etat nutritionnel des personnes vivant avec le vih/sida suivies à antananarivo (randriamanantsaina...
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8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS
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Madame RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss
ETAT NUTRITIONNEL DES
PERSONNES VIVANT AVEC LE
VIH/SIDA SUIVIES A
ANTANANARIVO
Mmoire
pour l'obtention de Diplme en licence en Nutrition
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARATanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
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MINISTERE DE LA SANTE, MINISTERE DE L'EDUCATION
DU PLANNING FAMILIAL NATIONALE ET DE LA
ET DE LA PROTECTION SOCIALE RECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE
Anne 2007
N.
ETAT NUTRITIONNEL DES PVVIH SUIVIES A ANTANANARIVO
Prsent le 24 septembre 2007
par Mme RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss
Prsident : Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin
Juges : Professeur RAMAKAVELO Maurice Philippe
Docteur RAVELOSON Hantaniaina
Encadreur : Docteur RATSIMBAZAFY Marie Rolland
REPOBLIKANI MADAGASIKARATanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
MINISTERE DE LA SANTE,DU PLANNING FAMILIAL
ET DE LA PROTECTION SOCIALE
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Module 4 : Biochimie de la nutrition
Module 5 : Mtabolisme et Physiologie de la nutrition
Module 6 : Besoins nutritionnels travers le cycle de la vie
UE2 MALADIES DE CARENCE ET URGENCES
NUTRITIONNELLES EN CAS DE CATASTROPHE
Module 1 : Principaux troubles nutritionnels dans le pays en dveloppement
Module 2 : Prvention et prise en charge des maladies carentielles
Module 3 : Urgences nutritionnelles en cas de catastrophe
UE3 ACTIVITES DE LABORATOIRE EN NUTRITION ET DE
TERRAIN
Module 1 : Analyse biologique pour le dpistage de carences en micronutriments
au niveau dune population
Module 2 : Analyse physico-chimique des aliments
Module 3 : Hygine alimentaire et salubrit environnementale
Module 4 : Lgislation des denres alimentaires
UE4 APPROCHE COMMUNAUTAIRE
Module 1 : Diagnostic communautaire sur le plan alimentaire et nutritionnel
Module 2 : Planification des programmes communautaires de nutrition
Module 3 : Suivi et valuation des programmes de nutrition
Module 4 : IEC en matire de nutrition
Module 5 : Notions de scurit alimentaire des mnages (SAM)
Module 6 : Politiques nationales en matire de nutrition
Module 7 : Anthropologie
Module 8 : Recherche oprationnelle sur la situation nutritionnelle dunelocalit
UE 5ETUDES NUTRITIONNELLES QUANTITATIVES
Module 1 : Statistiques sanitaires et dmographiques
Module 2 : Epidmiologie de la nutrition et statistiques
Module 3 : Informatique applique
UE6 PREPARATION SOUTENANCE DE MEMOIRE
Prparation de mmoire
Encadrement et Soutenance de mmoire
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DEDICACES
Je ddie ce travailA Dieu tout puissant,
Seigneur mon Dieu, le jour o je lai invoqu, tu mas excuse, tu mas rassure, tu as
fortifi mon me (Psaume 138 : 3)
A mon cher ANDRIANARISON Jean Aim et mon fils,
Ne refuse pas un bienfait celui qui a droit (Prov. 3 : 27)
Merci pour votre aide et soutienMerci pour votre sacrifice et patience
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Toute mon affection
A mon frre, mes surs
Merci pour votre comprhension et votre soutien,
Courage et persvrance dans vos tudes et vos travaux.
Toute mon affection fraternelle.
A toute ma famille,
Merci de votre contribution
Toute mon affection
A tous mes amisA tous ceux qui, ont contribu lexcution de ce travail
Mes vifs remerciements
A Ella ma meilleur amie,
Meri pour ta participation dans la ralisation de ce travail
Mes profondes amitis
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REMERCIEMENTS :
Au Directeur Gnral de lInstitut national Sant Publique Communautaire,
Monsieur le Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin,
Tous nos hommages respectueux
A notre Prsident de Mmoire.
Monsieur le Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin,
Qui, en ayant accept le grand honneur de prsider ce Travail de Fin dEtudes.
Veuillez trouver ici, lexpression sincre de notre profonde reconnaissance .
A nos honorables membres du Jury.
Monsieur le Professeur RAMAKAVELO Maurice Philippe
Veuillez trouver ici, lexpression de notre profonde gratitude
Madame le Docteur RAVELOSON Hantaniaina.
Nos sincres et vifs remerciements .
A notre encadreur de mmoire
Monsieur le Docteur RATSIMBAZAFY Marie Rolland
Qui nous a partag ses expriences et rserv de son prcieux temps pour nous soutenir la
ralisation de ce travail.
Nos vifs remerciements .
A tous nos enseignants
Nous exprimons notre admiration et notre reconnaissance .
A tout le personnel de lInstitut National de Sant Publique et Communautaire.
Nos vifs remerciements
Et enfin, tout le personnel du Service mdecine III (MIP) CHU-Befelatanana.
Pour votre soutien et collaboration, merci .
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
I- RAPPELS
1.1. VIROLOGIE
1.2. PHYSIOPATHOLOGIE
1.3. HISTOIRE NATURELLE DE LA MALADIE
1.3.1. Primo-infection
1.3.2. Phase asymptomatique
1.3.3 Phase symptomatique
1.3.4 Phase sida maladie
1.4. VIH ET NUTRITION
1.4.1. La rduction des ingesta
1.4.2. Les troubles digestifsLa modification du mtabolisme nergtique
II- METHODOLOGIE
2.1. Cadre dtude
2.2. Type dtude
2.3. Priode dtude
2.4. Dure dtude
2.5. Population dtude
2.5.1. Critre dinclusion
2.5.2. Critres dexclusion
2.6.Mode dchantillonnage
2.7.Taille dchantillonnage
2.8. Variables tudies
2.9. Les dfinitions oprationnelles
2.10. Mode de collecte de donnes
2.11. Mode de traitement des donnes
2.12. Calculs Statistiques
A/ Le sexe Ratio
B/ La moyenne
C/ Le pourcentage
2.13. considrations thiques
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2.14. Limite dtude
III- RESULTATS ET ANALYSES
3.1.Le Centre de rfrence de Befelatanana
3.2. Rsultats de lenqute
3.2.1. Caractristiques sociodmographiques de lchantillon
3.2.2.Caractristiques selon le taux de CD4
3.2.3.Les infections opportunistes
3.2.4.Caractristiques selon ltat nutritionnel
IV- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
V- SUGGESTIONS
CONCLUSION
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LISTES DES TABLEAUX
Tableau I : Rpartition du sexe selon lge .........18
Tableau II : Rpartition des niveaux dinstruction selon lge .. ...18
Tableau III : Rpartition de lge selon la situation matrimoniale ...19
Tableau IV : Rpartition de la profession selon lge .....19
Tableau V : Rpartition du mode de vie selon lge ....20
Tableau VI: Rpartition de lge selon la ville dorigine ....20
Tableau VII : Rpartition de genre selon la situation matrimoniale ........................21
Tableau VIII : Rpartition du sexe selon la profession : ......21
Tableau IX : Rpartition du sexe selon le niveau dinstruction : ..............................22
Tableau X : Rpartition du taux de CD4 selon lge .....22
Tableau XI : Rpartition du taux CD4 selon lIMC ....23
Tableau XII : Rpartition du taux de CD4 selon le conseil dittique ....24
Tableau XIII : Rpartition du taux de CD4 selon le nombre de goters ......24
Tableau XIV : Rpartition de lindice de masse corporelle selon lge ...26
Tableau XV : Rpartition de lIMC selon niveau dinstruction. ......27
Tableau XVI : Rpartition de conseil dittique selon lindice de masse corporelle ...28Tableau XVII : Rpartition de lindice de masse corporelle selon le nombre de goters
.29
LISTE DES GRAPHES
Graphe I : Reprsentation du taux de CD4 selon la profession
Graphe II :Reprsentation des cas selon lantcdent au tuberculose
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Graphe III: Reprsentation de ltat nutritionnel des PVVIH selon leur IMC
Graphe IV : Reprsentation du sexe selon lIMC
Graphe V : Reprsentation de profession selon lIMC
Graphe VI : Representation des cas selon le conseil dittique
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LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES
SIDA : Syndrome dImmuno Dficience Acquise
VIH : Virus de lImmuno dficience Humaine
CCC : Communication pour le Changement de Comportement
PVVIH : Personnes Vivant avec le VIH
PVVS : Personnes Vivant avec le VIH/Sida
VAD : Visite A Domicile
OMS: Organisation Mondiale de la Sant
ONG: Organisation Non Gouvernementale
IEC: Information, Education et Communication
INSPC : Institut National de Sant Public et Communautaire
FAO: Food Agricultural Organisation
MIP: Maladies Infectieuses et Parasitaires
MAP: Madagascar Action Plan
CD4:Les principales cellules du systme immunitaire
ADN: Acide Dsoxyribose NucliqueARN: Acide Ribonuclique
ARNm: Acide Ribonuclique Messager
ARV: Antirtroviral
IMC: Indice de Masse Corporelle
ONUSIDA: Organisation des Nations Unies SIDA
OMD: Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement
CHU-JRB: Centre Hospitalier Universitaire Joseph Raseta Befelatanana
CNLS: Comit National pour la Lutte contre le Sida
BERCER: Bonjour Entretien Renseignement Choix Explication Rendez-vous
TAR: Traitement Antirtroviral
IST: Infection Sexuellement Transmissible
ADN: Acide Dsoxyribonuclque
AES: Accident dExposition au Sang
(ARN) : Acide Ribonucliques
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(IO): Infection Opportuniste
(%) : Pourcentage
(< ): Infrieur
( ): Suprieur ou gale
(Kg) : Kilogramme
(m) : Mtre
mm : mille mtre
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INTRODUCTION
Le VIH/SIDA pose un problme majeur de Sant Publique depuis des annes. Il fait parti
des grandes pidmies auxquelles lhumanit doit faire face. Cette maladie ne peut pas tre
considre comme les autres qui sont mortelles telles que le paludisme, les hpatites, car cest une
maladie volution lente, pour laquelle il ny a pas de gurison. Elle provoque une perte
dautonomie progressive du malade.1
Lpidmie du VIH/SIDA reste un flau mondial et labsence
de thrapie efficace recommande davantage de vigilance.
Selon lOMS, la fin de lanne 2006, le nombre de personnes qui dveloppent linfection
VIH est estim 39,5 millions, soit 37,2 millions adultes dont 17,7 millions femmes. Le nombre de
dcs lis au SIDA est de 2,9 millions dont 530.000 enfants moins de 15 ans.2
Les pays en
dveloppement restent les plus touchs par cette pidmie. Les chiffres actuels montrent que 95%
des porteurs du VIH y habitent.3
Le VIH reste toujours un dfi majeur pour la rgion africaine, il
touche beaucoup de pays africains essentiellement lAfrique sub-saharienne avec 24,7 millions
infects. Le nombre de dcs li au VIH y est estim 2,1 millions. Un peu moins du tiers (32%)
des personnes infectes dans le monde rsident en Afrique Australe.2
A Madagascar, en 2006, les donnes statistiques montrent que la prvalence dans la
population gnrale reste infrieur 1%4, mais lvolution de nombre des personnes infectes par
le VIH depuis la dclaration du premier cas en 1989 jusquen 2003 est alarmante.
5
Cette situationnautorise pas relcher la lutte contre lpidmie car Madagascar largit ses relations vers le
monde extrieur par les changes et le tourisme. Alors, une expansion de lpidmie est craindre.
Actuellement, aucun moyen de gurison ni de vaccin nest disponible pour lutter contre cette
maladie. Nanmoins, lavnement des mdicaments antiretroviraux (ARV) a chang de manire
significative les perspectives davenir de ceux qui peuvent en bnficier. Si la thrapie
antirtrovirale (TAR) ne mne pas la gurison complte, elle fait nanmoins baisser la charge
virale et par consquent les dommages occasionns sur le systme immunitaire. Elle rduit en outre
le risque de transmission du virus par quelques vecteurs que ce soit le sang le lait maternel les
scrtions sexuelles et dautres liquides organiques.
Aussi, a t inclus parmi les activits prioritaires de la lutte contre le VIH/SIDA dans le
Madagascar Action Plan (MAP), le traitement par les ARV des personnes infectes par le VIH. Il
existe actuellement 19 centres de rfrences qui prennent en charge les personnes sropositives sous
la responsabilit de 29 mdecins.A ce jour, 290 personnes vivent avec le VIH/SIDA, parmi eux 92
suivent un traitement ARV.6
A cot de la prise en charge mdicamenteuse, la place importante quoccupe la nutrition
dans lamlioration de ltat de sant des malades infects par le VIH est reconnue actuellement.
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Dans sa rsolution WHA57.14, lassemble de la Sant a instamment invit les Etats Membres de
lOrganisation Mondiale de la Sant (OMS), titre prioritaire, appliquer des politiques et des
pratiques de nature, promouvoir notamment lintgration de la nutrition dans une riposte globale
au VIH/SIDA.
En effet, si une nutrition adquate ne peut gurir linfection VIH, elle est indispensable
pour prserver le systme immunitaire, maintenir un niveau dactivit physique favorable la sant
et permettre une qualit de vie optimale ; elle est galement indispensable pour faire en sorte que le
traitement antirtroviral ait une efficacit optimale, condition essentielle pour prolonger la vie des
personnes infectes par le VIH et prvenir la transmission du VIH de la mre lenfant.7
La prsente tude : Etat nutritionnel des PVVIH suivies Antananarivo , se propose
dtudier si ladoption dun mode dalimentation correcte a des effets bnfiques sur lvolution de
linfection VIH. Elle a comme objectifs : (i) de dterminer ltat nutritionnel des PVVIH suivies Antananarivo ; (ii) de dterminer le profil socio-conomique des PVVIH suivies Antananarivo ;
(iii) de dcrire la connaissance des PVVIH suivies Antananarivo sur le mode dalimentation ; et
(iv) de dcrire le conseil dittique reu par les PVVIH suivies Antananarivo.
Le travail se divise en quatre parties : la premire partie concernera les rappels sur la
virologie, la physiopathologie, lhistoire naturelle et le lien entre linfection VIH et la Nutrition ;
la seconde partie intressera les matriels et mthodes, la troisime partie traitera les rsultats et
lanalyse de ces rsultats et les discussions, les commentaires et les suggestions seront abords dans
la quatrime partie.
I- RAPPELS
1.4. VIROLOGIE
Un virus est un parasite de la cellule, capable de provoquer une maladie. Le VIH appartient
la famille de rtrovirus. Il sattaque en particulier certaine cellule des systmes immunitaires.
Actuellement, il existe deux types de VIH qui peuvent entraner un SIDA.
Le VIH1 est le plus rpandu mondialement. Il se subdivise en trois sous-groupes selon leurs
constituants gntiques (groupe M, O et N). Ceci montre la grande variabilit gntique du VIH qui
peut avoir des impacts sur la virulence du virus.
Le VIH2 est rencontr uniquement en Afrique Occidental.
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Ces deux virus prsentent la mme structure morphologique. Pourtant, ils se diffrent sur la
pathognicit : le VIH2 est moins transmissible et son volution vers le SIDA est moins rapide que
pour le VIH1.8
Les principales tapes du cycle de rplication du VIH ressemblent celles de tous les
rtrovirus9
. La premire correspond labsorption et la pntration du virus dans la cellule. Cette
tape ncessite la reconnaissance entre les protines de surface du virus et les rcepteurs de la
cellule cible (CD4) et la seconde tape comporte plusieurs phases dont :
La synthse dADN proviral rsultant de la copie de lARN Viral grce laction dun enzyme :
la transcriptase inverse (TR). Lors de cette synthse, des erreurs de copie peuvent subvenir et
semblent tre lorigine de la variabilit gntique du VIH.
Lintgration : lADN pntre dans le noyau, il sinsre dans le programme gntique de la
cellule cible sous leffet de lenzyme appel intgrase .
La formation dun ARN messager : grce aux enzymes cellulaires, lADN proviral est transcrit
en ARNm et en ARN gnomique.
La synthse des protines virales : lARNm permet la synthse des protines de structure et de
rgulation du virus ainsi que lARN qui va constituer le gnome des nouvelles particules
virales.
La dernire phase correspond la maturation des polyprotines ainsi formes dans lappareil de
Golgi, lassemblage des protines virales et lencapsidation de lARN viral.La libration des nouveaux virus se fait par bourgeonnement la surface de la cellule
infecte. Les virions ne sont pas infectieux quaprs clivage des liens qui unissent les diffrentes
protines de structures par une protase virale
1.5. PHYSIOPATHOLOGIE
Le VIH est transmis par le contact sexuel ou lexposition au sang ou aussi par le biais de
lallaitement maternel. Mais les maladies sexuellement transmissibles restent les grands facteurs
influenant la transmission du VIH .10
Linfection VIH est une infection persistante, latente et
lithique lorigine dun dficit qualitatif et quantitatif de cellules cibles.11
Toutes cellules possdant
leurs surfaces des molcules CD4 sont les cellules cibles, notamment les cellules cles du systme
immunitaire comme les lymphocytes T auxiliaires et les macrophages.
Face linfection par le VIH, la rponse immunitaire de lorganisme est la fois humorale
et cellulaire. La rponse humorale se traduit par lapparition danticorps qui empche la fixation des
particules virales aux cellules cibles. La rponse cellulaire est marque par lentre en action des
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lymphocytes T cytotoxiques qui ont pour rle de reconnatre les cellules infectes et de les dtruire
avant quelles ne librent les virus.12
Le dficit immunitaire rencontr au cours de linfection par le VIH sexplique par
lpuisement du systme. Les lymphocytes T CD4 infects seront dtruits et remplacs, cependant
le VIH ne disparat jamais de lorganisme et au fur et mesure de lvolution, limmunodficience
apparat. La rponse immunitaire saffaiblit non seulement vis--vis du VIH, mais aussi des autres
agents infectieux.
1.6. HISTOIRE NATURELLE DE LA MALADIE
Elle dsigne le droulement de la manifestation clinique et biologique de linfection VIH.
Elle se droule en quatre phases13
:
1.6.1. Primo-infection
Durant le primo- infection, la concentration du virus dans le sang ou charge virale augmente
rapidement dans les semaines aprs la contamination. Les anticorps anti- VIH produits par
lorganisme de la personne infecte sont seulement dtectables partir de la 4e
semaine suivant le
jour de la contamination. Lapparition de ces anticorps dtectables marque la sroconversion.
1.6.2. Phase asymptomatique
Elle peut durer de quelques mois des dizaines dannes en moyenne 8 ans. Ceci dpend de
plusieurs facteurs dont la virulence du germe, le terrain,. Durant cette priode, la personne
infecte se sent bien et ne prsente aucun symptme mais elle peut transmettre le virus. Le systme
immunitaire de la personne infecte saffaiblit progressivement. Ceci se traduit biologiquement par
la diminution de la population de lymphocytes. Cest alors une priode cliniquement muette mais
biologiquement active.
1.6.3. Phase symptomatique
Les premiers symptmes dun dficit immunitaire apparaissent. Les infections se
manifestent plus frquemment : les infections fongiques (candidoses), virale (zona), bactrienne
(sinusite, broncho-pneumopathie), la tuberculose. Ceci est lorigine de la fatigue chronique, la
fivre, la perte de poids et la diarrhe chronique.
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1.6.4. Phase sida maladie
Prsente un dficit immunitaire plus important, jusqu la disparition complte des
lymphocytes TCD4+. Durant cette priode, la charge virale se retrouve un niveau trs lev et le
taux de lymphocytes TCD4 est souvent infrieur 200/mm3. Le systme immunitaire narrive plus
lutter contre diverses infections.
1.5. VIH ET NUTRITION
La personne infecte par le VIH est menace par des problmes nutritionnels. Plusieurs
causes contribuent au dsquilibre de la balance nergtique avec de linfection au VIH. Ceux quientranent une malnutrition protino- nergtique.
14
1.5.1. La rduction des ingesta
Des nombreuses raisons peuvent tre lorigine de la perte dapptit :
Mastiquer, dglutir peuvent tre douloureux surtout sil y a prsence dune candidose buccale
et/ou oesophagienne. Le malade peut avoir de lapptit mais la dglutition est difficile, voire
impossible.
Les atteintes du systme nerveux centrales provoquent des troubles de la conscience et des
atteintes motrices, qui peuvent tre digestives. Cela entrane souvent une incapacit partielle ou
totale de la prise alimentaire. Par consquent, il y a la prsence de carence lgre ou modre en
micronutriments appele faim cache .15
Ceci est difficile diagnostiquer contrairement la
carence en fer, en vitamine A et en iode.
Du fait dun tat dpressif rvl par une anorexie dorigine psychogne. Nanmoins une cause
organique nest pas carter.
1.5.2. Les troubles digestifs
Dus aux infections de causes multiples, ils entranent des symptmes digestifs tels les
diarrhes, nauses, vomissements, mais ces symptmes peuvent tre aussi lis aux
mdicaments prescrits.16
Ils ont en communs comme consquences un dficit en nutriments d
une malabsorption au niveau de lappareil digestif.
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1.5.3. La modification du mtabolisme nergtique
Le malade peut tre asymptomatique surtout au stade prcoce de la maladie. Pourtant,
souvent, lamaigrissement sinstalle toujours. La dpense nergtique basale augmente avec
linfection VIH.17
Et cette augmentation est constate ds la sropositivit mme labsence des
infections opportunistes et de fivre. De ce fait, la personne infecte a un besoin supplmentaire en
nergie.
Au cours de linfection au VIH, une carence en micronutriments tels que Fer ou Zinc
favorise la survenue de candidoses du tube digestif, et la carence en Slnium altre le systme
immunitaire. Cependant, les doses massives peuvent savrer inutiles. Par exemple, lexcs en
vitamine C, E, F de Fer, de Zinc puise le systme immunitaire. Des apports massifs de Fer
diminuent labsorption de Zinc. Et lexcs de Zinc produit une diminution de labsorption decuivre.
18
Les causes des problmes de nutrition sont multiples et actuellement aucun thrapie nest
efficace contre le virus VIH. Nanmoins de nombreux progrs peuvent tre raliss dans le
traitement des complications secondaires linfection. Lassistance alimentaire est un complment
thrapeutique important la prise en charge des PVVIH.
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II- METHODOLOGIE
2.1. Cadre dtude
Le centre de rfrence de Befelatanana fait partie du service des maladies infectieuses et
parasitaires (MIP). Il assure, au moment de lenqute, la prise en charge de 51 personnes
sropositives. Depuis lanne 2003, le centre a recens quatre dcs dont deux hommes et deux
femmes. Pour le moment les patients reoivent gratuitement les mdicaments grce aux dons de
lAssociation RIVE de lle de La Runion.
Ce service se trouve au centre de la ville dAntananarivo dans le IVme
Arrondissement.
2.2. Type dtude
Il sagit dune tude rtrospective, descriptive et analytique.
2.3. Priode dtude
Janvier 2003 dcembre 2006
2.4. Dure dtude
Pendant 8 mois, du fvrier au septembre 2007
2.5. Population dtude
Les personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo
2.7.1. Critre dinclusion
Toutes personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies au centre de rfrence de Befelatanana,
Antananarivo.
2.7.2.Critres dexclusion
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- Toutes les personnes nouvellement dpistes au cours de lanne 2007,
- Tous les patients refusant lenqute,
- Tous les perdus de vues.
2.8. Mode dchantillonnage
Lchantillonnage exhaustif a t indispensable pour rcolter les donnes.
2.9. Taille dchantillonnage
31 personnes PVVIH/SIDA suivies Antananarivo pendant la priode dtude
2.10. Variables tudies
Les indicateurs et variables qualitatifs, quantitatifs suivants ont t collects pour permettre
lanalyse des donnes.
LES VARIABLES ECHELLES
LES VARIABLES DEPENDANTS
- IMC des PVVIH
- infections opportunistes
- taux de CD4 des PVVIH
=20 : bon tat
( IMC=Poids /Taille2)
Poids en kg et Taille en m
Antcdent ou infections opportunistes actuelles
(Infection pulmonaire, digestifs, neurologique,
cutan)
=200/mm3
Les variables indpendants
- ge des PVVIH
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- sexe des PVVIH
- niveau dinstruction des PVVIH
- situation matrimoniale des PVVIH
- profession des PVVIH
- mode de vie des PVVIH
- nombre de goutter par jour
- conseil dittique reu par les
PVVIH
- Ville dorigine
- nationalit des PVVIH
45-55ans
55-65ans
>=65ans
Masculin/Fminin
Primaire, secondaire, suprieur
Vie en couple : oui= mari et non= non mari
Secteur I , Secteur II, secteur tertiaire ; et sans
emploi
Vit seul : oui ; non
Aucun ; 1x/j ; 2x/j ; 3x/j
Oui / Non
M/ga ; T/vo ; F/oa ; T/ve ; Diego, Tul , Etranger
Malagasy/Etrangre
2.11. Les dfinitions oprationnelles
Dans cette tude, une femme ou un homme est qualifi (e) vit en couple lorsquil (elle)
est mari(e) lgitimement ou mari(e) selon la tradition ou lorsquil (elle) vit en concubinage avec
un homme ou une femme ; il ou elle prend la qualit de vit seul lorsquil ou elle est clibataire
ou veuf (ve) ou nhabite pas avec leur famille.
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Ceux qui ont achev au moins la quatrime anne du primaire (T4 ou la classe de 8me
) et
nont pas dpass la classe de 4me
des collges sont classs dans le niveau primaire , tandis que
ceux qui ont achev au moins la classe de 3me
des collges et au plus une classe terminale sont dans
le niveau secondaire et le niveau universitaire classe ceux qui ont obtenu le baccalaurat
ou ont dj frquent un tablissement denseignement suprieur.
Loccupation journalire des PVVIH est classe de la faon suivante, une femme ou un
homme au foyer ne soccupant pas que de sa famille est considre comme sans profession, les
artisans, les agriculteurs et leveurs exercent leur profession dans le secteur primaire, un(e)
marchand(e) de lgume, une poissonnire ainsi que les employs des usines et les fonctionnaires
exercent leur profession dans le secteur secondaire et enfin, les personnels cadres sont classs dans
le secteurtertiaire.
Toutes les personnes ayant un IMC < 20 sont des malnutris.Lorsque les PVVIH ne travaillent pas hors du foyer, on dit quelles sont sans emploi.
2.12. Mode de collecte de donnes
Loutil pour la collecte des donnes est fait dun questionnaire et ltude des dossiers
mdicaux des malades. Llaboration des questionnaires (inspir dun pr-test (Annexe) et traduits
en Malagasy) a t indispensable pour effectuer lenqute sous forme des questions ouvertes et
fermes, rapportant ltat nutritionnel des personnes vivant avec le VIHSIDA. Aprs avoir eu le
consentement de chaque personne, un questionnaire par personne a t utilis pour linterview tout
en respectant lanonymat.
Les mesures anthropomtriques des malades et linterview des personnels du centre ont t aussi
effectus.
2.13.Mode de traitement des donnes :
La saisie et l'analyse des donnes ont t possibles grce au logiciel Epi-info. Des
comparaisons ont t effectues entre les proportions par le test de probabilit. La saisie des textes
est effectue par la mthode informatise sur WORD et EXCEL pour les tableaux.
2.14.Calculs Statistiques :
Les donnes ont t traites et analyses par le logiciel EPI 6.04 FR
-
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A/ Le sexe Ratio : Cest le rapport entre le nombre des cas masculins par nombre
des cas fminins.
B/ La moyenne : Cest la caractrisation pidmiologique pour une variable
quantitative. La moyenne (m) des toutes les valeurs X dune variable quantitatives de N sujets est
m =
X est une variable quantitative de N.
C/ Le pourcentage : Cest la caractrisation pidmiologique pour une variable
quantitative. Le pourcentage dune valeur quantitative de m malades dans une population de N est :
P = X 100
2.15. Considrations thiques
Lenqute a t mene dans le respect du malade, de lanonymat et de la confidentialit.
Explication du but et des objectifs de la recherche pour avoir le consentement clair du
patient.
Des mesures ont t prises pour garantir la confidentialit sur toutes les questions poses et
les renseignements obtenus auprs des PVVIH sont bien respects :
utilisation de code pour garder lanonymat,
les fiches denqutes et les dossiers ont t gards dans des endroits srs, uniquement
accessibles lenquteur.
tenir secrte lhistoire du malade.
Respect de droit du malade : sil na pas accept lenqute, il a toujours le droit davoir des
mdicaments et des soins.
2.16. Limite dtude
Nombre dchantillon rduit.
X
N
m
N, avec m appartient N
-
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III - RESULTATS ET ANALYSES
3.2. Le Centre de rfrence de Befelatanana
3.2.1. Personnels :
- Il y a six mdecins traitants dont deux mdecins rfrents.
- Ce centre comporte six paramdicaux dont un major de service qui est le premier responsable
pour lorganisation de service, la gestion de lARV et les mdicaments pour les infections
opportunistes et de ladministration en gnral.
- Une secrtaire
- Quatre agents dappui dont un bnvole
-
3.2.2. Logistique
Ce service comprend 22 chambres :
- 05 salles de mdecins
- 01 salle des internes et une pour les tudiants
- 01 salle de soin et 01 salle de garde
- 01 salle pour le major et une pharmacie
- 01 salle de secrtariat
- 01 magasin de stockage et une pour les servants
-
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- 08 salles occupes par des malades dont un pour le malade atteint du ttanos appel chambre noir.
Les malades infects par le VIH ne sont pas spars des autres malade mais on vite, autant que
possible de les mettre avec les malades atteints de maladies infectieuses ou transmissibles.
- Il y a 3 WC avec une toilette pour les malades et un WC et une toilette pour le personnel.
3.1.3. Prise en charge :
i)Les tapes de la prise en charge des PVVIH :
Soutien psychosocial
- Rassurer le malade afin daccepter les traitements ARV
- Lui faire accepter linfection du VIH comme une autre infection qui peut viter la propagation
par la pratique des ARV.
-
Eduquer et communiquer les PVVIH pour le changement de comportement face aux actes sexuelsnon protgs afin dviter la rinfection avec autres puis sur la vie sans alcool, sans tabac, sans
drogue.
- Il faut respecter la confidentialit du malade c'est--dire le dossier de chaque malade doit tre
bien class et il faut aussi viter de raconter lhistoire dun malade une autre malade
Prise en charge mdicamenteuse
- ARV
Faire accorder et comprendre les comportements face au VIH/SIDA, la prise mdicamenteuse
continue
En principe, le traitement se prsente sous forme trithrapie et le malade rpond le service pour
prendre leurs mdicaments.
Informer le patient sur les effets secondaires des mdicaments.
Infections opportunistes
- Traiter et prendre en charge les infections apparues.
- Eduquer le patient sur lhygine corporelle et alimentaire puis manger beaucoup.
ii)Les ARV utiliss dans le service MIP : (annexe3)
Personnels
charg
es le
DCI/Spcialit Prsentations Faits marquants
AZT Zidovudine
Retrovir
Glules 100 et 250 mg
Comprim (cp) 300 mg
Solution buvable 100 mg/10 ml
- 1er
ARV
- efficacit dans la
prvention de la transmission
-
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Solution injectable 200 mg/20 ml materno-ftale (TMF)
ddl didanosine Videx
Glules gastro-rsistantes (GR)
125, 200, 250, 400 mg
Comprims 25, 50, 100, 150,
200 mg
Poudre pour solution buvable 2 et
4 g
- monoprise journalire avec
les glules GR pour favoriser
lobservance
- toujours jeun strict
- risque de surdosage de dll
si associ au tenofovir
3TC Lamuvidine
Epivir
Comprim 150, 300 mg
Solution buvable 10 mg/ml
- trs bien tolr, actif sur le
virus de lhpatite B
- monoprise avec le cp
300 mg
ABC Abacavir Ziagen
Comprim 300 mg
Solution buvable 20 mg/ml
- ractions dhypersensibilit
grave (4%)
- si arrt du traitement et
rintroduction envisage par
le mdecin, la faire
lhpital
AZT+
3TC
Zidovudine
combivir
Comprim 300/150 mg - 1re
bithrapie de deux ARV
en un cp pour favoriser
lobservance
TDF Tnofovir
disoproxil
(tnofovir D)
viread
Comprim 245 mg - 1er
analogue nuclotidique
(monophospahte) avec 1 cp x
1j, surveillance rnale
recommande- actif sur le VHB (hors
AMM)
NVP Nverapine
viramune
Comprim 200 mg
Suspension buvable 50 mg/5 ml
- raction cutane (30%),
atteintes hpatiques graves
- nombreuses interactions
mdicamenteuses
EFV Efavurens
Sustiva
Glules 200, 100, 50 mg
Comprim 600 mg
Solution buvable 30 mg/ml
- effets psychiques ne pas
sous-estimer
- nombreuses interactionsmdicamenteuses
- forme 600 mg, 1 cpx1/j
pour favoriser lobservance
NFV Neflinavir
viracept
Comprim pellicul 250 mg
Poudre orale 50 mg/g
Comprim 6254 mg
- biprise ou trois prises/j
(forme 250 mg)
- observance par
nombre de cp par prise
(forme 625 mg)
LPV+RTV
Lopinavir/nitronavir kaletra
Capsule molle 133/33 mg
Solution buvable (400/100 mg) / 5
Forme galnique
Contenant RTV pour
-
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ml biodisponibilit de LPV
3.1.4. Le suivi du patient
-
Surveillance de ltat gnral du malade par lexamen clinique et biologique tous les trois moisafin de contrler le taux de CD4, de Transaminase et de Numration Formule Sanguine.
- Les mdecins sont la disposition des PVVIH quand il y a des manifestations graves.
- La distribution des ARV se fait tous les mois.
3.2. Rsultats de lenqute
Les enqutes ont t effectues sous forme de questionnaire au prs des PVVIH. De plus, on
a aussi consult les dossiers pour complter les fiches.
Sur les 31 personnes enqutes, il a t constat une lgre prdominance des sujets adultes
entre 25 45 ans. Lge moyen de ces PVVIH est de 40,71ans. Lon compte 16 hommes et 15
femmes, ce qui peut tre prise en considration, vue le nombre restreint de nos patients. Daprs ce
rsultat, 64,51% des malades sont non maris et pas plus de la moiti suit lindpendance dans la
vie. En outre, en matire de nutrition, ltude montre que 61,25% des PVVIH prsentent une IMC
infrieure 20 qui affirment une malnutrition. Et 9,68% seulement a une connaissance sur le
conseil dittique correspondant. Enfin, parmi les PVVIH enqutes, 9,68% prsentent des valeurs
de CD4 infrieures 200/mm3.
3.2.1. Caractristiques sociodmographiques de lchantillon
Tableau I : Rpartition du sexe selon lge :
-
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Tranche dge
(ans)
Sexe Total
Fminin
(n =15)
Masculin
(n =16)
n % n % n %
25 1 6,7 0 0,0 1 3,2
25- 35 7 46,7 6 37,5 13 41,935-45 5 33,3 5 31,3 10 32,3
45- 55 1 6,7 1 6,3 2 6,5
55-65 1 6,7 3 18,8 4 12,9
>65 0 0,0 1 6,3 1 3,2
Lge des patients est concentr aux allant tours de 25 45ans.
Tableau II : Rpartition des niveaux dinstruction selon lge :
Tranche
dge
(ans)
Primaire (n =1) Secondaire (n = 15) Suprieur (n = 15) Total
n % n % n % n %
=65 0 0,0 0 0,0 1 6,7 1 3,2
Parmi les 31 patients enquts, 30 (soit 96,77%) ont effectu des tudes au moins dans le
secondaire.
Tableau III : Rpartition de lge selon la situation matrimoniale :
Tranche
dge (ans)
Vit en couple Total
Oui (n =12) Non (n = 19)
n % n % n %
=65 0 0,0 1 5,3 1 3,2
Au moment de lenqute, 19 patients sur 31 (61,29%) ne vivent pas en cou
Tableau IV : Rpartition de la profession selon lge :
Tranche
dge (ans)
Secteur
primaire
(n =02)
Secteur
Secondaire
(n=10)
Secteur
Tertiaire
(n=07)
Sans emploi
(n = 12)
Total
n % n % n % n % n %
-
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=65 0 0,0 0 0,0 1 14,3 0 0,0 1 3,2
Un peu plus de la moiti (54,83%) travaille dans le secteur secondaire et tertiaire et 12
(38,70%) sont sans emploi.
Tableau V : Rpartition du mode de vie selon lge :
Vit seul
Oui (n=8) Non (n= 23)
TotalTranche
dge (ans)
n % n % n %
=65 1 12,5 0 0,0 1 3,2
Prs des des patients vivent avec les autres membres de leur famille.
Tableau VI: Rpartition de lge selon la ville dorigine
he dge
ans)
Majunga
(n=2)
Antanarivo
(n=12)
Fianarantsoa
( n=1)
Tamatave
( n=1)
Diego
( n=3)
Tular
( n=5)
Etranger ( n=7)
n (%) n (%) n (%) n (%) n (%) n (%) n (%)
25 1 (50) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0)
5-35 1 (50) 5 (41,6) 0 (0,0) 0 (0,0) 2 (66,6) 2 (40) 2 (28,5)
5-45 0 (0,0) 6 (50) 1(100) 1 (100) 1 (33,3) 1 (20) 1 (14,3)
5-55 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (20) 1 (14,3)
5-65 0 (0,0) 1 (8,3) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (20) 2 (28,5)
65 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (14,3)
Les patients originaires dAntananarivo constituent 38,70% des enquts et 12,90 %
sont de nationalit trangre.
Tableau VII : Rpartition de genre selon la situation matrimoniale
Situation Fminin (n=15) Masculin (n=16) Total
-
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matrimoniale
n % n % n %
OUI 6 40 6 37,5 12 38,7Vit en
couple
NON 9 60 10 62,5 19 61,3
Parmi les 31 patients enquts, 61% ne vivent plus en couples.
Tableau VIII : Rpartition du sexe selon la profession
Profession Fminin (n=15) Masculin (n=16) Total
n % n % n %
Secteur
primaire
0 0,0 2 12,5 2 6,5
Secteur
secondaire
5 33,3 5 31,25 10 32,3
Secteur
tertiaire
2 13,3 5 31,25 7 22,6
Sans
emploi
8 53,3 4 25 12 38,70
Dans le groupe des sans emploi, les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes.
Tableau IX : Rpartition du sexe selon le niveau dinstruction
Niveau
dinstruction
Fminin (n=15) Masculin (n=16) Total
n % n % n %
Primaire 0 0,0 1 6,25 1 3,2
Secondaire 8 53,3 7 43,7 15 48,4
Suprieur 7 46,6 8 50 15 48,4
Sur 31 cas, 96,77% ont effectu des tudes au moins du niveau secondaire.
3.2.2. Caractristiques selon le taux de CD4
Tableau X : Rpartition du taux de CD4 selon lge
-
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Tranche
dge (ans)
CD4 Total
=200/mm3
(n=23)
n % n % n %
=65 0 0,0 1 4,3 1 3,2
NB : CD4=200/mm
3: destruction progressive de
limmunit si CD4500/mm3: immunodpendant .
Sur les 31 PVVIH enqutes, 8 (25,80%) ont un taux de CD4< 200/mm3
Tableau XI : Rpartition du taux CD4 selon lIMC
Indice de
masse
corporelle
(IMC)
CD4 Total
-
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Tableau XII : Rpartition du taux de CD4 selon le conseil dittique
Conseil
dittique
CD4 Total
-
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Au moment de lenqute, 4 patients (12,9%) prsentaient des infections opportunistes :
candidose oesophagienne, toxoplasmose, syndrome de Kaposi, tuberculose ganglionnaire.
Le nombre de patients ayant eu un antcdent dinfection opportuniste (tuberculose
pulmonaire) est de 17 (soit 54,84%).
3.2.4. Caractristiques selon ltat nutritionnel
Graphe III : Reprsentation de ltat nutritionnel des PVVIH selon leur IMC.
Tableau XIV : Rpartition de lindice de masse corporelle selon lge
Tranchedge (ans) Indice de masse corporelle (IMC) Total
-
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Graphe IV: Reprsentation du sexe selon l'IM
Tableau XV : Rpartition de lIMC selon niveau dinstruction
Niveau
dinstruction
Indice de masse corporelle (IMC) Total
-
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Tableau XVI : Rpartition de conseil dittique selon lindice de masse corporelle
Indice de masse
corporelle
Conseil dittique Total
NON (n=28) OUI (n=3)
n % n % n %
Infrieure 20 18 64,3 1 33,3 19 61,3
Suprieure ou
gale 20
10 35,7 2 66,7 12 38,7
Parmi les 28 patients qui nont pas reus de conseil, 10 ont un IMC20
Sur 3 patients ayant reu des conseils dittiques, 2 ont un IMC 20.
Tableau XVII : Rpartition de lindice de masse corporelle selon le nombre de goters
Indice de masse corporelle (IMC) Total
-
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IV- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
Les rsultats de ltude effectue auprs des 31 PVVIH enqutes montrent que77% des cas
sont des adultes jeunes dont lge est compris entre 25 et 45 ans. Concernant le niveau dinstruction,
96,77 % ont effectu des tudes au moins dans le secondaire. Quant la situation matrimoniale, on
constate que plus de la moiti (61,29%) ne vivent plus en couple. La plupart avaient une vie de
couple avant le dpistage de la maladie, mais aprs lannonce de la sropositivit, ils ont tdlaisss par leurs partenaires. Cette situation atteint aussi bien les patients de sexe fminin que
ceux du sexe masculin, 9 cas de sparation chez les femmes et 10 chez les hommes. En ce qui
concerne le mode de vie des patients, prs du des patients vit avec les autres membres de sa
famille, certains avec leurs parents dautres chez leurs frres ou surs. Ceci montre la perte de
lautonomie chez les malades, ils doivent vivre la charge de leur famille.
A propos de la vie professionnelle, on constate quun peu plus de la moiti (54,83%)
travaillent dans le secteur secondaire et tertiaire et 12 (38,70%) sont sans emploi. Ce dernier, deprofession librale ou employ dans le secteur priv, ont perdu leurs emplois, cause de la
diminution de leur capacit physique ou ont t licencis cause des frquentes absences au travail.
Le taux de CD4 est parmi des variables tudis. Lapprciation du taux a t faite par
rapport ltat nutritionnel, au conseil dittique et lhabitude de prendre des repas en plus
(goters).
Sur les 31 PVVIH enqutes, 8(25,80%) ont un taux de CD4< 200/mm3. Un de ces derniers
na jamais pris dARV, deux patients ont fait une rechute, la cause prsume est une mauvaise
observance du traitement.
Parmi les patients qui ont un IMC 20, 83,33% ont un taux de CD4200/mm3
contre
68,42% chez ceux qui ont une IMC< 20. Le nombre restreint des cas na pas permis de faire un test
statistique pour confirmer si cette diffrence est significative.
Chez les patients qui ont pris lhabitude de prendre des goters, 80,95% ont un taux de
CD4200/mm3
contre 60% de ceux qui ne prennent jamais ou rare le goter.
LIMC des PVVIH a t calcul et analys selon le genre, la profession, le conseil dittique
reu et selon lhabitude de prendre des goters.
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V- SUGGESTIONS
Lobjectif gnral de ce travail est de dterminer les facteurs influant ltat nutritionnel des
PVVIH suivies Antananarivo.
Quelques problmes ont t soulevs sur ltat nutritionnel des PVVIH partir de ces
rsultats :
Le chiffre montre que 12 (38,70%) des PVVIH perdent leurs emplois.
Sur 31 personnes enqutes, 19 (61,3%) ont un indice de masse corporelle infrieure 20.
Parmi les 31 patients enquts, 8(25,8%) reprsentent un taux de CD4
-
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Lexistence dune forte proportion des patients qui nont pas reu le conseil dittique : 28
(90,3%).
Beaucoup de patient na pas lhabitude de prendre un aliment de supplment, soit 10 (32,3%).
Le service ne dispose pas de nutritionniste, de personne responsable de soutien psychosocial et
dautres personnes qualifies sur la prise en charge des PVVIH.
La maladie par le VIH donne des souffrances psychoaffectives au patient et sa famille.
Face ces problmes, tout le monde est responsable la prise en charge mdicale, une prise en
charge psychosociale et la prise en charge nutritionnelle des PVVIH.. Alors, contribuer la
promotion et lamlioration de ltat nutritionnel des PVVIH. Pratiquer la politique de prvention
avec la communication par le changement de comportement.
1) Recommandation au niveau de lEtat.
Ltat a un grand rle assumer dans lamlioration des conditions de vie de la population
et surtout les PVVIH. Ainsi :
Ltat doit faire la dclaration sur llaboration et lapplication des lois et des moyens concernant
les droits des PVVIH sur le plan professionnel, mdical et relationnel.
Bien raliser les plans et politiques nationaux de nutrition et la lutte contre la propagation du
VIH/SIDA dans le Madagascar Action Plan (MAP).
Ltat est le responsable du recrutement du personnel pour atteindre les soins de
qualit : Personnel suffisant= soins de qualit .
Ltat surveille la prilisation des traitements ARV.
2) Recommandation au niveau du secteur sanitaire.
Le Ministre de la Sant, du Planning Familial et de la protection sociale est le premier
responsable llaboration des matriels et lignes directives pour lvaluation de ltat nutritionnel
axe aux PVVIH.
La prvention et la prise en charge des personnes infectes par le VIH doivent dbuter au
centre de sant de base et les prioriser dans le programme des activits du service.
3)Recommandation au niveau des ONG oeuvrant dans le secteur VIH/SIDA.
-
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Les ONG locales et celles internationales doivent faire prendre certaines dcisions et faire
un projet pour lavenir des PVVIH puis en partenariat avec ltat pour assurer :
- La promotion dducation publique afin de promouvoir un environnement sans discrimination.
- La promotion de formation en matire de soutien psychosocial et lducation nutritionnelle.
4)Recommandation au niveau communautaire.
La communaut doit prendre des mesures pour liminer les barrires sociales, culturelles et religieuses
qui peuvent empcher les activits ou les programmes de lutte contre la propagation du VIH/SIDA.
-
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42/45
CONCLUSION
Bref, linfection par le VIH peut porter atteinte au systme nutritionnel des PVVIH en
nutriment. En effet, les malades deviennent de plus en plus faibles puis la masse du corps exclue la
graisse. Quant aux personnes souffrantes de fatigue, elles ne peuvent pas produire et soccuper de
leur famille sur le plan socio-conomique. Le mnage est atteint de linscurit alimentaire. Or la
nutrition occupe une place trs importante dans la prise en charge de ceux souffrants du VIH et
SIDA.
La malnutrition affecte la fonction alimentaire appele : le syndrome dimmuno dficience
acquise nutritionnellement 20
ou SIDAN. Il entrane galement des consquences nfastes sur la
qualit de vie du malade dont la perte pondrale et lmaciation. Cette tude est handicape par la
faiblesse du nombre des patients enquts.
Vu la difficult entrepris devant la prise en charge des patients PVVIH alors, malgr
leffectif minime, ltat et le Ministre de la Sant, du Planning Familial et de la Protection Sociale
ainsi que le Primature doivent cooprer dans la prvention de la maladie IST/SIDA et dans la
prvention de la malnutrition enfin de freiner la dispersion de cette maladie.
Une recherche plus tendue et plus avance est ainsi ncessaire, notamment sur la
comparaison des cots du traitement selon ltat nutritionnel des PVVIH et de dcider sil ntait
pas plus avantageux pour lconomie et pour le bien tre des PVVIH de donner plus de place la
prise en charge nutritionnelle de ces derniers financirement.
Mais les rsultats de cette tude et la faiblesse de lchantillon ne nous permettent pas de
conclure, ce qui ncessitera la continuation de ltude sur ce thme.
-
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43/45
Titre de mmoire : Etat nutritionnel des PVVIH suivies Antananarivo
Rubrique : Sant publique Nombre de pages : 35 Nombre de tableau : 17
Nombre de figures : 06 Nombre dannexe : 03
Nombre de rfrences bibliographiques : 20
RESUME :
Le SIDA est un problme majeur de la Sant publique. Cette pidmie existait depuis des annes.
Selon lOMS, la fin de lanne, 39,5 millions des personnes infectes par le VIH dans le monde et
24 millions habitent en Afrique Sub-Saharienne. Ltude retrospective, descriptive et analytique
ralise lHJRA dans le service des maladies infectieuses et parasitaires de lanne 2003-2006 a
t indispensable pour rcolter les donnes.
Lobjectif de notre recherche est dterminer ltat nutritionnel des PVVIH ; dterminer le profil
socio-conomique des PVVIH ; dcrire la connaissance des PVVIH sur le mode dalimentation et
dcrire le conseil dittique reu par les PVVIH.
Lors de notre tude, il est constat quune prdominance pour les 25 45 ans avec moyen dage
40,71 ans. Sur 31 cas, 19 (58,06 %) des patients a un IMC< 20 ; parmi les 31 patients, 53,6 % nont
pas pris de goutter dans la journe et enfin 90,32 % des cas nont pas reu le conseil dittique.
Ainsi donc, des recommandations : pour lEtat, le secteur sanitaire et le secteur communautaire pour
rsoudre les problmes cits ci-dessus.
Mots-cls: Etat Nutritionnel, PVVIH
President du mmoire: Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin
Adresse de lauteur: VS 10 B C Bis Ambolokandrina
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8/7/2019 Etat nutritionnel des personnes vivant avec le VIH/SIDA suivies Antananarivo (RANDRIAMANANTSAINA Lalhyss-INS
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The title of memoir : Nutritional state of PLWH followed in Antananarivo.
Rubric: Public health
Number of figures: 06
Number of pages: 35
Subsidiary number: 03
Number of charts: 1
Number of bibliographical references: 20
SUMMARY
AIDS is a major problem of public health. This epidemic has existed for years. According to
W.H.O (World Health Organisation), the end of 2006, 39, 5 millions of persons are infected by
H.I.V (Human Immuno Virus) in the world and 24 millions of them leave in Sub-Saharan Africa.
The retrospective, descriptive and analytic study realised to HJRB in the service of infectious and
parasitic diseases of 2003 / 2006 was indispensable to get the information.
The aim of our research is to determine the nutritional state of PLWH; to determine the
knowledge of PLWH about the method of food consumption and to describe the nutritional
advice by PLWH.
During our study, it is noticed that a predominance for the persons between 25 to 49 years old
with age average of 40, 71 years old. Out of 31 cases, 19 (58, 06%) of the patients have IMC
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