fiche sommaire sous-bassin tassaout
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FICHE SOMMAIRE SOUS-BASSIN TASSAOUT
Version FINAL - Fiche sommaire sous-bassin TASSAOUT
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D’une superficie de 1.575 km², le sous-bassin de Tassaout fait partie du système hydrologique Haouz Mejjate qui comporte une dizaine de sous-bassins. Le sous-bassin de Tassaout est drainé par l’oued du même nom, affluent de l’oued Oum Er Rbia. Il est délimité à l’Est par le sous-bassin de Lakhdar, au Sud par les montagnes du Haut-Atlas, au Nord par les bassins intermédiaires 8 et 9 et à l’Ouest par les bassins versants de Larh et Ghdat. Dans le cadre de la convention GIRE, le sous-bassin de Tassaout est augmenté du bassin intermédiaire BI-9 (130 km²), située à l’aval en position intercalaire entre les sous-bassins de Lakhdar et Larh L’ensemble, sous-bassin de Tassaout et bassin intermédiaire BI-9, totalise ainsi une superficie d’environ 1.706,5 km².
Caractéristiques démographiques : Le sous-bassin de Tassaout relève dans sa partie amont de la Province d’Ouarzazate et dans sa partie aval, de la Province d’El Kelaa Des Sraghna. Le milieu est partagé par la province du Haouz, du côté Ouest, et de la province d’Azilal du coté Est. Il englobe la ville d’El Attaouia, et 11 communes rurales. La population totale est de 173.451 (RGPH 2014).
Répartition et densité moyenne de la population suivant les zones géomorphologiques du sous bassin Tassaout(Source :RGPH 2014):
Zone géo-morpho-logique
Nombre Com-
munes Liste des
Communes Popu-lation 2014
Densité
(hab/ km²)
Plaine 4
Bouya Omar Choara Dzouz Fraita
47.976 212
Piedmont 4
Abadou Ait Aadel Anzou Sidi Yacoub
51.010 95
Montagne 4
Ait Hkim Ait Yzid Ait Oumdis Ait Tamlil Laattaouia
74.465 69
Total 173.451 94
Le taux d’accroissement de la population a augmenté de 1,6% (1994/2004) à 1,3% (2004/2014).
Répartition de la population urbaine et rurale dans le sous-bassin de Tassaout (Source :RGPH 1994, 2004 et 2014) :
1994 2004 2014
Sous-bassin N’fis
Popu-lation % Popu-
lation % Popu-lation %
Urbaine 11.219 9 20.237 13 30.315 17
Rurale 119.534 91 132.799 87 143.136 83
Totale 130.753 100 153.036 100 173.451 100
Activités économiques des secteurs productifs (Source: Recensement Général de l’Agriculture (RGA) 1996)
Secteur Description
Agriculture Principale composante de l’activité économique: 9.979 exploitations agricoles. Emploi permanent à 9.985 personnes, dont 300 main d’œuvre salariale et 9.685 ~familiale. GH : 9.080 ha, arboriculture (olivier) et céréales. PMH : 2.848 ha, Piedmont. Montagne : céréales arboriculture (olivier, amandier, noyer, pommier).
Foresterie Rôle écologique: conservation des sols contre l’érosion, protection des ouvrages hydrauliques contre l’envasement, et des populations contre les crues.
Industrie et mines
Localisée au niveau de la commune d’Attaouia: principalement représentée par les huileries (13 unités), minoteries (5) et 1 usine de peinture. Il y a une unité de production d’électricité (Aït Adel) et deux unités de concassage de pierres (Dzouz).
Artisanat Principalement représenté par des ateliers de couture (commune d’Attaouia: 35 ateliers de confection).
Tourisme Le sous-bassin de Tassaout n’abrite aucune infrastructure dans ce domaine.
Commerce et services
Commerce rural de base : 6 souks ruraux approvisionnent la population en bien de consommation (produits de base : farine, sucre, thé, huile...).
La moyenne de l’indicateur de pauvreté pour le sous-bassin est de 24,8 %. (2004), supérieur à la région de Marrakech Tensift Al Haouz 19,2% (source INDH).
2. Contexte socio-économique
1. Présentation du bassin de Tassaout
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Ils se divisent entre les opérateurs sectoriels, les instances élus et les associations d’usagers des eaux agricoles (AUEA), respectivement des associations de l’alimentation en eau potable.
Les opérateurs sectoriels intervenant au niveau du sous-bassin (Source : AHT/RESING 2015)
ORMVAH Périmètre de la Tassaout Amont (une partie). L’ORMVA y est représenté par l’arrondissement d’Attaouia.
DPA Marrakech
Trois DPA interviennent : DPA : d’Azilal, de Kelaa Des Sraghna et de Marrakech.
ONCA Nouvellement créé. l’ONCA aura un grand rôle à jouer dans l’encadrement et l’accompagnement des agriculteurs.
ABH L’ABH de l’Oum Er Rbia intervient fortement: au niveau du DPH, la fourniture de l’eau d’irrigation, la gestion du complexe de barrage My Youssef-Timinoutine, et la gestion des crues.
DREF Domaine forestier de la DREF de Marrakech et la DREF de Beni Mellal.
ONEE-Eau L’ONEE-Eau intervient par les services provinciaux : ONEE de Kelaa Des Sraghna, de Marrakech Al Haouz et d’Azilal
Service de l’eau
Intervention des services de l’eau de Kelaa Des Sraghna, d’Al Haouz et d’Azilal.
Services Provinciaux
Services provinciaux des provinces de : Kelaa Des Sraghna, Azilal et Al Haouz.
L’Oued Tassaout draine une superficie de 1.575 km2. Il reçoit plusieurs affluents dont les principaux sont: Assif N’Ourrous, Assif Si Bou Ali, Assif n’Fadghat, Assif Tasilli, Assif n’Targa, et Assif Ibni.
Caractérisation géométriques et morphologique du sous-bassin (Source:SIG-GIRE, AHT-RESING, 2015) :
Caractéristiques physiques Valeur
Superficie (km2) 1 575
Périmètre (km) 329
Longueur (km) équivalente (km) 155,4
Largeur équivalente (km) 19,0
Indice de Gravellius 2,34
Longueur du cours d’eau principal (km) 140
Longueur totale du réseau hydrographique (km) 1.723
Densité du réseau (km/km2) 1,09
Altitude amont (m) 2 400
Altitude aval (m) 560
Pente moyenne du cours d’eau principal (%) 1,39
La pluviométrie est enregistrée au niveau de deux stations Tamesmate et My Youssef. Au niveau de Tamesmate la pluviométrie moyenne annuelle est de 418 mm, avec un maximum de 801 mm (93/94) et un minimum de 281 mm (90/91). Au niveau de My Youssef, elle est de 418 mm, avec un maximum de 797 mm (73/74) et un minimum de 221 mm (92/93).
Evolution de la pluviométrie annuelle – Stations B. My Youssef (1969-2012) et Tamesmate (1976-2010), (Source : ABHOER)
Le régime pluviométrique (stations My Youssef et Tamesmate) présente deux périodes caractéristiques une saison humide du mois d’octobre à avril, où interviennent plus de 85% (87% à Tamesmate) de la pluviométrie annuelle et une saison sèche allant de mai à septembre avec moins de 14 % de la pluviométrie annuelle.
Diagramme pluviothermique, Stations B. My Youssef (1969-2012) et Tamesmate (1976-2010), (Source : ABHOER)
Apports moyens annuels des stations hydrométriques
Station Hydrométrique Débit moyen annuel
Moulay Youssef (1941-2013) 263 m3 Volume moyen simulé à l’exutoire du bassin (1983-2013) 233 Mm3
Estimés par la méthode des paramètres régionaux calés sur les stations de références et par la méthode Francou-Rodier (rapport diagnostic, Annexe 2), les débits de crues sont présentés dans le tableau suivant:
Débits et volumes des crues pour différentes périodes de récurrence (Source : ABHT) :
Débit de pointe (m3/s)
Volume (Mm3) (Méthode Exponentielle)
Q2 324 22,0
Q10 1.216 82,4
Q50 2.371 160.8
Q100 2.797 189,6
Q1000 3.765 255,3
Q10000 5.499 372,8
4. Ressources en eau de surface
3. Acteurs du sous-bassin
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Evolution des apports moyens annuels, Moulay Youssef (1941-2013), (Source : ABHOER) :
Systèmes aquiferes sous bassin (Source : AHT/RESING 2015):
Paramètres Nappe du Haouz (zone plaine)
Extension 181 km2
Lithologie Plio-Quaternaire détritique Eocène calcaire gréseux
Réseau de suivi piézométrique 5 piézomètres (depuis 1985)
La base de données IRE (cadastre des points d’eau), compte 10 points d’eau qui sont tous des puits.
La profondeur moyenne des ouvrages est de 30 m.
Au niveau du sous-bassin de Tassaout l’ABH-OER suit 2 piézomètres depuis les années 1985. L’existence des données d’un seul piézomètre ne permet pas de bien apprécier la baisse du niveau de la nappe du Haouz au niveau du sous-bassin de Tassaout.
La baisse totale du niveau de l’eau au niveau de ce piézomètre est d’environ 16 m entre 1985 et 2014.
Evolution des profondeurs du niveau de la nappe (piézomètre 848/45) dans le sous-bassin de Tassaout (Source : ABHT) :
Qualité des eaux souterraines: Le réseau de suivi de la qualité des eaux souterraines comporte un seul point, insuffisant pour établir la qualité au niveau du sous-bassin.
Le potentiel en termes de rejets des eaux usées dans le sous-bassin de Tassaout est de l’ordre de 2,8 Mm³/an en 2015. En 2030, il serait de 3,9 Mm³/an environ avec une évolution annuelle d’environ 0,07 Mm³.
Potentiel des rejets des eaux usées dans le sous bassin Tassaout (Source : Estimation AHT/RESING, 2015):
2014 2015 2020 2025 2030
Milieu rural
Population (1000) 143 144 150 156 163
Consommation en eau
(1000 m³/j) 7,0 7,2 7,8 8,3 8,6
Milieu urbain (Laataouia)
Population (1000) 30 32 39 47 58
Consommation en eau
(1000m³/j) 2,3 2,4 3,0 3,7 4,6
Consommation totale (1000 m³/j) 9,3 9,7 10,8 12,1 13,3
Taux de retour aux égouts (%) 80 80 80 80 80
Production moyenne des eaux usées (1000 m³/j)
Milieu rural 5,6 5,8 6,2 6,6 6,9
Milieu urbain 1,8 1,9 2,4 3,0 3,6
Total 7,4 7,7 8,6 9,6 10,6
Production moyenne annuelle eaux usées (Mm³/an)
2,73 2,84 3,17 3,54 3,89
Il est cependant à noter que vu qu’il n’existe pas d’agglomération importante, ces ressources sont diffuses, ou de petite capacité.
On notera qu’une partie des rejets traités de la ville d’Attaouia (700 m³/jour) sont utilisés pour l’irrigation de terres cultivées d’une superficie totale de l’ordre de 62 ha.
Collecte des eaux pluviales: La collecte des eaux pluviales est pratiquée par la population pour plusieurs usages :
• Agriculture en zone de montagne et de piedmont : il s’agit de la mise en place de murets (rudimentaires) en pierres sèches pour retenir les eaux de pluie pour l’irrigation (arboriculture, céréales, etc.). • Abreuvement du cheptel grâce à des ghdirs. • Alimentation en eau potable (AEP) : 11 metfias fonctionnelles ont été inventoriées (communes Aït Adel et Bouya Omar) (Source : Questionnaire communes AHT/RESING, 2015)
Potentiel pluviométrique du sous-bassin de Tassaout(Source : Estimation AHT-RESING, 2015) :
Unité morpho-logique
Superficie (km²)
Pluviomètre moyenne
(mm)
Potentiel Pluviométrique
(Mm³/an)
Montagne 1.235 500 618
Piedmont 289 475 137
Plaine 181 350 63
Total 819
Le sous-bassin comprend le barrage Moulay Youssef et son barrage compensateur Timinoutine. Le barrage projeté Tioughza est prévu en 2025, dans le PDAIRE d’Oum Er Rbia, à l’amont du barrage Mly Youssef. Le barrage projeté Tioughza, d’un volume utile de 139 Mm³ et d’un volume régularisé de 27 Mm³, aura comme objectif le renforcement de la capacité de stockage et de la régularisation du barrage Moulay
05
1015202530
1/19
85
1/19
88
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09
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7. Aménagements hydrauliques
6. Ressources en eau non conventionnelles
5. Ressources en Eau Souterraine
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00 25,6
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Axe 1 : Développement des ressources en eau
Secteur Solutions/Actions
Eaux de surface
Réalisation d'ouvrages de recharge à partir des crues de l'oued Tassaout et de ses affluents
▫ Promouvoir les techniques culturales conservatrices de l’eau et du sol : cultures selon courbes de niveau, techniques de murets en pierre sèche (version plus performante que les pratiques actuelles)
▫ Continuer l’effort de reboisement et la correction mécanique des ravins. ▫ Suivi rigoureux de la bathymétrie du barrage My Youssef ▫ Meilleur contrôle du DPH (remise en état des carrières). ▫ Entretien et renforcement des ouvrages de déversement et d’épandage de crues ▫ Cartographie des zones à risques et identification des besoins en protection
Eaux souterraines ▫ Renforcement de la recharge le long des oueds en relation avec la gestion des crues ▫ Recherche de nouvelles techniques en matière de recharge (innovation / bonnes pratiques)
Eaux usées
▫ Réhabiliter la STEP d’Attaouia ▫ Promouvoir l’épuration sur site (surtout les huileries) et faire appel au fond de dépollution volontaire ▫ Activer la mise en œuvre du PNAR ▫ Promouvoir le micro traitement écologique avec réutilisation des dérivés ▫ Renforcement des capacités financières des CR pour le renforcement de l’assainissement
Eaux pluviales
▫ Capitaliser sur le savoir-faire local ▫ Capitaliser sur l’expérience des bonnes pratiques (GIZ) ▫ Introduire des systèmes d’aide financière pour la promotion de la collecte des eaux pluviales (aides déjà instituées
dans le FDA pour ouvrages de collecte d’eau pluviale à usage agricole). ▫ Introduction des principes de collecte des eaux pluviales au niveau des documents d'urbanisme ▫ Formation des techniciens communaux et des opérateurs dans le domaine de l’urbanisme (architectes, urbanistes...) ▫ Renforcer les pratiques de collecte des eaux pluviales en domaine forestier
Eaux saumâtres ▫ Améliorer la connaissance des aquifères saumâtres, ▫ Introduction des systèmes de déminéralisation (petits systèmes incluant les énergies renouvelables) ▫ Etude des potentialités en ressources en eau saumâtre
Axe 2 : Contrôle et suivi des ressources en eau
Secteur Solutions/Actions
Contrôle et suivi des ressources en eau
Limiter les autorisations de prélèvements dans certaines zones en fonction de la situation de la nappe et du bilan local ▫ Bonnes pratiques de contrôle et de suivi des extensions agricole par télédétection ▫ Actualiser périodiquement l’inventaire des points de prélèvement
Sanctionner les prélèvements illicites après délais d’avertissement
Rationnaliser les futures aides de l’Etat pour l’équipement en cellules photovoltaïques (avec le risque que le pompage soit accentué) ▫ Définir des périmètres d’interdiction ▫ Sanctionner les foreurs contrevenants ▫ Renforcer les moyens matériels et humains au niveau de l’ABH-OER et l’ORMVAH ▫ Implication des autorités locales pour le contrôle des captages
▫ Impliquer l’autorité pour le contrôle des captages. ▫ Instaurer un inventaire périodique des prélèvements. ▫ Lancement d’une étude de caractérisation des eaux souterraines en zones de piedmont et de montagne ▫ Actualisation des études hydrologiques (notamment celles en relation avec le barrage My Youssef) ▫ Organisation de campagnes d’essais de débits ▫ Instauration d’inventaires exhaustifs et périodiques des prélèvements. ▫ Sensibilisation de la population et intervention des autorités locales ▫ Instaurer un soutien juridique pour le suivi de la nappe. ▫ Revoir la conception des piézomètres ▫ Evaluer l’expérience de l’externalisation de la mesure et revoir le cahier des charges correspondant ▫ Renforcer les moyens de l’ABH-OER /section eau ▫ Instaurer les procédures (manuels). Revoir l’instruction conjointe du Ministre de l’Agriculture et du Ministre des Finances relative aux modalités de traitement des dossiers de demande de l’aide financière de l’Etat distribuée dans le cadre du FDA ; chapitre concernant l’aide à la reconversion à l’Irrigation Localisée
Contrôle de la qualité des ressources en eau
▫ Formation des techniciens communaux dans le domaine de l’assainissement liquide ▫ Activation de la mise en œuvre du PNAR ▫ Encourager les initiatives privées dans le domaine de l’assainissement ▫ Compléter et adapter le cadre juridique ▫ Promouvoir les initiatives privées (mécanismes de dépollution volontaire, etc.)
▫ Compléter et adapter le cadre juridique ▫ Promouvoir le conseil et l’encadrement pour les agriculteurs ▫ Revoir la répartition et la densité du réseau de suivi ▫ Formation des techniciens dans les techniques d’analyses et d’interprétation des mesures de qualité ▫ Revoir les pratiques d’externalisation
Inondations ▫ Inventorier et hiérarchiser les zones à risques
10. Pistes d’amélioration préliminaire
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Secteur Solutions/Actions ▫ Traiter les zones sensibles ▫ Introduire des techniques et mesures d’adaptation au changement climatiques ▫ Introduire les outils performants d’aide à la décision ▫ Améliorer les systèmes d’alerte
Axe 3 : Gestion de la demande
Secteur Solutions/Actions
Agriculture
▫ Vulgariser les techniques de pilotage d’irrigation basé sur la mesure de l’ETR : mise en place de stations météorologiques, bacs d’évaporation, etc. ;
▫ Mise en place des techniques d‘avertissement à l’irrigation de masse (SMS, affichage panneaux électronique, bulletins, etc.)
▫ Cibler les filières arboricoles (olivier, agrumes) ▫ Promouvoir les techniques d’irrigation déficitaire (olivier) Conduire des études de détermination des coefficients culturaux (Kc) et coefficients de réduction (Kr) adaptés aux conditions du milieu locales et des variétés cultivées Mener une évaluation mi-parcours de l’impact des actions du PMV sur les ressources en eau Arrêt de l’extension des cultures maraichères et des agrumes ▫ Arrêt de l’extension des plantations d’arbres fruitiers dans les périmètres de la GH (agrumes, olivier) ▫ Prévoir, dans le cadre du contrat de nappe et des subventions accordées par l’Etat, un assolement basé sur des
cultures peu à moyennement exigeantes en eau et qui valorisent mieux le m³ : ‐ Mener une étude approfondie sur la valorisation de l’eau par les cultures en GH, PMH et IP ‐ Sensibiliser les agriculteurs pour la substitution de la luzerne par des cultures moins consommatrices en eau
(sorgho, maïs fourrager, vesce-avoine) ‐ Création d’écotypes de luzerne moins consommateurs d’eau (recherche scientifique)
Prévoir un budget pour la réhabilitation du réseau de distribution
AEP rurale
▫ Etude des nappes du piedmont avec des méthodes de reconnaissance adaptées. ▫ Promouvoir la déminéralisation (petites unités). ▫ Promouvoir des solutions alternatives. ▫ Favoriser les captages par puits traditionnels. ▫ Equipement des sources ▫ Mise en place d’un comité d’encadrement technique piloté par les autorités
Axe 4 : Gouvernance (transversal)
Secteur Solutions/Actions
Equité sociale ▫ Une partie des bénéfices réalisés à l’aval doit retourner à la zone amont sous forme de projets de développement
intégré ▫ Existence de périmètre de 5000 ha aptes à l’irrigation dans la commune de Tidili Fetouaka
Coordination
▫ Redynamiser le comité de coordination (comité provincial de l’eau, etc.). ▫ Instaurer une rythmicité de réunion et de reporting de ces comités, ▫ Désigner des points focaux permanents (nominatifs) au niveau des organismes/institutions membres de ces comités ▫ Etablir les règlements intérieurs de ces comités
Echanges d’information et de données
▫ Instaurer une plateforme d’échange d’information /données avec des niveaux d’accès spécifiques ▫ Instaurer un protocole d’échanges des données sur les ressources en eau
Outil d’aide à la décision ▫ Formation de techniciens et cadres sur l’utilisation des outils, ▫ Choix des outils adaptés en pensant à E&M, la mise à jour et les exigences de communication entre les partenaires
(central, local, sectoriel, etc.)
Implication des parties prenantes
▫ Institutionnaliser la participation et l’implication ▫ Adapter le cadre juridique à cet effet ▫ Réunir les conditions nécessaires pour une participation réelle et efficace (transparence, partage, représentativité...)
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Axe 5 : Information et communication (transversal)
Secteur Solutions/Actions
Communication avec le grand public
▫ Développer et mettre en place des outils performants et professionnels en matière de communication et d’information ▫ Inventorier et recourir à tous les canaux possibles et adaptés au contexte socio-économique local ▫ Chercher à impliquer le public lui-même dans les efforts de communication ▫ Mise en place d’un site web efficace et dynamique
Communication avec les partenaires institutionnels
Les institutions chargées de la gestion de l’eau devraient communiquer régulièrement sur les réalisations, les résultats, les démarches, etc. La création d’un bulletin (inter-institutions) dédié (papier, électronique..) permettrait d’apporter une réponse à ces besoins
Communication avec les usagers de l’eau
▫ Instaurer un cadre de communication formel ▫ Elaborer des supports de communication adaptés ▫ Site internet dédié ▫ Organisation de la caravane de l’eau pour :
‐ Informer les agriculteurs et la population de la situation des ressources en eau ‐ Inciter les agriculteurs au choix de cultures moins exigeantes en eau et permettant une meilleur valorisation de
l’eau ‐ Montrer aux agriculteurs l’intérêt de leur regroupement en Coopératives, Associations, etc.
▫ Mener davantage de campagnes de sensibilisation de masse : émissions, et spots radiophoniques et télévisés. ▫ Instaurer un ‘’Prix Economie d’Eau’’ pour les AUEA, les coopératives, les producteurs menant des actions d’économie
d’eau ▫ Création d’une entité : Association d’institutions dans le but de créer un centre d’activités de pointe dans le domaine de
l’agro-technologie, d’assister les entreprises dans le domaine de la recherche et/ou du développement à l’image de l’Agrotech Souss-Massa-Draa
▫ Organisation de visites et de voyages d’études à des exploitations pilotes et aux sites de démonstration
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