final... · web viewcvo director of department consumer health federal ministry of health and...

66
Introduction 1. À l’aimable invitation du gouvernement du Portugal, la 27 e Conférence de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe s’est tenue à Lisbonne du 19 au 23 septembre 2016. 2. Au total, 112 participants, y compris des Délégués de l’OIE et/ou des représentants de 40 Membres et des hauts responsables de 9 organisations régionales et internationales ont participé à la Conférence. En outre, des représentants du secteur privé ainsi que des organisations vétérinaires privées de la région et du pays hôte étaient présents (la liste des participants figure en annexe 1). Membres de la Commission : Allemagne, Autriche, Bélarus, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Espagne, Estonie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Israël, Italie, Kazakhstan, Kirghizstan, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Moldavie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Rép. Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie et Ukraine. Organisations internationales/régionales : CE 1 , CEE 2 , FAO 3 , FESASS 4 , FVE 5 , IFAH 6 , OMC 7 , OMD 8 , et UECBV 9 . 3. M. Luís Capoulas Santos, Ministre de l’agriculture, des forêts et du développement rural, le Professeur Docteur Fernando Bernardo, Délégué du Portugal auprès de l’OIE et Directeur général de la Direction générale de l’alimentation et des médicaments vétérinaires, le Docteur Botlhe Michael Modisane, Président de l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE et Délégué de l’Afrique du Sud, la Docteure Monique Eloit, Directrice générale de l’OIE, le Docteur Maris Balodis, Président de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe et Délégué de la Lettonie, le Docteur Étienne Bonbon, Président de la Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres de l’OIE, la Docteure Nadège Leboucq, Représentante sous-régionale de l’OIE à Bruxelles, le Docteur Kazimieras Lukauskas, Représentant régional de l’OIE à Moscou, le Docteur Mereke Taitubayev, Chef de l’Unité sous-régionale de coordination de la lutte contre la fièvre aphteuse de l’OIE à Astana, le Docteur François Caya, Chef du Service des actions régionales de l’OIE, la Docteure Paula Cáceres, 1 CE : Commission européenne 2 CEE : Commission économique eurasienne 3 FAO : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture 4 FESASS: Fédération européenne pour la santé animale et la sécurité sanitaire 5 FVE : Fédération des vétérinaires d’Europe 6 IFAH : Fédération internationale pour la santé animale 7 OMC : Organisation mondiale du commerce 8 OMD : Organisation mondiale des douanes 9 UECVB : Union Européenne du Commerce du Bétail et des Métiers de la Viande 1

Upload: trinhthien

Post on 22-May-2018

219 views

Category:

Documents


1 download

TRANSCRIPT

Page 1: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Introduction

1. À l’aimable invitation du gouvernement du Portugal, la 27e Conférence de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe s’est tenue à Lisbonne du 19 au 23 septembre 2016.

2. Au total, 112 participants, y compris des Délégués de l’OIE et/ou des représentants de 40 Membres et des hauts responsables de 9 organisations régionales et internationales ont participé à la Conférence. En outre, des représentants du secteur privé ainsi que des organisations vétérinaires privées de la région et du pays hôte étaient présents (la liste des participants figure en annexe 1).

Membres de la Commission   : Allemagne, Autriche, Bélarus, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Espagne, Estonie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Israël, Italie, Kazakhstan, Kirghizstan, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Moldavie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Rép. Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie et Ukraine.

Organisations internationales/régionales   : CE1, CEE2, FAO3, FESASS4, FVE5, IFAH6, OMC7, OMD8, et UECBV9.

3. M. Luís Capoulas Santos, Ministre de l’agriculture, des forêts et du développement rural, le Professeur Docteur Fernando Bernardo, Délégué du Portugal auprès de l’OIE et Directeur général de la Direction générale de l’alimentation et des médicaments vétérinaires, le Docteur Botlhe Michael Modisane, Président de l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE et Délégué de l’Afrique du Sud, la Docteure Monique Eloit, Directrice générale de l’OIE, le Docteur Maris Balodis, Président de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe et Délégué de la Lettonie, le Docteur Étienne Bonbon, Président de la Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres de l’OIE, la Docteure Nadège Leboucq, Représentante sous-régionale de l’OIE à Bruxelles, le Docteur Kazimieras Lukauskas, Représentant régional de l’OIE à Moscou, le Docteur Mereke Taitubayev, Chef de l’Unité sous-régionale de coordination de la lutte contre la fièvre aphteuse de l’OIE à Astana, le Docteur François Caya, Chef du Service des actions régionales de l’OIE, la Docteure Paula Cáceres, Chef du Service d’information et d’analyse de la santé animale mondiale de l’OIE, la Docteure Laure Weber-Vintzel, Chef du Service des statuts de l’OIE, ont également pris part à la Conférence. Les intervenants présentant les thèmes techniques, à savoir le Docteur Thomas Müller, Chef du Laboratoire de référence de l’OIE pour la rage au Friedrich-Loeffler-Institut en Allemagne, pour le thème technique I et la Docteure Eeva Tuppurainen, Expert vétérinaire dans la lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse, la clavelée et la variole caprine, et le Docteur Nadav Galon, Délégué d’Israël auprès de l’OIE et Membre du Groupe ad hoc de l’OIE sur la DNC, pour le thème technique II ont honoré de leur présence la Conférence.

1 CE : Commission européenne2 CEE : Commission économique eurasienne3 FAO : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture4 FESASS: Fédération européenne pour la santé animale et la sécurité sanitaire5 FVE : Fédération des vétérinaires d’Europe6 IFAH : Fédération internationale pour la santé animale7 OMC : Organisation mondiale du commerce8 OMD : Organisation mondiale des douanes9 UECVB : Union Européenne du Commerce du Bétail et des Métiers de la Viande

1

Page 2: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

2

Page 3: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

LUNDI 19 SEPTEMBRE 2016

Cérémonie d’ouverture

4. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Professeur Docteur Fernando Bernardo, Délégué du Portugal auprès de l’OIE, accompagné des personnalités suivantes :

- Le Docteur Maris Balodis, Président de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe ;

- La Docteure Monique Eloit, Directrice générale de l’OIE ;- Le Docteur Botlhe Michael Modisane, Délégué de l’Afrique du Sud et

Président de l’OIE ;- M. Luís Capoulas Santos, Ministre de l’agriculture, des forêts et du

développement rural du Portugal.

MARDI 20 SEPTEMBRE 2016

Adoption de l’ordre du jour et du programme

5. L’ordre du jour et le programme provisoires ont été adoptés.

Désignation des membres du Comité de la Conférence

6. Le Comité de la Conférence élu est composé comme suit :Président : Prof. Dr. Fernando Bernardo (Portugal)Vice-président : Dr Maris Balodis (Lettonie)Rapporteur général : Dr Budimir Plavšić (Serbie)

Désignation des présidents et des rapporteurs des séances pour les thèmes techniques et la situation zoosanitaire

7. Les présidents et les rapporteurs sont désignés pour les thèmes techniques et la situation zoosanitaire :

Thème I : Dr Evgeny  Nepoklonov (Russie) (Président)Dr Loïc Evain (France) (Rapporteur)

Thème II : Dr Ulrich Herzog (Autriche) (Président)Dre Olga Shevchenko (Ukraine) (Rapporteur)

Situation Dre Christianne Bruschke (Pays-Bas) (Président)zoosanitaire : Dr Mikheil Sokhadze (Géorgie) (Rapporteur)

Le rôle joué par les Commissions régionales et le Conseil en appui au mandat de l’OIE

8. Suite à la présentation de la Docteure Monique Eloit, Directrice générale de l’OIE, sur le rôle des Commissions régionales et du Conseil en appui au mandat de l’OIE et leur rapport avec le Siège de l’OIE et les Représentations régionales et sous-régionales de l’OIE (ci-après désignées respectivement « RR » et « RSR »), les participants ont été invités à prendre part à une table ronde sur les actions auxquelles les membres du Conseil et de la Commission régionale devraient

3

Page 4: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

participer afin de mieux soutenir les activités ayant trait à la mise en œuvre du Sixième Plan stratégique de l’OIE et sa feuille de route.

9. La Commission régionale de l’OIE pour l’Europe conclut que :

- Le succès des activités de l’OIE repose sur une relation plus étroite et claire entre le Conseil, les membres des Bureaux, le Siège de l’OIE et les RR et RSR de l’OIE. Il convient donc de renforcer la communication en définissant une stratégie claire, notamment en améliorant les sites Web régionaux afin de pouvoir les utiliser comme outil de communication ;

- Les Pays Membres doivent prendre en compte les implications financières que peut avoir toute demande supplémentaire faite auprès de l’OIE, telle la traduction de tous les documents pertinents de l’OIE vers d’autres langues que les langues officielles de l’OIE comme le russe par exemple ;

- Le Conseil et les membres du Bureau doivent participer aux discussions afférentes au programme des activités régionales. Leurs échanges avec l’OIE permettront de mieux répondre aux besoins de la région ;

- Les Pays Membres de la région doivent communiquer clairement leurs besoins et leurs inquiétudes aux membres du Bureau et du Conseil afin que ces derniers puissent mieux conseiller l’OIE ;

- Lorsqu’une question centrale est inscrite à l’ordre du jour de la réunion du Conseil, il convient de prévoir une discussion entre le Conseil et les membres des Bureaux ;

- Les membres des Bureaux des Commissions régionales jouent un rôle clé dans les actions menées par l’OIE, ils doivent donc servir d’interface entre l’OIE et les pays de la région pour soutenir la conduite des activités de l’OIE au niveau national et collaborer afin d’améliorer la contribution technique et/ou financière des pays aux activités de l’OIE ;

- Le Conseil et les membres des Bureaux jouent un rôle clé lorsqu’il s’agit d’améliorer la collaboration au sein de la région Europe (États membres et non membres de l’UE), ils doivent donc envisager d’améliorer la collaboration au sein de la région ainsi qu’avec les autres régions ;

- Les Commissions régionales doivent envisager de sensibiliser les hauts responsables aux activités de l’OIE et de participer activement à ces activités ;

- Les membres des Bureaux des Commissions régionales doivent montrer la voie en ce qui concerne la contribution régionale à l’expertise scientifique de l’OIE (ex. proposition d’experts au sein des Commissions spécialisées, en examinant les candidatures soumises par les Pays Membres pour mettre sur pied de nouveaux Centres de référence de l’OIE) ;

- Les membres des Bureaux des Commissions régionales doivent comprendre clairement leur rôle et leurs prérogatives et s’en acquitter conformément à ce qui a été prévu par les Textes fondamentaux de l’OIE ;

- Il faut renforcer la communication entre les membres des cinq Bureaux des Commissions régionales de l’OIE pour mieux comprendre le contexte dans les différentes régions de l’OIE et également pour pouvoir partager, le cas échéant, des informations utiles et des initiatives qui pourraient aider d’autres régions (ex. la Plateforme sur le bien-être animal en Europe) ;

4

Page 5: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

- Le Conseil et les Commissions régionales doivent participer activement aux activités préparatoires des Conférences régionales (sélection des thèmes techniques et des intervenants et élaboration de l’ordre du jour), au cours de la Conférence (rédaction du rapport et des recommandations, participation aux groupes de travail et aux discussions), ainsi qu’après la Conférence (suivi des recommandations) ;

5

Page 6: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

- Les séances de présentation des posters ainsi que les tables rondes et les séances de groupe de travail constituent des éléments clés pour parvenir à des discussions fructueuses au cours des Conférences régionales et doivent être conservées ;

- Le Conseil et les Bureaux des Commissions régionales doivent contribuer activement à la préparation de la Session générale de l’OIE dans chaque région : mener une discussion stratégique concernant les Codes de l’OIE (ex. révision d’un chapitre) ; fixer des positions communes dans la région ; mener une discussion sur la manière d’améliorer le soutien scientifique apporté à l’OIE ; proposer des candidats de qualité pour les élections institutionnelles ; participer à l’élaboration de l’ordre du jour de la réunion de la Commission régionale lors de la Session générale ;

- Les Commissions régionales et le Conseil doivent tirer profit des réunions déjà prévues (Conférences régionales et réunions des Commissions régionales lors de la Session générale) pour discuter de sujets d’intérêt commun. Des vidéoconférences ou des téléconférences sont des options à envisager pour faciliter la communication, le cas échéant. Il n’est pas nécessaire d’organiser des réunions en présentiel supplémentaires.

- Les Représentations régionales et sous-régionales jouent un rôle clé dans le renforcement de la communication et de la collaboration dans la région (ex. entre les pays, d’une part, et le Bureau de la Commission régionale et le Conseil, d’autre part). Par conséquent, il conviendrait de mieux doter en personnel les bureaux régionaux pour que ces derniers puissent mieux soutenir les activités de base de l’OIE dans la région, au-delà de la simple organisation de réunions ;

- Les Représentations régionales sont très impliquées dans le troisième pilier du Sixième Plan stratégique de l’OIE (Renforcement des Services vétérinaires) ; toutefois, elles devraient être plus impliquées dans les deux premiers piliers (Renforcement de la transparence et Gestion des risques) ;

- Les membres du Bureau de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe doivent envisager de développer un cadre régional s’appuyant sur les objectifs du Sixième Plan stratégique de l’OIE afin de pouvoir répondre aux besoins régionaux et mieux se conformer au Plan stratégique de l’OIE.

Opportunités de collaboration plus étroite avec les organisations internationales et régionales

10. Après la présentation de la Docteure Nadège Leboucq, Représentante sous-régionale de l’OIE à Bruxelles, sur les opportunités de collaboration plus étroite avec les organisations internationales et régionales, la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe a conclu que :

- L’OIE doit envisager d’améliorer la participation au processus normatif de l’OIE des organisations internationales et régionales, avec lesquels un Accord de coopération a été signé ;

- L’OIE devrait prendre avantage de ses nombreuses collaborations de travail afin d’améliorer la visibilité de son mandat et des activités qui en découlent;

- L’OIE doit suivre la mise en œuvre des Accords de coopération existants et les échanges de courriers afin de s’assurer qu’ils demeurent valides sur le plan stratégique dans un contexte en constante évolution et évaluer de quelle manière développer une coopération plus étroite et plus active ;

6

Page 7: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

- L’OIE devrait évaluer de façon plus appropriée la pertinence d’entreprendre de nouveaux accords de coopération avec d’autres partenaires potentiels avant leur soumission à l’Assemblé.

Rapport sur la situation zoosanitaire

11. Suite à la présentation de la situation zoosanitaire des Pays Membres de la région en 2015 et 2016 par la Docteure Paula Cáceres, Chef du Service d’information et d’analyse de la santé animale mondiale de l’OIE (rapport complet disponible en annexe 2) ;

12. La Commission régionale de l’OIE pour l’Europe conclut que :

- Les Pays Membres doivent renforcer leurs efforts en matière de surveillance et de contrôle des maladies présentes dans la région, notamment de la peste porcine africaine et de l’infection par les virus de l’influenza aviaire, non seulement chez les animaux domestiques mais également chez la faune sauvage qui peut jouer un rôle important dans la propagation des maladies. Il est également rappelé aux Pays Membres leur obligation de partager leurs informations zoosanitaires avec les autres Pays Membres de l’OIE par le biais de WAHIS et ils sont encouragés à partager les isolats de virus avec les Laboratoires de référence de l’OIE, afin d’améliorer les connaissances scientifiques sur la situation de la santé animale mondiale pour des maladies, telles que l’infection par les virus de l’influenza aviaire hautement pathogène.

- La région Europe doit relever de nouveaux défis face à la propagation de nouvelles maladies animales transfrontalières précédemment éradiquées. L’apparition et la menace de la propagation d’une nouvelle souche du virus de la fièvre aphteuse, la propagation de la peste des petits ruminants et la propagation rapide de la dermatose nodulaire contagieuse dans différentes parties de la région nécessitent une coordination régionale afin de les contrôler. Ainsi, l’OIE encourage ses Pays Membres à augmenter leur niveau de surveillance de ces maladies, à garantir le niveau le plus élevé de transparence qui soit et à appliquer les mesures préventives et de contrôle recommandées afin d’éviter de propager davantage ces maladies.

- Les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe ont fourni à l’OIE des informations zoosanitaires fort précieuses et sont encouragés à continuer à transmettre des informations plus détaillées sur les maladies animales par le biais de WAHIS afin de pouvoir analyser avec une grande précision les tendances épidémiologiques et contribuer ainsi aux évaluations des risques et prises de décision des Pays Membres.

- La prochaine version de WAHIS sera conçue de manière à pouvoir mieux localiser et/ou recenser les cas et les foyers dans les pays où les maladies sont endémiques.

- Les Pays Membres doivent participer à la modernisation de WAHIS afin de veiller à ce que leurs besoins, y compris ceux associés à l’extraction et au téléchargement en amont de données pertinentes, soient pleinement satisfaits. Les Pays Membres sont invités à utiliser le Bureau de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe pour transmettre leurs suggestions à l’OIE.

- L’OIE devrait examiner la possibilité d’inclure la notification immédiate des cas et/ou foyers de maladies par les pays où les maladies sont endémiques ainsi que, dans le cadre des obligations de déclaration, d’alerter en temps opportun les pays voisins lors de l’apparition de foyers près de la frontière.

7

Page 8: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

- Les obligations de déclaration des Pays Membres, telles que prévues par le Code terrestre, existent déjà pour tout changement significatif observé dans l’épidémiologie d’une maladie dans un contexte endémique (article 1.1.3 du chapitre 1.1 du Code terrestre de l’OIE).

8

Page 9: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres de l’OIERévision des chapitres sur la peste porcine africaine

et la dermatose nodulaire contagieuse

13. Le Docteur Étienne Bonbon, Président de la Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres de l’OIE, a présenté la révision en cours des chapitres sur la peste porcine africaine et la dermatose nodulaire contagieuse en soulignant les différents statuts et options de zonage possibles ainsi que les obligations commerciales qui les accompagnent.

14. Au cours de discussions animées entre les participants, la détérioration de la situation épidémiologique de la peste porcine africaine (PPA) en Europe de l’Est et de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans le sud-est de l’Europe a été soulignée ainsi que les problèmes des entraves au commerce international des animaux et des produits d’origine animale pour ces deux maladies ;

15. À l’issue des discussions susmentionnées, la Commission régionale pour l’Europe conclut que :

- Les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe doivent continuer à participer activement à la révision en cours des chapitres sur la peste porcine africaine et la dermatose nodulaire contagieuse du Code terrestre de l’OIE afin de pouvoir adopter la version révisée des chapitres lors de la prochaine Session générale de l’OIE en mai 2017. La Task-Force de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe est probablement la mieux placée pour améliorer la participation de la région au processus normatif de l’OIE.

- Les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe doivent renforcer leur coopération régionale en matière de lutte contre ces deux maladies et doivent incorporer et appliquer les normes de l’OIE adoptées en particulier à cette fin, notamment pour ce qui est des mesures de prévention, de la surveillance, de la gestion des foyers et des conditions applicables au commerce des animaux et des produits d’origine animale.

- À la lumière de la situation épidémiologique actuelle en Europe, l’OIE devrait sensibiliser les autres Pays Membres au cours des Conférences régionales à venir (dans les Amériques et au Moyen-Orient) à la nécessité d’adopter au plus vite le chapitre du Code terrestre sur la DNC.

- L’OIE devrait fournir des manuels techniques pratiques et concrets pour faciliter la mise en œuvre des normes de l’OIE (qui, par définition, demeurent des recommandations générales) par les Pays Membres de l’OIE, à l’instar du manuel de l’OIE sur la surveillance des maladies.

Mise à jour concernant les Groupes permanents d’experts en peste porcine africaine (PPA) et en dermatose nodulaire contagieuse (DNC)

16. Suite à la mise à jour concernant les Groupes permanents d’experts en PPA et DNC présentée par le Docteur Bernard Van Goethem, Président du GF-TADs pour l’Europe et Directeur de la Direction générale Santé et sécurité alimentaire, Direction G – Gestion de crise ayant trait aux aliments, aux animaux et aux plantes, Commission européenne,

17. La Commission régionale de l’OIE pour l’Europe conclut que :

9

Page 10: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

- Les Pays Membres (concernés) continuent à participer activement aux Groupes permanents d’experts en PPA et DNC sous l’égide du GF-TADs et utilisent les mécanismes existants pour échanger et parvenir à un consensus concernant les meilleurs moyens de lutter contre ces maladies au niveau régional.

10

Page 11: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Procédure de l’OIE pour la reconnaissance officielle versus auto-déclaration

18. À la suite de la présentation de la Docteure Laure Weber-Vintzel, Chef du Service des statuts de l’OIE, sur la « Procédure de l’OIE pour la reconnaissance officielle versus auto-déclaration » qui a exposé en détail les efforts actuellement déployés par l’OIE pour réviser les procédures pour la reconnaissance officielle et l’auto-déclaration, en augmentant la visibilité des auto-déclarations et en renforçant la procédure de maintien du statut officiel ;

19. La Commission régionale de l’OIE pour l’Europe conclut que :

- Les Pays Membres doivent étudier la possibilité de déposer une demande de reconnaissance officielle de leur statut indemne, en particulier pour la PPCB, ou de validation de leurs programmes de contrôle ;

- Les Pays Membres doivent transmettre les informations requises pour étayer leur reconfirmation annuelle en novembre de chaque année comme prévu par le Code terrestre ;

- Les Pays Membres doivent identifier les maladies (des animaux terrestres et aquatiques) pour lesquelles leur pays peuvent bénéficier d’une auto-déclaration au niveau d’un compartiment, d’une zone ou du pays tout entier. Des approches régionales peuvent être envisagées.

- Les Représentations régionales et sous-régionales de l’OIE doivent identifier les pays pouvant demander la reconnaissance officielle et/ou effectuer une auto-déclaration et déterminer si ces pays ont besoin de leur aide en ce qui concerne la procédure, notamment une formation en la matière.

- Les Pays Membres ont mis en exergue le fait que la reconnaissance d’un statut sanitaire officiel par l’Assemblée mondiale, suite à la consultation des Pays Membres de l’OIE, n’était pas systématiquement reconnue par les partenaires commerciaux et, afin de répondre à cette préoccupation, les statuts sanitaires officiels de l’OIE devraient être de nature prescriptive ;

- Les Pays Membres de la région applaudissent le travail entamé par l’OIE afin d’améliorer la transparence, la clarté et l’acceptation des normes de l’OIE en créant un Observatoire pour évaluer et améliorer la mise en œuvre des normes de l’OIE par les Pays Membres.

Thème technique I (avec questionnaire)Contrôle et élimination de la rage en Europe :

défis et stratégies pour une Europe indemne de rage

20. La présentation du thème technique I sur le « Contrôle et l’élimination de la rage en Europe : défis et stratégies pour une Europe indemne de rage », par le Docteur Thomas Müller du Friedrich-Loeffler Institute, a provoqué des discussions passionnantes entre les participants qui ont permis à la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe de formuler une recommandation conforme au Règlement général de l’OIE. (la recommandation figure en annexe 3).

Participation de l’Europe aux stratégies mondiales et coordination avec d’autres régions

11

Page 12: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

21. À la suite de la présentation du Docteur Mereke Taitubayev, Chef de l’Unité sous-régionale de coordination de la lutte contre la fièvre aphteuse de l’OIE à Astana, et de la Docteure Laure Weber-Vintzel, Chef du Service des statuts de l’OIE, portant sur la coordination au sein des régions des stratégies mondiales actuelles de lutte contre la fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants (PPR) ;

12

Page 13: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

22. La Commission régionale de l’OIE pour l’Europe conclut que :

- Les Pays Membres qui en sont encore au stade 1 de l’approche progressive de lutte contre la fièvre aphteuse (ci-après désignée « PCP-FMD »), devraient s’engager davantage dans la lutte contre la fièvre aphteuse et la mise en œuvre de la Stratégie mondiale de lutte contre la fièvre aphteuse. Le soutien offert à ces pays pour les aider à atteindre le stade 2 permettrait de réduire progressivement le risque de déstabiliser la situation dans les pays voisins et dans la région. Ainsi, les pays à un stade plus avancé du PCP-FMD pourraient contribuer aux activités de renforcement des capacités de ceux se trouvant au stade 1.

- Certains Pays Membres n’ont pas encore été reconnus par l’OIE comme officiellement indemnes de PPR. Ils devraient considérer la possibilité de déposer auprès de l’OIE une demande de reconnaissance officielle de leur statut sanitaire ou de validation de leur programme officiel de contrôle de la PPR. Cette démarche viendrait renforcer l’aspect prioritaire accordé internationalement à la Stratégie mondiale de contrôle et d’éradication de la PPR. Si ces pays ne sont pas encore éligibles, ils doivent alors continuer à déployer des efforts afin de progresser dans l’approche adoptée en faveur d’une maîtrise progressive de la PPR prônée par la Stratégie mondiale de l’OIE et de la FAO. L’échéance de 2030 proposée dans le Stratégie mondiale est faisable en Europe car tous les pays comptent éradiquer la maladie d’ici 2028.

MERCREDI 21 SEPTEMBRE 2016

Le Processus PVS de l’OIE : son évolution au-delà des mythes

23. Suite à la présentation du Docteur François Caya, Chef du Service des actions régionales de l’OIE, intitulée « Le Processus PVS de l’OIE : son évolution au-delà des mythes » qui a dénoncé quatre mythes du Processus PVS, mis en exergue le cadre de gouvernance du Processus PVS émergent et décrit quatre évolutions possibles pour le Processus PVS afin d’accroître sa valeur auprès des Pays Membres, et suite aux séances de groupe de travail et à une discussion ouverte par la Commission sur les quatre évolutions possibles pour le Processus PVS ;

24. La Commission régionale de l’OIE pour l’Europe conclut que :

- L’OIE doit continuer à développer les quatre évolutions possibles pour le Processus PVS, telles que présentées et discutées au cours de la réunion, et à engager des consultations à ce sujet, et prendre en compte les conclusions suivantes issues de la discussion menée au sein du groupe de travail :

o Option 1 : Une formation sur le Processus PVS en vue d’une auto-évaluation PVS

- Il serait préférable que les auto-évaluations PVS soient précédées d’une évaluation PVS de l’OIE menée par des experts certifiés et que ces mêmes experts accompagnent le pays lorsque celui-ci procède à son auto-évaluation PVS ;

- Sachant qu’une auto-évaluation PVS non seulement prend du temps mais entraîne aussi un certain coût, les Autorités vétérinaires doivent identifier la valeur ajoutée qu’une telle approche apporterait à leur système avant d’entamer une discussion avec les hauts responsables ;

13

Page 14: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

- L’OIE devrait améliorer sa communication sur la nature volontaire du Processus PVS afin d’éviter tout malentendu sur l’utilisation potentielle des résultats.

14

Page 15: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

o Option 2 : L’intégration officielle du Processus PVS dans les cycles de planification stratégique nationale

- Les Pays Membres doivent tirer profit des résultats du Processus PVS pour passer d’une planification annuelle à une planification à plus long terme des activités de leurs Services vétérinaires ;

- L’OIE doit lancer, dans les pays se portant volontaires, un nouveau type de partenariat sous son égide qui se composera de plusieurs activités liées au Processus PVS et dont les résultats permettront de soutenir le processus de planification stratégique nationale ;

o Option 3 : Contenu consacré aux questions prioritaires lors des futures missions du Processus PVS

- Un consensus fort s’est dégagé en ce qui concerne le maintien de la mission d’évaluation PVS initiale « normale » comme principal point de départ pour un pays entamant le Processus PVS de l’OIE ;

- Alors que certains pays se sont fermement opposés à un contenu consacré aux questions prioritaires lors des futures missions du Processus PVS, de nombreux pays ont en revanche soutenu ce concept qui, idéalement, devrait être appliqué au cours d’une mission d’évaluation PVS ad hoc spécifique ou lors d’une mission d’évaluation PVS de suivi ; toutefois, il a été suggéré de déployer de telles missions en appui à une stratégie nationale, régionale ou mondiale existante ;

- La question prioritaire à traiter doit être choisie par le pays concerné ; toutefois, le Bureau de la Commission régionale peut, le cas échéant, conseiller les pays sur le choix des questions d’importance régionale ou mondiale, à la seule condition que le Bureau soit informé des missions du Processus PVS de l’OIE en cours.

o Option 4 : Un programme de renforcement des capacités sur le Processus PVS coordonné par les Points focaux nationaux pour le Processus PVS

- Les Pays Membres ont souligné les grandes difficultés rencontrées lors de l’organisation des activités de suivi après les missions du Processus PVS et la nécessité d’une meilleure participation de toutes les parties intéressées ;

- La désignation d’un Point focal national pour le Processus PVS pourrait aider de nombreux pays, à condition que ces Points focaux aient un rôle clairement défini par l’OIE et reçoivent une formation spéciale sur les normes et leurs liens avec le Processus PVS dans le cadre d’un programme de formation spécifique leur offrant également la possibilité d’échanger leurs expériences ;

- Les Représentations régionales et sous-régionales de l’OIE doivent soutenir les Pays Membres dans les efforts qu’ils déploient afin de s’approprier totalement les résultats du Processus PVS.

25. Les Pays Membres encouragent l’OIE à continuer d’explorer différentes options en vue de renforcer et faire évoluer le Processus PVS de l’OIE, y compris dans le cadre des préparations pour la convocation d’un Groupe de réflexion sur le Processus PVS de l’OIE prévue pour le premier semestre 2017, et auquel certains Délégués seront invités à prendre part.

15

Page 16: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Thème technique II (sans questionnaire)Dermatose nodulaire contagieuse : situation actuelle en Europe et dans les régions

voisines et mesures de contrôle nécessaires pour stopper sa propagation dans le Sud-est de l’Europe

26. La Docteure Eeva Tuppurainen, Expert vétérinaire dans la lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), la clavelée et la variole caprine, et le Docteur Nadav Galon, Délégué d’Israël auprès de l’OIE et Membre du Groupe ad hoc de l’OIE sur la DNC, ont présenté un rapport sur le thème technique II ayant trait à la « Dermatose nodulaire contagieuse : situation actuelle en Europe et dans les régions voisines et mesures de contrôle nécessaires pour stopper sa propagation dans le Sud-est de l’Europe ». À la suite d’une discussion fructueuse entre les participants, la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe a élaboré une recommandation conforme au Règlement général de l’OIE. (la recommandation figure en annexe 4).

Antibiorésistance : le point sur la situation et l’évolution future

27. À la suite de la présentation du Docteur Jean-Philippe Dop, Directeur général adjoint de l’OIE, concernant le point sur la situation et l’évolution future de l’antibiorésistance ;

28. La Commission régionale de l’OIE pour l’Europe conclut que :

- La prise de conscience croissante en matière d’antibiorésistance retient aujourd’hui l’attention des hauts responsables politiques, fait illustré par la participation de la Directrice générale de l’OIE à la réunion de haut niveau sur l’antibiorésistance qui s’est tenue aux Nations Unies à New York le 21 septembre 2016 ;

- L’alliance tripartite (FAO/OIE/OMS) en matière d’antibiorésistance revêt une importance croissante et construit un partenariat solide ;

- L’OIE développe actuellement une stratégie ambitieuse de réduction de l’utilisation des agents antimicrobiens qui s’appuie sur son mandat et ses forces, mais investit également dans de nouveaux domaines, tels que l’enseignement des para-professionnels vétérinaires, l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux de compagnie et la recherche sur des substitutions aux agents antimicrobiens ;

- Les Pays Membres doivent contribuer à la collecte par l’OIE de données sur l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux et s’aider mutuellement à mettre sur pied des systèmes capables de générer des informations précises ;

- Les Pays Membres doivent investir dans des politiques de prévention s’appuyant sur le développement de méthodes prophylactiques telles que la vaccination afin de limiter l’utilisation des agents antimicrobiens au stricte nécessaire ;

- Certains pays ont proposé que la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe montre la voie en interdisant l’utilisation des facteurs de croissance pour l’ensemble de la région, ce qui va bien au-delà de la Résolution n° 36 récemment adoptée au cours de la Session générale de l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE en mai 2016 ;

- Les Représentations régionales et sous-régionales de l’OIE, en collaboration avec des organisations partenaires, doivent jouer un rôle plus important lorsqu’il s’agit d’aider les pays à mettre en œuvre des Plans d’action nationaux multisectoriels

16

Page 17: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

sur l’antibiorésistance suite à l’adoption du Plan d’action mondial ;

- Il conviendrait de développer davantage la communication et la solidarité régionale afin de profiter de l’expertise disponible dans la région ;

- Le renforcement des capacités de l’OIE aura besoin du soutien indéfectible des bailleurs de fonds et des Pays Membres.

Task-Force de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe chargée d’améliorer la participation régionale au processus normatif de l’OIE

29. Suite à la présentation du Docteur Ulrich Herzog, Délégué de l’Autriche auprès de l’OIE et Vice-président de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe, concernant la Task-Force de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe chargée d’améliorer la participation régionale au processus normatif de l’OIE ;

30. La Commission régionale de l’OIE pour l’Europe conclut que :

- Les Pays Membres se déclarent très favorables à la relance de la Task-Force de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe chargée d’améliorer la participation régionale au processus normatif de l’OIE et soutiennent l’élargissement de son mandat, qui comprend notamment la préparation, la mise en œuvre et le suivi d’un plan stratégique régional pour l’Europe, conformément au 6e Plan stratégique de l’OIE. Il doit couvrir toutes les activités soutenues par des partenaires tels que la CE, l’EUFMD, le REMESA et la FAO ;

- La Task-Force doit représenter toutes les sous-régions d’Europe, en veillant à parvenir à un équilibre géographique entre les membres de la région. Il est recommandé d’avoir 5 membres d’États non membres de l’UE et 4 d’États membres de l’UE. Les membres du Conseil doivent participer aux réunions de la Task-Force. La Commission européenne et les représentants des bureaux régionaux sont invités à participer aux réunions en qualité d’observateurs ;

- L’OIE doit envisage la possibilité que l’un des bureaux parmi ceux de la Représentation régionale et des Représentations sous-régionales de l’OIE pour l’Europe assure le secrétariat de la Task-Force ;

- L’OIE devrait considérer la possibilité de couvrir les frais de transport et d’hébergement de membres de la Task-Force lorsque ces derniers doivent se rendre à des réunions en présentiel, lorsque nécessaire ;

- La traduction des principaux documents sera fournie, en fonction des fonds disponibles ;

- Les Pays Membres de la Task-Force et les dates de sa prochaine réunion seront décidés au cours de la séance de vendredi.

Discussion sur les recommandations

31. Les projets de Recommandations n° 1 et 2 concernant les deux thèmes techniques de la Conférence sont présentés aux participants et proposés à la discussion. Les deux projets de Recommandations seront présentés pour adoption lors de la séance de vendredi, avec des modifications prenant en compte les suggestions et les discussions des participants.

32. Après adoption par la Commission régionale, les recommandations seront présentées à l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE en mai 2017 pour être

17

Page 18: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

entérinées. Une fois approuvées par l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE, elles offriront une ligne directrice importante pour les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe ainsi que pour l’ensemble de l’Organisation.

18

Page 19: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Proposition d’une date et d’un lieu pour la 28e Conférence de Commission régionale de l’OIE pour l’Europe

33. Le Président de la Commission a demandé aux Délégués présents si l’un de leur pays souhaitait accueillir la 28e Conférence de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe en septembre 2018.

34. Le Délégué de la Géorgie a exprimé le souhait de son pays d’accueillir la prochaine Conférence.

35. La proposition a été acceptée à l’unanimité.

36. Les dates exactes de la Conférence seront fixées lors de la réunion de la Commission régionale qui se tiendra au moment de la Session générale en mai 2017 à Paris.

37. Cette proposition a été également approuvée à l’unanimité.

JEUDI 22 SEPTEMBRE 2016

Visite culturelle

38. L’excursion culturelle organise par le pays hôte a été très appréciée par les participants et leurs invités. Des remerciements sincères ont été exprimés aux organisateurs pour leur grande hospitalité.

VEDREDI 23 SEPTEMBRE 2016

« Défis du commerce international des animaux et des produits d’origine animale : comment encourager tous les acteurs concernés à s’impliquer » - Déclarations et table

ronde avec les organisations internationales et régionales

Adoption du projet de rapport final et des Recommandations

Cérémonie de clôture

19

Page 20: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Annexes …/

Page 21: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Annex 1

27e Conférence de la Commission Régionale de l’OIE pour L’Europe Lisbonne, Portugal, du 19 au 23 septembre 2016

____________

LISTE PROVISOIRE DES PARTICIPANTS

PAYS MEMBRES

AUTRICHE

Dr Ulrich Herzog OIE Delegate CVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna [email protected]  

BÉLARUS

Dr Aliaksandr Subotsin OIE Delegate Deputy Minister - Director of the Department Ministry of Agriculture and Food of the Republic of Belarus Kirova street, 15 Minsk [email protected]  [email protected]  

BELGIQUE

Dr Jean-François Paul Martin Heymans OIE Delegate Directeur - CVO Belgian Food Agency - AFSCA - Dir. "Santé animale et Sécurité des Produits animaux" Boulevard du Jardin Botanique 55 1000 Bruxelles  [email protected]  

Dr Gerard Lamsens  Chef de service SPF SANTE PUBLIQUE Place Victor Horta, 40, boîte 10 1060 Bruxelles [email protected]  

Dr Kris De Clercq Head of Unit CODA-CERVA Groeselenberg 99 1180 Ukkel [email protected]  

BOSNIE-HERZÉGOVINE

Dr Ljubomir Kalaba OIE Delegate CVO Veterinary Office of Bosnia and Herzegovina Maršala Tita 9a 71000 Sarajevo [email protected]  

Dr Zorana Mehmedbašic Devedžic Head of Department for Animal Health and Welfare Veterinary Office of Bosnia and Herzegovina Maršala Tita 9a 71000 Sarajevo [email protected]  [email protected]  

BULGARIE 

Dr Damyan Iliev OIE Delegate CVO and utive Director of BFSA Bulgarian Food Safety Agency  1606 Sofia, 15A Pencho Slaveikov blvd. [email protected]  [email protected]   

Dr Aleksandra Miteva Chief expert Bulgarian Food Safety Agency/MAF 1606 Sofia, 15A Pencho Slaveikov blvd. [email protected]  [email protected]   

13

Page 22: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

CROATIE

Dr Tomislav Kis OIE DelegateCVO Ministry of AgriculturePlaninska 2a 10000 Zagreb [email protected]  [email protected]  

Dr Ljupka Maltar Head of Veterinary Epidemiology Ministry of Agriculture Planinska 2a 10000 Zagreb  [email protected]  [email protected]   

Dr Danijela Lamer Bozinovic I secretary Croatian Mission to the EU Avenue des Arts 50 1000 Bruxelles Belgium [email protected]  [email protected]    

TCHÈQUE (RÉP. ~)

Dr Zbynek Semerád OIE Delegate CVO State Veterinary Administration of the Czech Republic  Slezská 100/7 Praha 2 120 56 [email protected]  

Dr Milada Dubská Head of Animal Health Division State Veterinary Administration of CR Slezská 100/7 Prague 2 [email protected] [email protected]  

Dr Petr Kucinsky Official veterinarian State veterinary Administration Slezská 7/100 120 56 Praha 2 [email protected]  

ESTONIE

Dr Olev Kalda OIE DelegateDeputy Director General, CVO Veterinary and Food Board Väike-Paala 3 11415 Tallinn [email protected]  

FINLANDE

Dr Taina Aaltonen OIE Delegate Chief Veterinary Officer Ministry of Agriculture and Forestry Mariankatu 23, Helsinki [email protected]  [email protected]  

FRANCE

Dr Loïc Evain OIE Delegate Directeur général adjoint de l'alimentation, CVO Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt 251, rue de Vaugirard 75732 PARIS Cédex 15 [email protected]

Dr Julie Poirot Chef du bureau des négociations européennes et multilatérales DGAL 251 rue de Vaugirard 75015 PARIS [email protected]

GEORGIE

Dr Mikheil SokhadzeOIE Delegate Chief Veterinary Officer National Food Agency  6, Marshal Gelovani avenue, 0159 Tbilisi [email protected]  [email protected]  

Dr Khatia Tsilosani Head of International Relations Department Ministry Of Agriculture of Georgia 6 Marhsal Gelovani Ave, 0159 Tbilisi [email protected]  [email protected]  

ALLEMAGNE

14

Page 23: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Dr Karin Schwabenbauer OIE DelegateCVO BMEL Rochusstr. 1 53123 Bonn [email protected]  [email protected]  

Dr Axel Stockmann Head of Division Federal Ministry of Food and Agriculture/Division Veterinary Affairs - Export Wilhelmstrasse 54, D-10117 Berlin [email protected]  [email protected]  

GREECE 

Dr Spiridon Ntountounakis OIE Delegate Director Ministry of Rural Development and Food 2 Acharnon Str 10176 Athens Greece [email protected]  [email protected]  

HONGRIE

Dr Lajos Levente Bognar OIE DelegateChief Veterinary Officer Ministry of Agriculture H-1055 Budapest Kossuth Lajos tér 11. [email protected]

ICELANDE

Dr Sigurborg Dadadottir OIE DelegateCVO Food and Veterinary Authority Austurvegur 64,IS 801 [email protected]

IRELANDE

Dr Martin Blake OIE Delegate CVO Department of Agriculture Food and the Marine Agriculture House Kildare Street Dublin 2 [email protected]   

Dr Stephanie Ronan Superintending Veterinary Inspector NDCC Agriculture House Kildare Street Dublin 2 [email protected]  [email protected]   

ISRAËL

Dr Nadav GalonOIE Delegate Director Veterinary Services and Animal Health POB 12, Beit-Dagan  [email protected]  [email protected]  

ITALIE

Dr Romano Marabelli OIE Delegate Secretary-General Ministry of Health of the Italian Republic  via G. Ribotta 5 00144 [email protected]   

Dr Silvio Borrello General Director Ministry of health via giorgio ribotta 5 [email protected]  [email protected]  ITALY 

Dr Piergiuseppe Facelli Head of Office 3International Affairs Ministry of Health of the Italian Republic  via Giorgio Ribotta, 5 00144 ROMA [email protected]  

KAZAKHSTAN

Dr Samat Tyulegenov OIE Delegate Director General RSE "National Reference Center for Veterinary" 150 let abay street 22/3, Koktal-1 dist. Astana 010000 [email protected]

15

Page 24: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

KIRGHIZISTAN

Dr Kalysbek Zhumakanov OIE Delegate Director of the State Inspectorate on Veterinary and Phytosaitary Safety under the Government of Kyrgyz RepublicChief State Veterinary Inspector Bishkek city, Kiev str.,96 B 720040 [email protected]  [email protected]

LETTONIE

Dr Maris Balodis OIE Delegate Director General Food and Veterinary Service Peldu Street 30, Riga [email protected]  [email protected]   

Dr Zanda  Matuzale Head of Veterinary and Food Department Ministry of Agriculture of Republic of Latvia  Republikas laukums 1, Riga [email protected]  [email protected]

LITUANIE

Dr Vidmantas Paulauskas Deputy CVO State Food and Veterinary Service Siesiku Str. 19Vilnius [email protected]  [email protected]  

Dr Zilvinas Ilevicius AttachéVeterinary and Phytosanitary issues Permanent Representation of Lithuania to the EU Rue Belliard 41-43, 1040 Brussels BELGIUM [email protected]  [email protected]   

Dr Kestutis Patašius Chief State Food and Veterinary Service of Taurage Veterinarijos g. 37, Taurage [email protected]  [email protected]  

LUXEMBOURG

Dr Félix Wildschutz OIE DelegateDirecteur Administration des services vétérinaires B.P. 1403 L- 1014 Luxemburg [email protected]

MALTE

Dr Roberto Andrea Balbo OIE DelegateChief Veterinary Officer Veterinary Regulation Directorate MSDEC VPRD Abattoir Square Albertown Marsa MRS 1123 [email protected] [email protected]   

MOLDAVIE

Dr Maxim Sirbu Head of the Animal Health Service National Food Safety Agency str. Mihail Kogalniceanu 63 [email protected]  [email protected]   

NORVÈGE

Dr Kristina Landsverk OIE Delegate CVO Norwegian Food Safety Authority Post Box 383 N-2381 Brumunddal Norway [email protected]   

Dr Stefania Halldordottir Deputy CVO Norwegian Food Safety Authority Post Box 383 N-2381 Brumunddal [email protected]   

POLOGNE

Dr Krzysztof Jazdzewski OIE Delegate Deputy CVO of Poland General Veterinary Inspectorate 30 Wspolna Street 00-930 Warszawa [email protected]  [email protected]   

16

Page 25: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

17

Page 26: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

PORTUGAL

Dr Fernando Bernardo OIE DelegateDiretor Geral Direção Geral de Alimentação e Veterinária (DGAV) Campo Grande, n.º 501700 - 093 Lisboa  [email protected]   

Dr Maria José Marques Pinto Director for Stategy,Communication and Internationalization Direção Geral de Alimentação e Veterinária Campo Grande, 50 1700 - 093 Lisboa [email protected]   

Dr Patricia Clemente Division of Epidemiology and Animal Health Direção Geral de Alimentação e Veterinária Campo Grande 50 1700 - 093 Lisboa [email protected]   

Dr Rita Amador Head of Division of Epidemiology and Animal Health Direção Geral de Alimentação e Veterinária  Campo Grande 50 1700 - 093 Lisboa [email protected]   

Dr Yolanda Vaz Director of the Animal Protection Service DIreção Geral De Alimentação e Veterinária Campo Grande 50 1700- 093 Lisboa [email protected]  

Dr António Malta Reis Representante permanente de Portugal REPER Av: de Cortenbergh 12 1040 BrusselsBELGIUM [email protected]  

Dr Graça Mariano Deputy Director Direção Geral de Alimentação e Veterinária Campo Grande 50

1700- 093 Lisboa [email protected]  

18

Page 27: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

ROMANIE

Dr Marius Iulian Grigore OIE Delegate National Sanitary Veterinary and Food safety Authority Piata Presei Libere no. 1, Corp D1, Sect. 1, Bucuresti Postal Code 013701 [email protected]   

Dr Maria Mihaita Animal Health Officer National Sanitary Veterinary and Food Safety Authority Piata Presei Libere no. 1, Corp D1, Sect. 1, Bucuresti Postal Code 013701  [email protected]  [email protected]   

RUSSIE 

Dr Evgeny Nepoklonov OIE Delegate CVO, Deputy head Federal Service of Veterinary and Phytosanitary Surveillance  Moscow, Orlikov per., 1/11 [email protected] [email protected]  [email protected]  

Dr Nikita Lebedev Head of Department for Cooperation with WTO and other International Organizations Federal Service for veterinary and phytosanitary surveillance of the Russian Federation (FSVPS) Moscow, Orlikov per., 1/11 [email protected]

Dr Artem Metlin Deputy Director Federal Centre for Animal Health Vladimir, Yur'evets [email protected]  [email protected]

SERBIE

Dr Budimir Plavsic OIE Delegate Head of Animal Health and Welfare Veterinary Directorate Omladinskih brigada 1 [email protected]  [email protected]  

19

Page 28: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

SLOVAQUIE

Dr Jozef Bires OIE Delegate Chief Veterinary Officer, General Director State Veterinary and Food Administration of the Slovak Republic Botanicka No. 17 842 13 Bratislva [email protected]  [email protected]   

Dr Lubomir Janiuk Head of Animal Health and Welfare Department State Veterinary and Food Administration of the Slovak Republic Botanicka No. 17 842 13 Bratislava [email protected]  

SLOVÉNIE

Dr Janez Posedi OIE Delegate Director General Administration of the Republic of Slovenia for Food Safety, Veterinary Sector and Plant Protection Dunajska 22, SI - 1000 Ljubljana [email protected]  

Dr Jedrt Maurer Wernig Animal Health Expert Administration of the Republic of Slovenia for Food Safety, Veterinary Sector and Plant Protection Dunajska 22, SI - 1000 Ljubljana [email protected]  

ESPAGNE

Dr Valentin Almansa de Lara OIE DelegateCVO Ministerio de Agricultura, Alimentación y Medio Ambiente c/Almagro,33 28010 Madrid [email protected]  

Dr Beatriz Muñoz Hurtado Deputy CVO Animal Healht Unit  Ministry of AgricultureC/Almagro,33 28010 Madrid [email protected]  

SUÈDE

Dr Lena Hellqvist Björnerot Deputy CVO Department for Animal Welfare and Health SE- 551 82 Jönköping [email protected]  

SUISSE

Dr Thomas Jemmi Deputy CVO Federal Food Safety and Veterinary Office Schwarzenburgstrasse 155 3003 Bern [email protected]  

Dr Jennifer Saurina Adviser Federal Food Safety and Veterinary Officer Schwarzenburgstrasse 155 3003 Bern [email protected]  

PAYS-BAS 

Dr Christianne Bruschke OIE DelegateChief Veterinary Officer Ministry of Economic Affairs PO Box 20401 2500 EK The Hague [email protected]  

Dr Annemarie Bouma Policy officer Ministry of Economic Affairs Bezuidenhoutseweg 73 2594 AC the Hague [email protected]  

TURQUIE

Dr Visal Kayacik Veterinary Officer Animal Health and Quarantine Dept. Gida Tarim ve Hayvancilik Bakanligi Eskisehir yolu 9.km yeni bina Kat/5

20

Page 29: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

lodumlu/Çankaya [email protected]  [email protected]  

Dr Orhan Aylan Veterinary Officer Animal Health and Quarantine Dept. Eskisehir Yolu 9. km Lodumlu Ankara [email protected]  [email protected]  

Dr Ozlem Hiccan Assistant EU Expert Directorate General for European Union and Foreign Relations Ministry of Food Agriculture and Livestock Eskisehir yolu 9. km  [email protected]  

UKRAINE

Dr Olga Shevchenko OIE DelegateChief of Directorate for International Collaboration State Service of Ukraine on Food Safety and Consumer Protection 1, B. Hrinchenka str. [email protected]  [email protected]    

Dr Mykola Bilous Deputy CVO - Acting Director of Department for Food Safety and Veterinary State Service of Ukraine on Food Safety and Consumer Protection Ukraine 01001 Kyiv 1 B. Grinchenko [email protected] [email protected]  

Dr Ihor Kotsyumbas Director State Scientific Research Contril Institute of Veterinary Medicinal Products and Feed Additives Ukraine Lviv 79019 11 Donetska str [email protected]  [email protected]  

Dr Yuri Kosenko OIE National Focal Point for Veterinary Products - Deputy Director State Scientific Research Contril Institute of Veterinary Medicinal Products and Feed Additives Ukraine Lviv 79019 11 Donetska str [email protected]  [email protected]  

ROYAUME-UNI

Dr Nigel Gibbens OIE DelegateDirector General and Chief Veterinary Officer Department for the Environment, Food and Rural Affairs (Defra) 17 Smith Square London SW1P 3JR [email protected]  [email protected]

Dr Francisco Javier Dominguez Orive Veterinary Director Food Standards Agency 125 Kingsway London WC2B 6NH [email protected]  [email protected]  

Dr Graeme Cochrane Veterinary Lead APHA Russell House, King Street, Ayr, KA8 0BE [email protected]  [email protected]

21

Page 30: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

CONFÉRENCIERS THÈMES TECHNIQUES

Dr Thomas MüllerInstitute of Molecular Virology and Cell BiologyFriedrich-Loeffler InstitutFederal Research Institute for Animal HealthSüdufer 10D-17493 Greifswald - Insel [email protected]

Dr Eeva TuppurainenIndependent Veterinary Consultant  Veterinary Expertise for Controlling Lumpy skin disease, Sheeppox and Goatpox20 Wolseley Road, Aldershot, GU11 1NEUNITED [email protected]  

ORGANISATIONS INTERNATIONALES ET REGIONALES

Commission économique eurasienne (CEE)

Dr Vladimir Subbotin Deputy Director of Sanitary, Phytosanitary and Veterinary Measures Department Eurasian Economic Commission Smolehsky Boulevard 3/5, b.1, Moscou 119121 RUSSIA [email protected]  

Dr Nataliia Rodina Chief expert of Sanitary, Phytosanitary and Veterinary Measures Department Eurasian Economic Commission Smolehsky Boulevard 3/5, b.1, Moscou 119121 RUSSIA  [email protected]  [email protected]  

Commission européenne (CE)

Dr Bernard Van Goethem Director Crisis management in food, animals and plants European CommissionDG SANTE, 1049 Brussels Office B232 3/85 BELGIUM [email protected]  

Dr Jean Recalde Head of Unit European Commission Council of the EU/GSC/DGB/Veterinary questions Rue de la Loi 175 1048 Brussels BELGIUM 

Dr Moritz Klemm Legislative Veterinary Officer European Commission 200, rue de la Loi F101 03/086 BELGIUM  [email protected]  [email protected]  

Dr Francisco Reviriego Gordejo Head of Sector European Commission  Froissart 101 Bruxeles BELGIUM [email protected]  

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

Dr Andriy Rozstalnyy Animal Production and Health Officer FAO UN Regional Office for Europe and Central Asia Benczur str. 34, 1068, Budapest HUNGARY  [email protected]  [email protected]  

20

Page 31: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Dr Eran Raizman Senior Officer FAO Rome ITALY [email protected]  [email protected]   

Fédération des vétérinaires d’Europe (FVE)

Dr Jan Vaarten Executive Director Federation of Veterinarians of Europe 12 ave de Tervueren 1040 Brussels BELGIUM  [email protected]  

Dr Rafael Laguens President Federation of Veterinarians of Europe 12 Avenue de Tervueren 1040 BrusselsBELGIUM  [email protected]  [email protected]  

Féderation Européenne pour la Santé Animale et la Securité Sanitaire (FESASS) 

Dr Didier Delmotte Président FESASS 149 rue de Bercy 75012 Paris FRANCE  [email protected]  

Dr Alain CantaloubeSecrétaire Général FESASS 149 rue de Bercy 75012 Paris FRANCE [email protected]  

Dr João PalmeiroVice-Président FESASS UADS Rua Tomé Adelino Vidigal 9, bloco 1, 1° Dto 7050-138 MONTEMOR-O-NOVO PORTUGAL  [email protected]  

Dr Antonio FerreiraGeneral Secretary FESSAS (UCADESA)Lugar Cassapos 4490-258 Argivai Povoa de Varzim PORTUGAL  [email protected]  

Fédération internationale pour la santé animale (IFAH)

Dr Julie Vermooten Director Public Policy IFAHClos du Lynx 5 1200 Brussels BELGIUM  [email protected]  [email protected]  

Organisation mondiale des douanes (OMD)

Dr Theo Hesselink Technical Officer World Customs Organization Rue du Marche1210 Brussels BELGIUM  [email protected]  [email protected]  

Organisation mondiale du Commerce (OMC)

Dr Anneke  Hamilton Economic Affairs Officer World Trade Organization (WTO)Agriculture and Commodities Division, Centre William Rappard, Rue de Lausanne 154, CH-1211 Geneva 21 SWITZERLAND  [email protected]

Union Européenne du Commerce du Bétail et des Métiers de la Viande (UECBV)

Dr Laurentina Pedroso Executive Director of APIC UECBV Av. Guerra Junqueiro, 11 - 1º Dto 1000-166 Lisboa PORTUGAL  [email protected]  [email protected]  

21

Page 32: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE ANIMALE (OIE)

Dr Botlhe Michael ModisanePresident of the OIEWorld Assembly of DelegatesChief DirectorAgriculture Department of Animal HealthMinistry of Agriculture, Forestry and Fisheries30 Hamilton Street Private Bag X 250Pretoria 0001, SOUTH AFRICA [email protected] Monique EloitOIE Director General12 Rue de Prony75017 [email protected] Dr Jean-Philippe DopOIE Deputy Director General12 Rue de Prony75017 [email protected] Etienne Bonbon President OIE Terrestrial Animal Health Standards CommissionScientific Counsellor EU 12, avenue d’Eylau75116 ParisFRANCE [email protected] [email protected]  Dr François CayaHead OIE Regional Activities Department 12 Rue de Prony 75017 [email protected] Paula Cáceres Soto Head OIE Animal Health Information and Analysis Department 12 Rue de Prony75017 Paris [email protected]

Dr Laure Weber-VintzelHead OIE Status Department 12 Rue de Prony75017 Paris [email protected]

Mrs Nathaly MonsalveConference CoordinatorOIE Regional Activities Department12 Rue de Prony75017 [email protected]

Représentant régional de l'OIE à Moscou

Prof. Kazimieras LukauskasOIE Regional Representative in MoscowVGNKI Institut5, Zvenigorodskoe shosse123022 [email protected]

Dr Ekaterina PaninaTechnical and Administrative AssistantVGNKI Institut5, Zvenigorodskoe shosse123022 [email protected]

Représentante sous-régionale de l'OIE à Bruxelles

Dr Nadège LeboucqOIE Sub-Regional Representative in Brussels Food Safety Center K05/120210Boulevard du Jardin Botanique 551000 Brussels [email protected]

Unité sous-régionale de coordination de la luttecontre la fièvre aphteuse de l’OIE à AstanaDr Mereke TaitubayevHead OIE Sub-Regional FMD Coordination Unit Office in Astana Republic str. 50/[email protected]

Dr Djahne Montabord Technical AssistantRepublic avenue 50/1 Astana 010000 [email protected]

22

Page 33: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Annex 2

23

Page 34: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

ANALYSE DE LA SITUATION ZOOSANITAIRE DANS LES PAYS MEMBRES DE LA RÉGION EN 2015 ET 2016

(Mise à jour au 30 juin 2016)

Le présent rapport s’appuie sur des informations provenant de rapports semestriels ou annuels, de notifications immédiates ou de rapports de suivi soumis par le biais de WAHIS à l’OIE par les Pays Membres de la Commission régionale pour l’Europe jusqu’au 30 juin 2016. Une attention toute particulière est apportée à la période de notification pour 2015 et 2016.

Le présent rapport examine la situation en Europe au regard de certaines maladies spécifiques notifiées au cours de cette période: infection au virus rabique, fièvre aphteuse, dermatose nodulaire contagieuse, infection au virus de la peste des petits ruminants, peste porcine africaine ainsi que l’infection aux virus de l’influenza aviaire hautement pathogène.

1. Infection au virus rabique

La situation relative au virus rabique dans la Région est présentée en liaison avec le Thème technique I « Contrôle et élimination de la rage en Europe: défis et stratégies pour une Europe indemne de la rage ». La rage est une maladie figurant sur la Liste de l’OIE depuis 1924. Depuis 2012, le chapitre 8.13. du Code sanitaire pour les animaux terrestres de l’OIE (le Code terrestre), définit la rage comme une maladie causée par le virusrabique (connu auparavant sous le nom de virus rabique classique, génotype-1). En conséquence, les maladies causées par d’autres membres du genre Lyssavirus ne sont pas considérées comme étant « la rage »  aux termes du Code terrestre. La section suivante se concentre sur l’infection au virus rabique, conformément à ce qui est défini par l’OIE et exclut l’infection au lyssavirus européen de la chauve-souris. Une infection due à un membre du genre Lyssavirus autres que le virusrabique peut, toutefois, être notifiée à l’OIE de façon facultative par l’intermédiaire de WAHIS, en insérant un texte dans le rapport semestriel.

La répartition géographique récente de l’infection au virus rabique dans les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe pour la période allant du 1 janvier 2015 au 30 juin 2016, est représentée en Figure 1. Au cours de cette période, ce sont au total 52 Pays Membres qui ont fourni des informations sur la maladie dont la présence a été notifiée par 38% (20/52) d’entre eux. L’infection au virus rabique a été signalée comme étant présente à la fois chez les animaux domestiques et au sein de la faune sauvage par 27% (1410/52) des Pays Membres ayant envoyé des informations (principalement en Europe de l’Est), présente uniquement chez les animaux domestiques pour 8% (411/52) d’entre eux et présente uniquement au sein de la faune sauvage pour 4% (212/52) d’entre eux.

Au cours de cette période, l’infection au virus rabique a été déclarée comme réapparition au moyen de notifications immédiates par trois pays (France, Lituanie et Slovaquie).

En France, sa réapparition en mai 2015 dans la région Rhône-Alpes était due à l’introduction illégale d’un chien provenant d’un autre pays. Aucun cas secondaire n’a été détecté au cours de la période de surveillance de six mois et cet évènement a été clos.

10 Azerbaïdjan, Bélarus, Géorgie, Israël, Kirghizistan, Macédoine (Ex- Rép. youg. de), Moldavie, Pologne, Roumanie, Russie, Slovaquie, Tadjikistan, Turquie et Ukraine ;11 Espagne, France, Ouzbékistan et Turkménistan ;12 Lituanie et Serbie.

24

Page 35: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

En Lituanie et en Slovaquie, les cas de réapparitions concernaient des carnivores sauvages. En Lituanie, des carnivores sauvages qui avaient été chassés ont donné des résultats positifs au regard du virus rabique en octobre 2015, alors que la rage avait été absente du pays pendant plus de deux ans. En date du 30 juin 2016, cet évènement était toujours en cours. En Slovaquie, des renards sauvages ayant donné des résultats positifs au regard du virus rabique ont été trouvés fin 2014 et en 2015, alors que la rage avait été absente du pays pendant plus d’un an. En date du 30 juin 2016, ces évènements étaient clos.

Figure 1. Répartition de l’infection au virus rabique dans les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe en 2015 et début 2016 (jusqu’au

30 juin 2016)

Un certain nombre de pays, notamment en Europe de l’Ouest, ont notifié l’absence de la rage, comme l’illustre la Figure 1. Un pays peut être considéré indemne de rage lorsqu’il satisfait les conditions mentionnées à l’article 8.13.3. du Code terrestre. Afin de prouver le respect de ces conditions, le pays doit régulièrement notifier à l’OIE des informations précises par le biais de WAHIS.

Dans ce cas, ce pays a la possibilité de publier une auto-déclaration concernant le statut indemne au regard de la de rage dans le Bulletin de l’OIE. Le Délégué de la Lettonie a ainsi soumis une déclaration à cet effet en décembre 2014, suivi par le Délégué de Malte en février 2015, le Délégué de la Lituanie en mars 2015 et le Délégué de la Slovénie en juin 2016. La Lettonie, Malte et la Slovénie sont des pays toujours considérés indemnes de rage. Toutefois, comme indiqué ci-dessus, la Lituanie a fait face à une réapparition de la rage à partir d’octobre 2015.

L’incidence de la rage continue de diminuer en Europe, de nouveaux pays s’auto-déclarant chaque année indemnes de la maladie. L’amélioration de la surveillance et de la notification sont des facteurs importants pour comprendre les évolutions et guider des actions coordonnées visant à éliminer la rage au niveau national et régional. Dans cette perspective, l’OIE et son système mondial WAHIS sont essentiels, à la fois pour surveiller l’évolution de la maladie dans la Région et fournir des normes pour l’auto-déclaration de statut indemne suite à l’éradication de la maladie.

25

Page 36: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

2. Fièvre aphteuse

La fièvre aphteuse est une maladie virale grave, extrêmement contagieuse qui touche les animaux d’élevage et peut avoir un impact économique important. Compte tenu du fait que la fièvre aphteuse est toujours présente dans la partie sud de la Région (Arménie, Israël et Turquie), le contrôle de la maladie est extrêmement important pour éviter sa propagation dans d’autres parties de cette Région, surtout du fait des modifications virales récemment observées dans la sous-région concernée. La répartition géographique récente de la fièvre aphteuse dans les Pays Membres de la Commission régionale pour Europe, qui s’appuie sur les informations collectées par le biais de WAHIS sur la période du 1 janvier 2015 au 30 juin 2016, est illustrée à la Figure 2.

Au cours de cette période, ce sont au total 52 Pays Membres qui ont fourni des informations sur la maladie dont la présence a été notifiée par 8% (413/52) d’entre eux alors que les 92% restants (48/52) ont indiqué son absence. Au cours de cette période, la fièvre aphteuse a été signalée par le biais de notifications immédiates par l’Arménie, Israël et la Russie (sérotypes A et O dans la partie orientale du pays) et la Turquie a notifiée le sérotype Asia1.

Figure 2. Répartition de la fièvre aphteuse en 2015 et début 2016 dans les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe (jusqu’au 30 juin

2016)

La notification d’une nouvelle souche de sérotype A et notamment la lignée A/ASIA/G-VII (génotype VII) est particulièrement importante pour la Région. Le génotype VII, qui semble s’être propagé jusqu’au Moyen Orient depuis le Sud asiatique a été signalé pour la première fois en Arabie saoudite (le 13 septembre 2015). L’analyse phylogénétique de la séquence de codage du VP1 des isolats viraux a révélé une liaison étroite avec les virus de la fièvre aphteuse de type A du sous-continent indien14. Quelques jours plus tard, le 29 septembre 2015, il a été isolé en Turquie. Le génotype a été ensuite notifié par l’Iran, en liaison avec un évènement survenu en août 2015 qui a été confirmé en décembre, et par l’Arménie, en liaison avec un évènement qui a démarré en décembre et a été confirmé ce même mois. Ces évènements représentent un risque important pour les pays indemnes de fièvre aphteuse de la Région, notamment dans le Sud-Ouest et le Sud-Est de l’Europe.

13 Arménie, Israël, Russie et Turquie.14 Bachanek-Bankowska, K., Wadsworth, J., Thapa, B., King, D.P., & Knowles, N.J. (2016). Complete Genome Sequence of a Serotype A Foot-and-Mouth Disease Virus from an Outbreak in Saudi Arabia during 2015. (Séquence complète du génome d’un virus de la fièvre aphteuse de sérotype A issu d’un foyer en Arabie saoudite) Genome Announcements, 4(1), e01591–15. http://doi.org/10.1128/genomeA.01591-15.

26

Page 37: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

L’impact de la propagation rapide de ce génotype au sein de nouvelles régions a été aggravé par l’absence de données antérieures portant sur le degré d’efficacité des vaccins existants contre les isolats des foyers. Les autorités vétérinaires des pays touchés ainsi que l’Institut Pirbright, Laboratoire de référence de l’OIE pour la fièvre aphteuse, ont fait des efforts considérables pour résoudre ce problème et gérer ainsi les foyers de la maladie. Cet évènement démontre l’importance des efforts internationaux déployés sans relâche afin d’améliorer la surveillance de la maladie et la caractérisation des isolats viraux dans le cadre de la stratégie FAO/OIE de lutte mondiale contre la fièvre aphteuse. Les Pays Membres sont encouragés à satisfaire à l’exigence de transparence de l’OIE et à notifier en temps voulu tout événement de la maladie par le biais de WAHIS.

3. Dermatose nodulaire contagieuse

La situation de la dermatose nodulaire contagieuse dans cette Région est présentée en liaison avec le Thème technique II « Dermatose nodulaire contagieuse: situation actuelle en Europe et dans les régions voisines et mesures de contrôle nécessaires afin de mettre un terme à sa propagation dans le Sud-Est de l’Europe ». La dermatose nodulaire contagieuse est une maladie virale touchant le bétail qui se caractérise par des pertes sévères, notamment chez les animaux naïfs. La dermatose nodulaire contagieuse est une maladie endémique dans de nombreux pays d’Afrique ou d’Asie qui s’est rapidement propagée à l’ensemble du Moyen Orient au cours de ces dernières années. Elle a récemment touché l’Europe, où sa répartition ne fait que croitre.

La répartition géographique récente de la dermatose nodulaire contagieuse dans les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe, établie à partir des informations collectées par le biais de WAHIS pour la période allant du 1 janvier 2015 au 30 juin 2016, est illustrée à la Figure 3.

Figure 3. Répartition de la dermatose nodulaire contagieuse en 2015 et début 2016 dans les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe

(jusqu’au 30 juin 2016)

Au cours de cette période, ce sont au total 52 Pays Membres qui ont fourni des informations sur la maladie dont la présence a été notifiée par 13% (715/52) d’entre eux et l’absence a été notifiée par les 87% (45/52)16 restants. La maladie a été signalée

15 Arménie, Bulgarie, Grèce, Macédoine (Ex- Rép. youg. de), Russie, Turquie et Serbie ;16 Allemagne, Andorre, Autriche, Azerbaïdjan, Belarus, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Géorgie, Croatie, Hongrie, Islande, Irlande, Israël, Italie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Moldavie, Monténégro, Norvège, Ouzbékistan, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Saint-Marin, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Tadjikistan,

27

Page 38: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

comme étant « la première apparition dans le pays » par six pays. La première notification immédiate a été envoyée par la Russie le 7 juillet 2015, suivie par l’Arménie le 8 août 2015 et la Grèce le 18 août 2015. Cet évènement en Grèce a représenté la première apparition de la maladie dans l’Union européenne (UE). Par la suite, la Bulgarie (le 12 avril 2016), la Macédoine (Ex- Rép. youg. de) (le 18 avril 2016) et finalement la Serbie (le 4 juin 2016) ont notifié la maladie. A l’occasion de ces foyers, 2810 cas ont été signalés par notification immédiate et 12 079 animaux ont été détruits. Des mesures de contrôle de la maladie ont été immédiatement mises en place, comportant le contrôle des déplacements, l’abattage des animaux infectés et la vaccination d’urgence17.

L’épidémiologie récente de la maladie a été examinée lors de la 84è Session générale de l’OIE à Paris et l’une des principales conclusions de l’analyse conduite sur les données de WAHIS a montré qu’une propagation importante de la maladie s’était produite en direction ou au sein de régions tempérées. L’analyse a notamment montré une propagation progressive de la maladie vers le nord avec une augmentation de la latitude de la localisation des foyers. Les changements dans l’apparition de maladies à transmission vectorielle, telles que la dermatose nodulaire contagieuse sont dus principalement aux changements climatiques et aux conditions environnementales qui permettent aux vecteurs impliqués de mieux survivre. Comme l’illustre la Figure 4, les prévisions de l’OIE concernant une poursuite de la propagation de la maladie en Europe ont été confirmées. Les récents foyers notifiés au cours des deux derniers mois en Russie et en Serbie indiquent une poursuite de l’extension de la zone infectée de plus de 250 km à partir des foyers décrits jusqu’en avril 2016. Compte tenu de cette situation, une nouvelle initiative appelée, Groupe d’experts permanent sur la dermatose nodulaire contagieuse en Europe du Sud-Est (SGE LSD) a été lancée le 5 juillet 2016 sous l’égide du le Plan-cadre mondial FAO18–OIE pour la lutte progressive contre les maladies animales transfrontalières (GF-TADs) afin d’assurer une coopération plus étroite entre les pays infectés par la dermatose nodulaire contagieuse et faire face à la maladie de façon plus coopérative et harmonisée dans la région.

Figure 4. Propagation récente de la dermatose nodulaire contagieuse au sein des Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe :

comparaison entre les foyers notifiés en 2014-2015 et les foyers notifiés en 2016

La propagation de la dermatose nodulaire contagieuse en Europe est l’exemple parfait des nouveaux défis que les Services vétérinaires devront relever du fait des changements

Turkménistan et Ukraine ;17 https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/520496/lumpy-skin-update- 20160429.pdf.18 FAO: Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ;

28

Page 39: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

climatiques et environnementaux qui affectent les populations animales au niveau mondial. En particulier, l’adaptation de vecteurs à de nouvelles zones géographiques présente le risque de voir la maladie se maintenir dans des zones nouvellement infectées et de favoriser sa propagation. Ces nouveaux défis impliqueront probablement la mise au point de nouvelles compétences et d’outils analytiques, tels que l’utilisation de modèles mathématiques ou spatiaux permettant de prévoir l’apparition de la maladie. Dans le cas de la dermatose nodulaire contagieuse, les signes environnementaux les plus importants permettant de prévoir la propagation de la maladie comportent les précipitations annuelles, l’utilisation des sols, les fourchettes de températures moyennes diurnes, le type de système de production d’animaux d’élevage et la densité des animaux d’élevage19. Une approche s’appuyant sur un modèle de risques contribuera à accroitre l’efficacité des efforts nécessaires pour contrôler la maladie.

4. Infection au virus de la peste des petits ruminants

La Peste des petits ruminants (PPR) est l’une des maladies prioritaires du GF-TADs. Cette stratégie mondiale pour le contrôle et l’éradication de la PPR d’ici 2030 a été adoptée en mars 201520. La PPR a été notifiée comme ayant été présente pendant de nombreuses années sur toute l’Afrique, sauf certaines parties de l’Afrique australe, ainsi qu’au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Ouest.

La répartition géographique récente du virus de la PPR au sein des Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe établie à partir des informations recueillies par le biais de WAHIS au cours de la période allant du 1 janvier 2015 au 30 juin 2016, est illustrée à la Figure 5. Au cours de cette période ce sont au total 52 Pays Membres qui ont fourni des informations sur la maladie dont la présence a été notifiée par 6% (321/52) d’entre eux. L’absence de la maladie a été notifiée par 94% des Pays Membres (4922/52), dont la plupart (31 sur 49) sont officiellement reconnus indemnes de PPR. Il convient de noter que la Région Europe représente 58% de l’ensemble des Pays Membres de l’OIE ayant un statut sanitaire officiel au regard de la PPR (31 sur 53).

19 Alkhamis M.A., VanderWaal K. Spatial and Temporal Epidemiology of Lumpy Skin Disease in the Middle East, 2012–2015 (Epidémiologie spatiale et temporelle de la dermatose nodulaire contagieuse au Moyen-Orient). Frontiers in Veterinary Science (Frontières en sciences vétérinaires). 2016; 3:19. doi:10.3389/fvets.2016.00019 ;

20 Stratégie mondiale FAO-OIE de contrôle et d'éradication de la PPR. 2015. http://www.oie.int/eng/ppr2015/doc/PPR-Global-Strategy-2015-03-28.pdf .

21 Géorgie, Israël et Turquie ;22 Allemagne, Andorre, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belarus, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine (Ex-Rép. youg. de), Malte, Moldavie, Monténégro, Norvège, Ouzbékistan , Pays Bas, Pologne, Portugal, République tchèque ,Roumanie, Royaume- Uni, Russie, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Tadjikistan, Turkménistan et Ukraine.

29

Page 40: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Figure 5. Répartition de l’infection au virus de la PPR en 2015 et début 2016(jusqu’au 30 juin 2016)

Comme déjà évoqué lors de la dernière Session générale de l’OIE de Paris, la tendance épidémiologique générale est une propagation de la maladie à partir des zones stables et un accroissement du pourcentage de pays notifiant la présence de la maladie. Toutefois, l’une des principales conclusions de l’analyse a été l’existence de différences régionales considérables, ce qui indique la nécessité d’avoir différentes approches régionales dans le cadre du programme d’éradication. Ainsi, en Afrique, zone historiquement stable, même s’il y a eu une propagation importante de la maladie, la situation semble stable alors qu’en Asie du Sud-Est qui est une zone infectée assez récemment, les efforts de contrôle ne semblent pas avoir été efficaces et le risque prédictif d’une poursuite de la propagation reste très élevé.

En Europe et au Moyen-Orient, la propagation de la maladie vers de nouvelles zones est pour le moment très limitée, mais la récente propagation vers des zones bordant des pays officiellement reconnus comme indemnes de la maladie ou en des endroits où la maladie n’a jamais été notifiée représente une grave menace d’une poursuite de la détérioration de la situation épidémiologique au regard de la PPR.

30

Page 41: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

L’évènement principal qui a accru le risque de propagation de la maladie vers l’Europe a été la première apparition de la maladie en Géorgie, dans la région de Tbilissi en janvier 2016. Jusqu’au 23 mars 2016, trois foyers comptant 415 cas chez les ovins parmi 3740 animaux sensibles ont été notifiés dans la région de Tbilissi. L’institut Pirbright, Laboratoire de référence de l’OIE pour la PPR, a confirmé qu’il s’agissait du virus de la PPR de la lignée IV. La vaccination de masse des animaux sensibles a été signalée avoir démarré le 12 février et en date du 3 mars 2016, 930 000 ovins et caprins avaient été vaccinés. Le foyer en Géorgie près des frontières avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan, a représenté un nouveau territoire pour cette maladie qui est particulièrement mortelle au contact d’animaux non protégés.

En général, l’importance de la propagation de la maladie est fonction du laps de temps pendant lequel elle n’est pas détectée, de la densité des exploitations et de la fréquence et de l’ampleur des déplacements des animaux. Si la PPR arrive dans des zones de l’UE ayant une population ovine dense mais une faible densité caprine, elle peut se propager rapidement sans être détectée car les caprins sont considérés comme exprimant davantage les symptômes de la maladie que les ovins23. Des mesures efficaces pour limiter la propagation de la PPR comportent une détection rapide, un abattage sans délai des cheptels infectés, une restriction des déplacements et des mesures de désinfection. Il existe des vaccins vivants atténués contre la PPR qui ont été utilisés avec succès pour contrôler les épidémies de PPR. Il faudrait envisager d’organiser des campagnes de sensibilisation destinées aux éleveurs et au personnel vétérinaire afin de promouvoir la reconnaissance de la maladie. La coopération régionale de tous les Pays Membres dans le cadre de l’esprit de la stratégie mondiale pour l’éradication de la PPR devrait être encouragée pour empêcher la propagation de la PPR.

5. Peste porcine africaine

La répartition géographique récente de la peste porcine africaine au sein des Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe établie à partir des informations recueillies par le biais de WAHIS au cours de la période allant du 1 janvier 2015 au 30 juin 2016, est illustrée à la Figure 6. Au cours de cette période, ce sont au total 52 Pays Membres qui ont fourni des informations relatives à cette maladie dont la présence a été notifiée par 13% (724/52) d’entre eux chez les suidés domestiques tout comme chez les sangliers.

23 EFSA AHAW Panel (EFSA Panel on Animal Health and Welfare), 2015. Scientific Opinion on peste des petits ruminants EFSA Journal 2015;13 (1):3985, 94 pp. doi:10.2903/j.efsa.2015.3985 ;24 Estonie, Italie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Russie et Ukraine.

31

Page 42: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Figure 6. Répartition de la peste porcine africaine en 2015 et début 2016 dans les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe (jusqu’au

30 juin 2016)

La peste porcine africaine a pu être éradiquée avec succès dans certains pays européens, alors qu’elle est considérée comme endémique en Sardaigne (Italie) depuis 198225. Depuis 2007, 10 pays26 de l’Europe de l’Est ont été touchés au moins pendant une année par des épisodes de peste porcine africaine dans la Région et 3302 foyers ont été notifiés à l’OIE par le biais de WAHIS. La Figure 7 montre le nombre total de foyers notifiés par an pour cet épisode régional de peste porcine africaine, ainsi que le pourcentage des foyers qui ont été notifiés chez le sanglier. La Figure illustre bien l’importante augmentation du pourcentage des foyers notifiés chez le sanglier par rapport aux foyers notifiés chez les suidés domestiques. Ce pourcentage était inférieur à 20% entre 2007 et 2013, avant de soudainement connaitre une augmentation rapide pour atteindre 78% (272 foyers) en 2014, 93% (1655 foyers) en 2015 et 95% (678 foyers) en 2016 (jusqu’à juin). Cela montre un accroissement significatif au fil des ans (corrélation des rangs de Spearman - S = 46, valeur de p <0,05; rho = 0,7). Cette évolution a suivi un modèle de régression quadratique, comme cela est illustré à la Figure 7 (valeur de p < 0,01).

L’augmentation du pourcentage de foyers chez les sangliers a été accompagnée d’une augmentation du nombre total de foyers notifiés, qui sont passés d’une moyenne de 66 foyers par an de 2007 à 2013, à plusieurs centaines en 2014, 2015 et 2016. Ces résultats soulignent l’importance de la faune sauvage dans les épisodes régionaux de peste porcine africaine en Europe de l’Est ainsi que les efforts croissants déployés dans la détection et la notification de la peste porcine africaine chez les sangliers au cours des trois dernières années.

25 Costard S., Wieland B., de Glanville W., Jori F., Rowlands R., Vosloo W., Roger F., Pfeiffer D.U., Dixon L.K. African swine fever: how can global spread be prevented? (Peste porcine africaine : comment empêcher sa propagation au niveau mondial ?) Philos T R Soc B.; 2009;10(1530):2683–2696 ;26 Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Estonie, Géorgie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Russie et Ukraine.

32

Page 43: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Figure 7. Nombre de foyers notifiés par l’intermédiaire de WAHIS relatifs à des épisodes régionaux de peste porcine africaine en Europe de l’Est et pourcentage de foyers notifiés chez les sangliers ainsi que la ligne de

tendance (d’avril 2007 à juin 2016) (données s’appuyant sur des rapports reçus jusqu’au 30 juin 2016)

Au 30 juin 2016, les épisodes nationaux de peste porcine africaine se poursuivaient en Lituanie, Pologne, Russie et Ukraine, alors que deux autres pays touchés, l’Estonie et la Lettonie avaient déclaré en avril 2016 que les épisodes nationaux de peste porcine africaine étaient suffisamment stables pour qu’ils arrêtent de soumettre des rapports de suivi et fournissent des informations sur la maladie uniquement dans les rapports semestriels.

L’OIE encourage tous les pays touchés à poursuivre leurs efforts en matière de biosécurité chez les animaux domestiques qui, outre les exploitations de production devraient également comprendre les animaux de basse-cour et les animaux dans les villages puisque ces derniers représentent en moyenne 77% par an du nombre total de foyers au sein des suidés domestiques qui ont été notifiés à l’OIE entre avril 2007 et juin 2016. L’OIE encourage également les pays à poursuivre leurs efforts pour surveiller et notifier la peste porcine africaine au sein de la faune sauvage et à collaborer avec les chasseurs, étant donné qu’ils peuvent jouer un rôle majeur dans la surveillance et le contrôle de la maladie.

Dans cette perspective, le Groupe permanent d’experts sur la peste porcine africaine dans les pays baltes et la région de l’Europe de l’Est a souligné, lors de sa troisième réunion de mars 2016, qu’un des principes clefs permettant la réussite du contrôle de la maladie consiste pour les pays à fournir des informations totalement transparentes et à satisfaire aux obligations qui leur incombent en matière de notification à l’OIE27.

6. Infection aux virus de l’influenza aviaire hautement pathogène

Dans le rapport « Situation actuelle de la santé animale dans le monde : analyse des événements et des tendances » présenté lors de la 84è Session générale de l’OIE de mai 2016, le Service d’information et d’analyse de la santé animale mondiale de l’OIE, a décrit en détail la situation de l’infection aux virus de l’influenza aviaire de haute pathogénicité (IAHP), selon ce qui a été notifié par les Pays Membres jusqu’au 22 mars 2016.

27 Groupe permanent d’experts sur la peste porcine africaine dans les pays baltes et la région de l’Europe de l’Est sous l’égide du GF-TADs – Rapport de la troisième réunion, mars 2016.

33

Page 44: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Depuis lors, en avril 2016, l’Italie a connu une réapparition du sous-type H7N7 de l’IAHP dans la partie Nord-Est du pays et l’évènement a été résolu en mai 2016. La Russie a également connu une réapparition du sous-type H5 de l’IAHP en juin 2016, mais dans la partie Est du pays. Le 30 juin 2016, cet épisode était toujours en cours.

La répartition géographique récente de l’infection à l’IAHP au sein des Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe établie à partir des informations collectées par le biais de WAHIS du 1 janvier 2015 au 30 juin 2016, est illustrée à la Figure 8. Au cours de cette période, ce sont au total 52 Pays Membres ont fourni des informations sur la maladie dont la présence a été notifiée par 25% (13/52) d’entre eux. La présence de l’IAHP a été signalée chez les oiseaux domestiques et au sein de la faune sauvage par 8% (428/52) des Pays Membres ayant envoyé des informations, la maladie étant présente uniquement chez les oiseaux domestiques pour 10% (529/52) d’entre eux et présente uniquement au sein de la faune sauvage pour 8% (430/52) d’entre eux.

Au cours de cette période, le sous-type H5N1 a été notifié par 13% (731/52) des Pays Membres ayant envoyé des informations, le sous-type H5N8 a été notifié par 10% (532/52) d’entre eux, le sous-type H7N7 a été notifié par 6% (333/52) d’entre eux et les sous-types H5N2 et H5N9 ont été notifiés par la France.

L’IAHP a été notifiée au moyen de notifications immédiates par 12 pays. Le Kazakhstan a notifié la première apparition de la maladie (sous-type H5N1) dans la zone du Gur'Yev dans la partie occidentale du pays; l’Allemagne, la Bulgarie, la France, la Hongrie, Israël, l’Italie, la Roumanie, la Russie, la Suède, le Royaume-Uni et la Turquie ont notifié la réapparition de la maladie et la France a fait état de deux nouvelles souches dans le pays (H5N2 et H5N9).

Figure 8. Répartition de l’infection aux virus de l’influenza aviaire de haute pathogénicité dans les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE

pour l’Europe en 2015 et début 2016 (jusqu’au 30 juin 2016)

28 Allemagne, Bulgarie, Israël et Pays Bas ;29 France, Hongrie, Italie, Royaume-Uni et Turquie ;30 Kazakhstan, Roumanie, Russie et Suède ;31 Bulgarie, France, Israël, Kazakhstan, Roumanie, Russie et Turquie ;32 Allemagne, Hongrie, Italie, Pays-Bas et Suède ;33 Allemagne, Italie et Royaume-Uni.

34

Page 45: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

35

Page 46: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Une section du rapport « Situation actuelle de la santé animale dans le monde : analyse des événements et des tendances », présenté lors de la 84è Session générale de mai 2016, était axée sur la description de la dynamique de l’IAHP en termes de durée des foyers au sein des oiseaux domestiques signalés par le biais de notifications immédiates et de rapports de suivi. Comme cela est expliqué dans le rapport, la durée d’un foyer était définie comme la différence entre la date de fin et la date de début du foyer.

L’analyse qui a été menée avait pour objectif de comparer la durée moyenne des foyers d’IAHP au sein des oiseaux domestiques entre les pays d’Europe et les pays d’autres régions. À cet effet, les foyers encore en cours au 30 juin 2016 ont été exclus de l’analyse et les foyers terminés ont été classés selon leur année de début. La durée moyenne annuelle a été calculée uniquement pour les années ayant plus de 10 foyers terminés qui ont été notifiés. En conséquence, la durée moyenne n’était pas applicable en Europe aux années 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2016.

Au total, l’analyse a été faite pour 528 foyers en Europe et 4075 foyers dans d’autres Régions. Les résultats sont illustrés à la Figure 9 et doivent être interprétés avec prudence pour les années récentes, étant donné que plus de 800 foyers étaient toujours en cours en 2016 et donc exclus de l’analyse (tous dans les pays ou des régions autres que l’Europe).

Figure 9.Durée moyenne des foyers d’IAHP chez les oiseaux domestiques dans les pays de la Région Europe et dans les pays d’autres régions par

année de début du foyer (données s’appuyant sur les rapports reçus jusqu’au 30 juin 2016)

La durée moyenne des foyers au sein des oiseaux domestiques en Europe était inférieure à celle des autres régions pour toutes les années où la comparaison pouvait se faire. Cette durée s’élevait à 80 jours en 2006 (vs. 484), 38 jours en 2007 (vs. 146), 31 jours en 2008 (vs. 49), 85 jours en 2014 (vs. 87) et 10 jours en 2015 (vs. 57).

Une différence significative a été observée entre la durée totale dans les pays d’Europe (valeur médiane de 7,5 jours) et dans les pays d’autres Régions (valeur médiane de 31 jours; test des rangs signés de Wilcoxon avec correction de continuité, W = 1 426, valeur de p = 0,03).

Ces résultats semblent indiquer l’existence de fortes capacités techniques et d’un haut niveau de préparation et de réaction des Services vétérinaires en Europe, par rapport aux autres Régions. Ce sont les facteurs clefs ayant un impact sur la capacité qu’ont les pays à contrôler les épisodes d’IAHP.

36

Page 47: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

L’IAHP représente toujours une menace importante pour l’Europe, et dans cette perspective, l’OIE et WAHIS sont essentiels pour suivre l’évolution de la maladie dans cette Région et dans le monde pour alerter les pays face à ces évènements exceptionnels. Ce sont là des facteurs clefs qui contribuent à une réponse rapide et efficace au niveau régional ou mondial.

37

Page 48: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Annex 3

Projet 2

Recommandation n°1Contrôle et élimination de la rage en Europe :

défis et stratégies pour une Europe indemne de rage

CONSIDÉRANT QUE :

1. En partageant les responsabilités et en coordonnant les activités globales pour gérer les risques sanitaires à l’interface animal-homme-écosystèmes, l’alliance tripartite (FAO, OIE, et OMS) a identifié la rage comme une maladie prioritaire ;

2. L’OIE et l’OMS ont développé le « Cadre opérationnel pour une bonne gouvernance à l’interface homme–animal : articuler les outils de l’OMS et de l’OIE pour l’évaluation des capacités nationales » ;

3. Le Cadre mondial pour l’élimination de la rage humaine transmise par les chiens (ci-après désigné « Cadre mondial ») a été élaboré conformément au consensus auquel sont parvenus les participants lors de la Conférence mondiale, intitulée « Élimination de la rage humaine transmise par les chiens », qui s’est tenue à Genève en 2015 et qui avait pour ambition de ramener à zéro le nombre de décès humains liés à la rage canine d’ici 2030 ;

4. Un « Plan Directeur » de Prévention et de Contrôle de la rage a été développé par l’Alliance mondiale pour la lutte contre la rage (GARC) ;

5. Au cours de sa 84e Session générale en 2016, l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE a entériné la Résolution n° 26 sur l’élimination mondiale de la rage transmise par les chiens ;

6. Le GF-TADs pour l’Europe a inscrit la rage comme étant l’une des 7 maladies prioritaires en Europe et a demandé la mise en place de mesures régionales coordonnées et harmonisées afin de la contrôler ;

7. La situation épidémiologique actuelle de la rage indique que la maladie est endémique chez les seules espèces sauvages ou bien tant chez les espèces canines que sauvages dans 49 % des Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe (ci-après désignés « Pays européens ») ;

8. Au cours des 10 dernières années, 9 Pays européens ont rapporté des cas humains de rage ;

9. Une minorité de Pays européens (12) suivent la procédure d’auto-déclaration de la rage prévue au chapitre 1.6 (Procédures d’auto-déclaration et de reconnaissance officielle prévues par l’OIE) et au chapitre 8.13 (Infection par le virus rabique) du Code sanitaire pour les animaux terrestres de l’OIE ;

10. La publication, par l’OIE, de l’auto-déclaration d’absence de la rage constitue le meilleur moyen de documenter et de communiquer les progrès

39

Page 49: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

réalisés par les Pays Membres en vue de parvenir à l’élimination mondiale de la rage transmise par les chiens ;

11. Une bonne gouvernance vétérinaire et une collaboration intersectorielle selon le concept « Une seule santé » constituent une condition préalable pour parvenir à éliminer la rage ;

12. Les populations de chiens (et chats) errants sont considérés par les Pays Membres de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe comme une entrave aux efforts de contrôle et d’élimination de la rage ; et

13. La vaccination s’est avérée être le moyen le plus rentable pour éliminer la rage à la source animale et prévenir durablement la rage humaine.

LA COMMISSION RÉGIONALE DE L’OIE POUR L’EUROPE

RECOMMANDE QUE :

1. Tous les Pays Membres inscrivent la rage comme une maladie à déclaration obligatoire chez l’homme et les animaux tant domestiques que sauvages, et s’acquittent de leur obligation en matière de déclaration en qualité de Membre de l’OMS et de l’OIE ;

2. Les Pays Membres se considérant indemnes de rage appliquent les dispositions du Code sanitaire pour les animaux terrestres de l’OIE relatives à l’auto-déclaration d’absence de la rage et informent l’OIE du statut auquel ils prétendent à des fins de publication, s’ils ne l’ont pas déjà fait ;

3. Les Pays Membres ayant déjà appliqué les dispositions du Code sanitaire pour les animaux terrestres de l’OIE relatives à l’absence de la rage conservent leur statut en :

Ayant un système de détection précoce de la maladie tant chez les animaux domestiques que sauvages;

Veillant à ce que les mouvements des animaux et la sécurité aux frontières répondent aux normes internationales, en étroite collaboration avec les autorités douanières;

Ayant un plan d’urgence pour intervenir rapidement en présence de tout cas suspect ou confirmé de rage chez un animal ;

4. Les Pays Membres partagent leur expérience sur le contrôle et l’élimination de la rage et collaborent en la matière par le biais d’activités bilatérales ou régionales, en utilisant des mécanismes tel que le GF-TADs ;

5. Les secteurs de la santé humaine et animale des Pays Membres où la rage est endémique unissent leurs efforts afin de convaincre les décideurs de l’avantage économique qu’offre l’élimination de la rage à la source animale et, par conséquent, de considérer l’élimination de la rage, à la fois chez les chiens et la faune sauvage, comme une priorité en vue de débloquer les investissements publics nécessaires à long terme ;

6. Les Pays Membres où la rage est endémique utilisent le Cadre mondial pour l’élimination de la rage humaine transmise par les chiens ainsi que le « Plan Directeur » de Prévention et de Contrôle de la rage pour développer tant leur gestion des populations de chiens errants que leur stratégie nationale de contrôle et d’élimination de la rage ;

40

Page 50: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

41

Page 51: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

7. L’OIE continue à apporter son soutien aux Pays Membres de la région en ce qui concerne le contrôle de la population de chiens errants par le biais de la Plateforme de l’OIE sur le bien-être animal en Europe et étende l’usage du questionnaire d’auto-déclaration de l’OIE sur la gestion de populations de chiens à d’autres sous-régions concernées ;

8. L’OIE et l’OMS, en collaboration avec d’autres organisations internationales, continuent à soutenir les Services vétérinaires et de santé humaine en organisant des ateliers destinés à articuler les outils du RSI (OMS) et du processus PVS de (OIE) en encourageant une collaboration intersectorielle selon le concept « Une seule santé » ;

9. L’OIE encourage et soutienne l’utilisation de vaccins contre la rage conformes au Manuel terrestre de l’OIE et, en collaboration avec l’OMS, appuie l’utilisation de la Banque de vaccin contre la rage de l’OIE, afin de garantir la distribution en temps opportun, aux Pays Membres de la région qui en font la demande, de vaccins de grande qualité destinées aux chiens; et

10. Les Pays Membres, en collaboration avec l’OIE, sensibilisent davantage le public à la rage en menant une campagne de communication adaptée à leur contexte socioculturel, en particulier lors de la Journée mondiale contre la rage.

42

Page 52: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

Annex 4

Projet 2

Recommandations n°2

Dermatose nodulaire contagieuse : situation actuelle en Europe et dans les régions voisines et mesures de contrôle nécessaires pour stopper sa

propagation dans le Sud-est de l’Europe

CONSIDÉRANT QUE :

1. En dépit des mesures de contrôle et d’éradication prises par certains Pays Membres de l’OIE, la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) se poursuit au Moyen-Orient, au Proche-Orient, dans le sud-est de l’Europe et au nord du Caucase, principalement chez les animaux non-vaccinés;

2. Les connaissances dont nous disposons actuellement sur la DNC indiquent que :

a. La DNC se transmet surtout mécaniquement par une variété de vecteurs hématophages présents dans l’environnement des populations de bovins ;

b. Le virus de la DNC peut survivre pendant de longues périodes dans l’environnement et la maladie se présente de façon saisonnière avec une résurgence après la saison froide;

c. Des vaccins efficaces contre la DNC sont disponibles sur le marché ;d. La vaccination à grande échelle associée à un abattage sanitaire et

des mesures de biosécurité rigoureuses s’est avérée efficace pour contrôler la maladie ; et

e. Le transport de bovins virémiques présentant une infection subclinique ou passée inaperçue représente l’un des principaux facteurs de risque de propagation de la DNC.

3. La recherche permettra de combler les nombreuses lacunes qui demeurent dans les connaissances dont nous disposons, notamment:

a. De mieux comprendre la transmission de la maladie ;b. D’améliorer la compréhension concernant la protection qu’offrent

les différents vaccins et le protocole de vaccination ; etc. D’améliorer la technique et les capacités de diagnostic.

4. Au cours de la 6e réunion du Comité de pilotage régional, le GF-TADs pour l’Europe a identifié la DNC comme étant une priorité émergente et, depuis, un Groupe permanent d’experts en dermatose nodulaire contagieuse dans le Sud-est de l’Europe (SGE LSD) a été créé sous l’égide du GF-TADs ;

5. La Conférence ministérielle de haut niveau sur la Dermatite nodulaire contagieuse tenue à Sofia (Bulgarie) du 8 au 9 septembre 2016 de laquelle ont émané des conclusions techniques afin de mieux assister les pays dans leurs efforts pour combattre cette maladie ; et

43

Page 53: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

6. Le chapitre 2.4.13 du Manuel des tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux terrestres (ci-après désigné « Manuel terrestre ») de l’OIE sur la dermatose nodulaire contagieuse a été actualisé en mai 2016 et le chapitre 11.11 du Code sanitaire pour les animaux terrestres (ci-après désigné « Code terrestre ») de l’OIE sur la dermatose nodulaire contagieuse (due au virus du groupe III, type Neethling) est en cours de révision.

LA COMMISSION RÉGIONALE DE L’OIE POUR L’EUROPE

RECOMMANDE QUE :

1. Les Pays Membres à risque ou touchés par la DNC se préparent mieux en se dotant d’une législation adéquate, d’une capacité d’épidemiosurveillance et de détection précoce, d’un plan d’urgence, de capacités de diagnostic, de dispositions pour la vaccination, et en menant une campagne de sensibilisation auprès des acteurs concernés, tout en s’appuyant sur leur évaluation du risque d’incursion de la maladie sur leur territoire ;

2. Les Pays Membres touchés par la DNC prennent sans tarder des mesures rigoureuses pour contrôler les mouvements des bovins, envisagent d’appliquer une politique d’abattage sanitaire et commencent à vacciner les bovins, avec des vaccins répondant aux dispositions du Manuel terrestre de l’OIE, afin de prévenir la propagation de la maladie à d’autres parties du pays et aux pays voisins ;

3. Les Pays Membres à risque de DNC envisagent de mettre en place une vaccination préventive dans les régions à risque et ce, en temps opportun en utilisant des vaccins répondant aux normes du Manuel terrestre de l’OIE afin de prévenir l’introduction ou la propagation de la maladie ;

4. Les Pays Membres notifient en temps opportun la survenue de la maladie à l’OIE conformément au chapitre 1.1 du Code terrestre de l’OIE et mettent en œuvre les recommandations du chapitre 11.11 sur la DNC ;

5. Les Pays Membres à risque ou touchés par la DNC participent activement aux activités du Groupe permanent d’experts en dermatose nodulaire contagieuse dans le Sud-est de l’Europe (ci-après désigné « SGE ») sous l’égide du GF-TADs et appliquent les recommandations de ce Groupe, y compris celles en discussion, ayant trait à l’établissement, la mise en œuvre et le suivi d’un plan d’action régional sur la DNC;

6. Les Pays Membres augmentent leur capacité à diagnostiquer correctement la DNC en participant aux essais interlaboratoires annuels organisés par les Laboratoires de référence de l’OIE et d’autres laboratoires compétents, tel le Laboratoire de référence de l’UE pour la DNC ;

7. Les Pays Membres, en collaboration avec l’OIE et les organisations internationales et régionales concernées, mettent en place des collaborations et des réseaux internationaux en matière de recherche et entament des projets de recherche afin de combler les lacunes actuelles quant aux connaissances sur la DNC ;

44

Page 54: final... · Web viewCVO Director of Department Consumer Health Federal Ministry of Health and Women's Affairs Radetzkystr 2 1030 Vienna ulrich.herzog@bmgf.gv.at

8. Les Pays Membres communiquent de meilleure façon les messages suivants aux partis intéressés : (i) la DNC n’est pas une zoonose et ne présente donc aucun risque pour la santé humaine ; (ii)la viande et le lait destinés à la consommation humaine ne sont pas considérés comme des facteurs de risque de transmission significatifs et le risque posé par le lait destiné à la consommation animale peut être limité par la pasteurisation ; et (iii) les peaux sont plus à même d’être contaminées par le virus que la viande ou le lait et nécessitent de prendre des mesures spécifiques pour limiter les risques.

9. Les Pays Membres commentent activement la version révisée du chapitre 11.11 du Code terrestre de l’OIE sur la dermatose nodulaire contagieuse (due au virus du groupe III, type Neethling), en relançant notamment la Task Force de la Commission régionale pour l’Europe, et préconisent l’adoption de la version révisée du chapitre en mai 2017 ;

10. L’OIE, en collaboration avec les Laboratoires de référence de l’OIE pour la DNC et à condition que des fonds soient disponibles, mette sur pied des projets de jumelage sur la DNC afin d’accroître les capacités techniques des Pays Membres à risque ou touchés par la DNC ;

11. L’OIE, la FAO, et la Commission Européenne continuent à montrer la voie en poursuivant et développant les activités du SGE sur la dermatose nodulaire contagieuse dans le Sud-est de l’Europe ;

12. L’OIE continue de mettre à jour et publie la fiche technique sur la dermatose nodulaire contagieuse en prenant en compte les connaissances scientifiques les plus récentes ; et

13. L’OIE et la FAO, en collaboration avec d’autres organisations internationales et régionales, et de préférence sous l’égide du GF-TADs, encouragent une coopération et coordination interrégionales sur la DNC, notamment avec les Pays Membres de la région Moyen-Orient.

45