fil de caux n°13

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Au fil de Caux n ° 13 Le magazine de la Communauté de Communes Caux Estuaire EPRETOT ETAINHUS GOMMERVILLE GRAIMBOUVILLE OUDALLE LA CERLANGUE LA REMUEE LES TROIS PIERRES SAINNEVILLE SUR SEINE SAINT AUBIN ROUTOT SAINT GILLES DE LA NEUVILLE SAINT LAURENT DE BREVEDENT SAINT ROMAIN DE COLBOSC SAINT VIGOR D'YMONVILLE SAINT VINCENT CRAMESNIL SANDOUVILLE Au fil de Caux Hiver 2013/2014 » RUDOLOGIE Donnons une seconde vie à nos objects 12 » ÉLECTIONS Mode d'emploi pour les municipales 2014 6 » SANTÉ La Maison de Santé ouvre le 6 janvier 14 Énergie DOSSIER SPÉCIAL

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Le Magazine de Caux Estuaire

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Page 1: Fil de caux n°13

Au fil de CauxAu fil de Cauxn°13Le magazine de la Communauté de Communes Caux Estuaire

EPRETOT • ETAINHUS • GOMMERVILLE • GRAIMBOUVILLE • OUDALLE • LA CERLANGUE • LA REMUEE • LES TROIS PIERRES • SAINNEVILLE SUR SEINE • SAINT AUBIN ROUTOT • SAINT GILLES DE LA NEUVILLE • SAINT LAURENT DE BREVEDENT • SAINT ROMAIN DE COLBOSC • SAINT VIGOR D'YMONVILLE • SAINT VINCENT CRAMESNIL • SANDOUVILLE

Au fil de CauxHiver 2013/2014

» RUDOLOGIEDonnons une seconde vie à nos objects • 12

» ÉLECTIONSMode d'emploi pour les municipales 2014 • 6

» SANTÉ La Maison de Santé ouvre le 6 janvier • 14

ÉnergieDOSSIER SPÉCIAL

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SOMMAIRE

Didier SansonPrésident de Caux Estuaire

ÉDItORIAL

Le magazine de la Communauté de Communes Caux Estuaire

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C aux Estuaire se situe quotidiennement sur le terrain de l’action. Les projets portés par votre intercommunalité sont nombreux et votre magazine Au Fil de Caux s’en fait régulièrement l’écho.

Toutefois, Caux Estuaire n’est pas seulement un espace de délibération et de mise en œuvre ; c’est aussi un lieu d’échanges et de débats. Si les élus du territoire en expriment le besoin et qu’il leur apparaît opportun d’engager une réflexion à l’échelle communautaire, il arrive effectivement que Caux Estuaire se saisisse d’un sujet d’actualité pour organiser la discussion et faire avancer les points de vue.

Il en est ainsi sur la question des rythmes scolaires. À l’initiative des Maires des communes du territoire, l’intercommunalité a accepté ces dernières semaines d’abriter le débat, même si ce sujet ne relève pas de ses compétences. Ce temps d’échanges permet aux élus d’appréhender les enjeux et les exigences du législateur et de partager des préoccupations communes. Une fois le débat terminé, viendra le temps de la décision. Et, comme le veut la Loi, c’est à chaque Maire qu’il reviendra de décider pour sa commune.

Autre exemple de débat : celui concernant la transition énergétique. Sujet crucial pour l’avenir des populations et des territoires sur lequel Caux Estuaire souhaite attirer l’attention de chacun d’entre nous. Pour cette raison, votre magazine Au Fil de Caux y consacre cette fois-ci son dossier spécial et, au mois d’Avril prochain, Caux Estuaire organisera une conférence ouverte à tous qui accueillera Pierre Radanne, spécialiste mondialement reconnu de l’énergie et du climat.

Enfin, parmi les rendez-vous des prochains jours, n’oublions pas les fêtes de fin d’année et permettez-moi de vous souhaiter à toutes et à tous un beau et joyeux Noël.

Magazine trimestriel Caux Estuaire, Communauté de Communes Caux Estuaire5 rue Sylvestre Dumesnil, BP 117, 76430 Saint-Romain-de-Colbosc. Tél : 02.35.13.36.90 Fax : 02.35.13.87.79 - Mail : [email protected] - www.caux-estuaire.fr Directeur de la publication : Didier Sanson, Rédacteur en chef : Caroline Girodet. Rédaction : Jean-Christophe Blanc-Aubert, Caroline Girodet. Réalisation : BDSA Le Havre Crédits photos : Vincent Rustuel (angelssea.com), ©Peggy Godreuil, © Shutterstock / © Fotolia.comImprimé par la Petite Presse sur papier cyclus Print - Tirage à 9.000 ex. ISSN 2118-4240. Dépôt légal à parution.

➜ ÉCONOMIE C'est ici qu'Eticq Groupe installe ses troupes

➜ TERRITOIRE Nom : AURH, profession : défricheur d'avenir

➜ ELECTIONS Mode d'emploi pour les municipales 2014

➜ DOSSIER SPÉCIAL ENERGIE • Vers une transition énergétique

• L'espace Info Énergie vous donne rendez-vous

• Conseil en Énergie Partagé, un atout pour les communes

➜ PORTRAIT Eric Trouvay, notre priorité, créer du lien

➜ RUDOLOGIE Donnons une seconde vie à nos objets en favorisant leur réemploi

➜ SANTÉ La Maison de Santé ouvre le 6 janvier

➜ CULTURE Ciné, si tu revenais

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BRÈVES

AMÉnAgEMEntS PRIORItAIRES Du B A S S I n V E R S A n t D u S A I n t -LAuREnt : C’ESt fInI !Débutés fin 2013, les travaux du bassin versant du Saint-Laurent sont terminés. Ces quatre aménagements réalisés sur les communes de Saint-Aubin-Routot, Epretot, Gommerville et Saint-Laurent-de-Brévedent avaient été définis comme étant prioritaires pour la protection des biens et des personnes et de la ressource en eau. Le traitement de bétoires, le curage de mares et la réalisation de prairies inondables et de bassins permettent en effet de stocker temporairement les eaux et de les rejeter lentement en aval. Le coût des travaux s’élève à 1 300 000 € avec une aide de 40% octroyée par l’Agence de l’Eau Seine Normandie.

Hiver 2013/2014 N°13

➜ un nOuVEAu SuCCÈS POuR LES fOuLÉES Et un REnDEZ-VOuS LE 21 DÉCEMBRE

Le dimanche 29 septembre, le GACCSR organisait, en partenariat avec Caux Estuaire, la 6ème édition des Foulées de la Communauté. L’évènement a réuni près de 600 coureurs et marcheurs qui ont participé à l’une des 3 épreuves proposées. Félicitations à Pascal Bidaux, Fabrice Soudais et Denis Boulay, vainqueurs respectivement du semi-marathon, de la marche des châteaux et de la Saromonaise. Le GACCSR organisera avec la FSGT, le 21 décembre, les Championnats Départementaux de CROSS Country dans le parc du Château de Gromesnil, réservés aux licenciés (enfants et adultes).

➜ VOIx D'guItARE, L’AMOuR DES MOtS

Une sélection d’artistes nationaux et régionaux d’envergure dans l’intimité du SiRoCo, c’est le festival Voix d’guitare. Pour cette 6ème édition, les artistes, au-delà de la musique, partageaient l’amour des mots. Jonglant avec la langue française avec humour et tendresse, Boule, Sanseverino, Dominique Comont, SouinQ, Thierry Chazelle et Lili Cros ont séduit le public venu les applaudir. Une ambiance très chaleureuse pour ce festival aux accents d’automne.

➜ LA LuttE COntRE LES InOnDAtIOnS COntInuE

Les travaux d’aménagement du sous bassin versant de Sainneville – Etainhus ont commencé au mois de septembre 2013. Le projet consiste en la réalisation des 13 ouvrages restants à exécuter en complément des 6 ouvrages déjà réalisés conformément au programme initial. Ces aménagements situés sur les communes de Sainneville sur Seine et Etainhus visent à protéger les biens et les personnes et la ressource en eau sur des secteurs ayant connu à plusieurs reprises de forts ruissellements et des inondations. Le coût total de l’opération est de 365 000 € HT.

➜ LE RAM A SOuffLÉ SA 10ème BOugIE

C’est entouré des partenaires et financeurs, des assistantes maternelles, des parents employeurs et des enfants, que le Relais Assistantes Maternelles a soufflé sa dixième bougie, le 19 octobre dernier. En 10 ans, le RAM est devenu le point de rencontre privilégié des familles et des professionnelles de la petite enfance. Un vrai succès !

➜ nOuVELLE PISCInE : LES ARChItECtES Ont REnDu LEuR COPIE

Le concours de maîtrise d’œuvre pour la construction de la nouvelle piscine intercommunale a été lancé en mai dernier. Après avoir étudié les 43 offres de candidature, le jury a retenu trois groupements dont les architectes sont : SARL d’architecture P. Duval- Y. Raynal, Agence Coste Architectures groupé avec Atelier Bettinger Desplanques et SAS Jacques Rougerie architectes associés. Ces candidats ont eu 3 mois pour travailler sur leur esquisse de la nouvelle piscine. Le jury se réunira mi-janvier pour sélectionner le meilleur projet. 15 à 18 mois seront alors nécessaires avant le début des travaux.

➜ Q uA n D M É n Ag E R I M E AV E C DÉVELOPPEMEnt DuRABLE

Qui dit ménage, dit produits d’entretien souvent chimiques qui menacent l’écosystème. Afin d’acquérir les bons gestes et d’utiliser des produits adaptés et respectueux de l’environnement, Caux Estuaire a mis en place une formation à destination des agents d’entretien de la Communauté de Communes et des communes membres. Une trentaine d’entre eux ont ainsi pu bénéficier de cette formation pratique et écologique.

➜ ÇA DÉMÉnAgE POuR LE POInt InfO tOuRISME

Depuis le 1er octobre 2013, le Point Info Tourisme vous accueille à la Maison de l’Intercommunalité du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h. Vous y trouverez tous les renseignements sur la vie de la Communauté de Communes : randonnées, animations, visites, idées de sorties… ainsi que les cartes des 14 boucles de randonnées du territoire.5 rue Sylvestre Dumesnil76 430 Saint-Romain-de-Colbosc

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Depuis février 2013, Caux Estuaire compte avec Eticq Groupe une nouvelle entreprise sur son territoire. Pour ce prestataire de services aux industries, le choix de cette nouvelle implantation est évidemment stratégique. Retour sur les raisons qui ont présidé à cette décision.

C’est ici qu’Eticq groupeinstalle ses troupes

« Nous avons choisi de nous implanter Parc du Hode sur la Zone Industrialo-Portuaire pour nous rapprocher des acteurs du pétrole, de la pétrochimie et de l’énergie » précise d’emblée Emmanuel Talbot, l’un des trois co-gérants du groupe. « Nos partenaires historiques et nos clients potentiels sont ici. En tant que spécialiste de l’expertise technique, de l’inspection et du contrôle qualité, être immergé au cœur d’un tel écosystème industriel est très stimulant. »

Autre raison pour s’implanter à Saint-Vigor-d’Ymonville : la qualité des dessertes proposées. « L’attractivité de la zone est incontestablement liée à sa position géographique  » poursuit Emmanuel Talbot. « Les infrastructures dont nous bénéficions facilitent grandement les déplacements. Elles nous permettent de rejoindre très rapidement tous les bassins industriels de la Vallée de la Seine. À un moment où Eticq Groupe développe ses activités à l’export, cette accessibilité est un vrai plus ».

Et, pour ce groupe installé auparavant à Bolbec, il devenait également indispensable de disposer de locaux plus spacieux qui soient capables d’accompagner le développement de l’entreprise : « c’est vrai que notre nouveau siège est à la mesure de nos ambitions. Avec ses 250 m2 carrés, le bâtiment permet d’accueillir nos 32 collaborateurs dans d’excellentes conditions et de regrouper nos différents sièges sociaux sur un seul site. Compte tenu de son potentiel, il pourra aussi abriter nos futurs projets ». Et des projets, l’entreprise n’en manque pas : espérant créer 6 emplois supplémentaires en 2014, le groupe souhaite « acquérir de nouvelles compétences pour se positionner à terme sur de nouvelles technologies de contrôle innovantes ». La diversification des activités est engagée.

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➜ un LOCAL DISPO Au PARC ECO

Un module est disponible à la location au sein de l’Hôtel d’entreprise de Caux Estuaire au Parc Eco-Normandie : 250 m² d’atelier, 150 m² de bureau, 12 places de stationnement et un terrain d’environ 1 800 m². Le loyer est de 24 800 € HT par an (révisable annuellement). Contact : Estelle Bourcier / 02 35 13 51 05 [email protected]

➜ x tRADE VOIt PLuS gRAnD

Trop à l’étroit dans ses locaux actuels, la société X Trade, implantée depuis 2001 au Parc Eco-Normandie, vient d’acheter une nouvelle parcelle de 7 828 m² sur la Zone d’Activités. Le projet immobilier prévoit un bâtiment de 1 160 m² dont 820 m² en zone atelier et 340 m² en bureau. Cette nouvelle implantation devrait permettre à l’entreprise, leader sur le secteur de la protection, de développer de nouveaux projets.

➜ DISSOLutIOn Du SynDICAt D’ÉLECtRIfICAtIOn

A partir du 1er janvier 2014, suite à la dissolution du Syndicat Intercommunal d’Electrification Rurale et de Gaz de la région de Saint-Romain-de-Colbosc (SIERG), chacune des communes de Caux Estuaire devra s’adresser au Syndicat Dépar temental d’Energie de Seine Maritime (SDE76) pour tous ses projets d’électrification rurale. L’éclairage public reste géré par vos communes et les questions d’énergie par les fournisseurs habituels.

➜ LES AtELIERS D’ARtIStES PREnnEnt LEuR EnVOL

L’œuvre de Frédérique Burel et Eric Lecroq Agribert « La traversée – Elément terre », qui prend appui sur un noyer noir de 200 ans, est toujours visible au fond de l’étendue d’herbe faisant face au Château de Gromesnil, tandis qu’Arnaud Caquelard, jeune artiste diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen, termine son œuvre sur le thème du labyrinthe. Suite à un appel à projets lancé au mois d’octobre 2013, Caux Estuaire accueillera de nouveaux artistes à partir du 15 janvier 2014. Rendez-vous dans le parc du Château de Gromesnil pour les rencontrer et assister à la naissance de leurs œuvres.

BRÈVES ÉCOnOMIE

Page 5: Fil de caux n°13

L’AURH aura bientôt 50 ans. Un demi-siècle passé à explorer le territoire dans tous ses recoins en convoquant des disciplines aussi diverses que l’urbanisme, l’habitat, les transports et déplacements, l ’env ironnement , le paysage , la démographie, l’économie et la prospective, la logistique et le développement portuaire, le tourisme, la culture ou encore la cartographie. Un demi-siècle à appréhender le territoire dans sa diversité et à éclairer les perspectives qui s’offrent à lui.

Un travail par emboîtements géographiques

Cet organisme public, chargé d’étudier et de réfléchir à l’aménagement et au développement du territoire, a vu son périmètre d’intervention s’élargir substantiellement avec le temps et avec les enjeux : « Ancrée sur Le Havre et son a g g l o m é ra t i o n , l’a g e n c e é t e n d effectivement depuis 10 ans son action aux deux rives de l’Estuaire ; cet espace en construction étant appelé à jouer un rôle majeur dans les années qui viennent précise Dominique Dhervillez , le Directeur général de l’AURH. Nous menons aussi des réflexions prospectives à l’échelle de la Vallée de la Seine et abordons certains enjeux économiques sur un plan européen ».

Au service de ses adhérents

« Les études que nous lançons, tout comme les voies que nous défrichons font toujours écho à une commande passée par l’un de nos adhérents, car nous sommes totalement à leur service » précise-t-il. Parmi ces adhérents : les villes, les agglomérations, les communautés de communes, les départements, les régions, l’Etat, les ports ou les chambres de commerce et d’industrie.

Caux Estuaire et l’AURH

« Avec Caux Estuaire, les coopérations sont nombreuses » . L’AURH est

effectivement intervenue très récemment sur plusieurs dossiers structurants pour le territoire, qu’il s’agisse du Plan Local de l’Habitat ou du Schéma de développement commercial. L’agence a également réalisé une étude sur le développement de la Zone d’Activité Economique de Saint-Romain-de-Colbosc ainsi que sur le devenir de la gare d’Etainhus. « Et puis, nous travaillons ensemble à la création du Pôle Métropolitain de l’Estuaire de la Seine, rappelle Dominique Dhervillez, dossier stratégique pour l’avenir et dans lequel Caux Estuaire est très impliquée. »

Une expertise à large spectre Comme le montre notamment ses interventions auprès de Caux Estuaire, le panel des activités de l’agence est large : animation de plusieurs observatoires (immobilier d’entreprise, développement social ou conjoncture économique), soutien des collectivités dans leur effort de planification (élaboration de Plans Locaux d’Urbanisme et de Schémas de Cohérence Territoriale), accompagnement des acteurs publics dans la mise en œuvre de leurs projets de développement, « sans oublier la réflexion prospective et l’animation de la concertation afin de favoriser la coproduction entre les différents acteurs du territoire ».

Penser le développement du territoire sur le court, le moyen et le long terme. Telle est en quelque sorte la mission confiée par les acteurs publics (collectivités, État et partenaires publics) à l’Agence d’Urbanisme de la Région du Havre et de l’Estuaire de la Seine (AURH). Présentation.

Nom : AURHProfession : défricheur d’avenir

5Hiver 2013/2014 N°13

tERRItOIRE

Dominique Dhervillez

Page 6: Fil de caux n°13

SUR LE NOUVEAU BULLETIN DE VOTEQUE VOUS UTILISEREZ SERONT PRÉSENTÉES 2 LISTES

1/ La liste des candidats au mandat de conseiller municipal

2/ La liste de ceux qui, parmi eux, se portent candidat au conseil communautaire.

Vous voterez donc le même jour pour une équipe municipale et

une équipe communautaire.

Les listes présentées comporteront AUTANT D’HOMMES QUE DE FEMMES et devront être alternativement composées

de personnes de chaque sexe. Exemple : Madame 1, Monsieur 2, Madame 3,

Monsieur 4…

La liste qui reçoit le plus de voix obtient 50% DES SIÈGES DU CONSEIL MUNICIPAL,

le reste étant réparti entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés.

PAS DE SCRUTIN DE LISTE Comme auparavant, vous pourrez voter pour un candidat ou une liste même incomplète.

LE PANACHAGE SUBSISTE Vous pourrez barrer ou ajouter des noms, mais uniquement ceux des personnes qui se seront déclarées candidates.

UNE FOIS ÉLU, LE CONSEIL MUNICIPAL ÉTABLI L’ORDRE DU TABLEAU (maire, adjoints, conseillers municipaux). Les premiers dans l’ordre du tableau seront automati-quement désignés conseillers communautaires.Dans le cas de Caux Estuaire, ce seront donc le maire et son 1er adjoint.

DES ÉLECTIONS AU SCRUTIN DE LISTEJusque-là réservées aux communes

de plus de 3 500 habitants, les élections au scrutin de liste concernent désormais

les communes de plus de 1 000 habitants.Toute annotation ou modification de la liste

entraînera la nullité du bulletin.

ÉLECTIONSMODE D’EMPLOI

Avec la Loi du 17 mai 2013,le mode de scrutin des élections municipales

et des élections communautaires évolue dès mars 2014. Qu’est-ce qui va changer

pour vous ?

DANS LES COMMUNES DE PLUS DE 1000 HABITANTS1

DANS LES COMMUNESDE MOINS DE 1000 HABITANTS

2

SAINT-ROMAIN-DE-COLBOSC, SAINT-AUBIN-ROUTOT, SAINT-LAURENT-DE-BRÉVEDENT, LA REMUÉE, LA CERLANGUE, ÉTAINHUS, SAINT-VIGOR-D’IMMONVILLE

SAINNEVILLE-SUR-SEINE, SANDOUVILLE, EPRETOT, LES TROIS PIERRES, GOMMERVILLE, SAINT-GILLES-DE-LA-NEUVILLE, SAINT-VINCENT-CRAMESNIL, GRAIMBOUVILLE, OUDALLE

LE DÉCOMPTE SE FAIT CANDIDAT PAR CANDIDATLes candidats élus au 1er tour sont ceux qui ont eu la majorité absolue des votants et au moins un quart des électeurs inscrits. S’il reste des conseillersà élire, un 2me tour est organisé (auquel de nouveaux candidats peuvent se présenter) à l’issue duquelsont élus ceux qui ont obtenu le plus de voix.

LISTECANDIDATS AU MANDAT

DE CONSEILLER

MUNICIPAL

MA VILLE

LISTECANDIDATS AU CONSEIL

COMMUNAUTAIRE

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ÉLECtIOnS

Page 7: Fil de caux n°13

Pour nous accompagner dans ce cheminement, Caux Estuaire a fait appel à Pierre Radanne, expert international dans les politiques énergétiques. Il a accepté de faire le point sur les enjeux de la transition énergétique avec la rédaction de votre magazine Au Fil de Caux et a répondu à l'invitation de la Communauté de Communes en donnant le 1er avril prochain une conférence à Saint-Romain-de-Colbosc, dans le cadre de la Semaine du Développement Durable.L’occasion pour nous tous de suivre l’évolution des réflexions en cours, d’appréhender peut-être plus précisément les problématiques qui gouvernent le débat et de regarder en quoi tout cela peut influer sur nos vies quotidiennes.

S’ancrer dans les territoires

« Nous sommes tous concernés par la transition énergétique » insiste Denis Merville, Vice-Président de Caux Estuaire et Médiateur National de l’Énergie. « Cette question doit s’ancrer dans les territoires. Notre capacité à mettre en cohérence les politiques énergétiques à l’échelon national, régional et local ainsi qu’à impliquer véritablement les populations constitueront des facteurs-clés ». Et Didier Sanson de poursuivre en rappelant que « c’est la raison pour laquelle cette conférence avec Pierre Radanne est programmée. Le débat doit effectivement s’épanouir localement pour favoriser les prises de conscience et mobiliser de nouveaux comportements individuels et collectifs ».

Les grandes questions

Alors, en vue de cette conférence justement, revenons peut-être avec Pierre Radanne sur les enjeux du débat. Lesquels sont-ils ? « Quatre grandes questions animent la réflexion :1/ Comment aller vers l’efficacité énergétique et la sobriété ?2/ Quel mix énergétique développer pour permettre à la France de respecter son engagement européen à diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 ?3/ Quels choix devons-nous faire en matière d’énergie et quelle stratégie de développement industriel et territorial cela implique-t-il ?4/ Enfin, quels seront les coûts et les bénéfices de cette transformation ? »

À leur énoncé, ces quatre questions nous éclairent sur le fait que la transition énergétique ne projette pas uniquement un enj e u env i ronnement a l . I l y a incontestablement d’autres dimensions, elles sont économiques, industrielles et sociales. « Il faut bien comprendre aussi que s’engager dans une transition énergétique ne représente pas qu’un poids de contraintes, c’est aussi une formidable opportunité : si nous savons bien la conduire, la transition énergétique constitue un véritable levier de sortie de crise ».

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Le débat sur la transition énergétique a mobilisé le pays pendant un an. De nombreuses contributions sont venues éclairer cette question autour de laquelle convergent les principales préoccupations de notre époque. Pour répondre à l’urgence climatique, réduire notre dépendance énergétique et maîtriser le prix de l’énergie, nous devons modifier nos comportements, faire un nouveau choix de société. Allons y voir de plus près…

Hiver 2013/2014 N°13

Vers une transition énergétique

DOSSIER SPÉCIAL : ÉnERgIE

Pierre Radanne

Page 8: Fil de caux n°13

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AU CŒUR DE LA VIE QUOTIDIENNEToutes ces questions touchent très concrètement les citoyens parce qu’elles concernent l’emploi, l’évolution de la réglementation dans le logement et les transports ainsi que la facture énergétique : facture de chauffage, d’essence, de transport en commun et d’électricité.

insiste Denis Merville. « La lutte contre la précarité énergétique doit être la priorité des priorités. »

Construire demain

Au fond, pourquoi la question de la transition énergétique se pose-t-elle maintenant, et avec autant d’acuité ? « Parce qu’il y urgence à agir du point de vue climatique, rappelle Pierre Radanne, mais pas seulement. Notre pays doit se réhabituer à s’interroger sur la question énergétique, comme il a su le faire à d’autres périodes. Nous avons un peu oublié ce sujet ces vingt dernières années. Il est sorti des radars. Si nous regardons les choses suivant une perspective historique, et bien on s’aperçoit que nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins, et que cela s’explique : l’ambition

planificatrice qui a guidé l’effort de reconstruction de la France au lendemain de la seconde guerre mondiale a structuré le système énergétique que nous connaissons aujourd’hui, avec notre engagement dans le nucléaire et l’orientation dans le tout pétrole. Or, depuis cette époque, le pétrole se raréfie et son pr i x a connu de s envolée s spectaculaires à échéances régulières. Sans compter qu’il nous rend très dépendant de l’extérieur, ce qui n’est pas sans avoir un effet direct sur le déficit de notre balance commerciale. Notre appareil nucléaire, de son côté, a vieilli. Il doit être modernisé et sécurisé, et puis, nous devons aussi préparer notre outil industriel au développement des énergies nouvelles. Les débats qui se sont engagés cette année et la Loi de programmation qui pourrait en résulter fin 2014 visent à construire le système énergétique qui orientera les 40 prochaines années. C’est cela l’enjeu. Nous avons su programmer les choses, nous devons savoir le faire à nouveau ».De la transition énergétique, nous pourrions en dire beaucoup encore : quelles orientations vont être prises ? Comment les populations seront-elles accompagnées ? De quels outils disposeront-elles au quotidien ? Pour aller plus loin dans cette réflexion, rendez-vous est pris avec Pierre Radanne au mois d’avril prochain. Inscrivez sans tarder ce temps de découverte et d’échange à votre agenda.

Conférence gratuite, le 1er avril 2014 à 19h30 au SiRoCo, Saint-Romain-de-Colbosc

Le prix de l’énergie est l’une des questions centrales et, avec elle, l’accompagnement

nécessaire des personnes les plus vulnérables „

Page 9: Fil de caux n°13

9Hiver 2013/2014 N°13

La maison se situe juste à l’entrée de l’espace Henri Odièvre, en face de la Maison pour Tous. Bref, immanquable. « C’est ici que l’Espace Info Énergie est désormais installé et que nous recevons les habitants de Caux Estuaire ». Julia Jourdain, conseillère Info Énergie pour les habitants de la CODAH et de Caux Estuaire, y assure en effet des permanences tous les lundis.

Vivre dans un habitat économe en énergie

Ce dispositif s’adresse aux particuliers : « nous les aidons à rendre leur habitation plus économe en énergie, ce qui passe d’abord comme le souligne Julia Jourdain par ce qui ne coûte rien mais qui rapporte  : les éco-gestes. Que dois-je adopter comme comportement au q u o t i d i e n p o u r d i m i n u e r m a consommation d’énergie ? Cette question, chacun doit se la poser, et de nombreuses solutions gratuites existent. Nous sommes-là pour les promouvoir. »

Autre apport du conseiller en énergie : orienter les particuliers dans leur projet de rénovation en leur délivrant des conseils techniques. « Ils portent le plus souvent sur l’isolation, le chauffage, les énergies renouvelables ou la ventilation. Nous les aidons à élaborer leur projet, les informons sur les matériaux et les technologies qui existent et leur indiquons vers quels types de professionnels se tourner ».

L’accompagnement concerne aussi les particuliers qui ont un projet de construction : « nous les conseillons sur la performance énergétique de leur habitat ».C’est également auprès de l’Espace Info Énergie que les habitants peuvent consulter les résultats de la thermographie aérienne de leur toiture, grâce à la campagne de mesure et de cartographie réalisée par Caux Estuaire sur la totalité de son territoire. Selon toutes les estimations, près de 30 % des déperditions thermiques du logement se font effectivement par la toiture. Cette information constitue donc un excellent indicateur de la déperdition globale de son logement, et donc de la qualité de son isolation.

Enfin, les rencontres avec le conseiller Info Énergie permettent de faire le point sur l’évolution de la réglementation thermique ainsi que sur les aides financières possibles. «  Le caractère incitatif de certains dispositifs joue un rôle important dans la décision de réaliser des travaux. Les rendre lisibles auprès des particuliers est l’un de nos principaux objectifs ».

Les raisons de se tourner vers l’Espace Info Énergie ne manquent pas, surtout qu’aujourd’hui les questions énergétiques v i e n n e nt à p re n d re u n e p l a ce prépondérante dans le quotidien des familles. Reste donc à prendre rendez-vous, en pensant à se munir de quelques

documents  : comme le souligne Julia Jourdain, « l’analyse des factures énergétiques est en effet fort utile. Elle éclaire sur les habitudes de consommation et donne de premières indications sur les gisements d’économies possibles ». Autre information importante pour le conseiller Info Énergie : les conditions de ressources. Elles vont lui permettre d’identifier si le foyer est potentiellement éligible à certains des dispositifs d'aides proposés par les pouvoirs publics. Et après ça, on y voit déjà plus clair.

Espace Info ÉnergieEspace Henri Odièvre, avenue du Gal. de Gaulle76 430 Saint-Romain-de-ColboscTous les lundis de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h02 35 55 76 03

Vu le prix des énergies, mieux vaut plutôt être fourmi par les temps qui courent... Surtout avec l’arrivée des premiers frimas de l’hiver. Mais les bonnes résolutions ne suffisent pas toujours. Encore faut-il pouvoir identifier les sources possibles d’économie d’énergie, savoir comment s’y prendre et où s’adresser. Pour y voir clair : rendez-vous à l’Espace Info Énergie.

IL SUFFIT D’Y PENSER Dégivrez régulièrement ! Avec 4 à 5 cm de givre en trop, la consommation énergétique de votre réfrigérateur ou de votre congélateur est multipliée par deux. Voilà un exemple d’éco-geste. Pour plus d’informations, contactez votre Espace Info Énergie ou rendez-vous sur le site ecocitoyens.ademe.fr pour télécharger des guides pratiques.

l’Espace Info Énergie vous donne rendez-vous

DOSSIER SPÉCIAL : ÉnERgIE

Page 10: Fil de caux n°13

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Conseil en Énergie Partagé : un appui pour les communes

C’est désormais chose faite, avec le dispositif de Conseil en Énergie Partagé, les communes du territoire de Caux Estuaire peuvent bénéficier, depuis cet automne, d’un soutien technique pour les accompagner dans la gestion énergétique de leur patrimoine communal. Présentation.

D’un côté, l’Espace Info Énergie pour conseiller et orienter les habitants ; de l’autre, le Conseil en Énergie Partagé pour apporter une expertise technique aux communes. Deux dispositifs bien distincts, mais qui poursuivent un même objectif : aider tous les acteurs d’un même territoire - collectivités et citoyens - à mieux maîtriser leur consommation d’énergie.

Pour Aurélie Mucciola qui anime le service de Conseil en Énergie Partagé, « il est clair que la question énergétique est au cœur

des préoccupations de nombreuses communes. Cependant, les plus petites d’entre elles n’ont pas les moyens de gérer cette compétence localement. C’est la vocation de ce dispositif que de les accompagner ».

Caux Estuaire et la CODAH ensemble

Partagé avec la CODAH, le service de Conseil en Énergie Partagé s’adresse à toutes les communes du territoire de Caux Estuaire. Son financement est assuré par l’ADEME, la Région Haute-Normandie et les deux intercommunalités partenaires.

Son rôle ? Aider les communes à identifier les sources potentielles d’économies d’énergie et à mettre en œuvre un plan d’actions : « après avoir réalisé un bilan énergétique du patrimoine communal portant sur les factures des trois dernières années et des visites de sites, nous recommandons, suivant les résultats, différentes actions correctives. Elles peuvent concerner la régulation de chauffage ou l’éclairage public par exemple, et sont en priorité faciles à mettre en œuvre. Leur impact se fait sentir assez rapidement par une diminution de la consommation d’énergie ou une réduction de la facture énergétique ».

Le conseiller en énergie partagé apporte aux communes qui poursuivent des projets de construction neuve une expertise en matière de performance énergétique. Il

fournit des informations sur les évolutions de la réglementation et accompagne dans le montage de dossiers d’aides financières. «  Les actions de sensibilisation, notamment concernant l’usage des bâtiments communaux, constituent également une partie importante de notre travail » tient à souligner Aurélie Mucciola. Travail qui s’inscrit bien sûr dans la durée, «  le but étant effectivement d’accompagner les communes aux différentes étapes de l’élaboration et de la conduite d’une politique énergétique maîtrisée ».

DOSSIER SPÉCIAL : ÉnERgIE

RETOUR D’EXPÉRIENCE DE NOS VOISINSDaniel Delaune, Maire de Grand-Camp et Vice-Président de la Communauté de Communes Caux Vallée de Seine :« Pour les petites communes, l’apport du conseiller en énergie partagé est précieux car il apporte des solutions concrètes aux problèmes que nous rencontrons sur le terrain. Il accompagne la commune dans sa recherche de financements et l’aide à mesurer le retour sur investissement. Son intervention permet également de favoriser le développement de nouveaux comportements et l’adoption de bonnes pratiques. Bénéficier des conseils d’un technicien compétent et neutre est important : l’indépendance crée la confiance. Aujourd’hui, trois ans après son lancement sur notre territoire, plus de la moitié des communes éligibles ont sollicité ce dispositif que je qualifierais volontiers de service facilitateur ».

Aurélie Mucciola

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Éric Trouvay, « notre priorité : créer du lien »

Les valeurs de l’éducation populaire ont un jour traversé sa vie. C’était il y a longtemps, entre Normandie et Pyrénées et, depuis, elles ne l’ont plus quitté. Portrait d’un homme qui n’aime pas les portraits.

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Évoquer avec Éric Trouvay les projets de la Maison Pour Tous qu’il dirige depuis 1987, c’est facile. Mais le faire parler de lui, c’est déjà beaucoup plus compliqué. Pudeur de normand, sans doute : « ce qui prime pour moi, c’est le sens du collectif et l’esprit de solidarité. Notre association, c’est avant tout une équipe » lance-t-il dès les premiers échanges.

Et quelle équipe ! Il y a 26 ans, au moment où Éric Trouvay quitte les Pyrénées après avoir passé 5 ans dans une association de tourisme social pour s’installer avec sa famille à Saint-Romain-de-Colbosc, « la

Maison Pour Tous était déjà bien ancrée dans le paysage : elle comptait alors 800 adhérents ». Aujourd’hui, elle en réunit près de 3 300. Avec 74 salariés et 85 bénévoles, l’association a pris de l’épaisseur.

« La mixité entre salariés et bénévoles est une richesse, car il faut effectivement pouvoir s’appuyer à la fois sur une forte mobilisation du volontariat et sur la présence d’une bonne équipe de professionnels pour faire vivre les multiples activités récréatives et éducatives proposées, animer le centre de loisirs, le centre d’accueil et d’information pour les jeunes, la bibliothèque ainsi que les activités périscolaires développées pour les enfants. La confiance et l’implication historique de la Ville de S aint -Romain- de-C olb o sc sont également essentielles pour assurer la pérennité et le développement de ces différentes activités ».

La Maison Pour Tous, partenaire de Caux Estuaire La Maison Pour Tous met sur pied de nombreux projets toute l’année, mais elle apporte aussi son concours aux projets de ses partenaires et, notamment, ceux de Caux Estuaire, dans le cadre d’une convention d’objectifs. Cette coopération étroite qui s ’est expr imée plus particulièrement cette année dans les domaines du tourisme et de la culture vise à proposer des animations locales de qualité aux habitants du territoire, et au-delà.

« Côté tourisme, nous avons participé cette année à l’inauguration des chemins de randonnée en organisant une randonnée théâtrale sur la boucle n°7. Pour contribuer à la valorisation du patrimoine communautaire, nous avons animé, en avril et en septembre dernier, deux randonnées pédestres thématiques. Et, depuis 2012, nous organisons à Pâques une Chasse aux œufs dans le Parc du Château de Gromesnil ».

Sur le plan culturel, il est à noter que la Maison Pour Tous contribue à favoriser l’accès à la lecture auprès des enfants de l’Espace des Farfadets et de la CLIS (Classe pour l’Inclusion Scolaire) de Saint-Romain. «  Par ailleurs, nous nous sommes beaucoup investis cette année dans le projet Cirque avec Caux Estuaire : nous avons accueilli dans nos locaux, un atelier maquillage ainsi qu’un stage Cirque qui a permis à plus d’une vingtaine d’enfants de préparer une parade pour la Fête du Cirque. Et le jour J, nous avons bien sûr pleinement pris part à cette très grande fête. Ce fut un plaisir de participer à ce beau projet qui est à la fois qualitatif, convivial et créateur de lien ».

PORtRAIt

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En raison de l’augmentation du coût de traitement des déchets, il est important de développer des modes de gestion alternatifs de ces déchets, notamment pour réduire leur volume. Dans cette perspective, Caux Estuaire a donc décidé de s’engager dans un programme de prévention qui favorise en particulier le réemploi des objets encore en bon état. En bref, il s’agit de réorienter des objets arrivés en déchetterie vers des structures caritatives qui pourront les proposer, le cas échéant, à la vente.

Pour développer ce nouveau dispositif, l’intercommunalité a formalisé au début du mois d’août un partenariat avec l’association Emmaüs Le Havre-Cauville qui, rappelons-le, est un acteur de référence dans ce domaine, dont l’unique ressource financière provient de la récupération et de la vente d’objets ayant déjà été utilisés.

« Le développement de cette démarche inédite sur le territoire suppose effectivement de faire appel à des compétences spécifiques ; c’est la raison pour laquelle nous nous sommes rapprochés de cette association. Mais le succès du dispositif ne repose pas uniquement sur le professionnalisme des compagnons d’Emmaüs. Il implique aussi un accueil favorable de la part des habitants qui déposent leurs objets en déchetterie. Aucun de ces objets n’est récupéré sans un accord préalable de son propriétaire » tient à rappeler Thomas

Holmière, responsable du service rudologie de Caux Estuaire.

Luttons contre le gaspillage

Ce qui fonde toute la pertinence de ce dispositif, c’est qu’il permet de répondre à des exigences environnementales tout en s’inscrivant dans une démarche solidaire : d’un côté, nous rationalisons la gestion des déchets et luttons contre le gaspillage, de l’autre, nous offrons la possibilité aux objets de connaître une seconde vie.

« En l’état de nos projections, indique Thomas Holmière, nous estimons pouvoir

détourner, grâce à ce dispositif, environ 50 tonnes d’objets du cycle d’élimination des déchets chaque année », ce qui est loin d’être négligeable. « Au démarrage du dispositif précise  Jean-Claude Sence, Président de l’association Emmaüs Le Havre-Cauville, nous avons réalisé un comptage sur les 8 premières semaines de collecte, ce qui nous a permis de constater que nous récupérions en moyenne 700 kg d’objets par semaine. » De nombreux objets sont concernés par ce dispositif : « le gros électroménager (four, lave-vaisselle, lave-linge, réfrigérateur,

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De nombreux objets encore en état de fonctionnement sont régulièrement déposés en déchetterie par les habitants du territoire, alors même qu’ils pourraient être utiles à d’autres. Pour permettre à ces objets de connaître une seconde vie, Caux Estuaire développe un partenariat avec l’association Emmaüs Le Havre-Cauville. Tour d’horizon.

RuDOLOgIE

Donnons une seconde vie à nos objets en favorisant leur réemploi

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RuDOLOgIE

congélateur…), les petits appareils électroménagers, la téléphonie, le matériel informatique, les écrans, les meubles (lits, sommiers, matelas, tables, chaises, armoires, canapés, fauteuils, salons de jardin…), mais aussi les objets divers (bibelots, poussettes, landaus, tables à repasser, articles de cuisine, articles de sport, lavabos, baignoires…) la vaisselle, les livres, les jouets, et même les vélos, dont nous avons pu remarquer au cours des premières semaines qu’ils étaient en général en excellent état ».

Déposer vos objets toute la semaine en déchetterie

Les habitants qui fréquentent la déchetterie le samedi ont déjà dû croiser les compagnons d’Emmaüs à l’ouvrage, du moins depuis la mi-août  : «  c’est effectivement à l’occasion de cette journée de forte affluence que nous réalisons la collecte et l’enlèvement des objets que les habitants peuvent déposer durant toute la semaine en déchetterie » précise Hervé Binet, responsable de la communauté Emmaüs . «   Trois compagnons sont présents sur place de

14 heures à 17 heures pour aller à la rencontre des habitants, leur présenter l’intérêt de la démarche et les convaincre de nous confier leurs objets. Les objets récupérés sont alors stockés dans un conteneur maritime prévu à cet effet, puis pesés avant d’être enlevés par camionnette ». Il est à noter aussi que les agents de la déchetterie ont reçu une formation assurée par Emmaüs.

Et Thomas Holmière de conclure en indiquant que « le développement de ce partenariat privilégié avec l’association E m m a ü s e s t l ’o c c a s i o n p o u r l’intercommunalité de fournir un nouveau service de proximité aux habitants de Caux Estuaire et qu’il préfigure peut-être la mise en place un jour d’une recyclerie sur le territoire ».

Déchetterie Caux EstuaireRoute départementale 34, Lieu-dit La Chapelle de la Maladrerie76 430 Saint-Romain-de-ColboscHoraires du 1er novembre au 31 mars : Lundi, mercredi, vendredi et samedi : 8h30/12h - 13h30/17h30

BROCANT’ARTS : QUAND RÉEMPLOI RIME AVEC ŒUVRES D’ART

Autre manière de lutter contre le gaspillage : permettre à des objets du quotidien dont on ne veut plus de retrouver une seconde vie en devenant la matière première d’une création art ist ique. Une fois réinterprétés, ces objets changent alors de nature et deviennent de véritables œuvres d’art.

C ’est ce concept qui a trouvé pleinement à s’exprimer lors de l’opération Brocant’arts réalisée dans le cadre de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, les 22 et 23 novembre derniers sur la place de Saint-Romain-de-Colbosc. Devant le public, plusieurs artistes ont travaillé un projet de création en direct le vendredi, à partir des objets et matériaux récupérés à la déchetterie de Caux Estuaire. Le lendemain, une expo-vente réunissait toutes ces créations nées de la rencontre entre l’homme et la matière. De belles pièces ont ainsi pu partir à des prix abordables.

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Dès son ouverture le 06 janvier prochain, la Maison de Santé Caux Estuaire accueillera 8 médecins généralistes, 1 chirurgien-dentiste, 5  masseurs-kinésithérapeutes , 6  infirmières , 1 pédicure-podologue, 1 psychologue et 1 diététicienne. « Bien sûr, d’autres praticiens ont vocation à nous rejoindre » précise le Docteur Dominique Dero.

La capacité de la Maison de Santé à fédérer les professionnels et à favoriser leur installation sur le territoire constitue, rappelons- le , l ’un des object i f s fondamentaux du projet. Et le Docteur

Gérard Labbé d’expliquer : « pour renforcer la densité médicale, il est important que le territoire dispose d’une structure attractive qui puisse répondre aux évolutions des modes d’exercice de la médecine : les praticiens de santé, et notamment les plus jeunes, sont aujourd’hui nombreux à vouloir travailler en équipe comme ils s’y sont habitués à l’hôpital. »

« Dans ce projet, tout est réuni pour fédérer : l’esprit d’équipe qui nous anime ; notre volonté commune avec Caux Estuaire de faire évoluer le dispositif en fonction des besoins de santé qui

s’exprimeront sur le territoire ; le programme d’éducation thérapeutique dans lequel nous sommes engagés et qui favorise une approche interdisciplinaire ; sans oublier les potentialités offertes par le bâtiment lui-même ». H e r v é M o n n i e r , m a s s e u r -kinésithérapeute, y revient : « si nous commençons effectivement par nous installer sur un plateau de 1 300 m2 en rez-de-chaussée, l’équipement mis à notre disposition par Caux Estuaire comporte aussi un premier étage de 650 m2 pour accompagner une extension de nos activités sur le long terme ».

Une meilleure coordination et une plus grande continuité des soins

Pour les patients, quels sont les avantages d’un tel regroupement au quotidien ? « Cela permet une meilleure coordination et une plus grande continuité des soins note Élisabeth Morfoisse, infirmière. Ensemble, nous avons les moyens d’assurer un vrai suivi individuel des parcours de soins, grâce notamment au partage des informations ». « Il est plus facile de suivre les patients dans leur pathologie et de travailler à la prise en charge des maladies chroniques lorsqu’on est plusieurs à intervenir » résume de son côté Dominique Dero. Nous pouvons plus facilement mutualiser les compétences au service de la prévention, du dépistage et de l’éducation thérapeutique ».

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Ultimes préparatifs avant l’ouverture de la Maison de Santé Caux Estuaire au public. L’occasion de revenir sur un projet essentiel pour les populations et le territoire. Rencontre avec le quatuor à l’origine de cette initiative.

SAntÉ

La Maison de Santéouvre le 06 janvier

DE GAUCHE À DROITE : Dr Dero, Mme Morfoisse Infirmière, Dr Labbé, M. Hervé Monnier Kiné

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Point important en effet que l’éducation thérapeutique : tout au long de la démarche, ce quatuor n’a pas seulement été guidé par une volonté commune de travailler ensemble, mais s’est aussi engagé très tôt dans un projet de santé partagé, « un programme de prise en charge des patients diabétiques de type 2 complète Élisabeth Morfoisse, pour lequel nous avons reçu l’agrément de l’Agence Régionale de Santé de Haute-Normandie. »

Hervé Monnier insiste sur le fait que « ce projet de santé a d’ailleurs tout orienté. C’est lui qui a donné le « la » en quelque sorte, et ce jusqu’à l’architecture du bâtiment lui-même : atelier cuisine, salle de réunion ou encore espace dédié à l’activité physique, les principales fonctionnalités du bâtiment conçu par le studio d’architecture BDA sont au service de notre action en faveur de l’éducation thérapeutique ». Et Gérard Labbé de conclure en rappelant que « notre objectif à tous est bel et bien de faire de chaque patient un acteur de sa santé. »

➜ La Maison de Santé se situe derrière l'Espace des Farfadets sur la RD81 (ancienne vieille route).

➜ La Maison de Santé Caux Estuaire sera ouverte toute la semaine de 8 h à 20 h sur rendez-vous.

➜ Consultation libre tous les soirs. ➜ Garde en kinésithérapie respiratoire

les samedis, dimanches et jours fériés sur rendez-vous.

➜ Soins infirmiers 7 jours sur 7.➜ Tarifs conventionnés.

UN BUDGET DE CONSTRUCTION MAÎTRISÉ

Le coût total des travaux s’élève en fin de chantier à 4 142 000 euros HT, ce qui représente un écart de moins de 3% par rapport au budget établi en mars 2012 après attribution des marchés de travaux. Les deux tiers de ces avenants sont dus au remplacement de terres suite aux intempéries qui ont marqué la vie du chantier.

Participationde Caux Estuaire

2 027 000 €

Empruntde Caux Estuaire

1 400 000 €

Participationde l’Union Européenne

450 000 €

Participation de l’État

100 000 €

Participation de la Région

648 000 €

Participationdu Département

375 000 €

COÛT TOTAL DU PROJET

5 000 000 €HT

Le financement du projet

Bien que le financement de la Maison de Santé repose sur la participation de p l u s i e u r s a c t e u r s p u b l i c s , l a contribution de Caux Estuaire est très importante et a dû être revue à la hausse en raison d’un désengagement partiel de la Région et du Département qui n’ont pas subventionné ce projet à hauteur des 40% initialement annoncés. Pour que le projet puisse se concrétiser, Caux Estuaire a donc été dans l’obligation de contracter un emprunt

de 1,4 million d’euros sur 15 ans. En contrepartie, Caux Estuaire percevra un loyer mensuel de la part de la Société I nte r p ro fe s s i o n n el l e d e S o i n s Ambulatoires (SISA) dont les adhérents r e g r o u p e n t l ’e n s e m b l e d e s professionnels de la Maison de Santé.Le montant total du projet intégrant le coût des études (de programmation, de sol...), d'ingénierie, d'achat du foncier, des assurances, des travaux... s'élève à près de 5 millions d'euros HT.

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ÉVÉnEMEntCuLtuRE

Ciné, si tu revenais

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La Saison Culturellede Caux Estuaire➜ Jonglerie musicaleBach en BallesVendredi 20 décembre 2013 à 20h30 au SiRoCoTarifs 8/5/3 €

➜ Cinéma documentaire« Portugal, une identité, un destin » de Marie-Dominique MassolMardi 14 janvier 2014 à 18h30 au SiRoCoTarif unique 5 €

➜ festival de théâtre amateur• �Bats�l’enfance,�Le Théâtre du TUX HINOR• �La�vie�est�une�aventure�(jolie),�La Servante• �Pour�Bobby,�Compagnie Antrios• �L’éventail,�Le Théâtre éprouvetteVendredi 14, samedi 15et dimanche 16 février 2014 au SiRoCoTarifs 8/5/3 € - Pass 4 spectacles 20/15/10 €

➜ Cinéma documentaire« Islande, le galop de feu » de Patrick Le CellierMardi 18 février 2014 à 18h30 au SiRoCoTarif unique 5 €

➜ Concert événementAmel BentSamedi 15 mars 2014 à 20h30 au SiRoCoConcert complet

➜ ConférenceLa transition énergétique avec Pierre RadanneMardi 1er avril 2014 à 19h30 au SiRoCoGratuit

➜ Cinéma documentaire« Corse, les perles d’une île » de Pierre-Marie HubertMardi 8 avril 2014 à 18h30 au SiRoCoTarif unique 5 €

La détermination de Caux Estuaire à faire revenir le cinéma itinérant sur son territoire est aussi forte que la passion des habitants pour le 7ème Art. L’intercommunalité a donc décidé de s’engager dans l’association Ciné 276 aux côtés de nombreuses communes et de quelques fondus de cinéma pour qu’un nouveau dispositif de diffusion cinématographique en milieu rural puisse bientôt émerger.

Après vingt ans de présence sur le territoire, la cessation des activités de Ciné pour Tous qui n’a pas réussi à prendre le virage du numérique a laissé beaucoup de cinéphiles orphelins, malgré tous les efforts déployés par Caux Estuaire pour venir en aide à cette a s s o c i a t i o n . Vo i l à p o u r q u o i l’intercommunalité n’entend pas en rester là. Partout, même dans les communes les plus éloignées, le cinéma doit avoir droit de cité.

Au CAStIng, DE nOMBREuSES COLLECtIVItÉS LOCALES Pour Jean-François Brochec, l’un des artisans de Ciné pour Tous et aujourd’hui Vice-Président de Ciné 276 : « ce qui est important, c’est que les collectivités locales soient avec nous. Elles sont parties prenantes dans la gouvernance de cette association et s’y s’impliquent en jouant un rôle de relais auprès des institutions et des organismes publics. Nous mettons ainsi toutes les chances de notre côté ». Il est à noter que la Présidence de Ciné 276 est d’ailleurs assurée par un élu : Jean-Marc Vasse, le Maire de Fauville-en-Caux. À noter aussi que les collectivités locales ayant rejoint l’association sont implantées sur les deux rives de la Seine. D’ailleurs,

Ciné 276 ne s’appelle pas ainsi par hasard : le chiffre 276 faisant directement référence aux départements 27 et 76. Parmi les communes membres, citons notamment Clères, Cormeilles, Criquetot l’Esneval, Etretat, Fauville-en-Caux ou encore Saint-Saëns. Elle espère ainsi un soutien fort de la région Haute-Normandie.

Le rôle de cette association dite de préfiguration ? « Étudier la faisabilité technique et financière du projet et nous assurer de sa viabilité sur le long terme » explique Jean-Marc Vasse, Président de Ciné 276.

AVAnt D’EntEnDRE un JOuR LE MOt « MOtEuR ! »Pour parvenir à la mise en place de ce nouveau dispositif, il faut que plusieurs conditions soient réunies, à commencer par l’obtention du soutien financier du Conseil Régional de Haute-Normandie. « Sur le principe, le projet a plutôt reçu un accueil favorable de la part des uns et des autres. Mais tout reste à faire.  » Et Nathalie Thierry, Trésorière de l’association et Maire de Clères de préciser  : «  le concours financier de la Région nous est indispensable pour acquérir un projecteur numérique mobile ». Au cours des prochains mois, il revient également aux membres de Ciné 276 d’établir un compte d’exploitation à l’équilibre et d’obtenir l’agrément des salles auprès du CNC (Centre National du Cinéma et de l’image animée). Agrément que Caux Estuaire d’ailleurs ne pourrait légalement pas obtenir sans passer par une structure associative. Une fois ces étapes franchies, tous les espoirs seront permis.

Imaginer un retour du cinéma tout près de chez soi, c’est possible. L’association Ciné 276 qui vient d’être créée y travaille. Un nouveau scénario est en train de s’écrire avec, au générique, Caux Estuaire comme partenaire. Malgré l’arrêt de Ciné pour Tous, le mot FIN ce n’est pas pour demain.