des agents de la commission électorale n’ont pas été payés pour leurs prestations (RDC_14_4 ). Par ailleurs, la plausibilité d’un candidat unique de l’opposition face au président Kabila paraît bien s’éloigner. L’opposant J.P. Bemba, toujours emprisonné à La Haye, a demandé l’autorisation de se rendre brièvement à Kinshasa pour y déposer sa candidature (RDC_11 ), tandis que le président du RCD, Azarias Ruberwa, s’est déclaré candidat à la présidence, son parti étant favorable à une candidature unique de l’opposition, que le parti de Lambert Mende, le CCU, apporte sans surprise son soutien à la candidature de J. Kabila (RDC_13 ), que le PPRD organise ce week-end son congrès et que le président du Sénat a officialisé son nouveau parti, l’Union des forces pour le changement (UFC) (RDC_14_2 ). De son côté, Vital Kamerhe s’est rendu à Matadi où il a justifié sa décision de quitter la majorité présidentielle et a « demandé pardon au peuple congolais » dans ce contexte (RDC_12 ). Un porte-parole de son parti, l’UNC qui est l’ancien directeur d’une radio très populaire au Kivu, a reçu plusieurs menaces de mort (RDC_10 ). On signalera aussi que l’ancien groupe armée de l’Ituri, le FNI, devenu parti politique, est écartelé entre partisans

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Éphémérides G.L. – Semaine du 13 au 19 août 2011

RESUME : En RDC, l’annexe de la loi électorale a été votée à son tour par le Sénat et a été promulguée par le Chef de l’Etat (RDC_8), alors que l’ASADHO réclame le nettoyage du fichier électoral (RDC_14) que le président de la CENI a annoncé le lancement du dépôt des candidatures pour les élections présidentielles et législatives (RDC_14_3) et que des agents de la commission électorale n’ont pas été payés pour leurs prestations (RDC_14_4). Par ailleurs, la plausibilité d’un candidat unique de l’opposition face au président Kabila paraît bien s’éloigner. L’opposant J.P. Bemba, toujours emprisonné à La Haye, a demandé l’autorisation de se rendre brièvement à Kinshasa pour y déposer sa candidature (RDC_11), tandis que le président du RCD, Azarias Ruberwa, s’est déclaré candidat à la présidence, son parti étant favorable à une candidature unique de l’opposition, que le parti de Lambert Mende, le CCU, apporte sans surprise son soutien à la candidature de J. Kabila (RDC_13), que le PPRD organise ce week-end son congrès et que le président du Sénat a officialisé son nouveau parti, l’Union des forces pour le changement (UFC) (RDC_14_2). De son côté, Vital Kamerhe s’est rendu à Matadi où il a justifié sa décision de quitter la majorité présidentielle et a « demandé pardon au peuple congolais » dans ce contexte (RDC_12). Un porte-parole de son parti, l’UNC qui est l’ancien directeur d’une radio très populaire au Kivu, a reçu plusieurs menaces de mort (RDC_10). On signalera aussi que l’ancien groupe armée de l’Ituri, le FNI, devenu parti politique, est écartelé entre partisans à l’UNC et partisans à la majorité présidentielle (RDC_14_1)

Parmi les autres nouvelles politiques, le président Kabila a appelé l’Assemblée nationale et le gouvernement à réduire leurs dépenses : l’opposition fait valoir de son côté que le budget de la présidence connaît un déficit de plus de 400 % (RDC_9).

Dans le domaine de l’armée et de la sécurité, alors que les combattants du FDLR multiplient leurs attaques au Sud Kivu (RDC_1) où ils ont attaqué cette semaine un marché en territoire de Shabunda (RDC_5_1), la tension est vive à Masisi au Nord Kivu où la nomination d’un ancien Maï-Maï comme commandant de la police suscite l’émoi (RDC_2), tandis que dans le sud du territoire de Lubero, les activités agricoles ont repris progressivement (RDC_4). Par ailleurs, une mission conjointe MONUSCO – gouvernement provincial sur le riche site minier de Bisye a pu constater que ce site est toujours occupé militairement par des éléments Maï-Maï Cheka (RDC_3) dont le chef a enlevé un commissaire de police des mines

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(RDC_5_2), tandis que la MONUSCO fait savoir que la sécurisation du processus électoral dans les Kivu est du ressort de la police nationale et des FARDC (RDC_5). Au Kasaï Oriental, des affrontements fonciers ont eu lieu dans le territoire de Kabinda (RDC_6). Enfin, à Kinshasa, l’armée est accusée par deux ONG d’une vingtaine d’enlèvements dans la commune de Limete (RDC_7).

Dans le domaine de la justice, un millier de nouveaux magistrats ont été nommés et seront prochainement affectés à leurs nouveaux postes après avoir suivi une formation (RDC_15). On signalera aussi que la RDC s’apprête, avec le soutien des Etats-Unis, à créer un tribunal spécial mixte pour juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis au Congo (RDC_17). À La Haye, l’ancien secrétaire général des FDLR a comparu devant la CPI, mais l’audience de confirmation des charges a été reportée (RDC_16) (RDC_19). Par ailleurs, on signalera la condamnation à vingt ans de prison d’un Maï-Maï accusé d’avoir attaqué la résidence du gouverneur du Maniema en avril dernier (RDC_18) et la condamnation à perpétuité de huit militaires opérant dans le polygone de la MIBA au Kasaï Oriental (RDC_19_1).

Dans le domaine économique, un rapport intérimaire sur le crash de l’avion Hewa Bora à Kisangani est très critique à l’égard des causes de l’accident imputées à une erreur de pilotage, à la présence de contrôleurs aériens sans licence et à une surcharge de l’appareil, ce que conteste la compagnie aérienne (RDC_20_1). On signalera aussi que l’absence prolongée de pluies affecte gravement les capacités d’Inga I et Inga 2 (RDC_20). Enfin, le ministre des Mines a démenti la vente par la société minière d’Etat SODIMICO de sa participation à deux de ses mines pour une valeur dérisoire comme le révèle la presse spécialisée (RDC_20_2).

En Ouganda, la police a dispersé les supporters du principal opposant eu président Museveni qui avaient organisé une nouvelle manifestation à Kampala pour rendre hommage aux victimes des manifestations du mois d’avril (OUG_1).

Au Rwanda, le président Kagame se rendra pour la première fois en visite officielle en France, ce qui suscite la colère de certains milieux militaires français (RWA_2) (RWA_3), tandis que des gendarmes français se trouvent à Kigali pour enquêter sur des Rwandais vivant en France et suspectés de génocide (RWA_1_1). Par ailleurs, la police a saisi 7,5 tonnes de cassitérite de contrebande (RWA_1).

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OUGANDA

Vie politique…

(OUG_1) Reuters – 17/8

Ugandan police fired teargas and water cannon to disperse opposition supporters who had gathered in a Kampala suburb on Wednesday to mourn people killed during demonstrations earlier this year, witnesses said.

Uganda was rocked by widespread anti-government protests in April and May, sparked by rising food and fuel prices. At least nine people were killed in the government's clampdown and opposition leader Kizza Besigye was arrested and badly beaten by security agents.

A Reuters witness said he did not see Besigye at Wednesday's rally, which had barely started in Kireka, a suburb of the Ugandan capital, Kampala.

"We didn't allow the crowd to grow big because we wanted to prevent the worst from happening ... we were not opposed to the rally but they refused to listen to us on the venue where they should stage it," said Ibn Senkumbi, a police spokesman at the scene.

The witness said heavily deployed police had managed to disperse the crowd of several hundred people.

RDC

Sécurité, Armée…

- Kivu

(RDC_1) Belga – 13/8

Les rebelles hutus rwandais réfugiés dans l'est de la RDC ont multiplié ces dernières temps les attaques au Sud-Kivu, causant la mort de plusieurs personnes et pillant des villages, a rapporté samedi la radio onusienne Okapi.

La dernière attaque en date a eu lieu dans la nuit du vendredi à samedi dans le village de Lukayu, à Kabare. Deux personnes ont été tuées et des biens pillés par de présumés ex-combattants des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Vendredi, des FDLR s'en étaient pris à la carrière de Lukatu, à 35 kilomètres au nord-est de Kamituga, faisant deux morts. Ils ont également pillé les localités de Kabumba et Ngambwa, a ajouté par Radio Okapi, parrainée par l'ONU. Des FDLR avaient aussi attaqué lundi la localité de Katana, tuant deux personnes, dont un enfant et emportant des vaches, des chèvres et de l'argent, selon la société civile locale. Trois jours auparavant, des assaillants présumés FDLR avaient attaqué le village voisin de Chibimbi. Des centaines de maisons avaient été pillées.

(RDC_2) Radio Okapi – 16/8

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Le calme est revenu dans le territoire de Masisi le dimanche 14 août après une vive tension qui a régné pendant trois jours à Masisi-Centre. La population protestait contre la nomination du Colonel Zabuloni, un ancien milicien Maï-Maï, au poste de commandant de la police de ce territoire. L’inspecteur provincial de la Police nationale congolaise (PNC) affirme surseoir à l’exécution de cette décision compte tenu des incidents qu’elle a engendrés.

Selon la même source, la nomination du colonel Zabuloni à la tête de la police de Masisi entre dans le cadre d’une série de nominations des officiers de la police.

L’inspecteur provincial de la PNC assure que le colonel Gilbert Mulinda, actuel commandant de la police de Masisi, et le colonel Zabuloni ont été rappelés à Goma par leurs supérieurs pour une concertation. En attendant une nomination définitive, le commandant adjoint de la police de Masisi chargé des opérations gère les affaires courantes.

La population de Masisi accuse le colonel Zabuloni d’être à la base de beaucoup d’exactions dont elle a été victime durant les guerres qu’a connues ce territoire.

Lire aussi sous :http://radiookapi.net/actualite/2011/08/19/masisi-panique-a-lannonce-de-larrivee-du-commandant-de-la-police-zabuloni/

(RDC_3) MONUSCO – 16/8

Le samedi 13 août 2011, une équipe conjointe gouvernement provincial-Monusco et autres partenaires internationaux, s'est rendue sur le site de Bisie en territoire de Walikale, à environ 360 km de Goma, pour une évaluation socio-sécuritaire.

L’objectif est notamment de vérifier si le site est démilitarisé ou encore si des enfants y sont exploités comme main d’œuvre. La visite a permis à l’équipe de se rendre compte que la situation est préoccupante à Bisie. En effet, en dépit du retrait des FDLR, il subsiste une présence d’éléments Maï-Maï Cheka, qui, avec leurs sympathisants, continuent d’extorquer les biens des populations et à procéder à des enlèvements. Ces éléments, selon la délégation, constituent une réelle menace pour la suite du processus de validation du site de Bisie qui à lui seul représente 90% de la production de cassitérite du Nord Kivu.

La semaine d'avant, la délégation s'était rendue à Rubaya, à environ 80 km de Goma, en territoire de Masisi pour une mission similaire. L’équipe est arrivée à la conclusion selon laquelle les sites miniers de ce territoire, comprenant Katunda, Tanzanie, Luutu, Mutundi, Bihura, Mufunzi, Katovu, Mushwau, Luizi, situés dans la chefferie des Bahunde, sont satisfaisants sur le plan socio-sécuritaire. Ils sont donc autorisés à acheminer leur production au centre de négoce de Rubaya pour certification.

Quant au site de Bisie, il ne sera validé que lorsqu’il sera sécurisé et vidé d’éléments armés. Cela est possible selon un représentant de la MONUSCO, membre de l’équipe conjointe, qui a déclaré que « la MONUSCO est prête à s’impliquer dans des opérations conjointes, en appui aux FARDC pour sécuriser ce site ».

Les centres de négoce font partie d’un projet pilote conduit par le Ministère des Mines en collaboration avec la MONUSCO. L'objectif est de contribuer à assainir le secteur minier au Nord et Sud Kivu, en coupant les groupes armés des ressources minières qui leur permettent

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d’acheter des armes et ainsi alimenter les conflits et en garantissant la commercialisation d’un minerai « propre », extrait des mines non contrôlées par les groupes armés et où les enfants ne servent pas de main d’œuvre.

(RDC_4) Radio Okapi – 17/8

Les activités champêtres et commerciales ont repris dans le sud du territoire de Lubero. Les déplacés de ce territoire regagnent progressivement leurs villages, selon un rapport de la société civile rendu public mardi 16 août à Lubero. À Alimbongo, Kayna ou encore à Luofu, les populations vaquent à nouveau à leurs occupations champêtres. Les activités économiques et commerciales ont aussi repris, selon la société civile de Lubero.

Les habitants de cette partie du territoire de Lubero ont vécu un calvaire depuis 2004, suite à l’insécurité créée par des groupes armés, notamment les FDLR, dans cette partie du territoire de Lubero, indique la société civile.

Aujourd’hui, le calme y est revenu grâce à la démilitarisation des centres urbains, suivie du déploiement des militaires dans les zones anciennement sous contrôle des FDLR. Toutefois, la société civile note la persistance de quelques poches d’insécurité sur la cote ouest du lac Edouard.

Le curé de la paroisse de Luofu, le père Gérard Kiosse confirme l’information. Il affirme que la cohabitation pacifique entre les autochtones et les nouveaux arrivants, notamment la communauté hutu, est une réalité. Celle-ci s’intègre progressivement et s’adonne comme tout le reste de la population à l’agriculture.

Selon l’ONG Mission d’aide aux déplacés basée à Butembo, plus de cinq cents familles de déplacés du sud de Lubero n’ont pas encore rejoint leurs villages d’origine. Ils vivent dans des familles d’accueil à Butembo, dans la cité de Lubero ou encore à Kipese.

(RDC_5) Radio Okapi – 17/8

La sécurisation du processus électoral en cours en RDC est d’abord une affaire de sécurité intérieure et est donc de la responsabilité de la Police nationale congolaise appuyée éventuellement par les FARDC. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole militaire de la Monusco au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa. Le colonel Maktar Job a précisé que les forces de la Monusco ne pourraient intervenir qu’en troisième ou quatrième position.

Au sujet de la situation sécuritaire en RDC, le porte-parole militaire de la Monusco a fait part des incidents « isolés provoqués par les FDLR dans les territoires de Lubero et de Rusthuru », au Nord-Kivu, avec notamment l’attaque et le pillage du village de Butumbe.

Au Sud-Kivu, si la situation est demeurée relativement calme à Shabunda, a souligné le colonel Maktar Job, dans les territoires de Mwenga, Kalehe et Walungu par contre, les rebelles rwandais des FDLR continuent d’être actifs. Et dans le cadre de la lutte contre les groupes armés, les opérations conjointes FARDC-Monusco se poursuivent normalement pour empêcher les exactions des milices opérant dans ce secteur contre les populations civiles.

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« Pour autant, le dispositif qui est actuellement en place depuis de longues années dans le cadre de la lutte contre les groupes armés continue nonobstant tout ce qui pourrait être fait dans le cadre des élections », a ajouté le colonel Maktar Job.

(RDC_5_1) Radio Okapi – 18/8

Des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont attaqué, mercredi 17 août, la localité de Tchonka en chefferie Bakisi dans le territoire de Shabunda. Ils y ont brûlé un marché. Selon des sources à Shabunda, cette attaque n’a causé aucune perte en vie humaine.

Les mêmes sources renseignent que des combattants des FDLR ont érigé des barrières dans la localité de Chabene depuis le début de la semaine sur la route nationale numéro 2. Ils y rançonnent les passants.

Le chef du groupement Ikama Kasanza situé dans le même territoire indique qu’une incursion des miliciens Maï-Maï et Raïa Mutomboki dans la nuit du lundi au mardi 16 août a causé la mort de deux personnes. Plusieurs biens ont également été pillés et des maisons incendiées.

Le conseil territorial de sécurité s’est réuni, jeudi 18 août, à Shabunda centre. Cette structure a évoqué la question de l’insécurité créée par les attaques des groupes armés à Shabunda. Elle a recommandé le redéploiement des éléments des FARDC dans toutes les positions délaissées depuis leur départ à la formation des régiments. Elle a aussi demandé le déploiement des forces de la Monusco dans les entités menacées par l’insécurité pour dissuader les groupes armés.

(RDC_5_2) Radio Okapi – 18/8

Le chef rebelle Tcheka retient en otage un commissaire de police des mines depuis le dimanche 14 août. Selon des sources officielles à Walikale, l’enlèvement aurait eu lieu dans le carré minier de Bisiye situé à plus de 100 km de Walikale-centre, où le chef rebelle aurait séjourné la semaine dernière.

Les mêmes sources renseignent que Tcheka exigerait, pour libérer l’otage, la remise en liberté de quatre membres de sa famille aux arrêts depuis plus de dix jours dans un cachot des Forces armées de la RDC (FARDC) à Walikale-centre.

La police locale indique que les quatre parents de Tcheka ont été arrêtés en possession d’une somme importante d’argent qui devrait servir à acheter des armes et des munitions.

C’est lors de son retrait de Bisiye que Tcheka aurait amené avec lui, le commissaire de police des mines de Bisiye, son adjoint et un brigadier. Ces deux derniers ont été relâchés, lundi 15 août, sur la route du carrier minier d’Omate. Selon la police de Walikale, le chef rebelle a aussi emporté une arme de type AK47 et une pièce mobile de l’arme.

Plusieurs sources à Walikale confirment que Tcheka et son otage se trouvent actuellement à Omate, à environ 60 kilomètres de Walikale-centre.

Le ministre provincial des mines du Nord-Kivu affirme par ailleurs que l’insécurité aura des répercussions sur le processus d’assainissement du secteur minier de Walikale.

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La société civile locale, elle, demande le renforcement des effectifs de la police des mines pour mieux protéger les carrés miniers.

- Kasaï Oriental

(RDC_6) Belga – 17/8

Onze personnes ont été tuées la semaine dernière dans un conflit foncier survenu dans le centre de la RDC, a annoncé mercredi la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco).

"Les affrontements qui ont eu lieu durant ce conflit ont provoqué le décès de onze personnes", des habitants des localités de Nkeba et de Masombo, dans le territoire de Kabinda, situé à 380 kilomètres à l'est de Mbuji-Mayi, le chef-lieu de la province du Kasaï oriental, a indiqué un porte-parole onusien, Amadou Ba, au cours d'un point de presse à Kinshasa. Ces affrontements, qui remontent au 8 août, avaient déjà été évoqués lundi par la radio onusienne Okapi, qui avait fait état d'un bilan oscillant entre un mort et trente morts et six blessées dans le clan Masombo. L'origine du conflit est l'exploitation d'un étang de poissons.

- Kinshasa

(RDC_7) AFP – 17/8

Une vingtaine de personnes ont été "enlevées" en début de semaine dernière à Kinshasa par des hommes portant pour certains l'uniforme de l'armée ou de la police nationales, affirment deux ONG congolaises.

"Dans la nuit du 8 août, 29 personnes ont été enlevées dans deux quartiers de la commune de Limete", a déclaré mardi à l'AFP le président du Comité des observateurs des droits de l'homme (Codho) Nsii Luanda. "Sept personnes ont été libérées samedi", a-t-il précisé. Le Codho accuse un "commando" et la VSV "près de quarante hommes" lourdement "armés" d'avoir enlevé des habitants chez eux et d'avoir kidnappé plusieurs employés d'un centre médico-social. Selon la VSV, un bébé de cinq mois a été "piétiné" par accident par un "policier" qui rentrait par effraction dans une maison. Plusieurs kidnappeurs portaient des uniformes des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la police nationale congolaise (PNC), selon les deux ONG, qui craignent que des traitements inhumains soient infligés aux personnes "enlevées". "C'est faux! Il n'y a jamais eu de personnes enlevées. Je crois que c'est une fausse information", a affirmé mercredi à l'AFP un haut responsable des FARDC à Kinshasa. Selon les deux ONG, les victimes sont détenues "au camp militaire Kokolo" à Kinshasa, et elles ne peuvent pas voir un avocat. Le Codho rapporte que des "interrogatoires" ont été organisés à l'"Agence nationale de renseignements" (ANR), le service de renseignement congolais.

Lire aussi sous :

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http://radiookapi.net/actualite/2011/08/17/kinshasa-l%E2%80%99ong-vsv-denonce-l%E2%80%99enlevement-de-20-personnes-a-limete/

Vie politique…

(RDC_8) AFP – 13/8

Le sénat de la RDC a adopté vendredi l'annexe à la loi électorale portant sur les législatives de novembre malgré "quelques incohérences" dans le fichier électoral, a-t-on appris samedi de source parlementaire.

Sur 77 sénateurs présents, 66 ont voté pour l'annexe sur la répartition des sièges, et 11 se sont abstenus. "Lors des débats, quelques incohérences dans le fichier électoral ont été relevées", a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat un haut fonctionnaire du Parlement. "Les prestataires n'ont pas fait leur travail: le nettoyage du fichier électoral n'a pas été fait correctement. Il y avait d'autres préoccupations, mais beaucoup de sénateurs se sont appesantis sur ce problème", a-t-il ajouté. Avant le vote, le texte est passé à la Commission politique, administrative et judiciaire (PAJ), chargée de vérifier les lois. "Certains ont demandé de faire revenir les prestataires pour qu'ils s'expliquent. Mais la commission, composée en majorité de la Majorité présidentielle, n'a pas jugé utile de le faire. Alors les sénateurs sont retournés en salle et ont voté", a expliqué le responsable. Une session extraordinaire du Parlement a été ouverte le 6 août pour voter entre autres l'annexe à la loi électorale. À l'Assemblée nationale mardi, sur 326 députés ayant participé au vote, 315 avaient voté oui, 6 non et 5 s'étaient abstenus. Certains députés avaient également exprimé leurs inquiétudes quant à la fiabilité du fichier électoral.

Lire aussi sous :http://radiookapi.net/actualite/2011/08/15/l%E2%80%99intitule-du-projet-de-l%E2%80%99annexe-a-la-loi-electorale-divise-senateurs-et-deputes/http://radiookapi.net/actualite/2011/08/18/rdc-joseph-kabila-promulgue-la-loi-portant-repartition-des-sieges-electoraux/

(RDC_9) Radio Okapi – 16/8

Le Président de la RDC Joseph Kabila a appelé, samedi 13 août, le Parlement et le gouvernement à réduire leurs dépenses. Au cours de l’émission Dialogue entre Congolais diffusée, lundi 15 août, sur Radio Okapi, le président de la Convention pour la démocratie et la république (CDR) et cadre de la majorité présidentielle, André Alain Atundu Liongo a estimé qu’en lançant cet appel, Joseph Kabila a joué son rôle de garant de la nation alors que le Sénateur Moïse Nyarugabo du Rassemble congolais pour la démocratie (RCD) pense qu’il s’agit d’un appel pour des fins électoralistes.

Joseph Kabila a lancé son appel lors de la réunion interinstitutionnelle qui réunit les hauts responsables des institutions de la RDC. Pour le président Kabila, il faut réduire les dépenses

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publiques pour se consacrer aux priorités du moment que sont la sécurité, les élections, la reconstruction nationale et l’amélioration des conditions de vie de la population.

En demandant au Parlement et au gouvernement de réduire leur train de vie, le président de la république n’a fait que jouer son rôle de garant de la nation et de la situation macroéconomique du pays, a affirmé André Alain Atundu. Selon lui, cet appel n’a pas de visée électoraliste. Il a déclaré : « Si le comportement du Parlement et de la Primature dérape de façon sensible, il ne fait pas de doute que la stabilité macroéconomique risque d’être atteinte et toute la considération que nous avons obtenue de la part des institutions économiques internationales et de nos partenaires risque de nous revenir comme un boomerang ».

Du côté de l’opposition, on estime que la présidence de la république devrait commencer par réduire son propre train de vie avant de s’en prendre aux autres institutions. Le sénateur RCD Moïse Nyarugabo a affirmé que selon un rapport du Parlement congolais, en 2009 la primature a réalisé un déficit budgétaire de 210% et la présidence de la République de 410% alors que le Parlement n’a pas atteint 80% d’exécution de son budget depuis le début de la législature. Selon lui, l’appel du Président Kabila à une réduction des dépenses publiques est un autre slogan de campagne comme « la tolérance zéro » ou « l’année du social ».

(RDC_10) Congosiasa Blog – 16/8

According to several sources, a leader of the opposition UNC party in Bukavu has received serious death threats.

Kizito Mushizi, the spokesperson for the UNC in the Kivus and a candidate for parliamentary elections, says that he received word on Saturday, August 13 that a plot had been hatched to physically eliminate him. The decision allegedly came two days earlier, during an evening meeting of several high-ranking government and military officials in Bukavu. The officials raised Kabila's poor standing in the province, as well as the UNC's perceived popularity in Bukavu. Since Mushizi was recently named provincial leader, they allegedly took the drastic step of ordering his assassination.

One of the people in the meeting then discretely warned Mushizi of the death threat. A second military source also informed a member civil society of the plot.Kizito Mushizi

Mushizi is the well-respected former director of Radio Maendeleo, a non-profit radio station that has been based in Bukavu for almost twenty years. Two months ago, he quit his job and officially announced that he would run for a national assembly seat in Bukavu for the UNC, Vital Kamerhe's party.

After receiving the death threat, he informed the United Nations as well as local media outlets and human rights groups. In addition, he has written a letter to President Kabila, in which he relates the information he received. According to a source within the provincial government, he has been followed since the weekend.

(RDC_11) Belga – 16/8

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L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba détenu et jugé à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, a entrepris des démarches pour être autorisé à se rendre brièvement à Kinshasa afin de s'inscrire comme candidat à l'élection présidentielle, a-t-on appris mardi dans son entourage.

M. Bemba, candidat malheureux à la présidentielle de 2006 face au président Joseph Kabila mais élu sénateur, estime qu'il a le droit de déposer sa candidature au scrutin du 28 novembre, n'ayant pas été privé de ses droits civils et politique, a indiqué un de ses proches à l'agence BELGA sous le couvert de l'anonymat, confirmant des spéculations parues dans la presse kinoise. Le parti de Jean-Pierre Bemba Gombo, le Mouvement de Libération du Congo (MLC), la principale formation en République démocratique du Congo (RDC), l'a d'ailleurs reconduit en juillet à sa tête pour un nouveau mandat de cinq ans et désigné comme candidat à la présidentielle. M. Bemba a demandé à la CPI, par le biais de son conseil, de lui permettre de se rendre sous conditions à Kinshasa pour s'inscrire. "Les démarches sont en cours", a assuré ce responsable du MLC. Il s'agirait d'effectuer "un aller-retour" entre La Haye et Kinshasa, "sans bain de foule", a-t-il précisé.

Selon ce responsable du MLC, M. Bemba a déjà à deux reprises bénéficié d'une courte mise en liberté conditionnelle, notamment pour assister à Bruxelles, le 8 juillet 2009, à une cérémonie religieuse pour son défunt père, le riche homme d'affaires et sénateur d'opposition Jeannot Bemba Saolona, décédé la semaine précédente dans la capitale belge - une visite qui avait toutefois été émaillée de quelques incidents. Selon lui, la CPI a aussi approché le gouvernement de Kinshasa à propos des aspects sécuritaires d'un éventuel déplacement à Kinshasa. Selon le journal congolais 'Le Soft International", il s'agirait de faire voyager M. Bemba "incognito, par jet privé affrété à ses frais" et "bourré d'une nuée de policiers de la CPI, d'agents secrets et d'avocats" pour séjourner "moins d'une heure" à Kinshasa afin de s'enrôler à un bureau spécial de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) avant de redécoller aussitôt "en s'abstenant de tout bain de foule malencontreux".

(RDC_12) ACP – 16/8

Le président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, arrivé samedi à Matadi à la tête d’une importante délégation de son parti et des représentants des partis membres de l’opposition après une escale respectivement à Kasangulu, Inkisi, Mbanza-Ngungu, Kimpese et Songololo, s’est adressé à la population de la ville portuaire dans le cadre de sa campagne de sensibilisation aux enjeux électoraux en RDC.

Dressant un bilan négatif de la gestion du pays, à laquelle il a reconnu avoir participé « à un certain degré », Vital Kamerhe s’est amendé publiquement en demandant pardon au peuple congolais, avant de justifier sa décision de quitter les rangs de la majorité présidentielle par « l’ambition de sortir le Congo du marasme socio-économique » dans lequel il se débat. Il a en outre développé les lignes maîtresses de son projet de société qui s’articule autour de la volonté de son parti de doter le pays d’une armée républicaine et d’une police professionnelle, de procéder à la réforme de la justice, de l’enseignement supérieur et universitaire et de

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l’administration publique et de rétablir les droits de l’homme en RDC. Après l’étape de Matadi, le président national de l’UNC s’est rendu le week-end à Boma pour une mission analogue.

M. Fabrice Puela, député national élu de la circonscription électorale de la ville de Matadi, qui faisait partie de la délégation l’UNC à Matadi, a été désavoué publiquement par la population venue accueillir le président national de l’UNC, Vital Kamerhe. Sommé de s’exprimer face à la foule excitée, Fabrice Puela s’est repenti, demandant pardon à la population pour « tout préjudice causé à la nation congolaise », sans toutefois préciser la nature de ce préjudice. « En âme et conscience, je vous demande pardon. Oublions le passé et regardons dans la même direction », a dit en substance l’homme politique congolais à la population qui, du reste, a accepté son pardon.

Lire aussi sous :http://radiookapi.net/actualite/2011/08/18/rdc-elections-vital-kamerhe-souhaite-que-la-monusco-joue-le-role-d%E2%80%99observateur/

(RDC_13) Radio Okapi – 16/8

Le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) est en congrès, à Kinshasa depuis mardi 16 août, en prévision des échéances électorales de novembre 2011 en RDC. Il sera question, au cours de ces assises d’aligner les candidats du parti à tous les scrutins, y compris la présidentielle, et aussi de proposer un projet de société s’étalant sur 15 ans. Le projet de société du RCD s’intitule: une vision 2025 pour la RDC.

À ce propos, le président de ce parti, Me Azarias Ruberwa estime que la RDC peut fédérer toutes ces potentialités pour retrouver sa place sur l’échiquier africain. Il affirme : « Nous pensons absolument qu’avec le potentiel de richesses dont regorge notre pays, surtout les ressources humaines, si nous avons une vision bien pensée sur le plan de l’Etat de droit, de la qualité de nos institutions, du niveau économique du pays et du niveau social de la population, en 2025, après trois mandats, il est possible d’avoir un pays qui pèse en Afrique et même dans le monde. » Et cette vision, le RCD la propose aussi bien à la majorité qu’à l’opposition. « Au-delà des élections, il y a la vie. Et l’on devrait garder ça comme une vision commune », explique l’ancien vice-président.

Azarias Ruberwa invite donc les acteurs politiques congolais à accepter les résultats des élections. Azarias Ruberwa affiche son ambition de briguer pour une seconde fois, la magistrature suprême pour le compte de son parti, si ce dernier lui renouvelle sa confiance. En même temps, le RCD est aussi partisan de l’idée d’une candidature unique de l’opposition à la prochaine présidentielle.

Lire aussi sous :http://www.acpcongo.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3286http://www.acpcongo.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3337http://radiookapi.net/actualite/2011/08/19/presidentielle-2011-la-ccu-soutient-joseph-kabila-le-rcd-un-candidat-unique-de-l%E2%80%99opposition/

(RDC_14) Radio Okapi – 17/8

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L’Association africaine pour la défense des droits de l’homme (Asadho) soutient l’idée de la nécessité de l’audit du fichier électoral. Le but : garantir la transparence du processus électoral en RDC et assurer la crédibilité de ce processus. Jean-Claude Katende, président de cette ONG l’a souligné au cours d’une conférence de presse mardi 16 août à Kinshasa. Il faut la transparence pour éviter des contestations éventuelles des résultats lors des prochaines élections, estime l’Asadho.

Dans un rapport intitulé « Pour un processus électoral transparent » et publié mardi à Kinshasa, l’Asadho épingle quelques irrégularités ayant émaillé l’opération de la révision du fichier électoral.

Jean-Claude Katende cite notamment « l’enrôlement des mineurs, les cas de personnes enrôlées plus d’une fois ». « Je pense qu’il y a plusieurs intérêts qu’il faut sauvegarder, et le principal intérêt est la paix sociale. Nous voulons des élections apaisées. Il ne faut pas qu’on pense qu’il faut faire un passage en force. Il est important que le Parlement, la Ceni entendent aussi la voix des autres parties prenantes à ce processus, si nous voulons vraiment un processus apaisé », a déclaré Jean-Claude Katende.

Pour l’Asadho, si le fichier électoral n’est pas audité, le processus électoral débouchera sur des contestations des résultats des urnes. « S’il y a contestation, des dérapages pourront avoir lieu. Et nous devons lutter pour que les droits de l’homme soient protégés dans notre pays, que les élections soient apaisées et que les résultats soient acceptés par tout le monde », a conclu le président de l’Asadho.

(RDC_14_1) Radio Okapi – 18/8

Le Front des nationalistes et intégrationnistes (FNI), parti politique issu de l’ancien groupe armé portant le même nom a ouvert, mercredi 17 août, son congrès extraordinaire à Bunia sur fond d’une crise d’identité. Une tendance veut aller aux échéances électorales en cours de préparation sous les couleurs de l’opposition, et une autre tient à ce que cette formation politique demeure alliée de la majorité au pouvoir.

Les assises du FNI doivent plancher notamment sur la désignation des candidats à présenter aux scrutins législatifs nationaux et provinciaux.

Deux tendances se disputent dans l’entre-temps la limité. La première se veut de l’opposition, précisément proche de l’UNC de Vital Kamerhe.Les ténors de cette tendance accusent le président intérimaire du FNI, Tchura Bilo d’avoir falsifié les documents au ministère de l’Intérieur pour obtenir la déchéance du président national, Floribert Ndjabu, invité depuis quatre mois à la CPI comme témoin.

Cette tendance exige la démission de l’intérimaire. Ce dernier est à la tête de ceux qui, au sein du FNI, tiennent à ce que ce parti reste partenaire de la majorité présidentielle. « Nous sommes de la majorité présidentielle. Le FNI est unique et reste un seul parti politique sous l’autorité de Floribert Ndjabu », a-t-il tranché.

Les travaux du congrès du FNI vont durer quatre jours.

(RDC_14_2) Radio Okapi – 18/8

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Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) va tenir son congrès du vendredi 19 au dimanche 21 août au stade des Martyrs de Kinshasa. Le secrétaire national en charge de la communication de ce parti, Emile Bongeli, l’a annoncé mercredi 17 août dans une conférence de presse.

Émile Bongeli a affirmé que trois mille congressistes sont attendus. Il a précisé que le tiers viendra de l’étranger. Le secrétaire national en charge de la communication du PPRD a assuré que le choix du stade des Martyrs n’a pas été fait par imitation. « Je pense que le stade des Martyrs est un lieu public qui est utilisé par les uns et les autres. Aujourd’hui, c’est le tour du PPRD. C’est le lieu que nous avons jugé idéal pour organiser notre congrès. Nous nous préparons aux élections sans imiter qui que ce soit », a-t-il expliqué.

Le dimanche 24 juillet, Léon Kengo wa Dondo a organisé la sortie officielle de son parti politique, l’Union des forces pour le changement (UFC), au stade des Martyrs.

S’exprimant sur la santé de son parti, Emile Bongeli a indiqué que le PPRD enregistre beaucoup d’adhésions avant d’ajouter : « Des défections, s’il y en a, sont moins minimes par rapport aux adhésions. »

(RDC_14_3) Radio Okapi – 18/8

Le pasteur Daniel Ngoy Mulunda a annoncé le lancement, ce jeudi 18 août 2011, du dépôt des candidatures pour les élections présidentielle et législative du 28 novembre prochain. C’est au cours d’une conférence de presse au Grand Hôtel Kinshasa, que le président de la Ceni a fait cette annonce. Le chronogramme de cette opération, dépôt et traitement des dossiers des candidats à la magistrature suprême et à la députation nationale, va du 18 août au lundi 5 septembre 2011, a précisé le pasteur Ngoy Mulunda.

Seul le siège national de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), à Kinshasa, est chargé de recevoir et de procéder au traitement des candidatures à la présidentielle.

Pour la députation nationale, les dossiers de candidature peuvent être déposés dans les 1700 bureaux ouverts à cet effet par la Ceni à travers le pays, a indiqué Ngoy Mulunda.

Par ailleurs, au cours du jeu questions-réponses, le pasteur a démenti les allégations selon lesquelles 1 million d’électeurs inscrits auraient disparus du fichier électoral. Et concernant le serveur dont l’opposition a posé comme préalable son audit, le président Ngoy Mulunda a été formel : « Nous avons fait une ouverture, nous avons demandé à l’opposition, à condition que la majorité accepte, de nous envoyer deux techniciens à la Ceni pour que nos techniciens leur expliquent comment la chose marche. »

Lire aussi sous :http://www.acpcongo.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3338

(RDC_14_4) Radio Okapi – 19/8

Des agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni/Kalemie) sont en colère. Ils ont envahi jeudi 17 août dans la matinée les locaux de la Ceni pour réclamer les arriérés de deux mois de salaire. Le Commissaire de district du Tanganyika a promis de s’impliquer personnellement dans la recherche de solution.

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Ces manifestants représentent une fraction d’environ six cents membres qui ont été déployés auparavant dans les territoires du district de Tanganyika. Le payement des services rendus qu’ils ont rendus à la Ceni traîne selon eux.

Incapable de trouver une solution au niveau local, le chef de bureau de la Ceni/ Kalemie a conduit une délégation des membres en colère auprès de Maurice Kyoni Ngoie, Commissaire de district de Tanganyika. Ce dernier se dit préoccupé par la situation de ces agents et a promis aux manifestants de s’impliquer dans le dossier en vue d’une solution dans un bref délai.

La revendication des membres des centres d’inscription concerne également les policiers qui ont assuré la surveillance des centres lors de la révision du fichier électoral au Tanganyika.

Justice, Droits de l’homme…

(RDC_15) Radio Okapi – 14/8

Mille nouveaux magistrats ont été nommés et seront affectés cette semaine à leurs postes respectifs de travail, après avoir suivi une session de formation. Une session débutée à Kinshasa en février et qui s’est clôturée officiellement le samedi 13 août au Palais du peuple, sous la présidence du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, qui représentait le président Joseph Kabila à cette cérémonie.

Adolphe Lumanu les a félicités pour cette nouvelle étape franchie. Il leur a aussi rappelé que « la Nation attend d’eux la justice rien que la justice ». S’adressant aux mille nouveaux magistrats, il a notamment déclaré : « Dans la personne du magistrat, se confondent sacerdoce et justice. Car votre profession révèle un caractère quasi religieux par le dévouement qu’elle exige. Elle est fondée sur le principe moral impliquant la conformité de la rétribution avec le mérite et le respect de ce qui est conforme au droit. »

Le vice-Premier ministre a toutefois averti qu’en toute évidence, il sera appliqué à leur tour aux magistrats des sanctions découlant de leur responsabilité professionnelle. « Le président de la République me charge de vous rassurer qu’à l’instar de ceux qui vous ont précédés, il vous sera reconnu la même prise en charge, en ce qui concerne votre installation comme vos frais de déplacement », a-t-il conclu.

Approchés à la fin de la cérémonie, les nouveaux magistrats à l’honneur se sont dits honorés et ont promis de toujours pratiquer la vertu. Certains d’entre eux se sont exprimés : « Ce n’est pas pour rien qu’on nous appelle les magistrats de la tolérance zéro. On va essayer de faire exception. On va combattre l’impunité. » « Si on devrait aller à l’encontre de la loi, ce sera la même justice qui nous sera appliquée. Nous devons rester esclaves de la loi. Nous n’avons pas besoin de zèle, nous sommes les magistrats de la tolérance zéro, c’est juste pour condamner les injustices, les anti-valeurs à travers le pays. L’Etat doit nous mettre dans des conditions qui nous permettent de nous acquitter de nos obligations. »

Pour rappel, la RDC compte actuellement trois mille sept cents magistrats. Aux mille sept cents anciens et mille nommés en 2010 viennent s’ajouter les mille autres nommés en 2011.

(RDC_16) AFP – 15/8

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Un haut dirigeant des rebelles hutu rwandais soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans les Kivu en 2009, Callixte Mbarushimana, comparaît mercredi devant la Cour pénale internationale (CPI) pour une audience de confirmation des charges.

Trois journées d'audience consécutives ont été prévues pour cette phase préliminaire à un éventuel procès, au cours desquelles l'accusation va tenter de convaincre les juges que son dossier est solide. La défense aura également l'occasion d'exposer ses vues. Les juges diront ensuite, dans un délai maximum de 60 jours, s'ils estiment les éléments de preuve suffisamment étayés pour la tenue d'un procès. Le procureur de la CPI a retenu cinq chefs de crimes de guerre et six chefs de crimes contre l'humanité contre M. Mbarushimana, 48 ans, secrétaire exécutif des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Il s'agit notamment de meurtres, de viols et de tortures, de persécutions et d'attaques contre la population civile commis par les FDLR qu'il est soupçonné d'avoir "dirigées ou contribué à diriger" lors du conflit qui a opposé les FDLR aux armées congolaise et rwandaise. M. Mbarushimana est également soupçonné d'actes inhumains: "des femmes enceintes ont été éventrées et des foetus extraits de force", peut-on lire dans le dossier.

Selon l'avocat de M. Mbarushimana, Nick Kaufman, contacté par l'AFP, la défense s'attachera "à démontrer et à prouver qu'il n'y a aucune preuve à l'appui des charges retenues contre M. Mbarushimana", qui "n'est pas coupable des crimes qui lui sont reprochés". Me Kaufman a ajouté que l'enquête du procureur de la CPI reposait "uniquement sur des rapports de droits de l'Homme provenant d'ONG ... dont les sources sont invérifiables et douteuses". Il a en outre souligné que l'accusation s'était laissée "emporter par la nécessité de trouver un bouc émissaire" pour les "crimes affreux" commis dans les Kivu en 2009 et qu'elle avait trouvé en M. Mbarushimana une "cible facile" puisqu'il "vivait à Paris, sans se cacher". Établi depuis 2002 dans la capitale française, où il bénéficiait du statut de réfugié politique, travaillait comme informaticien et vivait en famille, M. Mbarushimana avait été arrêté le 11 octobre 2010 en vertu d'un mandat d'arrêt délivré par la CPI, puis transféré aux Pays-Bas. Écroué depuis lors au quartier pénitentiaire de la Cour à La Haye, il avait, lors de sa comparution initiale devant la CPI le 28 janvier, clamé son innocence.

(RDC_17) Belga – 15/8

La RDC prépare la création d'un tribunal spécial, composé de magistrats étrangers et congolais, pour juger les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis dans le pays depuis 1990, a rapporté lundi la presse kinoise.

Un projet de loi a été présenté au Parlement par le ministre de la Justice, Emmanuel-Janvier Luzolo Bambi Lessa, afin de juger en RDC les auteurs et les commanditaires des "crimes les plus graves" - de guerre et de génocide - qui y ont été commis, explique le journal Le Potentiel. Ce texte répond aux recommandations du rapport dit "Mapping" publié l'an dernier par les Nations Unies. Mais, au Sénat, les violons sont loin de s'accorder sur l'opportunité d'un tel tribunal, souligne le quotidien. Les interrogations sur la création d'une cour spécialisée suscitent en RDC de nombreuses interrogations, portant essentiellement sur son objet, sa finalité, son opportunité, sa

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pertinence, son adéquation et ses conséquences au regard du droit positif et du droit international, sa faisabilité au double plan matériel et du personnel. M. Luzolo Bambi a présenté vendredi son projet au Sénat. Selon lui, il est nécessaire de faire appel à des magistrats étrangers. "Quoi de plus normal que d'obtenir un renforcement des capacités par une cour spéciale? Au moins pour que nous ayons un instrument qui puisse apporter des réponses pour les situations passées, les situations nouvelles, et les différentes situations à venir", a-t-il fait valoir. La partie s'annonce toutefois difficile. Plusieurs personnes mises en cause dans différents rapports d'enquête sont aujourd'hui des leaders politiques. Et la question de savoir s'ils seront poursuivis se pose forcément, notent les observateurs. L'ONU avait publié l'an dernier un rapport sur les nombreuses violations des droits de l'homme commises entre 1993 et 2003 et restés impunis dans une région martyre.

Lire aussi sous :http://radiookapi.net/actualite/2011/08/17/rdc-crimes-de-guerre-les-usa-soutiennent-la-creation-d%E2%80%99une-cour-de-justice-specialisee/http://www.hrw.org/fr/news/2011/08/17/rd-congo-le-parlement-devrait-adopter-la-loi-cr-ant-une-cour-sp-cialis-e-mixte

(RDC_18) Radio Okapi – 16/8

Le tribunal militaire de la garnison de Kindu a rendu son verdict, lundi 15 août, dans l’affaire des coups de feu tirés à la résidence du gouverneur de la province du Maniema dans la nuit du 17 au 18 avril 2011. Le principal accusé, Mwinyi Selemani, un ancien milicien Maï-Maï, a été condamné à 20 ans de prison ferme et au paiement de 200 000 francs congolais (environ 217 USD) d’amende.

Mwinyi Selemani dit Pitchen était poursuivi pour détention illégale d’armes de guerre, dissipation de munitions de guerre et terrorisme. Il s’était rendu auprès du gouverneur du Maniema quelques semaines après l’attaque déclarant avoir été envoyé par les membres du conseil provincial de sécurité pour attenter à sa vie. Il avait accusé le commandant de la 7ème région militaire, l’inspecteur provincial de la Police nationale congolaise (PNC) et le directeur provincial de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Mais ces allégations n’ont pas été prouvées au cours du procès.

Le commissaire de police, Richard Mutumbi, accusé d’avoir fourni une arme à Mwinyi Selemani, a été acquitté faute de preuves.

L’ancien milicien Maï-Maï a été condamné, dans une autre affaire, à payer 500 000 francs congolais (543 USD) de dommages et intérêts à un député provincial, Saleh Dauda, devenu ministre provincial de la santé, qu’il a agressé en 2010.

(RDC_19) AFP – 16/8

L'audience de confirmation des charges contre Callixte Mbarushimana, un haut dirigeant des rebelles hutus rwandais soupçonné de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans les

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Kivus (RDC) a été reportée au 16 septembre, a annoncé mardi la Cour pénale internationale (CPI).

"La chambre se sent obligée de reporter l'audience étant donné que les deux parties ont été incapables de remplir leurs obligations d'avant-procès d'une manière qui correspond au professionnalisme requis devant le CPI", a indiqué la Cour dans une décision rendue publique. La confirmation des charges devait débuter mercredi et se poursuivre jusqu'à vendredi. Elle débutera le 16 septembre, avec deux autres journées d'audience prévues les 19 et 20 septembre. Accédant à une requête de la défense visant au report de l'audience, la CPI a assuré que l'accusation n'avait pas fourni à la défense les dépositions de certains témoins dans une langue appropriée. Mais elle a également soutenu que la défense "n'a pas été en mesure d'examiner de manière appropriée des milliers de pages d'informations importantes". "La meilleure manière d'assurer une conduite juste et rapide de la procédure menant à la confirmation des charges est de reporter l'ouverture de l'audience", a affirmé la Cour.

(RDC_19_1) Radio Okapi – 18/8

Huit militaires et un civile sont condamnés à la peine capitale, trois autres civils écopent de la servitude pénale à perpétuité. C’est la sentence rendue, mercredi 17 août, par la cour militaire du Kasaï-Oriental.

Cette bande qualifiée de suicidaire par la cour opérant au polygone minier de la Miba avec des armes de guerre est au second degré pour meurtre, vol à main armée et association des malfaiteurs. Ce groupe opère sous le commandement du caporal des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), Ibungu Mukwa alias «compteur à Zéro» et un creuseur civil de la ville.

Le caporal était poursuivi pour meurtre d’un ingénieur Sud africain en 2006. Concernant l’action civile, ses complices doivent à la partie civile Miba, une somme de 20 mille $ US et à la succession du Sud africain, 51000$ en Francs congolais.

Quant au creuseur, il est condamné pour détention illégale d’armes et de meurtre d’un sous-commissaire de la police des mines, tué par balle en 2008.

Toutes ces personnes, indique la cour militaire, ont commis des infractions à l’aide d’armes de guerre en (les?) soustrayant frauduleusement des graviers dans le polygone minier de la Miba. Pour la Cour militaire, cette audience s’est tenue au camp militaire Nsele pour décourager les personnes qui seraient tentées de rééditer ces actes de délinquance.

Économie, Finances, Transport…

(RDC_20) Radio Okapi – 15/8

La desserte normale en électricité dans la ville de Kinshasa ou tout au moins l’ampleur des perturbations dans la fourniture du courant électrique ne diminuera qu’avec le retour de la saison pluvieuse. L’ADG de la Société nationale d’électricité (SNEL), l’a déclaré lundi 15

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août 2011 au cours d’une rencontre avec la presse. L’étiage du fleuve Congo affecte la production de l’énergie électrique du barrage hydroélectrique d’Inga.

Selon Daniel Yengo Masampu, à cause de cette catastrophe naturelle, le phénomène est du à l’absence prolongée des pluies, la capacité productrice des centrales d’Inga I et Inga II a été sensiblement réduite, jusqu’à 300 mégawatts.

Face à tous les problèmes auxquels elle est confrontée dans la production et fourniture du courant électrique, la Société nationale d’électricité n’est pas restée bras croisés, a souligné le patron de cette entreprise publique. La SNEL dit avoir disposé sur fonds propres plus de 25 millions de dollars pour financer les travaux de réhabilitation, entre autres, du groupe 4 de la centrale hydroélectrique de Zongo.

La remise en service de ce groupe depuis mai dernier a eu, selon Daniel Yengo, un impact positif sur la desserte de ses abonnés résidant à l’ouest de la capitale congolaise. Le groupe 3 d’Inga I et Inga II sont également remis en service.

Le dragage du canal d’Inga a repris après réparation de la drague. Mais, depuis quatre mois, il est difficile de tirer les dividendes de ces travaux à cause de la calamité qui frappe le site d’Inga, a-t-il regretté. Mais l’espoir reste permis, a souligné l’ADG de la SNEL qui attend le retour des pluies.

Daniel Yengo Masampu déclare : « Nous sommes en relation avec le Congo-Brazzaville, nous disons que si les centrales sont à point, pourquoi pas recourir à Brazzaville pour continuer à résoudre le problème que nous avons sur place. Mais nous espérons fermement que les eaux [de pluie] vont tomber; scientifiquement, les choses ne vont pas en rester là. »

La SNEL annonce, par ailleurs, le démarrage, cette semaine, des travaux de maintenance de la ligne Maluku-Bandundu.

Lire aussi sous :http://www.acpcongo.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3272:les-barrages-hydroelectriques-dinga-frappes-par-un-sinistre&catid=36:economie&Itemid=57

(RDC_20_1) Belga – 17/8

Un rapport d'enquête intermédiaire sur l'accident survenu le 8 juillet dernier à Kisangani à un Boeing 727 de la compagnie locale Hewa Bora Airways (HBA) impute la responsabilité du crash à une erreur du pilote, rapporte mercredi la presse kinoise.

"Rapport d'enquête: Hewa Bora crucifié", titre ainsi le journal 'La Prospérité', qui publie, à la suite de l'hebdomadaire 'Le Soft International' lundi, les premières conclusions de la commission d'enquête mise sur pied après cet énième accident aérien en RDC, qui avait fait au moins 83 morts et près d'une quarantaine de survivants à l'aéroport de Kisangani-Bangboka. Selon 'L'Avenir', l'enquête met en cause "sans aucun détour" le pilote mort dans le crash, Paul Mistris. Le rapport écrit que le commandant de bord "a mal apprécié les données météorologiques" - le violent orage qui touchait Kisangani au moment de l'accident.

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Selon 'Forum des As', le pilote n'était pas qualifié sur ce type d'avion. "Pour le commandant Paul Mistris, sa licence de pilote de ligne 595 IF (annexe 10) a été renouvelée en février 2011 pour l(e type d)'avion MD-82; tandis que pour le B727, il devait soit passer au simulateur de vols soit suivre un cours de rafraîchissement au sol, complété par un contrôle en ligne", écrit ce titre, citant toujours le rapport. Celui-ci note aussi que le Boeing, âgé de 46 ans et comptant 52.613 heures de vol, emportait des passagers, dont certains à "l'identité douteuse", en surnombre - 120 adultes, trois enfants et deux bébés, alors que sa capacité est de 118 sièges. Vingt-et-un passagers non enregistrés se trouvaient aussi à bord.

Le rapport émet plusieurs griefs à l'égard de la Régie des Voies aériennes (RVA), notamment d'avoir communiqué au pilote des données météorologiques erronées, l'utilisation des contrôleurs aériens sans licence et le manque de plans de sûreté dans les aéroports. Il est reproché à l'Autorité de l'aviation civile beaucoup de choses, notamment la complaisance dans l'octroi de l'immatriculation définitive (9Q-COP) à cet avion en location et la surcharge de l'appareil avec 120 passagers à bord au lieu de 118. Le rapport reproche enfin à la Direction générale de migration (DGM) une complaisance dans les formalités migratoires.

Bien qu'ayant proposé des sanctions pour les uns et les autres, la commission attend le résultat de l'analyse des boîtes noires pour faire un rapport final.

Interrogé par l'agence BELGA, le directeur de HBA, Stavros Papaioannou, a répondu par un commentaire sibyllin. "Plus haut monte le singe dans l'arbre, mieux on voit son c..", a-t-il indiqué dans un courriel.

Lire aussi sous :http://radiookapi.net/actualite/2011/08/17/crash-de-kisangani-le-pilote-hewa-bora-la-rva-la-dgm-et-l%E2%80%99autorite-de-l%E2%80%99avation-civile-impliques/http://www.rfi.fr/afrique/20110819-crash-rdc-compagnie-hewa-bora-contre-attaque

(RDC_20_2) Reuters – 17/8

Democratic Republic of Congo's mines ministry on Wednesday denied a media report that state-owned miner Sodimico had sold its share in two copper mines, one of which is the country's third largest, for $30 million.

Bloomberg news agency reported earlier on Wednesday that Sodimico had sold its 30 percent stake in the Frontier and Lonshi mines in Katanga for less than one sixteenth of their estimated value.

When contacted about the reported sale, Mines Minister Martin Kabwelulu said: "No sale has been carried out," adding an inventory of Sodimico's assets was under way.

Sodimico Chief Executive Officer Laurent Lambert Tshisola Kangoa would not comment on the report when contacted by Reuters.

The Bloomberg report did not say who Sodimico had sold its shares to.

The licences to exploit Frontier, Congo's third-largest copper mine, and Lonshi, a depleted open pit mine being eyed for underground development, were owned by Canadian miner First Quantum until both were confiscated last year. Any sale would put Congo's opaque mine

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ownership structures back in the spotlight a year after the controversial sale of another expropriated asset, the Kolwezi tailings project, also previously owned by First Quantum.

First Quantum has said the cancellation of the Frontier and Lonshi licences was a response to its decision to contest the expropriation of the Kolwezi project, which has subsequently been sold to London-listed Kazakh miner ENRC.

Frontier and Lonshi passed from First Quantum back to Sodimico, the state-owned mining body, and from Sodimico to Sodifor, a joint venture between Sodimico and a Hong Kong-listed shell company, Fortune Ahead, according to documents seen by Reuters.

The $30 million price tag would just be over 6 percent of the estimated market value of the stake. Frontier, when fully functioning, employed 1,657 workers and had an annual output of more than 90,000 tonnes of copper in concentrate.

Saul Valt, the sole registered director of Fortune Ahead, did not immediately respond to a request for comment. It was not immediately clear whether Fortune Ahead had reduced any of its stake.

Read also under :http://congosiasa.blogspot.com/2011/08/controversy-surrounds-sale-of-congolese.html

RWANDA

Économie, Finances…

(RWA_1) AFP – 13/8

La police rwandaise a saisi cette semaine à l'entrée de la capitale, Kigali, 7,5 tonnes de cassitérite de contrebande, a-t-elle annoncé samedi dans un communiqué.

Une camionnette transportant quatre tonnes de ce minerai a été saisie par la police mardi tandis qu'une autre, avec 3,5 tonnes, a été interceptée mercredi, selon ce communiqué du porte-parole de la police, Théos Badege. Dans les deux cas, les pierres étaient dissimulées dans des sacs de carottes ou de choux ou dans du sable, selon ce communiqué. Les chauffeurs des deux véhicules ont été appréhendés. La police affirme que la saisie a été possible grâce à des informations fournies par la population. Selon la police rwandaise, les marchandises de contrebande entrant au Rwanda viennent surtout de l'Ouganda et de la RDC, deux pays voisins du Rwanda. Le mois dernier, la police congolaise avait saisi dix-neuf colis de 50 kilos contenant du minerai de cassitérite à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est) et ville frontalière du Rwanda. Selon la douane, les minerais étaient sur le point de quitter le pays frauduleusement, vers le Rwanda, à bord d'un camion immatriculé en RDC.

Justice, Droits de l’homme…

(RWA_1_1) AFP – 18/8

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Des gendarmes français sont arrivés au Rwanda cette semaine pour mener des enquêtes sur des Rwandais vivant en France et soupçonnés d'avoir joué un rôle dans le génocide des Tutsi de 1994, a-t-on appris jeudi de source officielle rwandaise.

"Ils sont arrivés cette semaine et devraient passer en tout deux semaines. Ils enquêtent sur plusieurs suspects", a indiqué à l'AFP Jean-Bosco Siboyintore, responsable au parquet général de la cellule chargée de la recherche des accusés de génocide en fuite à l'étranger. "C'est une commission rogatoire. Il en a déjà eu d'autres et il y en aura d'autres", a poursuivi le magistrat rwandais, se refusant à divulguer les noms des suspects "pour ne pas nuire au déroulement des enquêtes". "Nous avons donné à la France plusieurs dossiers de Rwandais suspects de génocide. Nous avons émis des mandats d'arrêt contre une quinzaine de personnes vivant en France", a-t-il ajouté.

Parmi ces suspects, figure Agathe Habyarimana, la veuve de l'ex-président Juvénal Habyarimana dont l'assassinat le 6 avril 1994 est considéré comme le signal déclencheur du génocide qui a fait 800.000 morts selon l'ONU, essentiellement d'ethnie tutsi.

Relations extérieures

(RWA_2) Marianne – 16/8

La possible visite du président rwandais Paul Kagamé, qui pourrait être reçu à l'Elysée le 12 septembre, suscite l'incompréhension et la colère dans certains milieux militaires, comme l'association France-Turquoise, présidée par le général Lafourcade. Le général Didier Tauzin, auteur de "Rwanda. Je demande justice pour la France et ses soldats" (2011. Editions Jacob-Duvernet) défend des positions très proches.

Selon l'association France-Turquoise, l'accueil du président Kagamé par Nicolas Sarkozy revient pour la France à "brader l'honneur de ses soldats et à couvrir un tissu de mensonges." En effet, le régime rwandais a soutenu le dépôt de plainte auprès de la justice française accusant des militaires français de "crimes contre l'humanité et de complicité de génocide", des accusations d'une extrême gravité. En 2007, le président Kagamé affirmait que les militaires français étaient venus au Rwanda "pour tuer des Tutsis", l'ethnie minoritaire au pouvoir à laquelle il appartient.

Pour l'association France-Turquoise, "la normalisation des relations avec le Rwanda est peut-être souhaitable mais pas à n'importe quel prix". D'autant que le régime du président Kagamé fait lui aussi l'objet de graves accusations de la part des Nations Unies. Un rapport d'octobre 2010 l'accuse d'avoir massacré des centaines de milliers de personnes, une thèse défendue par le journaliste Pierre Péan.

Lire l’article entier sous :http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/L-eventuelle-visite-de-Kagame-en-France-provoque-la-colere-d-anciens-du-Rwanda_a333.html

(RWA_3) Angolapress – 18/8

Le président rwandais Paul Kagame effectuera une visite officielle en France les 12 et 13 septembre, la première depuis le génocide de 1994 au Rwanda, a annoncé mercredi le gouvernement rwandais dans un communiqué. "Le président Kagame fera une visite officielle

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en France les 12 et 13 septembre 2011 à l'invitation du président Nicolas Sarkozy", selon le communiqué transmis à l'AFP. Les relations entre les deux capitales ont souvent été tendues depuis le génocide -les autorités rwandaises accusant la France d'avoir soutenu les auteurs des massacres- avant de progressivement se normaliser. Le chef de l'Etat français s'était rendu au Rwanda en février 2010, cette visite avait alors "marqué un grand pas en avant dans les relations diplomatiques avec la France, renouées fin 2009" après une rupture de trois ans, précise le communiqué. En juillet, Paris avait proposé au président Kagame d'effectuer début septembre une visite officielle à Paris, un déplacement à haute dimension symbolique mais délicat en raison d'un très vif contentieux entre le chef de l'Etat rwandais et le chef de la diplomatie française Alain Juppé. La date du lundi 12 septembre avait été avancée, mais elle n'était pas définitive et restait toujours en attente d'une réponse officielle des Rwandais. Le 19 juillet, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, s'était rendue à Paris pour la préparer. Elle s'était entretenue avec le ministre de la Coopération, Henri de Raincourt, mais pas avec Alain Juppé. Le Quai d'Orsay avait prétexté un agenda chargé du ministre pour expliquer cette non-rencontre, sans confirmer un refus de voir son homologue. La visite du président rwandais en France constitue une étape importante dans des relations plus étroites entre nos deux pays", a souligné la ministre rwandaise des Affaires étrangères dans le communiqué de mercredi. "Elle sera une opportunité de discuter des moyens pour la France et le Rwanda de continuer à travailler ensemble, particulièrement dans les domaines des affaires et de l'investissement, s'appuyant sur les progrès réalisés par le Rwanda ces 17 dernières années", selon le texte.