esprit d'equipe n°2

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ESPRIT D'EQUIPE n°2 Le magazine des MEmbres du Team Raidlight Mars - Avril 2010 Portrait NEWS Reportages MATOS INTERVIEWS Calendrier

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Le magazine trail de tout et par tous les coureurs

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Page 1: Esprit d'Equipe n°2

ESPRIT D'EQUIPEn°2

Le magazine des MEmbres du Team Raidlight

Mars - Avril 2010

Portrait

NEWSReportages

MATOS INTERVIEWS

Calendrier

Page 2: Esprit d'Equipe n°2

50 CALENDRIER

PORTRAIT 38

Edito “blanc” - Mars Avril 2010

Cyril C.

Trail blanc à profusion, ski, jeux olympiques d’hiver… de la neige et encore de la neige à l’entrainement, je ne sais pas pour vous mais même si j’apprécie cette poudre blanche et les sensations qu’elle procure, il me tarde de pouvoir enfin remettre « les pieds sur terre ».

Cela tombe bien, le printemps arrive à grand pas et nous allons bientôt pouvoir nous dévêtir tandis que la nature va elle se revêtir de son costume printanier aux paysages multicolores.

Pour beaucoup, il s’agit un peu de la rentrée des classes, le mo-ment de ranger les skis ou les pointes de cross pour rechausser les chaussures de trail et enfiler ses tenues légères pour arpenter les montagnes.

Les épreuves vont commencer à se démultiplier, nous laissant l’embarras du choix chaque weekend sur des épreuves + ou – renommées.

A cette période, les premiers « gros RDV » se profilent à l’horizon… et si les cadors de la discipline vont enfin pouvoir en découdre pour les « chères » places sur le podium, nous allons « tous » renouer avec nos quêtes de défi et d’aventure, non pas pour la gloire ou encore l’argent mais bel et bien pour vivre nos rêves et réaliser ce qu’il n’y a encore pas si longtemps, nous paraissait complètement « extraordinaire ».

Pour notre communauté, forte désormais de + de 1500 mem-bres, j’imagine que les « beaux jours » aidant, la famille va en-core s’agrandir et que nos échanges vont se faire encore plus fréquents sur le site internet et sur le terrain.

Que ce soit sur les courses ou sur les rassemblements, les occasions de nous rencontrer « pour de vrai » vont aller croissantes, Bon printemps à tous !

A bientôt

4 NEWS

12 REPORTAGES

40 MATOS

PORTFOLIO

ENTRAINEMENT-

SANTE

RAID TRAIL COURSE

8

46

Photo couverture Christophe B.. Trail des Calanques 2010

Magazine conçu et réalisé par les membres du Team Raidlight. Ont collaboré à ce numéro : Christo-phe, B. Benoit, L. Cyril C., Vivien, B. Maria S., Dominique C. Guillaume B. Stéphane C. David S. David P., Sébastien M., Isabelle D. Yoann C. - Jean Daniel R. Ludovic H. Stéphanie A., Séverine P , Christophe B. En espérant n’avoir oublié personne. Conception graphique et mise en page Christophe Boebion avec la col-laboration de toute l’équipe Raidlight et de tous les membres du team Raidlight

Tout droit de reproduction même partiel reservé

SOMMAIRE Team Raidlight, Le MAGL’actu du Team par tous et pour tous ses membres

Page 3: Esprit d'Equipe n°2

NEWSDes nouveaux membres Dans le Team raiDlighT empire sTaTe builDing run up : 1576 marches, 86 éTages

Organisée par le prestigieux New York Road Runner’s Club (organisateur du Marathon de New-York), la montée de l’Empire State Build-ing est un évènement particulier : il s’agit de gravir le plus célèbre des buildings New-Yorkais par les es-caliers, soit 86 étages et 1576 marches. La course est assez internationale, avec une trentaine de pays représentés, et 250 coureurs sélection-nés.

Benoit LAVAL termine 10ème en 12’11s, un meilleur temps que lors de sa première participation en 2004, mais une place moins bonne, 7ème à l’époque.

Claudie BREYSSE termine 30ème femme en 17’31s pour sa première participation.

Benoit LAVAL (Team Raidlight) : « Je suis un peu déçu de la place, surtout que le 4ème est à une poignée de secondes. L’entraînement spécifique a été léger, avec trois entraine-ments dans les escaliers de Saint-Etienne… semaine dern-ière après le Raidlight Winter Trail… Mais j’ai bien mieux géré que la première fois, et ça donne le goût d’y revenir, même si l’effort est extrême et que l’on ne sait plus où on habite au bout du trentième étage … »

Claudie BREYSSE (Team Raidlight) : « Pour une première, je suis très satisfaite, même si j’aurais du partir plus vite et j’ai un peu trop « géré ». Mais l’Empire State Building est vraiment impressionnant de l’extérieur, et comparé aux escaliers de Saint-Etienne qui n’ont que 300 marches et qui font déjà bien mal… »

C’est avec enthousiasme, que Ira Lossani (le directeur), Iss-ouf Coulibali (son adjoint), Boukaré Ousseni (le délégué croix rouge) et tous les élèves du CM1 de l’école de Gana Daori ont adhéré au Team Raidlight lors de la venue de deux membres de l’association Songtaaba en soutien de leur comité de par-ents d’élèves.

Songtaaba (soutenue par Raidlight depuis trois ans) est une association Ligérienne qui aide depuis 2001 l’ASECD (une association Burkinabè intervenant dans la zone non lotie de Kouritenga à Ouagadougou ) et les habitants du village de Gana Daori dans le sahel Burkinabè, dans leur ac-tion pour la scolarisation, l’initiation aux soins , à l’hygiène et la socialisation des enfants Burkinabè.

Malgré l’absence d’oxygène comme sur les hauts pla-teaux Kénians ou Ethiopi-ens, peut-être que dans quelques années, issu de cette adhésion, un coureur venu du Burkina Faso suc-cédera à Bekélé et con-sort. A l’autre extrémité du Burkina Faso, à Tiékouna (sud de Banfora), c’est Al-phonse Momo leur ami, qui est entré dans le Team.

Alphonse connait bien le milieu des coureurs , il est traceur, serre-file, ravi-tailleur, chargé des rela-tions avec les habitants et conseiller technique de l’organisatrice d’un Raid qui a lieu tous les ans dans sa région, en janvier.

En raison de l’inexistence de réseau électrique dans leurs vil-lages respectifs, donc d’internet, ces nouveaux membres ne pourront intervenir sur le forum, mais leur plaisir d’appartenir à notre communauté est entier et sincère.

Les messages éventuels qui leur seraient adressés seront re-layés par les membres de Songtaaba lors de leur prochaine visite (malheureusement dans un an seulement).

association songtaaba

L’édition 2010 du Libyan Challenge n’aura pas lieu. Le pays hôte, la Libye, a en effet décidé de suspendre l’attribution des visas de tous les ressortissants des 25 pays de l’espace Schengen, suite à un différend avec la Suisse. Le départ de la 5e édition de cette épreuve devait avoir lieu du 21 au 28 février. Grosse décéption pour Alexandra Rousset qui at-tendait cette épreuve avec impatience.

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NEWS

libYan challenge annulé

Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

vive les maries ! Une fois n’est pas coutume et devant tant d’enthousiasme, il nous semblait important de saluer le mariage d’un de nos membres fidèle Denis FriTsch qui s’est déroulé le samedi 13 Février 2010 ! Après plusieurs années de vie commune, deux enfants, une maison, la suite logique de leur histoire a été de franchir un nouveau cap en se mariant la vieille de la St Valentin. Malgré la neige, le froid, la fête a eut lieu et à réchauffer tous les cœurs ! Parce que c’est ça aussi la vie du Team n’hésitez pas à nous faire part des grands mo-ments de bonheur dans vos vies.

enTre chauD eT FroiD, quelques news D’alexanDraAprès le sable chaud et le soleil marocain fin décembre où avait lieu le Marathon de Zagorra organisé par les frères Ahansal pour lequel Alexandra finit 2 ème,, changement radical de décor et de température avec le Trail Blanc de Font Romeu le 17 janvier, renommé à la dernière minute en Romeufontaine.

Qu’importe le nom ! La neige, une météo clémente, 44km dans un paysage grandiose, la bonne humeur des cou-reurs, une organisation au top, et 1ère victoire de l’an-née pour Alexandra, bref tout était là pour faire de cette journée une réussite.

Après le sable chaud et le soleil marocain, après la neige et le froid des Pyrénées… place au goudron et au Mis-tral de la Provence pour une nouvelle victoire sur route cette fois au Tour des Remparts à Avignon où elle sera la première à l’arrivée sur la place de l’Horloge, au terme de 11 kms dans son pays natal.

Petit clin d’œil aussi à Justine de la compta), sa collègue et copine qui débute la course à pied et qui a accepté d’accompagner Alexandra sans se défiler et qui finit de fort belle manière.

Alexandra Rousset est assurément très en forme et la saison ne fait que commencer

Page 4: Esprit d'Equipe n°2

NEWSraiDlighT eT axome-TrenTa récompensés D’un Janus Du service un arTisTe parmis nous : rolanD hugueTle Janus est un prix ministériel récompensant le Design innovant et/ou remarquables de produits et services. la 25ème remise des Janus a eu lieu le 12 février au conseil

economique et social à paris.

RAIDLIGHT (conception) et AXOME-TRENTA (réalisation) ont reçu conjointement le Janus du Service, pour :

la plateforme web 2.0 interactive et collaborative www.raidlight.com,

Plateforme internet innovante permettant à Raidlight de tra-vailler sur 3 axes :

- Un atelier de conception virtuel, permettant à tous les utili-sateurs de participer à la conception des produits.

- Un espace collaboratif (« le Team Raidlight ouvert à tous »), permettant de fédérer une communauté de plus de 1.500 membres

- Une boutique moderne avec visualisation des produits à 360°

Quelques chiffres, depuis le lancement il y a 12 mois :

- 4 737 266 pages vues

- 576 703 visiteurs

- 7 358 utilisateurs enregistrés

- 1 499 inscrits au Team Raidlight

- +48% de ventes / N-1

Ce Janus est assorti du label « ECO-DESIGN », pour les qualités d’éco-responsabilité de ce projet et des produits et services de Raidlight et d’Axome/Trenta.

ce projet a été réalisé avec la participation active du pôle de compétitivité sporaltec, et les partenariats du conseil général de la loire et de la région rhône alpes.

egalement, cette plateforme a directement généré l’embauche de 3 personnes parmi les 7 recrutées par raidlight en 2009..

voici les copains ce que je fais d’après vos photos du site (après vous avoir demandé l’autorisation !). Ce sont des aquarelles , technique très difficile pour les connaisseurs qui est très exigeante, comme les trails d’ailleurs !

6 7Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 5: Esprit d'Equipe n°2

PORTFOLIOPORTFOLIO

8 9Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 6: Esprit d'Equipe n°2

PORTFOLIOPORTFOLIO

10 11Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Toutes les photos sont celles des membres du

Team RaidLight. Vous aussi venez partagez vos photos sur www.raidlight.com et

gagner des kms.

Tout droit de reproduction même partiel reservé

Page 7: Esprit d'Equipe n°2

« Peuchère », alors que le Pilat est toujours sous les nuages et bien sûr enneigé complet, nous nous sommes réunis avec plusieurs membres du Team Raidlight (une dizaine) pour un bain de soleil et de sensations fortes à l’occasion de cette course atypique et O combien sympathique.

Limité à 130 participants, pour la plupart des coureurs issus de la capitale provençale et des alentours, l’organisateur ne souhaite pas en faire une épreuve de masse et c’est pour cette raison que nous sommes restés discret quand à notre participation.

Le samedi, nous effectuons tous ensemble le parcours en sens inverse

afin de reconnaitre un minimum ce « labyrinthe » au bord de la méditerranée, l’occasion de faire plus ample connaissance et de profiter des paysages grandioses qui longent ce sublime massif pittoresque...

Le 07 Février – 9h départ de Calle-Longue sous un temps estival (21 dégrées en milieu de journée)

Sur la ligne de départ, ambiance très convivial même si certains ont « les jetons », ne sachant pas trop à quoi s’attendre car c’est la particularité de cette course : il n’y a aucun balisage sur tout le parcours, autrement dit il faut « se débrouiller » avec les marquages de randonneurs et la carte

mais les pièges sont nombreux tout comme les possibilités de raccourci qui s’apparentent bien souvent plus à de l’escalade qu’à du Trail proprement dit….

Au cas où certains n’aurait pas compris, l’organisateur hilare déclare : « Ceux qui ne sont pas du pays, vous allez vous perdre »

A ce petit jeu, l’ami Benoit Laval (Team Raidlight), double vainqueur de l’épreuve s’impose in extrémis devant son rival habituel Franck Salgues, toujours recordman de l’épreuve et Cyril Cointre (Team Raidlight), le jeune néophyte qui a su « sauter dans la bonne roue »

Bien qu’en tête dés le départ, Benoit a du batailler ferme car malgré sa bonne connaissance des lieux après 3 participations, l’avantage du terrain était bel et bien du coté des Marseillais et il a vu à plusieurs reprises revenir sur lui ces 2 poursuivants qui ont usés de coupes très tortueuses mais avantageuses si bien qu’au passage du col de la Candelle (3-4km avant l’arrivée), les 3 étaient quasiment ensemble.

Benoit a le dernier mot de justesse (29 secondes) sur Franck tandis que Cyril marque un peu le pas et trouve le moyen d’aller visiter un peu le maquis à quelques centaines de mètres de l’arrivée.

Derrière, on notera la belle perf de Christophe Boebion (4ème – Team Raidlight), qui a su lui aussi profiter d’un guide local pour l’occasion ainsi que celle de Roland Terrier (11ème – Team Raidlight) qui a su faire sa propre course, probablement pas la plus courte…

« Fatche de con », comme bien d’autres coureurs, les autres représentants du team ( Arnaud Mantoux, Camille Longchambon, Christian Heymes, Marie-Line Astier et Nicolas Boucard) ont connus des fortunes diverses mais tous se sont assurément régalés sur ce magnifique terrain de jeu que sont les Calanques de Cassis.

« Putain », « con », un grand merci à l’organisation, c’était « vachement » bien, on reviendra…

REPORTAGE COURSE26 ème Trail des Calanques – Le Team Raidlight chez les Marseillais

12 13Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 8: Esprit d'Equipe n°2

en 2010, le raidlight Trail Trophy devient un challenge de 4 épreuves « 4 courses, 4 saisons, 4 territoires… », pour l’ouverture de ce tout nouveau challenge, l‘épreuve « originelle » à donc été rebaptisée le pilat winter raidlight Trail.

Une fois n’est pas coutume, mal-gré les prévisions météo quelques peu alarmistes les jours précédents la course, c’est sous un temps agréa-ble que ce sont élancés plus de 800 coureurs présents en ce 24 janvier.

Venus des 4 coins de France et même de pays limitrophes comme l’Italie, la Suisse ou encore la Russie, les partici-

pants ont pu découvrir les magnifiques paysages du massif du Pilat, recouvert de son manteau neigeux de saison.

Afin que tout le monde y trouve son compte, 3 nouveaux parcours étaient proposés par SMAG, l’équipe organi-

satrice : 33, 23 et 13 Km, les cadors de la discipline étant bien évidement sur le grand parcours.

Une neige dure sur la première partie jusqu’à Chaussitre, point culminant du tracé, a occasionné quelques glis-

sades heureuse-ment sans gravité chez bon nom-bre de coureurs, mais que dire de la suite, plus sau-vage notamment aux abords de la tourbière de Gimel ou cette fois-ci les concurrents s ’ e n f o n c è r e n t dans une neige a b o n d a n t e , rendant les foulées hasardeuses et éprouvantes…

Sur la course phare, le 33km, 3 coureurs se détachent rapidement au passage de la croix de Chaussitre. Les 2 grands favoris locaux, Benoit Laval, le vainqueur sortant et Gilles Guichard, triple vainqueur de l’épreuve sont ac-compagnés pour l’occasion du jeune Alexandre Daum.

Dans la descente très technique sur le hameau des Préaux, peu avant le 20ème km, Benoit fait parler l’expérience en fin connaisseur des lieux et parvient à s’échapper inexorablement… Il ne sera plus rejoint jusqu’à l’arrivée pour signer une superbe performance en 2h43.

Derrière, Gilles connait une rare dé-faillance et c’est Alexandre Daum qui s’empare de la 2ème place quelques 6

minutes plus tard tandis que le suisse Christophe Jacquerod, en délicatesse avec un tendon d’Achille depuis plus d’1 an et demi, réalise pour sa reprise un magnifique retour puisqu’il com-plète le podium en 2h56.

Chez les féminines, Marilyn Subrin s’impose devant Josianne Piccolet et Anne Ruelen tandis que sur les par-cours intermédiaire Régis Durand rafle la mise sur le 24 km et Laurent Bensadi en faisant de même sur la plus courte distance, le 14 km.

Au terme de cette belle journée de trail, tout le monde s’est réuni pour profiter d’une tartiflette géante et de la bière bio du Pilat, dans un esprit con-vivial et dans la bonne humeur, tandis que la remise des prix battait son plein

en récompensant les vainqueurs bien sûr, mais aussi les chanceux du tirage au sort.

Un grand BRAVO et MERCI à tous les participants ainsi qu’aux bénévoles sans qui une telle épreuve ne pour-rait avoir lieu. Mention particulière à Benoit Garcin, le directeur de course, Roland Terrier le « chef baliseur », les membres des associations Smag et La foulée Verte ainsi que les salariés Raid-light, qui le temps d’un week end, ont troqué bénévolement leur costume « traditionnel » pour celui d’organisateur de course, une riche expérience…

rdv à bugeat en corrèze pour la 2ème épreuve du challenge

le 4 avril prochain !

DOSSIER SPECIAL TRAIL Pilat Winter Raidlight Trail 2010 Une belle journée de trail - Le mot de l’organisation

14 15Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 9: Esprit d'Equipe n°2

DOSSIER SPECIAL TRAIL Pilat Winter Raidlight Trail 2010

l’organisation du pilat raidlight win-ter Trail étant complètement au point sans moi (bravo et merci à toute l’organisation), l’envie d’essayer ce nouveau parcours me titillait. mais franchement, au départ, de gros doutes sur ma capacité à accrocher du guichard ou du Jacquerod…

Depuis début janvier, je m’entraîne en dents de scie : 3 jours à bloc deux fois par jour, puis plus rien pendant six jours, cela au gré de mon emploi du temps. Donc rien de très constructif, et toujours avec mes deux bons kilos de trop.

Départ prudent, tout en laissant bien aller sur les parties glacées où mes IN-OV-8 Mudclaw 330 font toujours des merveilles. Je monte Chaussitre en tête, cette bonne côte d’entraînement qu’il m’arrive de faire 6 fois de suite. C’est bien tassé, et pas de difficulté majeure. Pour la descente de l’autre coté, c’est par contre complètement « pourri » et crouté, impossible de prof-iter de la descente.

Juste après le premier ravito, j’en prof-ite pour faire une petite pause pipi, et je laisse mes 3 compagnons faire la trace le long des étangs de Prélager, sur une neige cette fois-ci particulière-ment poudreuse… Je reviens douce-ment au fur et à mesure, pour recoller Gilles Guichard avant la montée vers la Croix de Caille, où la jonction se fait avec Alexandre Daum légèrement échappé.

Un long plat bien glacé s’annonce, et j’en profite pour mettre un peu la pression avec mes bons crampons. Derrière ça suit bien groupé sur cette partie roulante. Arrive le virage de la maison de l’Ogre, où on enquille un petit single track technique. Je garde l’allure, et avec surprise tout le monde

derrière disparait. Alors j’en remets une couche dans cette descente plus technique, et je fais l’impasse sur le ravito.

Tout en bas, il ne reste plus… qu’à remonter. Une bonne croute en bas où on fait des tout petits pas comme sur des œufs en espérant ne pas pas-ser au travers, puis toute la remontée dans une neige croutée. Là on regrette de faire la trace, mais personne der-rière, si j’arrive en haut avec un peu d’avance, c’est tout bon…

Tourbière de Gimel, regroupement avec le 22km, les concurrents du 22km en point de mire motivent à relancer un peu. Sommet de Panère, vue sur les Alpes un peu bouchée mais on les voit quand même. Descente zigzag sur St-Régis, remontée sèche à Pétaloup où je fais mon fractionné nature, Marlhes n’est plus qu’à quelques encablures et personne derrière, c’est gagné !

Alexandre Daum finit deuxième, Christophe Jacquerod troisième, et Gillou séché par une grosse hypo finit un peu plus loin.

Une bonne avance pour moi, la différence s’est faite sur mes qual-ités techniques sur neige et de de-scendeur, parce qu’il n’y avait pas cet écart en « puissance ». Et je me suis parfaitement fait plaisir. Reste quand même à s’entraîner sérieusement pour de plus grosses échéances, et à ne pas se voiler la face par rapport à mon entraine-

ment boiteux.

Un peu de récup avant New-York et la montée des 1.500 marches de l’Empire State Building mardi prochain (surtout le prétexte à un WE prolongé à New-York avec ma dul-cinée – qui a fait 3ème sur le 22km ce WE), puis une autre jolie petite course pittoresque : le Trail des Calanques le WE suivant.

A bientôt !

Victoire tout en technique par Benoit Laval

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PORTFOLIO - SPECIAL PILAT WINTER RAIDLIGHT TRAILPORTFOLIO

18 19Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 11: Esprit d'Equipe n°2

DOSSIER SPECIAL TRAIL Pilat Winter Raidlight Trail 2010

Une semaine avant, je me trainais sur des footing à 10 à l’heure en me de-mandant bien pourquoi je m’étais in-scrit sur cette course. A l’entrainement j’avais du mal à dépasser les 15 km/h en me mettant les tripes à l’air et en me tordant de douleur à l’aine et au pied. Difficile d’envisager de faire une course dans ces conditions mais le week end était prévu de longue date alors plus moyen de reculer.

L’arrivé dans le Pilat est chouette avec une ambiance hivernal et un ac-cueil chaleureux de la part de toute l’équipe Raidlight. Le temps de saluer et de discuter avec tout le monde et nous voila parti pour un footing avec Benoit, David, Arnaud et Marie. La neige semble tassée et peu profonde. L’ambiance est tranquille est ça fait du bien de discuter avec les collègues du Team.

Le monde arrive petit à petit dans la salle et après un apéro avec toute l’équipe, un bon repas est servi com-me si on était une grande famille. Christophe Jacquerod nous raconte sa longue traversée du désert, agrémenté des exploits qui ornent son cv extraor-dinaire tandis qu’on ne loupe pas une occasion de rigoler avec David et Cyril. Et dodo.

Réveillez très tôt, petit dej rapide car j’ai de plus en plus de mal à manger le matin des courses et nous voila parti pour la salle qui est remplie de monde. Échauffements, salutations, derniers préparatifs et il est temps de rejoindre le départ. Petit peloton et c’est comme ci on jouait à domicile car il y a beau-coup de têtes connues.

Contrairement à mon habitude, j’ai dé-cidé de partir prudemment pour ne pas casser la machine d’entré de jeu. Je suis donc autour de la 20ème position, bien callé dans le peloton. J’essaye de garder en visu des coureurs que je connais pour ne pas me retrouver perdu et je vois que Christophe Jac-

querod a pris lui aussi un départ cool, nous arrivons sur la première portion neigeuse ensemble. Je lève le pied dans la première bosse car je vois que les premiers n’ont qu’une centaine de mètres d’avance et que nous sommes quand même sur des bonnes bases.

Je reviens sur la portion de route sur un groupe de 5 coureurs qui s’est déjà fait détacher. Christophe emmène tout ce petit monde et je remonte sur lui. Les sensations sont bonnes, pas de douleurs et je gère tranquillement, je sais que mon compagnon va re-monter petit à petit et je me dis que je vais essayer de m’accrocher à lui. Le haut de la bosse arrive et je n’ai pas sauté, malheureusement passé la croix la neige devient toute croutée et l’on s’enfonce jusqu’au genou. Cela force sur mon aine et je sens la dou-leur revenir. Je ne veux pas me bless-er et je suis obligé de lever le pied. Au ravitaillement le petit groupe a pris une 50aine de mètre d’avance mais je n’ose pas appuyer mes foulées et j’assiste impassible à leur envolé.

Les passages qui suivent sont très durs avec des alternances de poudreuse profonde, de neige croutée, de parties verglacées et le froid est intense en ce matin brumeux. Le passage vers les étangs est sublime et maintenant seul je prends le temps d’admirer le paysage. Je sais que la course est jouée pour moi et j’adopte un rythme footing en attend-ant que ça revienne derrière. Ca ne re-viendra pas et je ferais plus de 20 kms tout seul.

J’ai la sensation de ne plus être dans la course et au fil des kilomètres j’ai beau aller chercher au fond de moi, je me sens ailleurs. Alors je me mets en tête que je fais un entrainement long et j’avance tant bien que mal. Je dois avancer quand même puisque personne ne me rattrape.

On finit par rattraper le petit parcours et finalement la différence de rythme me fait dire que je ne suis pas complètement cuit. Certains coureurs surpris essayent de suivre mais je me retrouve plutôt à doubler des groupes, ce qui n’est pas facile. Un peu avant le dernier ravito, un

coureur me double, je lui demande s’il fait le grand et il me confirme que oui. Il ne s’arrête pas au ravito et pour ma part je fais le plein. Je me fais bloquer dans la montée suivante et il disparait. De toute façon, je ne suis pas à une place près. En plus je commence à avoir des débuts de crampes aux mollets.

Je croise mon père qui me voit au dern-ier moment et a tout juste le temps de faire une photo. Il me dit qu’il reste peu de kilomètres et j’accélère dans la de-scente. Je finis bien et je suis surtout très content de n’avoir eut que très peu de douleur sur la fin du parcours et fi-nalement je tiens la distance sans me faire mal. Même si le résultat est plus que moyen, c’est de bon augure que je puisse recommencer la saison si tôt alors que l’an dernier elle avait recom-mencé au mois d’avril.

Bon repas, ambiance impeccable, con-tent que Benoit ait gagné et petit retour tranquille sans trop de fatigue ni de mal aux jambes. C’était l’objectif et j’ai su m’y tenir. Les places se sera pour plus tard dans la saison…

20 21Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Un week end dans ma famille Raidlight par Christophe Boebion

Page 12: Esprit d'Equipe n°2

DOSSIER SPECIAL TRAIL Pilat Winter Raidlight Trail 2010

christophe Jacquerod, de retour après de longs mois “d’inactivité” suite à un problème à un tendon d’achille, nous livre ses impressions sur sa reprise.

raiDlighT : Christophe, cela fait plai-sir de te revoir « parmi nous », sur les courses, peux-tu nous raconter ton re-tour à la compétition dans le Pilat que tu découvrais ?

christophe : Tout d’abord, je précise que je ne suis pas resté totalement in-actif l’an passé, j’ai maintenu ma forme en faisant du VTT l’été et du ski de rando dés novembre. J’ai aussi tenté de m’entraîner en course avec la douleur du tendon d’Achille et ce n’était jamais concluant.

Je devais régulièrement faire des cou-pures, ce qui a perturbé ma prépara-tion et les 2 compétitions auxquelles j’ai participé en 2009. Après une pause plus longue en novembre – décembre, j’ai repris l’entraînement course fin décembre.

Les séances de VTT et de ski de rando m’ont permis de rattaquer assez fort. J’ai donc facilement tenu la distance au Pilat. C’est ma nature d’être endurant. Par contre, je n’ai pas encore la caisse pour suivre des départs rapides et des changements de rythme.

C’est ce que je dois travailler à l’entraînement pour m’améliorer. Au Pilat, cela m’a manqué et je n’ai pas réussi à suivre le rythme de la course dés le début. Mais petit à petit les sen-sations sont revenues et j’ai pu mainte-nir un bon rythme jusqu’à l’arrivée en terminant même en peu plus fort que je ne suis parti.

C’est ce qui m’a permis de rentrer dans les 3, ce qui paraissait improbable en début de course. L’autre point positif est que j’ai pu apprécier le parcours et cette

région que je ne connaissais pas.

Je me suis régalé à courir dans ce-tte neige même si je manquais de technique dans les passages où ça brassait. En plus la course était très bien organisée et il y avait une très bonne ambiance.

raiDlighT : En tant que Kiné/Os-téopathe, aurais tu des conseils à donner pour ceux qui débutent et/ou rencontrent ce genre de prob-lèmes récurrents ?

christophe : On dit que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés et c’est un peu mon cas. En fait, j’ai commis l’erreur de ne pas vouloir m’arrêter suffisamment longtemps, de ne pas vouloir renoncer aux échéances de mon programme de compétitions.

Christophe Jacquerod - La Reprise

Ainsi j’ai entretenu le problème. Mais bon, quand on est passionné, il est difficile de se raisonner !

Alors, pour ceux qui se retrouvent face à un problème de ce genre, je leur conseille de faire une pause et de rechercher ce qui ne va pas. Sur le plan médical, la tendinopathie est multifactorielle ce qui implique d’en trouver la (les) cause(s).

Il faut donc consulter médecin, podo-logue (un podologue qui ne s’occupe pas que du pied mais qui tient compte de l’équilibre postural), kiné, ostéo voire nutritionniste.

La réparation d’un tendon passe par des exercices excentriques et des étirements qui permettent de ré-cupérer la souplesse et la force du tendon. Et puis, il faudra aussi revoir les chaussures, l’alimentation (sur-tout si tendinites à répétition, prob-lème d’acidité), le mode de vie, les émotions (qu’est ce qui m’empêche d’avancer ?)…

raiDlighT : Pour finir, tu as quasi-ment « tout gagné » dans la disci-pline, quel sont tes projets et objectifs pour cette année et celles à venir.

christophe : Tout gagner une 2e fois ! Mais non, j’déconne… J’aimerais ret-rouver ma forme et disputer de belles courses comme le trail du Ventoux, le trail Verbier-Grand St Bernard, l’UTMB, la diagonale des fous…

J’aimerai bien aussi courir des grands trails aux States (Hard Rock, Western States…), retourner courir au Népal, découvrir d’autres pays/régions en courant. Et pour cela, il faut être à 100% !

23Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 13: Esprit d'Equipe n°2

DOSSIER SPECIAL TRAIL Pilat Winter Raidlight Trail 2010

Dimanche 24 janvier, 6h30, oul-lins

p**** de réveil !!

ca se fait pas de réveiller les braves gens si tôt !!!!

Je suis motivé, nase, mais mo-tivé. Petit dèj’ vite expédié et je met la tenue du parfait petit trailer : un collant long avec de bonnes chaussettes, des guêtres et des chaussures de trail pour le bas ; un tee-shirt, une petite polaire et mon coupe-vent pour le haut. Dans les poches, la couverture de survie, le sifflet, mon MP3, les gants et le bandeau. Porte bidon Ok, barres de céréales Ok, téléphone Ok....

Je saute dans la voiture, je passe récupéré Cédric B. et nous voili parta....

Arrivée à Marlhes vers les 8h10, juste le temps de récupérer le dos-sard de Cédric et on se met dans un coin du gymnase pour discuter tranquille et pour qu’il se prépare. Il part sur le 33km à 9h et moi sur le 23km à 9h30.

9h25, je suis sur la ligne, toujours cette p***** de douleur dans le dos qui se réveille à froid mais je suis prêt (c’est ce que je crois à ce moment là !)

Et c’est parti.... l’objectif étant de finir sans être sur les rotules, je pars en fond de course, tranquil-lou....

Un petit tour dans le village et en avant sur la neige, là, tout de suite, ça adhère beaucoup moins bien, mais les paysages sont magni-fiques, on traverse des champs, des petits bois de sapins, des cours d’eau....

Jusqu’ici, tout va bien...et on attaque la montée à la Croix de Chaussitre, tout le monde marche dans 20 à 30 cm de neige dure en surface mais bien molle en dessous, si bien que d’une foulée sur l’autre tu cours “sur” la neige ou “dans” la neige. Arrivée au sommet, vue magnifique sur un Pilat (presque) tout blanc. Et la c’est le drame, personne n’est venu déneiger cette par-tie et on patauge dans 40 bons cm de poudreuse, atteignant parfois la vitesse record de 3 km/h et ça dure un grand moment (forcément, à cette vitesse...) Et la c’est le drame, j’entends un “Pardon, laisser passer !!””, se sont les 2 pre-miers du 13km (partis 30mn après nous) qui passent tels des chasse-neige...ça fait pas plaisir....Mais bon, la de-scente arrive et là je lâche les chevaux, mais toujours dans la poudreuse, même lâchés, ils vont pas vite, les chev-aux...

Le premier ravito arrive en-fin... et c’est reparti dans un chemin de poudreuse zigza-guant entre des genêts et des congères...pour déboucher dans un petit bois sympa mais qui grimpe un peu. Là, je suis tout seul, je vois d’autres trailers, mais loin devant ou loin derrière, pas un bruit dans les arbres, ça fait du bien ce silence.

Il faut bien commencer un jour par Stéphane Hupond

24

On retrouve un bout de route, et ça remonte, on suit le cours d’un ruisseau, passage dans les bois, ça monte encore, Bifurcation en-tre 23 et 33, ça grimpe toujours, ça redescend, ça remonte... Une fois sur le retour, on récupère ceux du 33, une longue, longue, longue, longue ligne droite avec une bonne pente... Et enfin ça descend, pen-dant 2 km et c’est le ravito, et qui c’est que je croise, Cédric B., qui repart quand j’arrive, je lui avait dis qu’il finirait avant moi...

Les 5 derniers km se font dans la tête, j’ai des petites douleurs un peu de partout, j’ai découvert que j’avais des muscles fessiers, mais surtout, je me rend compte que le mois d’arrêt à cause de mon en-torse ne m’a pas aidé pour tenir la distance, dans les montées, je suis presque à l’arrêt, heureusement que je peux encore lâcher dans

les descentes...Le dernier km est sur route, plus de neige, je retrouve mes appuis et je finis enfin, en 3h31’43’’ avec une moyenne vertigineuse de 6,5 km/h....Cédric est là aussi, 33km en 3h54’.

Fatigué, mais content, une bonne douche, une bonne tartiflette et le re-tour à la maison...

Encore une fois, que du bonheur

25Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 14: Esprit d'Equipe n°2

RECITS DE COURSES Neoproject WANTER Trail Un de mes meilleurs résultats à ce jour par Bernard-Rongvaux

26 27Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

J’ai un petit coup de cœur pour ce trail, car il a marqué mes vrais débuts en trail, en février 2008, suite à mon inscription à la ccc. il me fallait donc “y aller”, franchir le pas des courses nature longues. Je n’en garderai pas un souvenir impérissable, si ce n’est la beauté du parcours et mes difficultés à rallier l’arrivée avec des crampes dans les 5 derniers kms. J’avais alors bouclé les 37 km en 04h20.

Pour cette troisième édition, après un passage à 40 km en 2009 (une por-tion “route” ajoutée on se demande encore pourquoi...), les organisateurs ont pris la sage décision de revenir au parcours original, soit 37 km. Et si le dénivelé n’est pas conséquent, il n’en reste pas moins quelques passages corsés, l’ensemble étant assez rapide. Seule problématique pour pas mal de concurrents : la trop grande proximité des fêtes, qui n’a pas permis d’éliminer tous les petits excès...

Le problème sera résolu pour la prochaine édition qui est déjà annoncée pour le 12 ....décembre 2010 !!

Cette fois, je suis bien décidé à faire MA course : je ne calque mon rythme sur personne, pas de photos en cour-ant, pas d’accessoires inutiles, je ne m’occupe que de ma gestion de course. Malgré les 6 ravitaillements prévus, je

pars avec le camel-back, décidant de zapper un ravito sur 2, telle est ma tac-tique de course.

Un voile de neige est tombé, juste de quoi blanchir le paysage et les chemins. Le départ est donné sous une belle averse blanche qui ne durera pas, la température est de quelques degrés sous zéro, peu de vent, de bonnes con-ditions de course (pour moi en tous cas).

Après un départ prudent mais pas trop lent, plusieurs dépassements en de-scente (où j’en profite pour peaufiner ma technique...), vient le premier ravito au 6e km, que je zappe, et me retrouve avec un groupe qui repart mais me semble d’emblée un peu rapide. Ef-fectivement, à quelques encablures se trouve la séparation 21 - 37 et ceux-là s’embarquent sur le petit parcours. Et d’un coup, le terrain se dégage, seuls quelques concurrents sont visibles devant moi.

Le rythme est bon, les pulsations stabi-lisées, les petites bosses s’enchaînent sans difficultés. Sur le terrain blanc, il suffit de suivre la trace de mes prédécesseurs pour avoir la trajectoire idéale. Malgré tout, certains passages sont bien verglacés, les ornières et flaques d’eau gelées et la prudence est constamment de mise.

Je fais ma course au feeling, sans ja-mais regarder ma montre (ni cardio, ni GPS, seul le “profil” avec le kilométrage et les ravitos pointés m’accompagne), m’arrêtant comme prévu un ravito sur deux pour grignoter un morceau de gâ-teau et boire un peu de coca et de thé.

Les kilomètres s’enchaînent rapide-ment, sans baisse de régime, les sen-sations sont très bonnes. Seules deux bonnes côtes seront abordées en partie en marchant, histoire de ne pas griller mes cartouches. Ce qui me permet de rencontrer David Sutter, le Thionvillois, qui est à la traîne, mais avec des cir-constances atténuantes après son ex-pédition au Népal..

Cette fois, je veille bien à repérer le fléchage pour ne pas louper un passage (comme l’an dernier...). Heureusement, car je ferai pas mal de km seul.

La dernière portion (5 km), un des plus beaux passages (sentiers étroits et sin-ueux, marches glissantes, racines et ro-chers), sera parcourue en me motivant sans cesse intérieurement, pour ne pas lâcher prise, comme j’en ai la fâcheuse habitude sur les fins de course. Et bien m’en pris, la ligne d’arrivée en vue, au-cune faiblesse n’est toujours pas ap-

parue (ni de crampes ...) et c’est avec un vrai bonheur que je franchi cette arche bleue quelques secondes après le passage des 03h30. Jamais je n’aurais misé sur un tel résultat, 03:45, voire 03:50 me semblait plus réaliste !!

Ce sera donc un de mes plus beaux résultats à ce jour !! L’année 2010 commence très bien !

RESULTAT : 20e sur 82 - 3:30:21 - (5:37 /km)- 10.68 km/h - 4e sur 13 VE2

a noter aussi la participation de chris-tian h. et céline en pleine préparation qui décide malgré les doutes de faire ce trail Luxembourgeois et qui finis-sent à des places très honorables. « sans repos préalable, nous redou-tions d’être dans le dur vu la fatigue accumulée lors des deux dernières semaines d’entraînement (plus de 50 km/ semaine pour céline et prés de 100 km/ semaine de mon côté. résultat, le trail du luxembourg s’est très bien déroulé ! »

Céline est 7ème SF et 1ère Française sur le 10km et 420m de D+ et de mon côté je suis 10ème scratch et 5ème V1 sur le 37km et 1150 de D+ en 3h18’.

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RECITS DE COURSES Romeufontaine Le Trail blanc Font Romeu a bien par Pierre Guizard

28 29Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

malgré le changement de nom en romeufontaine et quelques modi-fications de parcours l’esprit de ce trail blanc est resté le même.

pour mon premier trail blanc, le départ avec un petit tour de ville met dans l’ambiance mais ne donne pas encore d’aperçu de ce qu’il faudra affronter.

La première montée plus sévère avec 20 à 30 cm de neige molle pen-dant quelques centaines de mètres permet déjà de mieux s’en rendre compte.

Avec la neige souple, on cherche ses appuis, on met les pieds dans les trous déjà faits, on piétine dans la nappe blanche sans trop savoir jusqu’ou cette foulée va s’enfoncer. Il ya beaucoup de monde devant et beaucoup aussi qui me dépassent. Pas de quoi s’affoler pour l’instant et je regarde avant tout mon cardio ;

c’est lui qui me guide. Il sera temps de rattraper tout ce petit monde sur le chemin en haut de la bosse.

Il y a beaucoup de monde et les chutes ne sont pas rares. C’est un peu la foire d’empoigne et certain tente même de monter à quatre pattes. Le cardio est aussi en mode panique (190) et je décide de ral-entir, ce qui veut dire marcher (en-fin escalader) doucement. Même en marchant c’est difficile dans la neige, ça patine et pas moyen de vraiment récupérer.

Cela continue de monter et je com-mence à prendre mon rythme de cote, tout doucement. Des passages sur flanc de montagne sont totale-ment déboisés et couverts de neige. Je suis la trace labourée par les courses précédentes et tous ceux qui sont passé devant moi. La neige est très meuble par endroit et il est alors impossible de courir Cela fait

7 Km maintenant et j’ai trouvé mon rythme (7 mn au km)

Au 10 ème kilomètre enfin une pe-tite descente, un petit essai en hors piste me convainc que même si c’est dur il vaut mieux rester dans les traces qu’avoir de la neige jusqu’aux hanches. Sur les parties gelées par contre mes Yaraks, acheté la veille, accroche quand même pas mal.

Un dernier km en montée intermina-ble mais je serre les dents et me force à courir pour essayer de gagner des places. Je double et la fille qui me suivait depuis quelques kilomètres est maintenant loin derrière. C’est dur, ça tire, j’ai du mal à boire ou avaler et il fait nettement plus froid mais ça grimpe et on approche du sommet. Enfin le sommet après un replat et je relance. Ce chemin tassé c’est du bonheur, mais je sens le coup de barre venir.

Les skieurs nous encouragent, ça fait plaisir. Enfin la descente, j’embraye ma foulée du marathon, je fais confiance aux chaines et les appuis s’allongent. Une pointe pour me faire plaisir à 17 km/h mais il n’y plus personne devant alors je lève le pied et prends le temps d’admirer les paysages.

Sur le plat, ça devient dur la vitesse chute à 12 km/h puis 9 dans les pe-tites cotes mais cela sent les encour-agements de la fin. Les derniers raid-illons sont très durs et je suis obligé de marcher. Je serre les dents pour finir, je m’accroche, un type me dou-ble comme un bolide et j’aperçois enfin l’arrivée; mon sourire renait, je rattrape deux coureurs, je les dépasse à 50m de la ligne et ouf c’est l’arrivée.

2h41 Je suis crevé. Je finis 90° au scratch sur 234 arrivants et 34° V1.

C’est beaucoup plus difficile que je m’imaginais mais en même temps c’est pas mal pour une première course en neige ! J’ai réussi à ne pas m’énervé malgré le départ très fougueux de cer-tain.

Les guêtres m’ont bien servi et j’avais les pieds toujours au sec a l’arrivée ! Je ne vous raconte pas le bon repas au resto, ça c’est une autre histoire... !

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RECITS DE COURSES Trail de la Côte Sauvage (17)par Valérie Fréderick

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le 21 février 2010, un nouveau Trail était proposé dans le calendrier de la charente maritime, celui de la côte sauvage, à ronce-les-bains, tout près de la Tremblade.

L’occasion d’aller tester un nouveau circuit, tout près de la mer, de sur-croît.

Pour un premier essai, les organi-sateurs doivent se frotter les mains : environ 600 traileurs ont répondu “présents” et sur les tee-shirts, on peut lire les noms de clubs des ré-gions environnantes, et un rapide cal-cul permet de constater que certains ont dû se lever tôt et parcourir entre 3 et 4 heures de route !

Deux circuits sont proposés : 27 km (300 m D+) et 17 km (150 m D+).

Le départ de ce trail s’est fait sous le soleil mais dans le froid. BRRR ! Toutefois, très vite, les traileurs vont se réchauffer ! En effet, après environ

1 km de bitume, histoire de sortir du patelin de Ronce-les-Bains, nous en-trons dans le vif du sujet : du sable moelleux à souhait, au coeur de la forêt de pins qui borde la plage.

S’ensuit alors une alternance de sen-tiers de pare feux en terre, en sable et des chemins blancs. Au bout de 3 km, les 2 circuits se séparent. Personnel-lement, j’ai opté pour celui de 17 km, après avoir couru l’Hivernal Trail du Grand-Brassac deux semaines aupar-avant, c’était plus raisonnable.

Les côtes ensablées sont d’abord douces, puis elles vont devenir de plus en plus abruptes, avant de nous aider à parvenir au sommet d’une dune, où se trouve le point culminant du circuit, dominé par la tour du Gar-dour, un étrange monument fait de planches de bois.

31Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

De là-haut, une vue spectaculaire sur l’océan, l’île d’Oléron et la Côte Sau-vage. On a envie de rester admirer le paysage, mais non, nous sommes là pour courir alors on met le cap sur la droite où se profile une longue et large descente où l’on se prend pour

une mouette, volant au ras du sable avec le clapotis des vagues en bruit de fond... Quelles sensations !!

On bifurque à nouveau à droite pour reprendre un sentier en monotrace au milieu des pins.

Encore quelques km, puis nous voilà sur la plage. Au loin, à 2 km, se pro-file l’arche d’arrivée. Bizarrement, j’ai l’impression qu’elle recule à chaque fois que j’ose la regarder. Je baisse la tête et scrute le sable, les coquil-lages divers, les traces de pas de mes prédécesseurs. Je tourne la tête, et admire ces villas de bord de plage, majestueuses, face à l’océan.

La voix du speaker se rapproche, je lève enfin la tête, plus qu’une centaine de mètres. Le sable mou retient mes pas mais je donne tout pour franchir cette arche rebelle la tête haute ! Et là, je me dis : “Mince ! Déjà fini !!?”

rendez-vous l’an prochain, pour la 2ème édition de ce trail mag-nifique !!!

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RECONNAISSANCE/OFF Sacré trail des collinesLe Team Raidlight à Tullins en Isère par Arnaud Mantoux

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certains membres du team se sont donnés rendez-vous le 14 février pour un joli parcours dans les col-lines enneigées de Tullins en isère pour le premier rassemblement grenoblois du Team raidlight.

après une superbe raclette bien ar-rosée le samedi soir chez Patrick l’organisateur du sacré trail des col-lines, la nuit ne fût pas très longue. On se lève tant bien que mal le dimanche matin vers 7h00, un thé rapide, on s’habille et hop dans la voiture direction notre dame de Parménie qui sert de lieu de rendez-vous à cette sortie dominicale. Sur place nous sommes une vingtaine entre coureurs du Team Raidlight, kikoureurs et Cmistes (comprendre coureurs du CMI , club organisateur du sacré Trail des Collines qui aura lieu le 21 mars).

Bon le temps n’est pas terrible : c’est couvert, il neigeote et une petite bise se fait sentir sur les hauteurs.

Nous partons tous ensemble sur les chemins enneigés. Le début est as-sez roulant puisque l’on reste sur le haut de la colline de Parménie.

Puis la première descente est as-sez technique avec pal mal de cail-loux sous les quelques centimètres de neige fraîche. Nous progressons assez vite en direction de Saint Paul D’Izeaux en traversant notamment un superbe champ enneigé avec une descente assez ludique (voir la vidéo ici. Nous arrivons donc en-suite à Saint Paul D’Izeaux au km 8 - Jusqu’ici tout va bien !!

Certains partent ensuite en direction du petit parcours (17,5 km) et onze coureurs partent vers le grand par-cours (36 km).

Et là ça commence à se compliquer après le passage à Camp César (km 11) : le vent à soufflé et les chemins (habituellement sans difficultés ici) sont remplis de congères de presque 1 mètre d’épaisseur. Autant dire que la progression devient ... un peu plus lente ...

On sera à la bataille avec ces congères pendant quelques heures puis au bout de 26 km on décide de raccourcir le par-cours et de descendre directement vers chez Patrick en évitant ainsi les 10 km de crêtes et de congères qui nous attendait pour rejoindre Parménie. Nous irons en-suite récupérer les voitures et déguster un bien mérité boeuf bourguignon avec une bonne plâtrée de pâtes.

Au final nous avons quand même fait 31 km et 1100 de dénivelé en 5h00. Il fal-lait être motivé pour affronter ces condi-tions difficiles.

Je remercie tous les participants à cette sortie et notamment Nathalie qui a fait le voyage depuis Paris, et Cyril et Marie qui sont venus depuis le massif du Pilat.

33Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

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REPORTAGE RAID blanc des montagnes Ardéchoises

quel week-end nous avons passé en ardèche ! Toma pardoen et toute son équipe d’organisation du raid blanc des montagnes ardéchoises (rbma) nous ont concocté un raid hivernal de toute beauté. 2 étapes de 4h30 en course au score avec des balises à points variables (de 5 à 35 points) en raquettes et ski de fond, le tout en ori-entation. Des repas partagés dans la bonne humeur, un concert, des con-ditions météo adaptées (-15°, avers-es de neige, rafales de vent à 60km/h ...), et des compétiteurs renommés affamés en ce début de saison.

Nous avions décidé d’ouvrir notre sai-son de raid sur ses terres. Guillem et Fab faisaient ensemble leur première sortie ski de fond pour l’occasion !( 25ème au final). Quand à moi, j’avais proposé au super Colo de l’équipe Ville la Grand sport nature de m’accompagner pour l’occasion. Petit Récit :

samedi : Départ en masse par une petite co urbaine dans St Eulalie puis première boucle à ski de fond sur une piste damée mais déjà recouverte par endroit d’une bonne poudreuse. Les rafales de vent n’épargnent personne. On est dans le paquet de tête, Colo se retourne souvent pour voir si je suis. Je m’accroche mais le bonhomme

n’est par pour rien dans les 100 pre-miers de la transju (et bientôt les 50...) ! Au bout de 4km, il sort la laisse et me soulage de 20 pulsations cardiaques mini ! Il est énorme et on termine cette courte section assez proche de la tête de course. S’en suit une co raquettes d’anthologie, des balises partout sur la carte, les gros points en haut de 4 sucs et un vrai casse tête au niveau stratégique... On attaque comme des fous et rapidement je sens que le choix qu’on fait est risqué mais qu’il peut s’avérer payant si on rentre dans les temps pour faire la dernière sec-tion ski. Colo est tellement à l’aise qu’il se permet de temps en temps de sortir l’appareil photo !!! C’est vrai que l’ambiance climatique est géniale et les paysages grandioses.

On croise parfois nos adversaires par-tis sur des choix différents et je sens petit à petit qu’on est sur de bons rails... Colo montre parfois quelques signes de fatigue ! ouf... il est humain, je commençais à avoir des doutes ! Ce-tte section dure à peu près 3h... Un tir type biathlon nous permet de souffler 3-4 minutes puis nous nous élançons pour les 8 derniers kms de ski, on a en-viron 35’ pour rentrer dans les temps, c’est chaud mais faisable.

Victoire pour le team Raidlight raid multi par Sébastien Raichon

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Colo m’attache tout de suite, mais les conditions sont telles que je m’inquiète de plus en plus au fil de la progression. La course au score, c’est sympa, mais surtout quand tu ne dépasses pas le temps donné... les dernières côtes sont terribles, je suis “lactique” comme au bon vieux temps de mes 400m ! Et puis on coupe la ligne d’arrivée 50 secondes avant le gong ! Le coup parfait, 400 points, 15 d’avance sur le rusé Vincent Faillard et sa belle Manuelle d’Outdoor et 40 sur les poursuiv-ants.

“on peut déguster tout sourire la bière et le repas du soir dans une ambiance très chaleureuse.”

Dimanche : difficile de dormir après des émotions si intenses... On repart vers 9h pour une nouv-elle course au score de 4h30 sous le soleil et -15° ! Sur la première section raquettes, on fait le choix de prendre toutes les balises ce qui nous permet de reprendre quelques points sur les 2ème qui en laissent en route. Accroché à mon Colo magique, je vis très confortable-ment les sections skis qui suiv-ent, le ski’o dans ses conditions c’est royal. Si bien qu’on attaque la plus belle et dernière section de la journée sereinement. Une

section originale puisqu’on a le choix du mode de déplacement, ski ou raquettes. On décide d’assurer le coup et de laisser une balise à 25 points afin de rentrer dans les temps sans le stress d’hier, ce n’est plus à nous d’attaquer ! Petite frayeur lorsque j’entends supercolo crier son dés-espoir. J’imagine le pire scénario : une blessure, le doigt électronique per-due... non juste un bâton cassé ! Des bâtons, en a t’il vraiment besoin !!! De plus on chausse très vite les raquettes pour une dernière ascension. Le hasard de la course fait qu’on se retrouve quasiment tous en haut de la dernière difficulté en même temps. La dernière descente dans la poudreuse est inoubliable... On est largement dans les temps, c’est gagné !

Il y a des raids parfois où tout vous sourit ! La course idéale...

Ce RBMA 2010 mérite bien le label AOC( C’était la 1ère manche du chal-lenge du même nom).

Quand au moment de se coucher le samedi, tu vois l’équipe d’organisation danser à l’unisson, tu comprends...

Monsieur RBMA, Chapeau bas ! On reviendra...

35Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 19: Esprit d'Equipe n°2

REPORTAGE ORIENTATION - CO2 des échappés de Mélusine

Ce dimanche matin 7 février 2010 se déroulait la première manche du chal-lenge vendée orientation, elle était or-ganisée par l’équipe des échappés de mélusine dans la forêt de Mervent.

Départ de la maison à 7h30 avec mon coéquipier du jour stéphane,une heure plus tard nous arrivons sur le site de départ de la CO (heureusement que c’était flèché,car situé au milieu de la forêt) .

Comme d’habitude nous sommes très bien accueuillis par les personnes de l’organisation avec un petit café des ga-teaux et bien sur la bonne humeur .

Le temps de saluer les têtes connues,de récupérer les dossards et de consulter le tableau des inscriptions (130 équipes au départ,nous sommes l’équipe 43 nommée team raidlight !!) de se chang-er, il est 9 heures quand nous prenons notre carte .

C’est parti pour 2h30 de CO et dès le départ surprise les organisateurs avai-ent annoncé des balises à tracer en fait il n’en est rien les 30 balises sont déjà pré-tracées sur la carte .

C’est une CO à point, chaque balise vaut un nombre de points prédéfini (10 à 10 pts ,10 à 20pts et 10 à 30pts) ce qui ra-joute à la tactique de course le but étant de ramener 600 points dans le temps imparti (pour les meilleurs).

Avec stéphane nous décidons de notre itinéraire et nous partons en nous enfonçant directement dans la forêt,heureusement que la carte (aux normes IOF) est précise car il est très facile de se perdre dans ce dédale de petits chemins sans visibilité car le plus souvent ou milieu des bois .

Nous enchainons les balises avec de bon choix dans les itinéraires à pren-dre et les endroits ou il faut s’orienter à la boussole (pas toujours facile dans une forêt ou les arbres sont serrés).Le massif forestier de Mervent tient toutes ses promesses, dénivelé, passages de

ruisseaux ronces et même un sanglier malheureusement mort au bord d’un chemin (plutôt impressionnant sur le coup) ... tous les ingrédients d’une su-per CO, mais qui use les organisme.

Le temps tourne et la fatigue et la baisse de lucidité aidant, nous laissons sciem-ment plusieurs balises (heureusement car nous perdons environ 10 minutes après nous être mal orienté à la sortie d’un sous bois) et finissons notre par-cours avec un troisième larron qui a

perdu son coéquipier dans la forêt.

Sur les dernières balises je surveille le chrono car il faut rentrer dans le temps imparti (chaque minute en plus coute 20 points de pénalité. Nous arrivons près de l’arrivée et nous savons qu’il y à une balise pas trop loin dans un petit marécage mais il nous reste que 8 min-utes pour aller la chercher ,en distance c’est faisable mais si la balise est cachée nous risquons la pénalité le temps de la trouver.

Finalement la raison l’emporte et nous rallions l’arrivée (petit regret car après discussion avec d’autres concurrents nous aurions eu largement le temps de la prendre).

A l’arrivée nous avons pris 21 balises sur trente et 410 points pas si mal pour nous (nous finissons 46 eme sur 130 au scratch).

Très bon ravito à la fin, une très bonne CO avec une bonne ambiance, un

bon esprit et comme d’hab avec les mélusines une super organisation dans la bonne humeur.

vivement dimanche prochain qu’on remette ça pour la 2eme manche

36 37Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

par Julien Georget

Page 20: Esprit d'Equipe n°2

RAIDLIGHT : Quel parcours spor- tif as-tu suivi pour en arriver aujourd’hui à courir des TRAILS ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la compétition par les courses de montagne à l’âge de 21 ans. J’ai tout de suite accroché et je me suis passablement en- traîner dans le but de progresser. Un beau jour je me suis inscrit sur une épreuve plus longue (aujourd’hui disparue), le tour des Dents du Midi (44 km 3000 m D+). A ma grande surprise j’ai gagné en laissant derrière moi les meilleurs spécialistes mondi- aux de la course de montagne. Je me suis rendu compte que je me sentais beaucoup mieux sur une course longue que sur une épreuve d’1 à 2 heures. J’ai en-suite gagné cette course six fois puis je me suis lancé sur d’autres épreuves de plus en plus longues.

RAIDLIGHT : Concernant la course à pied seulement, quand as-tu commencée vraiment à courir ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la course à pied en 1987.

cristian agnoli, membre du team raidlight, venu d’italie pour partici-per au pilat winter raidlight Trail…

rencontré par le plus grand des hasards (il ne savait pas ou passer la nuit et nous lui avons proposé de dormir « dans notre chambre » avec henri, le nouveau directeur market-ing de raidlight….), nous avons fais la connaissance de ce sympathique transalpin à l’histoire atypique.

raiDlighT : cristian, quel est ton parcours sportif et qu’est-ce qui t’as poussé à courir des trails ?

cristian : Je cours depuis 10 ans …et j’aime aussi la vélo. Je préfère l’off-road … course de montagne, skyrace et naturellement le trail, qui est plus facile pour moi (moins technique et moins dangereux) .

L’ambiance trail est très agréable et plus relax comparée à la course sur

bitume, avec notamment moins de fixation avec le chrono. Je reste un coureur médiocre, mais je sais sourire à la fatigue…

raiDlighT : Tu es atteint de la mala-die du Diabète, comment arrive tu à concilier cela avec ta passion ?

cristian : Le Diabète ( type 1, insuline traité) est arrivé dans ma vie à l’âge de 34 ans, c’est-à-dire en novembre 2005 mon pancréas à terminé de fonction-

ner …

J’ai du apprendre d’abord à réinjecter l’insuline puis 30 jour après le début de ce-tte maladie, j’étais sur mes montagnes pour ma première sortie sportive post diabète avec mes peurs de l’hypoglycémie et mes doutes quand à ma ca-pacité à y arriver …

J’ai bien réagis car deux mois après j’ai pris part à ma première course : une semi bien vallon-née terminée en 1h43 … et depuis je con-tinue. Le sport m’aidait à regagner confiance et m’a redonner de nou-velles perspectives. A force de « m’étudier » et de me tester, mainte-

nant, j’ai trouvé un bon équilibre entre dosage d’insuline, alimentation, con-trol de la glycémie et activité sportive , ce qui me permet de courir et faire des compétitions sans problèmes par-ticuliers même si peut-être, j’ai une « double fatigu »e à m’occuper, ça fait part du jeux …

Quand non- diabétique mon record en marathon était 3h29 maintenant c’est … 3h00 … et 16 foutus / fichus secondes … pas mal non ? Diabète ne veut pas dire automatiquement la

fin de nos rêves. C’est un problème sérieux et malheureusement énorme, mais on peut et on dois réagir.

Courir pour guérir ? Dans la tête, parce que de diabète on peut pas guérir … en attendant qui le recherche fois son parcours, je coure ! Avec Diabete No Limits (www.diabetenolimits.org), l’association des bénévoles que j’ai crée en 2007, on travailel pour soute-nir ceux qui, a cause du diabète, ont quitté leur projets de vie … le sport aide donner confiance et à se connai-tre mieux »

raiDlighT : Peux tu nous dire pour-quoi et comment tu es venu si loin de chez « toi », dans le Pilat ?

cristian : J’aime courir dans la neige sur mes montagnes (Monte Baldo, lac de Garde, Vérone), j’aime voyager, j’aime la France (beaucoup d’amis là bas) …. Je connais et j’utilise les pro-duits Raidlight … avec tous celle po-chettes j’ai beaucoup de liens ou met-tre sucre et « carbofuel » … et sur le site j’ai vu ce beau winter trail …

1,2,3 … et c’était décidé, un vol pas trop chère, une voiture réservée, une inscription par internet et voilà les jeux était faits

raiDlighT : As-tu apprécié « notre » région ?

cristian : J’ai traversé en vélo cette ré-gion il y a 5 ans et en 2007 j’était a St. Etienne pour le championnat du monde de Rugby. Je ne connaissais pas le Pi-lat et cette montagne « rotonde » pas trop sévère était idéal pour une petite vacance et une course dans la nature et la neige …

Super pour un début de saison avec une bonne l’ambiance, un joli parcours, et bien sur la neige et la glace. Très con-tent aussi rencontrer par hasard Cyril et Henry du Team Raidlight qui m’ont inviter à partager leur chambre d’hôtes « Le Trolls » avec eux.

raiDlighT : Quel est ton Rêve ultime en course à pied ?

cristian : Courir toujours et jusqu’à la fin de mes jours … pour mois le sport est une bonne chose quand il va dans la direction de la santé et de l’amélioration. Arrêt avec la philoso-phie … Vraiment ? Un marathon biens sous le 3 heures, un ultratrail de 100 ou plus km sans perdre 30 ans de vie dans un jour. Le risque existe … pour rester jeunes il faut courir vite mais aussi en esprit trail !

raiDlighT : As-tu un idole dans le sport ? Et hors sport ?

cristian : Personne en particulier. Pour tous les trailers, Marco Olmo est un icône. J’ai presque 40 ans et on a plus d’idole à cette âge, ça suffit avoir de rêves et des objectifs...

Hors sport ? J’aime les montagnards, ils ont la paix dans le cœur … moi pas tout à fait encore, car toujours à pour-suivre mes rêves. Je suis un montag-nard qui rêve …, une contradiction ?

Tu aimes :

Musique : Tom Waits, QOTSA,

Art : Egon Schiele

Autre : langues étrangères, peinture

Tu n’aime pas :

Centres Commerciaux

bio express :Né le 01 octobre 1071 à Vérone, Italie

etude : Diplôme en Science Politique + MASTER en Commerce et Finance In-ternational à l’Université de Padova

Job : Entrepreneur dans le suivantes secteur : textile, immobilier, tourisme

Non profit : Président et Fondateur de l’association Diabète No Limits

Projets/Objectifs 2010 :

Février : Semi-marathon de Ferrara (Italie) entre 1h22 et 1h23

Mai : Marathon de la Baie du Mont Saint Michel entre 2h55 e 2h59 :59

Juillet : Trail 2 Alpes - 21k ou 42k

Aout : Velotour du New England, USA 15 gg 2000 km

Septembre : Eco-marathone « dei Cim-bri », Treviso, ITALIA, 42k

?? : un trail qualifiant pour UMTB … peut-etre … dois décider

palmarès sportifs :

Pas de victoires … plusieurs participa-tions à des marathons, semì, trail, sky-race, course en montagne, compéti-tions en vélo, etc.

PB HM : 1H24:20

PB MARATHON : 3h00:16 (Berlin 2009)

TRAIL : JUIN 2008 ECO-MARATHONE « delle Madonie », Sicile, 42k 2400 d+CLASS. 13°

TRAIL : MAI 2009 ECO-MARATHONA « DEI MARSI » 42k 2000 d+ CLASS. 17°

TRAIL : JANVIER 2010 PILAT WINTER TRAIL 33 k 1600 d+ CLASS. 26°

Vélo : Velotour des Alpes (aout 2006), Velotour de Madagascar (aout 2007), Velotour sur les montagnes d’Italie (mai 2009)

PORTRAIT COUREUR Cristian AgnoliUne belle leçon de vie et de sport

38 39Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 21: Esprit d'Equipe n°2

RAIDLIGHT : Quel parcours sportif as-tu suivi pour en arriver aujourd’hui à courir des TRAILS ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la compétition par les courses de montagne à l’âge de 21 ans. J’ai tout de suite accroché et je me suis passablement entraîner dans le but de progresser. Un beau jour je me suis inscrit sur une épreuve plus longue (aujourd’hui disparue), le tour des Dents du Midi (44 km 3000 m D+). A ma grande surprise j’ai gagné en laissant derrière moi les meilleurs spécialistes mondiaux de la course de montagne. Je me suis rendu compte que je me sentais beaucoup mieux sur une course longue que sur une épreuve d’1 à 2 heures. J’ai ensuite gagné cette course six fois puis je me suis lancé sur d’autres épreuves de plus en plus longues.

RAIDLIGHT : Concernant la course à pied seulement, quand as-tu commencée vraiment à courir ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la course à pied en 1987.

Toutes les infos sur le site

http://www.raidlight.com

Le confort au féminin ! par Raidlight

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MATOS La gamme GIRL

Page 22: Esprit d'Equipe n°2

RAIDLIGHT : Quel parcours sportif as-tu suivi pour en arriver aujourd’hui à courir des TRAILS ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la compétition par les courses de montagne à l’âge de 21 ans. J’ai tout de suite accroché et je me suis passablement entraîner dans le but de progresser. Un beau jour je me suis inscrit sur une épreuve plus longue (aujourd’hui disparue), le tour des Dents du Midi (44 km 3000 m D+). A ma grande surprise j’ai gagné en laissant derrière moi les meilleurs spécialistes mondiaux de la course de montagne. Je me suis rendu compte que je me sentais beaucoup mieux sur une course longue que sur une épreuve d’1 à 2 heures. J’ai ensuite gagné cette course six fois puis je me suis lancé sur d’autres épreuves de plus en plus longues.

RAIDLIGHT : Concernant la course à pied seulement, quand as-tu commencée vraiment à courir ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la course à pied en 1987.

Toutes les infos sur le site

http://www.raidlight.com

Le confort au féminin ! par Raidlight

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MATOS La gamme GIRL

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RAIDLIGHT : Quel parcours sportif as-tu suivi pour en arriver aujourd’hui à courir des TRAILS ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la compétition par les courses de montagne à l’âge de 21 ans. J’ai tout de suite accroché et je me suis passablement entraîner dans le but de progresser. Un beau jour je me suis inscrit sur une épreuve plus longue (aujourd’hui disparue), le tour des Dents du Midi (44 km 3000 m D+). A ma grande surprise j’ai gagné en laissant derrière moi les meilleurs spécialistes mondiaux de la course de montagne. Je me suis rendu compte que je me sentais beaucoup mieux sur une course longue que sur une épreuve d’1 à 2 heures. J’ai ensuite gagné cette course six fois puis je me suis lancé sur d’autres épreuves de plus en plus longues.

RAIDLIGHT : Concernant la course à pied seulement, quand as-tu commencée vraiment à courir ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la course à pied en 1987.

plus d’infos sur le site http://www.sigvaris-sports.com/70-2-recovery.html

par Guillaume Buchet

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MATOS TEST Chaussettes de récupération Sigvaris

L’efficacité de l’effet compressif dans le sport et la course à pied en par-ticulier fait beaucoup jaser dans le mileu, force est de constater que l’on trouve un peu de tout et n’importe quoi sur le marché.

Raidlight a décidé de s’associé à une marque connu et reconnu pour son expérience et son professionalisme, ensuite à chacun de se faire sa propre idée...

Leader du marché des bas médicaux de compression, SIGVARIS a décidé de mettre toute son expertise médicale et son intelligence textile au service des sportifs.

Pour ce faire elle a crée un premier modèle de récupération, Guillaume Bu-chet, membre du team Raidlight, nous livre ses premières impressions :

Marque Sigvaris sport - Modèle : Re-covery

Condition du test : Récupération après une sortie longue de 2H15.

Durée : Chaussettes portées pendant 6H après l’effort.

Ayant été parmi les plus rapides à répondre au questionnaire sur les ac-cessoires de récupération, j’ai eu la chance de recevoir une paire de chaus-settes de contention destinées à la ré-cupération.

Celles-ci sont livrées dans une petite boîte carrée avec une petite notice ex-plicative (photo 1).

Cet accessoire sert à diminuer les temps de récupération, faire baisser la concentration d’acide lactique dans les muscles et limiter l’apparition des courbatures.

Les chaussettes se présentent ainsi :

- Forme anatomique (pied Gauche/Droit)

- Adaptées à la personne (taille du pied et tour de cheville spécifique)

- Élastique de maintien large en haut de la chaussette, pour éviter l’effet “garrot” de l’élastique sur le haut du mollet (photo 2)

- Une zone d’aération extensible entre les orteils et la cheville. (photo 3)

- Une épaisseur assez importante sous le talon pour favoriser le confort.

- Une zone de compression couplée à une zone de froid (Sigfresh) (photo 4)

- Un indicateur de bon positionnement (photo 5)

Ce produit est vraiment bien conçu et très agréable d’utilisation pour peu que l’on suive bien la notice d’utilisation : enfiler le talon en premier et dérouler sur le mollet au fur et à mesure en s’assurant qu’aucun pli ne s’est formé, et que l’indicateur soit bien position-né.

ma conclusion

J’ai toujours des petites tensions mus-culaires le jour suivant mes sorties longues.

L’utilisation des chaussettes m’a bluffé par son maintien et les sensations agréables qu’elles procurent, surtout si on ne reste pas statique.

Je les ai porté pendant 6h de suite sans aucune gêne, et le lendemain je n’ai pas eu les petites tensions habituelles.

Je compte réaliser un nouveau test d’ici quelques temps après une compétition pour confirmer ce joli constat.

Sigvaris s’est associé avec la marque Akiléine, ainsi la zone Sigfresh sert à pulvériser un peu de bombe Ice et ainsi

retenir le froid sur le mollet pour amél-iorer encore la récupération.

J’essaierai de tester tout ça très prochainement et ainsi compléter ce test.

ce modèle sera disponible dans la boutique raidlight à partir du 1 er mars 2010

La chaussette SIGVARIS RECOV-ERY, à porter après l’effort, accélère la récupération et vous permet de recouvrer rapidement toutes vos ca-pacités physiques et physiologiques. La chaussette SIGVARIS RECOVERY vous apporte de réels bénéfices

Page 24: Esprit d'Equipe n°2

RAIDLIGHT : Quel parcours sportif as-tu suivi pour en arriver aujourd’hui à courir des TRAILS ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la compétition par les courses de montagne à l’âge de 21 ans. J’ai tout de suite accroché et je me suis passablement entraîner dans le but de progresser. Un beau jour je me suis inscrit sur une épreuve plus longue (aujourd’hui disparue), le tour des Dents du Midi (44 km 3000 m D+). A ma grande surprise j’ai gagné en laissant derrière moi les meilleurs spécialistes mondiaux de la course de montagne. Je me suis rendu compte que je me sentais beaucoup mieux sur une course longue que sur une épreuve d’1 à 2 heures. J’ai ensuite gagné cette course six fois puis je me suis lancé sur d’autres épreuves de plus en plus longues.

RAIDLIGHT : Concernant la course à pied seulement, quand as-tu commencée vraiment à courir ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la course à pied en 1987.

la plupart des trails proposent des descentes plus ou moins raides et techniques. savoir bien descendre est un atout qui permet de repren-dre du temps aux coureurs moins habiles, sans engendrer de fatigue. l’entrainement en descente n’est pas anodin et doit cependant être fait avec modération. ce type de travail doit être réalisé dans un bon état de fraicheur physique et avec des mus-cles bien reposés. le coureur ne doit pas en abuser sous peine de risquer de gros problèmes articulaires (prin-cipalement les genoux) et/ou dor-saux, à moyens ou longs termes.

En descente le coureur est entrainé par la pesanteur. Il a tendance à vouloir se redresser, augmentant ainsi le jeu de bascule du bassin et de relâchement abdominal. Sa foulée ne possède alors plus de cycle postérieur (passage du pied en arrière du bassin). Les quad-riceps effectuent un énorme travail de retenue. La phase d’impulsion au niveau du pied est réduite au mini-mum. Le balancement des bras est quasiment inexistant. Ils n’ont plus un rôle propulseur mais stabilisateur.

La course en descente provoque de dégâts importants au niveau mus-culaire. Bien plus que sur le plat. Les muscles doivent se contracter plus ou moins intensément alors qu’ils sont en position d’étirement (travail excen-trique du muscle). La répétition de ces contractions excentriques, surtout sur un muscle peu habitué à ce type d’effort, occasionne une lésion de fibres qui retarde la reconstitution des réserves de glycogènes intramusculaires. Il est donc impératif d’augmenter les temps de récupération après une compéti-tion ou une séance en descente. En renforçant progressivement les mus-cles des jambes par un entrainement adapté et bien dosé, le coureur réduira les lésions et atténuera les douleurs

musculaires.

Techniques pour mieux aborder les de-scentes

positionnement du corps

L’erreur classique est de placer les épaules et le buste en arrière ou de se pencher trop en avant avec une foulée trop longue. Il faut apprendre à accept-er la pente en engageant tout le corps vers l’avant pour essayer d’être per-pendiculaire à celle ci tout en restant le plus relâché possible. Le centre de gravité se situant au dessus des ge-noux.

rôle des bras

Le balancement des bras est quasi-ment inexistant. Ils n’ont plus un rôle propulseur mais stabilisateur. Les coudes sont légèrement relevés. Au moment d’aborder un virage serré ou de sauter en contrebas d’une marche, lever légèrement les bras et les épaules pour conserver son équilibre.

orientation du regard

La clé pour descendre vite est de re-garder en avant de ses pieds. Visionner le chemin à venir sans se préoccuper de l’endroit précis où va s’effectuer la pose du pied. L’objectif est d’anticiper afin de se préparer à tourner, sauter, enjamber, ajuster sa foulée afin d’éviter les changements brusque de direction et de rythme.

pose du pied au sol

Le temps de contact du pied au sol doit être court et en fréquence. La pose du pied au sol doit s’effectuer de manière “silencieuse”. Cela se traduit par des chocs moins violents au niveau des quadriceps, du dos et des genoux. Les appuis doivent se faire en plante de pied (milieu du pied), plutôt que sur les talons. Cela évite un positionne-ment du bassin en arrière, des appuis qui augmente les risques de blessures au niveau du dos et des genoux.

Profil du parcours

Sur les terrains faciles et en pentes douces (jusqu’à 10%) : chercher avant tout à travailler en vitesse et en am-plitude. Sur les pentes raides et tech-niques : privilégier les appuis avec déplacements latéraux. Adopter une foulée courte et dynamique facilite la maîtrise de la direction et de l’allure tout en limitant les blessures articulaires et musculaires. Si à l’entrainement le coureur est obligé de redescendre en courant ce qu’il monte (ex : séance de côtes), il faut s’appliquer à adopter une attitude juste sans chercher à aller vite.

les virages

Il est souvent plus efficace d’élargir les virages pour maintenir sa vitesse. Le coureur a tout intérêt à aborder le vi-rage et quitter les virages par l’extérieur, tout en coupant le virage par l’intérieur. Cette technique permet d’éviter de ral-entir énormément à chaque change-ment de direction.

l’entrainement aux de-scentesLe travail de vitesse en descente s’effectue sur de courtes distanc-es (100-150m), dans lesquelles le coureur cherche à se lâcher complète-ment et à respecter les règles données précédemment. Il est recommandé de s’exercer d’abord sur des portions faciles, puis ensuite ajouter progres-sivement des difficultés : pente raide, obstacles, sol instable, virage à angle fermé, etc… Toute séance compor-tant du travail rapide en descente doit être impérativement effectué avec des muscles bien reposés. Le travail sur de la fatigue peut provoquer des bles-sures ou des chutes (coordination am-oindrie).

Il est nécessaire de refaire toutes les gammes en début de saison, car les

muscles ne s’habituent jamais dura-blement au travail en descente (travail excentrique des quadriceps). Il faut aussi de prévoir des piqures de rappel régulièrement tout au long de la saison. Pour le coureur habitant en plaine, ef-fectuer des allers-retours dans un long escalier (par ex : dans un immeuble) ou sur une petite bute dans un parc permet de maintenir une mémoire du muscle pour ce type d’effort excen-trique. L’entrainement en descente ne doit pas être programmé dans les jours qui précédent une compétition.

récupération après un travail en de-scente

Lors de chaque course en descente un nombre plus ou moins important de fibres sont abîmées. Ces lésions sont plus ou moins profondes en fonction de la longueur du parcours, du pour-centage de la pente et de la vitesse. S’en suit alors des douleurs qui peuvent du-rer 48h et plus. L’erreur à commettre est de penser qu’effectuer un footing faciliterait leur disparition. Au contrai-re, cela risque davantage d’aggraver

les lésions et donc vraiment se blesser. Il est vivement conseillé de rester au repos tant que les douleurs persistent.

Ensuite grâces aux protéines ap-portées par l’alimentation, les fibres sont reconstruites plus solidement qu’auparavant par notre organisme. Cet apport en protéine doit être impor-tant le lendemain et non le jour même de ce type d’effort (aussi le cas pour une épreuve comme le marathon)

conclusion

Contrairement à l’entrainement aux montées, le coureur désirant s’entrainer aux descentes doit le faire en situation réelle. Il n’existe pas de moyens pallia-tifs. La récupération avant et après ce type de travail est fondamentale, sous peine de blessures sérieuses. Un sim-ple travail en descentes variées, à dif-férentes allures, permet à nos jambes de s’accoutumer à ce type d’effort.

ENTRAINEMENT Préparation spécifique à la descente

par Vincent Laroche

46 47Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 25: Esprit d'Equipe n°2

RAIDLIGHT : Quel parcours sportif as-tu suivi pour en ar-river aujourd’hui à courir des TRAILS ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la compétition par les courses de montagne à l’âge de 21 ans. J’ai tout de suite accroché et je me suis passablement entraîner dans le but de progresser. Un beau jour je me suis inscrit sur une épreuve plus longue (aujourd’hui disparue), le tour des Dents du Midi (44 km 3000 m D+). A ma grande surprise j’ai gagné en laissant derrière moi les meilleurs spécialistes mondiaux de la course de montagne. Je me suis rendu compte que je me sentais beaucoup mieux sur une course longue que sur une épreuve d’1 à 2 heures. J’ai ensuite gagné cette course six fois puis je me suis lancé sur d’autres épreuves de plus en plus longues.

RAIDLIGHT : Concernant la course à pied seulement, quand as-tu commencée vraiment à courir ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la course à pied en 1987.

quand l’eau et le sodium s’y mettent : déshydratation, hype-rhydratation, deux ennemis du coureur.

Le sodium est l’un des principaux ions rentrant dans la constitution des liquides de l’organisme. Il est intime-ment lié à l’eau, qui représente 60% du poids du corps chez l’adulte.

La déshydratation, c’est-à-dire la perte d’eau, accompagnée d’une perte plus ou moins importante de sodium, peut énormément influencer les per-formances du coureur, et ce dès une diminution de 1% du poids du corps (moins de 1 litre). A partir de 5% de perte de poids, il y a un retentissement sur la santé, celui-ci pouvant devenir majeur au-delà de 10% (déshydrata-tion sévère).

Si la déshydratation peut avoir des con-séquences néfastes, l’hyperhydratation présente également un retentissement sur la physiologie normale du corps humain.

Mais comment l’eau et le sodium in-teragissent entre eux ? Faut-il manger du sel en course ?

Un peu de physiologie :

L’eau de l’organisme est répartie en 3 secteurs : plasmatique, interstitiel et intracellulaire.

Le plasma, c’est le sang dont on a retiré les cellules (globules blancs, globules rouges, plaquettes essentiellement). Il est constitué d’eau, de protéines, de substances neutres (glucose par ex-emple) et d’ions (sodium Na+, Calcium Ca++, potassium K+, chlore Cl-, et bien d’autres encore).

Pour comprendre les mécanismes pathologiques, on va définir l’osmolarité : c’est, en simplifiant, la concentration des composés minéraux (comme le sodium) ou organiques (glucose par

exemple) dans un liquide. Cette concentration génère une pression : la pression osmotique. Il faut savoir que l’eau va des compartiments hypo-osmotiques vers les compar-timents hyper-osmotiques, pour es-sayer d’équilibrer les pressions des différents compartiments.

En temps normal, l’osmolarité du plasma est égale à l’osmolarité dans les cellules du corps humain. Elle est environ de 290 mOsm par litre de plasma..

Notre alimentation quotidienne nous apporte entre 8 et 15 grammes de chlorure de sodium (NaCl, l’un des sels du sodium, notre sel de table) chaque jour. C’est largement suffi-sant. Saler les aliments, qui le sont déjà par l’industrie agro-alimentaire, est inutile et augmente le risque de maladies comme l’hypertension artérielle. L’excédent de sodium est éliminé par le rein, notamment grâce à des mécanismes hormonaux.

Au cours de l’effort, l’eau quitte le secteur vasculaire (les artères et les veines) :

- pour se concentrer autour des muscles afin de diluer les déchets ;

- du fait de l’augmentation de pres-sion artérielle, comme si les vais-seaux réagissaient comme des tuyaux d’arrosage multi-perforés ;

- du fait de la sudation qui peut aller de 0,3 à 3 litres par heure, selon l’intensité de l’effort et la tempéra-ture. La concentration en sodium dans la sueur est 2 à 4 fois plus faible que dans le plasma. On perd surtout de l’eau, et la sueur est hypo-osmotique.

Le rein réagit en retenant eau et so-dium : on n’urine plus, ou bien très foncé (concentré, car moins d’eau).

l’hyponatrémie :

Boire au cours de l’exercice est indispen-sable pour compenser les pertes en eau. Mais il faut savoir que la soif est un signe tardif, et qu’elle apparait alors que ce sont les cellules qui se déshydratent. Le plasma et les autres liquides extracellulaires ont déjà perdu beaucoup d’eau.

Il faut donc s’hydrater de manière préventive, et plus que ne le veut la soif.

Mais ne boire que de l’eau pure, même de l’eau minérale, en grande quantité (4 à 5 litres dans un temps bref et/ou de manière excessive) et sans apport de sodium est dangereuse : l’eau est hypotonique (hypo-osmotique), et sa con-centration en sodium est basse. Elle va rapidement passer du tube digestif dans les vaisseaux, ren-dre le plasma hypo-osmo-tique et secondairement diffuser vers le milieu in-tracellulaire. On a affaire à une hyperhydratation. Les cellules, notamment nerveuses vont gonfler, souffrir, voire éclater. C’est l’œdème cérébral, avec confusion, torpeur, nausées, vomissements. Cela peut aller jusqu’au coma, voire la mort.

l’apport de sel (pastilles de nacl, chlorure de sodium) :

On serait alors aisément tentés de manger quelques pastilles de sel en buvant de l’eau. Mais quelle quantité ? Si on en prend trop, le contenu du tube digestif devient hypertonique (hyper-osmotique), et va attirer l’eau du plasma, puis des autres tis-sus, aggravant la déshydratation de l’effort. Le résultat : crampes diges-tives, diarrhées, hypotension…

que faire alors :

Compenser les pertes d’eau et de so-dium, c’est certain. Le tube digestif n’accepte d’absorber guère plus que 0,5 à 0,8 litre par heure d’effort. Ce-tte absorption est optimale quand la boisson est isotonique (iso-osmo-tique) ou très légèrement hypoto-nique (on peut également jouer sur la concentration de glucose, et la diminuer si la température extérieure augmente).

La plupart des boissons d’effort ven-dues dans le commerce contiennent, une fois reconstituées, 0,5 à 1,5 grammes de sodium par litre, ce qui est largement suffisant.

Il faut boire régulièrement 100 à 150 mL toutes les 10 à 15 minutes au cours de l’effort.

Sur une épreuve longue, l’apport alimentaire proposé aux ravitaille-ments permet à la fois de compenser et les besoin en glucose et ceux en sodium. Il ne faut également pas se gêner pour boire à chaque ravitail-lement un bon verre d’eau gazeuse, riche en sodium.

SANTE Sel et eau, comment ça fonctionne ?

par David Popesco

48 49Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 26: Esprit d'Equipe n°2

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compte que je me sentais beaucoup mieux sur une course longue que sur une épreuve d’1 à 2 heures. J’ai ensuite gagné cette course six fois puis je me suis lancé sur d’autres épreuves de plus en plus longues.

RAIDLIGHT : Concernant la course à pied seulement, quand as-tu com-mencée vraiment à courir ?

CHRISTOPHE JAQUEROD : J’ai commencé la course à pied en 1987.

»l’aravis snow Trail - le 28 mars 201073590 LA GIETTAZ - Le planhttp://www.la-giettaz.com/frgiettaz/DT1259749936/page/L-Aravis-Snow-Trail.htmll- 12 kms / D+ 700 m - Départ de la course à 8h00La Giettaz organise son premier trail des neiges : L’Aravis Snow Trail. C’est une épreuve individuelle de course à pied sur neige damée au départ du hameau du Plan (altitude : 1200 m). Après une boucle sur la piste de ski de fond, les coureurs emprunteront une piste damée, bordée de sapins, pour rejoindre les crêtes et l’un des plus beaux pano-ramas de la région entre la chaîne des Aravis et le Mont-Blanc.

»nivoleT revarD et malpassant - le 2 mai 201073420 VOGLANS - http://www.nivoletrevard.frl- 49 kms / D+ 2600 m - nivoleT revarD - Départ de la course à 8h00Pour sa 8ème édition, la Nivolet-Revard encore une fois va vous surprendre. Encore plus de points de vue avec un passage le long des crêtes pour atteindre le premier ravitaillement au Malpassant, et toujours des nouveautés avec le passage par les échelles pour atteindre la croix du Nivolet.- 22 kms / D+ 950 m - le malpassant - Départ de la course à 9h15Le Malpassant n’a rien à envier à sa grande sœur la Nivolet-Revard puisque son parcours emprunte une grande partie de son tracé, seul le sens est inversé. La distance plus courte offre la possibilité à tous de parcourir chemins et sentiers (95%) pour découvrir la course nature ou se mesurer sur un circuit varié.

»bugeaT corrèze raidlight Trail - le 4 avril 201019170 BUGEAT centre bourghttp://smag.over-blog.com/article-correze-bugeat-raidlight-trail-4-avril-2010-39782133.html- 42 kms / D+ 1700 m - olympic Trail 1000 sources - Départ à 9h00Direction la vallée de la Vienne. Des dénivellés jusqu’à plus de 250m et des paysages grandioses... Parcours exigeant à travers bois et landes.- 21 kms / D+ 900 m - Trail de millevaches - Départ à 9h30Pour découvrir un paysage varié et vallonné sous les hêtres et les sapins, et le long des tourbières, sur une distance plus abordable.- 11 kms / D+ 400 m - bugeat Découverte Trail - Départ à 10h00Direction la vallée de la Vienne. Des dénivellés jusqu’à plus de 250m et des paysages grandioses... Parcours exigeant à travers bois et landes.

programme- Samedi 3 avril dès 14H : retrait des dossards, salon des courses (stand gratuit), reconnais-sance du parcours soir : Pasta Party, 10€ le repas terroir, pensez à faire à votre réservation.- Dimanche 4 avril: 7h00-8h30 Retrait des dossards- Après course Repas terroir convivial- buvette bière bio- vente de tourtous- marché pays- ballades en gyropodes

reco du parcours ouverte à tous les 6 et 7 mars 2010toutes les infos sur http://www.raidlight.com

»ventoux raidlight camp - les 10-11 avril 201084340 BEAUMONT DU VENTOUX Camping du Mont Sereinhttp://www.raidlight.com/Ventoux-Raidlight-Camp.htmlTrail, rando, mini - oFF et découverte d’un massif « majestueux »« gratuit » et « ouvert à tous »Ceci n’est pas un stage « organisée », sans guide officiel mais avec la plus grand convivialité pour découvrir ce merveilleux en-droit ente course et moments conviviaux. renseignements et reservations auprès de

[email protected]

»reco nivolet-revard - les 17 et 18 avril 201073420 VOGLANS - http://www.nivoletrevard.frlrepèrage du parcours et des nouveautés 2010 sur un week end ouvert à tousA partir du Samedi après midi et pendant tout le week end avec les organi-sateurs de la courset nos partenaires locaux, nous vous ferons découvrir 15 jours avec l’épreuve cette mafnifique course et les produits du terroir.

renseignements et reservations auprès de [email protected]

»raidlight ultra Trans aubrac - le 17 avril 201012310 LAISSAC centre du villagehttp://www.action12.fr/- 105 kms / D+ 3700 m - Trans aubrac - Départ à 6h00Vous aurez la chance de traverser le magnifique plateau de l’Aubrac qui vous enchantera par ses paysages, sa diversité et sa richesse, en passant par son point culminant : le signal de Mailhe Biau qui domine à 1469m ces immenses étendues.

possibilité de faire la course en relais de 2 ou de 4 coureurs

CALENDRIERMars - Avril - Mai 2010

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retrouvez les évènements phare du Team et de la communauté raidlight (courses partenaires, moments de rencontre…). sur chaque évènement, vous pourrez faire du covoiturage, participer à un apéro (si cela est prévu). si vous souhaitez l’organiser, contactez-nous, vous serez bienvenus. les évènements seront ajoutés par l’animateur du Team, contactez-nous si nous en oublions.

Esprit d’équipe, le magazine du Team Raidlight

Page 27: Esprit d'Equipe n°2

Près de 1400

Cyril C.

Arnaud M.

Sébastien R.

Pierre G.

Christian H.

David P.

Stéphane H.

Pascal M.

Vincent L.

Sébastien M.

Benoit L.

Julien G.

Mathieu G.

Alexandra R.

Bernard R.

Valérie P.

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