festival d’automne À paris · françoise hardy, elliot murphy, de palmas ou daniel darc. au...

20
DOSSIER DE PRESSE CINEMA 4 septembre – 31 décembre | 43 e édition Service de presse : Christine Delterme, Carole Willemot Assistant : Maxime Cheung Tél : 01 53 45 17 13 | Fax : 01 53 45 17 01 [email protected] [email protected] [email protected] Festival d’Automne à Paris | 156, rue de Rivoli – 75001 Paris Renseignements et réservations : 01 53 45 17 17 | www.festival-automne.com FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS

Upload: others

Post on 04-Jul-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSECINEMA

4 septembre – 31 décembre | 43e édition

Service de presse : Christine Delterme, Carole WillemotAssistant : Maxime Cheung

Tél : 01 53 45 17 13 | Fax : 01 53 45 17 [email protected]@[email protected]

Festival d’Automne à Paris | 156, rue de Rivoli – 75001 ParisRenseignements et réservations : 01 53 45 17 17 | www.festival-automne.com

FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS

Page 2: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE DANSE – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 2

Chaque année, durant quatre mois, le Festival d’Automne invite à Paris et en Île-de-France des artistes du mondeentier qui, dans toutes les disciplines, savent nous surprendre par des figures inouïes, osent déplacer les frontièresentre les arts. Ces artistes contribuent ainsi à nous changer nous-mêmes, à renouveler sans cesse nosquestionnements. Le Festival impulse et favorise la réalisation de leurs projets. Producteur et coproducteur, il estau cœur de la création, de la recherche et des formes multiples de l’art. Il demeure épris de différences, curieux derêves, fervent d’étrangetés. Avec plus de cinquante propositions venues de quinze pays, nous nous enrichissons decette diversité.Développant les portraits d’artistes, à l’instar de celui consacré à Robert Wilson en 2013, le Festival propose deparcourir l’œuvre de trois créateurs essentiels de ces dernières décennies : le chorégraphe américain WilliamForsythe, le metteur en scène italien Romeo Castellucci et le compositeur italien Luigi Nono.Le Portrait William Forsythe se déploie dans neuf lieux à Paris et en Île-de-France : le Théâtre du Châtelet, la Maisondes Arts Créteil, les Abbesses, le CENTQUATRE-PARIS, le Théâtre de la Ville, le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines,L’Onde, théâtre-centre d’art Vélizy-Villacoublay, L’apostrophe de Cergy-Pontoise, le Théâtre National de Chaillot. Sixprogrammes différents permettent une traversée de l’œuvre de ce créateur d’une danse nouvelle ouverte à toutesles expériences et qui subjugue par sa réinvention du vocabulaire classique. Le Portrait consacré au metteur en scène visionnaire Romeo Castellucci commence cette année et se prolongeraen 2015. Depuis ses premières mises en scène, il ne cesse d’interroger le théâtre dans ses fondements même, mettantles sens en alerte, suscitant un profond ébranlement physique autant que spirituel.En forme d’archipel, le Portrait du compositeur vénitien Luigi Nono, « maître des sons et des silences », commencecette année avec six concerts dans cinq lieux différents, et se poursuivra, lui aussi, au cours du Festival d’Automne2015. Les œuvres des compositeurs-amis Bruno Maderna, Helmut Lachenmann, Karl Amadeus Hartmann et GyörgyKurtág accompagnent celles de Luigi Nono. Le Festival d’Automne témoigne aussi de la vitalité de la scène française. Aux côtés de Claude Régy, François Tanguy,Maguy Marin ou Pascal Rambert, arrive une nouvelle génération de metteurs en scène : Julien Gosselin, JeanneCandel, Julie Deliquet, Vincent Macaigne, Sylvain Creuzevault, Yves-Noël Genod et bien d’autres, autant de jeunesartistes qui prennent le théâtre à bras-le-corps, recomposent leur désir du collectif et proposent de nouvellesdramaturgies. Les compositeurs Gérard Pesson, Pierre-Yves Macé et Julien Jamet rejoignent ce programme.Cette édition nous permet de découvrir des artistes venus d’ailleurs, l’italien Alessandro Sciarroni, les berlinois deShe She Pop ou bien encore l’italo-allemand Marco Berrettini, tandis que l’artiste américain Matthew Barney, associéau compositeur Jonathan Bepler, présente à la Cité de la musique une œuvre épique, démesurée et dérangeante, etqu’Olivier Saillard retrouve l’actrice Tilda Swinton. Reviennent également ces grands artistes avec lesquels le Festivalentretient un lien fidèle et fraternel : Robert Wilson, Lucinda Childs, Helmut Lachenmann, Wolfgang Rihm ouRabih Mroué.Chaque année, le Festival d’Automne à Paris développe une politique d’éducation artistique et culturelle ambitieusevisant à faciliter l’accès du plus grand nombre à la création dans un esprit de découverte, de transmission et departage. À travers plusieurs projets mis en place par le Festival, les jeunes spectateurs, de l’école maternelle àl’université, peuvent découvrir et rencontrer metteurs en scène, compositeurs, plasticiens et chorégraphes dansdifférents théâtres et lieux culturels, et participer à des ateliers en relation avec leurs œuvres. Cette année, la SACDrejoint les partenaires du Festival (Total, la Sacem, la Fondation Aleth et Pierre Richard) soutenant ces projetsd’éducation artistique et culturelle.

Quarante-trois lieux à Paris et en Île-de-France sont associés à cette nouvelle édition du Festival, qui continue àdévelopper et à fédérer de nouvelles collaborations : le Palais Galliera, Le Monfort, le Théâtre de Sartrouville, laMaison de la musique de Nanterre, La Commune Aubervilliers centre dramatique national, le Studio-Théâtre deVitry rejoignent ses partenaires fidèles. Le rôle fédérateur du Festival permet ainsi la circulation des artistes danstoute l’Île-de-France et au-delà, augmentant le nombre de représentations pour un public plus large et créant desdynamiques nouvelles d’ouverture et de partage.

Le Ministère de la Culture, la Mairie de Paris et le Conseil régional d’Île-de-France subventionnent le Festivald’Automne à Paris. Il bénéficie du généreux soutien des Amis du Festival d’Automne que préside Pierre Bergé. Sanseux, rien de cette singulière aventure ne pourrait être mené. Nous les remercions.

Emmanuel Demarcy-MotaDirecteur général

CINÉMA

Page 3: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

SOMMAIRE

Bertrand Bonello – RésonancesCentre Pompidou – 19/09 au 26/10Pages 5 à 7

Marguerite Duras – Cinéaste Centre Pompidou – 28/11 au 20/12Pages 9 à 13

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 3

Page 4: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 4

Page 5: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 5

BERTRAND BONELLO

Résonances

CENTRE POMPIDOUVendredi 19 septembre au dimanche 26 octobre4€ et 6€ Abonnés du Festival 4€ Gratuit avec le laissez-passer du Centre Pompidou (dans la limite des places disponibles et sauf soirées exceptionnelles)

Exposition en entrée libre

Programme détaillé disponible en août surwww.centrepompidou.fr et www.festival-automne.com

Cette manifestation est organisée par les Cinémas du Départementdu développement culturel du Centre Pompidou dans le cadre duFestival d’Automne à Paris, avec le soutien de l’Ircam et enpartenariat avec France Culture et Arte Creative.

Contacts presse : Festival d’Automne à ParisChristine Delterme, Carole Willemot01 53 45 17 13

Centre PompidouLes PiquantesAlexandra Faussier, Florence Alexandre, Fanny Garan cher & Denis Revirand+33 1 42 00 38 [email protected]@lespiquantes.com

Musicien de formation, Bertrand Bonello a réalisé douzefilms depuis le milieu des années 1990 et autant de pro-totypes. Son cinéma est à la fois expérimental, sensuelet narratif. Cet équilibre inédit, renouvelé avec chaquefilm, répond à des questions au cœur de la création contem-poraine en même temps qu’il s’inscrit dans la grande tra-dition du cinéma de fiction : comment raconter encore,comment donner à éprouver un récit, un personnage, unsentiment aujourd’hui ?Aux prises avec notre temps dont ils font l’expérience commepeu l’osent, Le Pornographe, Tiresia, L’Apollonideet ses autresfilms reposent en partie sur un déplacement des rapportsentre cinéma et musique, entre images et sons.C’est autour de ces rapports restés peu explorés queBertrand Bonello a conçu un dispositif captivant, déclinépour l’espace d’exposition et pour la salle, qui invite à per-cevoir et à repenser comment son et image s’engendrentet se transforment l’un l’autre. On y découvre un remixde son travail, un ensemble de créations visuelles etsonores autour de deux films-fantômes, des commandesà des compositeurs ; on peut écouter des films dans lenoir, créer sa propre bande-son…Bertrand Bonello présente également tous ses films, unessai réalisé pour l’occasion, et propose projections, lectureset performances avec de nombreux invités, dont deux deses complices, Ingrid Caven et Asia Argento.

Page 6: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 6

RÉSONANCESBERTRAND BONELLO

“ Je ne suis pas habitué à essayer d’investir d’autres lieux que celui de la salle de cinéma. Lorsque la propositiond’occuper tout un espace du Centre Pompidou autour du lien musique et cinéma est arrivée, il me semblait natureld’essayer de l’habiter comme un cinéaste et comme un musicien, plus que comme un plasticien. Et de repenserdonc la monstration des films, ainsi que le rapport entre les images et les sons.

D’un côté, dans la salle, une rétrospective de mes films. De l’autre, dans l’espace, une proposition de “remixes”, derenversements, de voix sans images et d’images sans voix, de redéfinitions des films, pour que chacun d’entre euxréapparaisse, renaisse.

L’oreille va d’avantage vers le dedans, l’œil vers le dehors. Robert Bresson

Oui, l’œil décrit de manière implacable ce qui lui est proposé, alors que l’oreille va aller chercher des choses plusdifficiles à cerner, plus enfouies dans notre affect. C’est pourquoi de ces images claires, j’ai voulu troubler les sons.De cette idée de rétrospective m’est venue l’envie de montrer aussi la totalité de mes films de manière différente,en repensant les liens entre eux, en les dénudant de leur bande son, pour en fabriquer une nouvelle, qui les unirait,tout en les faisant se répondre, comme si l’on pénétrait une antichambre aux miroirs diffractés.

Faire vivre les films d’une autre manière. Les films réalisés, mais également ceux qui n’ont pas pu se faire, qui vonttrouver ici une première vie, au travers de voix et d’images fragmentées, comme des fantômes qui hanteraient lesespaces.

Mais au delà de mes propres films, l’envie aussi d’en redécouvrir d’autres de manière différente, toujours dans cedésir de bousculer le rapport sensoriel entre les images et les sons, au travers par exemple d’une programmationde films que l’on entendrait dans une salle de cinéma sans en voir les images. Films pour la plupart connus de tous,mais dont les images ne sont plus maintenant que des souvenirs face aux sons qui reviennent à nous.

Ou à l’inverse, voir réagir les images d’un film muet à des accompagnements différents. Quel film voyons-nous àchaque fois alors que les images restent les mêmes ?Mais au-delà de toutes ces réflexions sur un travail en cours, au fond une seule chose m’intéresse. C’est qu’une émo-tion nouvelle naisse de ces objets connus, bien loin d’une quelconque pensée théorique, mais au plus proche d’uneplongée affective. Comme le cinéma.”

Bertrand Bonello

Page 7: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 7

BIO-FILMOGRAPHIEBERTRAND BONELLO

Né à Nice en 1968, Bertrand Bonello vient au cinéma par les sentiers de la musique et n’aura de cesse de travaillerla relation entre les deux. Après une formation de musicien classique, il accompagne de nombreux artistes tels queFrançoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métragesde fiction, Le Bus d’Alice et Juliette + 2, des premiers essais aujourd’hui invisibles. En 1996, il signe un moyen métraged’après un texte autobiographique de Pier Paolo Pasolini, Qui je suis. Deux ans plus tard, en 1998, son premier longmétrage, Quelque chose d’organique, qui cherche à démêler l’écheveau charnel et mental de la passion amoureuse,est présenté au Festival de Berlin dans la section Panorama. Le Pornographe, son deuxième long métrage, avec Jean-Pierre Léaud, Jérémie Renier et Ovidie, évoque à travers une relation père/fils la génération 68 et la sienne, l’amouret le sexe, le geste politique et celui de cinéaste, ici un réalisateur de films X. Le film est présenté à la Semaine In-ternationale de la Critique au Festival de Cannes 2001 où il obtient le prix FIPRESCI. En 2003, Tiresia transpose lemythe éponyme à travers le destin d’un transsexuel brésilien et travaille l’enfermement, le genre, le désir, la trans-formation, l’obsession, la foi de manière très singulière, ce qui lui vaut une sélection en Compétition Officielle auFestival de Cannes. Le court métrage Cindy: The Doll is Mine, où Asia Argento interprète un double personnage ins-piré de la photographe américaine Cindy Sherman, est présenté en Sélection Officielle au Festival de Cannes 2005.Parallèlement, Bertrand Bonello poursuit la musique : il compose les bandes originales de tous ses films et créé lecollectif Laurie Markovitch, avec Jipé Nataf et Mirwais Ahmadzaï. En 2007, Laurie Markovitch sort l’album My NewPicture dont Bertrand Bonello tire un “film pour les oreilles” qui renverse les relations habituelles entre cinéma etmusique, les sons et leur écoute engendrant ici les images. Le film est présenté au Festival de Locarno. En 2008,après plusieurs années passées à développer deux projets de longs métrages finalement avortés, Bertrand Bonelloréalise avec De la guerre une fiction autobiographique très libre sur une crise intérieure et la recherche du plaisir.Interprété par Mathieu Amalric et Asia Argento, De la guerre est sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du Fes-tival de Cannes. Alors qu’il prépare son prochain long métrage, Bertrand Bonello réalise le court Where the BoysAre, présenté au Festival de Locarno 2010, sur quatre jeunes filles entre elles en banlieue parisienne aujourd’hui,quand les garçons sont de l’autre côté de la rue. En 2011, L’Apollonide - Souvenirs de la maison clos), son cinquièmelong métrage sur les pensionnaires d’une maison close déliquescente à l’aube du XXème siècle, est sélectionné enCompétition Officielle au Festival de Cannes et lui gagne une reconnaissance internationale. En 2012, le concertd’Ingrid Caven qu’il a filmé et monté, Ingrid Caven, musique et voix, est présenté au Festival de Locarno. Cet automne2014 sort son septième long métrage, Saint Laurent, consacré au grand couturier, en même temps que Bertrand Bo-nello propose, au Centre Pompidou, tout un dispositif conçu pour l’espace d’exposition et pour la salle sur les rap-ports entre image et son, musique et cinéma, parallèlement à une rétrospective de ses films.

FILMOGRAPHIE

Longs métrages

2014 Saint Laurent2012 Ingrid Caven, musique et voix2011 L’Apollonide – Souvenirs de la maison close2008 De la guerre2003 Tiresia2001 Le Pornographe1998 Quelque chose d’organique

Courts métrages

2010 Where the boys are2007 My new picture2005 Cindy : the doll is mine1999 The Adventures of James and David1996 Qui je suis

Page 8: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 8

Page 9: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 9

MARGUERITE DURASCinéaste

Programme détaillé disponible en octobre surwww.centrepompidou.fr, www.bpi.fr etwww.festival-automne.com

CENTRE POMPIDOUVendredi 28 novembre au samedi 20 décembre4€ et 6€Abonnés du Festival 4€Gratuit avec le laissez-passer du Centre Pompidou (dans la limite des places disponibles et sauf soirées exceptionnelles)

Exposition en entrée libre

Cette manifestation est organisée par les Cinémas du Départementdu développement culturel du Centre Pompidou et la Bpi, autourde l’exposition Duras Song proposée par la Bibliothèque publiqued’information et l’Imec du 15 octobre 2014 au 12 janvier 2015, dansle cadre du Festival d’Automne à Paris.

En partenariat avec France Culture

L’inventivité, la beauté et la force, le style radicalementnovateur des textes de Marguerite Duras ont été immé-diatement reconnus. Ses films, eux, ont longtemps étésous-estimés. L’écrivain a pourtant fait œuvre de cinéaste,réalisant entre 1966 et 1984 dix-neuf films qui reprennentle cinéma à zéro pour expérimenter d’autres possibles.“Il/Elle aurait…” : le conditionnel, qui a ouvert son écritureà l’imaginaire, à la recherche et au doute, est aussi un fon-dement de son cinéma. Avec chaque film, dont le titre promet déjà un autre monde,India Song, Baxter Véra Baxter, L’Homme atlantique, Durasréinvente une relation entre le récit, l’image, le son et leurspectateur. Les acteurs, Gérard Depardieu le premier, trou-vent corps et voix comme nulle part ailleurs. Cette quêted’une poétique et d’une forme toujours recommencée,comme si toute œuvre devait exister selon des modalitésqui lui sont propres, ont mené Duras loin, très loin surle terrain de l’expérimentation, au point que ses filmssemblent bien plus appartenir à notre temps qu’au sien.On comprend que cinéastes et artistes contemporains yvoient une archéologie de leur travail suscitant impressionsentêtantes et sensations hypnotiques. Ils sont nombreuxà venir en témoigner au cours de cette rétrospective inté-grale des films de Marguerite Duras.

Contacts presse : Festival d’Automne à ParisChristine Delterme, Carole Willemot01 53 45 17 13

Centre PompidouLes PiquantesAlexandra Faussier, Florence Alexandre, Fanny Garan cher & Denis Revirand+33 1 42 00 38 [email protected]@lespiquantes.com

Duras Song, portrait d’une écriture Bibliothèque publique d’information – Centre PompidouDu 15 octobre 2014 au 12 janvier 2015 À l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain,la Bibliothèque publique d’information (Bpi) et l’InstitutMémoires de l’édition contemporaine (Imec) s’associentpour consacrer une exposition à l’écriture de MargueriteDuras, dont le commissariat a été confié au critique d’artJean-Max Colard, et la direction artistique à la plasticienneThu van Tran. Par l’importance de son œuvre, par soninscription dans le siècle, par l’ouverture de son écritureaux autres arts, notamment le théâtre et le cinéma, parson influence décisive sur la création contemporaine,l’auteur d’Hiroshima mon amour, de L’Amant, du Ravis-sement de Lol V. Steinou d’India Songdemeure aujourd’huiune des grandes incarnations de l’écrivain du XXe siècle.

Page 10: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

Un soir, au Havre, c’était avant la guerre, deux femmesassistaient à une séance de cinéma dans une salle dequartier. À cette époque une séance de cinéma compre-nait des actualités et un film. Ces deux femmes n’étaient-elles jamais allées au cinéma avant ce soir-là  ? Ou yallaient-elles toujours de “cette façon-là” ? Cela le témoinde la chose ne l’a pas su. Le fait est que ces femmes quiignoraient l’existence des actualités, ont vu ce soir-là unfilm dont le premier épisode se déroulait avant l’en-tracte. Etaient-elles déçues par leur soirée ? Du tout. Letémoin (placé derrière elles) raconte qu’après un certainflottement, à coups d’hypothèses diverses, de raisonne-ments, elles avaient parfaitement réussi à intégrer les ac-tualités au récit du film. Ça n’avait pas été très long. Assezvite, elles avaient décidé du contenu du film, de leurfilm. Dans celui-ci, entre autres péripéties, les person-nages assistaient à une partie de football – pourquoipas ? – et tandis qu’ils y assistaient le chef du gouverne-ment inaugurait, quelque part ailleurs, un pont, tandisque, quelque part ailleurs encore, un tremblement deterre avait lieu, etc. Après s’être dilué dans une conjonc-ture quotidienne, familière, la narration principale re-prenait son cours jusqu’à la fin de la séance.Certes ces spectateurs-là – à ce point créateurs – n’exis-tent plus. La syntaxe du cinéma n’a plus à être apprise.Un enfant de sept ans sait lire un film à travers son mon-tage. Mais il reste que c’est quand même là, à l’endroitdu spectateur, que se fait le cinéma. Le livre suppose unaccès à lui, pas le film. Une pratique est suffisante pourdevenir spectateur de films.C’est là que réside la différence essentielle entre le ci-néma et le reste. Dans ce nombre – le plus grand – doncle plus sauvage.Vous sortez de chez vous un matin, le ciel est bleu, il y adu soleil. Vous recevez ce choc du ciel bleu et du soleildès le seuil de votre maison franchi. Quelque part envous, dans votre organisme physique ou mental, la chosese traduit avec la fulgurance de la sensation par : “Bleule ciel ce matin, soleil.” Plus tard, lorsque cette fulgu-rance sera recouverte par du temps passé, si vous voulezlui faire un sort, le dire à autrui, vous la traduirez en unephrase, aussi bien orale qu’écrite, laquelle phrase expli-citera dans quelles circonstances, un beau matin, en sor-tant de chez vous, vous avez été frappé par le ciel bleu,le soleil. C’est là, sans aucun doute, le sort le plus courantque connaîtra l’événement que vous avez vécu. Mais il yen a d’autres, des milliers, dont le poème, par exemple,ou le cinéma. De tous les modes de dire, le cinéma sera sans doute ledernier parce qu’il se présente comme le plus inaccessi-ble – du fait de la technique – et le plus séparé de l’évé-nement. En fait, au contraire, c’est ce moyen-là qui serale plus apte à recréer le choc de l’événement soit : “Bleule ciel ce matin, soleil”, et à le transmettre au plus grandnombre. Quatre mots, deux images articulées entre ellespar une syntaxe muette, invisible, très proche de coïnci-der, dans un non-dit, avec la sensation originelle. Ce plusgrand nombre, qui est-ce ? D’où vient-il ?Le travail d’un cinéaste à un film – ne parlons pas de l’en-combrement, du freinage de ce travail par l’appareil tech-nique – se situe à un endroit différent de celui del’écrivain eu égard à un livre. Avant d’atteindre le film, le

cinéaste en passe par un livre dont l’écriture n’aura paslieu mais qui a valeur d’écrit quant à sa place dans lachaîne créatrice. Il passe par-dessus ce livre et se re-trouve à la place de sa lecture, justement celle du specta-teur. Regardez bien certains films : cela se lit, la trame del’écrit s’y lit. Le stade de l’écriture occultée, conscient ounon se voit, sa place, son passage se voient. (On ne parlepas bien sûr d’un cinéma commercial fait de recettes decuisine et qui se situe aux antipodes de toute écriture.)À cet endroit de sa création, la place du cinéaste setrouve à l’opposé de celle de l’écrivain par rapport à sonlivre. Peut-on dire que dans le cinéma on écrit à l’envers ?On peut dire quelque chose comme ça, il me semble.C’est justement à la place du spectateur que le cinéastevoit, lit son film, tandis que l’écrivain se tiendra dans uneobscurité qu’aucune lecture ne peut encore lire, indéchif-frable même pour celui qui va l’aborder. C’est après cetteobscurité que se trouve le cinéaste. Faire du cinémaquand on a écrit des livres, c’est changer de place par rap-port à ce qui va être fait. Je suis devant un livre à faire. Jesuis derrière un film à faire. Pourquoi  ? Pourquoiéprouve-t-on le besoin de changer cette place, abandon-ner celle où on se tenait ? Parce que faire un film, c’estpasser à un acte de destruction du créateur du livre, jus-tement, de l’écrivain. C’est annuler celui-ci.Qu’il soit l’auteur d’un livre “en creux” ou d’un livre “enplein”, en effet, l’écrivain sera détruit par le film. L’écri-vain qui est dans chaque cinéaste et l’écrivain tout court.Et il se sera quand même exprimé. La ruine qu’il sera de-venu sera le film. Son “dit” sera cette matière lisse, le che-min d’images. Entre quelqu’un qui n’a jamais écrit, et un écrivain, il y amoins de distance qu’entre un écrivain et un cinéaste.Celui qui n’écrit pas et le cinéaste n’ont pas entamé ceque j’appelle “l’ombre interne” que chacun porte en soiet qui ne peut sortir, s’écouler au dehors, que par le lan-gage. L’écrivain, lui, l’a entamée. Il a entamé l’intégrité del’  “ombre interne”  ; le silence essentiel commun, il aopéré la réductibilité de ce silence. Et tout acte qui freinecette réductibilité, par exemple, le cinéma, fait régresserla parole écrite. Ce n’est pas vrai que le cinéma dit autantl’écrit que le langage écrit. Le cinéma fait remonter la pa-role vers son silence originel. Une fois la parole détruitepar le cinéma, elle ne revient plus nulle part, dans aucunécrit. Et chez le cinéaste, c’est le pli même de sa destruc-tion qui deviendra un acquis créateur.C’est sur cette défaite que l’écrit que – pour moi – se bâtitle cinéma. C’est dans ce massacre que réside son attraitessentiel et déterminant. Car ce massacre c’est justementle pont qui vous mène à l’endroit même de toute lecture.Et encore plus loin : à l’endroit même du subissementtout court que suppose toute existence vécue dans la so-ciété actuelle. On peut dire cela d’une autre façon : quel’option quasi universelle de la jeunesse pour le cinémaest une option – consciente ou intuitive – d’ordre poli-tique. Que vouloir faire du cinéma c’est justement vou-loir aller droit vers le lieu de son subissement  : lespectateur. Et cela, en évitant, en détruisant le stade –toujours privilégié – de l’écrit.Le maquereautage phénoménal du cinéma par le capita-lisme dès après sa naissance a formé quatre à six géné-rations de spectateurs et nous nous trouvons devant un

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 10

Livre et FilmPAR MARGUERITE DURAS

Page 11: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

HIMALAYA d’images qui constitue sans doute le plus grand sottisier historique moderne. Parallèlement à l’histoiredu prolétariat, il y a l’histoire de cette oppression supplémentaire ; celle de son loisir fabriqué par le même capita-lisme qui l’asservit, le cinéma de ses samedis. Pendant des décennies, seul le capitalisme avait le moyen de fabriquerle cinéma. L’accès au film était un privilège de classe. On ne veut pas dire par là qu’il ne l’est plus ; il l’est simplementun petit peu moins. Mais il n’y a qu’à voir la colère des cinéastes commerciaux devant “ce petit peu moins” pourcomprendre à quel point c’est vrai, à quel point ils se voulaient patrons du cinéma mondial. J’ai entendu une foisHenri Verneuil parler des Cahiers du cinéma, il écumait de rage alors que les Cahiers du cinéma sont cent mille foismoins lus que ne sont vus les films du même Henri Verneuil. Et vouloir faire du cinéma, c’est aussi, justement,sortir de ce rôle de consommateur du cinéma capitaliste, c’est s’extraire, se sevrer de cette consommation réflexedont on peut dire qu’elle parachève de façon criante le cercle infernal de la consommation tout court. Ce faisanton accuse. On peut dire que tout le cinéma parallèle accuse.

Texte initialement paru en anglais: Book and Film, New Statesman, janvier 1973.

Repris en français dans Les Yeux verts de Marguerite Duras, Cahiers du cinéma, n°312-313, juin 1980.

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 11

Page 12: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

« Je parle de l’écrit. Je parle aussi de l’écrit même quand j’ail’air de parler du cinéma. Je ne sais pas parler d’autrechose. Quand je fais du cinéma, j’écris, j’écris sur l’image »Marguerite Duras, Les Yeux verts

Pas aussi cinéphile que l’on serait tenté de le croire, Mar-guerite Duras a exprimé de solides enthousiasmes : Cha-plin, Dreyer, La Nuit du chasseur, Tati, Bresson, commede féroces critiques à l’encontre du cinéma. C’est parl’écriture, le texte littéraire et dramatique, qu’elle s’ouvreau cinéma à la fin des années 1950. Elle écrit le scénariodu premier long métrage d’Alain Resnais, Hiroshima monamour (1959), qui sort sur les écrans peu de temps aprèsLe Barrage contre le Pacifique, film que René Clément aadapté du roman autobiographique de Duras. Ce n’est unsecret pour personne que l’écrivaine a très largement dé-testé les adaptations cinématographiques de ses œuvres.Selon ses propres mots, c’est le “dégoût” pour les trahi-sons multiples que lui a fait subir le cinéma qui a faitnaître chez elle le besoin de s’emparer de la caméra. Pa-rallèlement à l’écriture douloureuse du Vice-consul, quidonnera naissance à son plus grand succès public ensalle, India Song, elle continue de produire des scénarios,fait des incursions sur les plateaux de tournage et siègeà la commission de l’avance sur recettes du CNC, dontelle est écartée pour des raisons politiques. En janvier1966, elle est prête pour le cinéma. Elle choisit le réalisa-teur de télévision Paul Seban, avec lequel elle a déjà col-laboré, et fait son premier film La Musica. Une actricedécouverte par Resnais, Delphine Seyrig, y interprète unde ses premiers grands rôles aux côtés de Robert Hos-sein. L’expérience terminée, Duras décide de continuerseule. Grâce à la confiance de deux productrices, NicoleStéphane et Monique Montivier, elle écrit et filme dansla même année (1969) Détruire, dit-elle, film étrange et ra-dical fondé sur un projet lumineux : “on casse tout et onrecommence”. Quelques années plus tard, Nathalie Gran-ger (1972), s’attache à un fait divers criminel pour aborderla question de l’enfance révoltée. Dans la maison où s’af-fairent Lucia Bosé et Jeanne Moreau, un représentant decommerce surgit. C’est Gérard Depardieu qui prend saplace et ses aises dans l’univers durassien. Avant, il yavait eu Michael Lonsdale, Nicole Hiss, Catherine Sellers.Après, il y aura aussi Bulle Ogier, Mathieu Carrière. Ceux-là et ses amours, Dionys Mascolo et Yann Andréa, com-posant une petite troupe que l’on retrouve de film enfilm et de scène en scène. En 1974, sort India Song suivideux ans plus tard de Son nom de Venise dans Calcuttadésert qui utilise la même bande son. Ce diptyque signela naissance du cinéma selon Duras, un cinéma où lesvoix, désynchronisées de l’image, prennent leur envol.Creusant le même sillon, Le Camion réduit l’image à saplus simple expression : un camion, un paysage qui dé-file, un salon où sont installés Lui (Gérard Depardieu) etElle (Marguerite Duras). Les voix mêlés ou qui se répon-dent entraînent irrésistiblement le spectateur dans l’his-toire qui se construit en temps réel et simultanément,sur l’écran comme dans la salle. Le Navire Night et lesquatre courts métrages réalisés pendant l’année 1979 di-sent la puissance de la parole, des phrases d’abord pro-noncées puis écrites sur l’écran. Venue au cinéma pour atteindre “l’acquis créateur de la

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 12

BIO-FILMOGRAPHIEMARGUERITE DURAS

destruction du texte”, Marguerite Duras se met en quêtede l’image idéale, “image qui n’aurait en soi aucun sens,qui ne serait ni belle ni laide, qui ne prendrait son sensque du texte qui passe sur elle”. Cette recherche d’un ab-solu fondé sur la trilogie Texte-Théâtre-Film ne pouvaitpasser que par le meurtre du cinéma.

FILMOGRAPHIE(comme réalisatrice)

Longs métrages

1984 Les Enfants1982 Dialogue de Rome1981 Agatha ou les lectures illimitees1979 Le Navire Night1977 Le Camion1976 Des journées entières dans les arbres1976 Baxter, vera Baxter1976 Son nom de venise dans calcutta désert1974 India song1972 /73 La Femme du Gange1972 Nathalie Granger1971 Jaune le soleil1969 Détruire, dit-elle1966 La Musica (coréalisé par Paul Seban)

Courts métrages

1981 L’homme atlantique1979 Aurélia Steiner (Vancouver)1979 Aurelia Ssteiner (Melbourne)1979 Les mains négatives1979 Césarée

Page 13: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 13

Page 14: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 14

DÉCOUVRIRTRANSMETTREPARTAGER

Les projets d’éducation artistique et culturelle du Festival

d’Automne à Paris en direction de la jeunesse

Chaque année, le Festival d’Automne à Paris mène une politique d’éducation artistique et culturelle innovante etambitieuse visant à faciliter l’accès du plus grand nombre à la création artistique. Cette politique s’appuie notammentsur la capacité du Festival à créer et tisser des liens entre ses différents partenaires (structures culturelles, ministères,municipalités, associations, fondations, mécènes, artistes...) et à fédérer ces multiples énergies autour de cette ambi-tion.

Riche de ses spécificités – nomade, le Festival collabore avec une quarantaine de structures culturelles à Paris et enÎle-de-France et intervient dans le domaine de la création contemporaine française et internationale, qu’il s’agissede théâtre, de danse, de musique, d’arts plastiques, de performance ou du cinéma –, le Festival a développé une sériede projets donnant aux jeunes spectateurs la possibilité de découvrir différents lieux et disciplines, de rencontrermetteurs en scène, compositeurs, plasticiens et chorégraphes et de participer à des ateliers avec ces artistes. Autantd’opportunités leur permettant d’éveiller leur curiosité, de prendre confiance en eux, d’approfondir leurs connaissanceset de s’épanouir.

À travers, notamment, les Portraits d’artistes (William Forsythe, Luigi Nono, Romeo Castellucci), la création musicaleAmbidextre de Pierre-Yves Macé et l’exposition de David Maljkovic au Palais de Tokyo, le Festival d’Automne proposecette année un ensemble de projets d’éducation artistique et culturelle s’adressant aux jeunes, de l’école maternelleà l’université, dans un esprit de découverte, de transmission et de partage.

Page 15: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 15

Cours de Re-création Projet novateur initié par le Festival d’Automne, Cours deRe-création accompagne durant toute l’année scolaire desélèves de 4 à 18 ans dans leur découverte de l’art contem-porain. Le principe en est simple : une classe rend comptede sa perception d’une œuvre à des élèves venus d’unautre établissement scolaire. Ceux-ci vont à leur tourvisiter une exposition pour en effectuer la transmission.Outre l’opportunité de se familiariser avec l’art contem-porain, ce dispositif permet un échange entre enfants dedifférents quartiers et classes d’âge. Il repose sur la réflexionet l’imagination des élèves pour analyser et formuler leurperception de l’art afin de la partager avec des enfantsplus âgés ou plus jeunes qu’eux. Cette « passation » s’ac-compagne de textes, dessins, photos ou vidéos réaliséspar les élèves, matériau qui fait chaque année l’objet d’uneexposition à la Maison du geste et de l’image. En 2014, Cours de Re-création se déroulera au Palais deTokyo lors de l’exposition du plasticien croate David Malj-kovic et au Jeu de Paume à l’occasion du dispositif « Inventerle possible – Vidéothèque éphémère 2 ».

Cours de Re-création bénéficie du soutien de la Fondation Aleth etPierre Richard sous l’égide de la Fondation de France.

Un compositeur face aux enfants La nouvelle création de Pierre-Yves Macé Ambidextre estune œuvre interprétée par le chœur d’enfants du collègeJean-Philippe Rameau de Versailles. Elle s’inspire du per-sonnage et de la légende de Billy the Kid. Les classesd’écoles élémentaires ayant assisté au concert rencontre-ront le compositeur qui leur présentera cette création,leur parlera de sa genèse et de son travail. Par ailleurs,Pierre-Yves Macé adapte un court extrait d’Ambidextrepour les chorales d’écoles élémentaires, permettant auxélèves d’explorer leurs capacités vocales et de travaillerensemble sur une partition d’aujourd’hui.

Le son, le silence et l’espaceLa naissance et les trajectoires du son, son articulationdans l’espace, l’écoute, le silence : autant de thèmes chersà Luigi Nono à qui le Festival consacre un portrait et quisont abordés à l’occasion de différents ateliers. Élèves etintervenants mettent en commun leurs gestes et leursécoutes ; un interprète se joint à eux pour évoquer et pré-senter les multiples possibilités de son instrument : timbre,vibrato, espace.

La Sacem est partenaire de Un compositeur face aux enfants.

Parcours d’auteursParcours d’auteurs s’adresse à un public de collégiens,lycéens et étudiants. Il leur permet de découvrir la scènecontemporaine et la diversité de ses esthétiques à traverstrois spectacles, choisis dans différentes disciplines etdifférents lieux du Festival. Agrémentée avant et aprèsles représentations par un certain nombres d’ateliers (jeu,écriture, mouvement…) et de rencontres avec les artistes,cette proposition permet aux élèves et étudiants de seconstruire une expérience de spectateur et de croiser leslangages artistiques contemporains au plus près du pla-teau.

La SACD est partenaire de Parcours d’auteurs.

Les arts à l’amphiDans le cadre de leurs études, les étudiants participantsau projet Les arts à l’amphi assistent à plusieurs spectaclesdu Festival, travaillent autour de thématiques présentesdans différentes propositions artistiques, rencontrentles artistes à l’occasion de séminaires ou d’une manièreplus informelle, leur permettant ainsi d’enrichir leurcursus. Outre la collaboration régulière initiée les années pré-cédentes avec des enseignants de l’Institut d’études théâ-trales de l’Université Paris III, du département des artsdu spectacle à l’Université Paris X et de l’École nationalesupérieure des Beaux-arts de Paris, le Festival a proposéà deux structures universitaires de le rejoindre pour deuxnouveaux projets : la rédaction de comptes-rendus despectacles et d’entretiens avec des artistes, en lien avecle Syndicat de la critique, avec le Master « Rédaction etédition de l’écrit » de l’Université Paris Nanterre ; unesérie d’ateliers animée par Philippe Quesne, metteur enscène issu des Beaux-Arts, ayant pour thèmes les arts plas-tiques et les arts de la scène avec l’École des Beaux-Artsde Cergy.À l’occasion du portrait consacré à Luigi Nono, compositeurqui a rejoint le Parti communiste italien dans les annéescinquante, la place et l’engagement de l’artiste dans notresociété feront l’objet d’une série de conférences destinéeaux étudiants. Elle présentera une traversée du XXe sièclesous le signe des liens entre art et pouvoir, à travers unesélection d’œuvres emblématiques des relations entremusique et politique.

Total soutient les projets d’éducation artistique et culturelle du Festival d’Automne à Paris en direction de la jeunesse.

Page 16: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 16

Page 17: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 17

Le Festival d’Automne à Paris est subventionné par :Le ministère de la Culture et de la CommunicationDirection générale de la création artistiqueDRAC Île-de-France

La Ville de ParisDirection des affaires culturelles

Le Conseil Régional d’Île-de-France

Le Festival d’Automne à Paris remercie l’Association Les Amis du Festival d’Automne àParis, ses mécènes et donateurs individuels, fondations et entreprises qui contribuent à laréalisation de cette 43e éditionGRAND MÉCÈNE DU FESTIVAL D’AUTOMNE À PARISFondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent

GRAND MÉCÈNE 2014Les Galeries Lafayette pour Cloakroom - Vestiaire obligatoire

MÉCÈNESagnès b.ArteBaron Philippe de Rothschild S.A.Crédit Municipal de Paris KoryoRoyaltiesTotal

Fondation Aleth et Pierre RichardFondation Clarence WestburyFondation d’entreprise HermèsFondation Ernst von Siemens pour la musiqueFondation pour l’étude de la langue et de la civilisation japonaises sous l’égide de la Fondation de FranceHenPhil Pillsbury Fund The Minneapolis Foundation & King’s FountainFondation pour les Arts de la Rhénanie-du-Nord-WestphalieMécénat Musical Société Générale

Pierre BergéPâris MouratoglouPhilippine de RothschildBéatrice et Christian SchlumbergerGuy de Wouters

DONATEURSSylvie Gautrelet, Ishtar Méjanes, Jean-Claude Meyer, Ariane et Denis Reyre, Yves Rolland, Nancy et Sébastien de la Selle,Bernard Steyaert, Sylvie Winckler

Société du Cherche Midi

AMISJean-Pierre Barbou, Annick et Juan de Beistegui, Jacqueline et André Bénard, Christine et Mickey Boël, Irène et BertrandChardon, Catherine et Robert Chatin, Hervé Digne, Aimée et Jean-François Dubos, Agnès et Jean-Marie Grunelius, Miche-line Maus, Brigitte Métra, Tim Newman, Sydney Picasso, Agnès et Louis Schweitzer, Reoven Vardi et Pierluigi Rotili

Partenaires 2014Sacem, Adami, SACD, ONDA, Institut Culturel Italien de Paris, InaLes villes de Paris et de Rome, en partenariat avec l’Institut français, soutiennent les spectacles inscrits dans le cadre dutandem culturel Paris-Rome 2014.

Page 18: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 18

THÉÂTRE

Romeo Castellucci / Go down, MosesThéâtre de la Ville – 4 au 11/11

Romeo Castellucci / Schwanengesang D744Théâtre des Bouffes du Nord – 28 au 30/11

Romeo Castellucci / Le Sacre du PrintempsGrande halle de la Villette – 10 au 14/12

Sylvain Creuzevault / Le Capital et son Singe d’après Karl MarxLa Colline – théâtre national – 5/09 au 12/10La Scène Watteau, scène conventionnée de Nogent-sur-Marne – 5 et 6/11

Claude Régy / Intérieur de Maurice MaeterlinckMaison de la culture du Japon à Paris – 9 au 27/09

Collectif In Vitro / Julie DeliquetDes années 70 à nos jours…Les Abbesses – 18 au 28/09Théâtre Gérard Philipe / Saint-Denis – 2 au 12/10

Théâtre du Radeau / PassimT2G – Théâtre de Gennevilliers – 26/09 au 18/10

Vincent Macaigne / Idiot ! parce que nous aurions dû nous aimerd’après Fiodor DostoïevskiThéâtre de la Ville – 1er/10 au 12/10Théâtre Nanterre-Amandiers – 4 au 14/11

Robert Wilson / Les Nègres de Jean GenetOdéon-Théâtre de l’Europe – 3/10 au 21/11

Rabih Mroué / Riding on a cloudThéâtre de la Cité internationale – 6 au 11/10Théâtre de Sartrouville – 21/11

portrait 2014-15ROMEO CASTELLUCCIfestival d’automne à paris

Julien Gosselin / Les Particules élémentaires d’après Michel HouellebecqOdéon-Théâtre de l’Europe / Ateliers Berthier – 9/10 au 14/11

Talents Adami Paroles d’acteurs / Georges Lavaudant / Archipel Marie N’DiayeAtelier de Paris-Carolyn Carlson – 13 au 17/10

She She Pop / SchubladenLes Abbesses – 14 au 17/10

Young Jean Lee / STRAIGHT WHITE MENCentre Pompidou – 16 au 19/10

She She Pop / « Le Sacre du Printemps »Les Abbesses – 20 au 24/10

Fanny de Chaillé / Le Groupe d’après La Lettre de Lord Chandos de Hugo von HofmannsthalCentre Pompidou – 29/10 au 2/11

Grand Magasin / Inventer de nouvelles erreursT2G – Théâtre de Gennevilliers – 5 au 15/11

Philippe Quesne / Next Day Théâtre Nanterre-Amandiers 7 au 9/11, 5 au 7/12, 12 au 14/12

Brett Bailey / Third World Bunfight / MacbethNouveau théâtre de Montreuil – 18 au 22/11Espace Lino Ventura / Torcy (La Ferme du Buisson hors les murs) – 25 et 26/11

Éléonore Weber / Patricia AllioNatural Beauty MuseumCentre Pompidou – 19 au 22/11

Amir Reza Koohestani / TimelossThéâtre de la Bastille – 24 au 30/11

Jeanne Candel / Le Goût du faux et autres chansonsThéâtre de la Cité internationale – 24/11 au 13/12

Angélica Liddell / You Are My Destiny (Lo stupro di Lucrezia)Odéon-Théâtre de l’Europe – 3 au 14/12

ARTS PLASTIQUES Eszter Salamon / Eszter Salamon 1949

Jeu de Paume – 14/10 au 9/11

David MaljkovicPalais de Tokyo – 20/10 au 11/01

Film-opéraMatthew Barney / Jonathan Bepler River of Fundament Cité de la musique – 24 et 25/10

PERFORMANCE Rabih Mroué / Rabih Mroué: Trilogy Théâtre de la Bastille – 14 au 18/10

Olivier Saillard / Tilda SwintonCloakroom – Vestiaire obligatoirePalais Galliera – 22 au 29/11

Page 19: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

DOSSIER DE PRESSE CINÉMA – FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2014 – PAGE 19

Pascal Rambert / RépétitionT2G – Théâtre de Gennevilliers – 12/12 au 17/01

Yves-Noël Genod (informations sur ce spectacle à la rentrée)Théâtre du Rond-Point – 16 au 31/12

DANSE

William Forsythe / Limb’s TheoremThéâtre du Châtelet – 4 au 6/09Maison des Arts Créteil – 4 au 6/12

Jone San Martin / Legítimo/RezoLes Abbesses – 5 au 7/09Le CENTQUATRE-PARIS – 2 au 8/10

Fabrice Mazliah / Ioannis Mandafounis / Eifo EfiLes Abbesses – 10 au 13/09

William Forsythe / Steptext / Neue Suite / In The Middle, Somewhat Elevated Théâtre de la Ville – 28 au 30/10

William Forsythe / Répertoire Théâtre de la Ville – 17 au 26/11Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines – 28 et 29/11L’Onde, théâtre-centre d’art Vélizy-Villacoublay – 11 et 12/12L’apostrophe / Théâtre des Louvrais-Pontoise – 15 et 16/01

The Forsythe Company / Study # 3Théâtre National de Chaillot – 5 au 12/12

Jérôme Bel / Jérôme BelLa Commune Aubervilliers – 24 au 27/09Musée du Louvre / Auditorium – 24/10 La Ménagerie de Verre – 18 au 22/11

Alessandro Sciarroni / JOSEPH_kidsLe CENTQUATRE-PARIS – 25 et 26/09Maison des Arts Créteil – 2 au 4/10Théâtre Louis Aragon / Tremblay-en-France – 8 et 9/12

Lucinda Childs / Dance Le Forum, scène conventionnée de Blanc-Mesnil – 15/10Théâtre de la Ville – 17 au 25/10

Maguy Marin / CréationLes Abbesses – 30/10 au 15/11Le Forum, scène conventionnée de Blanc-Mesnil – 18/11

Alessandro Sciarroni FOLK-S_will you still love me tomorrow?Le Monfort – 4 au 8/11Théâtre Louis Aragon / Tremblay-en-France – 6/12

Claudia Triozzi / Boomerang ou le retour à soi T2G – Théâtre de Gennevilliers – 5 au 15/11

Jérôme Bel / Cédric AndrieuxMaison de la musique de Nanterre – 8 et 9/11

portraitWILLIAM FORSYTHEfestival d’automne à paris

Alessandro Sciarroni UNTITLED_I will be there when you dieCentre national de la danse / Pantin – 13 et 14/11Le Monfort – 18 au 22/11Le CENTQUATRE-PARIS – 26 au 30/11Marco Berrettini / iFeel2Théâtre de la Cité internationale – 20 au 25/11

Boris Charmatz / mangerThéâtre de la Ville – 29/11 au 3/12

Xavier Le Roy / Sans titre (2014) Théâtre de la Cité internationale – 8 au 13/12

La Ribot / Juan Domínguez / Juan Loriente El Triunfo de La LibertadCentre Pompidou – 10 au 14/12

MUSIQUE

Luigi Nono / Franz LisztSalle Pleyel – 3/10

Luigi Nono / Karlheinz Stockhausen / Wolfgang Rihm / Julien JametÉglise Saint-Eustache – 9/10 Opéra national de Paris / Bastille-Amphithéâtre – 9/10

Luigi Nono / Helmut Lachenmann /Clara IannottaCité de la musique – 17/10

Luigi Nono / Olga Neuwirth / Bruno Maderna / Gérard Pesson / György Kurtág / Garth Knox /Gérard Tamestit / Heinz HolligerOpéra national de Paris / Bastille-Amphithéâtre – 6/11

Luigi NonoThéâtre de la Ville – 14/11

Luigi Nono / Karl Amadeus Hartmann /Bruno Maderna Cité de la musique – 18/11

Luciano Berio / Pierre-Yves Macé / Karlheinz StockhausenOpéra national de Paris / Bastille-Amphithéâtre – 22/11Théâtre Gérard Philipe / Saint-Denis – 26/11Studio-Théâtre de Vitry – 6/12

CINÉMABertrand Bonello – RésonancesCentre Pompidou – 19/09 au 26/10

Marguerite Duras – Cinéaste Centre Pompidou – 28/11 au 20/12

portrait 2014-15LUIGI  NONOfestival d’automne à paris

Page 20: FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS · Françoise Hardy, Elliot Murphy, De Palmas ou Daniel Darc. Au début des années 1990, il réalise deux courts métrages de fiction, Le Bus d’Alice

www.festival-automne.com

FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 20144 SEPTEMBRE – 31 DÉCEMBRE

Festival d’automne à Paris | 156, rue de Rivoli – 75001 ParisRenseignements et réservations : 01 53 45 17 17 | www.festival-automne.com