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Etre sans peur, par Neale Donald Walsch

Être sans peurBienvenue dans cette conférence audiode Neale Donald Walsch ayant pourthème « Etre sans peur ».

La traduction a été effectuée et re-enregistrée par Jean-Philippe du sitedes pensées quotidiennes de NealeDonald Walsch,http://www.conversations-avec-dieu.fr

Vous trouverez les notes et références à lafin de ce document.

Neale : C'est agréable de vous avoir avec nous ici en ce jour particulier. Nous devons aujourd'huiparler d'une chose très intéressante et j'espère que vous apprécierez cette conversation parce quej'ai vraiment peur. En fait, j'ai vraiment peur de la façon dont cette conférence se déroulera.

Bien sûr que j'ai peur - mais, vous savez, il est incroyable de voir à quel point les gens seraienteffrayés de continuer avec cette conférence s'ils en avaient la charge, s'ils devaient livrer lemessage. Vous savez que parler en public, avoir à donner une conférence, constitue la plusgrande crainte des êtres humains? Je suis certain que vous avez déjà entendu cela auparavant. Eneffet, cette peur transcende toutes les autres craintes et j'ai pu le remarquer au fil des années. Jeme suis donné la chance d'explorer la raison pour laquelle les gens ressentent cette crainte,puisque je ne l'ai jamais ressentie moi-même.

J'ai profondément analysé la raison pour laquelle je n'ai pas très peur de quoi que ce soit. J'aipeur de certaines choses et je dois même avouer que certaines de mes peurs sont irrationnelles.Mais je n'ai pas peur de beaucoup de choses. J'ai bien quelques phobies. J'ai le vertige et cettepeur est probablement une peur anormale de la hauteur. Je veux dire que je n'aime pas traverserdes ponts avec des tours très élevées et je n'aime pas marcher près du bord du Grand Canyon etdes trucs semblables.

Mais, à l'exception de cette phobie, je ne pense pas avoir un très grand nombre de craintesquotidiennes et, comme je l'ai déjà mentionné, je me suis interrogé à ce sujet. Je me suisdemandé pourquoi. Pourquoi est-ce comme cela ? Et quelle est la vérité à propos des peurs ? etde quelle façon pourrions-nous les vaincre ?

Voici ce que j'ai découvert et aussi ce que j'ai appris dans mes conversations avec Dieu. Peut-êtreque certaines de ces informations pourraient vous être utiles ; et à la fin du temps que nous

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passerons ensemble, nous aurons la chance de prendre un moment pour quelques questions etréponses.

La première chose que j'ai appris sur le fait d'être sans peur - et c'est aussi la première chose quim'ait été dite dans Conversations avec Dieu, c'est que, sur ce sujet en particulier, vous ne pouvezqu'être sans peur - et cela va vous paraître très, très élémentaire. Alors veuillez me pardonner si,au début, cela vous semble très simple, pour ne pas dire carrément simpliste.

Mais la seule raison pour laquelle nous aurions à craindre quoi que ce soit serait que nous soyonsinquiets face à un résultat que nous préférerions éviter et ce n'est tout simplement qu'unequestion de modification de nos préférences.

Pour le dire d'une autre façon, quand vous ne vous souciez pas de ce qui se passe, quand vous nevous préoccupez pas des résultats, alors vous ne vous souciez plus de ce qui se passe dans lemoment présent et la peur n'entre plus en jeu dans l'équation.

Je sais que ceci semble extrêmement simple et même presque trop simple pour une conférencecomme celle-ci. Mais ça ne l'est pas parce que c'est la clé de tout; bien sûr, la véritable clé est decomprendre comment arriver à ne pas se soucier des résultats.

Comment réussir à se désinvestir, si vous me permettez l'expression ? Comment retirer votreinvestissement personnel sur la façon dont les choses se passent, sur la façon dont la vie sedéroule, sur la façon dont se déroulent les choses dans vos plus grands espoirs, dans vos rêves lesplus grands et dans vos espoirs les plus grandioses sur l'avenir ?

Comment arrivez-vous, si vous me le permettez, à vous en détacher ? Parce qu'il s'agit de la cléqui permet d'être courageux et de vivre une vie sans peur et Conversations avec Dieu, d'un pointde vue spirituel - sans parler de son côté psychologique -, indique que la peur n'est que lamanifestation de votre manque de connaissance de vous-même.

J'ai profondément analysé cela quand je l'ai entendu pour la première fois dans les livres deConversations avec Dieu. Permettez-moi de le répéter encore une fois juste par principe. La peurest une manifestation de votre manque de connaissance de vous-même. Je ne suis pas surprisd'avoir entendu cela dans Conversations avec Dieu, parce que maintenant que j'explore ma vie etque je regarde derrière moi, que je vois de quelle façon se sont déroulées les dernières 50 annéeset plus, je réalise enfin que j'ai vécu pendant plus d'un demi-siècle dans une erreur d'identité etqu'il s'agit de mon erreur, car c'est mon propre manque de conscience de Qui Je Suis réellementqui a provoqué les moments de peur que j'ai vécus.

N'est-ce pas intéressant ? Je dois vous avouer quelque chose. Vous devrez me faire confiance etme croire sur ce point. Même enfant, je n'avais pas beaucoup de peurs. Eh bien, je ne crois pasque cela soit si rare quand j'y pense, puisque beaucoup d'enfants n'ont pas peur. C'est engrandissant que nous apprenons à avoir peur. Nous apprenons à être prudent, d'autant plus quenous vieillissons... mais il semblerait que j'ai manqué de ce gène ou que je suis passé au-dessus




de ce principe. D'une façon ou d'une autre, j'ai sauté le cours qui enseignait d'être prudent, de sepréoccuper de certaines choses et de basculer dans la peur.

D'une façon ou d'une autre, j'ai été frappé par une grâce particulière vers l'âge de six, sept ou huitans, et celle-ci m'a empêché de me créer des peurs inutiles.

Encore une fois, la raison c'est que, même à un jeune âge, je suppose que j'ai reçu le bon exemplepar mes parents, mais même à un jeune âge, j'étais tout simplement détaché des résultats. Envieillissant, mon intelligence a commencé à prendre le relais. En vieillissant, j'ai commencé àréaliser que je devrais vraiment m'inquiéter, je veux dire d'une façon raisonnable - une personnerationnelle serait inquiète ou préoccupée par certaines choses et je ne l'étais pas - et comme j'enétais à ce stade de ma vie, pendant que j'y pensais, j'ai réalisé que je pourrais intellectuellementsurmonter cette tendance chez la plupart des êtres humains qui est d'être attaché aux résultats.

Et ce serait la clé pour moi et bien sûr, là où j'ai pu m'en approcher le plus, ce fut lors de mesconversations avec Dieu. Cela fait maintenant près de 15 ans et il est devenu très clair pour moique le détachement en était la clé. Je sais que cela n'est pas une nouvelle trouvaille. Pratiquementchaque maître spirituel, chaque gourou, chaque saint, chaque sage à travers les âges, a ditessentiellement la même chose : que la vie se déroulera pour l'essentiel sans aucun but pour vous.Vous ferez l'expérience personnelle d'un être dans l'ensemble sans peurs quand vous vousdétacherez du besoin d'obtenir un résultat particulier dans votre vie.

Maintenant, on ne peut pas s'en détacher. Voici maintenant la clé. Écoutez donc attentivement.On ne peut pas se détacher de la nécessité d'un résultat particulier dans la vie, sauf si on al'impression de n'avoir besoin d'aucun résultat particulier dans notre vie.

En d'autres mots, il faudrait modifier l'idée globale qu'on a de soi-même et de nos besoins, ainsique sur ce qui est nécessaire pour passer à travers la vie, pour survivre, pour être heureux.

Il s'agit de trois choses. Commençons par le premier : afin d'être heureux. Ensuite le second, pournous aider à passer à travers la vie, puis le troisième, qui est à la base de ce dernier, simplementpour survivre.

Pour être heureux, nous n'avons pratiquement besoin de rien en particulier, sauf en cas dedépendance à certaines choses. Au fait, la façon de savoir si vous avez une dépendance est devoir si votre bonheur disparaît lorsque vous n'obtenez pas ce dont vous croyez avoir besoin oulorsque ce dont vous croyez avoir besoin disparaît de votre vie. Lorsque vous ne vivez pas, ou sivous ne vivez pas ce dont vous croyez avoir besoin et que votre bonheur s'évapore à ce moment,c'est un signe certain que vous vivez une dépendance plutôt qu'une simple préférence.

Disons que vous voulez un cornet de glace au chocolat et un cornet de glace à la vanille. Eh bien,nous n'avons plus de chocolat aujourd'hui. Êtes-vous malheureux ou est-ce que le chocolat n'était




simplement qu'une préférence ? S'il ne s'agit que d'une préférence, vous pouvez composer avecla vanille et être parfaitement heureux.

D'autre part, s'il s'agit d'une dépendance, si vous êtes dépendant au chocolat, alors vous ne serezpas heureux avec la vanille - ou toute autre chose. C'est la différence entre une dépendance et unepréférence.

Donc, la première chose que nous devons accomplir dans nos vies, c'est de nous débarrasser denos dépendances. Les dépendances sont des croyances qui font que sans quelque chose despécial, sans une personne en particulier, un endroit ou une expérience, nous ne pouvons pas êtreheureux. Nous ne pouvons tout simplement pas arriver à être heureux. Ce n'est pas vrai, bien sûr.

La vie l'a déjà prouvé. J'ai eu la chance de le constater profondément dans ma vie et, chaque foisque j'ai cru que sans une personne en particulier, un endroit ou une expérience, je ne pouvais pasêtre heureux, la vie m'a prouvé le contraire.

Elle m'a très clairement démontré qu'en réalité, je pouvais très bien aller de l'avant et êtreheureux ce faisant, aller de l'avant et être heureux sans cette chose dont je croyais ne pas pouvoirme passer.

La vie me l'a démontré et je pourrais ajouter qu'elle l'a fait - si je dois le dire en des termeshumains, par des façons plutôt cruelles. Je veux dire que la vie m'a enlevé des choses ou que j'enai perdu certaines par maladresse, je crois que je dirais que ces choses m'apportaient beaucoup debonheur et que je les ai moi-même ruinées.

En tout état de cause, d'une façon ou d'une autre, j'ai souffert de ces types de pertes dans ma vie.J'ai découvert que - je déteste sembler pédant et simpliste ici, mais A, la vie continue; B, elle peutcontinuer avec un très grand bonheur. Il n'est pas nécessaire de continuer sans bonheur et j'aiappris que mon bonheur ne dépendait en fait pas d'une autre personne, d'un endroit ou d'unechose. Je ne faisais que croire que ça l'était.

Ce qui m'a aidé à cet égard, si je peux me permettre de vous le mentionner - il existe un livremerveilleux que j'ai lu il y a environ 15 ou 20 ans maintenant. Peut-être même plus que cela. Il ya peut-être 25 ans. C'est un livre merveilleux. Je veux vous en donner le titre. Je l'ai déjàrecommandé dans mes écrits et vous m'avez peut être déjà entendu en parler auparavant. Maispermettez-moi de le faire encore une fois. Le livre s'appelle Le manuel pour une consciencesupérieure et son auteur est Ken Keyes, Jr.

Ken a célébré son jour de la continuation. Il n'est plus avec nous sur cette planète dans sa formephysique, mais il fut un écrivain extraordinaire et un professeur merveilleusement perspicace etspirituel.



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Dans le livre Le manuel pour une conscience supérieure, il nous offre toutes les étapes dont nouspourrions jamais avoir besoin, tout l'équipement dont nous aurions jamais besoin pour sortir de latoxicomanie et pour transformer nos dépendances en préférences.

Si vous êtes dépendant à certaines personnes, endroits ou événements de votre vie, je vousencourage vraiment, vraiment à lire ce livre. Une dernière fois, Le manuel pour une consciencesupérieure, par Ken Keyes, Jr.

Ce livre a changé ma vie quand je l'ai lu, il y a maintenant plus de 20 ans. Il disait principalementqu'il nous est possible d'apprendre comment tout simplement préférer quelque chose plutôt qued'en être dépendant et cette chose, qui consiste à s'éloigner des dépendances aux gens, auxendroits et aux événements, est une simple astuce mentale. Elle se fait dans votre esprit et toutcommence selon votre angle de vue. Cela consiste à modifier votre angle de vue à l'égard de lachose dont vous pensez ne pas pouvoir vivre heureux si vous ne l'avez pas.

Cela consiste aussi à modifier la façon dont vous vous percevez et la façon dont vous vousdéplacez à travers la vie ainsi que votre relation avec toutes les autres personnes, endroits etévénements.

Cela consiste en un simple mais profond changement de perspective. Maintenant, je vous prie, sivous me le permettez, je dirais que la perspective crée votre perception. Ce que cela signifie,c'est que ce que vous voyez dépend d'où vous le regardez, de la colline sur laquelle vous voustenez. La perspective créera donc votre perception. Votre perception sur n'importe quel sujetcréera votre croyance. Voir, c'est croire.

Votre croyance créera votre comportement. Les croyances créent les comportements. Toutcomportement émerge de votre croyance sur une chose ou une autre. Le comportement crée votreexpérience. Toute expérience est basée sur l'ensemble de votre comportement et descomportements des autres, et votre expérience crée votre réalité, et votre réalité crée votreprochaine perspective.

C'est un cercle vicieux, mais nous le retrouvons ici. La perspective crée la perception. Laperception crée la croyance. La croyance crée le comportement. Le comportement créel'expérience. L'expérience crée la réalité. La réalité crée votre prochaine perspective.

Quelque part dans ce cercle vicieux, quelque chose doit changer. Maintenant, vous pouvezarriver à modifier l'un de ces éléments, mais il vous serait plus facile de modifier votreperspective. Il s'agit de regarder quelque chose d'une nouvelle façon. C'est tout simplement - et jel'ai mentionné il y a une minute - une astuce mentale. Ce n'est rien de plus qu'un simple exercicemental qui consiste à regarder quelque chose d'une nouvelle façon, et c'est un processus aveclequel nous n'avons qu'à nous poser une seule question : "Et si ?"







Je l'ai donc appelé le grand "Et si ?" Voilà comment cela fonctionne pour mettre fin à unedépendance.

"Je ne peux pas vivre sans toi", a déclaré la personne A à la personne B. C'est un signe certain dedépendance. Je ne peux pas vivre sans toi. Je ne peux pas être heureux sans toi. Mais si cettepersonne commence à utiliser le procédé que je vous décris en ce moment, cette personne sedirait en elle-même : "Je ne peux pas vivre et être heureux sans toi. Qu'arriverait-il si je pouvais yarriver ? Et si je pouvais y arriver ? Y a-t-il quelque chose qui pourrait se produire dans leroyaume de mon imagination, qui pourrait apparaître là, dans ce royaume, et me montrer dequelle façon je pourrais arriver à vivre heureux ?"

Pas juste lutter et se faire balloter tout au long pour y arriver, mais vivre heureux sans toi ou sanscet emploi ou sans cette maison ou sans - peu importe ce dont je crois ne pas pouvoir me passerpour arriver à vivre heureux. Il y a un grand, "Et si ?", et "Que faudrait-il si" ou "Qu'est-ce quecela me prendrait" sont d'autres bonnes questions que je tiens à me poser.

Je ne peux pas vivre et être heureux sans telle ou telle chose. Mais, que me faudrait-il pour yarriver ? Eh bien, une autre personne, par exemple.

Vous savez, dans mes jeunes années, et cela peut être vrai pour plusieurs parmi nous. Dans mesjeunes années, j'étais assez convaincu que d'autres personnes étaient nécessaires à mon bonheur.Je parle d'autres personnes en particulier. Je parle ici de partenaires romantiques. Bien sûr, celaest vrai pour nous tous. J'imagine que dans nos années d'adolescence, je veux parler de cesamours d'adolescents, de nos années de pré-adolescence. Je ne peux être heureux.

Mais parfois, même dans votre vingtaine, trentaine et quarantaine, ces pensées précoces peuventavoir encore une tendance à construire vos réalités romantiques. Mais j'ai appris à mequestionner quand je commence à me sentir de cette façon, je ne peux pas me passer de Joanna.Je n'ai jamais eu de Joanna dans ma vie. Je ne vous raconte donc pas les détails de mon parcoursscolaire. J'ai juste sorti ce nom de nulle part.

Mais je ne peux pas me passer de Joanna. Je ne peux absolument pas être heureux sans Joanna.Dès que je commence à penser ou à me sentir de cette façon à propos d'une personne enparticulier, je me demande : "Mais que faudrait-il pour que j'y arrive ?" Dans mon cas, puisquej'apprécie vraiment la compagnie des autres, en particulier dans ma vie personnelle etromantique, ce qu'il me faudrait, c'est quelqu'un d'autre.

Ce que ma vie m'a appris, c'est qu'il y a toujours quelqu'un d'autre, il y a toujours quelqu'und'autre dans la vie. Nous sommes six milliards sur cette planète et nous sommes très nombreux ànous être retrouvés sans partenaires de temps à autre. Nous sommes très nombreux à avoirsouffert de solitude de temps à autre, et pourtant plus personne d'entre nous n'a à être seul ànouveau.




Puis, je me pose une autre question clé. Si je suis toujours à la recherche de quelqu'un d'autre,puis de quelqu'un d'autre et encore de quelqu'un d'autre, peut-être suis-je dépendant du fait d'êtreavec quelqu'un, peu importe qui. Ah ha, le niveau deux de la dépendance.

Que me faudrait-il pour que je sois heureux sans personne, sans qui que ce soit dans ma vie ?Est-ce possible ? Puis je me pose encore des questions de ce genre et je commence à écrire mesréponses. En fait, je tiens un journal "Et si ?" ou un journal "Que me faudrait-il ?" et jecommence à y écrire ce que cela me prendrait pour faire ceci, ce que cela me prendrait pour êtreheureux avec cela dans ma vie, pour avoir un plus grand sens de ma propre identité, unemeilleure conscience du cadeau que je représente pour l'univers, une plus grande implicationdans ma propre mission de vie, dans ma propre vie professionnelle, dans ma propre magnificenceet dans la gloire de qui je suis, une plus grande détermination et l'engagement de donner auxautres et de contribuer au monde.

Cela ne représente que quelques-unes de ces choses et ce ne sont pas les seules réponses que jeme suis donné quand je me suis demandé : "Que me faudrait-il pour être heureux sans cettepersonne ?", ou cet endroit particulier ou cette expérience particulière, ce travail, cette situation,cette circonstance dans laquelle je me retrouve.

Jeunes gens et jeunes filles, je dois maintenant vous dire que, dans ma vie, j'ai appris cela à ladure, comme je l'ai déjà dit et comme vous le savez si vous avez lu l'histoire de ma vie et quevous la connaissez déjà. À un certain moment de ma vie, je me suis retrouvé devant rien, à avoirtout perdu, et il y a presque un an, à deux semaines près d'une année, j'étais dans la rue, j'étaisune personne itinérante vivant au jour le jour et allant d'une personne à l'autre pour demander unpeu de monnaie pour pouvoir passer la journée.

Je sais donc ce que c'est que de vivre un grand cauchemar, le grand cauchemar humain, d'être surle trottoir sans endroit pour dormir, sans aucun moyen de se couvrir contre les intempéries, saufune petite tente perdue quelque part dans un terrain de camping.

Je peux vous dire que j'ai vécu des hauts, des bas, et tout ce qui va avec et que ma vie m'a apprisqu'on peut arriver à être heureux même dans une tente sans rien d'autre que quelques pièces danssa poche.

Il est possible de connaître le bonheur et il est possible de vivre un grand bonheur même dans cesconditions et dans ces circonstances. Quand cela se produit, une fois que vous avez faitl'expérience d'un grand bonheur dans ces circonstances soi-disant extrêmes, vous vous rendezcompte que tout ce qui précède n'est que le glaçage sur le gâteau et vous pouvez tout à coup êtreheureux à n'importe quel endroit, n'importe où, avec presque tout le monde, dans n'importequelle situation, dans n'importe quelle circonstance, dans toutes les conditions.

La vie est donc un grand éducateur libéral. La vie est une bonne pédagogue libérale et je pensequ'elle nous offre l'occasion d'apprendre et de nous rappeler qui nous sommes vraiment. Ce dont




nous parlons ici, c'est de comprendre réellement ce nous sommes vraiment et c'est aussi de cettefaçon que nous pouvons rompre avec nos dépendances en nous ré-identifiant, en mettant fin ànotre période d'erreur d'identité, en comprenant qui nous sommes vraiment, en sachant que nouspossédons la source de tout ce que nous pensons pouvoir faire et acquérir de l'autre, d'une autrepersonne, d'un autre endroit que nous aimons, d'un autre emploi, ou d'une situation oucirconstance qui semble nous fournir ce dont nous avons besoin.

Mais en fait, nous possédons la source de tout cela et nous pouvons nous ressourcer avec ceschoses manquantes, qu'il s'agisse de la situation, du travail ou de la personne que nous croyonsêtre la véritable source de cela, simplement en nous ré-identifiant, simplement en comprenantvraiment, en retravaillant notre point de vue, en le regardant d'une manière nouvelle et en prenantconscience de qui nous sommes en fait, que nous nous le donnons à nous-mêmes et que noussommes la source de ces choses qui nous semblent hors d'atteinte et qui ont l'air de ne provenirque des autres.

Maintenant, il existe une façon de le faire sans devoir passer une année dans la rue. Vous pouvezsimplement décider - faire une liste de cinq choses que vous aimeriez améliorer dans votre vie,des cinq choses dont vous croyez avoir besoin pour vivre heureux en ce moment.

Maintenant, je sais qu'après ce discours, vous vous direz que votre liste est vide. Mais jouez avecmoi et amusez-vous. Il vous suffit de faire une liste de cinq choses dont vous croyez ne paspouvoir vous passer pour être heureux. Par ailleurs, c'est aussi un exercice intéressant sur lepassé. Nous irons dans ce sens dans une petite minute. Mais pour l'instant, pour l'exerciced'aujourd'hui, faites une liste de cinq choses qui, en ce moment, vous empêcheraient selon vousd'être heureux si vous ne les aviez pas.

Maintenant, voici ce que je veux que vous fassiez. C'est ce qu'on appelle le redressement. Jeveux que vous le renversiez. Je veux que vous décidiez d'avoir déjà ces cinq choses ou assez deces cinq choses pour les donner et je veux que vous sortiez durant les 60 prochains jours et quevous trouviez quelqu'un d'autre qui a moins de ces choses que vous, peu importe ce que c'est, dela compagnie, de l'amour, de la sexualité, de l'humour, de l'argent, de la nourriture, desvêtements, un logement, ou quoi que ce soit.

Je veux dire vraiment quoi que ce soit, que ce soit quelque chose de physique ou de nonphysique. Je veux que vous trouviez cinq personnes qui ont moins de ces choses dont vousprofitez vous-même en ce moment.

Bien. Puis, je veux que vous commenciez à les donner. Je veux que vous fassiez un effort et unedémarche délibérée dans les 60 prochains jours pour donner aux autres exactement ce que vouspensez ne pas avoir en quantité suffisante ou ce que vous vous imaginez ne pas pouvoir vivreheureux sans l'avoir.




Je veux que vous le donniez littéralement, peu importe ce que c'est. Il y a une raison à cela. Encommençant à donner ce dont vous croyez que vous ne pouvez vous passer pour être heureux,vous vous rendrez compte d'un certain nombre de choses, mais dont la moindre est que vousavez apparemment une réserve inépuisable de cette chose.

Plus vous en donnez, peu importe ce que c'est, compagnie, vie, amour, pardon, compréhension,patience, ou des choses matérielles, argent, temps, énergie, quoi que ce soit, physique ou nonphysique ; plus vous donnez de ces choses aux autres, plus vous découvrirez "Mon Dieu ! Il mesemble avoir une réserve inépuisable de cela", quelque chose qui ne vous est probablementencore jamais arrivé.

De plus, vous découvrirez que non seulement vous avez une réserve inépuisable de cette chose,mais que cette réserve provient de vous-même. Qu'elle ne vient pas de quelqu'un d'autre. Vousn'avez pas une réserve inépuisable parce que quelqu'un d'autre la fournit pour vous. Vous avezune réserve inépuisable parce que vous l'approvisionnez vous-même à partir de la plus haute partde vous-même, que beaucoup d'entre nous appellent, selon notre culture particulière, Dieu, Allah,Brahman, Yahvé, Jéhovah, ou par n'importe quel autre nom qu'il nous plaît d'en référer àl'essence divine qui est l'énergie de la vie elle-même.

Donc, nous fournissons ces choses pour nous, à nous-mêmes, et nous apprenons et découvronsque nous n'avons besoin de personne d'autre pour nous donner ces choses. C'est quelque choseque peu de gens savent et c'est pourquoi vous trouverez beaucoup de gens à qui donner ceschoses puisqu'ils vivent dans l'illusion que ce n'est pas là pour eux, qu'ils n'ont pas assez de cettechose.

Votre travail consiste à trouver cinq personnes et à les convaincre par vos actes de générosité etde gentillesse, qu'ils en possèdent en fait en quantité suffisante. Ils ont assez d'amour. Ils ontassez de compagnie. Ils ont assez d'argent. Ils ont assez de quoi que ce soit qu'ils pensent ne pasavoir en quantité suffisante pour être heureux.

En le faisant pour les autres comme vous auriez aimé qu'on le fasse pour vous, vous découvrirezque vous avez perdu votre crainte de ne pas avoir assez de cette chose. En perdant votre peur dene pas en avoir suffisamment, vous perdrez votre appréhension des résultats car les résultats, lesrésultats redoutables, sont simplement l'expression de vos inquiétudes que, d'une façon ou d'uneautre, vous ferez ou direz quelque chose. Que vous agirez d'une certaine façon qui pourraprovoquer un échec et vous n'aurez pas de cette chose dont vous ne pouvez vous passer etcontinuer d'être heureux.

Donc, votre travail consiste à vous ré-authentifier, à modifier votre conscience de vous-même.Votre travail consiste à changer votre point de vue, à vous tenir sur une nouvelle colline, àregarder l'expérience de vie entière d'une nouvelle façon et à déplacer les paramètres de votreexpérience quotidienne, vous permettant de remarquer que vous êtes la source et non ledestinataire de toutes ces choses dont vous croyez avoir besoin pour être heureux.




Encore une fois, le meilleur moyen que je connaisse pour y arriver, c'est d'en être la source dansla vie de quelqu'un d'autre. Voici maintenant un autre exercice que vous pouvez faire pour vousdébarrasser de l'idée que vous ne pouvez pas réussir à être heureux sans quelque chose. Celaconcerne le passé. Il y a une minute, j'ai dit que nous regarderions cela aussi.

Prenez une autre feuille de papier et écrivez, faites une liste de cinq choses dont vous avez déjàpensé ne pas pouvoir vous passer dans votre vie pour être heureux. Je peux le faire en 30secondes environ. En ce moment, je peux penser à toutes sortes de choses que je croyais ne paspouvoir me passer pour être heureux. J'ai juste à penser à mes 20 ans, mes 30 ans, mes 40 ans etmême mes 50 ans, et je peux écrire très rapidement une liste de non pas cinq choses, maisprobablement 20 choses dont je pensais ne pas pouvoir me passer pour être heureux à l'époque.

Après avoir écrit cette liste de cinq choses dont vous pensiez ne pas pouvoir vous passer pourêtre heureux, remarquez que vous avez déjà vécu sans au moins trois ou quatre de ces choses. Enfait, vous les avez perdues. Elles ont disparu de votre vie d'une façon ou d'une autre et, depuis cetemps, il vous est arrivé à plusieurs occasions d'être heureux.

Maintenant, beaucoup de gens ne se permettront pas d'être heureux en l'absence d'une personneen particulier, d'un lieu ou d'une chose, parce qu'ils pensent que cela déshonore cette personne, celieu ou cette chose qu'ils n'ont pas avec eux.

Je dois dire que cela est particulièrement vrai avec certaines personnes qui vivent un deuil et quiestiment qu'il est nécessaire de rester triste, pour ne pas dire de rester misérable, pendant desannées après la mort de l'époux, parce qu'ils estiment que ce serait déshonorer la mémoire decette personne s'ils arrivaient à être gais, légers et heureux à nouveau. Alors, ils stagnent dansleur dépression à bien des égards dans le but d'honorer la mémoire de la personne avec qui ils ontpartagé leur vie.

Je suis toujours triste quand j'entends des cas comme ceux-là qui, par ailleurs, ne sont pas rares,parce que je sais, et ils le savent eux aussi s'ils y pensaient même pendant un court instant, que lapersonne qui s'est en allée, la personne qui a célébré son jour de continuation, ne voudrait jamaisen tant que dernière volonté qu'ils soient malheureux ou qu'ils restent tristes pour honorer leurmémoire.

Donc, c'est toujours un peu décevant pour moi et aussi un peu triste pour moi quand j'entendsparler de cas comme ceux-là, même si je ne me permets pas de rester triste très longtemps, parceque je me rends finalement compte que chaque personne honore son propre chemin intérieur et,donc, obtient ce qu'elle veut. C'est une autre des choses que je veux que vous sachiez alors quenous parlons de ce sujet aujourd'hui.

Je veux que vous considériez la possibilité qu'en chaque petit moment, vous obtenez ce que vousdésirez. Je sais que ça n'en a pas toujours l'air, mais vous obtenez toujours ce que vous voulez et




si vous n'arrivez pas à penser que c'est vrai, si vous ne pouvez pas considérer cela comme étantvotre réalité, alors tentez ceci. Essayez ceci.

Vous obtenez toujours ce dont vous avez besoin. La vie vous offre toujours ce dont vous avezbesoin. Vous voulez savoir comment je le sais ? C'est parce que vous êtes ici. Vous êtes ici en cemoment même. C'est la preuve, la meilleure preuve au monde à laquelle je peux penser.Remarquez que vous êtes ici en ce moment. La vie vous a donc clairement fourni tout ce dontvous aviez besoin, ce dont vous aviez vraiment, réellement vraiment besoin, contrairement à cedont vous pensiez avoir besoin, afin de vous mener jusqu'ici en ce moment et à cet endroit, ici etmaintenant.

S'il n'y avait rien d'autre, cette phrase toute simple devrait vous libérer et vous catapulter dansune absence de peur. Être courageux n'est alors simplement qu'une question de compréhension etde connaissance de qui vous êtes vraiment. C'est une question de ré-identification. C'est unequestion d'arriver à clarifier votre position sur une nouvelle colline, à modifier votre perspective.

Puis, c'est une question de ne pas se soucier du résultat et d'être détaché du résultat. Voicimaintenant la clef. Je sais que je l'ai mentionnée plus tôt, mais c'est le détachement et ne pas sesoucier du résultat. Cela commence par une sorte de - je ne sais pas - d'un retrait émotionnel. Ilsuffit de vous retirer vous-même émotionnellement de tout investissement quel qu'il soit.

Je n'aime pas que vous y pensiez en ces termes. Je ne veux pas que vous y pensiez de cette façon.Voici ce qui se passe vraiment. Vous n'êtes pas détaché du résultat parce que vous ne vous ensouciez pas. Vous vous détachez du résultat parce que la façon dont les choses évoluent ne vousconcerne pas, parce que vous savez que le meilleur pour vous est toujours en chemin. Avez-vousentendu ce que je viens tout juste de dire ? C'est important. C'est ce qui fait la différence. Il nes'agit pas de s'en détacher parce que nous ne nous en soucions pas comme dans « Ouais, je nesuis pas intéressé, je n'en ai rien à faire ». Non.

Ce détachement l'est pour une raison différente. Pourquoi devrais-je m'inquiéter de quoi que cesoit ? Pourquoi devrais-je m'attacher à quoi que ce soit ? Si je pensais que tout ce qui se passe,tout ce qui va se passer et tout ce qui pourrait se produire dans ma vie le sera pour mon plusgrand bonheur et mon plus grand bien, que la vie est de mon côté, que Dieu est toujours - lisezbien ceci - toujours de mon côté et que rien de mauvais, rien de vraiment mauvais dans le sens oùcela pourrait rompre mes droits et ma route pour ma plus haute évolution selon cette définition,rien de mauvais ne pourrait jamais m'arriver ou, autrement dit, comme Conversations avec Dieule répète à plusieurs reprises, tout est parfait.

Si vous voyez la perfection et que vous la comprenez, vous serez détaché d'un résultat particulier,non pas parce que vous vous en fichez mais précisément parce que vous vous en souciez. Vousvous en souciez suffisamment pour choisir le meilleur, et votre meilleur choix est la preuve desrésultats que vous avez créés grâce à la puissance de la divinité qui réside en vous dans chaquemoment glorieux du moment présent.




En d'autres termes, la vie trouve le moyen à chaque instant de co-créer avec vous exactement cedont vous avez besoin, ce que vous choisissez, ce que vous demandez, si je peux utiliser ces motssimplement, comme des outils permettant de créer la prochaine version magnifique de la visionla plus magnifique que vous aurez jamais soutenue sur qui vous êtes.

C'est ce qui se passe ici. Maintenant, si vous n'avez pas foi dans ce processus, ou si vous pensez« ouais, non, c'est le processus mais cela ne fonctionne pas de façon si fluide, si ? »

Si vous pensez que c'est ce qui est vrai, alors rien de ce que j'ai dit ici dans cette téléconférenceparticulière ne vous semblera vrai non plus. Cela ne vous semblera pas vrai lorsque vous direz« Je comprends que c'est ce qui se passe. Que c'est le processus. Eh bien, cela ne fonctionne pasde façon si fluide, n'est-ce pas ? » Sauf que c'est le cas. Cela fonctionne.

Pour en revenir au message de base de Conversations avec Dieu, rien d'imparfait n'arrive, où quece soit ni à qui que ce soit. Savez-vous pourquoi ? Parce qu'il est impossible que quoi que ce soitd'imparfait n'arrive à Dieu, puisque Dieu est la perfection elle-même. Dieu est la personnificationde la perfection et vous êtes la personnification de Dieu.

C'est la vie. La vie est Dieu matérialisé. Vous êtes la matérialisation, la manifestation physiquede ce qui est divin. Et c'est ici que le problème d'erreur d'identité se termine.

Lorsque vous le savez, lorsque vous l'acceptez, lorsque vous le comprenez, lorsque nonseulement vous y croyez, mais que vous le vivez, toutes les choses se modifient et l'idée quequelque chose se passe sans être OK, sans être parfait, quitte votre esprit aussi rapidement que l'afait votre fausse identité, et vous commencez à accepter et à comprendre exactement ce qui sepasse, même au niveau conscient.

Encore une fois, je tiens à dire que même au niveau conscient, cela ne vous semble pas parfait ouvous ne pouvez pas comprendre ce qu'il y a de si bien à ce sujet ou pourquoi vous laisseriez telleou telle chose se produire.

Ce qui se produit lorsque vous modifiez votre identité, lorsque vous cessez de vous méprendresur votre identité et que vous réalisez qui vous êtes vraiment, ce qui se passe, c'est que vousarrêtez d'argumenter avec la vie. Permettez-moi, je vous prie, de vous donner un autre ouvragede référence.

Pour ce sujet en particulier, c'est un livre qui peut changer votre vie en un seul weekend. ByronKatie, l'auteur de ce livre, Byron Katie, et vous avez peut-être entendu parler de ce livre. Je seraissurpris que vous n'en ayez pas déjà entendu parler. Le livre s'appelle Aimer ce qui est.

Un autre livre qui y est très étroitement relié est ce merveilleux livre de Eckhart Tolle, Lepouvoir du moment présent, et je pourrais vous référer à un vieux livre, un livre qui doit avoirenviron 30 ou 35 ans maintenant je crois, qui est lui aussi similaire à ces deux là, mais qui vaut le



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coup d'œil. Ram Dass a écrit un livre merveilleux appelé Be Here Now (non traduit en français)et il a aussi écrit un livre dans les dernières années, il y a environ quatre ou cinq ans appeléVieillir en plein conscience par Ram Dass.

C'est un livre sur la vieillesse, les épreuves et les vicissitudes qui sont parfois causés aux gensaprès un certain âge. Comme vous le savez, Ram Dass a subi un AVC il y a quelques années et ilvit et a vécu avec ces conséquences depuis maintenant un certain temps et pourtant, il fait desconférences et des tournées et il sort pour parler aux gens dans les églises et partout ailleurs,même avec son attaque, même avec ses limites physiques étant ce qu'elles sont. Et son livre esttoujours là comme un parcours remarquable vers l'endroit où je vous emmène dans cette télé-conférence, un endroit pour se rendre compte que toutes les choses sont parfaites, même dans desconditions qui, selon notre esprit conscient, ne nous semblent pas être de cette façon.

Nous nous rendons dans un endroit plus élevé de la conscience pour voir qu'il doit exister uncertain idéal, un droit et une raison parfaite pour que cela se produise de la façon dont cela seproduit, sinon cela ne se produirait pas à cause de ce que je suis, compte tenu de ma relation avecl'aspect plus large de la vie.

C'est la foi divine que nous appelons Dieu, Allah, Yahvé, ou Brahman, ou Jéhovah, ou peuimporte le nom qui nous plaît pour nous référer à cette ineffable essence de la divinité.

Cela ne pourrait pas se produire de la même manière à moins, bien sûr, que nous ne soyons pasce qui est divin, mais simplement l'effet de ce qui est divin. Mais maintenant, regardons leschoses de ce point de vue, juste pour un moment, je vous prie.

Même si vous n'êtes pas l'un de ceux qui peuvent accepter l'idée que vous êtes ce qui est divin,que vous êtes Dieu, même si vous pensez être l'effet de ce qui est divin, même dans ce cas, sivous avez la foi, que ce qui est divin est bienfaisant, est merveilleux, que cela ne nous veut aucunmal, que cela ne laisserait rien de mal nous arriver. Si vous avez foi en cela, même si vous croyezen un Dieu qui vit entièrement à l'extérieur de vous et avec qui vous n'avez rien ne commun, quevous n'avez absolument aucune connexion avec ce Dieu, sauf en tant qu'un de ses fidèles sujets,même si c'est votre point de vue spirituel et religieux, si vous avez la foi en ce Dieu enparticulier, vous verrez alors que toutes les choses se produisent à la perfection parce que Dieune laisserait rien d'imparfait vous arriver. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que Dieu agirait ainsi ?

Même si vous décidez que cela est possible, vous allez au troisième niveau de la foi, la foi queDieu peut résoudre n'importe quel problème qui pourrait survenir, avec lequel vous n'avez rien àfaire si vous pensez que vous n'êtes pas Dieu. Pouvez-vous imaginer une situation où certaineschoses vous arrivent ? Vous êtes la parfaite victime, mais vous avez encore beaucoup de foi en unDieu qui sera là avec vous.

"Avant même que vous ne le demandiez, j'aurai déjà répondu", dit le Seigneur. Si vous avez lafoi dans ce genre de Dieu, vous n'avez encore aucune raison d'avoir peur. Vous êtes encore dansun état d'absence de peur : « Ne craignez rien, car je suis avec vous. »



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Donc, la seule façon que vous auriez de rester fidèle à vos peurs serait de ne pas croire en Dieudans aucun de ces paradigmes, mais - vous pensez être réellement tout seul, totalement solitairedans cet univers. Moi contre le monde. Vous rappelez-vous de cette chanson ? « Toi et moicontre le monde. »

Le tour est joué. Il n'y a personne d'autre. Il n'y a aucun Dieu. Il n'y a aucune aide divine. Il n'y arien de rien. Dans ce cas, vous pourriez en effet être souvent rempli de craintes de nombreusesfaçons au cours de plusieurs choses.

Mais je vous suggère, si vous avez les idées claires sur qui vous êtes et sur qui et ce qu'est Dieudans vos propres pensées, l'absence de peur vous sera assez facile à atteindre et vous ne voussoucierez plus des résultats car A, vous savez que même si c'est le pire résultat que votre espritconscient puisse imaginer, le Dieu de votre compréhension pourra vous apporter un nouveaurésultat aussi vite que vous serez en mesure de créer une nouvelle pensée à ce sujet.

J'adore cette merveilleuse prière qui suit : « Merci mon Dieu de m'avoir aidé à comprendre que ce problème a déjà été résolu pour moi. »

Dans mon propre monde, la reconnaissance est une attitude. Dans ma propre vie, quand je tombedans la peur et que je passe aussi rapidement que je le peux en gratitude, je vois à quel point jepeux rapidement remplacer la peur par cette gratitude. Je te remercie, Dieu. Je te remercie Dieuet je remercie le Dieu qui est en moi de m'apporter cet ensemble de circonstances, de situations etde conditions, ou de provoquer ce qui m'arrive en ce moment et de m'amener dans un endroit declarté et de pleine conscience tout en sachant que ce qui se passe actuellement est, a été et seratoujours pour mon plus grand et meilleur bien, durable pour mon plus grand avantage et melaissant aller de l'avant dans le processus d'évolution de mon âme que je pourrais en faitexpérimenter par moi-même dans la prochaine version de la plus grande vision que je n'auraijamais eu de qui je suis.

Lorsque nous savons que ces choses sont vraies, lorsque ces choses nous sont évidentes,l'absence de peur devient notre état d'être et nous nous déplaçons à travers la vie dans la paix etla sérénité. De petits bouleversements occasionnels, ce que j'appelle "dans les moments troubles"qui ne durent jamais plus de 10 ou 12 minutes, rien ne nous décontenance vraiment pour trèslongtemps, et certainement rien ne nous apporte aucune peur profonde et durable. Elle ne faitplus partie de notre expérience quotidienne.

L'absence de peur n'est pas un état difficile à atteindre. C'est un endroit formidable où vivre et, sij'étais angoissé au moment de commencer cette présentation, craignant que cela ne se déroule pasbien, ayant peur de ne pas savoir quoi dire, redoutant la façon dont j'y arriverais sans posséder descript - je n'ai aucune note en face de moi - ou si le public n'aime pas ça. Que faire si vous quittezla conférence ? Cette crainte est disparue dès que j'ai commencé à parler, car aucun de cesrésultats ne m'inquiète. Même s'ils se produisaient tous, je verrais qu'ils sont parfaits pour moi en




ce moment, me conduisant doucement, gentiment et dans une culture d'amour jusqu'à laprochaine expression de la vie qui me permet d'évoluer, de venir et de savoir, et de se rappeler etd'exprimer et de faire l'expérience de qui je suis vraiment.

Wow, je viens d'avoir une telle prise de conscience complète et - oui, je vais utiliser le mot - defoi entourant ce sujet. J'espère que vous vivez cela aussi parce que si c'est le cas, votre vie serasans peur.

Wendy, voulez-vous passer aux questions maintenant ?

Wendy : Ce serait fantastique.

Neale : C'était une conversation intéressante. Alors que je partageais cela avec des gens pendantl'appel, je regardais très attentivement. Je me demandais pourquoi je n'ai peur de presque rien.Vous savez, de temps en temps j'ai un moment d'angoisse, mais ça ne dure jamais plus dequelques - très littéralement - quelques minutes.

Wendy : C'est vrai.

Neale : Ça ne dure tout simplement pas. Il n'y a rien que je crains...

Wendy : Ouais.

Neale : Bien sûr, je vais m'en donner le crédit. Je ne fais pas ce dont j'ai peur. Je ne fais pas deski.

Wendy : Vous ne sautez pas hors des avions.

Neale : Je ne le fais pas - vous l'avez fait une fois, n'est-ce pas ?

Wendy : En fait, je l'ai fait à quelques reprises.

Neale : Ouais. Et vous ne l'avez pas fait alors que vous aviez 20 ou 30 ans non plus. Vous l'avezfait quand vous étiez un peu plus âgé, n'est-ce pas ?

Wendy : Je l'ai fait alors que j'étais dans la soixantaine.

Neale : Wow. Était-ce effrayant ? À quoi pensiez-vous ? Que serait-il arrivé si le parachute nes'était pas ouvert ?

Wendy : Non, je n'ai jamais eu cette pensée du tout. C'était comme, wow, c'est fantastique. Ladifférence entre la peur et l'excitation est juste le nom que vous lui donnez.




Neale : Vous savez quoi ? Vous m'avez entendu dire cela auparavant, un merveilleux professeur.J'ai franchement oublié - j'ai oublié qui m'a dit cela maintenant. C'était peut-être Terry Cole-Whittaker qui a dit : « Appelez votre craintes des aventures ».

Wendy : C'est vrai.

Neale : Eh bien, je suppose que personne n'a de questions ce soir, ce qui...

Participant : Bonjour. Je suis Mélanie et j'ai eu des - en fait, j'ai été une personne extrêmementcourageuse pendant 90 pour cent de ma vie et j'ai vécu une expérience dans laquelle je suistombée - on pourrait simplement dire impliquée dans beaucoup de choses, et tout est parti envrille dans des directions différentes où mon esprit aurait voulu qu'elles aillent.

Mais j'ai beaucoup appris de ce message et qu'il s'agissait d'une introspection et d'apprendre àprendre soin de moi et non pas de tout le monde en ce qui me concerne moi-même.

Donc, je comprends cela. Toutefois, il y a eu cette expérience tout à fait bizarre de - j'étais unepersonne extrêmement reconnaissante avant même que cela devienne - comment pourrions-nousappeler cela ? À la mode ? J'adorais offrir de la gratitude et lorsque j'éprouve de la gratitudeenvers certaines choses, je fais l'expérience que quelque chose de négatif se produit. Je dois doncdonner de la gratitude aux choses qui ne peuvent pas être annulées, ce qui me rend mal à l'aiseparce que j'aime être reconnaissante.

Maintenant que j'y pense - cela fait des années maintenant. Ma structure mentale n'était pas enharmonie avec le résultat que j'avais avec toute la pratique spirituelle que je fais et la loi del'attraction et toutes les lois universelles de la vie et tout le reste. Les choses n'ont pas changépour le mieux. Elles ont en fait empiré à partir d'une perspective en 3D, si vous ne la regardezqu'à partir d'une 3D.

J'ai confiance et je sais qu'il y a une raison divine à ce qui se passe. Cependant, j'ai commencé àéprouver de la peur et de la confusion et je me sens dans une impasse sur ce que je peux faire quine régressera pas par la suite.

Neale : Eh bien, oui, je comprends. Tout d'abord, la première étape est d'être ok avec le fait quetout revienne en arrière et que ce soit de cette façon pour le reste de votre vie, parce que ce à quoivous résistez ne fait que persister. Donc, la première chose que je ferais, c'est OK, je comprends.À partir de maintenant jusqu'au moment de ma mort, tout régressera et je laisserai ceci allercomme cela.

Arrêtez donc d'essayer d'en comprendre la raison, qu'est-ce qui est en train de se passer oupourquoi c'est ainsi ou - mais pourquoi ? Mais la gratitude ne cherche pas à en comprendre laraison. Dites vous seulement pourquoi.




Alors, permettez-moi de vous poser la question maintenant. Pourquoi est-ce que c'est arrivé ?

Participant : Oh, c'est énorme parce que je culpabilise de me demander pourquoi et j'apprends àarrêter de faire ça. Je me rends compte que c'était une perte de temps et d'énergie.

Neale : Alors, oui, maintenant dites-moi pourquoi. Vous voyez, parce que vous essayez decompenser.

Participant : Je pense que, pendant que je vous le dis, je me rends compte que je pense quecertains disent que lorsque vous demandez pourquoi, vous manifestez en fait ce que vousdemandez. Je pense que ceci peut avoir quelque chose à voir avec cela. J'ai demandé pourquoi sisouvent que je perpétué la situation. C'est peut-être cela.

Neale : Donc la raison pour laquelle cela se produit, c'est pour vous montrer cette facetteparticulière de la façon dont le processus de la vie fonctionne et pour vous donner l'occasion dechanger d'avis sur la façon dont vous allez interagir avec cette énergie particulière. Vous voyez,je commence à me demander si vous êtes vraiment claire, ce que vous faites vraiment ici, et jeveux dire sur la planète. Si vous êtes ici, si vous êtes consciente que vous êtes là pour l'évolutionde votre âme, alors rien de ce qui a mal tourné ici durant les 10 dernières années n'auraitd'importance pour vous.

Ces choses n'auraient d'importance pour vous seulement que si vous pensez que vous devez êtreheureuse sur la terre alors que vous évoluez ou, pour le dire autrement, quand on regarde lesgrands maîtres, le Bouddha, le Christ sur la planète, et cetera , les gens de cette nature, ilsn'étaient pas terriblement préoccupés, même quand les choses, c'est un euphémisme, prenaientune tournure désastreuse.

Ils ont compris que même pendant le pire du pire, la pire chose qui puisse arriver était parfaite entermes d'évolution de leur âme et de leur raison d'être spirituelle ici bas et de leur cheminementspirituel.

Donc, les maîtres ont une astuce intéressante. Ils ont une façon intéressante de célébrer tout cequi se passe, même si cela ressemble à 10 ans de choses qui régressent et que cela apporte leschoses dont vous vous inquiétez.

Donc, ma propre pensée, même si je comprends que cela pourrait soudainement devenirredoutable, que, tout ce que je pense, tout ce pourquoi je suis reconnaissant, tout ce qui me faitme sentir bien, tout cela va s'en aller. Cela fut vraiment un phénomène intéressant. Je ne peuxressentir de positif sur quoi que ce soit. Tout va devenir négatif.

Mais la façon de faire retomber cette peur consiste simplement à l'admettre, simplement à leverbaliser. Vous savez quoi ? Ne vous inquiétez même pas. Il vous suffit de le prédire. En fait,tout va bien - toutes les bonnes choses ont une fin. Tout ce que j'espère qui ne s'arrêtera jamais,va s'arrêter. Chaque fois que je suis reconnaissant pour quelque chose, cela disparaît. C'est




simplement ce qui va se passer alors laissez-le faire et ce qui pourrait se produire d'intéressant,c'est ce qui n'arrivera pas.

Même si c'est le cas, cela n'aura plus d'importance parce que votre vie ne consiste pas à constaterque certaines circonstances physiques ont fonctionné. Votre vie se fait sur le parcours de votreâme immortelle, sur le cheminement de votre être spirituel, à travers les recoins du temps et del'évolution de cela.

Je pense que cela se produira quand vous commencez à le ressentir plus profondément et plusardemment, et c'est là que vous deviendrez de plus en plus détachée. Peu vous importera d'unemanière ou d'une autre, si les choses tournent - de la façon dont vous les décrivez ici en cemoment, vous deviendrez une enseignante pour les autres, quelque chose à laquelle vous avezaspiré à devenir depuis très longtemps.

Participant : Je vous en remercie et je vous remercie pour votre compréhension profonde decela. Vous l'avez mis dans de meilleurs mots que je ne pourrais jamais le faire.

Neale : Je vous en prie.

Participant : Je suis très reconnaissante et je vous remercie de faire ces appels et de nouspermettre de communiquer avec vous et de gagner cette sagesse durant l'événement. C'est mieuxque n'importe qui depuis des années et des années. Merci.


Participant : Bonjour. Je suis un étudiant de première année à l'université et j'ai - je veux direque j'aime mon école. J'étudie en performance vocale. Mais j'ai un professeur qui nous fait fairebeaucoup de lecture sur du matériel que je considère comme étant très violent et il a uneapproche envers la classe que je trouve - presque dépressive et d'une façon négative et j'aisouvent peur parce que quand je vais dans cette classe, je ressens par la suite un nuage qui planesur ma tête comme...

Neale : Eh bien, sortez de cette classe. Allez voir votre conseiller. Rendez-vous au bureau desaffaires étudiantes ou peu importe quel est l'endroit à votre école et dites : "Est-ce que quelqu'und'autre enseigne ce cours ?"

Participant : Ouais. Ils ne voudront pas me transférer à ce point.

Neale : Dans ce cas, abandonnez votre cours.

Participant : OK.




Neale : Vous n'êtes pas victime de quoi que ce soit. Il vous suffit de dire à la personne qui nevous laissera pas passer : "Vous savez quoi ? Je ne veux pas avoir à faire avec ce professeur. Jesuivrai donc le cours au prochain semestre avec quelqu'un d'autre. J'abandonne cette classe".Vous n'échouerez pas l'ensemble de votre carrière étudiante au collège en laissant tomber uncours.

Participant : C'est vrai.

Neale : Laissez tomber cette classe. Sortez de là.

Participant : Parce qu'ils m'ont dit que c'était un cours essentiel, et je dois aussi prendre lemême cours l'an prochain aussi.

Neale : Ouais. Mais sera-t-il le professeur qui enseigne le cours?

Participant : Non, il y a d'autres enseignants.

Neale : Bingo. Sortez de cette classe.

Participant : OK. OK. Merci.

Neale : Je déteste être aussi simple.

Participant : Non, non, non. Je me demandais ce que je devais faire à ce sujet.

Neale : Quand je suis dans un restaurant et que tout le monde fume, vous savez ce que je fais ?

Participant : Quoi ?

Neale : Je sors du restaurant.

Participant : Ouais.

Neale : Quand je regarde un film que je croyais vouloir voir, mais qu'il s'avère qu'il est médiocre,savez-vous ce que je fais ?

Participant : Vous l'éteignez ?

Neale : Je sors du cinéma.

Participant : Oh, oui.




Neale : Donc, si je suis dans une classe où ce gars - le professeur, qui que ce soit, est négatif etnous oblige à regarder des choses qui sont négatives et qu'il apporte des énergies dans ma vie queje ne veux pas voir là, je sors de la classe.

Participant : C'est vrai. OK.

Neale : Vous voyez, la vie dans son entier présente des circonstances qui nous permettent d'yrépondre d'une manière qui annonce ce que nous sommes. Chaque mouvement est un acte d'auto-définition.

Participant : Ouais.

Neale : L'ensemble de votre carrière de collégien, votre cours au collège, l'ensemble de votre viede collégien ne va pas s'écrouler parce que vous laissez tomber une classe.

Participant : Ouais. OK. J'ai lu les trois premières Conversations avec Dieu. Je viens d'acheterL'abondance véritable et à sa lecture, je pensais vraiment que c'était moi qui ne savait pascomment être heureux. Cela met constamment ce fardeau sur mes épaules.

Neale : Bingo, bingo. C'est cela. Abandonnez ce cours dès lundi.

Participant : Ouais. Merci. Merci.


Participant : Bonjour. J'ai lu votre livre Les nouvelles révélations. Et Dieu de demain. Maischaque fois que je lis votre livre, que je reçois vos courriels, je ne ressens rien d'autre qu'unehaine intense contre vous. Je pense que vous êtes un hypocrite. Vous nous avez envoyé uncourriel il y a une semaine - pour tenter de nous faire acheter votre nouveau livre L'abondancevéritable et nous dire que nous ne sommes pas censés vouloir quelque chose ou attendre quoi quece soit. Je ne vous aime pas. J'ignore pourquoi j'ai lu vos livres Conversations avec Dieu. Lesconversations avec Jésus. C'est tout ce que j'avais à dire. Je n'ai pas - je déteste ce que vousm'inspirez dans vos livres et la puissance du moment présent. Vous avez parlé de la puissance dumoment présent.

La pire des choses qui ait jamais existé et ce livre que vous avez recommandé récemment,Pourquoi les bonnes personnes font de mauvaises choses (non traduit en français : Why goodpeople do bad things de James hollis), le mauvais côté - vous nous dites que tout va très biencomme c'est. C'est insensé. C'est tout ce que j'ai à dire.

Neale : Je vous comprends. Eh bien, je vous remercie pour le partage de votre point de vue à cesujet. J'apprécie votre point de vue.

Participant : Bien sûr.



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Neale : Y a t-il autre chose que quelqu'un voudrait dire ou partager pour compléter notre tempsensemble sur cette conférence en particulier ?

Participant : Bonjour Neale.

Neale : Bonjour.

Participant : Eh bien, c'est quelque chose à suivre. Je tiens à vous dire à quel point vos livres -combien je suis reconnaissante d'avoir pu les lire au fil des ans et je pense qu'à certains égards, ladernière participante était une merveilleuse introduction à la question que j'ai.

Nous sommes tous des manifestations de Dieu et il est certain que personne n'a besoin de lire voslivres. Pourquoi certaines personnes choisissent-elles de créer de cette façon ? Vos commentairesseront tous très appréciés.

Neale : Je ne peux même pas arriver à me l'imaginer. Il y a autant de réponses à cette questionqu'il y a de gens sur la planète. Il y a donc six milliards de réponses possibles en plus dequelques-unes. Sans entrer dans la tête de chaque individu sur cette planète, je ne voudrais mêmepas commencer à être en mesure de répondre à une question comme celle-ci. Ils le font parcequ'ils le font, et je ne prétendrai pas - je ne pourrais même pas prétendre connaître la réponse àcette question.

Mais ce que je sais, c'est que je crée ma vie de la façon dont je la vis maintenant. Je suis tout àfait OK avec ce que je vis et j'essaie d'utiliser chaque moment comme une occasion de constaterque je suis en relation avec ce qui vient vers moi, et c'est ce que je sais à ce sujet.

Je suppose qu'il me serait facile de dire ces choses si je vivais une vie facile. Si je pouvaissimplement rebondir légèrement et qu'une personne pourrait dire : "Eh bien, Neale, vous l'avezeu facile". Et vous savez quoi ? Bon sang, à ce fut le cas à bien des égards. Je ne pourrais le niermais j'ai aussi subi des moments plus compliqués. J'ai vécu des problèmes cardiaques depuis queje suis enfant, j'ai une malformation cardiaque congénitale. Je vis en ce moment même unecertaine condition physique qui n'est pas des plus grandioses.

Comme je l'ai déjà mentionné, j'ai vécu dans la rue pendant un an moins deux petites semaines etj'ai vécu ce qu'il en était et j'ai aussi connu d'autres expériences. Mon frère qui vient de fêter sonjour de continuation il y a seulement quelques semaines, en février. Donc, certaines choses seproduisent dans la vie qui ne sont pas - qui ne provoquent pas d'acclamations etd'applaudissements de notre part, à moins que ce ne soit le cas.

Donc, je ne pense pas vivre une vie sans embûches ou sans possibilités de vivre ce dont je vousai parlé ici. Je ne peux pas abandonner. Je ne le ferai probablement jamais.




Il y a un film merveilleux appelé Fierce Grace. Un peu plus tôt, je vous parlais de Ram Dass. Ily a un film sur sa vie appelé Fierce Grace. Je recommande à tout le monde de voir ce film.

Dans ce film, il raconte comment, après avoir eu un accident vasculaire cérébral, il a vraimentcommencé à perdre la foi. Il s'est dit « oh, tout ce que j'ai enseigné et tout ce que j'ai cru pendanttoutes ces années et je suis ici maintenant et je peux à peine parler. J'ai perdu ma mobilité et j'aivécu cette situation particulière d'avoir subi une attaque », comme il le dit : « attaqué par Dieu. »

Il lui a fallu un certain temps durant les premiers lendemains de cette expérience. Il n'est pasresté, comme je le disais, à applaudir ou encourager. Il devait se sortir la tête du sable etcomprendre. Mais il l'a fait et il est maintenant là à nous enseigner de nouveau même avec -comme je l'ai dit, même avec les conséquences de cette attaque.

Je me plais donc à penser que, dans ma vie, je n'abandonnerai probablement jamais mon point devue à ce sujet. Mais eh bien, pourquoi quelqu'un d'autre ferait ce genre de choses, vous avez poséune question très intéressante. Il y a six milliards de réponses à la question que vous m'avez posé.

Participant : Eh bien, je vous remercie et encore une fois, vos livres ont été une véritablebénédiction.

Neale : Eh bien, cela me fait vraiment plaisir. Je suis tellement content que ce soit votre vérité etvotre expérience. Cela me fait du bien de le savoir et c'est vraiment gentil de votre part de mel'avoir dit. Merci de me l'avoir dit.

Participant : Vous êtes le bienvenu. Merci.

Neale : Eh bien, je vais donc vous souhaiter une bonne nuit et j'apprécie que vous soyez tous icidans cette conférence et ma foi, nous nous reverrons la prochaine fois que nous ferons une autresession. À la prochaine.



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Ressources citées dans cette conférence :

Manuel pour une conscience supérieure de Ken Keyes Jr

Aimer ce qui est - Vers la fin de la souffrance de Byron Katie , Stephen Mitchell

Le pouvoir du moment présent - Guide d'éveil spirituel de Eckhart Tolle

Vieillir en pleine conscience de Ram Dass

Be here now de Ram Dass L'abondance véritable de Neale Donald Walsch

Autres conférences disponibles :

Etre vraiment présent Créer une entreprise selon les principesde Conversations Avec Dieu

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Notes :

Traduit par Jean-Philippe du site des pensées quotidiennes : http://www.conversations-avec-dieu.fr

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Cette conférence a été traduite, ré-enregistrée et est distribuée avec l'autorisation de NealeDonald Walsch, sous contrat avec Millenium Legacies Inc. Bénéfices partagés à 50/50. Titreoriginal : Teleclass – Being Fearless.



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