etude impact du port de nice

Impact économique et social

Septembre2011

NicePort de

Nice-7405©MarcParis.tif

Villefranche-Santé

Etude Port Nice_Mise en page 1 03/02/12 08:38 Page1

2 Sirius-CCI Impact économique et social du Port de Nice-Villefranche Santé 09/2011


Présentation du Port de Nice-Villefranche Santé

Définitions

Chiffres-clés

Impact direct

Impact indirectPlaisanciers en escaleYachtingCroisièresCorseManifestationsImpact indirect total

Impact induit

Impact total

309/2011 Impact économique et social du Port de Nice-Villefranche Santé Sirius-CCI

S O M M A I R E

5

8

31

29

15

11

9



L’étude d’impactéconomique du port deNice-VillefrancheSanté intègre laglobalité des activitésdu port de Nice etl’activité croisière deVillefranche-Santé.

En 2009, 24 personnes (40 au cours de

l’été) ont permis l’exploitation des

15 hectares de plan d’eau, 900 mètres de

quais commerciaux, 800 mètres de

pontons et les terres pleins.

Ces structures permettent au port de Nice

d’exercer de nombreuses activités, avec

entre autres :

- Plaisance et Yachting : 503 postes de

plaisance dont 25 réservés au Yachting

(près de 3 100 bateaux accueillis en

2009)

- Croisière : Nice-Villefranche Santé1 est

le deuxième port de croisière français

(346 escales et 456 000 passagers en

2009).

P r é s e n t a t i o n d u p o r t d e N i c e - V i l l e f r a n c h e S a n t é

Le port de Nice est un siteentièrement intégré à la ville, dont lesmultiples activités en font un importantacteur économique départemental, mais aussi un lien économique avec d’autresrégions françaises (Corse, Rhône-Alpes) et avec plusieurs pays du pourtoutméditerranéen.

1 La gare maritime du port de Villefranche Santé, gérée par le port de Nice, est intégrée à cette étude. (Voir description

page 7)

Le port de Nice

NiceMarseille

Barcelone

Valence

Bastia

Gênes



Activités

Plaisance

Yachting

Commerce

CorseCroisièreFrêt

BaseNautiqueet Plaisance

- Corse : port avec le plus court temps de

trajet pour se rendre en Corse (896 000

passagers en 2009)

- Fret : Le port de Nice permet l’envoi

de ciment produit dans les Alpes-

Maritimes vers plusieurs destinations

(277 000 tonnes en 2009)

- Carénage : Grâce à son aire de

carénage de 1 000 m², le port de Nice

offre la possibilité à de nombreuses

entreprises de réparer et d’entretenir les

bateaux sortis de l’eau.

- Manifestations : Le port de Nice

accueille régulièrement des

manifestions comme la fête populaire

du port («Lou Festin dou Pouort») ou

encore des journées portes ouvertes

pour le grand public et les scolaires.

En 2009, Louis Vuitton Trophy a

également été accueilli.



Le port de Villefranche Santé

Il dispose d’un petit nombre d’anneaux utilisés par des bateaux

de pêche et quelques plaisanciers.

De grands navires de croisière peuvent venir effectuer leurs

escales, grâce notamment à la présence de deux coffres de la

Marine Nationale qui y sont mouillés. Villefranche Santé a ainsi

pu accueillir 401 000 croisiéristes en 2009.

Situé à quelques kilomètresde Nice, le port de VillefrancheSanté (dont la gestion n’appartient pas àla CCI Nice Côte d’Azur) est équipé d’un débarcadère et d’une gare maritimelui permettant d’accueillir les passagers des bateaux de croisière en escale surla rade de Villefranche.



- L’impact direct, ou effet local, appréhende l’ensemble des flux monétaires

initiaux engendrés dans l’économie départementale, de manière directe, par les

professionnels du domaine portuaire ayant des débouchés dans le port considéré.

Ainsi, l’impact direct quantifie les retombées économiques dans les Alpes-

Maritimes créées notamment par les professionnels associés au domaine

portuaire, les compagnies de transport maritime, les associations ayant pour

vocation les sports nautiques ou la gestion des manifestations sur les sites

portuaires et, en dernier lieu, les administrations régissant les activités portuaires.

- L’impact indirect correspond à l’effet d’attraction. Il est composé par les

dépenses des utilisateurs des différents services offerts par les ports. Pour ne

prendre en compte que l’apport économique supplémentaire engendré par les

ports, seuls les usagers ayant leur résidence principale hors des Alpes-Maritimes

sont pris en compte.

L’impact indirect traduit ainsi les retombées économiques générées dans les

Alpes-Maritimes par les usagers du port extérieurs au département.

- L’impact induit est l’effet d’entrainement, il estime les flux monétaires diffusés

dans le temps, initiés grâce aux impacts direct et indirect à la manière d’une

spirale vertueuse, selon laquelle toute retombée économique est en partie

génératrice de nouvelles retombées pour l’économie locale.

L’impact induit reflète les retombées économiques injectées dans les Alpes-

Maritimes par vagues successives et décroissantes, grâce à l’effet vertueux des

impacts direct et indirect.

D é f i n i t i o n s

L’impact économique est constitué de trois composantes :l’impact direct, l’impact indirect, l’impact induit.

L’impact social est la traduction en équivalents emplois des flux financiers

constituant les impacts direct, indirect et induit.

Il s’agit d’une valeur théorique représentant le volume d’emplois généré par le

port au sein du tissu économique azuréen de manière directe, indirect et induite.



C h i f f r e s - C l é s

Impact direct

Impact indirect

Impact induit

Impact économique total

Impact économique du port de Nice-Villefranche Santé en 2009

Impact direct

Impact indirect

Impact induit

Impact social total

Impact social du port de Nice-Villefranche Santé en 2009

47,6 millions €

45,9 millions €

222,5 millions €

316,1 millions €

311 équivalents temps plein

1 335 équivalents temps plein



Plaisance et Yachting

Croisière

Trafic Corse

Ciment

167 000 nuitées456 000 croisiéristes896 000 passagers

277 000 tonnes

Part du Chiffre d’Affaires des professionnels portuaires des Alpes-Maritimes généréegrâce au port de Nice : 74 millions d’euros, soit 7 %



L’économie portuaire des aLpes-maritimes

Les ports des Alpes-Maritimes sont en lien avec différentes activités économiques et

touristiques. Des professionnels du département ont ainsi tout ou partie de leur activité

générée grâce à la présence de ces ports.

Ces professionnels sont en grande partie composés d’entreprises, mais également

d’associations (Yacht Clubs, clubs nautiques, clubs de plongée…) et d’organismes

publics (Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur, Direction

Départementale des Territoires et de la Mer, Conseil Général…). Pour ces derniers,

seules les directions directement liées aux activités portuaires ont été considérées.

900 professionnels ont été répertoriés et composent «l’économie portuaire» des Alpes-

Maritimes. La moitié de ces professionnels a un lien avec l’un des ports gérés par la

CCI Nice Côte d’Azur.

La majeure partie des professionnels sont des entreprises du secteur du nautisme2 (plus

de 800 entreprises). Parmi elles, près de la moitié font partie de la filière Yachting3.

On dénombre une centaine de professionnels sur la commune de Nice mais ce sont les

communes d’Antibes et de Cannes qui en accueillent le plus grand nombre (environ

150 chacune). Les professionnels sont toutefois également présents dans plusieurs autres

communes des Alpes-Maritimes.

Au total, les professionnels emploient près de 3

700 personnes et ont réalisé un chiffre d’affaires

de 878 millions d’euros en 2009.

Sur ce montant, 74 millions sont générés grâce

à une activité en lien avec le port de Nice (soit 7

% du chiffre d’affaires total).

Il s’agit principalement de réparation navale,

d’affrètement et d’organisation de voyages, de

vente de bateaux et de location / location bail.

Les professionnels sont essentiellement des petites structures d’au plus 5 personnes.

Seule une petite dizaine d’entreprises a plus de 50 emplois, notamment parmi les

cimentiers et les transporteurs pour la Corse mais également l’affrètement et la

fabrication de matériel de plongée.

I m p a c t d i r e c t d u p o r t d e N i c e - V i l l e f r a n c h e S a n t é

2 Voir la liste des activités concernées en annexe3 La filière Yachting est constituée des entreprises réalisant plus de 20 % de leur chiffre d’affaires grâce

aux bateaux de plus de 24 mètres.

De 1 à 5

De 6 à 10

De 11 à 50

De 51 à 100

101 et plus

Légende

Répartition des professionnels de l’économie portuaire azuréenne

900 professionnels

3 700 emplois

878 millions d’€ de chiffre d’affaires

dont 74 millions grâce au port de Nice



L’impact économique direct

L’impact économique direct correspond

aux dépenses effectuées dans les Alpes-

Maritimes par les professionnels, prises à

proportion de leur part d’activité générée

par le Port de Nice-Villefranche Santé.

Les dépenses entrant dans le calcul de

l’impact direct sont la masse salariale, les

consommations de biens et de services, les

investissements et les taxes locales. Seuls

les montants versés dans les Alpes-

Maritimes sont pris en compte. Pour

chacune des quatre composantes obtenues,

on ne retient ensuite que la part provenant

de l’activité en lien avec le port de Nice-

Villefranche Santé.

La masse salarialeLe total de la masse salariale versée par les

professionnels est de 189 millions d’euros

(salaires et charges). Sur ce montant, la

part provenant de l’activité avec le port de

Nice-Villefranche Santé et versée dans les

Alpes-Maritimes est de 9%, soit

17,3 millions d’euros pour 2009.

Les consommationsLes consommations de biens et de services

ont représenté 571 millions d’euros pour

les professionnels. Sur ce montant, 23,4

millions proviennent de l’activité liée au

port de Nice-Villefranche Santé et ont été

versés à des fournisseurs des Alpes-

Maritimes.

Les investissementsLes professionnels ont réalisé 46 millions

d’euros d’investissement en 2009.

6,5 millions d’euros proviennent de leur

activité avec le port de Nice et ont été

versés auprès de fournisseurs des Alpes-

Maritimes.

Les taxes localesLes professionnels ont versé 6,2 millions

d’euros de taxes locales en 2009. Sur ce

montant, 463 000 euros proviennent de

leur activité avec le port de Nice-


La majeure partie de ces taxes correspond

à la taxe professionnelle (78 % des taxes

locales).

Impact économique direct du port deNice

Le port de Nice génère un impact direct

total de 47,6 millions d’euros dans les

Alpes-Maritimes.

Impact dela masse salariale 17,3 millions € 36 %

Impact des consommations 23,4 millions € 49 %

Impact des investissements 6,5 millions € 14 %

Impact des taxes locales 0,46 million € 1 %

Impact économique direct 47,6 millions € 100 %

Masse salariale 9 %Consommations 4 %Investissements 14 %Taxes locales 8 %

Part liée au port de Nice et versée dans les Alpes-Maritimes



Les deux tiers de l’impact direct du port

de Nice proviennent de professionnels

implantés sur le bassin économique de

Nice. Les professionnels des bassins de

Cannes et d’Antibes sont à l’origine

respectivement de 16 % et de 14 % de

l’impact direct du port de Nice.

Impact social direct du port de Nice-Villefranche Santé

L’impact social du port de Nice-

Villefranche Santé correspond aux

emplois des professionnels dépendant de

leur activité avec le port.

Pour estimer le nombre de ces emplois, la

proportion d’activité générée par le port de

Nice-Villefranche Santé est appliquée au

nombre d’emplois de chacun des

professionnels : parmi les 3 679 emplois

des professionnels, 311 proviennent de

leur activité avec le port de Nice-


Impact social direct311 emplois

Impact économique direct47,6 millions d’€

Nice65 %

Menton : 1 %Grasse : 2 %

Carros : 2 %

Cannes : 16 %

Antibes : 14 %

Répartition de l’impact direct selon l’implantation des professionnels



L’impact indirect correspond aux

retombées économiques générées dans les

Alpes-Maritimes par les usagers du port

de Nice et de l’activité croisière du port de


Ils sont classés en fonction du service

utilisé :

A : Plaisance :

- plaisanciers en escales de courte et

moyenne durée

- plaisanciers en escales de longue durée

- plaisanciers abonnés

B : Yachting :

- usagers des yachts en escale

- équipages durant les hivernages

C : Croisières :

- les passagers

- les équipages durant les escales

D : Corse :

- les passagers

E : Manifestations :

- les exposants

- les visiteurs

Les retombées économiques des

manifestations ne sont pas prises en

compte dans l’impact économique du

port de Nice-Villefranche Santé.

F : Les usagers des aires de carénages -

réparation navale :

Ces entreprises sont prises en compte dans

l’impact direct des ports. Elles sont

exclues de l’impact indirect.

G : Les liaisons côtières :

Les achats de billets pour la traversée ainsi

que les dépenses effectuées sur les îles

sont prises en compte dans l’évaluation de

l’impact direct dans la partie «chiffre

d’affaires» des professionnels (transports

côtiers et entreprises implantées sur les

îles).

Les autres dépenses liées à la traversée

(achat de nourriture avant le départ, ...)

n’ayant pu être quantifiées, elle ne sont

pas intégrées au calcul de l’impact.

L’impact indirect ne correspond qu’aux

dépenses supplémentaires engendrées

dans le département par la présence des

ports : seuls les usagers ayant leurrésidence principale hors des Alpes-Maritimes sont pris en compte.

Seules les dépenses liées aux personnessont prises en compte.Elles sont relatives à :

- l’hébergement

- l’alimentation et la restauration

- les loisirs

- le shopping

- les transports à terre

- ….

Les dépenses liées aux navires ne sontpas prises en compte. En effet, ces

dépenses (carénage, réparation, …)

constituent une partie du chiffre d’affaires

des professionnels.

I m p a c t i n d i r e c t d u P o r t d e N i c e - V i l l e f r a n c h e S a n t é



impact indirect de La pLaisance

(bateaux de moins de 24 mètres)

La Côte d’Azur, de par sa position

géographique privilégiée, est un haut lieu

de la plaisance. Le port de Nice, avec ses

493 anneaux pour des bateaux de moins

de 24 mètres, est l’un des nombreux ports

des Alpes-Maritimes à permettre le

développement de cette activité.

En 2009, les bateaux de plaisance de

moins de 24 mètres ont effectué un total

de 140 000 nuitées au port de Nice. Parmi

ces nuitées, plus de la moitié correspond à

des bateaux de plaisanciers abonnés à

l’année. Il s’agit en très large majorité de

plaisanciers résidant dans les Alpes-

Maritimes et disposant de bateaux de

moins de 14 mètres.

Trois principaux groupes de bateaux

peuvent être distingués selon leur type

d’escale :

- Escale de courte ou moyenne durée :

moins de 30 jours

- Escale de longue durée ou long séjour :

30 jours à 1 an

- Bateaux abonnés à l’année.

Les bateaux en escaLe decourte ou de moyenne durée

Les bateaux en escale de courte ou

moyenne durée ont représenté

7 235 nuitées en 2009. Il s’agit en majorité

de plaisanciers ne résidant pas dans les

Alpes-Maritimes (60% des nuitées) et de

bateaux de moins de 14 mètres (73% des

nuitées).

L’enquête de satisfaction menée auprès de

ces plaisanciers en escale au cours de l’été

2009 permet d’appréhender leur

comportement.

La durée moyenne de la croisière est de

31 jours, mais avec de fortes disparités :

alors que plus du tiers des plaisanciers

effectue une croisière de plus d’un mois,

près d’un quart ne part qu’entre une à

deux semaines et un autre quart entre

deux et trois semaines.

36 %

6 %

10 %

24 %

de 21 jours à 1 mois

de 14 à 20 jours

de 7 à 13 jours <7 jours

Plus d'un mois

24 %

Durée de la croisière



Au cours de l’escale, près des deux tiers

des plaisanciers effectuent un achat

(64% des plaisanciers). Il s’agit

principalement d’achat d’alimentation

(38 %) ou de dépenses dans des

restaurants (36 %).

Le montant moyen de dépenses par

nuitée durant l’escale est fortement lié à

la taille du bateau : pour les seuls

plaisanciers ne résidant pas dans les

Alpes-Maritimes, la dépense par nuitée

s’élève en moyenne à 86 euros pour les

bateaux de moins de 14 mètres et à 174

euros pour ceux de 14 à 24 mètres.

L’impact indirect des bateaux en escalede courte ou moyenne durée

Les plaisanciers qui ne résident pas dans

les Alpes-Maritimes ont effectué

4 337 nuitées d’escales de courte ou

moyenne durée au port de Nice en 2009.

Parmi celles-ci, 2 607 concernaient des

bateaux de moins de 14 mètres et 1 730

des bateaux de 14 à 24 mètres.

Les bateaux en escaLe de

Longue durée

Les escales de longue durée correspondent

à des locations de places au port pour des

durées de 30 jours à un an.

Elles ont représenté 59 000 nuitées

d’escale au port de Nice en 2009.

Il s’agit essentiellement de plaisanciers

qui vivent dans les Alpes-Maritimes (plus

de 90% des nuitées) et de bateaux de

moins de 14 mètres (70% des nuitées).

Durant les escales de longue durée, les

plaisanciers qui ne vivent pas dans les

Alpes-Maritimes ne viennent dans le

département que lors de séjours

temporaires.

Une enquête menée par les ports auprès de

ce type de plaisanciers a permis d’estimer

leurs dépenses au cours de ces séjours : en

moyenne, ils dépensent 5 041 euros par an

dans les Alpes-Maritimes.

En rapprochant cette somme de la durée

d’escale des bateaux, il ressort une

dépense moyenne de 21 euros par nuitée

bateau.

Spectacles

TransportShopping

Restaurant

Alimentation

38 % 36 %

5 %6 %

20 %

Part des plaisanciers effectuant une dépense

Bateaux de moins de 14 mètres :

2 607 nuitées x 86 € = 224 202 €

Bateaux de 14 à 24 mètres :

1 730 nuitées x 174 € = 301 020 €

Impact des escales de courte oumoyenne durée



L’impact indirect des bateaux en escalede longue durée

L’impact indirect des bateaux en escale de

longue durée au port de Nice est obtenu en

multipliant le nombre de nuitées de ces

escales effectué par des plaisanciers

n’habitant pas les Alpes-Maritimes (5 581

nuitées) par le montant moyen de dépense

par nuitée bateau (21 €).

Les bateaux abonnés

221 bateaux étaient abonnés au port de

Nice durant l’année 2009.

Il s’agit essentiellement de plaisanciers

habitant les Alpes-Maritimes

(210 bateaux) et uniquement de bateaux

de moins de 14 mètres.

Une enquête menée par les ports auprès

des plaisanciers abonnés ne résidant pas

dans les Alpes-Maritimes a permis

d’estimer le montant annuel moyen de

leurs dépenses dans le département, soit

5 123 €.

L’impact indirect des bateaux abonnés

L’impact indirect des bateaux abonnés

correspond au produit du nombre de

bateaux abonnés appartenant à des

plaisanciers ne résidant pas dans les

Alpes-Maritimes avec le montant de leur

dépense annuelle moyenne dans le

département.

totaL de L’impact indirect deLa pLaisance

L’impact indirect total de la plaisancecorrespond à l’ensemble des dépensesdes plaisanciers ne résidant pas dans lesAlpes-Maritimes en escale au port deNice.

Impact des escales longue durée

=

5 581 nuitées x 21 € =

117 201 €

Impact des abonnés=

11 bateaux x 5 123 € =

56 352 €

Bateaux < 14 m enpassage courte ou 224 000 €moyenne durée

Bateaux de 14 à 24 m en passage courte ou moyenne durée 301 000 €

+ Bateaux < 24m en passage longue durée 117 000 €

+ Abonnés < 24m 56 000 €

= Impact indirectde la plaisance 699 000 €



impact indirect du yachting

(bateaux de pLus de

24 mètres)

Grâce à sa situation géographique au

cœur de la riviera, le port de Nice

bénéficie de l’attrait touristique de la

région qui se révèle dans un circuit

«Yachting» entre St-Tropez et Monaco.

La présence de l’aéroport Nice Côte

d’Azur (mais aussi de celui de Cannes

Mandelieu) permet de plus à cette

clientèle fortement internationalisée de

venir facilement jusqu’au port.

L’impact économique du Yachting

provient des usagers des Yachts et des

membres d’équipage au cours des

hivernages.

Les usagers des yachts

Le port de Nice a enregistré 10 705 nuitées

de Yachts en 2009. Les propriétaires qui

ne résident pas dans les Alpes-Maritimes

représentent 90% de ces nuitées.

Une enquête menée au cours de l’été 2010

auprès de propriétaires de Yachts ayant fait

escale dans les ports gérés par la CCI Nice

Côte d’Azur a permis d’estimer leurs

dépenses lors de leurs séjours dans les

Alpes-Maritimes ainsi que la durée de

présence de leur Yacht dans les ports des

Alpes-Maritimes.

Le montant moyen de dépense est de

115 000 euros par yacht et la présence

moyenne du bateau est de 113 nuitées.

Les dépenses ne concernent que les

dépenses personnelles des usagers (loisirs,

hébergement, restauration….) au cours de

leur séjour et ne portent pas sur les

dépenses pour le Yacht (prises en compte

par le chiffre d’affaires des professionnels

dans l’impact direct) ni pour l’équipage

(prises en compte dans le point suivant).

Au total, la dépense moyenne par nuitée

de présence d’un Yacht est de

1 018 €(dépenses de loisirs, hors frais liés

au bateau ou à l’équipage). Ce montant de

dépenses est appliqué au nombre de

nuitées de bateaux de plus de 24 mètres

dont le propriétaire ne réside pas dans les

Alpes-Maritimes :

Impact des usagers de Yachts

9 582 nuitées x 1 018 € =

9 754 476 €



Les équipages en hivernage

Les Yachts disposent d’un équipage

permettant d’assurer la navigation, le

service à bord et l’entretien du bateau.

La composition et l’importance du

personnel sont variables selon l’utilisation

qui est faite du bateau, selon la présence ou

non des propriétaires et/ou de leurs invités,

ou si le bateau est mis en location.

L’évaluation de l’impact ne tient compte

que des périodes d’hivernage où le

personnel est le plus disponible,

contrairement aux périodes estivales de

plus forte activité sur le bateau.

Une enquête menée par les ports fait

ressortir un équipage moyen de

3,2 personnes au cours de l’hivernage, qui

dure en moyenne 6,2 mois.

La présence de ces équipages dans les

Alpes-Maritimes durant cette période est

à l’origine de différentes retombées

économiques dans le département :

- Les dépenses du propriétaire pour

l’équipage : nourriture, logement,

blanchisserie…

- Les dépenses des membres d’équipage

à terre.

Les dépenses personnelles à terre d’un

membre d’équipage sont en moyenne de

1 800 € par mois.

Avec en moyenne 3,2 membres

d’équipage par bateau au cours de

l’hivernage, les dépenses des membres

d’équipage se montent à 5 760 € par mois

et par bateau (3,2 x 1 800 €).

Pour les dépenses relatives aux équipages

incombant au propriétaire, le total des

dépenses effectuées dans les Alpes-

Maritimes s’élève en moyenne à 3 300 €

par mois. Le logement est le principal

poste de dépenses, suivi par la nourriture.

Au total, l’impact moyen par Yacht et par

mois d’hivernage s’élève à 9 060 €

(5 760 € + 3 300 €).

Les Yachts en hivernage au port de Nice

en 2009 ont représenté près de 160 mois

d’hivernage.

L’impact des équipages est calculé en

appliquant la dépense mensuelle à ce

nombre de mois.

totaL de L’impact du yachting

L’impact indirect total du Yachtingcorrespond aux dépenses des usagersdes Yachts et des membres d’équipageau cours des hivernages.

Impact des équipages de Yachtsen hivernage

9 060 € x 160 mois = 1 449 902 €

Usagers des yachts 9,8 millions €

+ Membres d’équipage 1,4 million €en hivernage

= Impact indirect 11,2 millions €du yachting



impact indirect des croisières

En 2009, 17 millions de passagers ont

effectué une croisière dans le Monde

(+80 % en 10 ans).

La Méditerranée est la deuxième

destination mondiale pour les croisières,

après les Caraïbes.

Les ports français enregistrent

principalement des escales de croisiéristes

en transit (1,9 million en 2009). La

majorité des escales se font en transit ou/et

très peu en tête de ligne*.

Les principaux ports d’escale français se

situent en région Provence Alpes Côte

d’Azur et en Corse, dont Nice-

Villefranche Santé et Cannes.

L’impact des croisières porte sur les

dépenses dans le département de deux

populations :

- Les croisiéristes en escale

- Les membres d’équipage des bateaux de

croisière.

Les croisiéristes en escaLe

En 2009, le port de Nice-Villefranche

Santé a accueilli près de

456 000 croisiéristes en escale4 , dont plus

de 400 000 à la gare maritime de

Villefranche Santé. Parmi les croisiéristes,

seuls 8% sont des passagers tête de ligne,

essentiellement depuis le port de Nice.

4 Règle de dénombrement des passagers : les passagers tête de ligne sont comptés deux fois (embarquant + débarquant),

les passagers en transit sont comptés une fois.

0

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000 Transit

Tête de ligne

2009

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

Evolution du nombre de croisiéristes port de Nice-Villefranche Santé

Pour promouvoir cette activité, source de retombées économiques et de notoriété, la Chambre

de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur organise un partenariat avec les acteurs du

tourisme.

Le but est de mutualiser les actions et les moyens afin de mieux faire connaître l’offre

touristique croisière et de la valoriser.

Une association regroupant les acteurs économiques liés à la croisière a été constituée en

2007 : le «French Riviera Cruise Club».

Elle a comme principaux objectifs de fédérer les professionnels, d’être un interlocuteur pour

les compagnies de croisière et d’améliorer l’accueil et les excursions des croisiéristes.

* Tête de ligne ou croisière basée :

Les navires partent et reviennent au même port. Les retombées économiques locales sont plus importantes que celles d’une

simple escale puisque les compagnies s’approvisionnent, chargent le combustible, changent les équipages dans ce port. Les

passagers croisiéristes, arrivant par avion généralement, dépensent également sur place (hôtel pré et post-croisière, visites, ...).

* Escales :

Les navires arrivent le matin et repartent le soir (escale plus longue parfois). Les retombées locales se limitent aux dépenses

des croisiéristes qui descendent à terre (vente d’excursions, souvenirs, taxis, ...). Les équipages restent en général à bord.



Les croisiéristes en escale au port de Nice

Environ 54 000 croisiéristes ont effectué

une escale au port de Nice en 2009.

Les croisiéristes français représentent une

part significative des passagers en escale

à Nice (20 %), mais restent moins

nombreux que ceux originaires de Grande-

Bretagne (31 %) ou d’Allemagne (23 %).

On note un taux assez faible de croisiéristes

en provenance des USA (6 %).

17 000 croisiéristes ont effectué une escaleen tête de ligne en embarquant et en

débarquant au port de Nice. On retrouve

parmi ceux-ci la quasi-totalité des

croisiéristes françaises.

Les 3/4 des passagers tête de ligne arrivent

dans les Alpes-Maritimes le jour même de

leur départ et seulement 7 % plus d’un jour

avant l’embarquement.

La moitié d’entre eux est arrivée dans le

département par l’aéroport Nice Côte

d’Azur. Ils sont peu nombreux à effectuer

des excursions sur place avant

l’embarquement, réservant cette activité à

leurs escales au cours de la croisière.

L’enquête de satisfaction menée en 2009 a

fait ressortir une dépense moyenne de 80 €

pour un passager tête de ligne qui débute et

finit sa croisière à Nice.

19 900 passagers ont effectué une escale detransit au port de Nice en 2009. Dans la

moitié des cas, les croisiéristes restent à terre

moins de 4 heures (de 4 à 6 heures dans un

tiers des cas). Ils sont assez peu nombreux

(30 %) à effectuer une excursion organisée

ou des achats (35 %), la dépense la plus

fréquente étant la restauration. Ils sont

principalement informés sur l’offre

touristique de Nice grâce à des informations

obtenues sur le bateau (61 %) ou sur les

écrans (26 %).

La dépense moyenne des croisiéristes en

transit au port de Nice est de 29 € par

passager.

Impact des croisiéristestête de ligne à Nice

17 043 croisiéristes x 80 € =

1 363 440 €

Impact des croisiéristes en transit à Nice


577 100 €



Croisiéristes en escale de transit au port de Nice 577 100 €Croisiéristes tête de ligne au port de Nice 1 363 440 €Croisiéristes en escale au port de Villefranche Santé 13 634 442 €

Impact des croisiéristes en escale au port de Nice-Villefranche Santé

Dépense totale

Villefranche Santé est l’un des principaux

sites d’escales de croisières en France. La

rade de Villefranche, qui permet l’accueil de

navires de croisière de grande taille, a

enregistré en 2009 le passage de plus de

400 000 croisiéristes en escale.

Les croisiéristes en escale à Villefranche

Santé viennent majoritairement d’Espagne

et de Grande Bretagne (26% pour chacune

de ces origines). Les Français sont en

revanche quasiment non représentés.

Dans les deux tiers des cas, les croisiéristes

se rendent à terre entre 4 et 7 heures.

Au cours de cette période, les trois quarts

d’entre eux indiquent avoir, notamment,

visité la ville.

Ils sont également nombreux à avoir effectué

une excursion (62%), dans les deux tiers des

cas à Monaco. Leurs principales dépenses

concernent les produits régionaux et la

restauration.

La dépense moyenne des croisiéristes en

escale de transit à Villefranche Santé est de

34 € par passager.

Les croisiéristes en escale à Villefranche Santé

L’impact économique des croisiéristes en

escale au port de Nice-Villefranche Santé est

de plus de 15 millions d’euros.

Impact des croisiéristes Villefranche Santé


13 634 442 €

L’impact économique des croisiéristes en escale au port de Nice Villefranche Santé

15 574 982 €



Les membres d’équipage des

bateaux de croisière

Les bateaux de croisières ont à leur bord

un grand nombre de membres d’équipage.

Selon le type de croisière, le nombre de

membres d’équipage par passager peut

être très variable : ainsi, sur les navires

ayant fait escale dans les ports gérés par la

CCI Nice Côte d’Azur, pour 10 passagers,

il peut y avoir :

- 9 membres d’équipage sur certains

petits navires haut de gamme

- 2 à 2,5 membres d’équipage sur d’autres

croisières.

En fonction du bateau (catégorie et taille),

le nombre de membres d’équipage à bord

peut passer de moins de 50 personnes à

1 500.

En moyenne, les bateaux de croisières ont

4 membres d’équipage pour 10 passagers.

Le port de Nice-Villefranche Santé ayant

accueilli 455 954 passagers, les bateaux

les ayant transportés comptaient 182 232

membres d’équipage.

Au cours des escales, certains de ces

membres d’équipage peuvent descendre à

terre et effectuer des achats.

Les enquêtes internationales menées en

2009 par les bureaux d’études G.P. Wild

et le BREA pour l’association « European

Cruise Council » ont estimé la dépense

moyenne par membre d’équipage à 6,1 €

durant les escales dans les ports français

(dépenses rapportées au nombre total de

membres d’équipage, y compris ceux ne

descendant pas du bateau au cours de

l’escale).

impact indirect des croisières

L’impact indirect total des croisièrescorrespond aux dépenses despassagers et des membres d’équipagedes bateaux en escale dans le port deNice-Villefanche Santé.

Impact des membres d’équipagedes bateaux en croisière

182 232 membres d’équipage x 6,1 € =

1 111 615 €

Passagers en escale 15,6 millions €

+ Membres d’équipage 1,1 million €

= Impact indirect

des croisières 16,7 millions €



impact indirect du trafic

corse

En 2009, plus de 896 000 passa-

gers sont passés par le port de

Nice pour aller en Corse ou en

revenir.

Le port de Nice a ainsi représenté

22 % de l’ensemble du trafic

Corse, derrière Toulon (27 %)

mais devant Marseille (21 %), Livourne

(16 %), Savone (8 %) et Gêne (6 %).

L’enquête de satisfaction menée au cours

de l’été 2011 indique que trois quarts des

personnes qui ne résident pas dans les

Alpes-Maritimes et qui se rendent en

Corse, arrivent dans le département le jour

même de leur départ. Ils ne sont que 10 %

à y séjourner plus d’une journée. Une

proportion équivalente indique cependant

qu’elle réalisera un séjour dans le

département à son retour de Corse.

Plus de 9 passagers sur 10 effectuent des

achats dans le département et 1 sur 4

directement aux alentours du port.

La majeure partie des dépenses est

effectuée au cours des séjours pré ou post

voyage en Corse. Ainsi, un passager

arrivant sur la Côte d’Azur le jour même

de son embarquement dépense en

moyenne 18,5 € avant son départ alors

que les passagers ayant passé au moins

une nuit dans le département dépensent en

moyenne 120 €. De même, les passagers

effectuant un séjour à leur retour de Corse

dépensent en moyenne 132 € au cours de

celui-ci.

Au total, la dépense moyenne dans les

Alpes-Maritimes est de 51 € par passager

ne résidant pas dans le département.

453 968 embarquements pour la Corse ont

eu lieu en 2009 au port de Nice, dont

335 936 par des passagers qui ne résident

pas dans les Alpes-Maritimes.

Photo : Pierre BEHAR

600 000

800 000

1 000 000

2009

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

Evolution du nombre de passagers Corseport de Nice

73 %Le jour même

La veille del'embarquement : 17 %

Plus d'un jouravant l'embarquement : 10 %

Date d’arrivée dans les Alpes-Maritimes

Impact des passagers Corse

335 936 x 51 € =

17,3 millions d’€



impact indirect des

manifestations

Plusieurs manifestations sont

organisées chaque année sur le port

de Nice.

Celles-ci peuvent être en lien direct

avec les usagers occupant le plan d’eau

(plaisanciers, pointus, pêcheurs, ...) ou

plus largement ouvertes au grand public.

Parmi ces dernières, on trouve notamment

les journées Portes Ouvertes qui

permettent au public et aux écoliers de

découvrir le port, ses activités et son

histoire.

La fête populaire du port « Lou Festin dou

Pouort » est dorénavant un succès

récurrent qui a accueilli en 2009 près de

30 000 personnes.

En plus des festivités ainsi offertes sur le

port aux nombreux participants, cet

événement crée également une grande

animation dans l’ensemble du quartier,

profitant notamment aux restaurants et

bars s’y trouvant.

Au cours de l’année 2009, le port de Nice

a également été l’hôte d’un évènement

sportif international : Le Louis Vuitton

Trophy.

Cette manifestation organisée en plein

mois de novembre a ainsi profité

pleinement aux professionnels du

tourisme et a été source de nombreuses

retombées médiatiques au niveau mondial.

Les manifestations organisées au port de

Nice ont un public essentiellement local et

de touristes n’étant pas venus sur la Côte

d’Azur spécifiquement pour ces

événements.

De plus, très peu d’informations sont

disponibles sur les populations extérieures

au département (organisateurs et

équipages de Louis Vuitton Trophy, ...)

venues pour participer à ces

manifestations.

Les manifestations organisées au port de

Nice ne sont donc pas prises en compte

das l’étude d’impact économique du port

de Nice-Villefranche Santé.



impact économique indirect

totaL du port de nice-viLLefranche santé

Le montant de l’impact économique

indirect total du port de Nice-Villefranche

Santé est de 47,3 millions d’euros.

impact sociaL indirect du port

de nice-viLLefranche santé

L’impact social indirect du port de Nice-

Villefranche Santé détermine le nombre

d’emplois à temps plein correspondant à

l’impact économique indirect.

Il se calcule en divisant le montant de

l’impact indirect par le coût salarial annuel

moyen d’un salarié des Alpes-Maritimes.

Ce coût salarial moyen est estimé à

34 355 € pour l’année 2009.

Impact indirect total 45,9 millions €

Impact social indirect 1 335 emplois équivalent temps plein

Impact indirect de la plaisance0,7 million € 2 %

Impact indirect du yachting11,2 millions € 24 %

Impact indirect des croisières16,7 millions € 36 %

Impact indirect du trafic Corse17,3 millions € 38 %

= Impact indirect total 45,9 millions € 100 %

Impact social indirect

45,9 millions € / 34 355 € =

1 335 emplois



I m p a c t i n d u i t d u P o r t d e N i c e - V i l l e f r a n c h e S a n t é

L’impact induit représente les dépenses des bénéficiaires des impacts direct et

indirect.

Ces dépenses interviennent par vagues successives au travers d’un effet

vertueux. En effet, chaque professionnel exerçant une activité par

l’intermédiaire du port de Nice-Villefranche Santé ou chaque usager génère des

retombées économiques dans l’ensemble du département qui, à leur tour,

constituent des flux nouveaux de revenus.

Cette mesure de l’impact induit passe par l’établissement d’un coefficient

multiplicateur qui, en tenant compte des caractéristiques économiques du

département, permet d’évaluer ces vagues successives de revenus en amplifiant

l a somme des impacts direct et indirect.

Le coefficient repose sur l’analyse du tissu économique et du comportement

des professionnels en matière de consommation, d’investissements, de fiscalité

locale et de salaires dans les Alpes-Maritimes.

Suite à une étude réalisée par l’Observatoire Economique Sirius-CCI, ce

coefficient a été fixé à la valeur de 2,38.

L’impact économique induit

du port de Nice-Villefranche Santé

est donc :

Impact induit :

= 2,38 x (impact direct+impact indirect)= 2,38 x (47,6 millions €+45,9 millions €)

= 222,5 millions €

impact sociaL induit

L’impact social induit du port de Nice-

Villefranche Santé détermine le nombre

d’emplois à temps plein correspondant à

l’impact économique induit.

Il se calcule en divisant le montant de

l’impact induit par le coût salarial annuel

moyen d’un salarié des Alpes-Maritimes.

Ce coût salarial moyen est estimé à

34 355 € pour l’année 2009.

Impact induit total 222,5 millions €

Impact social induit 6 478 emplois équivalent temps plein

Impact social induit

222,5 millions € / 34 355 € =

6 478 emplois



I m p a c t t o t a l d u P o r t d e N i c e - V i l l e f r a n c h e S a n t é

L’impact économique total du port de Nice-Villefranche Santé

s’établit à :316 millions d’euros

Impact direct 47,6 million €

Impact indirect 45,9 millions €

Impact induit 222,5 millions €

Impact total 316,1 millions €

L’impact social total du port de Nice-Villefranche Santé

est de :8 124 emplois

Impact social direct 311 emplois

Impact social indirect 1 335 emplois équivalent temps plein

Impact social induit 6 478 emplois équivalent temps plein

Impact social total 8 124 emplois équivalent temps plein



Les familles professionnelles du secteur du nautisme

1. Construction/réparation en chantier naval (entreprise ayant un site où accueillir les bateaux)1.1. Construction de bateaux de plaisance (< 24 m) incluant planche à voile et annexes

1.2. Construction de yachts (> 24 m)

1.3. Chantier de réparation de bateau de plaisance (< 24 m)

1.4. Chantier de réparation de yachts (> 24 m)

2. Réparation/construction/aménagement (entreprise n’ayant pas de site où accueillir les bateaux)2.1. Entreprise intervenant majoritairement sur des bateaux < 24 m : mécanique, électricité,

électronique, charpente, chaudronnerie, sellerie, peinture, décoration, systèmes hydrauliques

2.2. Entreprise intervenant majoritairement sur des bateaux > 24 m : mécanique, électricité,

électronique, charpente, chaudronnerie, sellerie, peinture, décoration, systèmes hydrauliques

3. Equipement : fabrication + distribution, vente + détail3.1. Fabricant d’équipements et de produits de consommation courante pour la plaisance et le

yachting : accastillage, matériel électronique, moteurs, accessoires, voileries, produits

d’entretien

3.2. Distributeur d’équipements pour la plaisance et le yachting : accastillage, matériel

électronique, moteurs, accessoires, voileries, produits d’entretien

3.3. Commerce de détail : shipchandler, quincaillerie, librairie nautique

3.4. Avitaillement : produits pétroliers, produits de bouche

4. Prestation de services : vente, location, charter4.1. Prestataire plaisance (< 24 m) : vendeur, loueur, société de gardiennage

4.2. Prestataire yachting (> 24 m) : broker vente/location, gestion de yachts

4.3. Architecte naval, bureau d’études, expert maritime

4.4. Skippage, convoyage, mise à disposition de personnel

5. Autres prestations de services5.1. Intermédiaire financement, assurance spécialisée dans la plaisance

5.2. Transitaire, agent en douane, agent maritime pour la navigation de commerce, le yachting, la

plaisance

6. Navigation6.1. Armateur de yachts

6.2. Compagnie de navigation côtière/service passagers

6.3. Bateau de sport : ski nautique, parachute, activité nautique

7. Activités nautiques (plongée, ski nautique, etc.)7.1. Activités en mer

7.2. Activités sur fleuve

7.3. Activités en lac ou en eaux vives

8. Formation8.1. Bateau école, école de navigation

8.2. Etablissement d’enseignement aux métiers de la mer et école de la Marine Marchande

9. Services portuaires de plaisance9.1. Travaux portuaires et sous-marins liés à la plaisance

9.2. Lamanage et pilotage liés à la plaisance

10. Autre10.1. Précisez :

A n n e x e


etude impact du port de nice

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