est il utile de créer des liens entre apprenants
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Cours Elearn2 saison 2 , 2014-2015TRANSCRIPT
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Est-il utile de créer des liens entre apprenants ?
A quelles conditions
Pour quoi faire
Comment ?
Partons du postulat que s’il n’y a pas motivation, il n’y a
pas d’apprentissage, mais s’il n’y a pas d’apprentissage
il ne peut y avoir de motivation non plus.
La motivation reçoit une énergie de départ qui va mettre
en route un apprentissage et qui lui permettra d’atteindre
son objectif.
1J’ai un besoin 3.Choix pour atteindre
4 Mon objectif
2. D’apprentissage Il se déclenche qui est de
m’initier à
De me
perfectionner
à
Une envie de me
renseigner pour faire un
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Définiton d’interaction
Les interactions sont des actions réciproques modifiant le
comportement ou la nature des éléments, corps, objets,
phénomènes en présence ou en influence." (Edgar Morin,
1977,p. 511).
Interaction unidirectionnelle
L’apprenant Contenu de l’apprentissage
Cela peut-être
Du texte
Des vidéos
C’est l’apprenant qui gère son apprentissage
L’apprenant L’enseignant
Perçu comme un expert
Qui stimule la motivation
De l’apprenant
Moore 2003
Moore 1989 in Poelhuber 2007
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L’apprentissage provient d’un maitre expert qui dispense
son savoir du haut vers le bas
L’apprentissage est alors sujet au charisme du professeur,
lui-même, qui est lié à sa connaissance du sujet et la
rétention des informations dépend de l’écoute et de
l’intérêt de l’apprenant.
rapport d’inclusion partiel; la
communication est un instrument de l’interaction.
(Marc & Picard, 2003) notent que ces
deux termes sont synonymes. Il faut cependant une réciprocité.
Renvoie à un ensemble de travaux sur l’apprentissage des
enseignants ou l’apprentissage des tuteurs.
La régulation c’est «
l’ensemble des activités qui consistent à modifier les contraintes
et les variables des situations, et réguler les sources scolaires
d’information de façon à maintenir les conditions de l’interaction
élèves/savoir enseigné aux fins didactiques » (Amade-Escot,
2003)
: « les interactions ne
sont pas des processus mécaniques se greffant sur des
statuts et des rôles. Le fait d’être avocat et client, par
exemple, donne seulement un cadre formel à l’action, il
ne dit rien sur le déroulement de l’interaction. Il reste
muet sur le style de l’avocat, celui du client, la nature de
leur rencontre, la somme de routines ou de surprise qui
apparaîtront, etc.… ». (Le Breton, D. (2004).
L’interactionnisme symbolique, p. 51.) L’interaction
apparaît ainsi comme un processus d’ajustement
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mettant en jeu l’interprétation, et non comme
l’actualisation mécanique d’une conformité.
Première conception qui conçoit l’interaction comme l’existence
d’une relation circulaire entre deux entités indépendantes. Les
flèches de la figure font état d’une transmission d’énergie,
d’affects ou d’information entre les deux entités indépendantes.
Elles ont plus ou moins de poids, et l’échange entre A et B n’est
pas forcément réciproque et équitable. Dans le cas de cette
conception de l’interaction, il s’agit d’assurer la liaison et
l’enchaînement des actions qui ne dépendent les unes des
autres que de manière externe. Chaque sujet indépendant tient
compte des actions des autres, les anticipe et s’y ajuste. EX:
Travaux sur les FEED-BACK – CRITIQUE: où est
l’incertitude?????
Seconde conception de l’interaction renvoie à l’idée d’un système
combinant deux ou plusieurs composants interdépendants et
complémentaires. Cette conception de l’interaction renvoie à l’idée
de cochangement ou de co-construction. L’accent est moins mis sur
l’idée d’un processus séquentiel que sur l’idée que l’interaction se
développe par différentiation progressive dans le cadre de ce
système.
Cette seconde conception de l’interaction est présentée dans la
figure 3. Contrairement à la conception précédente, la connexion est
ici interne : l’interaction apparaît comme une seule et même action
distribuée sur plusieurs pôles à la fois différents et complémentaires.
A B
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EX: TRAVAUX ISSUES DE PIAGET & VYGOTSKI – CRITIQUE: Où est la
transformation induite par la dynamique?
À la lumière de ce que nous avons déjà formulé dans ce chapitre,
nous pensons qu’une opposition entre ces deux conceptions peut
être dépassée en formulant l’idée que l’interaction est processus
dynamique qui se traduit par certaines formes de co-action. Dans ce
cadre, les actions complémentaires organisent les interactions en
même temps que ces actions sont organisées par l’interaction. EX:
Les approches situées et énactives (Lémonie, 2009)
La notion d'énaction est une façon de concevoir l'esprit qui met
l'accent sur la manière dont les organismes et esprits humains
s'organisent eux-mêmes en interaction avec l'environnement.
A B
A B
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Apprenant Apprenant
Prévoir des rencontres physiques entre les étudiants serait un
bon remède.
Les activités d’apprentissage assisté par ordinateur
entraîneraient plus de réactions émotionnelles à caractère
négatif que positif.
O’Regon 2003
Difficultés de maintenir l’engagement et la persévérance.
Les apprenants sont moins engagés.
Il faut encourager les enseignants pour l’apprentissage en
ligne.
1. intégrer des interactions sur forum
2. Organiser des travaux en groupe
3. Faire de l’écriture collaborative (WIKI)
Ceci pour limiter les risques d’abandon.
La motivation de type extrinsèque alimenté par des bénéfices
potentiels (promotion, évolution, réorientation).
Chaninaud, Dridi & Goron (2003) qui rapporte que les adultes
déjà engagés dans un travail professionnel , ne considérai pas
les interactions comme nécessaire pour la motivation.