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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ........................... 1 glück auf 4/2013 Le journal des amis, clients et collaborateurs du groupe GMH Extraits en langue française Un déluge de paquets Qui n’aimerait pas recevoir tant de cadeaux qu’il faudrait les déposer devant sa porte à l’aide d’une grue ? De tels « envois de paquets » arrivent souvent chez Rohstoff Recycling Osnabrück. Mais ceux qui voudraient ouvrir ces paquets s’y casseraient cependant les dents. Aidez les populations en détresse Chères et chers collègues, Le typhon « Haiyan » vient de dévaster les Phi- lippines. Plus de 4 000 personnes y ont perdu la vie. Des dizaines de milliers ont perdu tous leurs biens et se retrouvent sans abri. Cette souffrance et cette détresse ne doivent pas nous laisser indifférents. C’est pourquoi le Comité directeur de l’association des conseils d’entreprises du Groupe GMH lance un appel aux dons : nous demandons aux conseils d’entreprise de mettre en œuvre des collectes de dons au sein de leur établissement respectif. L’entreprise GMH Holding a ouvert un compte spécial pour regrouper les dons puis les trans- mettre à l’organisation humanitaire « Terre des hommes ». Soyez nombreux à participer ! Comité directeur Wilfried Brandebusemeyer & Uwe Jahn La relève · Pour la quatrième fois déjà, glückauf vous présente les petits derniers des collaboratrices et collaborateurs du Groupe GMH – cette fois de l’année 2013, pour la plus grande partie de bonne humeur dans leur grenouillère GMH. Ces nouveau-nés sont si nombreux que nous avons dû éditer un supplément spécial pour eux. Voir page 13 Photo: Felix Treppschuh

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Auszug aus der glückauf 4-2013 (die Kundenzeitung für Mitarbeiter, Kunden und Freunde der GMH Gruppe) in französischer Sprache.

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ........................... 1

glück auf4/2013

Le journal des amis, clients et collaborateurs du groupe GMH

Extraits en langue française

Un déluge de paquetsQui n’aimerait pas recevoir tant de cadeaux qu’il faudrait les déposer devant sa porte à l’aide d’une grue ? De tels « envois de paquets » arrivent souvent chez Rohstoff Recycling Osnabrück. Mais ceux qui voudraient ouvrir ces paquets s’y casseraient cependant les dents.

Aidez les populations en détresseChères et chers collègues,Le typhon « Haiyan » vient de dévaster les Phi-lippines. Plus de 4 000 personnes y ont perdu la vie. Des dizaines de milliers ont perdu tous leurs biens et se retrouvent sans abri.

Cette souffrance et cette détresse ne doivent pas nous laisser indifférents. C’est pourquoi le Comité directeur de l’association des conseils d’entreprises du Groupe GMH lance un appel aux dons : nous demandons aux conseils d’entreprise de mettre en œuvre des collectes de dons au sein de leur établissement respectif. L’entreprise GMH Holding a ouvert un compte spécial pour regrouper les dons puis les trans-mettre à l’organisation humanitaire « Terre des hommes ».

Soyez nombreux à participer !

Comité directeur Wilfried Brandebusemeyer & Uwe Jahn

La relève · Pour la quatrième fois déjà, glückauf vous présente les petits derniers des collaboratrices et collaborateurs du Groupe GMH – cette fois de l’année 2013, pour la plus grande partie de bonne humeur dans leur grenouillère GMH. Ces nouveau-nés sont si nombreux que nous avons dû éditer un supplément spécial pour eux.

Voir page 13

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L’acier de Georgsmarienhütte pour le plus grand pont basculant d’EuropeGMHütte · Dirostahl fabrique les axes de coussinet de pivotement pour le pont destiné à remplacer le pont levant sur la Rethe à Hambourg.

I NTERV IEW

L’acier de Georgsmarienhütte sert à fabriquer des actionneurs – mais pas seulement pour les automobiles. Il va aussi jouer un rôle important dans le plus grand pont basculant d’Europe. En effet, l’entreprise Dirostahl, un gros client de GMHütte, fournira les axes de coussinet de pivotement pour un nouveau pont basculant dans le port de Hambourg – et utilise pour cela l’acier pour trempe et revenu de qualité supérieure de GMHütte. Reinhard Frauenheim (conseil technique des clients) nous explique ici les détails du contrat.

De quel pont s’agit-il, Monsieur Frauenheim ?Reinhard Frauenheim : Il s’agit d’un nouveau pont basculant actuellement en construction pour le compte de la Hamburg Port Authority dans le port de Hambourg, à côté du vieux pont levant sur la Rethe et qui remplacera ensuite ce dernier.

Pourquoi le vieux pont doit-il céder la place ?Frauenheim : Tout d’abord parce que ce pont levant construit en 1934 sur la Rethe arrive en fin de sa durée de vie technique – ce qui n’a rien d’étonnant au vu des énormes contraintes aux-quelles il est sou-mis. Près de 11 000 véhicules et 40 à 50 trains l’empruntent en effet chaque jour. D’autre part, le nouveau pont est également destiné à décongestionner le trafic automobile dans le secteur.

Cela signifie ?Frauenheim : Les véhicules automobiles, tout comme les trains, sont obligés de passer par le pont. Mais jusqu’à présent, lorsque des trains traversent le pont, celui-ci est fermé à la circulation des automobiles en raison de considérations statiques – ce qui entraîne environ 40 fermetures par jour. Le nouveau pont séparera la circulation routière et la cir-culation ferroviaire, c’est-à-dire que les auto-mobiles et les trains pourront l’emprunter simultanément. Ce pont permettra en outre d’améliorer la situation pour la navigation. La largeur de passage pour les navires sera

en effet de 64 mètres – soit 20 mètres de plus que celle du vieux pont.

Combien de fois par jour des navires doivent-Ils pouvoir emprunter ce passage ?Frauenheim : Environ 8 fois par jour.

De l’acier GMH est uti-lisé dans la construc-tion du nouveau pont. Où et pourquoi ? Frauenheim : L’entre-prise Dirostahl, l’un de nos gros clients de longue date, a forgé huit axes de coussi-

net de pivotement d’un poids opérationnel de dix tonnes chaque. Ces axes constituent le cœur du pont basculant, le point d’appui et le pivot pour ainsi dire. Grâce à eux, l’on pourra rabattre vers le haut les ossatures por-teuses, y compris les voies de circulation.

Et quelles sont les dimensions des ossatures por-teuses ?Frauenheim : Le pont a une portée de 104 mètres et les deux ossatures porteuses pour le trafic automobile et le trafic fer-roviaire pèsent environ 550 tonnes pour chaque volée mobile du pont.

Les axes des coussinets de pivotement doivent donc être d’une solidité à toute épreuve ?

Frauenheim : En effet, c’est pourquoi Diro-stahl a utilisé notre acier pour trempe et revenu 30CrNiMo8 en tant que matière première pour fabriquer les huit axes.

… fabriqués à partir de huit lingots ?Frauenheim : Non. Nous avons fabriqué un lingot brut de 30 tonnes et deux de 44 tonnes. Le lingot de 30 tonnes comportait pour ainsi dire deux axes et les deux lingots de 44 tonnes trois axes chaque – livrés par une fonderie GMH en transport à chaud.

Que signifie « transport à chaud » ?Frauenheim : Cela veut dire que les lingots d’une température d’environ 450 degrés Cel-sius ont été transportés placés sous une hotte isolée thermiquement depuis l’aciérie jusqu’à l’atelier de presses de Dirostahl à Remscheid.

Et pourquoi un transport à chaud ?Frauenheim : Parce que cela entraîne des énormes économies d’énergie, particulière-ment pour d’aussi gros lingots. Et cela permet en outre de gagner du temps : d’une part pour le refroidissement lent dans l’aciérie, d’autre part pour le réchauffement lent chez Diro-stahl. À partir des lingots bruts, Dirostahl a ensuite forgé les huit axes dans deux passages au four puis les a soumis à un recuit d’adou-cissement, séparés et dégrossis au tour.

Avec un résultat satisfaisant ?Frauenheim : Les exigences très strictes du client en matière de qualité n’ont pas seu-lement été respectées, elles ont même été dépassées.

Merci pour cet entretien.

Reinhard Frauenheim Photo d’usine

Vous trouverez un exposé très instructif sur l’histoire du pont levant sur la Rethe et la construction du nouveau pont basculant sous : www.hafen-hamburg.de/media/der-neubau-der-rethebrücke-aus-hub-wird-klapp

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Focalisation sur les activités de base Orientation et structure organisationnelle futures du Groupe GMH

La crise financière et conjonctu-relle mondiale de 2008 a sensi-

blement modifié la situation sur les marchés globalisés – sur ceux de l’industrie sidérurgique également. Il n’est depuis longtemps plus possible de se contenter de « conti-nuer comme ça », comme avant la crise. Les entreprises sont deve-nues très prudentes, la production de stocks appartient au passé.

Aujourd’hui, le marché est marqué par les surcapacités mondiales. Cette situation pèse fortement sur les prix de sorte que les entreprises sidérurgiques se trouvent face à un problème vente - quantités très complexe. Ce pro-blème ne touche pas uniquement la totalité de la sidérurgie alle-mande, européenne et mondiale. Nous aussi au sein du Groupe GMH, nous connaissons d’impor-tants problèmes sur de nombreux sites. La demande est très volatile et il est actuellement impossible de faire des prévisions fiables pour l’avenir. De plus, l’incertitude concernant la gestion et les coûts futurs du virage énergétique com-plique la planification des entre-prises. Le contrat de coalition avec la SPD n’indique pas non plus d’orientation claire en la matière. De nombreuses incertitudes nous amènent à nous projeter encore plus dans l’avenir.

C’est pourquoi la direction de Georgsmarienhütte Holding s’est préoccupée intensément de l’orientation stratégique et de la structure organisationnelle futures du Groupe GMH au cours de ces derniers mois. Des questions essen-tielles telles que : • Quelles opportunités et quels

risques les modifications des marchés, la concurrence glo-balisée et les conditions poli-tiques générales en Allemagne peuvent-elles présenter pour le Groupe GMH au cours des pro-chaines années ?

• Comment pouvons-nous nous y préparer le mieux possible ?

• Où et dans quels domaines pou-vons-nous trouver des potentiels de croissance ?

• Comment bien nous organiser pour cela ?

étaient au centre de nos réflexions.

La concentration sur les domaines de l’industrie de trans-formation classique est au cœur de la réorientation organisationnelle du Groupe GMH. C’est dans ces domaines que le Groupe GMH dispose de ses meilleures compé-tences, dans ces domaines qu’il a obtenu d’excellents résultats par le passé en prolongeant intelli-gemment la chaîne de création de valeur et s’est établi durablement comme leader sur les marchés européens et mondiaux grâce à ses innovations en matière de matériaux et de produits. Et c’est sur ces atouts que le Groupe GMH concentrera à l’avenir ses activités opérationnelles et orientera son organisation en conséquence.

Le Groupe GMH comporte désormais les huit domaines d’activité suivants : Recyclage de matières premières – Production

d’acier – Technique de forgeage – Transformation de l’acier – Techno-logie ferroviaire – Fonte acier/fer/aluminium – Grues/appareils de le-vage et Construction d’installations technologiques. Chaque domaine d’activité est piloté par une direc-tion qui assume la responsabilité opérationnelle et stratégique de ce domaine et des entreprises qui le composent. Les activités opéra-tionnelles d’un domaine d’activité doivent être regroupées et concen-trées afin d’augmenter l’efficacité des processus, de générer des économies supplémentaires et d’améliorer la position des entre-prises sur les marchés. Mais les différentes entreprises du Groupe GMH doivent également, dans le cadre de leur responsabilité totale en ce qui concerne les résultats, alléger leurs structures et améliorer leur compétitivité en réduisant leurs frais, augmentant leur pro-ductivité, diminuant leur working

capital etc. Il ne doit y avoir aucun tabou en la matière, toute idée mérite d’être étudiée.

Les huit directeurs des do-maines d’activité constituent, conjointement avec la direction de Georgsmarienhütte Holding, la di-rection du Groupe GMH. La tâche de cette dernière est de coordon-ner les décisions opérationnelles et stratégiques les unes avec les autres (voir organigramme). Cette étroite coopération doit permettre d’exploiter nos ressources de ma-nière optimale et d’atteindre plus rapidement les objectifs fixés.

Ces modifications organisation-nelles ne constituent en rien un changement de nos objectifs, mais établissent les fondements d’un recentrage stratégique clair sur nos activités de base avec pour but l’excellence et le leadership sur nos différents marchés.

Le processus de restructuration est lancé et se traduira dans notre nouvelle structure organisation-nelle au début de l’année pro-chaine.

Chères collaboratrices, chers collaborateurs, le changement fait partie intégrante du déve-loppement de notre industrie traditionnelle et cyclique. Seules des adaptations permanentes au changement peuvent nous per-mettre d’assurer un avenir durable à nos entreprises en Allemagne. Permettez-moi ici de vous remer-cier profondément, au nom de l’actionnaire, au nom des mes collègues de la direction et en mon nom propre, pour votre engage-ment personnel et la qualité remar-quable du travail fourni pour votre entreprise.

Je vous souhaite ainsi qu’à vos familles d’agréables fêtes de Noël et une bonne santé pour la nou-velle année.

Votre

Photo d’usine

ARTICLE DE FOND

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ........................... 4

Chers collaborateurs et collaboratrices du Groupe GMH, chers lecteurs et lectrices,

L’année 2013 touche à sa fin. Vous êtes tous, je l’espère, en train de préparer les fêtes de Noël entourés des êtres qui vous sont chers. Vous dé-sirez à juste titre vous détendre et vous concen-trer sur des valeurs essentielles – bien au-delà du monde des affaires et de la production – qui font de nous des êtres humains et contribuent à notre bonheur. J’en suis heureux pour vous de tout mon cœur.

Mais, en tant qu’actionnaire, je me dois cependant de vous informer de certaines réali-tés qui demandent que nous agissions tous en-semble. L’exercice 2013 sera le deuxième que le Groupe GMH clôturera avec une perte sen-sible. De nombreuses entreprises du Groupe – dont notre plus grand site, Georgsmarienhütte GmbH – se sont remarquablement battues dans une conjoncture économique difficile. Mais cer-tains points faibles, qui ont entraîné des pertes, sont apparus sur d’autres sites du Groupe. Ces pertes ne sont pas uniquement dues à l’évolu-tion du marché : nous avons nous aussi commis des erreurs dans l’organisation et la réalisation de certains projets.

Il existe un principe que nous ne pouvons malheureusement pas ignorer complètement. Nous sommes un groupe d’entreprises qui réalise un résultat commun. Nous sommes tous dans le même bateau, les entreprises qui obtiennent de bons résultats tout comme celles qui doivent faire face à des difficultés. C’est pourquoi il est important que toutes les entre-prises continuent de travailler pour améliorer leurs résultats. Aucune ne doit se dire « les résultats de notre entreprise sont satisfaisants au vu de la conjoncture actuelle. Pourquoi de-vrions-nous continuer de faire des efforts pour réduire encore nos frais ou rationnaliser notre production et augmenter nos ventes ? ». Il y a une raison toute simple pour cela. La concur-rence ne dort jamais. Celui qui se repose sur de prétendus lauriers compromet son avenir car il n’est pas en mesure d’investir et ne peut donc pas non plus innover.

Permettez-moi ici de citer un exemple tiré d’une entreprise dont je suis membre du co-mité de surveillance : il s’agit d’un site impor-tant d’Allemagne ayant à peu près le même nombre de salariés que notre entreprise cen-trale Georgsmarienhütte. Ce site a été plusieurs fois mis en danger car l’on se trouvait dans un marché sans aucune croissance. À cette situa-tion s’ajoutait les désavantages habituels des entreprises en Allemagne : marché du travail fortement règlementé, prix élevés de l’énergie, coûts environnementaux importants et salaires

généralement élevés. Malgré tout cela, les collaborateurs de l’entreprise ont travaillé de manière exemplaire à leur propre organisation, ont dépassé les limites de leur service respec-tif, introduit le travail en équipe, supprimé les niveaux hiérarchiques et ainsi disposé d’une force de travail beaucoup plus importante aux endroits où elle était vraiment créatrice de valeur. Résultat : ce site, qui travaille dans une industrie sans croissance, sans aucune possi-bilité d’expansion, réussit malgré tout remar-quablement. L’ambiance est excellente au sein des collaborateurs. Le succès de ces efforts de rationalisation a contribué à enrichir les activi-tés de chacun, permis de suivre d’intéressantes formations professionnelles et d’acquérir plus de responsabilités. Cette réussite ne pourrait-elle pas servir d’exemple pour nos différents sites ?

Quels objectifs voulons-nous atteindre pour 2014 ? Avant tout dans un contexte où les questions concernant nos trois sites problé-matiques principaux Bremerhaven, Seraing et Caçapava ne seront pas encore réglées ?

Il est indispensable que le Groupe GMH reste capable d’investir et d’innover, ou le rede-vienne là où il a perdu ces capacités au cours des deux dernières années.

En même temps, nous devons reconstituer notre part de capital avant la distribution de bé-néfices, laquelle a diminué ces deux dernières années. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons avoir un avenir dans notre forme actuelle.

Je vous souhaite ainsi qu’à vos familles de joyeuses fêtes de Noël. Profitez de tous ces instants que vous pourrez passer entourés des vôtres. Entrez en bonne santé dans la nouvelle année et aussi avec l’élan et l’optimisme dont nous avons tous besoin pour assurer notre avenir.

Votre

Photo : Paul Ripke

LE MOT DE L’ACTIONNAIRE

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Des débuts réussisRecyclage de matières premières · Premier congrès interne consacré au marché de la ferraille à Düsseldorf

Début octobre, s’est tenu pour la première fois un congrès interne sous l’enseigne

commune de l’Association professionnelle de la sidérurgie allemande (WV Stahl) et de l’Association fédérale des entreprises alle-mandes de recyclage de l’acier et de gestion des déchets (BDSV). Ce congrès était consa-cré à des thèmes actuels concernant une matière première de grande importance : la ferraille. La manifestation s’est déroulée dans les locaux du Stahlzentrum (Centre de l’acier) de Düsseldorf.

Les débats étaient placés sous la direction de Knut Schemme, directeur du domaine d’activité « Recyclage de matières premières » du Groupe GMH. Knut Schemme est égale-ment vice-président de la commission « Ma-tières premières métalliques » de l’association WV Stahl.

Lors de la première partie de la rencontre, l’on a tout d’abord examiné les tendances actuelles sur les marchés allemands et inter-nationaux – d’une part du point de vue de l’industrie de l’acier en tant que consomma-trice de ferraille, d’autre part du point de vue de l’industrie du recyclage.

La série d’exposés a commencé après une brève présentation du congrès. Le premier intervenant était Knut Schemme avec un rap-port sur la situation conjoncturelle actuelle de l’industrie sidérurgique et du marché allemand de la ferraille d’acier. Il était clair ici que l’industrie sidérurgique allemande ne pourrait pas atteindre cette année le niveau de production de l’année dernière. Cela s’est également manifesté par un besoin moins important de ferraille, ce qui a entraîné une érosion des prix au cours du deuxième tri-mestre.

Les marchés internationaux

Les marchés internationaux n’ont pas pu non plus soutenir les prix, d’autant plus que les usines turques ont dû réduire leur produc-tion d’acier en raison de difficultés d’écou-lement et diminuer en conséquence leurs achats de ferrailles.

Le thème « Les marchés internationaux de la ferraille » était au centre de l’exposé de Christian Rubach, Senior Advisor de l’entre-

prise TSR Recycling GmbH & Co. KG et pré-sident du département « Métaux ferreux » du Bureau international de la récupération et du recyclage (BIR). Selon ses explications, 2013 sera marquée par une baisse conjoncturelle de la consommation de ferrailles sur les mar-chés principaux États-Unis, UE et Turquie. Seules la Chine et la Corée du Sud présente-ront des taux de croissance positifs dans ce secteur.

À son avis, l’utilisation du passage du Nord-Est et du passage du Nord-Ouest devrait être lourde de conséquences pour les exportations transocéaniques. En effet, ces passages permettent d’économiser plus de 30 pour cent du trajet Europe-Asie. Ses informa-tions concernant une possible substitution (partielle) de la ferraille d’acier par du fer de réduction directe (DRI) dans l’électrosidé-rurgie était également très intéressantes. En effet, l’exploitation conséquente du gaz de schiste bon marché permet aux États-Unis de produire du DRI peu coûteux, ce qui pourrait aussi avoir des conséquences sur la structure des prix de la ferraille.

Gerhard Pariser, de chez Alloy Metals and Steel Market Research, a ensuite présenté une image plutôt sombre du marché de la ferraille d’acier inoxydable. Depuis quelques années, d’énormes surcapacités grèvent le marché eu-ropéen d’une part et les producteurs chinois ont d’autre part augmenté massivement leur production et ainsi submergé les marchés occidentaux.

La situation en Allemagne

L’Allemagne elle aussi est menacée par l’exode – les deux derniers sites de produc-tion d’acier inoxydable à Krefeld et à Bochum fermeront en effet l’année prochaine. Ces fermetures marqueront la fin d’une longue tradition. L’acier inoxydable remonte en effet à un brevet déposé en 1912 par la maison Krupp. Et les entreprises de recyclage locales perdront également tout un marché acheteur et devront à l’avenir se concentrer exclusive-ment sur les débouchés internationaux.

Lors de la deuxième partie du congrès, l’on a débattu de thèmes politiques actuels. Thorsten Paßvoß, de chez GHS Strahlen-

schutz GmbH, a présenté un exposé sur l’état actuel de la technique dans le domaine du contrôle de la radioactivité le long de la chaîne d’approvisionnement de la ferraille d’acier et a donné un aperçu de la directive de l’Association des ingénieurs allemands VDI 4085-1 en cours d’élaboration.

Le droit de préemption sur la ferraille d’acier était au cœur de l’intervention de Rainer Cosson, gérant principal de BDSV e. V., associé à la question de savoir si ce droit devait être réservé aux collecteurs de ferraille de droit public ou aux collecteurs industriels.

Gerhard Endemann, directeur du domaine « Politique » de l’association WV Stahl, a ensuite exposé les exigences discutables des autorités responsables de l’environnement bavaroises de classer les limailles souillées par des émulsions comme déchets dangereux.

Roderik Höhmann, directeur du bureau berlinois de l’association WV Stahl, termina les interventions avec son rapport sur le thème « Influence de la teneur en carbone des ferrailles d’acier sur le changement cli-matique ». La problématique actuelle dans ce domaine réside dans le fait que l’Autorité des marchés des émissions allemande (DEHSt) prend comme référence une valeur de 10,9 kg/t pour la valeur moyenne de teneur en carbone de la ferraille d’acier alors que la teneur effective est près de 10 fois inférieure.

Si cette valeur était prise en compte pour calculer les émissions de CO2, il en résulterait des charges supplémentaires de 10 millions d’euros par an pour la sidérurgie allemande. C’est la raison pour laquelle les associations WV Stahl et BDSV plaident en faveur de l’adoption de la valeur standard allemande de 1,5 kg/t pour la teneur en carbone de la ferraille d’acier.

Conclusion

En résumé, les 80 participants spécialisés au congrès étaient tous d’accord sur un point : le programme réparti sur deux journées consa-cré aux thèmes principaux concernant la situation et l’évolution du marché de la fer-raille, associés à des thèmes politiques actuels constituait un mélange réussi.

Dans sa conclusion, Knut Schemme a souligné qu’une manifestation commune des associations WV Stahl et BDSV était d’autant plus utile que de nombreux thèmes relatifs au marché et à la politique abordés concer-naient également les entreprises de recyclage. C’est pourquoi ce congrès doit constituer le prélude à d’autres rencontres de débats et d’exposés de ce type. C’est en effet tous ensemble que l’on peut le mieux maîtriser les tâches du futur.

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ........................... 6

L’occasion idéaleWildau · La Conférence de l’industrie permet aux entreprises du Groupe GMH de se présenter de manière impressionnante.

Le Land de Brandebourg est une région industrielle et sou-

haite aussi le rester ! » C’est avec ces mots que Ralf Christoffers, ministre de l’Économie et des Affaires européennes du Land de Brandebourg, avait lancé son invitation à la première Confé-rence de l’industrie, Brandebourg 2013, à Wildau. Cette conférence offrait aux entreprises Wildauer Schmiedewerke et Gröditzer Kur-belwelle Wildau l’occasion idéale de se présenter aux politiques, aux participants intéressés de la conférence et aux médias dans le cadre d’une visite de leurs usines.

Répartis en plusieurs groupes – le ministre et d’autres repré-sentants de la politique et de l’économie en tête – les visiteurs ont été guidés par les deux direc-

teurs d’usine Frank Ledderbohm et Steffen Drechsler à travers la forge et l’atelier de fabrication de vilebrequins. Après cette visite impressionnante des deux entre-prises industrielles, la conférence a pu commencer dans les locaux du Centre aéronautique et spatial de Wildau. Après son allocution de bienvenue, le ministre Ralf Christoffers a abordé les thèmes de la politique industrielle, du virage énergétique et de l’accep-tation par la population. Il a conclu son intervention en affir-mant que la puissance de l’indus-trie allemande était le premier garant du maintien de l’emploi et de la prospérité en Allemagne. Günther Oettinger, commissaire à l’Énergie et membre de la Com-mission européenne, a ensuite

renforcé cette analyse dans un message vidéo adressé aux parti-cipants de la conférence.

Des experts confirmés des mi-lieux scientifiques économiques et politiques ont ensuite débattu, dans le cadre de « keynotes », forums spécialisés et dialogues pour l’avenir, de problèmes actuels de l’industrie ainsi que des actions appropriées et des « best practices » en la matière. Tout compte fait, la conférence a rencontré un franc succès auprès des participants et a constitué une bonne occasion pour les entreprises établies à Wildau du Groupe GMH de se présenter à un public intéressé.

Simone Senst et Mark Martin

Conférence de l’industrieLa Conférence de l’industrie est une disposition centrale de la cam-pagne de promotion « Le Brandebourg, une région industrielle », elle-même composante de la campagne de promotion globale du Land. Cette conférence regroupe toutes les branches industrielles de l’Allemagne et constitue en outre un élément important du dialogue partenarial. Elle doit contribuer à mettre en œuvre avec succès des pro-jets pilotes ou des mesures ponctuelles afin de renforcer et soutenir les structures industrielles du Land de Brandebourg.

Le saviez-vous ?

KeynoteUn exposé remarquable présenté par une personnalité de premier plan – souvent le discours d’ou-verture d’un congrès. Il annonce les thèmes les plus importants du congrès ou de la conférence.

Best Practices (meilleures pratiques)Méthodes, pratiques ou procé-dures qui ont fait leurs preuves, et donc exemplaires, au sein d’une entreprise et qui peuvent servir de modèle à d’autres entre-prises.

Les fréquences idéalesFWH Eisenguss · Les convertisseurs de fréquence permettent d’économiser l’énergie.

I NTERV IEW

L’analyse des points faibles d’un système de sable de moulage l’a montré : le fluide caloporteur air, qui transporte simultanément le sable de moulage à travers le refroi-disseur de sable, s’échauffe d’environ 10 degrés Celsius (par rapport à la température extérieure) pendant que le refroidisseur fonctionne – un réchauffement qui empêche un refroidissement efficace du sable. Et un sable de moulage trop chaud nuit aux temps de prise du système de sable de moulage lié à la résine fura-tique. Thomas Handke (direc-teur d’usine de l’entreprise FWH Eisenguss) nous explique comment l’on résout ce pro-blème :

glückauf : Quelle était la cause du réchauffement, Monsieur Handke ?Thomas Handke : Nos deux refroidisseurs de sable sont équi-pés de clapets d’entrée d’air. Afin d’assurer un transport correct du sable dans le refroidisseur, ils étaient fermés à 50 pour cent. La résistance de l’air en résultant a eu pour conséquence que l’air s’échauffait fortement dans le système de transport.

Et comment avez-vous remédié à la situation ?Handke : Nous avons, à titre expérimental, couplé un conver-tisseur de fréquence avec l’un des deux ventilateurs de 45 kW du refroidisseur. Les clapets d’entrée d’air mentionnés ci-dessus du re-froidisseur ont été ouverts à 100 pour cent et la vitesse du ventila-teur simultanément réduite. Il ne nous restait plus alors qu’à déter-miner les valeurs de consigne

pour un transport de sable opti-mal. Résultat : nous avons pu limiter l’échauffement de l’air, de 10 degrés Celsius auparavant, à 3 degrés Celsius.

Et cette opération a-t-elle été ren-table ? Handke : Nous avons pu réaliser une économie d’électricité d’en-viron 6 000 euros par an et par ventilateur – ce qui fait 12 000 euros pour l’adaptation des deux ventilateurs.

Et quand l’investissement a-t-il été amorti ?Handke : Les deux convertisseurs de fréquence ont coûté environ 6 000 euros. L’armoire de com-mande nécessaire pour les deux convertisseurs, les accessoires, l’installation et cetera environ 4 000 euros. Soit une dépense totale de 10 000 euros. 10 000 euros divisés par 12 000 euros d’économie donne un temps d’amortissement de 0,8 an – c’est-à-dire moins d’un an.

Ce projet est pratiquement terminé. Quel sera le prochain ?Handke : Nous voyons d’autres potentiels pour les convertisseurs

de fréquence pour le moteur de 132 kW lors de la préparation du sable et pour les deux moteurs de 90 kW lors de la fusion. Ici aussi, les calculs montrent que les temps d’amortissement des coûts seront réduits : huit à dix mois environ. Mais nous avons également d’autres moteurs qui tournent à des régimes plus éle-vés que nécessaire dans l’entre-prise.

Cela signifie en clair ?Handke : Un gaspillage d’énergie. Des convertisseurs de fréquence pourraient réduire la puissance de ces moteurs de sorte qu’ils puissent fonctionner parfaite-ment tout en ayant une efficacité énergétique supérieure. C’est pourquoi nous aurons de plus en plus recours à des convertisseurs de fréquence à l’avenir et conti-nueront de rechercher d’autres potentiels d’économie d’énergie.

Merci pour cet entretien.

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ........................... 7

L’« Appel de Cuxhaven »WeserWind · Le gouvernement fédéral doit garantir l’avenir de l’énergie éolienne offshore.

Les ministres compétents des cinq Länder du nord de l’Al-

lemagne ont formulé dans l’« Ap-pel de Cuxhaven »de nombreuses revendications concernant l’avenir de l’industrie offshore allemande. Cet appel adressé au gouvernement a en outre été signé par neuf maires et adjoints au maire des villes concernées ainsi que par les représentants de l’industrie offshore et le syndicat IG Metall.

Tous sont fermement convaincus que l’énergie éo-lienne offshore contribuera de manière décisive à la réussite du virage énergétique en Allemagne. Cet appel déclare textuellement : « L’énergie éolienne offshore fournit une contribution subs-tantielle et fiable au virage énergétique. C’est une compo-sante essentielle sans laquelle l’Allemagne ne pourra pas atteindre ses objectifs ambitieux en matière de politique environ-

nementale et climatique. Elle constitue en outre un domaine d’avenir durable de la politique industrielle du site de production allemand. Ses produits sont dans le monde entier à la pointe de la technique industrielle. »

Mais, à cause d’un cadre politique défaillant, l’industrie offshore allemande se trouve

déjà, quelques années à peine après sa naissance, à la croi-sée des chemins – et avec elle l’ensemble du virage énergétique. C’est la raison pour laquelle les initiateurs de l’appel demandent instamment au gouvernement fédéral d’apporter des corrections à sa politique énergétique (voir encadré).

L’on trouve également la demande suivante dans le catalogue de revendications de l’appel : « Les exploitants des ré-seaux de transport d’électricité, la société TenneT TSO GmbH notamment, doivent remplir leurs engagements concernant l’extension des réseaux à partir de la mer et sur terre conformé-ment au plan établi. Si, en dépit des améliorations des conditions générales relatives à l’extension des réseaux de distribution d’électricité constatées au cours des derniers mois, ces exploi-tants devaient s’avérer n’être toujours pas en mesure de tenir ces engagements, le gouverne-ment fédéral devrait alors inter-venir rapidement. »

Udo Bergknecht

RevendicationsExtrait du catalogue de revendica-tions de l’« Appel de Cuxhaven » : • Poursuite des projets concer-

nant l’énergie éolienne offshore actuellement en cours de réa-lisation.

• Sécurité de planification en ce qui concerne les dispositions en vigueur de la loi sur la promo-tion des énergies renouvelables pour les projets offshore en voie d’extension jusqu’en 2020.

• Des conditions générales gérables, stables et fiables pour les investissements entre la date de délivrance des autorisations de travaux et la mise en service des installations.

• Réalisation de parcs éoliens d’une puissance de 6 à 7 gigawatts dans la mer du Nord et dans la mer Baltique d’ici 2020 afin de maintenir les sites industriels existants et de pou-voir mettre en œuvre les projets consécutifs.

• Établissement, en 2013 encore, de bases légales fiables en matière de planification afin de pouvoir débloquer les inves-tissements nécessaires pour 2014 et 2015. Faute de quoi, il faudra s’attendre à des destruc-tions d’emplois tout le long de la chaîne de création de valeur de l’industrie éolienne offshore.

Tous ensemble : IG Metall et les ministres de l’Économie.

Photos : Achim Wallat

Udo Bergknecht (à gauche) et Karsten Behrenwald lors de l’appel

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ........................... 8

Visite du ministre. À peine dix jours avant les élections au parlement fédéral, le ministre fédéral de l’Environnement, Peter Altmaier a profité de l’occasion de son déplacement dans la commune de Bous dans le cadre de sa campagne électorale pour visiter également l’entre-prise Stahlwerk Bous. Ce Sarrois d’origine est également député au par-lement fédéral de la circonscription Saarlouis/Merzig et avait répondu à l’invitation du conseil municipal CDU de Bous. « C’est précisément lors des visites d’entreprise », a déclaré Peter Altmaier, « qu’on a la possibi-lité d’avoir des contacts directs avec les ouvrières et les ouvriers et que l’on peut apprendre ce qui ne va pas d’après les responsables. » Lors de la visite de l’entreprise, les représentants de l’usine lui ont expliqué le déroulement des processus de production dans l’aciérie et dans l’instal-lation de coulée continue. L’on a ensuite discuté de choses et d’autres et notamment de la liaison de l’usine à la route fédérale B51 et – comment pouvait-il en être autrement dans une entreprise grande consommatrice d’énergie comme une aciérie – naturellement de l’évolution des coûts de l’énergie et des charges financières en résultant pour l’aciérie. Photo de groupe avec ministre (de gauche à droite) : Rafael Schäfer (CDU), Hartwig Faust (maire de la ville d’Ensdorf), Walter Rupp (CDU Bous), Franz-Josef Schu (gérant), Peter Altmaier, Patrick Waldraff (CDU Bous), les cinq membres de l’équipe électorale de la CDU, Armin Hans (responsable du management de l’environnement) et Ludwig Grasmück (directeur du service de comptabilité).

Monika Muth Photo : Horst Thoma

RüCKBLENDE

Médiateur entre capital et travailGMHütte · Heinrich Albertz, membre du conseil de surveillance

P lusieurs personnalités politiquement actives ont siégé au conseil de surveillance de

l’aciérie de Georgsmarienhütte au cours des dernières décennies. Heinrich Albertz était l’une des personnalités. L’ancien maire-gouverneur de Berlin participa en effet à la reconstruction d’après-guerre au sein du conseil de sur-veillance de la société Klöckner-Georgsma-rienwerke (1953–1955).

Heinrich Albertz a été emprisonné à plu-sieurs reprises à l’époque du national-socia-lisme en raison de son appartenance à l’Église confessante. Il adhéra au parti social-démocrate allemand (SPD) en 1946. Ce théologien pro-testant s’est fait un nom en tant que « pasteur des réfugiés » et s’est occupé de l’intégration des hommes et femmes qui avaient perdu leur patrie suite à la guerre. Il fut membre du gouvernement du land de Basse-Saxe de 1948 à 1955 en qualité de ministre des Réfugiés et des Affaires sociales. En plus de ses tâches poli-tiques, il assura de 1949 à 1965 la présidence fédérale de l’association d’aide aux ouvriers (AWO).

Le contrôle des Alliés sur la société métal-lurgique Nordwestdeutscher Hütten- und Bergwerksverein AG prit fin officiellement le 1er mars 1953. Nordwestdeutscher Hütten- und Bergwerksverein AG était la dénomination imposée par l’administration fiduciaire alliée après la guerre de l’ancienne société Klöckner-Werke AG. Le programme de reconstruction de

l’Allemagne initié en 1948 par le plan Marshall n’était plus compatible avec le démantèlement de l’industrie lourde commencé directement après la guerre. L’entreprise Hütten- und Bergwerksverein reprit le nom de Klöckner-Werke AG. Les aciéries filiales d’Osnabrück et de Georgsmarienhütte exerçaient depuis lors leurs activités sous la raison sociale de Klöckner-Georgsmarienwerke AG.

L’on recherchait alors des personnalités cou-rageuses, ayant un sens profond des valeurs, comme conseillers dans l’industrie du charbon et de l’acier en pleine reconstruction. C’est ainsi que Heinrich Albertz fut élu au conseil de surveillance de la société Klöckner-Georgsma-rienwerke AG en octobre 1953, sur proposition de la Fédération des syndicats allemands, puis nommé 1er vice-président par la suite.

L’abandon des projets de démantèlement dans le cadre de la reconstruction fut accompa-gné de négociations pour la participation des salariés de l’industrie du charbon et de l’acier aux décisions. C’était la première, et la plus complète, forme de participation au niveau des décisions centrales concernant la planification, la direction et l’organisation des entreprises. Le conseil de surveillance était composé à parité de cinq représentants des salariés et cinq représentants des employeurs ainsi que d’un membre neutre. Mais un intérêt commun réunissait les deux parties : ne pas mettre en danger la rentabilité des usines dans le système

de cogestion mis en place. Il fallait nommer un directeur aux affaires sociales et du personnel au sein du directoire. Celui-ci devait veiller à l’équilibre des intérêts entre capital et travail et était compétent pour les questions sociales et de politique du personnel.

Au sein du conseil de surveillance de Klöc-kner-Georgsmarienwerke, Heinrich Albertz avait également pour préoccupation l’intégration des réfugiés. Et sous son mandat, d’importants investissements ont été consacrés à la construc-tion de nouveaux logements d’entreprise dont beaucoup furent attribués à des réfugiés venus de l’Est. L’attribution de prêts aux membres de l’entreprise pour qu’ils puissent faire construire leur propre logement était également liée à sa mission de mettre des logements indépendants à la disposition des ouvriers de l’entreprise.

Après avoir quitté le gouvernement du land de Basse-Saxe, Heinrich Albertz fut nommé directeur du sénat de Berlin-Ouest en octobre 1955, puis ministre de l’Intérieur en 1961. Le 14 décembre 1966, il fut élu maire-gouverneur de Berlin à la suite de Willy Brandt, qui venait d’intégrer le cabinet Kiesinger en tant que ministre fédéral des affaires étrangères.

Sabine Vogel

La fondation « Friedrich-Ebert-Stiftung » a mis des copies de documents de ses archives à notre disposition pour que nous puissions écrire cet article. Nous la remercions cordialement.

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ........................... 9

Une réussite durableBTBED · Totalement restructuré après un dépôt de bilan, le spécialiste des essieux forgés peut tirer un bilan positif lors de son 10e anniversaire.

Reconnaissons-le, il n’y a pas si longtemps que le

Groupe GMH a repris l’entre-prise de forge de précision et de forge libre du Land de Saxe. À l’époque, la Bahntechnik Brand-Erbisdorf (BTBED) s’était tota-lement restructurée après une période de récession qui s’était terminée par un dépôt de bilan par l’ancien propriétaire. Mais depuis lors, l’entreprise s’est sta-bilisée sur la voie du succès – une performance que l’on a saluée par une petite fête d’anniversaire mi-octobre.

Près de 100 collaborateurs ac-compagnés des membres de leur famille (plus de 280 personnes) ont à cette occasion passé en revue les dix dernières années de l’entreprise. Le directeur du domaine d’activité Forge, Jörg Villmann, a rendu hommage dans son allocution aux énormes efforts fournis par tous les colla-borateurs pendant cette période. En effet, malgré des conditions conjoncturelles difficiles, l’on a réussi jour après jour à s’établir sur le marché et à renforcer la compétitivité de l’entreprise – ce dont ont également profité les entreprises sœurs.

Aujourd’hui, BTBED est la dernière entreprise d’Allemagne à forger des essieux-axes. Elle fabrique des essieux-axes dans un processus de forgeage de précision et sans matrice ainsi que des couronnes laminées sans soudure. Ses clients sont des fabricants d’essieux montés pour les véhicules ferroviaires et les entreprises de constructions mécaniques en Allemagne et à l’étranger.

La fête a en outre été l’occa-sion de faire une démonstration des machines et installations de l’entreprise aux invités. Les per-sonnes intéressées ont ainsi pu, de 9 heures à 13 heures, regarder par dessus l’épaule des opéra-

teurs pour voir comment ils fabriquent les essieux-axes et les pièces forgées sans matrice.

Les membres des familles, pe-tits et grands, ont pu découvrir un atelier de fabrication, dont ils n’avaient jusqu’alors qu’entendu parler, lors de 15 visites guidées. Ils ont été particulièrement im-pressionnés par le travail sur les énormes marteaux à vapeur dans l’atelier de forgeage libre, chaque coup de marteau est définitif et doit donc être parfait.

Les invités devaient égale-ment voir pourquoi l’on a besoin de pièces forgées. On leur a donc montré où elles sont montées une fois fabriquées : d’une part dans un essieu monté à absorp-tion acoustique pour les wagons à marchandises (produit final de l’entreprise Bochumer Verein, usine d’Ilsenburg), d’autre part dans un essieu-axe pour locomo-tives (demi-produit).

Mais le côté culturel n’était pas oublié non plus : les invités ont par exemple pu déguster des spécialités culinaires sous un chapiteau installé par des collaborateurs de BTBED. Les enfants pouvaient s’amuser sans un espace peinture/coloriage Le groupe « Hutzenbossen » assuraient l’ambiance avec une musique populaire typique de la région de l’Erzgebirge. Et avec le beau temps, les plus petits pou-vaient s’ébattre dans un château gonflable.

La tombola organisée par les collaborateurs de l’entreprise a rapporté 1 050 euros. La direction a doublé cette somme et en a fait don à une œuvre sociale : l’argent, accompagné de friandises que l’on offre dans la période précé-dant Noël, a en effet été remis à l’association « Freiberger Tafel », association qui collecte des pro-duits alimentaires pour les per-sonnes dans le besoin.

Simone Thiele

Plus fort et plus hermétique SWG · Du neuf avec du vieux : remise en état complète du four de forge 23 pour améliorer les conditions de production et économiser l’énergie.

Une production efficiente nécessite des installations

de production en parfait état. Et comme les fours de forge subissent une usure continue en raison des énormes contraintes auxquelles ils sont soumis, ils doivent faire régulièrement l’ob-jet de travaux d’entretien.

Mais un jour ou l’autre, ces petits travaux ne suffisent plus à assurer un bon fonctionnement de ces fours et une remise en état complète est alors inévitable. C’était maintenant le cas du four 23 de l’entreprise Schmie-dewerke Gröditz qui sert à chauf-fer les pièces destinées à la presse à forger de 60 MN.

L’on avait rapidement regrou-pé tous les travaux de remise en état nécessaires dans un lot et trouvé un maître d’œuvre géné-ral pour les réaliser. La tâche de ce dernier était de renforcer la construction de la sole mobile. Celle-ci devait être plus rigide et plus stable afin d’augmenter sensiblement la durabilité de ses roues.

Il fallait en outre réparer l’ossature métallique de la sole mobile et rénover les garnitures réfractaires.

La carcasse du four, y compris la sole fixe, les entourages de brûleur et les parois, nécessitait également une remise en état et il fallait aussi réviser le système des brûleurs. L’on a en outre monté une nouvelle porte de four, équipée d’un dispositif de pression, ainsi qu’un nouveau préchauffeur d’air.

En résumé, le service de pro-duction dispose maintenant d’un four de forge d’une dispo-nibilité nettement améliorée. En effet, le renforcement de la sole mobile permettra de réduire sen-siblement le volume des travaux de maintenance. Et l’on compte aussi que la nouvelle étanchéité du four permettra également de diminuer la consommation d’énergie.

Dr. Dirk Breuer

Le saviez-vous ?

MNMN = Méganewton. Unité de mesure de « force ». 1 MN corres-pond environ à un poids qui agit sur une masse de 1 000 000 kg.

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ......................... 10

Ferraille d’aciers alliés Les aciers alliés sont des aciers qui, en plus du carbone et du fer, contiennent d’autres composants tels que le chrome, le nickel, le molyb-dène, le manganèse etc. Lors du processus d’alliage, l’on ajoute l’un ou plusieurs de ces métaux afin d’améliorer les propriétés d’utilisation ou de transformation de l’acier.

Lorsque les différents éléments d’addition représentent au total moins de 5 pour cent, l’on parle d’un « acier faiblement allié », pour un total su-périeur à 5 pour cent, l’on parle d’un « acier fortement allié ». Le groupe d’aciers fortement alliés le plus connu est certainement celui constitué des aciers résistant à la corrosion, aux acides et réfractaires (RSH) – cou-ramment connus sous la dénomination V2 ou V4A. Les aciers fortement alliés sont pour la plupart fondus dans des fours électriques.

La diversité des qualités d’aciers fortement alliés est très grande – ce qui complique en partie le tri de la ferraille. Et rend très difficile le contrôle/tri à la réception des ferrailles sans moyens techniques. Lors de la pre-mière expertise, l’on procède souvent comme suit : expertise visuelle, par exemple de la surface (brillant métallique, rouille etc.).

Contrôle magnétique pour une séparation grossière entre alliages ferritiques (magnétiques) et austénitiques (non magnétiques) (moyen technique : aimant)

Analyseur par fluorescence X pour détermination grossière des élé-ments d’alliage. Cet appareil permet de déterminer la plupart des maté-riaux/alliages différents et de les séparer les uns des autres.

Les ferrailles d’aciers alliés sont triées et traitées avant d’être livrées aux aciéries et fonderies pour y être fondues directement.

Frank Ortmeyer

Manuel de la ferraille

La fusion de l’acier est tout simplement fascinante MWL · Dominic Kehl travaille au Brésil depuis juin dernier – et se sent déjà comme chez lui dans l’aciérie.

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Quand il était petit, la magie du feu le fascinait. À l’école, il trouvait toujours les cours de chimie passionnants. Et quand il vit pour la première fois de l’acier en fusion, il sut immédiatement ce qu’il vou-lait être plus tard : sidérurgiste. C’est la raison pour laquelle Dominic Kehl a étu-dié la métallurgie à l’université technique de Clausthal. Il travaille actuellement dans l’aciérie de MWL Brasil.

glückauf : Où avez-vous débuté votre carrière professionnelle et comment avez-vous intégré le Groupe GMH ?Dominic Kehl : À la fin de mes études, en 2010, j’ai commencé à travailler dans le service de développement de l’entreprise GMHütte. Là, j’ai pu élargir et approfondir mes connaissances universitaires grâce aux expériences acquises dans l’aciérie. Écrire des « recettes de cuisine », ce n’est toutefois pas la même chose que « faire la cuisine » soi-même.

Que trouvez-vous de si fascinant dans la fabrica-tion de l’acier ? Kehl : La fabrication de l’acier est très dif-férente de la production de métaux non ferreux comme le cuivre ou l’aluminium. La « cuisson de l’acier » consiste à additionner des éléments métalliques et non métalliques, de très petites quantités jusqu’à de grandes quantités – de 0,001 jusqu’à 10, 20 pour cent ou plus. Le nombre incalculable de com-binaisons possibles de ces éléments a pour conséquence qu’il est également possible de fabriquer un nombre incalculable de qualités d’acier, c’est-à-dire d’alliages. Et produire ainsi différentes qualités d’acier avec des propriétés bien définies, voilà ce qui rend incroyablement fascinant la « cuisson de l’acier ».

Depuis quand travaillez-vous chez MWL ?Kehl : J’ai intégré l’aciérie de MWL en juin dernier et je peux enfin réaliser mon rêve de jeunesse : «cuire de l’acier ». Je peux ici acquérir des expériences pratiques dans les différentes étapes de la fabrication de l’acier – depuis la livraison des différentes catégo-ries de ferraille jusqu’à la coulée des lingots

d’acier pour le traitement final dans l’atelier de forge des roues, en passant par la fusion de la ferraille dans le four électrique et le traite-ment métallurgique ultérieur de l’acier fondu dans la poche de coulée.

Et quelles sont vos premières impressions du Brésil ?Kehl : Pendant les premières semaines, les premiers mois même, j’ai quasiment subi un « choc culturel ». L’aciérie au Brésil se rapproche certes par certains côtés de l’Alle-magne, mais dans de nombreux domaines, tout est différent, plus dur, plus extrême. Les expériences que j’acquiers tous les jours dans l’entreprise sont nouvelles et passionnantes, sans parler de mon développement personnel.

Et quelles sont les ressemblances avec l’Allemagne ?Kehl : Pour moi, il s’agit de l’aspect visuel, de l’odeur, de l’acoustique et de la chaleur dans l’aciérie. Ces choses me font oublier où je me trouve. En effet, je suis ici tout simplement chez moi.

Merci pour cet entretien.

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La première foisDomaine d’activité Forge · Première rencontre des partenaires commerciaux de l’Europe de l’Est

Tout était prêt à la mi-octobre : l’entreprise de distribution

Gröditzer Vertriebsgesellschaft Osteuropa (GVG OE) organisait une première rencontre pour ses partenaires commerciaux de l’Europe de l’Est à Prague. Des collaborateurs des entreprises Schmiedewerke Gröditz, Grödit-zer Vertriebsgesellschaft, GMH Ringvertriebs et ET Edelstahl Trading ont également participé à cette rencontre. L’objectif prin-cipal de la rencontre était la mise au point de la stratégie commer-ciale des entreprises pour les trois prochaines années.

Le directeur de GVG, Andreas Scharf, a ouvert la rencontre par un exposé général sur l’évo-lution des marchés mondiaux entre autres. Ondrej Kosnovsky (Division Manager de GVG OE) a ensuite présenté la situation économique, son évolution prévi-sible et les principaux concurrents des différents pays de l’ECE. Il a détaillé leur compétitivité et leur savoir-faire à l’aide des statistiques de différentes sociétés d’assurance et de conseil (Reuters, Coface, Deloitte, Komerz Bank). Le thème « Livraisons aux fabricants de moules et de matrices pour l’in-

dustrie automobile », concernant le segment principal de l’activité des forges de Gröditz, faisait aussi partie de son intervention.

Mais l’on a également discuté en détail d’autres produits de Schmiedewerke Gröditz (produits du laminage circulaire et produits du forgeage libre par exemple) ainsi que des possibilités d’achat dans les pays de l’ECE via l’entre-

prise ET Edelstahl Trading lors de cette rencontre.

L’on a également parlé de la Russie. En effet, l’on est en train d’y construire un nouvel entre-pôt de stockage d’une superficie de 4 000 m² dans la ville de Togliatti. Notre partenaire com-mercial russe, Avtodetali, aime-rait y stocker d’ici fin 2013 les 200 premières tonnes d’acier à

outils de Schmiedewerke Gröditz, qui devrait devenir ensuite son fournisseur exclusif pour ce pro-duit. Objectif pour 2016 : four-niture d’environ 5 000 t/an. De grands groupes tels que Avtovaz-Renault-Nissan, VMZ, Kamaz, Volkswagen Group, GM General Motors etc. compteront parmi les gros clients d’Avtodetali.

La présentation s’est terminée par l’exposé de la stratégie com-merciale concrète pour vendre l’acier à outils de Schmiedewerke Gröditz dans les différents pays de l’ECE. L’on a planifié, en coo-pération avec les différents parte-naires commerciaux, un volume d’acier à outils d’environ 8 000 tonnes pour 2016.

Lors de la deuxième journée de la rencontre, les différents partenaires commerciaux ont donné des informations sur leurs marchés respectifs. Et sur la base de leurs exposés détaillés, l’on a établi des demandes concrètes pour les différents partenaires, dont on attend un feedback au cours des prochaines semaines.

Katerina Kosnovska

PortraitLa société GVG OE est très active sur les marchés suivants : Tchéquie, Pologne, Slovaquie, Hongrie, Slovénie, Croatie, Serbie, Roumanie et Russie. Comme la croissance économique dans les pays de l’ECE (pays d’Europe centrale et d’Europe de l’Est) est toujours plus rapide que dans les pays de l’Europe de l’Ouest, ces pays présent un énorme potentiel de débouchés. La croissance la plus importante est attendue en Russie – ou, pour citer Carlos Ghosn, président de l’alliance Renault-Nissan : « La Russie fait partie des marchés les plus dynamiques du monde. » La GVG OE a été créée en 2009 avec pour objectif d’orga-niser les livraisons et les achats en Europe de l’Est. En quatre ans, elle a réussi à trouver les canaux de distribution et les partenaires commer-ciaux appropriés dans les différents pays de l’Europe de l’Est. L’on peut ainsi fournir aujourd’hui l’acier à outils de Schmiedewerke Gröditz à plus de 1 200 gros et petits clients en Europe de l’Est. Les partenaires commerciaux de GVG OE sont entre autres les entreprises Enginee-ring / JKZ Bucovice (centre de services pour la Tchéquie, la Slovaquie, la Pologne), S Hansa (Hongrie), Mersteel (Slovénie), Perficon (Roumanie), Centum (Serbie) et Avtodetali (centre de services pour la Russie / nou-vel entrepôt de stockage d’acier).

Prague – « La ville d’or » ou « La ville aux cent tours »Photo: © panthermedia.net / Andreas Jung

Le saviez-vous ?

Pays de l’ECEL’abréviation ECE signifie Europe centrale et Europe de l’Est. Il s’agit donc des pays d’Europe centrale et d’Europe de l’Est.

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ......................... 12

Et soudain, l’accident …Schmiedag · La sécurité des chargements est aussi une question de responsabilité. Des instructions pour garantir la sécurité juridique des entreprises et des expéditeurs.

Les accidents graves de la cir-culation impliquant des poids

lourds et résultant d’un charge-ment non, ou mal, sécurisé sont monnaie courante. Avec pour conséquences d’importants dom-mages matériels et corporels en général. Et ce n’est pas seulement l’entreprise qui a chargé le ca-mion qui est dans le collimateur des autorités lors de la recherche des causes de l’accident. L’expé-diteur et/ou le responsable du chargement sont également en première ligne.

Afin d’améliorer la sécurité juridique de l’entreprise et de l’expéditeur/du responsable du chargement, la société Schmie-dag a élaboré des instructions de

travail pour ses collaborateurs de l’usine de Homburg. Ces ins-tructions sont destinées à aider à appliquer et à respecter les règle-ments relatifs à la sécurité des chargements en vigueur – et ainsi à empêcher la mise en danger des autres usagers de la route et amé-liorer la qualité des transports.

Ces instructions concernent les conteneurs, conteneurs à claire-voie, palettes etc. qui sont chargées dans l’usine de Homburg (la plupart du temps par des collaborateurs de l’ate-lier de fabrication mécanique). Thématiquement, elles traitent des différentes exigences rela-tives aux différents véhicules, par exemple exigences générales

selon la norme DIN EN 12642, limitation de l’espace de char-gement à l’avant, véhicules avec et sans limitation de l’espace de chargement selon la norme DIN EN 12640, dispositifs d’arri-mage des charges selon la norme DIN EN 12195-2 et 3, exigences minimales, protection des bords et tapis antiglisse.

Ces instructions s’appliquent à tous les collaborateurs du domaine du chargement et du transport des deux usines. Après avoir chargé un camion, l’on doit documenter la sécurité du chargement à l’aide d’une liste de contrôle et cette liste doit ensuite être signée par l’expéditeur et le conducteur du camion. Cette

liste de contrôle peut également être utilisée comme directive pour les commissionnaires de transport et les entreprises qui transportent des chargements pour le compte de Schmiedag.

Les clients enlevant eux-mêmes la marchandise sont in-formés de ces instructions avant le chargement et instruits de leur obligation d’assurer la sécurité du chargement ainsi que des exigences relatives aux véhicules transporteurs, et ce également dans le but d’éviter tout recours de la part du client en cas d’acci-dent.

Afin que ces instructions puissent être mises en œuvre conformément à la loi, le per-sonnel chargé des chargements de Schmiedag a suivi mi-octobre une formation dirigée par Tho-mas Andres (expert diplômé en transport, détériorations d’em-ballage et sécurité des charge-ments) dans l’usine de Homburg – bien entendu conformément à la directive de l’association des ingénieurs allemands VDI 2700a.

Detlef Beier

Perspectives optimistes pour les exportationsGMHütte · Nouveaux projets et contacts : MetalForm 2013 (Shanghai, Chine)

Le salon MetalForm est le salon consacré à la forge et aux

constructions mécaniques le plus important de Chine. Il s’est tenu à Shanghai cette année. L’entre-prise GMHütte y a également participé.

Les fabricants de machines à forger et de machines à estamper étaient cette année beaucoup plus nombreux que l’année der-nière sur le salon. Le nombre de représentants de la forge était par contre en recul. Par ailleurs, une tendance pour les pièces forgées de qualité supérieure était net-tement perceptible sur ce salon, ce qui convenait parfaitement à GMHütte. En effet, les exposants

qui produisent essentiellement des pièces forgées de qualité supérieure pour l’industrie auto-mobile étaient très importants pour GMHütte. Les collabora-teurs de GMH Asia Ltd. s’étaient occupés en amont de la prépa-ration du stand et de trouver un interprète en mandarin. C’était une initiative judicieuse. En effet, le nombre des personnes intéres-sées qui parlaient l’anglais était très réduit.

Tout compte fait, la participa-tion de GMHütte au salon s’est avérée fructueuse. L’on a ainsi pu mener de nombreux entretiens et nouer de nombreux nouveaux contacts pendant les quatre jours

du salon. L’on a par exemple pu discuter avec plusieurs entre-prises de forge qui achètent régu-lièrement des produits en prove-nance de Georgsmarienhütte. Et l’on a profité du dîner avec l’un des plus gros clients de GMHütte pour parler de la coopération ac-tuelle entre les deux entreprises et des plans pour de nouveaux projets pour l’année prochaine.

Les exportations de GMHütte en Chine augmentent d’année en année. Cela est dû principale-ment à la croissance du marché automobile en Chine. En effet, non seulement les ventes à l’inté-rieur du pays, mais aussi les ex-portations de véhicules ou pièces

automobiles fabriqués en Chine ne cessent de croître.

L’adjectif « allemand » est très apprécié en Chine et y est syno-nyme de qualité – une propriété d’une grande importance pour les clients chinois également.

Et ce n’est pas seulement l’excellente qualité des aciers de GMHütte qui est appréciée, mais aussi les conseils techniques qui les accompagnent ainsi que la ponctualité des livraisons. C’est grâce à tout cela que l’on peut compenser les désavantages liés aux coûts et au transport par rapport aux concurrents locaux. L’on a de plus rapidement appris l’importance d’être présent dès le début et d’accompagner le client en permanence lors de nouveaux projets.

GMHütte a pu ouvrir cette année un nouveau segment de marché en Chine : l’industrie minière. Celle-ci utilise désor-mais également l’acier en barre de qualité supérieure produit à Georgsmarienhütte. GMHütte et ses partenaires chinois ont donc de bonnes raisons de regarder avec optimisme vers l’avenir.

Bernd Mayer

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ......................... 13

Rayons de soleilGroupe GMH · Bienvenue !

Malgré le chiffre 13, l’année 2013 s’est avérée une année favorable et heureuse – du moins en ce qui concerne les

naissances au sein du Groupe GMH. En effet, pour la première fois depuis les quatre ans que nous présentons les bébés de nos collaboratrices et collaborateurs dans glückauf, nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance de trois paires de jumeaux. L’on ne peut certes pas affirmer que les bébés d’aujourd’hui sont plus beaux que ceux de 2010 et des années suivantes, mais au moins une chose est sûre : ils se présentent entre temps (presque) tous dans le look GMH – une grenouillère que les entreprises du Groupe GMH offrent à leur « relève ». La première génération de bébés « glückauf » a maintenant passé le cap du nourrisson et peuple sûrement déjà les maternelles de la République. Que le temps passe vite …

Votre équipe rédactionnelle glückauf

Johann Höft. Père : Maik Höft; GMH Systems

Amelie Niemann. Père : Torsten Niemann; GMH Holding

Florian Ludwig. Père : Darius Ludwig; BVV

Rafaela Galvani Hagmayer. Père : Ubirajara Jorge Hagmayer Filho; MWL

Miguel Morgado da Cruz. Père : Claudecir Elias da Cruz; MWL

Ana Clara und Mariana de Oliveira Diniz. Père : Ailton Cesar Diniz; MWL

João Pedro Paparazzo Andrade. Père : João Vitor de Oliveira Andrade; MWL

Phillipp Müller. Père : Steve Müller; WeserWind

Leonel Hipke. Père : Klaus Hipke; Mannstaedt

Freyja Barthel. Mère : Heike Bartel; BTBED

Miguel Eckmann Silva. Père : Jeffer-son Willians Silva; MWL

Niclas Remmert. Père : Christian Remmert; GMHütte

Maria Gruhle. Mère : Jana Gruhle; Schmiedewerke Gröditz

Fennya Lorelie Härtig. Mère : Livia Härtig; BTBED

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ......................... 14

Clarissa Schotschki. Mère : Carola Schotschki; GMH Systems

João Gabriel Rovida do Nascimento. Père : Sérgio Pereira do Nascimento Andrade; MWL

Sara Krynicki. Père : Adam Krynicki; WeserWind

Gabriel Calazans Silvei-ra. Père : Anderson Luis Silveira; MWL

Raissa Carvalho Ferreira. Père : Jefferson Medeiros Ferreira; MWL

Renan Gabriel Machado Moreira. Père : Robson Luis Moreira; MWL

Jamil Stasch. Père : Dawid Stasch; Mannstaedt

Jullia Victória Aparecida Moraes Santos. Père : Adriano Aparecido dos Santos; MWL

Zümra Tutar. Père : Vedat Tutar; WeserWind

Diego Patrice Berke. Père : Patrick Berke; BVV Werk Ilsenburg

Eloa Fernanda Gomes Custódio. Père : Wagner de Assis Custódio; MWL

Enid Agnetha Linnemann. Mère : Alexandra Linnemann; GMHütte

Sofia Kischtschenko. Père : Dimitrij Kischtschenko; WeserWind

Amalia Bekker. Père : Adam Nikolaus; RRO

Niklas Jan Wodarz. Père : Bernard Wodarz; Mannstaedt

Tara Abdiji. Père : Besim Abdiji; Mannstaedt

Joaquim Henrique Souza Correa. Père : Diego Alessandro Correa Silva; MWL

Anna Malou Keye. Père : Stefan Keye; BVV Werk Ilsenburg

Sacharja Maurer. Père : Matthias Maurer; WeserWind

Lilli Eggert. Père : Sebastian Eggert; BVV Werk Ilsenburg

Till Scholz. Mère : Catharina-Maria Scholz; GMHütte

Mia Richter. Père : Rick Wojtetzka; Schmiedewerke Gröditz

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ......................... 15

Heloisa Toseto Bertti Alves. Père : Wanderson Alves da S Santos; MWL

Till Konstantin Strothmann. Père : Dirk Strothmann; RRO

Marya Clara do Prado Nogueira. Père : Fernando Nogueira; MWL

Ana Julia Ferraz Honorato Barreto. Père : Renato Honorato M Barreto; MWL

Lene beim Graben. Père : Marcel beim Graben; WeserWind

Don Witkewitsch. Père : Waldemar Witkewitsch; RRO

Emma Schulz. Mère : Sandra Schulz; Walter Hund-hausen

Emir und Enes Eyrice. Père : Tamer Eyrice; WeserWind

Raul da Costa Santos. Père : Leandro Donizete dos Santos; MWL Matti Suppelt.

Mère : Melanie Suppelt; GMHütte

Matheo Janzen. Père : Rudolf Janzen; Mannstaedt

Umut Alarslan. Père : Necati Alarslan; GMHütte

Paula Joachim. Père : Sven Joachim; GMHütte

Timo Bock. Père : Andreas Bock; Harz Guss Zorge

Nele Eggers. Mère : Wiebke Eggers; GMH Holding

Mina Murat. Père : Sahin Murat; Walter Hundhausen

Max Schulte. Père : Sven Vinke; GMHütte

Halil Can Gündüz. Père : Engin Gündüz; WeserWind

Junis Elsabagh. Père : Sami Elsabagh; GMHütte

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glück auf · 4/2013 · Extraits en langue française ......................... 16

Kian Plattner. Père : Carsten Plattner; GMHütte

Estela Florentino Gonçalves. Père : Jesse Gonçalves Santos; MWL

Paula Agel. Père : Frank Agel; GMHütte

Hanna Patzer. Père : Andre Patzer; GMHütte

Mathilda Rolf. Père : Marco Rolf; GMH Blankstahl

Aliya Eroglu. Père : Evren Eroglu; Mannstaedt

Juna Sophie Strahl. Père : Stefan Janßen; Wese-rWind

Estella Berghman Guedes Robim.Père : Francisco Alberto A. Robim; MWL

Simon Schmitz. Mère : Tanja Schiller; WeserWind

Liya Akdogan. Père : Baris Akdogan; GMHütte

Ida Kaiser. Mère : Christina Kaiser; GMHütte

Sofia Karasevich. Père : Igor Karasevich; Schmiedewerke Gröditz

Elenora Grace Kutsche. Mère : Jana Kutsche; Sta-hlguss Gröditz

Matti Sander. Père : Christian Potthoff; GMHütte

Annika Voss. Père : Sebastian Voss; Walter Hundhausen

Charlotte (links) und Leonie (rechts) Arlt. Mère : Melanie Arlt; GMH Holding

Ilvy Hebestreit. Père : Holger Hebestreit; Harz Guss Zorge

Paul Lennard Morgenstern. Père : Dominik Butter; GMH Ringvertrieb

Alice Almeida Nunes. Père : Helton Teixeira Nunes; MWL

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