guide des sentiers de la oliva - visit corralejo · 2018-03-12 · 1 ile de lobos il s’agit...

ISLA DE LOBOS

CORRALEJO-EL COTILLO

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MALPAÍS DE LA ARENA

CORRALEJO-LAJARES

TINDAYA

GUIDE DES SENTIERS DE LA OL IVA

www.corralejograndesplayas.com

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OTINDAYA

SUR LES TRACES DES LEGENDES

ILE DE LOBOS1

Il s’agit d’une petite île de quelque 4,58 km² située au nord-est de l’île de Fuerteventura. Le détroit de la Bocaïna, dont la profondeur n’excède pas 30 mètres, les sépare. Lobos est parfaitement visible depuis Corralejo. L’île doit son nom aux nombreux phoques-moines ou moines méditerranéens (connus aussi sous le nom de loups - Lobos en espagnol - de mer) qui la peuplaient mais qui ont complètement disparu de nos jours.

Ce sont les pêcheurs qui les ont éliminés, pensant qu’ils réduisaient par leur voracité les ressources en poisson de la zone. Un phoque mange entre 30 et 40 kg de poissons par jour.

La petite île a été habitée jusqu’en 1968 par un gardien de phare, Antonio Hernández Páez, et sa famille. Depuis des travaux de restauration, le phare fonctionne de nos jours automatiquement.

L’île de Lobos fait partie du Parc Naturel des Dunes de Corralejo. On y trouve plus de 130 espèces végétales et plusieurs espèces d’oiseaux, dont en particulier le goéland argenté, l’outarde (à certaines époques de l’année) et le puffin cendré. Les fonds marins sont classés comme réserve sous-marine et sont d’une grande richesse écologique. L’altitude maximum de l’île est celle du volcan La Caldera (127 m).

Les « Hornitos » (petits fours), abondants à l’est, de forme circulaire et en pointe vers le haut, donnent un aspect attrayant et singulier au paysage.

Ces formations ont lieu quand une coulée de lave entre en contact avec l’eau. A ce contact, des explosions phréatiques se produisent et sont responsables de ces formations particulières. Ces dits petits fours se rencontrent sur les îles volcaniques où le contact de la lave avec l’eau de l’océan est fréquent.

Ce petit paradis naturel est en partie occupé par des « saladares » (marais salants) qui sont des dépressions de terrain dont la végétation est complètement recouverte à marée haute. La biodiversité est composée par exemple de « limonium » (lavande de mer), « ovalifolium » (airelles à feuilles ovées), argousiers ou « siemprevivas » de Lobos (immortelles, une espèce endémique).

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Il est nécessaire d’acheter un billet pour la traversée. Les billets (12 € pour les résidents et 15 € pour les non-résidents) s’achètent dans un petit kiosque à l’entrée du port ou directement devant le bateau qui réalise la traversée entre Corralejo et l’île de Lobos.

Faro de Lobos

Saladar del faro

El Muelle

Playa de La Concha

Montaña de La Caldera

Salinas

Centro de Interpretación

Corralejo

Las Lagunitas

SITUATIONAu nord-est de la Commune de La Oliva.

DURÉE MOYENNE1 heure 45 minutes

DEGRÉ DE DIFFICULTÉMoyen à Bas.

DISTANCE7,2 Kms

CARACTERISTIQUES ENVIRONNEMENTALES• Parc Naturel• Fait partie du Réseau Natura 2000• Zone de Protection Spéciale pour les

Oiseaux (ZEPA)• Zone de Conservation Spéciale (ZEC)

7,2 Kms

17 mts9 mts

1 mts 0 mts

17 mts

Les traversées ont lieu généralement entre 10.00 et 17.00 h, selon la saison. Le trajet d’à peine 15 minutes est agréable.

De nombreux panneaux d’information ainsi que le Centre d’Interprétation du Parc Naturel se trouvent sur la jetée où vous débarquerez. Nous vous recommandons de visiter ce Centre avant de commencer la randonnée. A partir de là, nous commencerons la randonnée et prendrons la direction « Playa de la Concha » (plage du coquillage pour sa forme) – « Faro de Martiño » (phare). Les sentiers sont en parfait état et très bien signalés si bien que vous atteindrez la « Playa de la Concha » en quelques minutes. Là s’impose une petite halte pour admirer cette magnifique plage et s’approcher des salines récemment restaurées. Vous retournerez sur le sentier et, après environ une demi-heure de marche, vous trouverez un chemin sur votre gauche qui mène au sommet du volcan (La Caldera). Si vous prenez ce chemin jusqu’au sommet, vous devrez ajouter une heure à votre randonnée.

À partir du chemin menant à la Caldera et une demi-heure plus tard, vous atteindrez le phare. Redescendant du phare, vous prendrez le chemin situé à l’est de l’île en direction « Las Lagunitas » (les lagons) – « El Puertito » (le petit port). Quelque 40 minutes de plus vous seront nécessaires pour rejoindre l’embarcadère d’où vous êtes partis.

PERFIL DE LA RUTA

Tindaya

MONTAGNE DE TINDAYA2

Le Monument Naturel de la Montagne de Tindaya, de plus de 400 m de hauteur, est singulier et d’une grande beauté. Il est unique dans les Iles Canaries pour ses caractéristiques géomorphologiques. Le processus d’érosion a été intense et permet aujourd’hui d’observer un bloc monolithique composé essentiellement de trachyte, un matériau ressemblant au marbre.

La montagne de Tindaya est située au milieu d’une vaste plaine, la Plaine de l’Esquinzo. Elle est visible depuis de nombreux endroits du nord de Fuerteventura. Par temps clair, la montagne du Teide à Ténériffe et le Pic des Neiges (Pico de las Nieves) à Gran Canaria sont visibles depuis sa cime. Cette montagne a été déclarée zone protégée pour trois raisons : espace naturel, zone archéologique et valeur géologique.

La situation géographique de la montagne, son orientation et sa valeur culturelle symbolique ont contribué à ce qu’elle devienne Site Naturel Protégé, en un lieu où abondent les endémismes canariens et ceux de Fuerteventura en particulier.

On a trouvé 213 dessins gravés sur 57 pans de rochers et 29 autres silhouettes à différents endroits répartis sur toute la montagne. Il existe 4 motifs principaux :

1. Silhouettes de pieds humains. Elles constituent le motif le plus répandu. Elles apparaissent isolées ou en groupes de deux. Ces silhouettes de pieds humains mesurent 20 cm en moyenne ; des traits courts et parallèles à leur extrémité représentent les orteils.

2. Des dessins rectangulaires et ovoïdes, par groupe de deux ou en groupes plus importants, que l’on suppose représenter des pieds humains plus abstraits, sans les orteils.

3. Les rares dessins géométriques réticulés que l’on pourrait interpréter comme étant une succession de pieds et non comme des dessins complets.

4. Il existe aussi des motifs qui ne correspondent à aucune figure géométrique spéciale, aux formes difficilement interprétables, non terminées, fragmentées ou effacées par l’érosion et les lichens.

La Montagne de Tindaya est la plus prestigieuse de l’archipel Canarien. De nombreux signes laissent penser à l’utilisation qu’en faisaient les premiers habitants de l’île : gravures rupestres, structures funéraires, preuves de la connaissance et de l’observation des astres, etc.

Tindaya

171 mts

251 mts

401 mts

2,1 Kms

SITUATIONAu sud-est de la Commune de La Oliva

DURÉE MOYENNE1 heure 45 minutes.

DEGRÉ DE DIFFICULTÉMoyen à Bas.

DISTANCE2,1 Kms

CARACTERISTIQUES ENVIRONNEMENTALES• Monument Naturel• Loi des Espaces Naturels des

Canaries.• Zone de Protection Spéciale pour les

Oiseaux (ZEPA).• Les « podomorphes » ou empreintes

de pieds de Tindaya sont considérés comme Bien d’Intérêt Culturel (BIC).

Une autorisation du Bureau de l’Environnement de l’Administration Insulaire de Fuerteventura est nécessaire pour pouvoir gravir la montagne de Tindaya. Les mairies de Puerto del Rosario et de Corralejo et leurs annexes peuvent délivrer ce document.

Un panneau au début du sentier de randonnées donne des informations sur ce monument naturel.

La montée n’est pas très difficile. Il est toutefois recommandé de l’aborder sans se presser à cause du dénivelé et aux nombreux détails intéressants sur le sentier. Il est indispensable de ne pas quitter les sentiers balisés afin de protéger et garder intact le patrimoine archéologique.


PERFIL DE LA RUTA

TindayaMontaña de Tindaya

Barranco de Ezquinzo

Llano de Ezquinzo

Playa de Ezquinzo

Piedra Playa

El Cotillo

TINDAYA - ESQUINZO - EL COTILLO3

Un sentier passant par ces lieux était utilisé dans l’ancien temps pour relier les villages de l’intérieur à ceux de la côte.

En se dirigeant vers l’ouest, on remarquera en chemin les fours en pierres (dans lesquels on obtenait la chaux), les « gavias » (champs en terrasses pour les cultures), des groupements de palmiers canariens, des vestiges de quelques structures aborigènes : réservoirs d’eau, « maretas » (sorte de barrages), puits, etc.

En suivant la côte ouest, on découvrira des falaises où des « barrancos » (lits de fleuves, asséchés la plupart du temps) formant à leur arrivée à la mer de nombreuses plages sauvages de toute beauté. Les falaises proviennent de la faille et de l’effondrement qu’a souffert l’’île à cause des vents d’ouest. La mer y rugit comme un dragon en furie et les vagues s’introduisent avec fureur entre les rochers en éclaboussant les falaises et soulevant des montagnes d’écume.

Ces plages portent des noms (du nord au sud) : Jarugo, Playa de la Mujer (plage de la femme), Tebeto et Esquinzo (ZEPA : Zone de Protection Spéciale pour Oiseaux) où nichent des espèces comme l’outarde houbara (Chlamydotis undulata) et le tarier des Canaries (Saxicola dacotiae).

Approchant de la fin de notre randonnée, nous apercevrons de loin la tour du Tostón, ancienne construction pour la défense de l’île qui sert de nos jours d’Office de Tourisme et de salle d’expositions.

Le conquérant, Jean de Béthencourt, a fait construire la forteresse de Rico Roque au cours des premières années de la colonisation afin de protéger la zone des attaques de pirates. L’actuelle tour du Tostón a été érigée sur les ruines de l’édifice original. Les travaux ont commencé en 1700, date à laquelle la tour s’appelait Tour de Notre Dame de Pilar et Saint-Michel.

La tour du Tostón a été déclarée en 1949 Monument Historique d’Intérêt Culturel. Elle est une référence dans le patrimoine historique de Fuerteventura.

Non seulement elle est témoin de nos jours de l’histoire et de la culture des « Majoreros » (habitants de Fuerteventura) mais elle accueille aussi des expositions d’artistes canariens d’Art Contemporain réputés ainsi que l’Office de Tourisme et permet d’admirer, depuis le haut de la tour, les immenses et magnifiques plages du Cotillo, une des principales destinations touristiques de Fuerteventura.

SUR LES TRACES DES LEGENDES | GUIDE DES SENTIERS DE LA OLIVA

TindayaMontaña de Tindaya

Barranco de Ezquinzo

Llano de Ezquinzo

Playa de Ezquinzo

Piedra Playa

El Cotillo

180 mts64 mts

36 mts20 mts

15,2 Kms

SITUATIONCôte ouest de la Commune de La Oliva.

DURÉE MOYENNE4 heures 30 minutes.

DEGRÉ DE DIFFICULTÉMoyen.

DISTANCE15,2 Kms.

CARACTERISTIQUES ENVIRONNEMENTALES• Zone de Protection Spéciale pour les

Oiseaux (ZEPA).

Cette randonnée est d’un niveau moyen. Elle se fait en un peu plus de 4 heures par un sentier peu ombragé. Il est donc recommandé de la réaliser très tôt le matin et d’emporter une provision d’eau. La randonnée commence sur le chemin qui mène du village de Tindaya à la plage, à travers la Plaine de Esquinzo.

Après quelque 40 minutes de marche, nous nous trouverons dans le « barranco » de Esquinzo que nous traverserons à la hauteur d’une exploitation agricole et d’un élevage de bétail. Un peu plus loin, nous prendrons le chemin qui se trouve dans le lit même du « barranco ». Bien qu’il y ait plusieurs sentiers, nous resterons toujours dans celui qui suit le « barranco ».

Nous rencontrerons dans cette zone un terrain sablonneux où nous marcherons avec précaution car, après une heure et demie de marche, le « barranco » présente une descente brusque que nous pourrons toutefois traverser sans trop de difficultés.

Une vingtaine de minutes après, nous apercevrons la plage de Esquinzo. Après avoir dépassé le « barranco », nous continuerons vers le nord par un sentier praticable jusqu’à la plage « Playa Piedra » et la tour du Tostón au village du Cotillo où se terminera cette intéressante randonnée.


PERFIL DE LA RUTA

Lajares

Cuesta de la Caldera

Montaña Colorada

Calderón Hondo

CALDERÓN HONDO (MARMITE PROFONDE)4

Le plus remarquable au cours de cette randonnée est un double édifice volcanique, formé par la « Montaña Colorada » (montagne colorée) et le « Calderón Hondo » (marmite profonde).

L’édifice entier fait partie du « Malpaís du Bayuyo » (mauvais pays) qui représente une authentique prolongation géologique de l’île et dont l’âge est estimé à 50.000 ans.

Les scories et le « lapilli » (granulés de lave éjectés par les volcans en éruption) dans cette zone ont une pigmentation rougeâtre due à la composition des matériaux riches en fer.

Le cratère du « Calderón Hondo », de 70 m de profondeur et 100 m de diamètre, est encore intact. Depuis ses bords vous profiterez d’une vue splendide sur le nord de Fuerteventura et le sud de Lanzarote. Tout le long du chemin vous pourrez rencontrer les espèces qui caractérisent ce Mauvais Pays.

FloreArgousier, vérode (Senecio kleinia), figuier de Barbarie (famille des cactus Opuntia), faux tabac Nicotiana glauca), lichens, etc.

FauneLe tarier pâtre (Saxicola torquata), le roselin githagine (Bucanetes githagineus), le passereau pipit farlouse (Anthus pratensis), le faucon crécerelle (Falco tinnunculus), la buse variable (Buteo buteo), etc.

Ces deux volcans et les cônes qui les entourent sont à l’origine de l’augmentation de la superficie de Lanzarote et Fuerteventura et de la création de Lobos.

L’accès aux deux montagnes se fait par des sentiers à leur base qui mènent à des constructions de pierres en relation avec l’activité pastorale et avec les populations saisonnières ; certaines de ces constructions datent de l’époque des premiers habitants de l’île.


Lajares

Cuesta de la Caldera

Montaña Colorada

Calderón Hondo

3,5 Kms

70 mts

129 mts

178 mts208 mts

SITUATIONCentre-nord de la Commune de La Oliva

DURÉE MOYENNE2 heures

DEGRÉ DE DIFFICULTÉBas

DISTANCE7 Km, aller et retour.


Oiseaux (ZEPA).

C’est une des randonnées les plus faciles du nord de l’île, bien signalée et facilement réalisable en famille à raison de quelques heures de marche.

Nous la commencerons à la hauteur du terrain de football de Lajares, en direction de Majanicho. Presque à la sortie du village (à 1 km environ), nous trouverons un panneau directionnel rouge du Réseau des Chemins Naturels de Fuerteventura qui nous indiquera le chemin à suivre.

Nous commencerons par une légère montée qui nous fera longer au sud la « Montaña Colorada » et le « Calderón Hondo ». A quelque 3 km, plus ou moins à la moitié du sentier, nous trouverons un chemin balisé qui permettra d’atteindre le mirador du « Calderón Hondo ».

La montée au sommet de ce volcan prend à peu près dix minutes. Le panorama depuis là-haut est magnifique.A partir de ce sentier, vous pouvez accéder aux autres sentiers de cette zone.


PERFIL DE LA RUTA

Lajares

Corralejo

Caldera Encantada

Las Calderas

Montaña Colorada

Calderón Hondo

Morro Francisco

Bayuyo

Tableros del Guirre

Montaña San Rafael

CORRALEJO - LAJARES5

La route qui relie le village de Corralejo à celui de Lajares par l’intérieur de l’île servait jadis de connexion entre le port de Corralejo et le reste des villages formant la commune de La Oliva.

Sans nous éloigner du sentier, nous traverserons une zone de grand intérêt géomorphologique jusqu’à l’ensemble nommé « El Roque », formé par la « Montaña Colorada » (montagne colorée) et le « Calderón Hondo » (marmite profonde). Ces deux montagnes sont les éléments d’un alignement volcanique dont l’activité a notablement augmenté la superficie de l’île vers le nord et créé la petite île de Lobos.

Au cours de ce trajet nous rencontrerons des petites colonies de succulentes « Caralluma burchardii », aujourd’hui en danger d’extinction. C’est aussi une des zones les plus propices pour l’observation de l’outarde houbara (Chlamydotis undulata). On peut observer également des exemplaires de tariers d’Afrique (Saxicola torquatus), de pipits de Berthelot (Anthus berthelotii), corbeaux, buses variables (Buteo buteo) et faucons.

La randonnée commence au dernier rond-point de l’Avenue Juan Carlos 1er, au chemin qui monte au Mont (Morro) Francisco. A cet endroit se trouve un panneau d’informations sur la randonnée.

Nous commencerons par marcher au travers de routes en travaux par lesquelles nous accèderons au Dépôt Municipal des Eaux de Corralejo. Peu après, au Mont Francisco, nous trouverons un autre panneau informatif.Le sentier en général est large et en bon état. Nous y rencontrerons parfois des cyclistes, des quads, buggys ou jeeps étant donné que cette zone est très appréciée par les touristes pour ses paysages volcaniques contrastant avec les grandes plages de sable blanc de la côte nord de Fuerteventura.

La montée jusqu’à la montagne de la « Caldera » s’étire sur 3,5 km.

Un panneau nous donne des explications sur les volcans alentour. Il s’agit du volcan de Bayuyo, puis de la montagne San Rafael, de la « Caldera Encantada », la « Caldera Rebanada » et un peu plus loin, le « Calderón Hondo » et la « Montaña Colorada ». Nous continuerons tout en jouissant



Lajares

Corralejo

Caldera Encantada

Las Calderas

Montaña Colorada

Calderón Hondo

Morro Francisco

Bayuyo

Tableros del Guirre

Montaña San Rafael

8,73 Kms

60 mts

113 mts 100 mts132 mts

192 mts

SITUATIONAu nord de la Commune de La Oliva.

DURÉE MOYENNE3 heures.

DEGRÉ DE DIFFICULTÉMoyen.

DISTANCE8,73 Kms

CARACTERISTIQUES ENVIRONNEMENTALES• Zone de Protection Spéciale pour

les Oiseaux (ZEPA).

des paysages de la côte nord et d’autres volcans des environs, comme par exemple la montagne du « Lomo Blanco ».

Quelque 3,3 km après la montagne de la « Caldera » nous arrivons à la « Caldera Rebañada » où se trouve un panneau indiquant le début d’un sentier menant jusqu’à Lajares. De là, nous pourrons voir le « Calderón Hondo » (la marmite profonde).

Le sentier descend jusqu’à Lajares. Une pause est recommandée à cet endroit avant d’affronter les 5 derniers km de la randonnée.

Nous longerons sur notre droite le dernier volcan de la chaîne de « Bayuyo », la « Montaña Colorada » (la montagne colorée).

Arrivés à Lajares et longeant les maisons sur les hauteurs, nous rencontrerons un carrefour de plusieurs sentiers. Nous suivrons la route en direction de Lajares et terminerons notre randonnée au rond-point de la route principale, juste à côté du terrain de football.

PERFIL DE LA RUTA

Villaverde

Montaña Blanca

Montaña Negra

Cueva del Llano

VILLAVERDE - CUEVA DEL LLANO (MUSÉE GÉOLOGIQUE)6

Cette randonnée se fera à travers les volcans dominant le village de Villaverde dans la commune de La Oliva. La montagne « Escanfraga » (520 m) a surgi il y a des millions d’années ; la « Montaña Negra », la Montaña Pajarito » et la « Montaña de los Saltos » sont apparues plus tard.

La montagne « Escanfraga » est un des points culminants de la commune. L’ascension au sommet, quelque peu difficile, trouvera sa récompense par une vue magnifique jusqu’à Corralejo, l’île de Lobos, Lanzarote, les Dunes de Corralejo, la montagne de Tindaya et une vingtaine d’autres volcans. De là haut, nous pourrons voir aussi les villages de Villaverde, La Oliva, Lajares et El Cotillo ; en direction du sud, nous découvrirons d’autres petits villages ainsi que de très nombreux anciens champs agricoles.

Au pied de la montagne, sur notre chemin, nous découvrirons quelques terrasses dénommées

« gavias », parcelles de terrain fertile en profondeur et entourées d’un talus de terre compressée dans lequel se trouve une conduite d’eau.

Des colonies entières d’agaves abondent sur le chemin. Cette plante, originaire d’Amérique du Sud fut importée à Fuerteventura au XXième siècle.

La récompense après ce trajet sera la visite de la « Cueva del Llano », un tunnel de lave que la montagne « Escanfraga » a créé il y a environ 1 million d’années. Une visite guidée dans cette grotte donne l’occasion de pénétrer dans les profondeurs de la terre mais aussi de découvrir quelles espèces animales peuplaient l’île il y a des milliers d’années ou comment s’est formé ce tube volcanique.


Villaverde

Montaña Blanca

Montaña Negra

Cueva del Llano

7,8 Kms

190 mts

217 mts237 mts

178 mts197 mts

185 mts

SITUATIONSud-est de la Commune de La Oliva.

DURÉE MOYENNE2 heures.

DEGRÉ DE DIFFICULTÉBas.

DISTANCE7,8 Kms.

CARACTERISTIQUES ENVIRONNEMENTALES• La « Cueva del Llano » pourrait être

classée Site d’Intérêt Scientifique.

Le parcours commence dans la localité de Villaverde dans un endroit envahi par les figuiers de Barbarie (Opuntia).

Nous marcherons à travers ces zones ensablées jusqu’à la « Montaña Negra » (la montagne noire). Il est possible de monter à son sommet par le versant nord-est, d’accès facile. Là-haut, s’offrira à nos yeux une magnifique vue sur le nord de l’île et ses environs ainsi que sur les îles de Lobos et Lanzarote.

Nous continuerons pendant quelque 15 minutes sur le sentier menant à la « Montaña Blanca » (la montagne blanche). Nous suivrons le sentier en direction du nord jusqu’à rencontrer le chemin qui nous reconduira à la route principale. Nous la traverserons et continuerons par la rue Calderos puis par la rue Cueva del Llano jusqu’à la grotte où se terminera notre randonnée.


PERFIL DE LA RUTA

La Oliva

VillaverdeVolcán de la Arena

Montaña del Molino

MALPAÍS DE LA ARENA (MAUVAIS PAYS DU SABLE)7

Avec ses moins de 10.000 années d’âge, la « Montaña de la Arena » (montagne du sable) correspond au dernier cycle volcanique survenu à Fuerteventura. Il représente un édifice volcanique de quelque 120 m de hauteur depuis sa base et de 420 m au dessus du niveau de la mer.

La « Montaña de la Arena », déclarée Monument Naturel en 1994, est formée de plusieurs cratères par lesquels se sont produites les émissions de matériaux pyroclastiques (mélange à haute température de gaz volcaniques, de vapeur d’eau et de particules solides qui s’écoule à grande vitesse) et de diverses éruptions de lave principalement à la base de l’édifice.

Il est intéressant de remarquer qu’au cours de ces éruptions une quantité de grottes et tubes volcaniques se sont créés, de grand intérêt du point de vue paléontologique (découverte de

fossiles de plusieurs espèces d’êtres vivants) et archéologique.

Une grande quantité de lichens (entre autres l’orseille (Roccella canariensis) et un autre appelé « ajican » (Ramalina bourgeana) peut se trouver dans les zones les plus humides. Ces lichens servaient anciennement de base pour des procédés de teinture et généraient ainsi une activité économique importante pour l’île.

Dans ce « Malpaís » (mauvais pays) nous pourrons observer comment les anciennes peuplades de l’île cultivaient les figuiers, les figuiers de Barbarie (cactus Opuntia), les agaves, etc.

Tout au long du parcours, nous verrons, sur plusieurs kilomètres, de nombreux murs de pierres formant des parcelles carrées qui servaient à l’époque pour l’agriculture et l’élevage du bétail.


La Oliva

VillaverdeVolcán de la Arena

Montaña del Molino

228 mts

288 mts306 mts

8,64 Kms

SITUATIONPartie centre de la Commune de La Oliva.



DISTANCE8,64 Km.

CARACTERISTIQUES ENVIRONNEMENTALES• Monument Naturel• Loi des espaces Protégés des Canaries• Zone de Protection Spéciale pour les

Oiseaux (ZEPA)• Lieu d’Intérêt Communautaire (LIC)

Le point de départ de cette randonnée se situe à 800 m (en direction de Villaverde) de la place de l’église de la Candelaria de La Oliva, plus exactement au carrefour avec la rue Cabrera. Là nous rencontrerons les indications sur le sentier de La Oliva jusqu’à Lajares (Réseau des Chemins Naturels de Fuerteventura).

Quelque 2 km après, nous arriverons sur une agréable zone de repos avec possibilité de s’asseoir à l’ombre, des panneaux d’information et surtout l’incroyable panorama des alentours.

Nous nous dirigerons vers Lajares en prenant un raccourci sur la gauche, reconnaissable à ses murets de pierres sur les premiers mètres du sentier et bordant le pied de la « Montaña de la Arena » (la montagne du sable).

Après une heure de marche, nous terminerons la randonnée et pourrons nous reposer sur un banc de pierre à la base sud-est de la montagne et jouir du paysage.


PERFIL DE LA RUTA

Cotillo

Corralejo

Saladar de Bristol

Majanicho

Playa de MajanichoCaleta delBarco

Playa del Bajo de la Burra

Caleta Beatriz

Caleta Las Sebas

Faro del Tostón

Playa delMarrajo

Los Lagosdel Cotillo

CORRALEJO-EL COTILLO8

La randonnée débute dans le village de pêcheurs de Corralejo. Une piste en terre nous mènera jusqu’au « Charco de Bristol » (langue de mer), une dépression côtière qui subit fréquemment des inondations d’eau de mer et où vivent des espèces végétales de grande valeur biologique, comme la salicorne à gros épis, appelée également cornichon de mer (Arthrocnemum macrostachyum), le raisin de mer (Zygophyllum fontanesii), une plante charnue et gorgée d’eau, la soude maritime (Suaeda maritima) et en particulier la salicorne vivace (Sarcocornia perennis), un endémisme des îles orientales qu’on ne trouve à Fuerteventura qu’à cet endroit et sur l’île de Lobos.

Nous pourrons observer en chemin une côte rocheuse formée par les impressionnantes coulées de lave émises par le volcan du Bayuyo et s’élevant seulement à quelques mètres. Des petites anses se succèdent tout au long du littoral, protégées des fortes marées fréquentes au nord de l’île.

La piste passe à travers un relief très accidenté, composé de basalte scoriacé (très poreux) donnant lieu à une superficie irrégulière et d’aspect caractéristique.

Des épineux comme l’argousier, des tabaïbas (Euphorbia balsamifera), la soude maritime

(Suaeda maritima), l’« aulaga » (Launaea arborescens) et le thym commun (Thymus vulgaris) sont quelques-unes des espèces qui réussissent à s’implanter dans la lave. Mais, sans aucun doute, les lichens sont les grands protagonistes de la végétation de ce dénommé mauvais pays.

A l’extrémité ouest de cette piste se trouve Majanicho, une baie aux eaux saumâtres sur les bords de laquelle se situent de petites maisons de pêcheurs.

Les anses « Caleta del Hierro » et « Caleta de las Sebas » sont couvertes de « sebas », une plante marine qui pousse en nappes créant un environnement propice à la reproduction des poissons. Les marées de fond arrachent ces nappes et en déposent une grande quantité sur la côte.

La piste abandonne le mauvais pays à la « Punta Aguda » et s’enfonce dans une zone sablonneuse. La « verode » (Kleinia neriifolia), le « balancon » (Traganum moquinii), le raisin de mer (Zygophyllum fontanesii) et la salicorne sont quelques-unes des espèces typiques de ces zones sablonneuses.

Aux alentours du phare du Tostón se trouvent plusieurs baies de sable blanc, aux eaux cristallines, idéales pour les sports nautiques.

Cotillo

Corralejo

Saladar de Bristol

Majanicho

Playa de MajanichoCaleta delBarco

Playa del Bajo de la Burra

Caleta Beatriz

Caleta Las Sebas

Faro del Tostón

Playa delMarrajo

Los Lagosdel Cotillo

14 mts19 mts

23,4 Kms

SITUATIONCôte nord de la Commune de La Oliva.


DEGRÉ DE DIFFICULTÉMoyen à Haut.

DISTANCE23,4 Km.


Oiseaux (ZEPA).• Lieu d’Intérêt Communautaire (LIC).• Important Bird Area (IBA).

Le sentier part de l’avenue Juan Carlos 1er dans le village de Corralejo près de la station de bus. Au début du sentier se trouve un panneau d’information sur le « Charco de Bristol » (marais salant) ; vous apercevrez de cet endroit les éoliennes de l’usine de désalinisation.

Nous mettons en garde que ce chemin est également fréquenté par les automobilistes et les cyclistes.

La route est tracée en bord de côte. Après environ 3 heures de marche nous arriverons au village pittoresque de Majanicho. Nous pourrons nous y reposer et nous baigner en profitant des petites plages offertes à cet endroit.

Nous continuerons la route longeant la côte nord et trouverons de nombreuses petites plages de sable doré, en particulier au km 14 celle de l’anse « Beatriz » et au km 17 celle du Marrajo, un petit paradis pour les amateurs de surf.

Nous continuerons notre randonnée et apercevrons déjà de loin le phare du Tostón qui héberge un musée entièrement consacré à la pêche traditionnelle.

A quelque 3 km du phare, nous arriverons aux fameux « Lagos de Cotillo » (lacs) où se terminera la randonnée.


PERFIL DE LA RUTA

Casa del InglésCasa del Inglés

Casa Mané (Centro de Arte Canario)Casa Mané (Centro de Arte Canario)

Casa de Los CoronelesCasa de Los Coroneles

Ermita de Puerto RicoErmita de Puerto Rico

Museo del Grano, La CillaMuseo del Grano, La Cilla

Iglesia de Nuestra Señora de La CandelariaIglesia de Nuestra Señora de La Candelaria

La Oliva

La ErmitaLa Ermita

LE PATRIMOINE DE LA OLIVA9

Eglise de Notre Dame de la CandelariaAprès la décadence de Betancuria, La Oliva est devenue centre d’activité politique, social, religieux ainsi que résidence des Colonels, principales autorités militaires. L’église a subi plusieurs restaurations au cours des siècles. Elle est une des plus importantes de Fuerteventura en superficie. La disposition en trois nefs se remarque déjà depuis la façade.

La porte principale se trouve dans la nef centrale encadrée de pilastres. Un fronton triangulaire au sommet de la porte est orné d’une croix. La façade est réalisée en pierres de taille grise ; adossé à cette façade, le campanile de forme quadrangulaire en pierres de taille sombres.

Ermitage de Puerto RicoL’ermitage de Notre Dame de Puerto Rico fut le premier ermitage de La Oliva comme la plupart des ermitages du 17ème et 18ème siècle. Sa construction se fit grâce à la foi et à l’enthousiasme d’un habitant qui, bien qu’analphabète, savait tailler des pierres, amasser la terre, monter des parois, travailler le bois, etc.

La Casa de los Coroneles (la maison des colonels).C’est un édifice seigneurial construit au 18ème siècle. Cet édifice se distingue particulièrement par sa grandeur architecturale et par sa signification historique non seulement pour

Fuerteventura mais aussi pour l’archipel canarien. Ce complexe militaro-civil comprend plusieurs dépendances communiquant toutes entre elles et, à l’époque, servait à la famille d’un colonel qui gouvernait l’île et était responsable de sa destinée.

La Ermita (L’ermitage)L’Ermitage fut construit à la fin des années 80. Dans ce bâtiment peut se visiter une exposition d’œuvres d’artistes contemporains inspirés par Fuerteventura. L’une de ses salles est actuellement consacrée au fromage « majorero » et une dégustation d’autres produits typiques de l’île est possible.

La Casa del Inglés (Maison de l’anglais).C’était une résidence du 18ème siècle qui rappelle les caractéristiques de l’architecture de la bourgeoisie rurale. C’est une preuve du pouvoir économique de la bourgeoisie agricole et commerçante jadis installée à La Oliva.

La maison a deux étages dont les pièces donnaient sur une grande cour intérieure dotée d’un réservoir d’eau cloisonné par le milieu selon un axe nord-sud.

Après la Guerre Civile elle fut occupée par l’armée ; dans une partie de la résidence des troupes d’infanterie y furent cantonnées pendant plusieurs années ; une autre partie servait d’infirmerie pour la dite armée dont le siège était à La Oliva.

Casa del InglésCasa del Inglés

Casa Mané (Centro de Arte Canario)Casa Mané (Centro de Arte Canario)

Casa de Los CoronelesCasa de Los Coroneles

Ermita de Puerto RicoErmita de Puerto Rico

Museo del Grano, La CillaMuseo del Grano, La Cilla

Iglesia de Nuestra Señora de La CandelariaIglesia de Nuestra Señora de La Candelaria

La Oliva

La ErmitaLa Ermita

218 mts222 mts

1,98 Kms

SITUATIONCentre historique de la Commune de La Oliva

DURÉE MOYENNE2 à 5 heures (en cas de visite des sites).


DISTANCE1,98 Kms.

CARACTERISTIQUES ENVIRONNEMENTALES• La plupart des sites recommandés

pour cette randonnée sont considérés comme Biens d’Intérêt Culturel (BIC).

Cette randonnée part du centre historique du village de La Oliva. Elle est très bien balisée et les distances à parcourir sont courtes.Pour ajouter de l’intérêt à cette randonnée, nous recommandons de visiter les sites qui la jalonnent :

- Eglise Notre Dame de la Candelaria.- Ermitage de Puerto Rico.- Casa de los Coroneles.- Centre d’Art Canarien.- House of the English.- La Casa del Inglés- Musée de la Cilla (musée du grain).- L’Ermitage


Centre d’Art Canarien.Une visite détaillée de ce centre et de ses annexes nécessite de s’y attarder compte tenu de leurs dimensions et d’un riche contenu dont certaines œuvres peuvent être acquises : livres, céramiques, sérigraphies, gravures, affiches. Tous ces articles évoquant l’art canarien.

PERFIL DE LA RUTA

La zone nord de Fuerteventura compte des valeurs naturelles, historiques et culturelles qui méritent d’être respectées.

Le but de cette brochure est de faire connaître aux visiteurs tout comme aux résidents la zone de la commune de La Oliva par ses sentiers de randonnée.

Vous trouverez dans cette brochure 10 parcours, tous différents, allant du paysage désertique aux grandes plaines jusqu’à de magnifiques falaises dominant la mer qui font de cette commune un endroit unique et idéal pour la pratique des sports tels que le wind surf, le kite surf, etc.

Il n’est pas inutile d’observer les précautions suivantes : se munir d’eau, se vêtir de manière adéquate, se protéger du soleil à toute saison, s’équiper d’un téléphone mobile avec batterie rechargée, etc.

Nous vous prions également de suivre les recommandations suivantes :

• Avant de commencer toute randonnée, il est nécessaire de connaître ses caractéristiques afin

de savoir si notre condition physique est suffisante afin d’éviter de se trouver en difficulté.

• Il est nécessaire de respecter quelques normes de base pour la protection de notre environnement.

• Ne pas jeter d’ordures.

• Ne jamais faire de feu en dehors des zones prévues a cet effet.

• Faire savoir où vous allez avant chaque randonnée. Ne jamais la faire seul.

• Le matériel ou équipement utilisé doit toujours être en parfait état.

• Ne pas se hâter et, le cas échéant, savoir renoncer si notre condition n’est pas très bonne.

• Consulter la météo avant toute excursion.

• Se faire plaisir tout en restant prudent. Veiller à ta propre sécurité et à celle de tes compagnons de route.

ISLA DE LOBOS

CORRALEJO-EL COTILLO

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DUNAS DE CORRALEJO

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MALPAÍS DE LAARENA

CORRALEJO-LAJARES

TINDAYA

Materiales y bibliografía de consulta

La Oliva: La historia de un pueblo de Fuerteventura.Varios Autores/as. La Oliva. 2011.

Las Aves de la Reserva de la Biosfera de Fuerteventura.Peña Tejera, G. Las Palmas. 2011.

Aves del Archipiélago Canario. Martín, A., Lorenzo, J.A.; Ed. Lemus. La Laguna. 2001.

Fuerteventura y sus pueblos.Varios Autoras/es. Reserva de la Biosfera de Fuerteventura 2011.

IV Jornadas de Estudios sobre Lanzarote y Fuerteventura.Varios Autores/as. Arrecife. 1995

Gran Atlas temático de Canarias.Varios Autores/as. Editorial Interinsular Canaria. 2004

Naturaleza de las Islas Canarias.Varios Autores/as. Ed. Turquesa. 2001

R1R1

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Ayuntamiento de La Oliva ............................................................................................................ 928 861 904Medio Ambiente ...................................................................................................................................Ext. 346Patrimonio Histórico ............................................................................................................................Ext. 500Oficina de Turismo ....................................................................................................................... 928 866 235Bibliotecas de La Oliva ................................................................................................................. 928 866 329Medio Ambiente Cabildo de Fuerteventura .................................................................................. 928 861 115Reserva de la Biosfera .................................................................................................................. 928 852 106Servicio de Guaguas .................................................................................................................... 650 532 866Emergencias ...............................................................................................................................................112Servicio de Taxis .......................................................................................................................... 928 537 441Policía Local ................................................................................................................................. 928 866 107

R1 Islote de Lobos

R2 Tindaya

R3 Tindaya-Esquinzo-El Cotillo

R4 Calderón Hondo

R5 Corralejo-Lajares

R6 Villaverde-Cueva del Llano

R7 Malpaís de la Arena

R8 Corralejo-El Cotillo

R9 La Oliva Patrimonial

TELÉFONOS DE INTERÉS

guide des sentiers de la oliva - visit corralejo · 2018-03-12 · 1 ile de lobos il s’agit...

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