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GOUVERNANCE LOCALE ET GESTION DECENTRALISEE
DES RESSOURCES NATURELLES
A MADAGASCARMadagascar est une île‐continent de près 592 000 km2 présentant une très grande diversité humaine et écologique.
REPUBLIQUE DE MADAGASCARREPUBLIQUE DE MADAGASCARTanindrazana Tanindrazana –– Fahafahana Fahafahana –– FandrosoanaFandrosoana
--------------------------MINISTERE DE LMINISTERE DE L’’INTERIEUR ET DE LAINTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATIONDECENTRALISATION
--------------------------SECRETARIAT GENERALSECRETARIAT GENERAL
--------------------------------------DIRECTION GENERALE DE LA DECENTRALISATION DIRECTION GENERALE DE LA DECENTRALISATION
PLAN DE PRESENTATION• Contexte de la Décentralisation à Madagascar
• Politique de gestion des ressources naturelles àMadagascar ‐ La gestion décentralisée des ressources
naturelles:• La Loi GELOSE: GEstion LOcale SEcurisée
• Résultats de la gestion locale des ressources naturelles
Contexte général
Vision: Madagascar Naturellement
Madagascar Action Plan ( M.A.P.)
Engagement 1 : Gouvernance responsable
Défi 6: Décentraliser l’Administration Publique
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CADRE STRATEGIQUE DE MISE EN ŒUVRE DE L’ENGAGEMENT 1 DU MAP : GOUVERNANCE RESPONSABLE
Défi 6 : Décentraliser l’Administration publiqueEffet Résultats / Produits
1. Les compétences politiques et légales sont effectivement transférées aux CTD
2. Les capacités financières et techniques des CTD sont améliorées
3. Les outils de gestion territoriale et d'utilisation de l'espace sont développés au niveau national, régional et local (SNAT, SRAT, plan d’urbanisme)
4. Les nouvelles responsabilités sont effectivement transférées aux STD
5. Les ressources effectivement transférées aux STD
6. La gestion des affaires locales transparente
7. Le cadre incitatif pour la création de richesse au niveau local mis en place
Les collectivités territoriales décentralisées, les Fokontany et les services déconcentrés assument effectivement leur mission de développement économique et social et assurent une gouvernance participative et solidaire 8. Le mécanisme de prise en charge des couches vulnérables mis en
place et opérationnel au niveau local
DEFIS
Constitution
• 1. Niveaux Décentralisés:– Régions (22)
– Communes (1549).
• 2. Orientations:– Développement économique et social
– Développement équilibré et harmonieux
– Organisation rationnelle du Territoire
– Mobilisation et responsabilisation de la population.
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Vision
Des collectivités efficaces au service de citoyens responsables
Principe d’orientation
Transparence
Subsidiarité
Autonomie
Participation et responsabilisation
Contrôle démocratique.
LE PROGRAMME NATIONAL DE DECENTRALISATION ET DE DECONCENTRATION (PN2D)
Finalité
Capacités institutionnelles, administratives, sociales, économiques et techniques accrues.
Conditions de vie, du bien‐être social et du développement économique améliorées.
Objectifs
Rapprocher les citoyens de l’exercice du pouvoir.
Améliorer la gouvernance locale.
Axes stratégiques du PN2D (2007 – 2011)
Axe 1: Consolidation de la DécentralisationRespect des principes de la bonne gouvernance et allocation de moyens à la hauteur des compétences des CTD pour la mise en œuvre effective de la décentralisation.
Axe 2 : Les STD en appui aux CTDMise en place d’un cadre stable et opérationnel pour permettre aux STD d’appuyer efficacement et de manière coordonnée les CTD.
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Axe 3: Participation citoyenne et développement de partenariats
Renforcement de manière significative de la contribution des acteurs locaux à leur développement.
ORGANISATION TERRITORIALEORGANISATION TERRITORIALE
22 Régions
118 Districts
1.549 Communes
17.433 Fokontany
Collectivités Territoriales Décentralisées(Loi 2004 (Loi 2004 –– 001 du 11/06/04)001 du 11/06/04)
Circonscriptions administratives
(D(Déécret ncret n°°20052005--012)012)
Collectivités Territoriales Décentralisées
(Lois 94.007 (Lois 94.007 –– 94.008)94.008)
Subdivisions administratives(D(Déécret ncret n°° 2007 2007 –– 151)151)
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Politique de gestion des ressources naturelles à Madagascar
• Constats: – Echec de la gestion publique centralisée des ressources naturelles
– Prise de conscience collective de la nécessité d’un développement durable
Engagement de l’Etat depuis l’année 1990 de la politique de décentralisation de la gestion des ressources naturelles et forestière
( Loi n° 90‐033 du 21/12/90 relatif au Charte de l’environnement modifiée par les lois n°97‐012 du 06/06/97 et n° 2004‐015 du 19/08/2004)
Redéfinition du rapport de l’Etat avec les acteurs du développementExigence d’une plus grande participation des communautés locales à la gestion des ressources naturelles
Politique de gestion des ressources naturelles àMadagascar (suite)
Vision Durban: déclaration du SEM Président de la République de Madagascar Marc RAVALOMANANA, en Septembre 2003 à tripler la superficie du réseau d’aires protégées du pays, de 1,7 millions à 6 millions d’hectares sur une période de cinq ans.
MAP 2007 ‐ 2012: engagement 7: prendre soin de l’environnement, Défi n°1 et n°2
Le Programme Environnemental (PEI – PEII –PE III )
LE PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL IIILes conditions de base
• Une volonté et un engagement politique fort du Gouvernement• MAP (lutte contre la pauvreté)• Déclaration de Durban (tripler la surface des Aires Protégées)• Bonne Gouvernance
• Une politique environnementale claire axée sur:• L’amélioration de l’Administration et de ses performances • La gestion de proximité et participative• La gestion par et pour les résultats
• Un programme élaboré par Madagascar (le Cadre logique du PEIII)
• Partagé à tous les acteurs de l’action environnementale (Collectivités, société civile…)
• En accord avec tous les objectifs du Gouvernement en matière de politique de développement
Le cadre logique du PEIIIL’importance et la qualité des Ressources Naturelles Renouvelables (RNR) sont
valorisées pour permettre une croissance économique durable et une meilleure qualité de
• 1.OPERATIONS TERRAIN:
• Des modes de gestion durable
• des RNR et de conservation de la
• biodiversité sont adoptées et
• appropriées par les populations
2. MAINSTREAMING:La pérennisation au niveau national des RNR et environnementales est assurée
1.1: Actions de développement durable(5 Résultats; 12 activités)
1.2: Gestion des écosystèmes forestiers(5 résultats; 16 activités)
1.3: Gestion des aires protégées et sites de conservation(3 résultats; 14 activités)
1.4: Gestion des écosystèmes marins et côtiers( 4 résultats; 9 activités)
2.1: Changement de comportement(2 résultats; 7 activités)
2.2: Pérennisation financière (3 résultats; 8 activités)
2.3: Meilleure gouvernance(4 résultats; 13 activités)
Les stratégies de mise en œuvre du PEIII
1‐ Respecter les priorités nationales: Vision Durban, Gestion des feux et les tavy, Valorisation des écosystèmes et des Ressources naturelles Renouvelables2. Assurer , pérenniser la gestion de l’Environnement:cadre institutionnel stable, des mécanismes de financement pérennes3‐ Assurer la synergie entre les différentes composantes du programme
4‐ Promouvoir la gestion participative et les Transferts de Gestion des Ressources Naturelles5‐ Développer le partenariat avec les autres programmes sectoriels6‐ Développer le partenariat avec les Chefs de Régions, les Maires, et les collectivités décentralisées7‐ Travailler sur le principe de contrat à base de résultats et gestion pour les résultats8‐ Impliquer le secteur privé et la société civile
LES IMPACTS ATTENDUS DU PEIII
• Réduire l’incidence du ‘’tavy’’ sur les habitats sensibles ;
• Diminuer les pressions dans les zones d’intervention ;
• Maintenir les superficies forestière et lacustre àleur niveau en 2001 ;
• Atteindre l’indice d’efficacité globale de gestion des aires protégées égal à 70% et 45% pour les sites de conservation;
LES IMPACTS ATTENDUS DU PEIII
• Réduire le taux de destruction des mangroves et des récifs coralliens ;
• Obtenir un degré d’appropriation de plus de 80% auprès des groupes cibles ;
• Couvrir au moins 20% des besoins de financement à la fin du PE III par des mécanismes nouveaux ;
• Ramener le taux de satisfaction des acteurs sur la gestion forestière et la gestion de l’environnement à plus de 80%.
LA GESTION DECENTRALISSE DES RESSOURCES NATURELLES A
MADAGASCAR ( Cas GELOSE ou GEstion LOcale SEcurisée)
« La participation du secteur privé et de la société civile (communautélocales de base, organisations paysannes, structures villageoises de concertation, communales, régionales et nationales, opérateurs économiques et autres catégories socio – professionnelles privées, …) est recherchée car elle constitue une des bases de la pérennisation de la gestion environnementale à Madagascar. » (Extrait du charte de l’environnement)
LA GELOSE ou GEstion LOcale SEcurisée• Cadre juridique du transfert de gestion: loi 96‐025 du 30 septembre 1996. (Mangroves, Ressources halieutiques marines, forêts)
• Définition: La GELOSE ou Gestion Locale Sécurisée des ressources renouvelables consiste à confier aux communautés locales de base la gestion durable et une valorisation de certaines ressources comprises dans les limites de leur terroir Gestion de proximité
• Objectifs: Conférer à la communauté de base, le pouvoir de gestion de l'accès, de conservation, d'exploitation et de valorisation des ressources
GGestion équitable des ressources naturelles renouvelables, en vue d’une réduction de la pauvreté
LA GELOSE ou GEstion LOcale Securisée (Suite)• Statut: associations représentatives de la légitimité traditionnelle au terroir à transférer. La communauté de base est dotée de la personnalité morale et fonctionne comme une ONG selon les réglementations en vigueur
• Composition: La communauté de base est constituée par tout groupement volontaire d'individus, unis par les mêmes intérêts et obéissant à des règles de vie commune.
Les possibilités offertes par la Gelose
• Transfert de gestion légal du pouvoir de gestion aux communautés locales de base (CLB) l'ayant demandé volontairement
• Limites concertées du terroir et des ressources naturelles, périmètre d'extension y compris objet du transfert de gestion reconnus par l'Etat et les communautés voisines.
Les possibilités offertes par la Gelose (Suite)
• Plan d’Aménagement et de Gestion Simplifiée (PAGS) élaboré de façon concerté par le Service Technique et lisible pour la CLB utilisatrice
• DINA, convention communautaire qui garantit àl'Etat le respect des termes du contrat et du PAGS.
• Système de partage équitable des bénéfices entre l'Etat, la commune la CLB et les autres utilisateurs de ressources naturelles qui contribuent à la pérennisation financière de la gestion locale de ces ressources
STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE DE LA GELOSEArticulation avec les Programmes Régionaux de Développement Rural (PRDR) et Plan Communal de Développement (PCD)
Planification des opérations de transfert de gestion en fonction des perspectives prévues dans les PRDR, sous‐programme et PCD, et en fonction des demandes des CLB, de Commune Rurale où il n’y a pas encore de PCD mais appuyé par les services techniques ou projets dans la circonscription
Appui à la mise en œuvre Formation avant ou après officialisation: organisation administrative, mise en œuvre plan règlement conflit
Activité de développement et systèmes de gestion des ressources naturelles
Appui par les opérateurs de développement et Programmes de Développement
Stratégie de la pérennisation par les paysans
Articulation avec les système concerté de gestion des filières de la biodiversité et/ou des écosystèmesMécanismes de financement de la GELOSE : frais de gestionLancement d’une étude de faisabilité sur le financement local en cours
Rôles et Place de la Commune dans la Gestion Locale des Ressources Naturelles
• La loi n° 94‐007 relative aux pouvoirs, aux compétences et ressources des Collectivités Territoriales Décentralisées stipule que :« les Collectivités Territoriales assurent avec le concours de l’Etat […] la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie de la population ».
• Quinze jours au maximum après réception de l’avis de non objection par le maire de la commune de rattachement s’ouvre le processus de négociation du contrat de transfert de gestion
• Le contrat de gestion est conclu entre la communautéde base, la Commune et le service technique dont relèvent les ressources, objet de la demande de transfert de gestion
Rôles des communes (Suite)• La commune est le lieu d’ancrage de toutes les actions environnementales (PCD).
• Intègre le cadre de planification des ressources forestières dans les PCD
• Veille à l’application des Dina au niveau des CO.BA,
• Applique les règlements communaux en matière d’exploitation illicite,
• Assiste les ST à l’application des lois et réglementations en vigueur
• Réprime en cas d’infractions par le biais des forces de l’ordre (quartiers mobiles, gendarmes),
CONDITION DU CONTRAT
• L'agrément est accordé pour une durée de 3 ans au terme duquel une évaluation des résultats de la gestion locale consentie à la communauté de base est conduite
• Si la communauté s'est acquittée correctement de ses obligations, l'agrément peut être renouvelé pour une nouvelle période de dix ans
RESULTATS OBTENUS DE LA GESTION LOCALE DES RESSOURCES NATURELLES A MADAGASCAR
• Succès en matière de protection de l’environnement
• Prise de conscience de la dégradation environnementale au niveau de la CLB et Communautés
• Prise de responsabilité au niveau local en matière de protection de l’environnement
• Respect des termes du plan d’aménagement sur les ressources forestières
• Cohésion sociale du village grâce au transfert
RESULTATS OBTENUS DE LA GESTION LOCALE DES RESSOURCES NATURELLES A MADAGASCAR
• Conservation maximale entraînant la reprise des mangroves et l’augmentation des ressources
• Mise en place d’un Comité de surveillance dans les zones « sensibles » Application très sévère du Dina
• Mise en place des groupements sectoriels (agriculture, élevage, pêche) au sein des CLB
• Education environnementale= Diminution des feux de brousse et déforestation
• Grand succès sur le reboisement et la protection des grâce au Transfert