fba 16 les nombres
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Les nombres GH " Il faut regarder non seulement à ce que chacun dit, mais encore à ce que chacun pense, et même au motif que chacun a de penser ce qu'il pense ". pensée de Montaigne qui disait :" Nulle proposition ne m'étonne, nulle croyance ne me blesse, quelque contraire qu'elle soit à la mienne "… il faut lui adjoindre celle de Cicéron, qui écrivait dans "Des Devoirs. I.XLI": Thème de la réunion: Les Nombres Petite réflexion :TRANSCRIPT
Frères N° 16
Bien Aimés
9 octobre 2003 _________________________________________________________________________
Thème de la réunion: Les Nombres
Nous avions déjà travaillé sur ce thème il y a plus d'un an (Cf. FBA n°3),
mais il s'agit là d'un sujet intarissable. Nous vous présentons donc
aujourd'hui trois planches, de styles très différents, mais qui témoignent
de notre volonté profonde de laisser parler nos cœurs, sans fard, sans
esprit de prosélytisme par rapport à nos obédiences respectives, parce
que nous avons été élevés dans une culture que nous n'avions pas choisie au
départ, parce que nous sommes respectueux de toutes les croyances,
quelles qu'elles soient, si elles sont sincères.
En fait, c'est cela qui semble le plus important, parce qu'au-delà de la
pensée de Montaigne qui disait :" Nulle proposition ne m'étonne, nulle croyance ne me blesse, quelque contraire qu'elle soit à la mienne "…il faut
lui adjoindre celle de Cicéron, qui écrivait dans "Des Devoirs. I.XLI":
" Il faut regarder non seulement à ce que chacun dit, mais encore à ce que chacun pense, et même au motif que chacun a de penser ce qu'il pense ". La planche intitulée "Du point au trait" nous a été envoyée par un Frère de
la Grande Loge Européenne des Rites Confédérés qui demeure au Nord Est
de la France, et qui ignorait que nous évoquerions ce mois ci Euclide.
Une petite perle que je me fais un plaisir de partager avec vous.
Ce qui signifie que si vous possédez une planche que vous aimeriez
partager, soit sur un sujet qui a déjà été traité dans FBA, soit sur un sujet
que vous aimeriez voir traité, FBA vous est ouvert.
Vous trouverez aussi en fin de ce n° le texte de la Table d'Emeraude,
traduit par Fulcanelli, qui servira de base pour nos prochains travaux.
Lisez le, relisez le… nous allons essayer d'entrer progressivement dans la
voie alchimique qui imprègne notre chemin depuis le cabinet de réflexion.
GH
Les nombres
Petite réflexion :
Le chiffre est le signe servant à représenter le nombre qui est, lui, le rapport
entre une quantité en comparaison avec l'unité qui la représente. Autrement dit
le chiffre symbolise le nombre.
Une autre réflexion :
Que dire d'une date comme le 02-02-2002 ? Une curieuse coïncidence
temporelle de nombres pairs apurés qui n'arrive que quelques rares fois par
millénaire.
Et alors ? diront certains. Alors, rien sans doute, si l'on s'en tient au
raisonnement cartésien si ancré dans la culture française. Pas depuis longtemps,
pourtant.
Il fut une époque où la soif de connaissance des hommes les poussait à
embrasser tous les champs du savoir à la fois : arithmétique, philosophie,
astronomie, théologie, etc... Tout était lié, tout avait un sens. Jusqu'au XVIIème
siècle les plus érudits ont tenté de décoder et de décrypter ces mystérieuses et
mystiques correspondances, avant qu'on ne les taxe de sorcellerie , et que les
sciences ne repartent chacune de leur côté.
Petit voyage dans le temps, au pays des nombres, du hasard, du calcul et du
destin. Tout a commencé par quelqu'un qui, à vrai dire, au point de vue scolaire
n'a pas laissé pour beaucoup un souvenir particulièrement agréable ou
impérissable : Pythagore et son théorème. Il a été le premier à penser que les
nombres avaient une âme, ou du moins un sens et qu'il nous appartenait à tous de
le chercher. A un détail près : il avait sans doute, malgré les connaissances de
l'époque, beaucoup plus d'arguments pour mener ses recherches que le simple
sujet. Son nom est pratiquement devenu synonyme de philosophie symbolique
mathématique, quelque peu éclipsée par la réflexion doctrinale sur les dieux, la
législation et la politique, la religion et son culte, sa définition d'un genre de vie
ascético-spirituel, l'étude de la nature et de l'harmonie cosmique au sein
desquelles le nombre tient évidemment une place prépondérante. Cette réflexion
sur la symbolique des nombres, Pythagore n'est pas le seul à la mener.
Platon, Plutarque et d'autres esprits pas toujours très connus viendront
l'enrichir, la compléter, voire la remettre en cause. Pour nos esprits tout juste
au-dessus de celui du profane, même si nous connaissons 3,5,7 et plus, peu
rompus à la rhétorique mathématique, surtout quand elle verse dans l'existentiel
et le métaphysique, je me contenterai de visiter les grandes lignes de la pensée
de ces honorables « Pères fondateurs », même si je frôle des plus modernes
comme Poincaré ou encore plus, le Professeur Rocard.
Pour eux, les nombres sont l'essence même de la vie, en ce sens qu'ils la
rythment, comme ils rythment les saisons, et les âges qui la ponctuent.
Les mesures, les proportions numériques introduisent et garantissent l'ordre,
aussi bien cosmique qu'humain, macrocosme et microcosme; hors du nombre c'est
le chaos, et la vie émergea du chaos ; ce texte de la Genèse confirme ce que la
symbolique des nombres démontre : la création est une division et non une
multiplication ! La création se fait par distinction et non par séparation
proprement dite. Selon l'une des principales lois de la physique, la création ne
devrait pas exister ! Parce que selon la physique, tous les systèmes ne peuvent
naturellement évoluer que vers des systèmes de moindre énergie à cause de la
déperdition. Sauf s'il y a intervention extérieure.
Notre univers évoluerait donc, non pas vers sa simple destruction, mais vers une
organisation toujours plus parfaite, tendant sans doute vers l'unité primordiale
dont il est issu. Si l'on enfermait des milliards d'atomes dans un espace clos, ils
pourraient, quelques millions d'années plus tard, donner naissance à des
structures complexes.
Ce que les hommes appellent Dieu serait peut-être cette force à l'œuvre dans
toute chose pour la ramener inexorablement vers l'unité. Mais sortons du chaos
pour revenir à l'ordre des nombres.
Les premiers résultats sur les nombres entiers ont été obtenus parce que les
mathématiciens du moment avaient à leur disposition un outil concret : des
cailloux ( calculus qui signifie cailloux et a donné calcul ).
Un effort d'imagination, une transposition mentale a permis de passer des
cailloux aux points, qui dessinés concrètement, espacés et disposés en figures
simples ( lignes horizontales et verticales ) ont permis de découvrir leurs carrés.
Cette réflexion s'appuie sur la notion de « tetractys » qui signifie quaternité:
ensemble des quatre choses, et sa célèbre formule : 1 + 2 + 3 + 4 = :10.
Les spécialistes de l'exégèse pythagoricienne, à commencer par Pythagore lui-
même, y voient l'un des piliers de l'harmonie.
Au 2ème siècle de notre ère, un certain Théon de Smyrne va étendre cette
notion à celle de la décade et donner un sens plus accessible aux travaux des
grecs anciens. Car l'homme n'a pu atteindre la notion abstraite de nombre que
parce qu'il a longuement regardé des objets présentant un caractère commun,
une ressemblance incitant à les assembler, à les réunir au moins dans la mémoire.
Inversement, l'homme n'a pu bien concevoir, étudier, transmettre, enseigner la
notion abstraite qu'il avait peu à peu conquise qu'en l'illustrant de schémas
concrets nés de son imagination, souvent réalisés de ses propres mains et sur
lesquels s'est structurée et exercée progressivement son intuition.
Une grande notion philosophique a aussi découlé de ces découvertes dans
l'esprit de ces érudits : L'Egalité.
Une autre invention découle de ces découvertes,: le dé à jouer.
La magie et le symbolisme des chiffres et des nombres ont toujours eu une
influence profonde sur le public. Il est facile de tourner les chiffres et les
nombres de telle manière qu'on les contraigne à la fin à dire ce que l'on
souhaitait entendre disait Marcel Brion, (voir le début de la planche ou certaines
années comme 1961 qui fut dite année ambiguë, car le nombre retourné reste
inchangé… et alors ! ).
Pourtant, l'utilisation du nombre comme symbole est intéressante, quand ce ne
serait que du point de vue de l'étude de l'évolution des civilisations. Toutes les
religions font référence au nombre et elles aussi le façonnent à leur besoins.
Seules les sociétés initiatiques ont une approche rudimentaire du nombre
qu'elles laissent à leurs adeptes le soin d'étudier et d'évaluer, se basant sur
quelques nombres qui leurs sont personnels. Je ne me lancerai donc pas dans des
études fastidieuses que nous avons déjà commencées lors d' une planche
précédente.
Ce savoir des nombres, inspiré de l'astronomie, de la physique, de la géométrie
et bien sûr principalement de l'arithmétique, on le retrouve dans un texte,
considéré aujourd'hui comme le manifeste de l'arithmologie hellénique : les
théologoumènes. Notions barbares que seul un bon sens intellectuel permet de
déchiffrer.
Viennent ensuite les études des écritures saintes, surtout par Saint Augustin,
l'instituteur ( sens étymologique du terme), et des spéculations arithmologiques
en milieu chrétien occidental sur le 3, le 5, le 7, le 13 et surtout le 666.
Puis vient le Moyen Age et la mystique religieuse du nombre où l'on va chercher
une correspondance chiffrée entre Ancien et Nouveau testament. Comme plus
tard les Chartrains, les Victorins et les Cisterciens qui pousseront plus loin
encore leurs analyses.
Question d'époque peut être, mais le siècle des Lumières ne fut pas non plus
très faste pour l'arithmologie. Auréolé de ses orientations académiques et de sa
chasse aux superstitions il fut le temps d'une floraison de courants de pensées
théosophiques : doctrines fondées sur la théorie d'une sagesse divine,
omniprésente dans l'univers et dans l'homme ; théories mystiques, mais surtout
applications maçonniques où la culture des nombres s'apparente à une science
humaine initiatique.
Tous les nombres sont la langue de la nature. Et si les figures géométriques
manifestent dans l'espace ce que les nombres figurent dans le temps, ils
accordent à ses derniers un aspect plus qualitatif, une valeur intérieure apte à
élever l'homme. Depuis les années 1850 la symbolique des nombres n'en finit plus
de se décliner en ouvrages qui deviennent de moins en moins académiques et de
plus en plus mercantiles, certains même tournés ouvertement vers l'occultisme.
Drôle d'époque où les mathématiques, si rigides, trouvent des applications dans
des domaines de plus en plus divers. Le mouvement New Age et l'essor pris par
certaines philosophies visant à montrer la voie du bonheur et de
l'épanouissement personnel sont sans doute pour quelque chose sur l'éclosion
d'une nouvelle science humaine pour certains, ou art divinatoire pour d'autres : la
numérologie.
Loin de la science admise, les nombres se jouent aujourd'hui de plus en plus de
l'Histoire pour devenir le terreau de cette méthode aux conclusions qui
demeurent encore pour beaucoup contestées. Enfant de la symbolique des
nombres et de l'arithmologie, issue de deux grands courants que sont la Kabbale
hébraïque et l'école pythagoricienne, elle s'appuie sur la relation
nombres/lettres se servant en cela du potentiel représentatif du symbolisme
des nombres.
Mais on dérive rapidement vers le divinatoire et l'occultisme, où elle est censée
permettre au consultant de démêler les fils embrouillés de son avenir : on y parle
de Chemin de Vie, de nombre d'expression, d'année personnelle ou encore de
nombre karmique. Je ne prendrais pas de position là-dessus utilisant moi-même la
numérologie mais ses adeptes sont de plus en plus nombreux.
Même les cabinets de recrutement s'y sont mis pour mieux cerner la
personnalité et les potentialités des candidats malgré les interdictions légales.
En leur temps, les polémistes catholiques n'auraient pas hésiter à taxer ces
méthodes divinatoires de sorcelleries. Le mystère ne sera sans doute jamais
levé: à vous d'étudier et de voir, les mystères des nombres sont toujours là, ainsi
que leurs faces cachées.
J'ai dit.
JFL ____________________________________________________________
Les nombres
Le manuscrit "Regius" (1390) fait état de l'invention de la maçonnerie en
Egypte par Euclide, géomètre grec qui enseignait à Alexandrie sous le
règne de Ptolémée 1er (323-283 avant notre ère).
On y raconte…
L'histoire de grands seigneurs et grandes dames, Qui, certes, avaient beaucoup d'enfants. Et n'avaient pas de revenus pour en prendre soin, Ni en ville, ni à la campagne ou dans les bois… Ils envoyèrent chercher de grands clercs, Pour leur enseigner alors de bons métiers; …Sur la prière de ces seigneurs ils inventèrent la géométrie Et lui donnèrent le nom de maçonnerie, A ce plus honnête de tous les métiers. Les enfants de ces seigneurs se mirent, A apprendre de lui le métier de géométrie, Ce qu'il fit très soigneusement… ……
Pourtant ce grand clerc ordonna A celui qui était plus élevé dans ce degré, Qu'il devait enseigner les plus simples d'esprit Pour être parfait en cet honnête métier; Et ainsi ils doivent s'instruire l'un l'autre, Et s'aimer ensemble comme soeur et frère.
Il est frappant de constater que les statuts de l'art de géométrie, selon
Euclide, consistent avant toute chose en une succession de devoirs moraux
(transmission d'un savoir aux plus simples d'esprit, partage de ce savoir
entre tous, amour fraternel…).
Dans " les Éléments ", Euclide présente dix propositions de départ, 5
axiomes et 5 postulats. (Voir in fine)
De ces dix propositions, il déduisit des centaines de théorèmes.
Il démontra aussi qu'il existe une infinité de nombres premiers et qu'ils
sont espacés irrégulièrement.
Ces nombres premiers constituent les "briques de construction" de tous
les nombres entiers, comparables en cela aux particules constitutives de la
matière.
Mais "quid" des particules messagères qui véhiculent les divers types de
forces ? (photons, par exemple, pour la force électromagnétique…).
Elles sont aux particules constitutives de la matière ce que sont les
nombres irrationnels aux nombres rationnels.
Les premiers maçons ne manquèrent pas de remarquer les relations qui
unissaient les nombres entre eux. La 47ème proposition d'Euclide, plus
connue sous le nom de théorème de Pythagore, prendra une grande
importance dans l'élaboration de leur symbolisme des nombres.
Dans chaque triangle rectangle, le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés.
Ce théorème était connu déjà bien avant Pythagore, en Egypte et en Chine
(manuscrit de Chou Pei). C'est la racine de toute la géométrie et la pierre
d'angle des mathématiques.
Outre le fait que lors de la création d'une Loge au rite Egyptien, on trace
sur le sol un rectangle formé de deux triangles rectangles de côtés 3, 4 et
5, sur lequel sera disposé le Pavé mosaïque, on retrouve ce symbole au
20ème et au 25ème degré du REAA.
Notons au passage qu'il s'agit de la projection sur terre d'un triangle
équilatéral "céleste" (coupé en deux triangles rectangles par sa hauteur),
et que l'on passe ainsi d'un triangle équilatéral parfait représentant le
temple Universel, à un carré long parfait. Ce que l'on appelle "image", n'est
donc pas nécessairement image identique, mais projection "déformée",
composée des mêmes éléments, plus ou moins ordonnés, telles les cartes
d'un jeu que l'on aurait battu. A chaque élément correspond son double,
mais sous une forme chaotique.
Rex Hutchens, dans son livre " Le pont vers la lumière" décrit le décor du
25ème degré:
La cérémonie a lieu dans quatre appartements. Ils sont tous remarquables dans leur simplicité. Le premier s'appelle la Chambre de la terre. ... le deuxième appartement s'appelle la Chambre des planètes. Le troisième appartement... est dénommé la Chambre du soleil et de la lune.... La chambre principale s'appelle la Chambre de la lumière. Neuf lumières (bougies) sont arrangées sur l'autel par groupes de trois, formant une représentation du théorème de Pythagore...
Il s'agit là d'un degré philosophique et moral qui constitue une explication
des symboles maçonniques et dont le sens profond, signifié à l'initié au
travers de la renaissance d'Osiris au milieu de diverses Puissances de la
Nature, tend à lui montrer que la Loi du Mal et des Ténèbres n'est que
temporaire, alors que celle de la Lumière et du Bien sera éternelle.
Chaque élément représenté est relié à un élément constitutif du Temple
Universel et n'en est que le symbole. Il n'existe que par l'existence, la
réalité de son double;
Mais relisons tout d'abord Albert Pike: Les dix premiers nombres sont 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Leurs carrés sont 1 4 9 16 25 36 49 64 81 100 Et 3 5 7 9 11 13 15 17 19 Sont les différences entre chaque carré et celui qui le précède, Nous donnant les nombres sacrés 3, 5, 7 et 9. Or ces nombres, les carrés de 3 et 4, ajoutés l'un à l'autre, nous donnent le carré de 5, ainsi que celui de 6 et 8, le carré de 10.
(Morals and dogma)
3, 5, 7, 9…, sont les nombres invisibles qui relient 1 et 4, 4 et 9, 9 et 16, 16
et 25…et c'est en cela qu'ils sont sacrés.
Plutarque, dans son "Isis et Osiris" écrit: Il faut donc se représenter le côté de l'angle droit comme figurant le mâle, la base du triangle comme figurant la femelle, et l'hypoténuse, le produit des deux. De même, on doit considérer Osiris comme le premier principe, Isis comme la substance qui en reçoit les influences, et Horus comme l'effet qui résulte de l'union de l'un et de l'autre
Et puisque nous sommes chez Plutarque, restons-y quelques instants: Il faut donc se servir des mythes, non point comme des raisons absolument probantes ,mais pour prendre en chacun les traits de ressemblance qui se concilient avec notre pensée. Lors donc que nous parlons de matière, il ne faut pas nous laisser entraîner par les opinions de quelques philosophes, et nous la figurer comme un corps privé d'âme, sans qualité, sans activité et sans énergie propre. En effet, nous appelons huile, une matière pour parfum; l'or, une matière pour statues; mais ni l'huile ni l'or ne sont dépourvus de toute qualité….
Lorsque nous parlons de nombres, nous nous référons aux textes
fondateurs, qu'ils soient égyptiens ou maçonniques.
Le "Dumfries" (1710) décrit ainsi " les tout premiers débuts de la
maçonnerie: Il y a sept arts libéraux. Le premier est l'art des nombres qui enseigne les vertus intellectuelles. Le second est la grammaire jointe à la rhétorique, qui enseignent l'éloquence, et comment parler en termes subtils. Le troisième est la philosophie qui est l'amour de la sagesse grâce auquel, à l'aide d'une règle des contraires, on réconcilie les deux termes d'une contradiction, redresse les choses courbes, et blanchit les noires. Le quatrième est la musique qui apprend à chanter et à jouer à la harpe et à l'orgue ainsi qu'à toutes les autres sortes d'instruments de musique. Il faut avoir présent à l'esprit que cet art n'a ni milieu ni fin. Le cinquième est la logique qui permet de discerner le vrai du faux, et sert de guide aux juges et aux hommes de loi. Le sixième est la géométrie, qui apprend à mesurer les cieux matériels et toutes les dimensions de la terre ainsi que tout ce qu'elle contient. Le septième et dernier est les sciences d'astronomie et d'astrologie qui apprennent à connaître la course du soleil, de la lune et des étoiles qui ornent les cieux. Les sept arts ensemble se fondent sur la géométrie, ce qui nous permet de déduire qu'elle est l'art le plus excellent parce qu'elle soutient les autres.
A chaque nombre donc, sa vertu, son symbole et Schwaller de Lubig nous
en rappelle la valeur symbolique chez les Egyptiens: (Cf.FBA N°3) .
Un est toujours l'origine. Deux indique toujours les compléments, les oppositions, la sexualité. Trois parle toujours du ternaire originel. Quatre est relié aux quatre éléments. Cinq appartient à la quintessence, à la surévolution, au dépassement des 4 éléments. Six est le nombre de l'équilibre, la complémentation des opposés, le fruit de leur œuvre. Sept est le Nombre de la Nature terrestre, manifestation des Neuf puissances. Huit est un nombre de mort pour la résurrection. Dix est la synthèse, l'origine de la nature phénoménale et son but. Douze rappelle le zodiaque et met en rapport avec lui.
Il y a donc le nombre et ce qu'il représente, soit emblématiquement, soit
symboliquement, mais il y a aussi ce qui le relie invisiblement aux autres
nombres et le fait participer d'un autre symbole, plus global, à l'image
d'une molécule composée de multiples atomes, ayant chacun leur
spécificité.
Comme dans tout symbole, il y a la partie visible, que l'on peut appeler
consciente, et celle qui reste invisible impalpable pour celui qui ne sait la
saisir, et que l'on peut nommer inconsciente.
La force qui relie une particule à une autre, sans laquelle elle ne saurait
exister, tant le jour ne saurait être s'il n'y avait de nuit, tant le bien ne
saurait être s'il n'y avait de mal, représente assez bien cette part
inconsciente du nombre.
Ainsi chaque nombre est relié plus ou moins directement à la totalité des
nombres, comme s'il était un des milliards de nœuds formant les mailles
d'un filet. Et si l'un d'entre eux vient à disparaître, c'est l'équilibre de
l'univers qui disparaît.
Dans le maillage du carré magique de côté 3,tout est équilibré autour du 5.
4 9 2
3 5 7
8 1 6
Les extrêmes sont complémentaires : 4 + 6 = 8 + 2 = 9 + 1 = 3 + 7
Si l'on prend un carré magique de côté 5, on obtient:
On retrouve le même équilibre autour du 13 : 18 + 8 = 14 + 12 …..
Mais aussi égal à 23 + 3 = 11 + 15 = 7 + 19…
L'équilibre naît de la symétrie qui procède d'un ordre, où tout être
(mathématique ici) participe à l'équilibre de l'univers, où chacun a lui-
même besoin d'un autre être pour participer à cet équilibre.
Nous sommes ici dans un monde où la dualité règne, mais qui nous laisse
entrevoir le principe de polarité dont nous parlent les enseignements de la
philosophie hermétique de l'ancienne Egypte.
11 24 7 20 3
4 12 25 8 16
17 5 13 21 9
10 18 1 14 22
23 6 19 2 15
Si tout est Double, l'homme n'est donc qu'une infime partie de la
projection sur Terre de celui que les Egyptiens appelaient " l'Un qui est
unique et n'a pas son second ".
Les nombres qui nous permettent de recréer en rêve le lien brisé qui nous
unissait à lui sont-ils de simples particules messagères échappées de notre
inconscient, ou sont-ils le message muet de la Parole perdue que nous ne
savons plus déchiffrer ?
Qu'avons-nous à transmettre à nos enfants, sinon notre certitude que la
Lumière est éternelle, et que pour participer à l'équilibre de l'univers, il
importe avant tout de nous aimer comme frères et sœurs ?
Annexe :
Euclide: 5 axiomes et 5 postulats
Axiomes: Deux choses égales à une troisième sont égales entre elles Des choses égales ajoutées à des choses égales font des tous égaux Des choses égales retranchées à des choses égales font des restes égaux Deux choses qui coïncident l'une avec l'autre sont égales Le tout est plus grand que la partie
Postulats: - Dans le plan Par deux points, il passe une droite Un segment de droite peut être prolongé à l'infini dans les deux directions De tout point, on peut tracer un cercle de n'importe quel rayon avec ce point pour centre Tous les angles droits sont égaux entre eux Deux droites qui coupent une troisième droite avec des angles dont la somme est inférieure à deux angles droits se rencontrent
Du point au trait
ALGDGADLU
J'ai rêvé et je voudrai vous emmener écouter THABIT IBN QURRA le meilleur
barbier de Bagdad.
Je viens en cette ville du Caire en cette année 888 de l’ère chrétienne vous parler
de Jérusalem, et des documents précieux que j’y ai trouvé. Médecin expérimenté,
chimiste très profond, astrologue qui ne se trompe point, grammairien achevé,
parfait rhétoricien, logicien subtil, un historien qui sait l’histoire de tous les
royaumes de l’univers, possédant en ma mémoire les parties de la philosophie,
toutes nos lois et traditions, mais c’est seulement de poésie, d’architecture et des
raffinements de la géométrie accomplis dans l‘astronomie, dont je viens vous
discourir en cette vieille terre d’Egypte, au pied de la grande pyramide.
Ainsi parlait le barbier des Milles Et Une Nuits
Quel est ce livre, ces documents trouvés? Une lettre à ERATOSTHENE
D’ARCHIMEDE sur un palimpseste, les treize livres des éléments D’EUCLIDE,
le papyrus du batteur d’or (Moscou).
Venez mes amis de la maison de la sagesse, MUHAMMAD, IBN MUSA ,AL-
KHWARIZMI, AL QUHI, IBN SAHL, IBN AL- HAYTHAM. Prenez mon pas
soyez mon œil, le point sera notre porte la droite notre guide.
Que ces symboles nous donnent l’image de l’univers pour que notre pensée en
appréhende le sens !
Que ces symboles nous racontent le mythe de la création pour que notre œil en
suive le rite !
Que ces symboles nous chantent l’allégorie du monde pour que notre esprit en
subisse l’initiation !
Que cette forêt primitive de symboles nous restitue à celui que nous avons un jour
appris à nommer de son vrai nom, au reste imprononçable (exode III, 15).
Ainsi parlait le meilleur barbier de Bagdad
&
Ce grain de sable, dit-il, que je prends est notre point. Plus petite unité symbolique,
seule elle n’a pas de sens.
Mais associez la avec un autre symbole dans l’écriture par exemple et il réglera la
respiration et la compréhension.
Juxtaposons ces grains noirs sur cette pierre blanche et nous aurons un effet de
gris. Cette trame est la base de la reproduction en demi ton. C’est aussi le plus
petit des damiers.
Plaçons 2 grains espacés, il ne passe qu’une seule droite entre ces 2 points. Ceci ne
se démontre pas, il est l’évidence de l’intuition et la base de toute compréhension
mathématique du monde.
Plaçons un troisième grain à coté, il ne passe qu’une seule droite parallèle à la
première en ce point.
Multiplions les grains, plaçons en un quatrième, un cinquième un sixième Alors si
une droite tombant sur 2 droites, fait les angles intérieurs du même côté plus petit
que 2 droits, ces droites, prolongées à l’infini, se rencontreront du côté où les
angles sont plus petits que 2 droits. (5° axiome d’Euclide).
Qu’avons-nous appris par ce premier des symboles, le plus simple, que nous
montre ce grain de sable.
Il a multiplié par 100 le sens de l’écriture et la compréhension des hommes par les
hommes
Il a donné une technique de reproduction des couleurs chatoyantes de la vie
Il a fait 5 axiomes qui éclaireront l’esprit et la pensée dans le monde pour les
siècles à venir.
L’art, la parole et l’esprit sont contenus dans ce grain de sable, il en sortira les
œuvres les plus hautes, voyageurs qui passez, regardez, c’est là où s’est posé le
premier levier de l’esprit.
Ainsi parlait-on pendant que s’allongeait l’ombre de la grande pyramide.
&
Puis vint le moment du soir ou l’esprit tendant des droites entre les étoiles, peuple
le firmament du dessin des constellations. Celles-ci nous racontent en partie,
l’histoire de l’humanité et témoignent de notre tradition à la lecture symbolique de
l’univers.
Et pourtant dirent-ils, rien n’est plus éloigné de l’anatomie humaine que de tracer
une droite. Les articulations de l’épaule et du coude, du poignet et de la main, des
instincts et des besoins rendent l’exercice périlleux.
Que faire mes frères pour lire la nature sans s’y noyer ?
Telle était la question posée à 08h00 du soir.
La nature nous invite plus sûrement à tracer des cercles ou tout au moins des
courbes, mais à la différence du scribe, l’architecte a créé ses arts et ses outils.
Prenons la règle se dirent-ils, et ayant ainsi fait, ils prirent aussi l’outil pour lire le
monde physique et symbolique. Et ils découvrirent que l’outil n’était pas qu’un
prolongement du corps, mais qu’il corrigeait aussi l’anatomie.
Puis regardant autour d’eux le barbier demanda à l’architecte :
-« quelles droites font sens dans la pyramide ? »
-« Les arêtes des triangles sans aucun doute. »
-« Pourquoi n’est-ce pas les 4 côtés de la base ? »
-« Parce que si tu crois que l’horizontale t’est donnée par le macrocosme tu te
trompes, elle n’existe jamais réellement. La nature suggère, elle ne livre pas. »
-« Alors comment construire ? »
-« La seule vraie droite nous est donnée à nous autres par le fil à plomb. Plus qu’un
centre, il définit d’abord un sens. Et à partir de cela toutes les autres dimensions
peuvent être dérivées. L’horizontale intuitive nous est donnée, la verticale reste à
créer, c’est là le véritable travail de l’architecte.
-« Si je comprends bien dit le philosophe, c’est à partir de la verticale, d’où nous
arrive ce que l’homme ne peut contrôler, foudre, pluie, rayons du soleil, que nous
pourrons tracer la notion concrète de l’horizontal et dominer le monde. C’est l’axe
entre le ciel et la terre qui donne sa dimension à la terre ? »
-« Prendre le monde par le niveau, le comprendre par le fil à plomb, le recréer par
le calcul, c’est là le véritable travail de l’architecte. Mourir pour renaître. »
-« Mais le temps échappe à ta droite l’ami ? »
-« Que non barbier, le temps du cadran solaire c’est le ciel qui s’appuie sur la ligne
verticale, plantée dans le sable. »
&
Et resserrant autour d’eux les étoffes colorées aux trames serrées, leurs voix autour
du brasier montaient vers la nuit.
-« Ta droite lie donc le ciel à la terre, elle est représentée par les colonnes dans les
temples. »
Un autre reprit : « par les rayons du soleil dehors »
Puis un autre : « par l’épée qui juge et tranche la vie. »
-« Nous nous éloignons de notre sujet ? »
-« Non, nous y sommes. De notre point, centre et origine de toutes choses, nous
traçons une droite qui finit sur un autre point qui est la fin mais aussi le foyer du
mouvement retour. Notre droite lie bien le ciel à la terre, et la terre au ciel. »
Le meilleur des barbiers s’exprima à son tour :
« Cette droite verticale lie la cause à l’effet, elle part du point incréé vers le créé,
ou l'inverse, selon ta philosophie, ta religion, et ta croyance. Mais en même temps,
pour nous, elle sépare l’orient de l’occident, le nord du sud, c'est la ligne qui sépare
les deux battants de la grande porte.
Tracer ta première ligne c’est faire preuve de ta détermination de lier mais aussi de
séparer. Or cette volonté est l’acte qui préside et précède la connaissance. »
« Là, tu nous trompes et tu te trompes toi-même barbier. La création des anciens
n’a pas été faite par l’épée, mais par le cœur. »
-« Non la création à été faite par un axe présentant 2 faces et 2 fils, c’est bien un
muscle mais pas celui auquel tu pense l’historien. »
Et le barbier ayant ainsi dit, il plongea dans la perplexité le petit groupe pendant
que montait la lune au zénith, séparant en part égale la nuit.
&
-« Ne nous fais plus attendre quel est ce muscle merveilleux ? »
-« La langue mes FF, qui créa le monde par le verbe, et sépara le chaos de l’ordre."
-" En es-tu sûr, barbier?"
-"Vous venez, vous les hommes éclairés, de faire la première des erreurs, vous
avez confondu sceptre et création »
Le débat ouvert entre la primauté du cœur ou de la langue, de la prééminence du
sang sur le verbe, de la prépondérance de l'acte ou de l'intention, du pointu et du
rond, plongea un instant les esprits dans le chaos.
Pendant ce temps l'eau dans un bol en terre cuite bouillait sur le feu en chantonnant
et s'envolait en volutes légères de vapeurs dans l'air immobile et sec.
&
La conversation alors reprit
Que nous reproches-tu coiffeur ???
- " Je te reproche, ô mon ami, de suivre des évidences qui sont des
intuitions et qui, si tu n'y prends pas garde, se termineront en dogmes."
- "Les inclinaisons du cœur sont changeantes et intolérantes. Mais
revenons à nos propos géométriques. Tu abordes le cercle sans avoir maîtrisé la
droite."
- "Le fait que le segment de droite soit le plus court chemin d’un point à un autre
est un théorème, pas un axiome malgré son évidence. Les truismes n’expliquent
pas le monde."
-« Prenons la proposition suivante : Tout corps persévère dans l’état dans lequel il
se trouve soit de repos sur un point, soit en mouvement uniforme sur une droite, à
moins que quelques forces n’agissent sur lui et le forcent à changer d’état ? »Cette
idée est on ne peut plus contraire au sens commun. (1° loi de NEWTON) N'a-t-on
jamais vu un corps auquel on ne touche pas continuer son mouvement
indéfiniment ? Si peu conforme qu’elle soit à notre entendement, elle explique
pourtant le mouvement des planètes. »
Mais la lune au zénith dispersa les quelques braises qui rougeoyaient encore. Et du
point à la ligne ils ne purent aborder le cercle ni les 2 nombres merveilleux qui le
gouvernent, pourtant inscrits dans cette dernière réponse du barbier.
C’est de cette nuit merveilleuse dont je voulais vous parler ce soir. Et après ?
&
Il fut minuit et l’image rompit d’avec le sens.
Mais gardant en leur mémoire cette soirée magnifique, et l'espoir en la cohérence
de l’univers, ils se séparèrent pour cheminer en direction de toutes les universités
de l’Espagne à Constantinople portant pour un temps la lumière.
Ceci est un rêve bien sûr, mais les rêveurs n’éclairent-ils pas le monde et l’histoire
des mille et une nuits n’a-t-elle pas sauvé la princesse. ? Le monde, même
illuminé, n’en reste pas moins merveilleusement énigmatique, et n’est-ce pas
souvent mieux ainsi ?
J'ai dit.
PK
ERATHOSTENE : mathématicien , astronome et philosophe grec de
l'école d'Alexandrie : nombres premiers et circonférence de la terre (
entre 284 et 192 Av. JC)
ARCHIMEDE : Ecole d'Alexandrie .Hydrostatique, mécanique subtile
moulage, levier, (287-212 Av. JC) calcul d'aires et de volumes
curvilignes
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
61 62 63 64 65 66 67 68 69 70
71 72 73 74 75 76 77 78 79 80
81 82 83 84 85 86 87 88 89 90
91 92 93 94 95 96 97 98 99 100
EUCLIDE : (300-200 Av.JC) Alexandrie. Synthèse mathématique de
son temps
QURA ( YCHITES) Tribu arabe à laquelle appartenait Mahomet .
IBN AL- HAYTHAM : mathématicien astronome opticien (Bassora
965
Le Caire 1039)
IBN SAHL: IBN SINA AVICENNE médecin et philosophe iranien
Boukhara 980 - Hamadhan 1037) canon de la médecine (interprétation
d'Aristote.)
IBN MUSA IBN AL- MUQAFFA écrivain
(720-757) créateur de la prose littéraire (
livre de Kalila et Dimna)
AL MUTANABBI poète auteur d'un divan poétique (Kufa 915- Bagdad
965)
La réalité n'est pas la soeur du rêve; les cours des vents répondent-ils toujours à l'attente des voiliers? (Al Mutannabi)
La Table d'Emeraude
Traduction de Fulcanelli, Les Demeures Philosophales :
Il est vrai, sans mensonge, certain et très véritable :
Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce
qui est en haut est comme ce qui est en bas ; par ces
choses se font les miracles d'une seule chose.
Et comme toutes les choses sont et proviennent d'un,
par la méditation d'un, ainsi toutes les choses sont
nées de cette chose unique par adaptation.
Le Soleil en est le père, et la Lune la mère. Le vent l'a
porté dans son ventre. La terre est sa nourrice et son
réceptacle.
Le Père de tout, le Thélème du monde universel est ici.
Sa force ou puissance est entière si elle est convertie
en terre.
Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l'épais,
doucement avec grande industrie.
Il monte de la terre et descend du ciel, et reçoit la
force des choses supérieures et des choses
inférieures.
Tu auras par ce moyen la gloire du monde, et toute
obscurité s'enfuira de toi. C'est la force, forte de
toute force, car elle vaincra toute chose subtile et
pénétrera toute chose solide.
Ainsi, le monde a été créé. De cela sortiront
d'admirables adaptations, desquelles le moyen est ici
donné.
C'est pourquoi j'ai été appelé Hermès Trismégiste,
ayant les trois parties de la philosophie universelle.
Ce que j'ai dit de l’oeuvre solaire est complet.
La prochaine réunion se tiendra donc le jeudi 6 novembre, sur le
thème de la Table d'Emeraude. Lieu et heure vous seront précisés
ultérieurement.