finances locales - apvf · 2013. 10. 17. · note de conjoncture de la banque postale : une baisse...
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La publication du rapport de la Cour des comptes en début de
semaine sur « Les finances publiques locales » avance un certain
nombre de conclusions sur la gestion que font les collectivités de leurs
finances.
La Cour des comptes rappelle bien que les finances des collectivités sont
relativement proches de l’équilibre et que la dette des administrations
publiques locales représente moins de 10% de la dette publique totale,
témoignant ainsi de la gestion prudente des élus locaux.
Il est également souligné que les collectivités locales participent
majoritairement aux investissements publics locaux et doivent assumer
un nombre important de dépenses contraintes. Sans compter, que certaines
dépenses de fonctionnement sont directement liées au poids croissants des
normes.
Plusieurs préconisations sont exposées afin que les finances
locales participent pleinement à l’effort d’équilibre des comptes publics.
Il s’agirait notamment de définir une trajectoire de mise à niveau du système
financier et comptable public local ; de clarifier et de fiabiliser la
comptabilisation des flux croisés ; préciser les règles d’encadrement des
dépenses, des recettes et du solde des administrations publiques locales ;
mettre en œuvre pour 2015 la baisse des concours financiers de l’Etat ;
réexaminer l’allocation des ressources fiscales entre catégories de
collectivités territoriales ; renforcer les dispositifs de péréquation horizontale ;
renforcer la mutualisation des services ou encore renforcer les compétences
du Haut conseil des territoires en matière de maîtrise des dépenses de
personnel.
Sur ce dernier point, la Cour souhaite confier au Haut conseil des
territoires l’élaboration d’engagements réciproques entre l’Etat et les
collectivités portant sur les objectifs de maîtrise des évolutions de la
dépense afférente à la fonction publique territoriale. Cependant, le Haut
conseil des territoires ne peut avoir vocation à prendre des « engagements
fermes et réciproques » au nom des collectivités locales.
Finances locales :
risques pour les investissements locaux
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Ce lieu de rencontre entre l’Etat et les collectivités locales doit permettre
avant tout la conclusion d’un pacte de confiance et favoriserait
l’approche globale des finances publiques, indispensable dans le
contexte de rigueur que l’on connaît.
De manière générale, ce premier rapport public sur les finances locales
se cantonne à une approche purement comptable et semble négliger
nombreux aspects qualitatifs, notamment sur le développement de
certains services publics locaux indispensables à la populati on
(sociale, petite enfance, …).
Note de conjoncture de la Banque Postale : une baisse des
investissements dès 2014 ?
En plein débat sur le projet de loi de finances pour 2014, la Banque Postale
publie sa note de conjoncture, soulignant la baisse probable des
investissements en 2014.
En effet, comme il est indiqué dans la note, « il est à craindre que les
dépenses d’investissement servent d’ultime variable d’ajustement aggravant
de fait les baisses classiques observées lors des deux premières années
des mandats municipaux et intercommunaux ».
Contrairement à ce qui est relaté dans de nombreux médias, les élus
du bloc local élaborent des politiques fiscales responsables. Pour
preuve, en 2013, le bloc local n’a augmenté ses impôts que de 0,5%,
permettant ainsi de parler de « pause fiscale ». Et il en sera sans doute
de même en 2014 et 2015 du fait des différentes élections.
En parallèle, les collectivités locales vont connaître en 2014 une forte
diminution des concours financiers de l’Etat (-1,5 milliards d’euros).
Cette perte de recette équivaut à près de 4% de l’épargne brute des
collectivités en 2013 ou 2,8% de leurs dépenses d’investissement.
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L’APVF souhaite rappeler que ce décrochage global est maintenant
pluriannuel. Les collectivités locales subissent un gel des dotations depuis
trois ans et ce désengagement financier de l’Etat s’est accompagné de la
suppression de la taxe professionnelle dont les conséquences en matière
de produit fiscal n’ont pas été parfaitement mesurées.
Si les recettes de CVAE sont encore satisfaisantes, l ’avenir parait plus
incertain et plus inquiétant. L’APVF rappelle que les communes prennent
à leur charge à la demande de l’Etat de nouvelles dépenses : rythmes
scolaires, emplois d’avenir, CNRACL, revalorisation des catégories C, …
Selon le Comité des finances locales, les dépenses contraintes devraient
augmenter de 1,5 à 2 milliards d’euros.
Aujourd’hui, les collectivités locales ne disposent plus de levier suffisant pour
faire face aux investissements publics, nécessaires à l’emploi et la croissance,
et aux services publics offerts aux citoyens. La Banque Postale s’alarme des
conséquences de cette contraction des l’investissement sur le développement
des territoires, pointant de « fortes incertitudes sur la couverture de besoins
importants » en matière de transports, réseaux, rénovation thermique des
bâtiments publics…
Une baisse de 10% des dépenses d’équipement des collectivités locales
représente l’équivalent de 0,2 point de croissance en moins, auquel
s’ajoutent toutes les répercussions en matière d’emploi et de dépréciation du
patrimoine public.
L’APVF a lancé une enquête pour mieux circonscrire les premiers effets de
la baisse des dotations dans les petites villes et au vu des premiers résultats,
force est de constater que l’entretien de la voirie, les politiques
environnementales et culturelles ou encore les aménagements
touristiques risquent d’être directement impactés par une réduction des
dépenses.
Sans attendre les préconisations de la Cour des comptes, nombreuses
sont les petites villes qui échelonneront leurs investissements,
mutualiseront certains de leurs services ou encore supprimeront des
postes.
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Cinquante ans après sa naissance, après des errements sur son
nom, son rôle et même son siège, la DATAR s’apprête à faire peau
neuve.
Le Gouvernement souhaite en effet regrouper au sein d’une même structure
le Comité interministériel pour la Ville, l’Agence nationale pour la cohésion et
l’égalité des chances et la DATAR, satellites de l’Etat utiles mais par trop
cloisonnés dans leur approche.
Ce regroupement ne poursuit pas tant des visées managériales que
l’adaptation des outils à la philosophie de l’action publique locale du
Gouvernement, guidée par le principe de « l’égalité territoriale ».
Le Futur Commissariat Général à l’égalité des territoires aura ainsi
pour mission d’être « le garant de la stratégie territoriale de l’Etat et de
traduire en actions les objectifs du gouvernement pour faire face aux enjeux
des territoires ».
C’est un profil mixte (ex-Préfet et ex-DGS de la Communauté urbaine de
Bordeaux) que Jean-Marc Ayrault a choisi comme futur Commissaire
Général en la personne d’Eric Delzant.
Côté APVF, c’est Carole Delga, Secrétaire Générale Adjointe et
nouvelle présidente d’ETD, a porté la voix des petites villes lors du
premier Comité de suivi du CGET.
Alors qu’en 2014 débutera un nouveau mandat municipal, les nouveaux
contrats de plan Etat-Région et la nouvelle programmation des fonds
européens, elle a plaidé pour que le futur CGET puisse fournir
l’expertise nécessaire à des collectivités qui vont devoir déployer des
efforts d’ingénierie territoriale considérables.
Le Commissaire Général a également prêté une oreille attentive à la
demande de faire du CGET un facilitateur de la transversalité au sein des
différents services de l’Etat.
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Egalité des territoires :
une structure au service de l’ingénierie locale
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En effet, si en aval, les Préfets sont les garants de la cohérence de l’action
de l’Etat, il manque en amont un organe chargé de « passer au tamis du
territoire » les mesures engagées. C’est le rôle que l’APVF souhaite voir
jouer par le futur CGET. Un exemple ? Le CGET, s’il avait existé, aurait pu
vérifier que les 34 plans industriels annoncés par Arnaud Montebourg
irriguent tout le territoire, et pas seulement les grandes métropoles.
Enfin, l’APVF, en cohérence avec ce qu’elle défend dans la loi de
décentralisation, a plaidé pour une gouvernance partagée.
Si le CGET doit être un organe au service des territoires, les élus doivent
participer à orienter son action de manière étroite. C’est également le bon lien
entre cet organisme et le Haut Conseil des Territoires, nouvelle instance de
dialogue Etat-collectivités, qui doit être trouvé.
En bref, l’APVF souhaite que cet outil incarne la nouvelle philosophie que
le Gouvernement entend impulser entre un Etat stratège
et des collectivités locales responsables.
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« Les inégalités territoriales ne cessent de s’accentuer en France. Les habitants des quartiers populaires, des campagnes
périurbaines, des territoires ruraux sont les premiers confrontés aux difficultés quotidiennes d’accès aux services nécessaires
à la vie en société ».
S’il commence par ce constat sévère, le rapport écrit par Carole Delga,
Députée PS de la Haute-Garonne et Secrétaire Générale Adjointe de l’APVF,
et Pierre Morel à l’Huissier, député UMP de Lozère, est plutôt écrit sur le
registre de la proposition que de la plainte.
Comment faire face à cet « effet de ciseau » sans abandonner
l’ambition de parvenir à l’égalité des territoires ? C’est sans « réinventer
l’eau chaude » (de l’aveu même de la députée) et sous la forme des « 3M »
que le rapport propose de répondre en offrant des réponses pragmatiques.
1. « Mesurer » : pour bien connaître les situations d’éloignement. Cela
suppose en particulier que les différentes administrations mettent à
disposition leurs données et que leur traitement soit amélioré. Le rapport
suggère que l’INSEE comme le futur CGET soit les pivots de cette
entreprise. Le rapport propose en outre que les Schémas
départementaux d’accès aux services deviennent opposables à tous les
opérateurs.
2. « Mutualiser » : pour répondre au besoin sans faire exploser les coûts.
Les rapporteurs insistent sur l’intérêt pour les élus d’accéder à une
ingénierie puissante pour les aider à trouver les bonnes formules,
lesquelles doivent pouvoir mieux utiliser les formules juridiques souples
existantes, tels les GIP ou les SPL. Les Maisons de services aux
citoyens, POMS et PIMMS, outils mutualisés qui ont démontré leur
efficacité, doivent se développer.
Rapport Delga – Morel A L’Huissier :
améliorer l’accessibilité des services publics
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3. « Moderniser » : cette partie constitue une ouverture plus large sur les
outils de l’attractivité des pôles que sont les petites villes dans les
espaces périurbains et ruraux. Plus une petite ville est attractive, mieux
elle remplit sa fonction de bourg-centre. Le rapport suggère donc que les
outils de la dynamisation commerciale, tel le FISAC et le droit de
l’urbanisme, favorisent en priorité les petites villes.
Ces propositions font écho à l’action de l’APVF, tant dans le projet
de loi de finances que dans le projet de loi Duflot sur l’urbanisme.
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La Confédération des Petites Villes et Municipalités de l’Union
Européenne, créée en 2007 à l’initiative de Martin Malvy, s’est réunie ce
mercredi 16 octobre à Bruxelles pour une journée d’échanges, de
croisement des expertises et des expériences.
Trois thématiques chères aux élus des petites collectivités ont été
abordées: la place des petites villes dans la nouvelle politique de
cohésion, la transition énergétique dans les petites villes de l’UE et le rôle
des élus locaux dans les prochaines élections européennes.
En présence de Députés européens et de représentants de la Commission
européenne les élus des associations membres de la Confédération ont pu
faire entendre leur voix et ont affirmé leur attachement à une politique
d’aménagement équilibrée des territoires à l’échelon de l’Union Européenne.
« L’avenir de l’Europe est-il aujourd’hui dans les grandes
agglomérations et dans l’oubli du reste du territoire ? Nous ne le
souhaitons pas et nous ne pensons pas que ce soit comme cela que
l’on puisse rétablir la confiance envers l’Europe » ont affirmés les élus
membres de la Confédération.
Parce qu’elles constituent un maillage urbain particulièrement dense qui
depuis des siècles est une des spécificités de l’Europe, parce qu’elles sont
avant tout des espaces de citoyenneté à taille humaine, les petites villes
sont les relais territoriaux privilégiés de la construction européenne.
Cette manifestation a également été l’occasion de présenter aux élus les
nouveaux dispositifs européens susceptibles d’être mobilisés par les
petites villes et de répondre à leurs interrogations concernant l’éligibilité de
certains projets aux fonds européens.
Enfin, les participants ont exprimé leurs inquiétudes concernant les
prochaines élections européennes et le risque de voir apparaître une montée
des populismes. Les associations membres de la Confédération des Petites
villes d’Europe ont donc souhaité envoyer un signal fort en appelant les
collectivités locales à se mobiliser en vue des élections européennes.
Les Petites Villes sur le front européen
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L’APVF organise une journée interrégionale de formation :
Vendredi 25 octobre
- Liffré, Ille-et-Vilaine, Bretagne
Cette journée se déroulera Allée Henri Lebreton à LIFFRÉ. Liffré est à 20
minutes de Rennes,30 minutes de Fougères et 1h30 de Nantes.
Tarifs : Adhérent : 50€ ; Non adhérent : 70€
9h30 : Accueil des participants
10h00 : Ouverture des travaux et accueil des participants
Loic CHESNAIS-GIRARD, Maire de Liffré
10h15 : La communication publique en période préélectorale : comment éviter la violation du Code électoral ?
Philippe BLUTEAU, Avocat au barreau de Paris, auteur de « Guide pratique du candidat » aux éditions Territorial
10h45 : Internet et les fichiers en période électorale
Delphine CARNEL, Juriste au service des affaires juridiques de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL)
11h15 : Le financement de la campagne électorale : quels risques, quelles bonnes pratiques pour les maires sortants ?
Philippe BLUTEAU, Avocat au barreau de Paris, auteur de « Guide pratique du candidat » aux éditions Territorial
11h45 : Echanges avec la salle et les intervenants. Les réponses aux questions que vous vous posez.
13h : Cocktail déjeunatoire
DERNIERS JOURS POUR S’INSCRIRE !
INSCRIPTION : [email protected]
01.45.44.63.98
Municipales 2014 :
Bien se préparer, Savoir que faire et quoi faire
Agenda :
Les formations de l’APVF et les réunions à venir
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Baisse des dotations :
Comment y faire face ?
Mardi 22 octobre 2013
- Paris
Cette journée d’étude consiste en une présentation du projet
de loi de finances 2014 et de ses conséquences sur la
préparation des budgets locaux et intercommunaux.
9h30 : Accueil des participants
10h00 : Ouverture des travaux
Martin MALVY, Ancien ministre, Président de la Région Midi-Pyrénées,
Président de l’APVF
Jean-Sylvain RUGGIU, directeur du secteur public, BPCE
10h30 : Présentation de la loi de finances 2014
Jean-Pierre COBLENTZ, consultant en finances locales
Réaction : André LAIGNEL, premier Vice-président de l’AMF, Président du
Comité des finances locales
11h15 : Quel état du crédit bancaire dans les moins à venir ? Quelles
solutions sur le dossier des emprunts structures ?
Bernard ANDRIEU, consultant en finances locales, président d’Orfeor
12h00 : Péréquation verticale et horizontale : où en est-on ?
Pierre JARLIER, rapporteur de la mission "Relation avec les Collectivités
Locales" à la commission des finances du Sénat, membre du Comité des
finances locales
12h30 : Après la baisse des dotations, comment équilibrer son
budget 2014 ?
Serge MORVAN, directeur général des collectivités locales
Marie-France BEAUFILS, sénatrice, maire de Saint-Pierre-des-Corps
Carole DELGA, député-maire de Martres-Tolosane, secrétaire générale adjointe
de l’APVF
Antoine HOME, Maire de Wittenheim, vice-président de Mulhouse-Alsace
Agglomération
Jean-Claude LENOIR, Sénateur-maire de Mortagne-au-Perche
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Philippe LAURENT, Maire de Sceaux, Président de la commission des finances
de l’AMF
13h15 : Cocktail déjeunatoire à l’invitation de la Caisse d’Epargne
DERNIERS JOURS POUR S’INSCRIRE !
INSCRIPTION : [email protected]
01.45.44.63.98
+ Et n’oubliez pas :
Prochain Conseil d’Administration de l’APVF :
Mardi 19 novembre au siège de Microsoft France, 39 Quai du Président
Roosevelt, 92130 Issy-les-Moulineaux (Ile-de-France)
La Ville de Saint-Flour et la DATAR Massif Central organisent une
journée d'étude sur ce thème d'importance pour la vie quotidienne et
l'attractivité des petites villes.
Cette journée d'étude sera très orientée vers l'action, avec des ateliers
sur l'habitat ancien, le portage de l'aménagement, l'organisation des
entreprises du bâtiment.
Inscriptions auprès de [email protected]
A PVF
4 2 Bd R A S PA I L
7 50 0 7 PA R I S
T é l . : 0 1 4 5 4 4 0 0 8 3
Fa x . : 0 1 4 5 4 8 0 2 56
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