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Évaluation et intervention psychokinésiologiques : l’approche ACT
Yvan Campbell, Dr Sylvain Gervais
3) Évaluation psychokinésiologique
3.1) Clarifier la perception de la maladie (celle du patient, du clinicien - du médecin – de l’assureur)
3. 2) favoriser l’adoption d’une perception réaliste-acceptation de la condition
3.3) Engagement à pratiquer les exercices et appliquer les modalités prescrites (adhésion au traitement, collaboration, participation): entrevue motivationnelle
3) Évaluation psychokinésiologique
3.4) Processus de décision partagée : identifier les besoins en vue de prendre une décision éclairée
Différentes options : #1 #2 #3 + choix de ne rien faire / refus du programme possible
Identifier les sources de conflits décisionnels
Connaissance des risques et bénéfices des options #1-2-3 (symptômes de douleur accrue, fatigue…)
3) Évaluation psychokinésiologique
3.4) Processus de décision partagée (suite)
Valeurs : importance accordée à l’activation physique
Soutien: influence + vs - des proches/intervenants/médecin/assureur
Certitude : évaluation du degré / disposition à essayer
Temps de prise de décision à déterminer
3) Évaluation psychokinésiologique
3.5) Condition actuelle
Intensité de la douleur/0-100
Niveau de tolérance à la douleur/ 0-100
Impact négatif de la condition (limitations fonctionnelles) / 0-100
Proportion du corps non affectée / 0-100
3) Évaluation psychokinésiologique
3.5) Condition actuelle (suite)
Niveau de capacité à composer avec la maladie/ 0-100
Espoir de vivre mieux avec la maladie / 0-100
Résultats de traitements anticipés ou perçus / 0-100
a) % Médecin b) %Cliniciens c) %Vous-mêmes
3) Évaluation psychokinésiologique
3.6) Niveau d’adaptation
Solutions-traitements tentés jusqu’à maintenant
Pertes associées à la maladie - niveau de plaisir actuel
Inventaire des valeurs : dimension importante dans la vie à privilégier
3) Évaluation psychokinésiologique
3.7) Profil d’adaptation et pronostic de réponse aux programme
Niveau de fonctionnement psychologique général actuel / 0-100
Niveau de fonctionnement physique actuel / 0-100
: compréhension de l’importance de l’exercice et valeur attribuée à cet aspect (disponibilité)
4) Intervention psychokinésiologique
- Stabilisation pharmacologique : analgésie, résolution de l’état anxiodépressif /
- Concertation avec le médecin traitant / équipe soignante
- Impact de la médication sur la condition physique
- Gestion de la dimension médico administrative / assureur
4) Intervention psychokinésiologique
Les déficits cognitifs et émotionnels requièrent une approche particulièrement empathique-écoute active
Rythme d’intervention et d’activation adapté
Communication verbale : explications et consignes simplifiées et claires
Nécessité de suivi-consolidation répétés des instructions-consignes
Démonstrations pratiques etc.
4) Intervention psychokinésiologique
1.1 Informations et notions optimisant la connaissance de la maladie
1.2 Documentation et lectures adaptées à l’individu
1.3 Vérification du niveau de compréhension et impact sur l’individu (adoption des notions)
4) Intervention psychokinésiologique
2.1 Validation et ventilation des pensées-croyances et crainte + dédramatisation du diagnostic
2.2 Diminution de l’anxiété anticipatoire associées au programme d’entraînement /normaliser les étapes
2.3 Exposition progressive aux sensations de malaise physique (exercices de pleine conscience, distanciation, ACT)
4) Intervention psychokinésiologique
2.4 Réduction graduelle des réactions de crainte-évitement - d’intensification de la douleur /
- gain du sentiment de contrôle et d’efficacitépersonnelle
2.5 Soutien et rassurance : crainte de difficultés d’appliquer les consignes et pratiquer correctement les exercices
4) Intervention psychokinésiologiquePhase 2: suite
2.6 Qualité du réseau de soutien social / sollicitude / capacité de demander de l’aide / encouragement
2.7 Orientation vers les activités accessibles (sphères de plaisir)
2.8 Relativiser : degré de dysfonctionnement variable
2.9 Objectif réaliste : réduire le dérèglement neurobiochimique
4) Intervention psychokinésiologique
Phase 2: suite
2.10 Renforcement de l’engagement dans la gestion du stress
2.11 Reconnaître le sentiment d’être incompris-reflet de la victimisation et du contexte d’injustice perçue
4) Intervention psychokinésiologique
4) Intervention psychokinésiologique
CONTRAT THÉRAPEUTIQUE
ÉVITER de faire PLUS de ce qui n’a pas marché jusque là
Ne JAMAIS PRÉCÉDER la DEMANDE du patient
Objectif « 0 douleur » = Irréaliste = négocier gains phy. avant le soulagement = gestion de l’incapacité
Les cliniciens ALGOPHOBES sont souvent iatrogènes
(Adapté de Unité de Douleur Catherine de Sienne, 2009)
4) Intervention psychokinésiologique
Identification des pensées intrusives associées au programme catastrophisme / inférences arbitraires / dichotomiques / minimisation vs exagération
Bilan des succès/échec associé à l’activation physique et aux traitements (attribution causale des résultats obtenus)
Introduction de la notion de projection positive réaliste
4) Intervention psychokinésiologique
Entraînement à la résilience: inventaire des valeurs / forces / sources de plaisir / réseau de soutien
Le cerveau est surchargé de multiples signaux = body full + mind full
La 3ième vague en TCCla Thérapie d’Acceptation et d’Engagement en contexte de douleur chronique (Acceptation and Commitment Therapy, ACT)
L’acceptation lorsque que de multiples efforts pour contrôler la douleur demeurent insuffisants : le désespoir créatif(McCracken, 1998)
• L’inventaire des traitements tentés sans succès
• Les efforts éloignent des dimensions importantes de la vie (santé-vie familiale-professionnelle)
• Reconnaître la portion d’incontrôlabilité de la douleur
• Apprendre à se dégager des tentatives de contrôle de la douleur
• Emphase sur le rétablissement de l’autonomie fonctionnelle
• L’acceptation pour une plus grande tolérance (Dionne, 2013)
La 3ième vague en TCC: ACT
Thérapie contextuelle-relationnelle basée sur l'acceptation et la distanciation des symptômes-pensées
(Hayes et al., 2011, McCracken, 2005)
Les études démontrent que :
• L’acceptation détient un pouvoir prédictif supérieur aux stratégies de coping de laTCC
• Elle est associée à une perception de réduction de douleurs, d’incapacité fonctionnelle et de réactions anxio-dépressives
But de l’ACT• Cesser le combat de contrôle de la douleur et du syndrome de
crainte-évitement
• Créer une disposition psychophysiologique - flexibilité psychologiqueà ressentir la douleur, les pensées et émotions associées et s’en distancier (Dionne, 2013; IFTCC)
• Favoriser une activation conformément aux valeurs comme moyen d’ancrage (pensée à l’action présente - significative)
• Arrêter de «capoter» avec le mal…
• Privilégier la tolérance à la douleur sans l’ignorer et s’orienter vers:
• l’acceptation de la présence de la sensation douloureuse• le rétablissement de motivation-mobilisation (AVQ, qualité de
vie)
• Le présent
Hexaflex: flexibilité psychologique(Tiré du web 2016; adapté de Schoendorf et al., 2011)
Méthodes d’application
1) Créer une détente psychologique (relâchement, prise de conscience)
efficace démontrée scientifiquement:
a) exercices de pleine conscience corporelle (balayage corporel, relaxation, méditation)
b) emphase sur le présent
c) reconnaissance des limitations physiques
d) retour sur le système de valeurs personnelles (priorités)
e) écrire les sensations de douleur sur une carte et l’éloigner
La 3ième vague en TCC: L’ACT
2) favoriser une flexibilité psychologique par rapport à la douleur par le recours au système de valeurs et aux priorités de vie :
• compléter un inventaire des valeurs :
Les choses importantes pour soi, les personnes…
Le retour aux sources de plaisir, activités délaissées
Famille-santé-réseau social-travail
La Matrice - ACT
n Adaptation de la matrice de l'ACT: Benjamin Schoendorff, K. Polk et R. Harris, 2015).
n Acronyme O.S.E.R/F.U.I.R incorporé à la matrice.
n Ré-Action à la souffrance souligne qu'il s'agit d'une action. (Tiré du web, 2016 de Cristel)
Activation physique
3) exposition progressive à l’action, au mouvement-PACING
4) Autorégulation / acceptation des limites physiques
5) Identification des obstacles
0 pas1000 pas2000 pas3000 pas4000 pas5000 pas6000 pas7000 pas8000 pas9000 pas
10000 pas11000 pas12000 pas13000 pas14000 pas15000 pas
6) La défusion cognitive : comment diminuer l’emprise des pensées-perceptions associées à la douleur sur l’action et la crainte du mouvement ?
a) Considérer les pensées-émotions comme des objets mentaux normaux contaminant / bloquant les actions
(ex. dramatisation : «je suis incapable de marcher avec cette douleur atroce // j’ai peur que la douleur s’intensifie»)
b) Expérimenter la pensée (marche-podométrie) et identifier les barrières à l’action
c) Quelles sont les choses importantes que je ne fais pas pour éviter d’intensifier la douleur ?
4) Intervention psychokinésiologique
Adapté du modèle de résilience (Reivich) et de l’ACT
4) Intervention psychokinésiologique
Chercher et souhaiter le positif
- rester au présent - faire la paix avec le passé
- projection future encourageante
Rechercher les plaisirs et relever ses forces
Déployer de la gratitude - bienvaillance - curiosité
4) Intervention psychokinésiologique
Balayage cognitif-émotionnel pré - exercices
Balayage cognitif-émotionnel post - exercices
Synthèse: engagement dans l’action et distanciation de la douleur par un nouveau rapport de force :
1) Approche psychoéducative
2) Inventaire des perceptions / croyances / pensées intrusives associées à la douleur
3) Conscience sensorielle et relaxation psychophysiologique
4) Améliorer la flexibilité psychologique par le recours au système de valeurs (priorités)
5) Le passage à la gestion de l’incapacité physique
Méthodes d’application aux différents cas cliniques
Troubles anxieux (TAG – TOC)
Trouble dépressif
Trouble de stress post-traumatique
Comorbidités
La 3ième vague en TCC: ACT
4) Intervention psychokinésiologique
Intérêt de l’hypnose en douleur chronique:
– Gain de capacité de changement psy.– Diminution de l’intensité douloureuse / des phénomènes d’anticipation par l’activation cérébrale:
>contrôle des voies inhibitrice descendante CIDN
>modification de l’activité des régions insulaire/ cingulaire(comp.affectivo émotionnel, Rainville, 97)
(Tiré de SDRC, 2009; Unité de Douleur C. de S.: Danziger et al., 1998, Kierman et al., 1995)
Addenda
La recherche en 2013
• La génomique
Prédisposition à la douleur chronique : interaction entre gènes et environnement
Références
Gingras, M.J. (2012) La douleur; de la souffrance au miuex être. Édition Trécarré
Références
Rivard, M.-J (2012). La douleur: de la souffrance au mieux-être, Montréal, Éditions du Trécarré,191 pages.
Dionne, F. (2014). Libérez-vous de la douleur par la méditation et l’ACT , Paris, Édition Payot et Rivages, 255 pages.
Marchand, S. (2009). Le phénomène de la douleur, 2e édition, Montréal, Éditions Chenelière Éducation, 392 pages.
Lupien, S. (2010). Par amour du stress, Montréal, Éditions au Carré, 274 pages.
Burns, D. (1994). Être bien dans sa peau, St-Lambert, Qc., Les ÉditionsHéritage inc., 390 pages.
Elliott C. et coll. (2009). Guérir l’anxiété pour les nuls, Paris, Éditions First,328 pages.
Références
1
Patrick Roy-V., B.Sc. Kinésiologue, SRDC
douloureuse chronique
1
Pour citation :
Roy-V., P. (2016) Recondi onnement , dans Campbell, Y. et al., Réadaptation en contexte de douleur chronique, Niveau 2.
© 2016 Patrick Roy-V. Tous droits réservés.
Recondi onnement de douloureuse chronique
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Capsulite adhésive Inflamma on puis fibrose capsulaire
Phase 1: Dlr aigüe en fin de ROM, dlr au repos et la nuit. Peu ou pas
de limitation mécanique du ROM, sauf peut-être en rotation ext. Phase 2: Inflammation et perte mécanique de ROM + douleur. 3-9
mois. Phase 3: Fibrose capsuloligamentaire, perte mécanique de ROM +
douleur moindre. 9-15 mois. Phase 4: Résolution progressive. Durée totale de douleur/limitations significatives : 12-18 mois. Durée totale pour résolution complète : 15-24 mois.
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Causes possibles / facteurs de risque associés: Réaction après trauma ou chirurgie Immobilisation prolongée Diabète (Capsulite 4-5x plus prévalente chez les diabétiques) Maladies auto-immunitaires Âge : 40-65 ans
Portrait clinique :
Dlr mécanique +++ en actif et en repos (selon le stade)
mvts en distal (ex: supina on/prona on)
capsulaire : Déficit rot ext abd int
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En chronique : Variable Illustra on par cas cliniques
Intervention spécifique : ROM, force en fin de ROM
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Syndrome d'accrochage subacromial Altération importante du rythme scapulo-huméral Irrita on de la coiffe des rotateurs
Causes possibles : Mvts répétés entre ~60 et ~120 deg abd du bras Faiblesse des muscles Mauvais rythme scapulo-huméral
Facteurs associés:
Déficit de recrutement du dentelé antérieur et du trapèze inférieur Dominance de l'élévateur de la scapula sur le trapèze supérieur
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Portrait clinique :
descendre le long du deltoïde Réveils la nuit par la dlr (décubitus latéral ?) Arc douloureux entre 70 et 120 deg abd
abd qui claque
sous-persistance dans la douleur
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Tendon de la longue portion du bicep : Rôle controversé
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Causes possibles
Mvts répétés au- -bras & du bras en début
de ROM Facteurs associés
Atteinte simultanée de la coiffe des rotateurs dans 90% des cas. Surtout au supra-épineux, ensuite sous-scapulaire et infra-
épineux Intervention spécifique : Rééducation motrice
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En chronique: Cristallisa on de patrons moteurs fau fs
Élévation scapulaire plutôt que rotation vers le haut lors de
Obsession sur la rétraction scapulaire souvent rapportée comme ayant été enseignée par intervenants antérieurs. À « dé-programmer
Cyphose dorsale souvent présente Sensibilisa on centrale Déconditionnement
Intervention spécifique : Rééducation motrice
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que les rotateurs vers le bas ne limitent pas la rota on vers le haut
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Tout mouvement répété, douleur, altération biomécanique ou schème cognitif a la capacité d'altérer les patrons moteurs
(ex: kinésiophobie, algophobie, hypervigilance algique, hypervigilance motrice)
son an cipa on
Tucker K, Larsson AK, Oknelid S, Hodges P. Similar altera on of motor unit recruitment strategies during the an cipa on and experience of pain. Pain. 2012 Mar;153(3):636-43. doi: 10.1016/j.pain.2011.11.024. Epub 2011 Dec 29.
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Stratégies motrices appropriées
Posture sta que Distinguer entre adduction/rétraction scapulaire et extension dorsale
Type d'enchaînement cinétique
Cristalliser un patron moteur incorporant, par exemple, la
(rowing) dans le mouvement. hypervigilance motrice, et aux
recommandations biomécaniques erronées (ex: « garder toujours les omoplates en arrière et en bas »)
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1.
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4.
5.
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Cibler, avec surcharge progressive, les déficits rela fs (capacités de vs exigences de la tâche)
Mobilité (de base), posture spinale
Force & contrôle moteur (mvts isolés)
Propriocep on et stabilité
Patrons moteurs généraux (mvts fonc onnels)
Endurance
Explosivité
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Respect de la tolérance à la surcharge et de la vitesse de récupération de la coiffe des rotateurs.
Un travail (quasi-)maximal de la coiffe des rotateurs
avec récupération insuffisante induit un syndrôme abu ement pour les efforts subséquents
Structurer le programme en conséquence Si obj pré-exercice, %MVC faible Si obj -endurance musc., placer à la fin du
programme ou assurer temps de récup
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Effort (%CMV)
Durée (minutes) de Durée (minutes) de
maintien récup maintien récup
0:20 0:02 3:00 3:00
0:30 0:03 4:00 8:00
0:45 0:07 5:00 20:00
2:00 1:00 7:30 45:00
%
0:20 0:10 1:30 6:00
0:40 0:40 2:00 12:00
1:00 2:00 2:30 20:00
0:20 0:20 0:50 3:33
0:30 1:00 1:10 7:00
0:20 0:40 0:40 4:00
0:30 2:00 1:30 12:00
Privilégier un apprentissage implicite-expérientiel, appuyé par le rappel des notions vues en phase
Appren ssage moteur Créer des exercices/tâches dont le succès est
maillon manquant/faible Shaping (approxima ons successives)
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Problématique multiple typique : - Syndrôme sous-acromial - Rythme scapulo-huméral altéré - Douleur à la coiffe des rotateurs - Cyphose dorsale augmentée, tête en protrac on et tendance à
des épaules
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Orienter la phase 2 (développement) dans un cas de douleur
Pré-requis :
Phase 1 complétée ou en voie de complétion
Objectifs de la phase 2 : Remodelage des ssus Rééducation motrice Augmentation des capacités physiques
Tenir compte du volet psychologique (ex: kinésiophobie)
1. Mise en confiance et ac va on Filières énergétiques Mobilisa on générale Renforcement indirect léger : Mise en charge sur segments distaux seulement
Critère kinésiophobie
2. Réapprivoisement mvt glénohuméral, mvt scapulo-thoracique, correc on de la posture spinale
Exercices requérant < 60 deg. ou de flexion du bras Transla ons scapulaires isolées Extension dorsale isolée, taping
Critères hypervigilance 33
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3. Exercices correc fs Contrôle moteur scapulaire
Ex: Dissocia on transla ons / rota ons avec double-miroir
Correc on dyskinésie scapulaire Protraction à la poulie Face pull Seated row
Rééducation coiffe des rotateurs Coapta on épaules poulies
Travail sur surfaces instables Planche abdominale bras tendues sur planche instable Push-ups mains sur ballon au mur
Renforcement coiffe Rota on interne (0 deg. ) Rota on externe (0 deg. )
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3. Exercices correc fs (suite) Autres correc ons motrices : inhibi ons / dominances / surac va ons / déséquilibres / atrophies Étirements spécifiques (ex: pe t pectoral)
l'hypervigilance Critères douleur
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4. Renforcement global Incline press à la poulie Push-ups Bent-over row Chin-ups Propriocep on dynamique (Reinolds) Activités spor ves et jeux non-compétitifs; coordina on oeil-main Exercices et simula on des tâches de travail avec enchaînement cinétique synchrone
Critères : Bonnes qualités musculaires, bon enchaînement cinétique
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5. Enchaînement cinétique asynchrone et poursuite du développement des qualités musculaires
Mouvements pluriar culaires Exercices requérant un enchaînement cinétique asynchrone Simula on des tâches de travail Activités spor ves avec composante de compétition
Critères : A einte des objec fs pour RATP
6. RATP & Suivi
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New Zealand Guidelines Group, 2004. The Diagnosis and Management of So Tissue Shoulder Injuries and Related Disorders Best Prac ce Evidence-Based Guideline, 0478-27916-7
Beall et.al., 2003. Associa on of Biceps Tendon Tears with Rotator Cuff Abnormali es, AJR Conduah, A. et.al., 2010. Clinical Management of Scapulothoracic Bursi s and the
Snapping Scapula Kelley, M.J. et.al., 2013. Clinical Pra ce Guidelines Shoulder Pain & Mobility Deficits:
Adhesive Capsuli s, Journal of Orthopaedic & Sports Physical Therapy Hanchard, N. et.al., 2004. Evidence-based clinical guidelines for the diagnosis, assessment
and physiotherapy management of shoulder impingement syndrome, CSP, Londres, Royaume-Uni
Hanchard, N. et.al., 2011. Evidence-based clinical guidelines for the diagnosis, assessment
and physiotherapy management of contracted (frozen) shoulder, CSP, Londres, Royaume-Uni
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© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Réadaptation fonctionnelle des Membres
Mélanie Bétournay, M.Sc Kin, SRDC
Mélanie Bétournay514-564-5466
Campbell, Y. (2014). Réadaptation en contexte de douleur chronique Montréal ,Qc, Canada.
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec. Reproduction permise ( san s modification de contenu ).
Le modèle d’intervention en réadaptation en contexte de douleur chronique
Campbell, Y. (2010). Réadaptation au travail en contexte de douleur chronique, un modèle d'intervention. Institut de kinésiologie du Québec.© 2007 Institut de kinésiologie du Québec.
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Phase de préparation
• Kinésiophobie• Positions de protection• Limite de mouvement/raideurs• Peur • Essais plus ou moins fructueux• Sous-utilisation et sur-utilisation
Importance du membre inf.
• Déplacement et indépendance• Base de support • Impacte beaucoup les AVD/AVQ
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Préparation
• Observation• Explication de la condition • Dédramatisation• Théories de gestion de la douleur, point
d’inflexion• Gestion du niveau d’activité• Coffre d’outils de gestion de douleur
Observations
• Marche• Position assise/debout • Alignement• Mouvements actifs• Notes pour intervention en phase 2
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Mouvements
Explication de la condition
• Vulgariser• Avoir une bonne connaissance de la
condition• Mettre l’emphase sur les capacités, le fait
que la douleur peut être gérée• Dé-médicaliser la situation
Pathologie du poignet
• Tunnel carpien
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Syndrôme du tunnel carpien
• Compression nerveuse du membre supérieur la plus fréquente et la plus connue
• Le nerf médian passe sous le fléchisseur superficiel des doigts, il entre dans la main avec les tendons des fléchisseurs des doigts.
• Le tunnel est recouvert par le ligament annulaire.
• Défilé ostéofibreux qui peut provoquer une irritation mécanique du nerf médian
• Processus inflammatoire et peut engendrer
Syndrome du tunnel carpien
• Tout facteur qui augmente le volume àl’intérieur du canal peut irriter le N. médian– Ténosynovite des fléchisseurs due à
surutilisation, arthrite, tuberculose, goutte, fractures ou luxations, grossesse, hypothyroidie, diabète.
Pathologies du membre inférieur/ hanche
• Dislocation/fracture de la hanche• Tendinopathies • Syndrome de la bandelette• Entorses et déchirures ligamentaires• Déchirure des ménisques• Syndrome fémoro-patellaire• Fasciite plantaire
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Dislocation/fracture de la hanche
• Très rare, à ne pas confondre avec bruits articulaires ou impression de dérobade
• Fracture plus probable, avec ostéoporose et trauma parfois minime
• PTH
Tendinopathies
• Tendon se rupture rarement sauf en présence de dégénérescence
• Tendinite utilisé par le passé, maintenant appelé tendinose qui reflète davantage que l’inflammation n’est pas toujours présente et si oui, seulement sur la gaine du tendon. Tendinose est caractérisée par des changements au niveau de la vascularisation et des cellules du tendon
Tendinopathies
• Utilisation excessive • Mouvement rapide et excessif, surtout
dans une phase de frein au mouvement • Particularités anatomiques à risque• Calcifications • Autres facteurs : âge et médicaments.
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Tendinopathies
• Douleur au mouvement actif• Douleur au mouvement passif qui
provoque étirement du tendon• Souvent provoque immobilisation• Facteurs contribuants: rétraction
positionnelle (souliers)
Bandelette ilio-tibiale
• Douleur latérale de la hanche, au condyle fémoral
• Peut causer une paresthésie via une irritation du nerf fibulaire.
• Douleur pire au matin, s’atténue et augmente de nouveau.
• Souvent relié avec une surutilisation du TFL et une sous-utilisation des muscles synergiques.
Blessures ligamentaires
• Surtout trauma direct qui provoque baillement d’une articulation
• 3 grades allant d’entorse à rupture complète
• Peu vascularisé donc mauvaise récupération
• Ne revient pas à sa forme normale • Importance de combler avec contrôle
musculaire
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Entorses et déchirures
• Souvent dans les mouvements de changement de directions, de torsions
• Brusques ou par trauma répétés• Amènent une instabilité à partir du 2e
degré• Le plus important est le croisé ant qui
limite le déplacement ant du tibia • Chirurgie ou non
Déchirures méniscales
• Blessure souvent en flexion, la corne post est la plus vulnérable.
• Une rotation du fémur sur le tibia avec pied en appui est le mécanisme le plus fréquent.
• Douleur à l’interligne articulaire• Épanchement articulaire • Douleur à la flexion extrême• Atrophie du quad souvent présente
Syndrome F-P
• Souvent relié à un contact non optimal de la rotule avec la surface intercondylienne.
• La position de la rotule dans les mouvements est essentielle
• Diminuer la pression et les tensions inégales sur la rotule
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Fasciite plantaire/épine de Lenoir
• Inflammation de l’aponévrose plantaire • Douleur à la marche • Sensibilité au talon• Peut évoluer par une excroissance
osseuse• En continuité avec la chaine postérieure. • Implication de la voute plantaire
Dédramatiser la situation
• Expliquer que la douleur ne reflète plus la blessure, même s’il y a eu blessure
• Que la douleur ne veut pas dire qu’il y a une détérioration ou un risque
• Que le fait de bouger n’aggravera pas la condition
• Que même les augmentations de douleurs post activités sont attendues et qu’elles seront gérées.
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Théories de gestion de douleur
Théorie de gestion de la douleur
• Comprendre le concept de point d’inflexion de la douleur
• Identifier le point d’inflexion et éviter de l’atteindre à l’exercice comme dans les activités
Niveau d’activité
• Hyperkinésie et hypokinésie• Éviter les excès, excès de repos, excès
d’activités • Éviter les périodes de récupération
longues et décourageantes• AVQ/AVD• Impression que ce sont les exercices le
problème
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Coffre d’outils de gestion de la douleur
• Pacing • Respiration/relaxation• Utilisation chaleur/froid/eau • Mouvement de balancier• Contracte-relaxe• Médication• Étirements doux
Le modèle d’intervention en réadaptation en contexte de douleur chronique
Campbell, Y. (2010). Réadaptation au travail en contexte de douleur chronique, un modèle d'intervention. Institut de kinésiologie du Québec.© 2007 Institut de kinésiologie du Québec.
Développement
• Mettre en action• Filières énergétiques• Exercices progressifs• Fonctionnel et relié aux AVD/AVQ
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Principes d’exercices
• Mobilité• Étirements statiques et dynamiques• Isométrie • Concentrique/excentrique• plusieurs groupes musculaires/fonctionnel• Proprioception• Synergie musculaire
Limites pour PTH
• Restrictions selon le protocole opératoire • Le plus souvent protocole latéral • Limitation ADD, à vie.
Outils
• Poids libres • Appareils de musculation• Élastiques • Bossu/ballon• Planches d’équilibre/surfaces instables• Poids du corps/ sangles /ex fonctionnels• jeu
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Le modèle d’intervention en réadaptation en contexte de douleur chronique
Campbell, Y. (2010). Réadaptation au travail en contexte de douleur chronique, un modèle d'intervention. Institut de kinésiologie du Québec.© 2007 Institut de kinésiologie du Québec.
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Périodisation linéaire
•Surentraînement
•Récidive de pathologies musculosquelettiques (tendinite, bursite)
•Augmentation exagérée de la fatigue, causant alors une exacerbation excessive de la douleur lorsque le retour à l’activité se fait en contexte de douleur chronique.
Périodisation ondulatoire
•La charge physique augmente proportionnellement avec le temps pendant une certaine période, et diminue pour un court laps de temps
•Après cet intervalle de repos régénérateur, la progression est reprise jusqu’à un nouvel intervalle de repos relatif.
Retour aux fonctions
• Exercices de plus en plus fonctionnels • Jeu• Simulation de tâches• Ergonomie
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Ergonomie et posture
• Ergonomie: adapter l’environnement àl’humain
• Hygiène posturale: adapter l’humain àl’environnement.
Ergonomie et posture
• La clé est d’observer le client dans ses activités
• Lui demander de faire ou reproduire des activités qu’il fait à la maison ou sur les lieux du travail
• Lui demander des photos de son lieu de travail personnel ou professionnel
• Prendre des photos du client pour lui faire comprendre sa posture
Lignes directrices
• Respecter la biomécanique humaine • Favoriser les changements de position
fréquents • Favoriser un alignement avec le dos droit
et les mouvements le plus rapproché du cors
• Avoir une bonne base de support et un centre de gravité centré sur cette base.
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Lignes directrices
• Éviter les positions statiques contraignantes
• Éviter les torsions surtout avec une charge • Les bons mouvements sont aussi faciles
et rapides que les mauvais • Miser sur les expériences, faire tester le
client• Utiliser des tâches le plus proche de ses
tâches de travail
Recommandations
• Claires, détaillées, photos à l’appui • Guide, rappels• Attention aux modes, à ce qui est
nécessaire et ce qui est souhaitable• Recommandations ergonomiques à
discuter avec les tierces parties avant de proposer.
Aides techniques
• Cannes, marchettes, béquilles– Canne à utiliser du côté opposé à la blessure – Béquilles à supporter au niveau du tronc et
non de l’aisselle– Marchette pour marcher et non se lever
© 2014 Institut de kinésiologie du Québec
Aides techniques
• Orthèses de support/facilitation– Support dans le cas de ligaments
étirés/muscles faibles – Au jeu et dans les activités exigeantes – À éliminer progressivement dès que le
contrôle moteur est ramené• Orthèses de repos
– Pour maintenir l’alignement ou un étirement pendant la nuit
Discussion et cas cliniques
• Cas 1: douleurs membres sup/ceinture scapulaires
• Cas 2 douleurs post fracture membres inf• Cas 3 douleurs lombaires
Références
• Greene, Walter, Netter’s orthopaedics • Netter, Atlas d’anatomie humaine, 5e
édition• Dupuis, Leclaire, Pathologie médicale de
l’appareil locomoteur• Hall, Brody, Therapeutic Exercise• Magee, Orthopedic physical assessment
Patrick Roy-V., B.Sc. Kinésiologue, SRDC
Reconditionnement du coudedouloureux chronique
1
Pour citation :
Roy-V., P. (2016) Reconditionnement du coude douloureux chronique, dans Campbell, Y. et al., Réadaptation en contexte de douleur chronique, Niveau 2.
© 2016 Patrick Roy-V. Tous droits réservés.
Reconditionnement du coudedouloureux chronique
2
3
Points d’attache :
Complexe des ligaments collatéraux latéraux (LCL)
Origine des muscles :SupinateurAnconé
Tendon commun :Court extenseur radial du carpeExtenseur des doigtsExtenseur du petit doigtCourt extenseur ulnaire du carpe
4
Causes possibles :Essentiellement une blessure de sur-utilisation / mvts répétitifs
Manipulation constante d’outils lourds (>1 kg)Manipulation fréquente de lourdes charges (>20 kg & > 10x/jour)Mvts répétitifs (> 2hr/jour)
Aussi: Trauma direct, mvt soudain
Physiopathologie :Inflammation au début puis dégénérescence progressive non-inflammatoire, causée par sur-utilisation et réparation incomplète p/r aux demandes qui lui sont imposéesComposante neurogène ?
5
Biomécanique impliquée dans les mouvements problématiques :Combinaison d’extension du poignet + préhension (+ supination)En proximal : abduction/flexion à l’épaule avant impact au tennis augmente l’impulsion résultante
La contribution de la préhension : Mes hypothèses p/r au contrôle moteur :
1. Un effort important en flexion des doigts requiert une stabilisation du poignet (extenseurs du carpe), s’ajoutant à l’effort existant d’extension du poignet et pouvant surcharger ceux-ci
2. Si les extenseurs du poignet ne suffisent pas à la tâche, le CNS pourrait aller chercher cette compensation :hausse a/n des fléchisseurs intrinsèques des doigts+ hausse a/n des extenseurs (extrinsèques) des doigts
et autres ajustements synergiques / stabilisateursil résulterait un moment de force net d’extension au poignet
6
Portrait cliniqueDlr à la palpationDlr à l’extension résistée du poignetDlr à l’extension résistée du majeur (test de Maudsley)
Facteurs associés :Ont souvent autres problématiques
Calcification de la coiffe des rotateurs et tendinose du tendon de la longue portion du bicepsSyndrome du tunnel carpienTroubles en région cervicale
Association inverse également : Chez la clientèle atteinte de syndrome du tunnel carpien, 4-5 x plus de prévalence d’épicondylose latérale
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En chronique :Évitement & déconditionnement vs persistance dans la douleurImplication du nerf radial ?
Interventions spécifiques :Correction techniqueForcer le remodelage
Étirements spécifiquesInduire une réponse inflammatoire
Exercice, phase excentriquePermettre la récupération et éviter la sensibilisation
Respect du point d’inflexion lors des exercices thérap.Arrêt temporaire des activités qui provoquent les symptômes (interrompre la dégénérescence)
Rééducation motrice
8
Extension du poignet avec Extension du poignet avec FlexBar FlexBar –– Phase excentriquePhase excentrique
Aussi :- Extension résistée
du poignet avec faible préhension
- Mobilisations actives du nerf radial
9
Points d’attache :
Ligament collatéral ulnaire
Origine des muscles :(tendon commun)
Rond pronateur (chef huméral)Fléchisseur radial du carpeLong palmaireFléchisseur superficiel des doigtsFléchisseur ulnaire du carpe
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Causes possibles :Essentiellement une blessure de sur-utilisation / mvts répétitifs
Manipulation répétée de charges (>5 kg & >2x/min & >2h/jour)Manipulation fréquente de charges lourdes (>20 kg, > 10x/jour)Efforts de préhension (>1 h/jour)Mvts répétitifs (> 2hr/jour)Vibrations (> 2h/jour)
Aussi: Trauma direct, mvt soudain
Physiopathologie :Inflammation au début puis dégénérescence progressive non-inflammatoire, causée par sur-utilisation et réparation incomplète p/r aux demandes qui lui sont imposéesComposante neurogène ?
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Biomécanique impliquée dans les mouvements problématiques :Combinaison de flexion du poignet + préhension (+ pronation)En proximal : adduction / rotation interne à l’épaule avant impact au tennis augmente l’impulsion résultante
Portrait cliniqueDlr à la palpationDlr à la flexion résistée du poignetDlr à la préhension
En chronique :Évitement & déconditionnement vs persistance dans la douleurImplication du nerf ulnaire ?
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Interventions spécifiques :Correction techniqueForcer le remodelage
Étirements spécifiquesInduire une réponse inflammatoire
Exercice, phase excentriquePermettre la récupération et éviter la sensibilisation
Respect du point d’inflexion lors des exercices thérap.Arrêt temporaire des activités qui provoquent les symptômes (interrompre la dégénérescence)
Rééducation motrice
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Flexion du poignet avec Flexion du poignet avec FlexBar FlexBar –– Phase excentriquePhase excentrique
Aussi :- Flexion résistée du
poignet avec faible préhension
- Mobilisations actives du nerf ulnaire
Étirement dynamique des fléchisseurs des doigtsFlexion du poignet avec FlexBar – phase excentriquePréhension isolée
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