RAPPORT D’ACTIVITE 2015

CHRS FARECentre d’Hébergement et de Réinsertion sociale

« Participer et se responsabiliser » :

Etre citoyen

Présidente : Mme Mirabello V.

Directeur : Mr Bruggemans A.

1

Organisme gestionnaire :

ASSOCIATION FARE

- CHRS Diffus : 17 places (h/f / couples)

- CHRS Regroupé : 8 places (h)

Adresse : 4 A chemin des Centurions

34170 CASTELNAU LE LEZ

Tèl :04 67 02 13 62

Fax :04 67 02 18 77

assocfare@free.fr

2

SOMMAIRE

I - LE PUBLIC ACCUEILLI DANS L’ETABLISSEMENT …………………………… 4

A. 1 Nombre de personnes hébergées et accompagnées ……… 4B. 2 Activité hébergement …………………………………………………… 5C. 3 Hébergement à l’entrée ……………………………………………….. 6D. 4 Tranche d’âge ………………………………………………………………. 7E. 5 Nationalité …………………………………………………………………… 8F. 6 Couverture sociale ……………………………………………………….. 9G. 7 Pièces d’identité ………………………………………………………….. 10H. 8 Situation professionnelle …………………………………………….. 11

II – SORTIES …………………………………………………………………………………. 12

I. 9 Orientation ……………………………………………………………….. 12-13

J.10 Durée des séjours ……………………………………………………... 14

K.11 Ressources ………………………………………………………………… 15

L.12 Situation professionnelle ………………………………………….. 16-17

3

I – LE PUBLIC ACCUEILLI DANS L’ETABLISSEMENT

A.1 NOMBRE de PERSONNES HEBERGEES ET ACCOMPAGNEES :

78 Personnes et un taux d’occupation général de 90,80 % pour l’activité du CHRS

Capacité D’accueil

JournéesPrévisionnelles

JournéesRéalisées

Taux D’occupation

CHRS REGROUPE 8 2920 2 903 99.41 %

CHRS DIFFUS

17 6205 5 383 86.75 %

- Baisse du nombre de journées : - les candidats SIAO, après décision d’admission, ne rentrent pas

en diffus.- le candidat ne se présente pas au rdv fixé. - des travaux (incendie Craponne de décembre 2014 à avril 2015,

réparations, peinture).

4

B.2 Activité hébergement

Nombre de personnes hébergées

Activité

Hommes 70 Adultes 72 Capacitéprévisionnel

Journées réalisées 25 Places

Femmes 8 Couples 6 9125 8286

TOTAL 78 78

- 89 personnes en 2014, 78 en 2015. L’inoccupation en est la cause et la diminution de couple

5

C.3 Hébergement à l’entréeDIFFUS REGROUPE

Locataire parc privé 0 0Hébergement/famille 2 5Hébergé par des tiers 5 10Hébergement d’insertion 7 1Hébergement de stabilisation 4 2Hébergement urgence 115 1 4Hébergement urgence CHU 9 10FJT 2 2Etabissement pénitenciaire 1 0Etab. ASE/Accueil familial 1 0Squatt,Habitat précaire 3 0Aucun, Errance, SDF 2 4Autre structure sociale 2 1Total 39 39

02468

10

2

57

4

1

9

2 1 13 2 2

5

10

1 24

10

20 0 0

4

1

DIFFUS REGROUPE

- 53 % (57,3 % en 2014) viennent de structures ou de dispositifs sociaux - 28,2, (22,5 % en 2014) famille ou tiers- 5% (3,36% en 2014) d’un logement privé FJT- 11,5 % (17%en 2014) sont sans hébergement.

En majorité, tous sont orientés par le SIAO.

34% des 53% sont orientés par les dispositifs d’urgence.

6

D.4 Tranche d’âge

18 – 25 ans 26 – 35 ans

DIFFUS 29 10

REGROUPE 36 3

Total 65 13

18-25 ans 26-35 ans0

5

10

15

20

25

30

35

40

18-25 ans; 29

26-35 ans; 10

18-25 ans; 36

26-35 ans; 3

Notre cible âge reste les 18 à 25 ans. Cible, également du chômage des loyers très chers et de la précarité qui augmente.

7

E.5 Nationalité

DIFFUS REGROUPEFrançaise 29 31Etranger U.E. 1 0Etranger hors U.E. 8 4Non precisé 1 4Total 39 39

Française Etranger U.E. Etranger hors U.E.

Non precisé0

10203040 29

18

1

31

0 4 4

Nous accueillons une majorité de nationaux. Les étrangers hors UE sont régularisés.

8

F.6 Couverture sociale

DIFFUS REGROUPE

Régime général 4 8Régime général + Mutuelle 4 2Régime général + CMU complémentaire 21 13C.M.U. de base 0 3C.M.U. de base + complémentaire 7 7Aucune 2 4Inconnue 0 1Non précisée 1 1Total 39 39

05

10152025

04 4

21

0

72 0 10

82

13

37

41 1

7% ne sont pas couverts. Un réel effort a été fait d’information vers les jeunes et par divers services sociaux qui les soutiennent.

9

G.7 Pièces d’identité

DIFFUS REGROUPECarte d’identité 29 31Demande CNI/PASS en cours 0 3Sans papier français 0 0Titre de séjour 1 an 1 2Titre de séjour 10 ans 4 1Récépissé demande titre séjour 1 0Récépissé demande asile 1 1Aucune 2 1Passeport 1 0Total 39 39

Carte d’identité

Demande CNI/PASS en cours

Sans papier français

Titre de séjour 1 an

Titre de séjour 10

ans

Récépissé demande

titre séjour

Récépissé demande

asile

Passeport Aucune0

5

10

15

20

25

30

35

29

0 0 1

4

1 1 1 2

31

3

02 1 0 1 0 1

Les problèmes administratifs sont en net régression de par les informations des services extérieurs

10

H.8 Situation professionnelleDIFFUS REGROUPE

CDI Temps plein 0 0CDI Temps partiel 1 0CDD>6mois-temps plein 0 2CDD-6mois-temps plein 0 2CDD>6mois-temps partiel 1 1CDD-6 mois-temps partiel 1 0Travailleur indépendant 0 0Intérim 1 2Contrat aidé 0 0Contrat qualif. apprenti 1 0Formation prof. Stage Qualif 7 2Activités insertion,mobilisation 3 2Sans emploi 7 11Chômeur inscrit <1 an 6 8Chômeur inscrit +1 an 4 5Chômeur inscrit <1 an 1 0Chômeur non inscrit + 1 an 1 2Scolarisé / etudiant 0 2Invalidité 1 0Non précisé 4 0Total 39 39

CDI Temps p

lein

CDI Temps p

artiel

CDD>6mois-temps p

lein

CDD-6mois-temps p

lein

CDD>6mois-temps p

artiel

CDD-6 mois-

temps parti

el

Travaille

ur indépendant

Intérim

Contrat a

idé

Contrat q

ualif. apprenti

Formation prof. S

tage Qualif

Activit

és inse

rtion,m

obilisation

Sans emploi

Chômeur inscr

it <1 an

Chômeur inscr

it +1 an

Chômeur non in

scrit +

1 an

Scolaris

é / etudiant

Invalid

ité

Non précisé

0

2

4

6

8

10

12

01

0 01 1

01

01

7

3

76

4

2

01

4

0 0

21

0 0

2

0 0

2 2

11

8

5

0

2 2

0 0

DIFFUS REGROUPE

22 % (43,77 % en 2014) ont une activité professionnelle, 11 % en stage (8,98 % en 2014) :- La situation dans l’Hérault en emploi s’est aggravée pour les plus jeunes précarisés. 

58 % (40,44 % en 2014) sont demandeurs d’emploi 3,8 % (5,62 %en 2014) étude en cours ou arrêtée ou invalidité 5,1 % (2,91 % en 2014) non précisé (départ volontaire, exclusion).

11

II - SORTIES

I.9 Orientation//hébergement des sortantsDIFFUS REGROUPE

Autre CHRS 7 9Logement Autonome 7 3Retour famille (jeunes) 1 3Résidence sociale 0 0Maison Relais / pension de famille 0 0FJT 0 1Tiers 2 6Retour domicile 0 0Inconnue 6 6Autre dispositif extérieur 1 3Total 24 31

Autre CHRS

Logement Autonome

Retour famille

(jeunes)

Résidence so

ciale

Maison Relais

/ pensio

n de famille FJT

Tiers

Retour domici

le

Inconnue

Autre disp

ositif e

xterie

urTotal

05

101520253035

7 71 0 0 2 0 0

61

24

93 3

0 0 16

06

3

31

DIFFUS REGROUPE

71% (86,20% en 2014) des usagers retrouvent un logement, un hébergement à la sortie dont :

- 20 % (22% en 2014) un logement autonome, un fjt, leur domicile, - 29 % (10,96 % en 2014) en autres structures sociales- 22 % en famille ou chez un tiers

12

La réalité des loyers trop chers provoque une baisse des sorties en logement autonome.

Des situations très précarisées ont dut être réorientées vers des structures plus adéquates. Mais il faut prendre en compte le changement de statut (salarié, formation, autonomie…) qui permet de sortir du regroupé vers le diffus.

22 % : Ce chiffre est à rapprocher de l’âge de nos résidents en pleine expérience de la vie (18 à 25 ans), du phénomène de cohabitation et de colocation qui se développe.

 22 % partent volontairement ou sont exclus. Les exclusions ont souvent comme causes la non- participation au contrat de séjour, la violence, la menace des usagers sur le personnel ou sur leurs congénères.

J.10 Durée des séjours des sortantsDIFFUS REGROUPE

- de 2 jours 0 3De 2 à 6 jours 2 0De 7 à 13 jours 3 7De 14 à 30 jours 3 6De 31 à 91 jours 4 5

13

De 92 à 181 jours 6 7De 182 à 364 jours 4 2365 jours et + 2 1Total 24 31

- de 2 jours De 2 à 6 jours De 7 à 13 jours

De 14 à 30 jours

De 31 à 91 jours

De 92 à 181 jours

De 182 à 364 jours

365 jours et +0

1

2

3

4

5

6

7

0

2

3 3

4

6

4

2

3

0

7

6

5

7

2

1

- 2 à 30 jours : 43,6 % (27,5%en 2014)

- 30 à 181 jours : 40% (32,40 % en 2014)

- 182 à 364 jours : 11 % (17 % en 2014)

- plus de 365 jours : 5,45 % (2,73 % en 2014)

Sur les 3 prolongations de 2015, toutes ont pris fin. Le couple et la jeune fille ont trouvé leurs appartements et le jeune homme est retourné dans sa famille.

Le CHRS regroupé respecte sa mission d’accueillir les plus démunis et fragilisés qui restent plus longtemps car peu de débouchés en formation ou emploi.

Mais ceux-ci peuvent mettre un terme à leur hébergement par volonté ou exclusion. Certains après quelques jours décident de ne pas rentrer ou de partir car avaient des projets en cours.

14

K.11 Ressources des sortants DIFFUS REGROUPE

Sans ressources 5 17Salaire 7 10Emploi aidé 0 0R.S.A. 3 0A.A.H. 1 0Indem Journal ARE 2 1Revenu d’emploi formation 6 2AUTRE 0 1Total 24 31

Sans ressources

Salaire Emploi aidé R.S.A. A.A.H. Indem Journal ARE

Revenu d’emploi

formation

Autre Total0

5

10

15

20

25

30

35

57

03

1 2

6

0

24

17

10

0 0 0 1 2 1

31

DIFFUS REGROUPE

  60 % (57,54 % en 2014) retrouvent des ressources dont 36 % (32,88% en 2014) par un salaire, 14,5 % (9,59% en 2014) par la formation (augmentation par la Garantie jeunes), 5,45 % (9,59% en 2014) par le RSA, 5,45 % par les Indemnités de chômage, ect….

La prospection, le partenariat et les compétences de notre équipe et du conseiller emploi, formation, insertion ont permis ce résultat au bénéfice de nos jeunes usagers.

Nous sommes un CHRS d’insertion sociale mais également professionnelle.

15

L.12 Situation Professionnelle des sortants

DIFFUS REGROUPECDI Temps plein 0 0CDI Temps partiel 0 0CDD>6mois-temps plein 0 2CDD-6mois-temps plein 0 2CDD>6mois-temps partiel 2 1CDD-6mois-temps partiel 0 0Travailleur indépendant 0 0Intérim 2 2Contrat aidé 0 0Contrat qualif. apprenti 0 0Formation prof. Stage Qualif 4 2Activités insertion, mobilisation 3 1Sans emploi 7 9Chômeur inscrit <1 an 4 6Chômeur inscrit +1 an 1 4Chômeur non inscrit + 1 an 0 0Scolarisé / étudiant 0 0Invalidité 1 0Non précisé 0 2Total 24 31

0123456789

2 21

2 21

9

6

4

22 2

43

7

4

1 1

DIFFUS REGROUPE

16

 38 % (45,19 % en 2014) retrouvent une activité d’insertion professionnelle dont :

-  aucun CDI (6,84% en 2014)

- 20 % CDD (15,07 % en 2014)

- 18,2 % en stage (8,21 % en 2014)

- 7,3 % sont en intérim (15 % en 2014, en intérim, apprentissage et CUI)

Nous avons une situation qui s’est dégradé en un an pour les jeunes. Les diverses études ou statistiques font le même diagnostic. L’apport complémentaire de notre conseiller emploi, formation, insertion par son réseau de partenaires, ont permis aux usagers de trouver des solutions adéquates.

  27 % sont au chômage.

RAPPORT ACTIVITE   CHRS

Au CHRS, nous avons reçu du 1er janvier au 31 décembre 2015, 78 personnes (89 en 2014, 73 en 2013). 23 sont entrées en 2014, 55 sont sorties en 2015 Baisse de résidents dut au délai d’admission posé par les candidats, et les causes d’inoccupation citées plus haut.

POPULATION   :

Nous ne reparlerons pas des chiffres de la précarité chez les jeunes en LR. Les derniers chiffres du chômage sont assez significatifs malgré la garantie jeune.

Verser une allocation ou rémunération à des jeunes sans véritable accompagnement, ne solutionnera pas le problème de l’insertion professionnelle des plus défavorisés.

FARE a créé un poste de conseiller en insertion, formation, emploi. Son accompagnement remplace avantageusement celui de certains organismes peu efficaces ou laissant livré à eux-mêmes, nos résidents en difficulté.

Le partenariat que FARE Association a construit depuis plus de 20 ans, complété par les compétences de Mr Bisserbe (CEFI) qui l’améliore et le dynamise, apporte des solutions de sortie dans l’insertion sociale et professionnelle à nos résidents souvent de qualification 5 à 6.

Le chômage des jeunes représente toujours le problème principal de l'inclusion sociale mais des opportunités de formation permettent d’avoir un début d’insertion. Cependant, les paiements de stage Région (340€) se font 2 mois après le début, et nos usagers mangent à l’extérieur avec des aides financières de notre budget alimentation.

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Nos usagers ont un niveau scolaire peu élevé (Niveau 5 ou 6 en majorité), donc peu de qualification. La plupart sont sans ressource, sans soutien familial, et de plus des difficultés individuelles diverses et variées (addictions, troubles, etc....).L'insertion professionnelle passe obligatoirement par la formation régionale ou la garantie jeune. Et il nous faut les préparer à des entretiens avec les conseillers, les formateurs, et les potentiels employeurs. D’où l’utilité d’un conseiller emploi, formation, insertion.Rares en 2015 sont les usagers qui trouve immédiatement un contrat de travail.

Le second challenge pour eux comme pour nous, après avoir réussi l'insertion professionnelle, est le logement.Des progrès ont été faits de par les dispositifs mis en œuvre par l’État. Nos partenaires (plate-forme du logement, boutique du logement, Habitat jeunes, siplo, bailleurs privés) ont permis des sorties d’hébergement vers une insertion durable. Du moins nous l'espérons.

Après divers calculs et indicateurs de prise en charge, les chiffres suivants représentent le nombre de journées réalisées CA 2015 par rapport à ceux de 2014.

PREVISIONNEL 2015REALISEES 2015 (2014)

Nbre de journée Nbre de journée / %

REGROUPE 8X365 = 2920 2903 99,4% (2804)

DIFFUS 17X365= 6205 5383 86,8% (6261)

TOTAL .

365X25 = 9125   8286 91% (9065)

Sur l’année 2015 cela correspond à 8286 journées et 91% de taux d’occupation.

Ce taux s’explique par la baisse d’hébergement de couple ainsi que des candidats SI SIAO ne se présentant pas ou reportant leur admission, ainsi que des travaux (incendie Craponne de décembre 2014 à avril 2015, réparation, peinture).

Ainsi en 2015, la durée moyenne des séjours à la sortie est de 151 jrs (111 jours en 2014, 157 en 2013).

Cependant, l’ensemble des personnels et le travail de l’équipe éducative dans la mise en œuvre des missions AHI, héberger, alimenter, accompagner, coordonné à celui du conseiller d’insertion professionnelle a permis de répondre aux besoins d’une population jeune qui demande une compréhension de ses difficultés et un soutien concret dans les efforts qu’elle veut faire pour devenir citoyen.

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Mais au vu de la situation socio-économique, l’insertion au vu des difficultés de départ fut plus compliquée et longue.

Les jeunes sont les premières victimes, et les usagers du CHRS ont eu de plus en plus de difficultés pour s’insérer professionnellement (emploi) et socialement (logement) dans un délai court. Sur les sorties les durées de séjour sont de :

- 2 à 30 jours : 43, 6 % (27,5% 2014)

- 30 à 181 jours : 40 % (32,40 % en 2014, 55% en 2013)

- 180 à 364 jours : 11 % (17 % en 2014, 40% en 2013), - plus de 365 jours : 5,45 % (2,73 % en 2014, 5% en 2013).

La rigueur de nos procédures (entretiens individualisés, évaluations continues des projets individualisés, des contrats de séjours, réorientation), et la participation et la responsabilisation des usagers dans leur projet personnalisé permettent de respecter notre projet social mais la CRISE bloque nos résidents par le peu de possibilités données.

Cependant, si nous calculons la durée moyenne de séjour pour les usagers ayant des problématiques plus d’insertion professionnelle que de santé (langue, addictions, troubles psychiques, troubles du comportement) ou administratif (CI, CS), pour certains arrivés en 2014, nous arrivons, pour ces 5 ménages en 2015, à une durée de séjour moyenne de 388 jours pour 1940 journées.Le manque de place spécialisée pour les usagers ayant des difficultés liées aux troubles psychiques, addictions, troubles du comportement, le refus de certaines structures, et le principe de continuité sont les causes de cet état de fait.

INDICATEURS DE SORTIES   :

HEBERGEMENT/LOGEMENT

71% (86,20% en 2014) des usagers retrouvent un logement, un hébergement à la sortie dont :

- 20 % (22% en 2014) un logement autonome, un fjt, leur domicile, - 29 % (10,96 % en 2014) en autres structures sociales- 22 % en famille ou chez un tiers

La réalité des loyers trop chers provoque une baisse des sorties en logement autonome.

Des situations très précarisées ont dut être réorientées vers des structures plus adéquates. Mais il faut prendre en compte le changement de statut (salarié, formation, autonomie…) qui permet de sortir du regroupé vers le diffus.

22 % : Ce chiffre est à rapprocher de l’âge de nos résidents en pleine expérience de la vie (18 à 25 ans), du phénomène de cohabitation et de colocation qui se développe.

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 22 % partent volontairement ou sont exclus. Les exclusions ont souvent comme causes la non- participation au contrat de séjour, la violence, la menace des usagers sur le personnel ou sur leurs congénères.

L’objectif principal du CHRS est qu’à partir du travail socio-éducatif entrepris par l’équipe pluridisciplinaire et l’investissement (responsabilisation et participation) des usagers, ceux-ci ne se retrouvent pas à la rue, qu’ils retrouvent leurs droits, que leur projet continue et que leurs conditions de vie ne se dégradent pas.

RESSOURCES

  60 % (57,54 % en 2014) retrouvent des ressources dont 36 % (32,88% en 2014) par un salaire, 14,5 % (9,59% en 2014) par la formation (augmentation par la Garantie jeunes), 5,45 % (9,59% en 2014) par le RSA, 5,45 % par les Indemnités de chômage, ect….

La prospection, le partenariat et les compétences de notre équipe et du conseiller emploi, formation, insertion ont permis ce résultat au bénéfice de nos jeunes usagers.

Nous sommes un CHRS d’insertion sociale mais également professionnelle.

EMPLOI

 38 % (45,19 % en 2014) retrouvent une activité d’insertion professionnelle dont :

-  aucun CDI (6,84% en 2014)

- 20 % CDD (15,07 % en 2014)

- 18,2 % en stage (8,21 % en 2014)

- 7,3 % sont en intérim (15 % en 2014, en intérim, apprentissage et CUI)

Nous avons une situation qui s’est dégradé en un an pour les jeunes. La population est plus précarisée à l’admission. Ce qui impacte des hébergements plus longs.

Les diverses études ou statistiques font le même diagnostic.

Cependant, les compétences, de notre conseiller emploi, formation, insertion par son réseau de partenaires, ont permis aux usagers de trouver des solutions adéquates et de répondre à nos missions.

  27 % sont au chômage. 20

Malgré des financements inchangés, la précarité grandissante et les faibles sursauts socio-économiques de notre société, nous avons respecté la réglementation et nous mettons en œuvre avec nos résidents et les personnels :

- le Projet social 2014-2019, - le DUER, - les RBPP (la dernière étant la santé) - et les préconisations de l'évaluation interne - ainsi que celle de l’évaluation externe de 2015.

Notre CHARTE sur la BIENTRAITANCE a été travaillé par les personnels et soumise aux résidents.

Nous améliorons nos fonctionnements concernant la lisibilité de la communication (dossier, liaison, entretien) et l’évaluation par la formation aux écrits professionnels.

Notre partenariat pour les loisirs s’étoffe par la création d’un atelier BICLOU-PRO-PRÊT, dans le cadre de la mobilité professionnelle et les loisirs. Comme la participation à l’association SPORT SOLIDAIRE pour les loisirs et la culture.Notre maîtresse de maison réfléchit à un atelier de préparation de repas simple pour nos résidents dans l’objectif de gestion de la vie quotidienne en logement adapté ou autonome.

Nous sommes régulièrement interpellés par nos collègues sur notre expertise dans l’accompagnement et l’évaluation de situations difficiles. Car notre équipe pluridisciplinaire (pôle d'insertion professionnel et pôle éducatif), par la transversalité de nos dispositifs, par ses compétences, son investissement et sa formation en alternance (450h), est reconnue.

En 2015, le SIAO a été l'interlocuteur principal de nos orientations et nous sommes administrateur en plus de la participation régulière de nos personnels aux commissions.

La participation et la responsabilisation des usagers dans leur projet personnalisé, permettent une reconnaissance et un espoir d’insertion professionnelle et sociale.

Nous avons organisé 3 Groupes d’expression dont un avec la DDCS, le CCRPA, LA FNARS, 24 réunions de maison avec les résidents.

De ce fait, ce sont des apprentissages à une autonomie, à une citoyenneté.

Notre partenariat en matière d'insertion sociale par le logement (Syplo, plateforme du logement, boutique du logement, agences, parc immobilier) et en insertion professionnelle (mlij3m, centre de formation, pôle emploi, employeurs et le CAVA de FARE), au vu des résultats de ces dernières années, reste dynamique, performant et se développe grâce à l'investissement des personnels (CEFI). Mais la situation socio-économique s’est aggravée et nos missions sont de plus en plus difficiles.

FARE défend son agrément et le projet social, travaillé avec les résidents, les salariés et les administrateurs. D’ailleurs, les résidents par l’enquête de qualité 2015 sont satisfaits de nos prestations. Ce qui ne nous pousse à les améliorer régulièrement, par leurs apports individuels ou collectifs.

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Il continuera, par son argumentation dynamique et constructive, de la réalité de terrain (jeunes sans ressources, personnel investit par rapport à diminution ou stabilisation des DGF), à demander un réajustement de ses financements aux vu des difficultés d’une population jeunes précarisée, qui manifeste son mécontentement dans les rues (« alerte sociale » d’après la ministre de l’Education) sur la façon dont l’Etat répond à ses angoisses.

Nos fédérations comme les associations préviennent la DDCS et l’Etat depuis de nombreuses années, des dérapages possibles.

Car la rationalisation financière voir administrative devient récurrente.

En effet, quand l’analyse du CPOM créé par la loi de 2000.2 fait apparaitre «  le non- respect par l’Etat de ses engagements, conséquence  du tarissement des ressources et de ses propres ambiguïtés, en particulier son caractère non opposable » (ASH).

Il nous faut réfléchir par le dialogue de gestion sur un consensus de mise en œuvre sérieux.

Comme le dit Jean-Louis LAVILLE, professeur au CNAM, Chercheur au CNRS, à l’IFRIS, coordinateur européen du Karl Polanyi Institut of Political Economy, dans son livre intitulé Associations et action publique, « les relations entre pouvoirs publics et associations connaissent des formes de relations schizophréniques. Ces rapports sont marqués par des goulots d’étranglement budgétaires mais en même temps, les responsables publics se rendent compte que la relation de tension avec les associations n’est plus tenable à terme et qu’il faut sans doute se diriger vers des formes de rapport négocié, pour relever les défis de demain.

Ce sont les hommes qui font la méthodologie de négociation et non l’inverse.

Les associations doivent plus fortement prendre la parole dans l’espace public en prenant de la distance par rapport aux propositions qu’ont formulées pour elles, les pouvoirs publics pendant des années ».

FARE Association agit de cette façon depuis de nombreuses années mais est prête à dialoguer et négocier.

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