Épilogue

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Épilogue du grec ἐπίλογος (epilogos) :« sur, par dessus, au- dessus » Thématiques principales de l’épilogue : p. 267 ; L’histoire “amère” de Tituba (homonyme “amer” : “a-mer” et “a-mère”) La Chanson de Tituba (non reconnaissance de la part des hommes blancs ou noirs) Tituba, après sa mort, “re-naît” de nouveau (Re- naissance) dans l’âme et le coeur des enfants, des esclaves torturés, des femmes meurtries Visible ou invisible, elle “panse”, guérit et elle donne le rêve La culture de Tituba : “Je n’appartiens pas à la civilisation du Livre et de la Haine. C’est dans leurs coeurs que les miens garderont mon souvenir, sans nul besoin de graphies” (268-9)

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Épilogue. du grec ἐπίλογος (epilogos) :« sur, par dessus, au-dessus » Th ématiques principales de l’épilogue : p. 267 ; L’histoire “amère” de Tituba (homonyme “amer” : “a-mer” et “a-mère”) La Chanson de Tituba (non reconnaissance de la part des hommes blancs ou noirs) - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Épilogue

ÉpilogueÉpilogue

du grec ἐπίλογος (epilogos) :« sur, par dessus, au-dessus »

Thématiques principales de l’épilogue : p. 267 ; L’histoire “amère” de Tituba (homonyme

“amer” : “a-mer” et “a-mère”) La Chanson de Tituba (non reconnaissance de la part

des hommes blancs ou noirs) Tituba, après sa mort, “re-naît” de nouveau (Re-

naissance) dans l’âme et le coeur des enfants, des esclaves torturés, des femmes meurtries

Visible ou invisible, elle “panse”, guérit et elle donne le rêve

La culture de Tituba : “Je n’appartiens pas à la civilisation du Livre et de la Haine. C’est dans leurs coeurs que les miens garderont mon souvenir, sans nul besoin de graphies” (268-9)

du grec ἐπίλογος (epilogos) :« sur, par dessus, au-dessus »

Thématiques principales de l’épilogue : p. 267 ; L’histoire “amère” de Tituba (homonyme

“amer” : “a-mer” et “a-mère”) La Chanson de Tituba (non reconnaissance de la part

des hommes blancs ou noirs) Tituba, après sa mort, “re-naît” de nouveau (Re-

naissance) dans l’âme et le coeur des enfants, des esclaves torturés, des femmes meurtries

Visible ou invisible, elle “panse”, guérit et elle donne le rêve

La culture de Tituba : “Je n’appartiens pas à la civilisation du Livre et de la Haine. C’est dans leurs coeurs que les miens garderont mon souvenir, sans nul besoin de graphies” (268-9)

Page 2: Épilogue

Tituba, ProphétesseTituba, Prophétesse

Tituba meurt enceinte (comme Hester). Morte, elle “adopte” Samantha (fille d’une esclave, Délices) et lui lègue ses secrets: “Quelle maternité plus haute!” (270)

Tituba se confond avec son île, la Barbade (l’île est une femme = la Terra Mater)

La parole de Tituba est prophétique : elle annonce la cruauté envers le peuple noir à l’époque contemporaine : le KKK, les ghettos : “Je comprends le passé. Je lis le présent. Je connais l’avenir.” (271)

Tituba meurt enceinte (comme Hester). Morte, elle “adopte” Samantha (fille d’une esclave, Délices) et lui lègue ses secrets: “Quelle maternité plus haute!” (270)

Tituba se confond avec son île, la Barbade (l’île est une femme = la Terra Mater)

La parole de Tituba est prophétique : elle annonce la cruauté envers le peuple noir à l’époque contemporaine : le KKK, les ghettos : “Je comprends le passé. Je lis le présent. Je connais l’avenir.” (271)

Page 3: Épilogue

Tituba, MarronneTituba, Marronne

La légation d’Hester: “créer un monde de femmes qui sera plus juste et plus humain” (271)

Tituba laisse en héritage l’espoir et le rêve au peuple noir

Le “passage du milieu” : Tituba et Hester sont séparées dans la mort

Le Marronnage : L’H/histoire de Tituba est aussi celle du “métissage” et du “marronnage”. De l’espagnol “cimarrÓn” : esclaves fugitifs. Par extension, le marronnage dans la culture et la littérature antillaises signifie la “transgression”

La légation d’Hester: “créer un monde de femmes qui sera plus juste et plus humain” (271)

Tituba laisse en héritage l’espoir et le rêve au peuple noir

Le “passage du milieu” : Tituba et Hester sont séparées dans la mort

Le Marronnage : L’H/histoire de Tituba est aussi celle du “métissage” et du “marronnage”. De l’espagnol “cimarrÓn” : esclaves fugitifs. Par extension, le marronnage dans la culture et la littérature antillaises signifie la “transgression”

Page 4: Épilogue