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Argumént
La rol du Gérard Depardieu dans la cinematographie francaise et
mondiale et inegalable.Gerard Derpardieu,né à Châteauroux,
le 27 décembre 1948, est un acteur français. Révélé en 1974 par le film Les
Valseuses, il est depuis l'un des comédiens les plus actifs et l'une des
principales vedettes du cinéma français. Outre son métier d'acteur, il
est producteur de cinéma et de théâtre, homme d'affaires et viticulteur. Il a par
ailleurs réalisé deux films : Le Tartuffe en 1984 et le segment Quartier
Latin dans Paris je t'aime en 2006. Il est également citoyen russedepuis 2013.
Gérard Depardieu a tourné avec les plus grands cinéastes français, tels
que François Truffaut, Jean-Luc Godard ou Alain Resnais, ainsi que dans des
films hollywoodiens (L'Homme au masque de fer, 1492 : Christophe Colomb ).
Il fut en outre l'acteur fétiche des réalisateurs Maurice Pialat, Alain
Corneau et Bertrand Blier. Figurant dans plus de 150 films, il est le deuxième
acteur français ayant cumulé le plus d'entrées en France, derrière Louis de
Funès.
Il est le père des acteurs Guillaume et Julie Depardieu.
Biographie
Il est le fils de René Depardieu, qu'il surnomme « Le Dédé », tôlier-formeur en
carrosserie, Compagnon du devoir, et sapeur-pompier bénévole, père qu'il
admire malgré sa violence, et d'Alice Marillier dite « La Lilette », mère au
foyer. Gérard grandit dans la misère dans une famille de prolétaires au milieu
de cinq frères et sœurs, bien que sa mère ait plusieurs fois tenté d’avorter
seule. Il passe plus de temps dans la rue qu'à l'école, qu'il quitte à l'âge
de 13 ans. Pratiquementanalphabète et à moitié bègue, il n'apprend
la lecture que plus tard5. Au cours de son adolescence matériellement difficile,
il se « débrouille », commet quelques vols et pratique la contrebande en tous
genres (cigarettes, alcool), entre autres avec des GIs de l'importante base
aérienne américaine de Châteauroux-Déols. Il fait office également de garde
du corps pour des prostituées qui descendent de Paris le week-end, le jour de
paye des GIs. On le surnomme alors « Pétard » ou « Pétarou ».
Son certificat d’études primaires en poche, il entre à 14 ans comme apprenti
dans l’imprimerie du groupe de presse Centre France 9 tout en participant à
des combats de boxe clandestins10. Pour la saison 1965-1966, il signe une
licence junior dans le club de football de la Berrichonne de Châteauroux, ce
qui est contradictoire avec un départ de cette ville en 196411, après divers
petits métiers, dont celui de plagiste à La Garoupe sur le Cap d'Antibes 9 alors
qu'il n'a que 16 ans. En 1968, son meilleur ami Jacky Merveille, autre
caïd castelroussin, meurt dans un accident de voiture, il décide alors de
prendre son destin en main.
Il est dispensé du service militaire par un psychiatre qui diagnostique une
« hyperémotivité pathologique », dont il souffrirait depuis l'enfance.
Après avoir vu un concert de la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum en
1967, Gérard Depardieu décide de se convertir à l'islam. Très ému par sa voix
« venue d'ailleurs », il fut durant deux ans, car cela ne dura pas, un fidèle
assidu de la Grande Mosquée de Paris.
En 1965, sur les conseils de Michel Pilorgé (fils d'un médecin berrichon) , il monte avec lui à Paris où ils suivent ensemble les cours de comédie de Charles Dullin auThéâtre national populaire puis de Jean-Laurent Cochet au théâtre Édouard VII – en même temps que Claude Jade et Alain Doutey – qui le prend sous son aile et où il rencontre Élisabeth Guignot, fille de polytechnicien qu'il épouse le 11 avril 1970 à Bourg-la-Reine, cette dernière lui faisant découvrir le monde de la bourgeoisie Élisabeth lui présente Agnès Varda et son mari Jacques Demy chez qui il fait le baby-sitter pour gagner de l'argent.
Le succès
C'est en 1974 qu'il est pleinement révélé au grand public : son rôle
de « gentil » voyou en cavale dans Les Valseuses de Bertrand Blier, aux
côtés de Patrick Dewaereet de Miou-Miou, est un succès doublé d'un
scandale en raison des dialogues crus et de la sexualité étalée des
personnages. Cette même année, il reçoit le prix Gérard-Philipe de la ville de
Paris18.
En 1975, il se libère du rôle étriqué de voyou grâce au succès de Sept Morts
sur ordonnance de Jacques Rouffio. Vient ensuite la période des grands
réalisateurs italiens : Bernardo Bertolucci l'engage dans sa fresque
historique 1900, où il partage la vedette avec Robert De Niro, et Marco
Ferreri le dirige dans Rêve de singe etLa Dernière Femme, film provoquant
dans lequel son personnage s'émascule avec un couteau électrique.
Depardieu impressionne pour son aisance à changer d'univers et aussi pour
l'éventail de son registre. Il tourne en effet dans des films aussi différents
que Le Camion (1977) de Marguerite Duras, Barocco (1977) d'André
Téchiné, La Femme gauchère (1978) de Peter Handke et Inspecteur la
Bavure (1980) de Claude Zidi.
Gérard Depardieu auFestival de Cannes 1994
Tout en restant fidèle à Bertrand Blier (Tenue de soirée, Trop belle pour toi),
Depardieu élargit son répertoire auprès d'autres grands noms du cinéma
d'auteur français, en refusant de s'enfermer dans un genre ou un personnage
précis :
Maurice Pialat le fait tourner dans quatre films, dont les très remarqués Police qui lui vaut un prix d'interprétation à la Mostra de Venise 1985 et Sous le soleil de Satan, récompensé par la Palme d'or au Festival de Cannes 1987 ;
Alain Resnais lui confie le rôle de l'un des « cobayes » dans Mon oncle d'Amérique et le réengage dans I Want to Go Home.
François Truffaut lui propose à la même époque des rôles d'amoureux passionné : La Femme d'à côté, au côté de Fanny Ardant et auparavant Le Dernier Métro avec Catherine Deneuve, succès commercial qui lui vaut le César du meilleur acteur en 1981.
Francis Veber l'illustre parallèlement dans des comédies de type buddy
movie à la française en formant un tandem gagnant avec Pierre Richard : La
Chèvre en 1981, Les Compères en 1983 et Les Fugitifs en 1986.
En 1981, il est choisi par John Travolta pour être sa voix française dans Blow
Out, réalisé par Brian De Palma.
On le retrouve également dans des films en costumes, où il incarne
plusieurs personnages historiques ou issus de la littérature française :
Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne (1982), qui lui donne sans doute un certain goût pour ce type de rôle ;
Danton d'Andrzej Wajda (1982), dans lequel il endosse le rôle-titre du célèbre Jacobin opposé à Robespierre ;
Jean de Florette (1986) de Claude Berri, réalisateur qu'il retrouve dans les films d'époque Uranus (1990) et Germinal (1994) ;
Camille Claudel (1988) de Bruno Nuytten dans le rôle de Rodin ;
Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau où son interprétation tonitruante et pleine d'allant du célèbre personnage de la pièce d'Edmond Rostand lui vaut un nouveau César, une palme cannoise et une nomination à l'Oscar du meilleur acteur, ainsi qu'une critique et un public conquis ;
Tous les matins du monde (1991) d'Alain Corneau, qui l'avait déjà dirigé dans le polar Le Choix des armes et la fresque épique Fort Saganne et lui offre ici le rôle de Marin Marais aux côtés de son fils Guillaume Depardieu et de Jean-Pierre Marielle en Jean de Sainte-Colombe ;
1492 : Christophe Colomb de Ridley Scott (1992) ;
Le Colonel Chabert (1994) d'Yves Angelo ;
L'Homme au masque de fer (1998) dans le rôle de Porthos ;
Vatel (2000), de Roland Joffé, dans le rôle de François Vatel, intendant et maître d'hôtel du Grand Condé ;
Blanche (2002) dans le rôle de D'Artagnan ;
La Femme mousquetaire (2002) dans le rôle de Mazarin ;
Carrière internationalDans les années 1990, après notamment le succès de Cyrano de Bergerac,
sa notoriété s'étend et le cinéma américain lui propose des premiers rôles
comme dansGreen Card de Peter Weir avec Andie MacDowell (1990). Sa
prestation lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur de comédie. Pourtant
sa carrière américaine sera pratiquement stoppée net avec la parution d'une
interview dans le magazine américain Time en février 1991 où il aurait raconté
avoir assisté à Châteauroux à un viol alors qu'il était âgé de neuf ans : une
tempête médiatique inouïe se déchaîne alors contre lui aux États-Unis car le
journaliste du Time a traduit « assisté » par « participé » (ce qui, à neuf ans,
était tout à fait improbable)19. Ce scandale lui ôte toutes chances d'obtenir, en
1991, l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dansCyrano, distinction pour
laquelle il partait favori et qui échoit à Jeremy Irons pour son rôle dans Le
Mystère von Bülow, réalisé par le Français Barbet Schröder. Ce réalisateur
avait dirigé Depardieu, quelques années plus tôt, dans Maîtresse.
En 1993, il tourne sous la direction de Jean-Luc Godard dans Hélas pour moi;
une expérience négative selon ses dires. Il multiplie également les succès
publics dans des films à vocation populaire ou des comédies dans lesquelles
il tient des rôles à contre-emploi : un père dépassé dans Mon père, ce
héros de Gérard Lauzier, un patron de cabaret pris dans un engrenage
mafieux dans Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré, le héros de bande-
dessinée Obélix dans Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi et Astérix
et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat ou encore un anti-héros naïf et
ingénu dans Le Placard et Tais-toi ! de Francis Veber. Il participe également à
des téléfilms ambitieux réalisés par Josée Dayan tels Le Comte de Monte-
Cristo, Balzac et Les Misérables dans lequel il incarne Jean Valjean.
Son rôle de commissaire ripoux désabusé et fatigué dans 36 quai des
Orfèvres (2004) d'Olivier Marchal est salué par la critique. Star incontournable
du cinéma français, il est parallèlement sollicité pour former un tandem avec
ses complices et amies Isabelle Adjani (Bon voyage de Rappeneau) et
Catherine Deneuve (Les Temps qui changent de Téchiné).