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Image D’une Urbanisation Pluriel Tunis: Spécialité urbaine du Maghreb samedi 12 juin 2010

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Étude du développement urbain et l\'évolution de la gouvernance de la Ville de Tunis.

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Page 1: Expose Tunis

Image D’une Urbanisation Pluriel

Tunis: Spécialité urbaine du Maghreb

samedi 12 juin 2010

Page 2: Expose Tunis

‣ Est-ce que la planification urbaine permet de minimiser l’exclusion spatiale?

samedi 12 juin 2010

Page 3: Expose Tunis

Position méditerranéenne

Ouverture sur l’Europe

Ouverture sur le monde

Corridor de réfugiés

samedi 12 juin 2010

Page 4: Expose Tunis

Position méditerranéenne

Ouverture sur l’Europe

Ouverture sur le monde

Corridor de réfugiés

samedi 12 juin 2010

Page 5: Expose Tunis

Au centre du Maghreb

✤ Maroc ✤ Sahara Occidental✤ Mauritanie✤ Tunisie✤ Lybie

✤ La Tunisie est le plus petit pays du Maghreb

✤ Tunisie a une population (10,5 M) trois fois moins importante que l’Algérie (35M) et le Maroc (32M)

✤ La Tunisie est le pays du Maghreb qui est le plus urbanisé✤ Les tunisiens ont le revenu national par habitant le plus élevé du Maghreb✤ C’est en Tunisie que les taux de décès infantiles sont les plus bas

samedi 12 juin 2010

Page 6: Expose Tunis

Urbanisation en Tunisie

1. La Tunisie a toujours été le pays le plus urbanisé du Maghreb

2. 65% de la population résident dans une ville3. Prédominance des villes moyennes et des

petites villes4. Tunis: Primauté de la capitale (15%)

samedi 12 juin 2010

Page 7: Expose Tunis

Urbanisation en Tunisie

1. La Tunisie a toujours été le pays le plus urbanisé du Maghreb

2. 65% de la population résident dans une ville3. Prédominance des villes moyennes et des

petites villes4. Tunis: Primauté de la capitale (15%)

samedi 12 juin 2010

Page 8: Expose Tunis

Contexte d’urbanisation

Littoralisation de lʼurbanisationLe développement des quartiers illégaux Lʼétalement urbain Processus de métropolisationPression sur zones agricoles

samedi 12 juin 2010

Page 9: Expose Tunis

Contexte d’urbanisation

Littoralisation de lʼurbanisationLe développement des quartiers illégaux Lʼétalement urbain Processus de métropolisationPression sur zones agricoles

samedi 12 juin 2010

Page 10: Expose Tunis

Histoire de Tunis, la ville aux multiples identités

1. La ville musulmane ou médina2. Lʼépoque coloniale3. Lʼaprès indépendance

samedi 12 juin 2010

Page 11: Expose Tunis

Histoire de Tunis, la ville aux multiples identités

1. La ville musulmane ou médina2. Lʼépoque coloniale3. Lʼaprès indépendance

samedi 12 juin 2010

Page 12: Expose Tunis

Histoire de Tunis, la ville aux multiples identités

1. La ville musulmane ou médina2. Lʼépoque coloniale3. Lʼaprès indépendance

samedi 12 juin 2010

Page 13: Expose Tunis

Médina

✤ Localisé entre deux lacs

✤ Médina = Noyaux urbain

✤ 13 siècles d’histoire

✤ Trame organique, piétonne et enceinte fortifiée

✤ Sous l’aire coloniale la médina est perçue comme dangereuse, anarchique et chaotique

✤ Changement de mentalités avec l’arrivé des études urbaines✤ Espaces réfléchis respectant une hiérarchie socioculturelle et codifiée selon les rapports humains. (M. S. Messikh, 2000)

✤ Un noyau central et deux faubourgs

✤ Classement de la médina de Tunis par l’UNESCO, sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité

65

niveau des tissus urbains. Un tissu dense, des maisons à patios juxtaposées et des parcelles

désordonnées. Les espaces et les demeures ne sont généralement pas de la même splendeur

que celle de la médina, cela s’explique par le fait que la classe sociale qui occupe ce

territoire est plus pauvre.

2.1.2 Naissance de la nouvelle ville

Le paysage changera sous le protectorat français. Avant la naissance de la nouvelle

ville, la médina se développait sur près de 270 hectares (ASM, 2007) (Figure 13). Une

surface qui demeure jusqu’à nos jours inchangés. Elle garda sa morphologie d’origine, mais

se retrouve juxtaposée à un nouveau quartier à dominance administrative de style européen

édifié à ses portes.

Figure 13 : La médina et ses faubourgs avant l’installation de la nouvelle ville (1860)

Source : J. Abdelkafi, La Medina de Tunis, 1989, p38 (d’après un plan dressé par Colin en 1860. Document

original conservé à la bibliothèque Nationale de Paris)

samedi 12 juin 2010

Page 14: Expose Tunis

Médina

✤ Localisé entre deux lacs

✤ Médina = Noyaux urbain

✤ 13 siècles d’histoire

✤ Trame organique, piétonne et enceinte fortifiée

✤ Sous l’aire coloniale la médina est perçue comme dangereuse, anarchique et chaotique

✤ Changement de mentalités avec l’arrivé des études urbaines✤ Espaces réfléchis respectant une hiérarchie socioculturelle et codifiée selon les rapports humains. (M. S. Messikh, 2000)

✤ Un noyau central et deux faubourgs

✤ Classement de la médina de Tunis par l’UNESCO, sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité

65

niveau des tissus urbains. Un tissu dense, des maisons à patios juxtaposées et des parcelles

désordonnées. Les espaces et les demeures ne sont généralement pas de la même splendeur

que celle de la médina, cela s’explique par le fait que la classe sociale qui occupe ce

territoire est plus pauvre.

2.1.2 Naissance de la nouvelle ville

Le paysage changera sous le protectorat français. Avant la naissance de la nouvelle

ville, la médina se développait sur près de 270 hectares (ASM, 2007) (Figure 13). Une

surface qui demeure jusqu’à nos jours inchangés. Elle garda sa morphologie d’origine, mais

se retrouve juxtaposée à un nouveau quartier à dominance administrative de style européen

édifié à ses portes.

Figure 13 : La médina et ses faubourgs avant l’installation de la nouvelle ville (1860)

Source : J. Abdelkafi, La Medina de Tunis, 1989, p38 (d’après un plan dressé par Colin en 1860. Document

original conservé à la bibliothèque Nationale de Paris)

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Page 15: Expose Tunis

Période de colonisation (1881 - 1956)

✤ Transfert progressif des activités économiques vers le centre moderne

✤ La ville coloniale et la médina: dualité (M. Ben Slimane, 2004)✤ Dualité de la centralité✤ Dualité culturelle, religieuse et politique✤ Dualité fonctionnelle✤ Dualité morphologique

✤ Médina devient la terre d’accueil des populations pauvres des régions rurales

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Page 16: Expose Tunis

La république de la Tunisie

[1956]

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Page 17: Expose Tunis

Évolution spatiale post-coloniale

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Page 18: Expose Tunis

Urbanisation de l’après indépendance

✤ Première vision d’agglomération du développement de la ville (1974)

✤ Amélioration des habitations et des systèmes sanitaires✤ Schéma directeur d’assainissement✤ Schémas directeurs routiers, d’eau potable et

d’électricité✤ Permet des réaliser d’importants investissements

immobiliers✤ Société Nationale Immobilière de Tunisie et les

promoteurs privés

✤ Types de «développement»✤ Gourbivilles✤ Les banlieues de luxe✤ Les quartiers populaires péricentraux

✤ Ségrégation socio-spatiale✤ Médina: Ségrégation religieuse✤ Colonial: Ségrégation ethnique✤ Post-colonial: Ségrégation socio-économique

Jbal Lahmar El Menzah

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Page 19: Expose Tunis

L’après indépendance, les Gourbivilles

✤ Afflux de migrants ruraux et la formation de Gourbuvilles✤ Ceinture urbaine autour de la ville✤ Lors de l’indépendance, 27% de la population de Tunis vivait dans des Gourbuvilles (150 000 personnes)✤ 50% des logements en Tunisie étaient des gourbis (350 000 logements)

✤ Lutte contre les gourbuvilles (années 60)✤ Retour vers la médina✤ Retour vers la région d’origine

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Page 20: Expose Tunis

L’après indépendance, villes nouvelles

✤ Quartiers de luxe ✤ Notre Dame✤ Mutelle-ville

✤ Quartiers populaires✤ El Manar 1 et 2, El Menzah 6 et El Mourouj

Mutuelle-ville

El Menzah 6

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Page 21: Expose Tunis

Métropolisation de Tunis

✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)

✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)

✤ Quatre gouvernerats

✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)

✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité

83

Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une

augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement

de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous

(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et

leur impact sur l’agglomération.

Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999

De

Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba

Tunis - 6 959 8 256 5 587

Ariana 26 223 - 2 996 2 590

Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524

Manouba 9 265 2 743 1 076 -

Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02

Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et

de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces

nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel

s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande

croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration

massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et

une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)

b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis

L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante

croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la

capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance

(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en

1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans

voisinage. (Habib Dlala, 2005)

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Page 22: Expose Tunis

Métropolisation de Tunis

✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)

✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)

✤ Quatre gouvernerats

✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)

✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité

83

Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une

augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement

de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous

(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et

leur impact sur l’agglomération.

Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999

De

Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba

Tunis - 6 959 8 256 5 587

Ariana 26 223 - 2 996 2 590

Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524

Manouba 9 265 2 743 1 076 -

Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02

Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et

de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces

nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel

s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande

croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration

massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et

une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)

b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis

L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante

croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la

capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance

(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en

1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans

voisinage. (Habib Dlala, 2005)

samedi 12 juin 2010

Page 23: Expose Tunis

Métropolisation de Tunis

✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)

✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)

✤ Quatre gouvernerats

✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)

✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité

83

Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une

augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement

de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous

(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et

leur impact sur l’agglomération.

Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999

De

Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba

Tunis - 6 959 8 256 5 587

Ariana 26 223 - 2 996 2 590

Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524

Manouba 9 265 2 743 1 076 -

Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02

Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et

de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces

nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel

s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande

croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration

massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et

une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)

b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis

L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante

croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la

capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance

(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en

1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans

voisinage. (Habib Dlala, 2005)

samedi 12 juin 2010

Page 24: Expose Tunis

Métropolisation de Tunis

✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)

✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)

✤ Quatre gouvernerats

✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)

✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité

83

Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une

augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement

de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous

(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et

leur impact sur l’agglomération.

Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999

De

Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba

Tunis - 6 959 8 256 5 587

Ariana 26 223 - 2 996 2 590

Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524

Manouba 9 265 2 743 1 076 -

Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02

Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et

de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces

nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel

s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande

croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration

massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et

une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)

b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis

L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante

croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la

capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance

(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en

1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans

voisinage. (Habib Dlala, 2005)

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Page 25: Expose Tunis

Métropolisation de Tunis

✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)

✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)

✤ Quatre gouvernerats

✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)

✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité

83

Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une

augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement

de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous

(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et

leur impact sur l’agglomération.

Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999

De

Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba

Tunis - 6 959 8 256 5 587

Ariana 26 223 - 2 996 2 590

Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524

Manouba 9 265 2 743 1 076 -

Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02

Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et

de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces

nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel

s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande

croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration

massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et

une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)

b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis

L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante

croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la

capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance

(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en

1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans

voisinage. (Habib Dlala, 2005)

samedi 12 juin 2010

Page 26: Expose Tunis

Métropolisation de Tunis

✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)

✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)

✤ Quatre gouvernerats

✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)

✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité

83

Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une

augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement

de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous

(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et

leur impact sur l’agglomération.

Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999

De

Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba

Tunis - 6 959 8 256 5 587

Ariana 26 223 - 2 996 2 590

Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524

Manouba 9 265 2 743 1 076 -

Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02

Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et

de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces

nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel

s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande

croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration

massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et

une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)

b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis

L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante

croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la

capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance

(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en

1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans

voisinage. (Habib Dlala, 2005)

samedi 12 juin 2010

Page 27: Expose Tunis

Métropolisation de Tunis

✤ Mise en place de la Société Nationale Immobilière de Tunisie (1967)

✤ Loi créant le District de grand Tunis (1972)

✤ Quatre gouvernerats

✤ Exode de la population et du capital économique du centre de la ville (médina et ville coloniale)

✤ Étalement urbain et dilatation du tissu✤ Vers une centralité polynucléaire✤ Problème de mobilité

83

Les statistiques de 2004 montrent que le gouvernorat de l’Ariana affiche une

augmentation de sa population au profit de celui de la ville centrale, suite à un déplacement

de 26 223 habitants de Tunis vers l’Ariana et de 25 192 vers le gouvernorat de Ben Arous

(Tableau 2). Ces résultats confirment la pérennité des vagues le dépeuplement du centre et

leur impact sur l’agglomération.

Tableau 3 : Migration inter gouvernorats (1999-2004) selon le gouvernorat de résidence en 1999

De

Vers Tunis Ariana Ben Arous Manouba

Tunis - 6 959 8 256 5 587

Ariana 26 223 - 2 996 2 590

Ben Arous 25 192 2 351 - 1 524

Manouba 9 265 2 743 1 076 -

Source : Institut National de la Statistique (RGPH 2004) mis à jour le : 2005-09-02

Ces vagues migratoires résultent de la création de nouvelles zones résidentielles et

de nouveaux centres dans les zones périphériques de la ville (H. Dlala, 2005). Ces

nouvelles formes d’urbanisation affirment le processus de croissance urbaine dans lequel

s’inscrit la stratégie d’urbanisation actuelle de la ville. Elle répond à une demande

croissante en logement, issue de l’attraction de la capitale et des vagues de migration

massive des populations, de toute provenance, ce qui crée un gonflement démographique et

une extension spatiale massive (A. Belhedi, 2005)

b. Le poids démographique et spatial du Grand Tunis

L’espace urbain a connu une large expansion, accompagné d’une importante

croissance démographique. Il est important de noter que le nombre des habitants de la

capitale n’a franchi le seuil du million qu’en 1978 soit vingt-deux ans après l’indépendance

(ASM, 2003). Le nombre n’a donc pas cessé d’augmenter pour passer de 1.283.500 en

1984 et 1.683.960 en 1994 (INS, 2004). En 2004, la ville abrite 2.072.500 habitants dans

voisinage. (Habib Dlala, 2005)

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s’est resserré après le développement du métro léger, pour passer à 206 lignes régulières

(STT, 2004). Il y a 82 km, de métro léger, répartis sur 5 lignes principales (Baltagi A.,

2005). Deux nouvelles lignes sont actuellement en cours de réalisation reliant Tunis La

Manouba et Tunis El Mourouj. La ligne de TGM (Train Goulette - la Marsa) est le

troisième élément du réseau, elle est également en voie de modernisation, surtout avec la

construction du nouveau Pont Rades la Goulette.

Figure 23 : Schéma du réseau de transport de Métro léger de Tunis

Source : http://www.monde-du-voyage.com/transport-ferroviaire/metros-du-monde.php

À l’intérieur de l’agglomération du grand Tunis, la demande en transport quotidien

est estimée à 3 millions de déplacements en 2002, la part modale des transports collectifs

est de 40 % alors qu’elle était de 55 % en 1999 (Baltagi A., 2005). Cette baisse est justifiée

par la politique qui encourage l’acquisition de voiture familiale. « La voiture populaire » un

Médina

samedi 12 juin 2010

Page 28: Expose Tunis

Pression immobilière sur les zones agricoles

2004

Sidi Daoud 2006

samedi 12 juin 2010

Page 29: Expose Tunis

Pression immobilière sur les zones agricoles

20042007

Sidi Daoud 2006

samedi 12 juin 2010

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Pression immobilière sur les zones agricoles

200420072009

Sidi Daoud 2006

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Pression immobilière sur les zones agricoles

200420072009

Sidi Daoud 20062007

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Pression immobilière sur les zones agricoles

200420072009

Sidi Daoud 200620072008

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Pression immobilière sur les zones agricoles

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Sidi Daoud 2006200720082009

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Renforcer la centralité de Tunis

✤ Développement des berges du Lac Tunis

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Renforcer la centralité de Tunis

✤ Développement des berges du Lac Tunis

683 hectares (ha)269 ha de quartiers urbains120 000 habitants54 ha de grands équipementsCentre financier et cité sportive274 ha d’espaces verts

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Approfondissement de la ségrégation spatiale

✤ «la différenciation devient le sens même des lieux» et où «l’inégalité est exhibée et affichée» (Belhedi, 2005)

✤ Acheteurs: 76% sont cadres supérieurs, 6,9% sont des cadres moyens et 5,4% sont des commerçants

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Gouvernance urbaine

✤ Crise de la gouvernance✤ Remise en question de l’état Keynésien

✤ Recentrage sur un État régulateur✤ Depuis 1994 approbation des documents de planification par le

gouverneur et depuis 2006 s’ajoute le ministre de l’Intérieur.

✤ Décentralisation vers les communes de la planification urbaine✤ Promotion du secteur privé✤ Les projets présidentiels✤ Ouverture du système de décision à plusieurs acteurs✤ Peu de reconnaissances légales pour les groupes associatifs✤ Expérience participative d’Ettadhamen

«La « gouvernance » tunisienne apparaît, en effet, peu ouverte marquée d’un autoritarisme persistant et l’approche tunisienne du partenariat, contestable et teintée d’un fort économisme réducteur. » (Ben Letaief, 2008)

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Conclusion

✤ Tunisie urbanisée✤ Multiple types de

développement✤ Exclusion persistante✤ Importants impacts

environnementaux✤ Gouvernance urbaine en

mutation

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Médiagraphie

• Urbanisation du MaghrebCHABBI Morched (2009), Mutations et défis de lʼurbanisation au Maghreb, Présentation lors dʼune table ronde, Tunis, 23 et 24 juin 2009, Coopération Technique Allemande-gtz, 30 pages

SABATELLO Eitan (1990), « Croissance démographique et urbanisation au Maghreb et dans la péninsule arabique » dans Croissance démographique et urbanisation, politiques de peuplement et aménagement du territoire, Séminaire international de Babat, 15-17 mai, numéro 5, AIDELF, pp.160-166

KHAROUFI Mostafa (1995), Urbanisation et recherche urbaine dans le monde arabe, Gestion des Transformations Sociales – MOST, documents de discussion – No.11, UNESCO, 25 pages

• Urbanisation de TunisBOUASSIDA Lassaad, MARÉCHAL Charles et BEN-KHATRA Nébil (1998) Étude de la dynamique de lʼexpansion urbaine du grand Tunis (1975-1998), Université dʼété internationale, Espace et Environnement Méditerranéen, CNES, Ministre de lʼéducation (France et Tunisie) et le Secrétariat dʼétat à la recherche scientifique et à la technologie (Tunisie), 18 pages.

http://www.educnet.education.fr/obter/appliped/tunis/theme/tunis2.htm, consulté le 15 février 2009

• Formes et forces urbainesBARTHEL Pierre-Arnaud (2008) « Faire du « grand projet » au Maghreb. Lʼexemple des fronts dʼeau (Casablanca et Tunis) » dans Géocarrefour, n.83-1, pp.25 à 34

DJEMEL Manel (2008), Mémoire de maîtrise  : Impact de lʼévolution des formes de croissance urbaine sur lʼidentité de la ville et de ses citoyens, décembre 2008, Institut dʼurbanisme, Faculté dʼaménagement de lʼUniversité de Montréal, 221 pages

SIGNOLES, BELHEDI, MIOSSEC et DLALA (1980), « Tunis : évolution et fonctionnement de lʼespace urbain » Urbama n.6 (CNRS n. 706)

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Médiagraphie (suite)

• Gouvernance de la région métropolitaine

BEN LETAIEF Mustafa (2008), Les politiques urbaines en Tunisie. Quelques réflexions sur les mutations dʼune action publique post-keynésienne, dans Métropoles, n.4, pp.133 à 159

CHABBI Morched, "Potentialités et obstacles à la constitution d'une région urbaine - Le cas du Grand Tunis", 40th ISoCaRP Congress 2004, 10 pages

Partenariat pour le Développement Municipal (PDM), Fiche de pays : Tunisie, 8 pageshttp://www.pdm-net.org/fiches_pays.php, consulté le 23 février 2010

• Projet Tunis Lac Sudhttp://www.tunisia-today.com/archives/6577

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