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2e trimestre 2011 N°�46
L E M A G A Z I N E D E L A S O L V A Y B R U S S E L S S C H O O L O F E C O N O M I C S A N D M A N A G E M E N T
Peter Praet à la BCE«LE SENS DU
DEVOIR AVANT CELUI DE LA
FÊTE»
Jacques LevyMEXICO,
TERRE D’ACCUEIL ET D’AFFAIRES
à la BCEENS DU VANT E LA E»
4L TROPHY: 2 étudiants dans le désert marocain - RECHERCHE: la microfi nance, jeune, diversifi ée et passionnante - SOLVAY ENTREPRENEURS: 25 ans et toujours dans l’air du temps! -
EXECUTIVE EDUCATION: "Retail" et "Finances", l’off re de
cours s’étoff e - SOLVAYALUMNI: avec Alumni-Solvay VUB,
l’union sacrée - ANTOINE GEERINCKX ET ARNAUD BROHÉ: profession, chasseurs de CO
2 - FONDATION MARIE ET
ALAIN PHILIPPSON: back to Africa
Jean-Michel CourtoyINGEST 1995Vice-président PME chez Belgacom
La seule constante, c’est le changement!
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Une série de nouveaux cours visent pourtant à sensibiliser les étudiants sur les conséquen-ces de leurs actes futurs. Grâce aux chaires de Corporate Social Responsibility (D. Janssen), de Multiculturality in Europe (A. Van Rossum), de Leadership et développement personnel (Suez) et de Managing for Sustainable Human Development (M. et A. Philippson), nos étudiants sont en permanence inter-pellés sur les débats de société et sur l'importance du respect de toutes les religions et cultures.
Si on ne peut pas tout enseigner, nous devons par contre continuellement appren-dre. Apprendre à communiquer, apprendre à reconnaître nos propres erreurs, apprendre à tirer les conséquences de nos actes, apprendre à écouter notre propre conscience. Je ne doute pas que le Cercle Solvay, riche d'une si longue histoire, puisera dans cet épisode malheureux les enseigne-ments nécessaires à sa propre rénovation.
03Édito
Bruno van Pottelsberghe
Peut-on tout enseigner?
En sa séance du 21 mai 2011, le Conseil Consultatif (CC) de la SBS-EM a exa-miné les conséquences des deux mini scandales médiatiques récents qui ont affecté l'image du Cercle
Solvay, celle de la Faculté et celle de l'Univer-sité: d'une part, l'utilisation d'une symbolique nazie lors du dernier baptême des étudiants, de l'autre la publication, dans le journal du Cercle Solvay, d'un article qui contenait des éléments à connotation antisémite ainsi que des passages injurieux sur certaines religions.
En résumé, le CC déplore l'absence d'une com-munication explicite à l'adresse de la commu-nauté académique et regrette que des respon-sables de cette débâcle n'aient pas encore jugé bon de démissionner du Cercle Solvay.Le CC demande dès lors:
la démission desdits responsables encore en place; la présentation d'excuses publiques; un engagement ferme sur les activités citoyen-nes qui seront mises en œuvre.
A priori, cette position peut sembler extrême: l'intention des auteurs n'était pas d'agresser une communauté particulière et le baptême poursuivait l'intention, indubitablement naïve et maladroite, de faire réfléchir les étudiants sur leur propre obéissance. Force est cependant de constater que ces couvertures médiatiques, bien qu'exagérées car sortant les incidents de leur contexte, ont scandalisé de très nombreu-ses personnes, bien au-delà de l'entourage de l'ULB. L'impression d'arrogance ou de désin-volture qu'ont pu donner certains membres du Cercle Solvay n'a pas contribué à apaiser la presse, en particulier l'utilisation déplacée du droit à "la liberté d'expression" qui s'apparente ici à un droit à l'irresponsabilité.
Aurions-nous pu éviter ce scandale média tique? Difficile de répondre après coup. Une vigilance accrue est certes nécessaire contre les dangers de banalisation d'actes barbares et contre les dérives inconscientes.
Bruno van Pottelsberghe
Doyen ff de la Solvay Brussels School of Economics and Management
Photo: ULB/D.R.
NOUS DEVONS APPRENDRE À TIRER LES CONSÉQUENCES DE NOS ACTES
P O U R R É C O M P E N S E R
V O S É Q U I P E S , P R É F É R E Z
L E S P R I M E S E N N A T U R E .
R E L A I S & C H Â T E A U X
C O NTACTE Z N O S C O N S E I LLE R S AU 00 8 00 2000 00 02
O U R E N D E Z-VO U S S U R R E LA I S C HATEAU X .C O M /CAD EAU
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R E L A I S & C H Â T E A U X , V A L A B L E D E U X A N S D A N S T O U S
N O S É T A B L I S S E M E N T S , C ’ E S T L E U R P E R M E T T R E D E V I V R E U N E E X P É R I E N C E
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Inside
06 Portrait d'École Premier Belge à accéder au
directoire de la BCE, notre professeur Peter Praet s'approche du cœur de l'Eurosystème…
12 Zoom Soutenus par la SBS-EM,
deux étudiants ont participé au 4L Trophy. Une aventure humanitaire et sportive dans le désert marocain.
14 Education L'Executive Education off re
la fi nance aux non-fi nanciers, ainsi qu'une plongée dans les arcanes de la distribution…
16 Recherche Ariane Szafarz, Marek
Hudon et Marc Labie lèvent le voile sur la recherche en microfi nance, jeune, passionnante et prometteuse.
18 Á la Une Depuis 1986, grâce à Solvay
Entrepreneurs, la petite entreprise ne connaît pas la crise… .
From Solvay Brussels School of Economics & Management est une publication de la Solvay Executive Education ASBL |
avenue F.D. Roosevelt 50 CP 145/1 - 1050 Bruxelles ÉDITEUR RESPONSABLE: Bruno van Pottelsberghe | avenue F.D. Roosevelt 50 CP 145/1 - 1050 Bruxelles
RÉALISATION ET PRODUCTION: | Téléphone: 02/640.49.13 | Fax: 02/640.97.56 | E-mail: [email protected] | Web: www.elixis.be RÉDACTEUR EN CHEF: Laurent Violon
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION: Hugues Henry RÉDACTION: Antoine Bazantay, Claudine De Kock, Hugues Henry, Nathan Jacobs, Benoît July, Candice Leblanc, Benoît Mathieu,
Antoine Sepulchre, Bruno van Pottelsberghe, Ikram Sefi ani, Candice Vanhecke COMITÉ DE RÉDACTION: Frank Degans, Sophie Franchomme, Ikram Sefi ani, Bruno van Pottelsberghe,
Laurent Violon PHOTOS: Laetizia Bazzoni, iStockPhoto, Mathieu Paternoster, Frédéric Raevens, ULB PHOTO DE COUVERTURE: Laetizia Bazzoni MAQUETTE: Noémie Chevalier
COORDINATION GRAPHIQUE: Catherine Harmignies IMPRESSION: Symeta PUBLICITÉ: ICS & Medial, Alain Mathieu | Téléphone: 02/230.02.33, 010/88.94.48 | E-mail: [email protected],
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Pour toute suggestion de thèmes d'article: [email protected]. | Changements d'adresse: [email protected]
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et photos contenus dans cette revue le sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction réservés pour tous pays.
News
Sommaire2e trimestre 2011 N°�46
0618 28 31
06
After
20 SolvayAlumni L'association s'est élargie aux
1.720 membres d'Alumni-Solvay VUB, comptant désormais 19.000 alumni dans ses rangs.
24 Success Story Impossible de décrocher
pour Jean-Michel Courtoy! Au service de Belgacom depuis 1997, il y a connu des expériences diversifi ées.
28 Esprit d'Entreprise Tous, nous participons au
réchauff ement climatique. Aussi, pourquoi ne pas appeler CO2Logic, les chasseurs de CO
2?
31 Expats Résidant depuis plus de 20 ans
à Mexico, Jacques Levy ne se considère plus comme un expat. La preuve sur place.
34 Initiatives
À travers leur Fondation, Marie et Alain Philippson encouragent avec respect la reconstruction socioéconomique de l'Afrique.
Nouveaux conseillers du Président et du RecteurVoici la liste des enseignants de la SBS-EM
nommés comme conseillers d'Alain Delchambre et de Didier Viviers, respecti-vement Président et Recteur de l'ULB.
• Pour prêter leur concours au Président
- Adjoint pour le bien-être et le dévelop-pement humain: Michel VERSTRAETEN
- Adjoint pour les enjeux opérationnels: Éric DE KEULENEER
• Conseillers communs au Président et au Recteur
- Pour la valorisation de la recherche: Bruno VAN POTTELSBERGHE
- Pour les relations avec le monde écono-mique: Philippe BILTIAU
- Pour la politique des genres: Danièle MEULDERS
• Pour prêter leur concours au Recteur
- Vice-Recteur, à l’enseignement et aux apprentissages: Philippe EMPLIT
- Conseiller pour les relations avec les institutions européennes: André SAPIR
Pour la liste complète des nominations:
www.ulb.ac.be/ulb/greff e/documents/docs/CONSEILLERS-VICERECTEURS.pdf
www.solvay.edu
Cette nomination au directoire de la BCE, est-ce un aboutissement ou un défi?Si vous me demandez si j'ai sabré le champagne en apprenant ma nomination, la réponse est "non"! Je me sens bien davantage comme un soldat envoyé au front, et suis davantage animé par le sens du devoir que par celui de la fête: c'est un honneur, mais aussi une lourde respon-sabilité. Cette nomination n'est pas une rupture dans ma carrière, comparable à celle qui avait marqué mon choix de rejoindre la Générale de Banque en 1987 alors que j'étais académi-que à temps plein. Le choix, ensuite, de quitter la banque pour rejoindre le cabinet du ministre des Finances, Didier Reynders, a aussi été une
Peter Praet
1er Belge au directoire de la BCE
06 Portrait d'École
Directeur de la Banque Nationale
de Belgique, Peter Praet est
désormais le premier Belge à
accéder au directoire de la Banque
Centrale Européenne. Notre
professeur y voit surtout une lourde
responsabilité qui le force à céder
son cours de théorie monétaire.
CV-Express 20 janvier 1949 Naissance
1978-1980 Économiste au Fonds Monétaire
International (FMI)
1980 Docteur en économie (ULB)
1980-1987 Professeur d'économie à l'ULB
1988-1999 Chief Economist de la Générale de Banque
1999-2000 Chef de Cabinet du ministre des Finances,
Didier Reynders
2000-2011 Directeur de la BNB, en charge de la sta-
bilité financière et de la supervision des
infrastructures financières et des systèmes
de paiements
2011 Membre du directoire de la Banque
Centrale Européenne (BCE)
Texte: Benoît JulyPhotos: Mathieu Paternoster
07rupture, de même que celui de quitter la politi-que pour rejoindre la BNB. Dans ce cas-ci, je suis plutôt dans la continuation, à une autre échelle, de ce que je faisais à la BNB: je me rapproche, au directoire de la BCE, du cœur de l'Eurosys-tème, mais en travaillant avec les mêmes collè-gues qu'auparavant.
Ne minimisez-vous pas le rôle de la BCE?L'Eurosystème est fondamentalement un réseau coopératif de banques centrales nationales qui décident de la politique monétaire commune: formellement, les décisions sont prises par le Conseil des gouverneurs constitué des six membres du directoire de la BCE et des gouver-neurs des 17 banques centrales de la zone euro. Dans ce cadre coopératif, le directoire assure la présidence de l'Eurosystème, sa coordination et jouit certes d'un pouvoir d'initiative important.
Un dossier qui a pris de l'importance depuis la crise financière?Effectivement, puisque la réflexion est très avancée pour savoir si les marchés bilatéraux entre grandes banques ("over the counter"), dont un exemple classique est le marché des changes, ne devraient pas migrer vers des plates-formes organisées, comme les Bourses. L'orientation politique en ce sens a été donnée par le G20 afin de mettre en place la "plomberie" ad hoc en vue d'une plus grande centralisation, qui permettrait un meilleur contrôle par les autorités et, au final, assurerait une meilleure stabilité au système financier.
Cohésion et efficacité
Depuis l'éclatement de la crise finan-cière, le plus dur est-il passé?L'un des enjeux, au niveau de l'Eurosystème, sera de parvenir à maintenir la cohésion et l'ef-ficacité, de veiller à ce que l'esprit coopératif continue de régner comme ce fut le cas jusqu'à présent en dépit de circonstances exception-nelles. Les problèmes rencontrés par la Grèce ont mis au jour des divergences d'opinion mais l'essentiel a été préservé: les décisions de la BCE ont été prises de manière consensuelle. Ceci étant, il ne faut pas baisser la garde car les effets de la crise vont encore se faire sentir pendant plusieurs années.
Portrait d'École
IL NE FAUT PAS BAISSER LA GARDE: LES EFFETS DE LA CRISE VONT ENCORE SE FAIRE SENTIR PENDANT PLUSIEURS ANNÉES
Petit à petit, Peter Praet s'approche du cœur de l'Eurosystème... "Comme un soldat envoyé au front."
Ses responsabilités individuelles
Quelle sera, très concrètement, votre fonction?Le comité de direction fonctionne de manière collégiale, mais les membres y exercent des responsabilités individuelles. Je reprendrai vraisemblablement celles de mon prédéces-seur Gertrude Tumpel-Gugerell, du moins jusqu'à la nomination du nouveau président de la BCE qui remplacera Jean-Claude Trichet, dont le mandat expire fin octobre 2011. Je serai donc en charge du budget, de l'organisation et des ressources humaines de la BCE, en sus d'un dossier de stabilité financière qui concerne les infrastructures de marchés au niveau des paiements, de la négociation (trading), de la compensation (clearing) et du règlement (settlement).
UN DERNIER COURS sans tambour ni trompette
Ayant donné ses derniers cours au premier semestre 2010, bien avant sa
nomination au directoire de la BCE, Peter Praet n'a donc pas eu l'occa-
sion de saluer ses étudiants. Un regret?
"Pas du tout!", affirme-t-il. "Il est vrai que j'ai donné mon dernier cours
en ignorant que c'était effectivement le dernier mais, à l'analyse, cela a
été une bonne chose car je déteste les fêtes d'adieu!". Ce qui lui man-
quera, en revanche, ce sera le contact avec les étudiants ainsi que le
léger stress incontournable avant de prendre la parole devant un
auditoire de 400 personnes… systématiquement au complet.
08 Portrait d'École
www.solvay.edu
Le rôle de la BCE ne serait-il pas plus efficace si la convergence économique au sein de l'Eurozone était plus forte?La politique monétaire européenne doit clai-rement être complétée par une gouvernance économique plus forte (renforcement de la discipline budgétaire, meilleure surveillance des positions de compétitivité, notamment). Un certain nombre de pays devront donc accepter l'idée que l'instauration d'une surveillance pré-ventive renforcée de leurs finances publiques est positive, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour l'ensemble de l'Eurozone. Ceci étant, chacun a pu constater que la crédibilité de l'euro n'a pas été fondamentalement mise en cause par la crise et ses conséquences, comme en témoigne l'augmentation de sa valeur par rapport au dollar.
La double approche
Quel message adressez-vous à Mathias Dewatripont, qui reprendra une partie de vos responsabilités à la BNB?Un très gros travail a été effectué depuis l'écla-tement de la crise financière et le traumatisme bancaire que nous avons connu en Belgique. Le système réglementaire était trop faible mais sa réforme est bien avancée. Le système de sur-veillance avait aussi connu des failles, du fait d'un décalage entre les surveillances macropruden-tielle et microprudentielle, entre l'analyse des risques au niveau global et leurs conséquences au niveau de chaque institution financière indi-viduelle. Désormais, le contrôle micropruden-tiel exercé par la CBFA (Commission bancaire, financière et des assurances) est intégré à la BNB, selon une double approche: par institu-tion et par classes de risques. Mathias aura la lourde responsabilité de faire fonctionner cette double approche, en vue d'une meilleure stabi-lité. Mais je n'ai pas de message particulier à lui adresser, car il est particulièrement bien outillé pour exercer cette mission…
Vous devriez conserver un petit cours à l'Institut d'Etudes Européennes mais, étant basé à Francfort, pourrez-vous assumer vos cours à la SBS-EM?Je vais hélas devoir céder mon cours de théorie monétaire. Je le ferai avec beaucoup de regrets, car j'ai éprouvé une grande satisfaction à donner cours à des étudiants souvent très motivés. Mon premier objectif était vraiment de leur insuf-fler la passion pour l'économie en général et la théorie monétaire en particulier, en mélan-geant les volets théorique et pratique: la crise financière m'a évidemment donné une matière première idéale pour expliquer comment sont prises les décisions de politique monétaire. Et ce, de manière très concrète…
PASSIONS extraprofessionnelles
"Je crains de donner l'image d'un véritable drogué du boulot mais je ne
suis ni sportif, ni mélomane, ni passionné de littérature… à l'exception
de la littérature professionnelle que je dévore à tout moment, en tout
lieu!", avouait Peter Praet lorsque nous avions dressé pour la première
fois son portrait en décembre 2004.
"Quand je suis à Bruxelles, je me rends à mon bureau dès six heures du
matin. Quand je n'y suis pas, c'est que je suis dans un aéroport, un
avion, ou en réunion." Et il n'y a objectivement aucune raison que
le rythme de travail et la passion diminuent à Francfort…
LA CRISE FINANCIÈRE M'A DONNÉ UNE MATIÈRE PREMIÈRE IDÉALE POUR EXPLIQUERAUX ÉTUDIANTS COMMENT SONT PRISES LES DÉCISIONS DE POLITIQUE MONÉTAIRE
Corentin Poels
09NewsNews
Tout juste diplômé de la SBS-EM et récompensé au prestigieux Concours
International des Mémoires de l'Économie et de la Finance, il s'illustre aussi en
maillot…
Corentin Poels a remporté la 3e place du 100 mètres nage libre des Championnats de Belgique de Natation en 50"31! Cette performance est inattendue: non seule-ment, parce qu'il ne s'entraîne plus à haut niveau et nage seulement pour le plaisir, mais aussi, parce que se trouvait à cet événement toute la fine fleur des nageurs belges en lice pour les Championnats du Monde.
Entre deux eauxRappelons que Corentin Poels n'est pas qu'un excellent nageur. Il a brillamment ter-miné en juin 2010 son Master en Ingénieur de gestion, avec grande distinction, et son mémoire "La directive MiFID et ses impacts sur la liquidité" a obtenu une mention au prestigieux Concours International des Mémoires de l'Économie et de la Finance (voir en page 10).
À suivre de prèsAvec ses 50"17 réussies en séries, le Bruxellois a par ailleurs le quatrième temps belge de l'année et est susceptible d'être sélectionné sur 4 x 100 mètres pour les Championnats du Monde!
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Même pour le plaisir, Corentin Poels demeure champion de natation…
Lindau Nobel meeting Five SBS-EM doctoral students selectedFive of our doctoral students were selected from
a pool of 2,000 applicants from across the world
to take part in the 4th Lindau-Nobel meeting in
Economic Sciences this summer.
This is the first time SBS-EM has been asked to nominate participants for this meeting that will bring together some 450 talented scholars and 19 Nobel laureates in Economics for 4 days of intense intellectual exchange. The fact that all our nominated candidates were selected is a strong sign of their quality and the quality of our doctoral pro-gramme. Congratulations to these promising young scholars and their supervisors, and our best wishes to them for an intellectually exciting meeting!
The selected candidates:• Stéphanie Collet (supervisor: Kim Oosterlinck)
• Mate Fodor (supervisor: Patrick Legros)
• Renault Foucart (supervisor: Micael Castanheira)
• Charles Mathias (supervisor: David Veredas)
• Malwina Mejer (supervisor: Bruno van Pottelsberghe).
www.lindau-nobel.org
www.solvay.edu
NewsMémoires et chercheurs: une moisson de prix et de distinctions
1. Mémoires 2009-2010
Concours International de l'Économieet de la Finance 2011 (Paris),section Finance:
Alexandre Gueulette
"L'impact des critères socialement responsables sur la gestion de portefeuille"
• Prix Paris-Europlace
• Directeur: Ariane Szafarz
David Lebrun
"La Bourse d'Amsterdam aux XVIIe et XVIIIe siècles: les actions"
• Accessit Grand Prix
• Directeurs: Kim Oosterlinck et Georges Gallais-Hamonno
Corentin Poels
"La directive MiFID et ses impacts sur la liquidité"
• Mention Grand Prix
• Directeur: Estelle Cantillon
Gil Badart
"Hedge funds: sources of portofolio's diversification and alphas?"
• Finaliste
• Directeur: Hugues Pirotte
Prix d'Excellence de la Ville de Charleroi:
Thomas Dermine
"Plan de développement stratégique pour la ville de Charleroi"
• Prix d'excellence de la Ville de Charleroi pour l'année académique 2008-2009
• Thomas Dermine est par ailleurs déjà lauréat du prix "Mémoire d'économie publique" de la Région Wallonne 2009
• Directeurs: Bruno van Pottelsberghe et Hugues Bersini
2. RechercheStéphanie Collet
Article "A unified Italy? Sovereign debt and investor skepticism"
• New Researchers Prize (meilleur papier de doc-torant) de l'Economic History Society (qui édite Economic History Review)
• Directeur: Kim Oosterlinck
Malwina Mejer
Article "Academic Patenting in Belgium: Substitute or Complement to Research Quality?"
• World Intellectual Property Office (WIPO) award pour cette étudiante de l'European Center for Advanced Research in Economics and Statistics (ECARES)
• Son travail a été présenté les 3 et 4 mai derniers à la session pour les jeunes chercheurs sur le transfert de technologie à l'université pendant la Second Asia–Pacific Innovation Conference à Singapore
Aicha Serghini-Idrissi et Pr Patricia Garcia-Prieto
Article "Leading Academic performance (LAP): the Role of social identity performance for female academics"
• La publication de cette étudiante en management et de son professeur a été sélectionnée comme l'une des meilleures de cette année par l'Academy of Management
• L'article sera présenté à la prochaine rencontre annuelle de l'Academy of Management du 12 au 16 août à San Antonio (Texas)
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11News
For the first time in
three years, Executive Education is back in the rankings. Our Executive Education programmes are ranked 61st worldwide. This is particularly good news for our overall business school ranking as this result will have a positive effect on our position. Currently, the school is ranked 20th in Europe for its Masters in Business Engineering and 35th in Europe in the overall Business School rankings.
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Back in the Financial Times Ranking!
ExEd programmes offi cially recognized by the ULB
Executive Education
The Executive Master Degree in
Finance and the Young Manager
Programme have been approved by ULB authorities and are now officially certified.
Executive Education programmes have finally been awarded the Qfor
accreditation!
With this accreditation we can start the recognition process with the Flemish and French Communities.
This will mean that participants on these programmes will soon be able to apply for funding from both communities.
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Qfor accreditation award!
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This means that participants in these programmes will now get an official ULB certification at graduation.
During the coming months, other programmes will go through the same accreditation process. The aim is to have all our extended programmes recognized by the coming year.
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Nathan Jacobs (22 ans)
2e Master ingénieur de gestion.
Vainqueur du Solvay Business Game 2010.
Il a été membre du comité Caducée et du comité Sponsors du Cercle Solvay.
Erasmus réalisé à l'Université de Tel-Aviv.
Antoine Sepulchre (22 ans)
2e Master ingénieur de gestion.
Il a été délégué des comités Bar et Sponsors du Cercle Solvay.
Erasmus réalisé à l'Université de Warwick.
www.solvay.edu
Zoom 2
Nos étudiantsont des "L"!
En marge des cours
Soutenus par la SBS-EM, nos étudiants Nathan
Jacobs et Antoine Sepulchre ont pris part au
4L Trophy 2011. Ils nous offrent le récit de cette
aventure humanitaire et sportive dans le désert
marocain.
"Et si nous participions au 4L Trophy,
le plus grand Raid Aventure à ambition humanitaire réservé aux étudiants? À cette question, nous répondons positivement en août
2010, avec un premier challenge: trouver une voiture. Une fois cet "ancêtre" découvert, il nous faut le préparer, réaliser un dossier de spon-soring convaincant, trouver des partenaires, remplir les formalités administratives et réunir les fonds indispensables au départ. Aidés par un mécanicien hors pair, nous passons des jour-nées entières à préparer notre "dromadaire": il doit pouvoir affronter des terrains aussi variés que l'autoroute, la piste en tôle ondulée, les dunes de sable, les passages d'oueds... La pres-sion monte. Outre les échéances du contrôle technique et des examens, celle de l'inscription définitive approche. Le travail de recherche de partenaires et de vente de t-shirts (spécialement réalisés afin de récolter des fonds) se poursuit avec opiniâtreté. Quand, enfin, l'aide précieuse de quelques sponsors nous permet de mettre le contact. Vivement le désert!"
16 au 19 février: Belgique-Paris-Espagne
"Nous partons pour deux semaines en autono-mie! Une vingtaine de véhicules belges s'élan-cent du Cinquantenaire. Nous n'imaginions pas que le coffre de notre petite voiture pouvait contenir autant d'objets!Lors du contrôle technique au Stade de France de Paris, lieu du coup d'envoi, nous sommes frappés d'un point rouge: notre crochet de remorquage avant ne convient pas! Il ne nous reste que deux heures pour trouver un garage où nous pourrons rectifier le tir…
Texte: Nathan Jacobs, Antoine Sepulchre. Photos: D.R.
LES PARTICIPANTS ONT TRANSPORTÉ PLUS DE 82 TONNES DE MATÉRIEL EN VUE DE SCOLARISER 20 000 ENFANTS
Zoom 13
Nous sommes dans les temps! Les 4L défer-lent dans Paris avec, en ligne de mire, la ville d'Algesiras qu'elles doivent rejoindre en deux jours. Soit 48 heures pour parcourir 2000 kilo-mètres avec une voiture chargée ne dépas-sant pas les 95 km/h. À l'arrivée, fatigués, nous sommes plongés dans l'ambiance hallucinante d'un camping où s'agglutinent 1240 4L célé-brant cette première victoire par des coups de klaxon…"
20 au 27 février: le Maroc authentique
"Le débarquement du ferry au Maroc donne le ton: impossible d'en sortir, car notre pot d'échap-pement est beaucoup trop bas. Nous sommes forcés de rouler en échappement libre. Un départ pétaradant qui, heureusement, laissera place à la magie… Quel bonheur de rouler sur des pistes, à travers dunes et rochers, de traver-ser des paysages somptueux et de découvrir le
Maroc authentique. À ce dépaysement, succède l'émotion. Elle nous envahit lors de la remise des dons au bivouac de Merzouga. Au total, les participants ont transporté plus de 82 tonnes de matériel en vue de scolariser 20 000 enfants.Nous n'étions pas au bout de nos surprises. Lors de l'épreuve marathon, nous décidons de quitter l'itinéraire inscrit au road book. Excès de confiance en nous? Nous finissons ensablés entre quatre palmiers et deux chameaux, condamnés à lancer un SOS à l'assistance mécanique après une course à travers le désert pour rejoindre la piste. Ce bon souvenir (a posteriori) nous vaudra une énorme pénalité au classement général…"
27 février au 1er mars: retour en Belgique
"Nous remontons l'Espagne, puis la France, en moins de 48 heures. La nostalgie nous gagne lorsque nous réalisons que, deux jours aupa-ravant, notre véhicule d'apparence si frêle était encore à Marrakech. Le dur retour à la réalité…Cette aventure parfois éprouvante, riche en sou-venirs impérissables, nous a donné l'opportunité de découvrir le monde à travers des prismes dif-férents et de mettre en action notre polyvalence. Les impératifs "business" (dossier de sponsoring, récolte de fonds…) se seront mesurés aux casse-têtes mécaniques, à l'émotion humaine et aux frissons de l'aventure. Nous sommes revenus transformés de ce fabuleux et généreux voyage dont le premier but, rappelons-le, est d'encou-rager la scolarisation des enfants marocains."
www.4ltrophy.com
"4L Trophy 2011 - Equipage Nat & Tony" sur Facebook.
0478/33.18.38
(Quelques T-shirts de soutien à l'aventure sont encore disponi-bles.)
Raid Aventure réservé aux étudiants, mêlant
aventure humanitaire et défi sportif.
Organisé par l'ESC Rennes et Désertours.
1240 Renault 4L avec chacune 2 étudiants
à bord.
6000 km à parcourir en 11 jours.
82 tonnes de fournitures scolaires, maté-
riel sportif, paramédical, etc. apportées aux
enfants du désert marocain (Association Les
Enfants du Désert).
Exclusion de toute épreuve de vitesse:
les gagnants de l'étape du jour sont ceux
ayant relié les 2 bivouacs en parcourant le
moins de kilomètres et ce, uniquement
à l'aide du road book, d'une carte et
d'une boussole.
LE 4L TROPHY 2011 en bref
LES IMPÉRATIFS "BUSINESS" SE SERONT MESURÉS AUX CASSE-TÊTES MÉCANIQUES, À L'ÉMOTION HUMAINE ET AUX FRISSONS DE L'AVENTURE
www.solvay.edu
Education 14Grandir sur de bonnes basesPeut-on gérer une organisation sans avoir de
vision claire de ses enjeux financiers? Non.
Faut-il être un financier "pur jus" pour viser une
gestion performante? Pas davantage. D'où l'idée
du cycle Finance for Non-Financial Managers,
développé sous la direction académique et
l'expertise du Pr Mathias Schmit.
Texte: Benoît JulyPhoto: iStockPhoto A
cquérir des responsabilités dans
une entreprise implique la nécessité de comprendre les enjeux financiers des décisions à prendre. Et ce, même si l'on ne dispose au départ que d'un
background financier léger. "C'est à ce public de managers que nous proposons d'acqué-rir les bases de la gestion financière", expose Anna Calgaro, responsable du cycle "Finance For Non-Financial Managers". "S'ils ne souhai-tent pas devenir des spécialistes de la finance, ils espèrent néanmoins maîtriser les outils qui gouvernent, sur le plan financier, la prise de décision, la planification stratégique et la gestion des risques."
Pratique et flexible
L'approche choisie est originale car totalement fl exible. Elle propose cinq modules qui permet-tront aux participants:
1. d'acquérir les bases de la compréhension des états fi nanciers;
2. de prendre, sur base des bons critères, les bonnes décisions d'investissement;
3. d'acquérir la maîtrise pratique des outils comptables et budgétaires;
4. de comprendre de manière dynamique la structure fi nancière d'une entreprise;
5. d'évaluer et contrôler les risques dans le cadre d'une vraie stratégie de risk management.
"L'approche est en réalité progressive", précise Anna Calgaro. "Nous proposons en eff et, selon la manière dont les participants établiront leur programme, trois niveaux d'apprentissage qui vont de la maîtrise de base (module 1) à la mise
ACQUÉRIR DES COMPÉTENCES DIRECTEMENT EXPLOITABLES DANS SON ENVIRONNEMENT
Cycle Finance for Non-Financial Managers
en pratique des outils et concepts permettant d'améliorer la performance fi nancière de l'en-treprise dans le cadre de projets précis, comme le lancement d'un produit ou l'appel à l'out-sourcing (modules 1,2,3). Enfi n, les participants pourront aussi s'ils le souhaitent s'outiller en matière de risk management."La méthode choisie combine apport académi-que et expérience de terrain et privilégie l'in-teraction entre les participants. "Ils pourront acquérir, de manière intensive, des compéten-ces directement exploitables dans leur envi-ronnement", souligne Anna Calgaro.
Anna CalgaroResponsable du cycle
+32-(0)2-650.66.73
www.solvay.edu/fi nance-tax-management
En PRATIQUE
5 modules de
2 jours (de 9h00
à 17h30), en
anglais, d'octo-
bre à décembre
2011.
Les participants
peuvent privilé-
gier la participa-
tion au seul
1er module ou
aux 3 premiers
modules et y
ajouter éven-
tuellement
d'autres
modules.
Education 15
Les arcanes de la distribution
Texte: Benoît JulyPhoto: iStockPhoto
Executive Programme in Retail and Distribution Management
Hélène Lambillon, Program Manager
+32-(0)2-650.65.20
www.solvay.edu/retail
SOIRÉE SPÉCIALE le 29 juin
La conférence
organisée par le
Marketing Club
SolvayAlumni
(voir p. 23) sur le
thème de la dis-
tribution donnera
e.a. la parole à Éric
Mestdagh, CEO du
groupe éponyme
et Manager de
l'année 2010.
En PRATIQUE
Organisé dès septembre 2011 en modules
répartis en 5 périodes intensives de 3 jours
sur une période de 6 mois.
Programme ouvert aux professionnels dispo-
sant d'expérience, aux diplômés universitaires
de 2e cycle ou porteurs d'un diplôme
équivalent.
Nombre de participants limité à
35 personnes.
Aucune formation ne couvrait de façon
intensive les facettes de la distribution en
Belgique. C'est désormais chose faite avec le
lancement de l'Executive Programme in Retail
and Distribution Management.
Objectif: offrir aux participants
une connaissance pointue sur tout ce qui concerne la gestion d'une entreprise de distribu-tion ou d'un point de vente au
détail", précise Philippe Biltiau, co-fondateur et co-directeur académique du programme avec Claude Boffa. "Celui-ci est conçu pour rencontrer les besoins du marché en prépa-rant ceux qui sont confrontés au monde de la distribution à professionnaliser leur démarche et à mieux interagir avec cette industrie." Soit, concrètement… "D'une part, côté distributeurs, les cadres à haut potentiel amenés à exercer de nouvelles responsabilités, dont la direction veut améliorer les performances ou amenés à gérer un point de vente, par exemple. D'autre part, côté producteurs, fournisseurs ou annon-ceurs, les cadres qui, en contact régulier avec la distribution, trouveront ici tout ce dont ils ont besoin pour comprendre comment fonctionne un distributeur."
Sur le terrain
L'intérêt du programme réside non seule-ment dans les interactions entre participants, qui côtoieront des professionnels "de l'autre bord" et se constitueront un réseau effi cace, mais aussi dans la méthode propre à l'Execu-tive Education de la SBS-EM. "Chaque apport conceptuel sera illustré par des cas prati-ques, des visites de points de vente ou des témoignages de professionnels qui rendront l'apprentissage plus proche de la réalité", sou-ligne Christophe Sancy, rédacteur en chef du
magazine professionnel Gondola, partenaire du programme. "En sus des professeurs de la SBS-EM, les participants auront droit aux apports de chefs d'entreprise ou de top-mana-gers du secteur." Parmi ces derniers, notons de hauts responsables de Trafi c, d'Unilever ou de Makro. "Nous croyons au rôle de la formation continue", précise Vincent de Clippele, CEO de Nestlé Benelux, intervenant dans le programme. "Voici enfi n un programme pluridisciplinaire qui permet d'aborder les grands enjeux et les ten-dances de nos métiers."
www.solvay.edu
Recherche 6
En quelques mots, comment présenter votre "terrain d'investigation"?Née dans les années 70, la microfinance regroupe les services financiers proposés aux populations pauvres exclues du système ban-caire traditionnel, et notamment les "micro-entrepreneurs" dans les pays en développement. Elle fait l'objet de recherches scientifiques depuis le milieu des années 90.
La microfinance,jeune et passionnante
Dotée d'un Master Complémentaire et d'un centre de
recherche spécialisé, le CERMi, la SBS-EM est à la pointe
dans le domaine de la microfinance. Nos chercheurs
lèvent le voile sur cette activité prometteuse.
Texte: Benoît MathieuPhotos: D.R., Image Globe
Ariane Szafarz, Marek Hudon et Marc Labie, chercheurs au CERMi
La recherche, un TRAVAIL D'ÉQUIPE(S)
Créé en octobre 2007 par l'ULB et l'UMONS, le Centre européen de
Recherche en Microfinance (CERMi) a pour objectif de développer une
recherche critique et multidisciplinaire de la microfinance.
Codirigé par Marek Hudon, Marc Labie et Ariane Szafarz, le CERMi
compte une dizaine de doctorants et une trentaine de chercheurs
associés venant de toute l'Europe, mais aussi d'Afrique ou des
États-Unis.
Recherche 17
Les femmes plus fiables
Ariane Szafarz, de votre côté, vous vous intéressez particulièrement à la place des femmes en microfinance.L'expérience montre que les femmes rembour-sent leurs prêts mieux que les hommes; elles sont plus fiables. En même temps, elles sont en moyenne plus pauvres que les hommes: au niveau mondial, 75% des pauvres sont des femmes. Elles empruntent donc de plus petits montants. Or, le microcrédit est généralement accordé à un taux d'intérêt identique pour tous. Les coûts fixes rendent les petits prêts moins rentables.
Donc, les femmes remboursent mieux mais leur prêter de l'argent coûte plus cher?Oui. La question se pose alors: les institutions de microfinance prêtent-elles aux femmes dans une logique de rentabilité, car elles rembour-sent mieux? Ou bien dans une logique sociale, car elles sont plus pauvres? Cette question n'est pas tranchée.
Le plafond de verre
Vous vous êtes aussi penchée sur un sté-réotype tenace.Dans les pays développés, on observe des dis-criminations envers les femmes dans l'octroi de prêts. Avec Isabelle Agier, nous avons examiné s'il en était de même en microfi nance. À l'aide de données brésiliennes, nous avons montré que, à circonstances égales, les femmes obtiennent de plus petits prêts que les hommes, surtout quand leurs demandes sont relativement importantes. C'est un eff et "plafond de verre" à mettre en relation avec le stéréotype de l'entrepreneur aux qualités de leadership masculines. Nous présen-terons ces résultats à la prochaine conférence de l'American Economic Association en janvier 2012 à Chicago.
CE DOMAINE EST SI DIVERSIFIÉ ET SI RÉCENT QUE LES OBJETS D'ÉTUDESSONT LÉGION
UN REGARD NUANCÉ sur la microfinance
Fruit d'un labeur de trois ans, édité par Marc
Labie et Beatriz Armendáriz, professeur à
Harvard et à l'University College London,
"The Handbook of Microfinance" met en
commun les contributions d'une trentaine
de chercheurs d'horizons divers, dont
Jonathan Morduch, docteur honoris causa
de l'ULB, et un grand nombre de chercheurs
du CERMi.
Le livre se penche sur le fossé existant entre
les attentes des clients potentiels et les pro-
duits offerts par les institutions. Il aborde les
succès et les échecs de la microfinance,
expose les défis, les débats ou encore
les tendances.
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THE HANDBOOK OF
MICROFINANCE
edited by
Beatriz Armendáriz Marc Labie
1 Que savons-nous de plus aujourd'hui qu'il y a 5 ou 10 ans?
La recherche en microfinance a littérale-
ment explosé ces 10 dernières années, dans
des directions diversifiées. Deux exemples…
Les subsides, tout d'abord. Il y a 10 ans,
nous ignorions leur impact précis sur le
secteur. Marek Hudon a eu l'occasion de
l'étudier, avec Daniel Traça. Leur étude, à
paraître dans World Development, montre
que ces subsides ont un impact positif sur
la gestion des institutions de microfinance,
mais jusqu'à un certain seuil, de l'ordre de
70% (en deçà, les subventions génèrent
de l'efficacité; au-delà, c'est le contraire).
L'éthique, ensuite. Avec une question
en exergue: qu'est-ce qu'un taux d'inté-
rêt "juste" quand on prête aux pauvres?
Qu'est-ce qui est acceptable, sachant que
les taux pratiqués tournent en moyenne
autour des 30%?
2 Pourquoi choisir ce domaine?Ce domaine de recherche est si varié que
les sources de motivation sont très diver-
ses. Pour Marek Hudon, par exemple, tout
a débuté dans le cadre de son travail de fin
d'études qui l'a amené à travailler pour la
Commission européenne au moment de
la définition de la stratégie européenne en
matière de microfinance.
3 Quel est l'impact des recherches sur la pratique à l'ULB?L'impact à l'ULB est direct. Le CERMi est un
des plus grands centres de recherche au
monde en microfinance. Quant au Master,
il est organisé par 4 universités en collabo-
ration avec 5 ONG actives sur le terrain.
4 Quel est l'apport des recherches à l'enseignement de la SBS-EM?Vu la façon dont le CERMi et le Master sont
organisés, le débat avec les étudiants et la
mise en pratique sont permanents!
La recherche en microfinance en 4 QUESTIONS
Divers: "The Handbook of Microfinance". World Scientific Publishing (www.worldscientific.com), 2010, 600 p. (ISBN 978-981-4295-65-9).
www.cermi.eu
www.solvay.edu
À la Une 18Solvay Entrepreneurs
L'Entrepreneuriat pour les (pas si) nuls
Solvay Entrepreneurs n'a pas attendu l'arrivée d'Internet et des First Tuesday pour s'occuper des entrepreneurs. Depuis 1986, elle affirme son souci d'excellence pour que la petite entre-
prise ne connaisse pas la crise…
Création et Croissance
À la base, le programme "Création et Croissance". Depuis la naissance de Solvay Entrepreneurs, il ne désemplit pas, soucieux de combler les éventuelles lacunes des entrepreneurs en leur off rant des for-mations ciblées. S'adressant aux créateurs récents d'entreprise, aux dirigeants de PME en croissance ou, plus simplement, à tout porteur d'un projet, ce module de 80 heures a fait ses preuves. "70% des personnes qui ont suivi cette formation ont créé
25 ans déjà que Solvay Entrepreneurs aide les entre preneurs
à prendre leur envol. Cette entité de la SBS-EM a pris de
l'envergure, proposant désormais des modules courts adaptés
à l'air du temps et même un programme pour avocats.Texte: Aurore t'KintPhotos: D.R., Fotolia
leur entreprise, et 95% connaissent la réussite!", s'enthousiasme Véronique Bastien, responsable des programmes de Solvay Entrepreneurs. Les profi ls des participants sont très variés, du médecin à l'in-génieur, en passant par la graine d'entrepreneur sans diplôme, mais avec des idées... Tout ce petit monde suit un programme conçu pour convenir à chacun. "La moyenne d'âge est de 35 ans. Ce qui rassemble ces personnes, c'est la volonté de mener à bien un projet neuf ou en cours de développement."
LES ENTREPRENEURS PARTAGENT LEURS DOUTES ET LEURS MOTIVATIONS, OUVRENT LEUR CARNET D'ADRESSES…
À la Une 19
Dirigeant et développement
Un autre programme, créé en 1992, s'adresse aux dirigeants de PME soucieux d'accroître la per-formance de leur entreprise. "Avec "Dirigeant et Développement", nous accueillons jusqu'à 25 par-ticipants qui suivent ensemble les 10 journées de formation. Celles-ci off rent l'occasion de créer une dynamique de groupe essentielle. Les entrepreneurs partagent leurs doutes et leurs motivations, ouvrent leur carnet d'adresses, etc.", précise la responsable, qui ne manque pas de souligner que chaque inscrit a dû préalablement compléter un dossier de can-didature et ouvrir les portes de son entreprise aux organisateurs du cours.
Bonne gouvernance
Parmi les programmes plus récents, citons une formation originale destinée aux administrateurs actuels ou futurs de PME: "Être administrateur de PME". Elle met en exergue la bonne gouvernance, qui n'est en eff et pas innée pour chacun; or, qu'il soit lui-même actionnaire ou non, un administra-teur a un rôle essentiel à jouer. "Nous avons, par exemple, des demandes émanant d'entreprises familiales intéressées par un programme complet avec un volet juridique, ou un autre plus pratique de conduite de réunions, etc.", précise Véronique Bastien.
Du Barreau à LinkedIn
2011 voit l'avènement d'une formation dédiée aux avocats dirigeants d'entreprise: "L'avocat dirigeant de son entreprise", qui répond à une demande du bâtonnier de Bruxelles, Jean-Pierre Buyle. Ses 5 modules sont animés par un formateur et un avocat. "C'est une nouvelle aventure très stimulante de s'adresser à une corporation ciblée!", s'enthou-siasme Véronique Bastien.
www.solvayentrepreneurs.be
+32 (0)2 650 42 04
C'EST UNE NOUVELLE AVENTURE TRÈS STIMULANTE DE S'ADRESSER À UNE CORPORATION CIBLÉE!
Enfi n, impossible de ne pas mentionner les forma-tions de courte durée, très demandées. En 4 heures, elles couvrent des sujets variés et "branchés", tels les trucs et astuces pour positionner sa PME à travers les réseaux sociaux, type Facebook ou LinkedIn. Ces séminaires sont animés pour s'inscrire dans le concret: les participants appliquent "en direct" tous les enseignements utiles à leur PME qui leur sont dispensés.À l'heure d'Internet et du numérique, la réussite n'attend pas!
"Sans la formation "Création et Croissance", je
n'aurais jamais fondé ma PME! Ces cours m'ont
permis d'avoir confiance en mon projet, de bien
l'exposer oralement, de préparer le plan financier,
de faire des rencontres stimulantes et d'organi-
ser ensuite les relations avec la presse. Même en
phase de doute, l'équipe de Solvay Entrepreneurs
a continué à me coacher et à croire en moi. C'est
essentiel pour un futur entrepreneur!"
www.l-antichambre.com
"Même en phase de doute, l'équipe m'a portée"
?Anne-Pascale
Mathy
Fondatrice de L'Antichambre(parfum sur mesure)
"Le module consacré aux administrateurs de
PME a le mérite, même pour des personnes
expérimentées, de décrire de façon pragmatique
des aspects qu'il faut garder à l'esprit, comme
les obligations et devoirs de tout administrateur.
Cette formation me permet d'avoir un regard
neutre et conscient par rapport à cette fonc-
tion et de susciter des questions quant à notre
propre organisation. Nous discutons avec les
autres participants et apprenons autant les uns
des autres que du formateur. C'est un miroir
de réflexion."
www.xdcinema.com
"Nous apprenons autant les uns des autres que du formateur"
Serge Plasch
Administrateur délégué de XDC(cinéma digital)
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Le programme Création & Croissance de Solvay Entrepreneurs est soutenu par la Région de Bruxelles-Capitale et par la Fondation Bernheim.
FONDATION BERNHEIM
www.solvay-alumni.net
Joining forces
Dear Solvay Alumni,
It is with honour and expectation, but also with satisfaction and great pleasure, that we are able to announce that 1,720 Alumni from the Solvay Business School VUB (Vrije Universiteit Brussel) are confirmed as having joined the SolvayAlumni Association, which today boasts more than 19,000 members.
After four years of intense cooperation, on 14 March 2011, the General Assembly of Alumni-Solvay VUB – created in 1986 – decided to dissolve the previous association. It also determined to transfer its assets and join forces once and for all with the broader SolvayAlumni group, uniting graduates and those with masters degrees from both the VUB and ULB Solvay Brussels Schools of Economics and Management. The Solvay Masters VUB alumni are soon to follow the same course of action and we are continuing to work hard to bring the Economics Alumni VUB ("eVUB") on board too. This latest effort also receives the support of the Dean of the Faculty ESP of the VUB.
We are convinced that it is by joining forces that we can better fulfil our association's mission: to increase networking between our members, support the VUB and ULB Business Schools in the spirit of its founders, and assure continuity of the value of its diplomas and certificates through improved international ranking of the Solvay Business Schools.
With a dedicated professional administration, more than 30 activities per year, a "living" website, an excel-lent database that includes a full member list, and the organization of career events, internships and summer schools, we know that we will be enhancing our servi-ces to the Schools and their Alumni.
As always, we welcome all joint events and your per-sonal presence, just as we have done over the past four years. The Solvay VUB Alumni Club will continue to organize dedicated activities, as will the Finance Club, Marketing Club, CEPAC Club, etc.
With very kind regards,
Michel Van den Broeck (1978)Former President Alumni-Solvay VUBVice President SolvayAlumni
Ne
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ew Editorial General Assembly:
four Alumni honoured
Nadine Lemaître, Peter Praet, Christian Jourquin and Bernard Van Ommeslaghe were elected Honorary Members of Solvay Alumni at the Association's General Assembly on 21 March 2011.
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Nadine Lemaître-Rozencweig, President GDF Suez University.Past positions include: Corporate Human Resources Director – Fortis Group, General Manager, Human Resources and Social Aff airs – Générale de Banque Group.
Peter Praet, Board Member of the Central European Bank. Appointed director of the National Bank of Belgium in 2000. On 24 March 2011, the European Parliament approved his appointment to the board of the BCE where he will take up his post on 1 June 2011.
Christian Jourquin, CEO, Solvay SA.Has spent his entire 39 year career in the Group, including 14 years on the Executive Committee.
Bernard Van Ommeslaghe, retired.In 1985, he purchased the Bureau Marcel Van Dijk consultancy and has steered the company in the direction of fi nancial and accountancy data mana-gement via CD-ROM and then via the internet to become Bureau Van Dijk-Electronic Publishing.
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Who is our new sponsor?
Kurt Salmon is a strategy and manage-ment consultancy firm offering hyper-specialised support in sectors of diversified activities. Our company counts on the expertise of some 1,600 consultants across five continents. In 2006, we opened an office in Brussels; this now has 50 consul-tants specialising in finance, banking and CIO services.
Why decide to support SolvayAlumni?
For two main reasons. Firstly, because the name Kurt Salmon remains relatively unfa-miliar in this part of the world, unlike Ineum Consulting, one of the two companies that joined forces to form Kurt Salmon. Through the SBS-EM, which enjoys a great reputation
in Europe, we hope to be able to reach the many company directors the School has produced. Secondly, we require all our consultants to
have a state-of-the-art academic background in economics and mana-
gement. What could make better sense than to raise our profile among the future talent that will join the ranks of Kurt Salmon!
As you see it, does our association seemed to have changed a great deal since the year you graduated?
I think that it has taken a really notice-able upturn during recent years. Before, SolvayAlumni was mainly useful as a means of providing a network of acquain-tances in the professional world on leaving university, and also for keeping in touch with former students of the School. Today, while the association has managed to maintain this convivial aspect, it has also become enormously more professiona-lized, enabling its members to continue with their training throughout their career.
21News
SolvayAlumni Sponsors
SolvayAlumni Honorary Members
Michel ALLE Jacques DOPCHIE Robert HENRION Gérard LOB Jeanne SIMONART
Fabienne BECKER André FARBER Baron Daniel JANSSEN François NARMON Jacques SOLVAY
Emile BERNHEIM Alexandre GARDEDIEU Christian JOURQUIN Oger PEEREBOOM Auguste VAN DAELE
Philippe BILTIAU Jean-Pierre GILLET Étienne-Sadi KIRSCHEN Peter PRAET Henry VANDER EYCKEN
Baron Eugène de BARSY Léo GOLDSCHMIDT Henri LEVY MORELLE Gilles SAMYN Bernard VAN OMMESLAGHE
Pierre-Alain DE SMEDT Paul HATRY Nadine LEMAITRE-RONZENCWEIG
Pierre SCOHIER
Kurt Salmon The new SolvayAlumni sponsor
WE HOPE TO BE ABLE TO REACH THE MANY COMPANY DIRECTORS THE SCHOOL HAS PRODUCED
A very recent merger
Kurt Salmon was formed on 1 January 2011, following the merger or Kurt Salmon Associates and Ineum Consulting. The objective of this new structure? To incorporate the top 10 global strategy and management consultancy firms.
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Kurt Salmon Belgium
www.kurtsalmon.com
Our association now boasts a first-rate new sponsor: Kurt Salmon – the leading international management consultancy. Lieven Van Tongerloo (Ingest 1994) tells us more about his company and its willingness to act as sponsor.
Lieven Van Tongerloo, (1994) Partner CIO Advisory
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Is your company willing to become a sponsor of SolvayAlumni? Contact Sophie [email protected]
www.solvay-alumni.net
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On 10 February, the Swiss Solvay & Vlerick Alumni were invited to the residence of the Belgian Ambassador, Marc Van Craen, in Bern.
Following the welcome speech by our host for the evening, Prof Jean-Pierre Danthine, Fellow of the European Economic Association and member of Academia Europaea, gave a lecture, tailored to our Alumni, who were given the opportunity to indicate their main points of interest. These included previous interventions by the BNS on the financial markets, the current macroeconomic environment and what to expect in the future, the global financial situation and the international regulatory environment and, finally, the BNS dividend policy.
A great deal of interest was shown both in the topics presented and in the speaker, with many of the attendees continuing to ask Prof Danthine ques-tions over a most deli-cious buffet that included starters and desserts made by the ambassa-dor's wife, Maaike.
Solvay & Vlerick Alumni meet in Switzerland
Marketing & Sales Club reports Social media based marketing: listening and engaging
We all know about the exponential growth in the use of social media (Facebook, Twitter, etc) by all classes of consumers, but we wanted to find out more about how much is really happening and how to gain actionable insights that could impact on our Marketing & Sales approaches.
On 10 February, Brad Little (NM Incite), Didier Bernardi (1991, Nielsen) and Philippe Mauchard (1991, McKinsey Solutions) shared the most recent findings of NM Incite – the innovative social media analytics joint venture between Nielsen and McKinsey & Company – with 125 Alumni in the new SBS-EM building.
The true valueA couple of highlights from the session: 26% of online discussions mention brands… 75% of households in Western markets are online… a major car recall
issue could have been spotted as much as 9 months in advance by leveraging social media in an adapted way…. Understanding and capturing the true value of social media becomes key in terms of consumer insights (on brand strengths and weaknesses, unmet needs, etc.), rigorous measurements, and building capabilities to engage consumers.
The challengesConcrete case studies were presented to demonstrate the challenges of social media measurements we are facing as Marketeers and how to build a new kind of organization beyond the Marketing & Sales departments.
Social networking continued with the walking dinner and drinks offered by McKinsey & Company, sponsor of the Marketing & Sales Club.
Christophe Segaert (1990)
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The presentation is available on http://bit.ly/gZYE5R
Maison Flamant Belgian luxury enjoys international success
With Maison Flamant in the spotlight at the Entrepreneurs Club evening event on 1 March 2011, our members were brought into contact with a particular concept of Belgian luxury.
Alex Flamant, founder of Maison Flamant, retraced the history of the company that he ran with his two brothers for 33 years. He explained to us the strategy the company adopted to meet the new challenges it faces and, in particular, the opening up to shareholders and the recruitment, for the first time, of a CEO from outside the family circle.
The event also included an excellent starter's pitch: Anne-Pascale Matty-Devalck rose to the challenge brilliantly by presenting her concept of made-to-measure perfume which has already taken form with a sales point opening in Brussels in December 2009.
Bruno Nortier (1999)
the BNS dividend policy.y
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Sophie FRANCHOMME (ICS 84), Managing Director
Fabienne BECKER [email protected]
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Offi ce Team SolvayAlumni
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SolvayAlumni Sponsors
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MBA Solvay
celebrating 20 years, Brussels
29/06
Marketing & Sales Club
New Retail Formats: any impact on
your marketing strategy?
SBS-EM Building
9-10-11/09
SolvayAlumni Sailing Cup
Lemmer, The Netherlands
16/09
SolvayAlumni Golf Cup
Royal Waterloo Golf Club
29/10
ATKearney Event
Sustainability in Supply Management
AgendaAlumni meet Master students
On Thursday 3 March, SolvayAlumni ran its first Forum – "SolvayAlumni meets Masters Students" – aimed at giving SBS-EM students a better insight into how life looks after Solvay.
During the first part of the evening, a dynamic presentation was given, introducing Masters students to the SolvayAlumni association.
A networking dinner was held during the second part of the evening with forty Solvay alumni which we thank warmly for sharing their personal experience informally with a hundred of the School's Masters students.
Given the great success of this first Forum, SolvayAlumni intends to organize a second event of this kind next year, together with VUB Masters students and alumni.
Brice Libert (2008) and Quentin Berge (student)
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8)t)
1. Michel De Saive (1983)
2. Jacques Peters (1987)
3. Bruno Somerhausen (1984)
4. Stefan Descheemaeker (1983)
Photos: O. Melebeck
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Ingest 1995
Vice-président PME chez Belgacom I
ls sont rares, les "Solvay boys" qui, qua-
torze ans après être sortis de l'École, travaillent toujours pour leur premier employeur. Aujourd'hui, ils ont plutôt tendance à en changer régulièrement, ne
serait-ce que pour découvrir de nouveaux horizons, accumuler les expériences, acquérir des compéten-ces… Mais à ce niveau-là, Jean-Michel Courtoy n'a rien à leur envier. Car, si son employeur est resté le même, il a en réalité travaillé pour plusieurs socié-tés et exercé pour elles différentes fonctions. De la vente au marketing, des produits de surveillance aux technologies de l'information et de la communica-tion (TIC) et à la télé, tantôt en B2B, tantôt en B2C, chez Belgacom, il n'a jamais raccroché!
La fin d'une époque
Tout commence en 1997. Quelques mois après avoir terminé ses études, Jean-Michel est censé commen-cer chez un constructeur automobile. Mais voilà qu'il rencontre par hasard John Goossens, alors patron de Belgacom. Nous sommes à un an de la libérali-sation des télécoms. Pour préparer ce bouleverse-ment et faciliter la transition, le CEO est en train de mettre en place un programme de transformation, "People team & skills". Il est séduit par l'enthousiasme du jeune homme et l'appelle dès le lendemain pour l'engager. "Une opportunité pareille, ça ne se refuse pas, explique l'intéressé. Nous étions face à un véri-table défi: passer d'une logique de monopole à des stratégies commerciales concurrentielles; cesser de parler d'abonnés, mais nous adresser à des clients…" Plus qu'un changement de culture, une révolution! Et une sacrée chance pour un débutant. "Cette mission m'a donné l'occasion de parcourir tous les services de la société et d'en avoir une vue d'ensem-ble. Certes, nous avons rencontré des résistances et des inquiétudes par rapport au changement. Mais en fin de compte, nous y sommes arrivés."
Success story
Il sonne… très occupé!
Texte�: Candice LeblancPhotos�: Laetizia Bazzoni
24
Jean-Michel Courtoy a mené toute sa carrière chez
Belgacom. De service en service, il a participé aux
grandes (r)évolutions de cette entreprise phare du BEL20.
Rencontre.
JEAN-MICHEL COURTOY
Au service de Belgacom depuis 1997, Jean-Michel Courtoy y a connu des expériences nombreuses et diversifi ées: "La seule constante, c'est le change-ment!".
Un sport ?"�Deux�: le tennis et le squash.�"
Un livre ?"�Les livres d'histoire consacrés au
XXe siècle. En connaissant le passé,
non seulement on comprend mieux
le présent, mais on peut aussi, parfois,
anticiper l'avenir.�"
Une série TV ?"�Sans hésitation, Amicalement vôtre�!
Ce n'est pas récent, mais ça n'a pas
vieilli�! L'humour british, l'opposition
entre le Lord et le self made man…
et les belles voitures�!�"
Un film ?"�Once upon a time in America de
Sergio Leone, avec Robert de Niro
et James Woods. Une belle histoire
d'amitié et de trahison dans les
États-Unis des années 30.�"
Une destination ?"�Marrakech, pour le climat et
pour le mariage entre tradi-
tion et modernité.�"
Ses coups DE CŒUR
25Success story
1972Naissance à Uccle
1995Diplôme d'ingénieur commercial à la Solvay Business School
1996MBA à la Vlerick School de Gand
1997Engagé chez Belgacom comme Project Consultant
1998Master en Marketing & Advertising à la Solvay Business School
1998Business Development Manager
2000Sales Director Large Accounts (B2B)
2000 Naissance de son fils Adrien
2001Sales Director Major Accounts & Foreign Offices (B2B)
2001Naissance de sa fille Juliette
2004Head of Sales (B2B)
2005 Marketing Director Residential Segment
2007Product & Solutions Director (B2C)
2008Vice-president Business Transformation
2009Vice-president SME
80�% DE NOS REVENUS PROVIENNENT DE TECHNOLOGIES QUI N'EXISTAIENT PAS IL Y A 15 ANS�!
La case "vente"
En 1999, la mission de Jean-Michel touche à sa fin, mais on lui en propose d'autres. Belgacom cherche en effet à conquérir de nouveaux marchés. Il commence par développer celui des ac-tivités de surveillance mobile: bracelets électroniques, caméras de surveillance dans les transports en commun, systè-mes GPS qui permettent de suivre à la trace les voitures volées… Ensuite, lui qui ne raffolait pas d'informatique à la SBS, voilà qu'il en vient aux produits télécom plus "classiques" et découvre la vente. "Je pense sincèrement qu'il est essen-tiel de passer quelques années par la case vente qui, après tout, est la finalité même de toute entreprise commerciale. C'est la meilleure école pour apprendre et comprendre pleinement l'ensemble des mécanismes qui lient un produit à un client." C'est via cette fonction qu'il est amené pour la première fois à s'oc-cuper du B2B. "J'étais chargé de vendre des solutions télécom aux indépendants et aux PME. Les technologies de l'infor-mation et de la communication ne sont plus seulement un secteur; elles sont dans tous les secteurs! Aujourd'hui, ce sont des outils indispensables à n'im-porte quelle société, quelle que soit sa taille et son domaine d'activités."
Peu féru d'informatique à la SBS, il y baigne désormais au quotidien…
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26
un secteur précis. Toutefois, pour capita-liser sur un tel diplôme, vient un moment où il faut choisir un métier, décider quel sera son "fonds de commerce". Or, la vie dans l'entreprise n'est pas un long fleuve tranquille: "Chez Belgacom, la seule constante, c'est le changement!".
Un avenir totalement intégré
En 2005, Jean-Michel assiste ainsi à une nouvelle révolution: le lancement de Belgacom TV. Ce nouveau produit fait du "simple" opérateur télécom un acteur véri-tablement multimédia. "On m'a proposé un virage à 180°: de la direction des ventes B2B, je suis devenu responsable marketing pour le B2C. L'occasion pour moi d'élar-gir ma palette de compétences." Jean-Michel continue à gravir les échelons et offi cie de plus en plus au niveau stratégi-que. En 2009, retour au B2B; il est choisi pour diriger l'ensemble de la division PME du groupe, un poste qu'il occupe tou-jours actuellement. Son rôle? Positionner Belgacom comme le partenaire privilé-gié des indépendants et des petites et moyennes entreprises, en fusionnant technologies de l'information et moyens de communication. "Je suis convaincu que l'avenir appartiendra à ceux qui pro-poseront les solutions les plus simples et les plus intégrées. L'ère des systèmes informatiques cloisonnés est révolue! L'heure est aux réseaux virtuels, au "cloud computing", où tout objet sera bientôt interconnecté ou, au moins, interconnec-table. Les sociétés auront accès n'importe où, n'importe quand et via tout support aux applications dont elles ont besoin." De nouvelles perspectives qui risquent fort d'occuper encore quelques années notre "belgacomien"…
Success story
L'ÈRE DES SYSTÈMES INFORMATIQUES CLOISONNÉS EST RÉVOLUE�!
"Pour capitaliser sur un diplôme comme celui de Solvay, vient un moment où il faut choisir un métier, décider quel sera son "fonds de commerce"."
Être ou ne pas être chez Belgacom?
Jean-Michel devient responsable des ventes B2B en 2004. Il apprécie la dynamique des TIC: "J'aime bien ce secteur en perpétuelle mutation où les choses évoluent de plus en plus vite. Imaginez: 80% de nos revenus actuels proviennent de technologies qui n'existaient pas il y a quinze ans!" Pour suivre, il faut s'inscrire dans une dynamique, innover sans cesse, "ne pas se contenter d'être un suiveur, mais un leader". De plus, Belgacom est une belle entreprise, à ancrage 100% belge: les décisions se prennent ici et pas de l'autre côté du monde! Mais à l'époque, il fait un premier bilan. Lui qui, quelques années plus tôt, était attiré par l'entreprenariat, à force de fréquenter ses clients, il s'interroge: suit-il la bonne voie? "J'ai toujours été attiré par le monde des affaires. C'est pour ça, d'ailleurs, que j'ai choisi d'étudier à Solvay, au grand désespoir de mon père qui aurait préféré que je devienne médecin comme lui! Mais ces études ont l'avantage d'être suffisamment généralistes pour ne pas vous enfermer dès le départ dans une profession ou
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m?
était attiré par l'entreprenariat, à force de fréquenter ses clients, il s'interroge: suit-il la bonne voie? "J'ai toujours été attiré par le monde des affaires. C'est pour ça, d'ailleurs, que j'ai choisi d'étudier à Solvay, au grand désespoir de mon père qui aurait préféré que je devienne médecin comme lui! Mais ces études ont l'avantage d'être suffisamment généralistes pour ne pas vous enfermer dès le départ dans une profession ou
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28th of June 2011at 18.30 pm.
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D'où vient votre intérêt pour le développement durable?
Antoine Geerinckx: Depuis mon plus jeune âge, j'adore la nature. Mon grand-père était sylviculteur et ne manquait jamais une occasion de m'embar-quer en forêt pour me faire découvrir ses activités professionnelles. Mais c'est en 2004 que j'ai pris la décision de m'impliquer concrètement pour l'en-vironnement. À cette époque, je suivais un master de troisième cycle en marketing et publicité à
Solvay. Je me suis alors beaucoup intéressé au Protocole de Kyoto et aux différentes initiatives visant à réduire les émissions de CO
2: dévelop-
pement des énergies renouvelables, protection des forêts, etc. Toutes ces idées étaient génia-
les, mais encore fallait-il trouver le moyen de les financer. J'en ai discuté avec mon ami Tanguy
du Monceau, qui est ingénieur agronome, et nous avons décidé de fonder CO2logic, une société qui permettrait à chacun de calculer et de diminuer ses émissions de dioxyde de carbone, mais aussi de les compenser. Comment? En soutenant des organisa-tions investies dans des programmes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Arnaud Brohé: C'est à l'âge de 10 ans que j'ai pris conscience des enjeux liés à la préservation de la planète. C'était en 1992, année où les Nations Unies ont tenu une conférence à Rio sur le thème de l'environnement. Ensuite, il y a eu Kyoto. J'étais en secondaire et les questions liées aux changements climatiques m'intéressaient énormément. En der-nière année à la SBS, un cours à option s'est révélé décisif pour mes futurs choix professionnels. Il s'agissait du cours d'analyse des coûts et avantages des décisions publiques, donné par Anne Drumaux.
Esprit d'entreprise 28
CO2logic De l'Orange au Vert
Gestionnaire d'entreprise ou simple quidam, nous
participons tous au réchauffement de la planète.
CO2logic nous aide à diminuer nos émissions de CO2,
ou du moins à les compenser.
ANTOINE GEERINCKX ET ARNAUD BROHÉ
Dès l'enfance, Arnaud et Antoine se sont passionnés pour la préservation de la planète. Leur engagement professionnel relève de l'évidence!
Antoine Geerinckx
Executive Master in Marketing & Advertising 2004
Arnaud Brohé
Ingest 2004
Radiographie
de CO2logic
2006Naissance de CO2logic, société fondée par Antoine Geerinckx et Tanguy du Monceau
2007CO2logic remporte, entre autres prix, le "Young Entrepreneurs Award" de BNP Paribas.
2008Arnaud Brohé rejoint CO2logic comme associé.
2009Publication du livre "Carbon Markets" d'Arnaud Brohé aux éditions Earthscan.
2010CO2logic compte plus de 50 partenaires clients. Grâce à CO2logic, ces derniers ont déjà pu compenser près de 80.000 tonnes de CO
2.
2011CO2logic ouvre une antenne au Bénin afin de favoriser le développement de ses projets en Afrique.
entreprises, tout comme les personnali-tés politiques, peuvent faire valoir auprès du public. C'est la raison pour laquelle nous comptons parmi nos clients des sociétés telles que Mobistar, Deloitte, Interparking, Lima, ainsi que plusieurs cabinets ministériels, le SPF Affaires étrangères, la Coopération Technique Belge, etc.
Hasard heureux: elle avait, cette année-là, voulu aborder l'aspect économique des problèmes envi-ronnementaux. Je me suis véritablement passionné pour l'étude des instruments économiques destinés à protéger l'environnement. Ce fut d'ailleurs le sujet de mon mémoire. Autant dire que ma participation à un projet tel que CO2logic relevait de l'évidence.
Coaching vert pour entreprises
Quel est le concept développé par CO2logic? A.G.: Tout le monde émet du CO
2, du retraité qui
fait ses courses en voiture au fabricant de jouets qui consomme de l'électricité pour sa production. Notre travail se déroule en trois étapes: d'abord, nous cal-culons les émissions de gaz à effet de serre de nos clients. Cela permet d'identifier les activités qui génè-rent le plus de dioxyde de carbone et sur lesquelles l'entreprise devrait concentrer ses efforts. Ensuite, nous élaborons des solutions financièrement réalisa-bles pour réduire ces émissions de CO
2. Si le client ne
peut réduire complètement celles-ci, nous lui propo-sons enfin de compenser les émissions restantes en finançant des projets durables comme, par exemple, la construction d'un parc éolien ou la production de biogaz dans un pays en voie de développement.
29Esprit d'entreprise
MON GRAND-PÈRE ÉTAIT SYLVICULTEUR: IL NE MANQUAIT JAMAIS UNE OCCASION DE M'EMBARQUER EN FORÊT
A.B.: De tels projets permettent de remplacer un système de production énergétique polluant par un autre respectueux de l'environnement et donc, in fine, de réduire les émissions de CO
2 au niveau mondial.
En finançant ce type de programme, les entreprises "annulent" en quelque sorte l'impact de leurs acti-vités sur le climat. Elles se voient alors octroyer le label "CO
2 Neutral". Ce label constitue une véritable
preuve d'engagement en faveur de la planète que les
(Antoine)
R
d
2NCfoGdu
20COen"YoAw
20ArCO
Texte: Candice VanheckePhotos: Frédéric Raevens
www.solvay.edu
30 Esprit d'entreprise
A.G.: L'argent versé par nos clients sert à financer les projets de réduction de CO
2, ainsi qu'à rémunérer
les personnes qui gèrent ces projets localement. De cette façon, nous fournissons de l'emploi local, ce qui est une condition au lancement de tous nos pro-grammes. CO2logic poursuit ainsi plusieurs objectifs: réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau global, contribuer au développement durable et créer de l'emploi local. Le respect de ces trois exigences permet à tous nos projets d'être validés par les Nations Unies ou par le Gold Standard [NDLR: organisme qui certifie les programmes de réduction du dioxyde de carbone].
L'emploi local, une priorité
Vous êtes associés à plusieurs projets de développement durable. Quel est celui qui vous tient le plus à cœur?
A.B.: Celui mis sur pied à Dar es Salam, en Tanzanie. Auparavant, il y avait dans cette ville un site particulièrement pollué, où les conditions d'hygiène étaient à ce point désastreuses qu'elles favorisaient la propagation des maladies. De plus, le processus de dégradation des ordures produisait du méthane, un gaz à effet de serre puissant. Avec l'aide de nos parte-naires, nous avons monté un projet qui permet de traiter les déchets de façon à réduire significativement les quantités de méthane rejetées dans l'atmosphère.
1 Être passionné par ce que l'on fait (Antoine)
"De façon à pouvoir transmettre son enthousiasme à ses clients."
2 Se démarquer des autres entreprises (Arnaud)
"En proposant un concept ou un produit novateur au public."
3 Faire preuve de patience (Arnaud)
"Cela prend un certain temps avant de percer; il ne faut pas se
décourager."
4 Choisir un créneau en phase avec ses valeurs (Antoine)
"Si notre métier correspond à notre philosophie de vie, cela renforce le
caractère authentique de notre démarche. Ainsi, nous rendons visite à
tous nos clients en transports publics et à vélo. C'est la meilleure manière
de montrer que l'adoption de comportements écoresponsables est à la
portée de tous!"
5 S'entourer de personnes polyvalentes (Arnaud)
"Soit avec des compétences et des expériences variées. C'est pri-
mordial pour une PME, où de nombreuses tâches doivent être
effectuées par un nombre limité de personnes."
5 CONSEILS à destination des entrepreneurs en herbe
www.co2logic.be
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Un "p'tit Belge" à Mexico!
JACQUES LEVY AU MEXIQUE
Ingest 1967
Directeur de Remate Electronico SA
Depuis plus de 20 ans, Jacques Levy réside à Mexico City,
où il dirige désormais sa société de courtage bancaire.
Il évoque pour nous son parcours et son quotidien coloré.
Texte: Antoine BazantayPhotos: D.R., Istockphoto
Expats 1
Professionnellement, Jacques Levy le recon-naît: tout a commencé à Solvay dès 1963. Il ne manque pas de souligner les avan-tages de cet enseignement diversifié dont il a bénéficié. "Peu de facultés permettent
de suivre à la fois un cours de droit commercial, de résistance des matériaux, de théorie monétaire et de marchés financiers", relève-t-il. Hasard de l'his-toire, vingt ans après l'obtention de son diplôme, en 1988, il y est lui-même nommé professeur titulaire du cours "Institutions, Mécanismes et Marchés Financiers" (depuis lors fusionné avec d'autres enseignements).
Une trop belle occasion
1967, son diplôme fraîchement en poche, Jacques Levy se lance avec enthousiasme dans le secteur financier. Il débute par un stage à la Citibank où il est,
après quelques mois, embauché comme trader dans une salle de marchés, fonc-tion dans laquelle il s'épanouit pendant plusieurs années, incluant un passage de deux années comme trésorier de Citibank Brésil. Tant et si bien que l'ins-titution lui propose, en 1976, d'élargir ses horizons en devenant trésorier de la Citibank pour toute l'Amérique latine. Jacques Levy apprécie autant les défis que les voyages: l'occasion est trop belle! Direction Mexico City, métropole immense où il rencontre des habitants d'une extrême gentillesse: "Les gens sont tellement bien élevés qu'ils utilisent une formule de politesse à la sortie de l'ascenseur!"
Attaché au Mexique depuis de longues années, Jacques Levy ne s'y considère plus comme un "expat"…
www.remate.com
www.solvay.edu
Retour au plat pays
Cette première aventure mexicaine est réussie. Mais en 1982, sous les effets conjugués de la crise de la dette et d'une vague de nationalisation des banques, Jacques Levy est contraint de rentrer en Belgique. Pendant les six années qui suivent, il occupe le poste de Directeur Général de Citibank Belgique, puis passe une courte période à la Banque Degroof. Parallèlement, il dis-pense son enseignement à la SBS-EM, mais l'envie de retourner au Mexique lui taraude l'esprit… Il devra cependant patienter encore un peu, le temps d'ac-compagner son compagnon d'études Jacques Voisin (Ingest 1968, hélas récem-ment décédé) dans le "management buy out" de la société belge de commerce international Snauwaert, et de gérer, pour le compte de la Sabena, le risque de fluc-tuation du prix du kérosène – par chance, juste avant la première guerre du Golfe!
Mexico, acte 2
La possibilité de retourner vivre à Mexico s'offre enfin à lui. En 1990, il participe comme consultant à la repri-vatisation de la banque mexicaine Banamex, dont il dirigera la division internationale jusqu'en 1996. Un an plus tard, après avoir mis sur place, pour le compte des compagnies aériennes Mexicana et Aeromexico, un système de gestion du risque du prix du kérosène, toujours, il crée avec plusieurs amis mexicains une société de courtage interbancaire Remate Electronico. Sa mission consiste à traiter les opérations financiè-res entre banques et s'étendra ensuite aux fonds de pension. Une étape entrepreneuriale par rapport à laquelle il reconnaît volontiers l'utilité de sa formation à la SBS-EM.
Une niche est trouvée
Actuellement, Jacques Levy préside le conseil d'ad-ministration de sa société et s'occupe des systèmes et des télécommunications. Avec Remate Electronico, il a d'ailleurs su tirer parti des points faibles du pays... "Le Mexique est connu pour ne pas être aussi orga-nisé et productif que la Belgique ou que ses voisins d'Amérique du Nord. Cela nous a permis de trouver une niche que nous exploitons. Le système d'intermé-diation électronique pour instruments financiers entre banques et fonds de pension va maintenant s'étendre à d'autres secteurs, comme celui des produits phar-maceutiques", révèle-t-il.
Expats
POUR LES ÉTRANGERS QUI S'ADAPTENT, LE MEXIQUE EST UNE VRAIE TERRE D'ACCUEIL
4 CONSEILS pour une expatriation réussie au Mexique
1 Parler le mieux possible la langue du pays"C'est essentiel. Entraînez-vous pour parfaire votre accent."
2 Capter la culture et le sens de l'humour"Un exercice souvent diffi cile au début, mais sans nul doute un bon
moyen d'améliorer ses relations avec les locaux."
3 Garder calme et humilité"Si vous avez un message à faire passer, évitez l'agressivité qui pour-
rait donner une impression d'arrogance."
4 Ne pas rêver du moment du retour"Sans quoi vous ne vous intégrez jamais réellement! La vie
d'expatrié n'est dès lors peut-être pas faite pour vous."
Yoga sur l'immense place du Zocalo, où se trouve le Palais national. Les "maria-chis" apprécient aussi la sagesse orientale!
Expats
Vivre loin de la Belgique n'empêche pas Jacques Levy de se soucier
de son économie. Il nous met en garde: "Le chocolat belge, produit
en partie avec du cacao mexicain, doit faire face à toujours plus de
concurrence. Telle celle du chocolat fabriqué ici, directement au
Mexique, avec des produits locaux."
Les + et les – L'extrême gentillesse de ses habitants.
La distance: le vol de nuit pour la
Belgique prend 10 heures.
L'immensité de la ville, qui off re un
million de possibilités: "Il y en a pour
tous les goûts!".
Les précautions à prendre au niveau
de la sécurité.
À quelques heures à peine, la pré-
sence de plages magnifi ques, idéales
pour s'évader.
La pollution, qui rend parfois l'air
irrespirable.
Si la Belgique vous manque, vous
y trouvez de la Stella et Le Pain
Quotidien a 4 succursales!
Le trafi c et la corruption demeu-
rent encore assez présents
dans certains secteurs.
DESTINATION Mexico City
LE MEXIQUE EST CONNU POUR NE PAS ÊTRE AUSSI PRODUCTIF QUE LA BELGIQUE, CELA NOUS A PERMIS DE TROUVER UNE NICHE
1
1. De jour comme de nuit, Jacques Levy se consacre aussi à l'enseignement de la plongée sous-marine à des handicapés.
2. Jacques Levy et son épouse vivent à Mexico City depuis 20 ans. "C'est devenu notre "chez nous"!"
2
CHOCOLAT fondant
Vivre en sombrero
Autant dire que Jacques Levy connaît bien le Mexique, pays qu'il évoque avec tendresse mais aussi lucidité: "Comme tous les pays, le Mexique connaît certains problèmes: pollution, drogue dans le nord, corrup-tion dans certains secteurs, manque de sécurité dans quelques endroits... Mais il offre aussi un ensemble de points très positifs: les gens, une infinité d'acti-vités sportives et culturelles, un climat idéal, une cuisine délicieuse, des plages magnifiques, comme Cancun ou Cozumel, et de très nombreux vestiges historiques". Pendant son temps libre, Jacques Levy ne s'ennuie pas; il se consacre à l'enseignement de la plongée sous-marine, principalement à des personnes handicapées.
Expatrié, kézaco?
Quand on l'interroge sur sa vie d'expatrié, Jacques Levy ne se considère tout simplement pas comme tel! "Nous vivons ici depuis vingt ans. Mexico City est devenue notre "chez nous". Pour les étrangers qui s'adaptent, poursuit-il, le Mexique est une vraie terre d'accueil. Mon épouse, allemande, est d'ailleurs membre du Conseil d'Administration d'un des hôpi-taux les plus modernes d'Amérique latine." Selon lui, tout dépend finalement de la manière avec laquelle nous nous intégrons dans un milieu local. Lui et sa femme ont ainsi de très nombreux amis mexicains. Faut-il encore vous préciser qu'il conseille vivement, à tous ceux qui le souhaitent, de vivre une aventure professionnelle à l'étranger?
www.solvay.edu
Initiatives
Coup de pouce au développement africain
la situation actuelle des Africains. Par le biais de la Fondation, nous tentons donc d'apporter, à notre niveau, une contribution à la reconstruction socio-économique de ces régions d'Afrique.
Win-win social
Votre engagement en faveur de l'entreprenariat social se poursuit également à la SBS-EM à travers votre Chaire.En eff et. La Chaire Marie et Alain Philippson a pour but de promouvoir, au niveau international, le management axé sur le développement humain dura-ble. Cela passe entre autres par l'or-ganisation de cours, de conférences sur cette thématique, mais aussi par le Corporate Fellowship Program. Ce pro-gramme permet aux jeunes diplômés en gestion d'eff ectuer un stage d'un an au sein d'une organisation que nous sou-tenons. D'un côté, le ou la volontaire a ainsi l'occasion de se frotter aux réali-tés de l'entreprenariat social; de l'autre, l'organisation bénéfi cie au quotidien de l'expertise du stagiaire. Au fi nal, tout le monde y gagne.
En quoi consiste l'action de votre Fondation?La Fondation Marie et Alain Philippson propose un accompagnement individualisé aux entrepreneurs sociaux d'Afrique centrale et occidentale. Les per-sonnes que nous aidons ont à cœur de promouvoir le développement humain durable de leur région, que ce soit en facilitant l'accès au savoir ou en amé-liorant les conditions de vie de leurs concitoyens. Notre engagement à leur égard se traduit par un soutien financier, des conseils et une éventuelle mise en relation avec des organismes susceptibles de faire progresser leurs projets. En aucune manière, nous ne cherchons à leur imposer un programme que nous aurions préalablement défini. Il s'agit au contraire de partager notre savoir-faire et nos com-pétences avec des acteurs de terrain dans le respect des spécificités culturelles locales.
Enfants et petits-enfants
Comment est venue l'envie de la créer?Depuis longtemps, mon épouse et moi-même sou-haitions associer nos enfants et petits-enfants à notre engagement philanthropique, ce qui est désor-mais chose faite grâce à la Fondation. Nous avons décidé de concentrer nos efforts sur les pays d'Afri-que centrale et occidentale car, quoi qu'on en dise, les Européens ont une part de responsabilité dans
34FONDATION MARIE ET ALAIN PHILIPPSON
Texte: Candice VanheckePhotos: D.R., Fotolia
Lorsqu'Alain Philippson (Ingest 1965) s'échappe
des hautes sphères de la finance, c'est pour épauler
les entrepreneurs sociaux d'Afrique au travers de sa
Fondation familiale.
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Votre SOUTIEN
Vous souhaitez aider
financièrement les
organisations soutenues
par la Fondation Marie
et Alain Philippson?
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explications utiles sur
son site Web (possibilité
de dons en ligne).
Tout don de minimum
40 € est déductible
fiscalement.
www.philippsonfoundation.org
02/513.05.51.
p
Prêts pourdemainCroissance,compétitivitéet innovation
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