guide responsabilité sociale1 (1)

7/29/2019 guide responsabilit sociale1 (1)

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Guidede la ResponsabilitSociale

2006

Guidede la ResponsabilitSociale

2006


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Quest-ce que linvestissement socialement responsable?Que recouvre la notion de responsabilit sociale ? En quoices sujets concernent-ils le Maroc ?

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En plaant la confrence annuelle de 2005 sous le thme

de lInvestissement socialement responsable, les Intgralesde lInvestissement veulent se mettre lcoute dessignaux faibles de lconomie mondiale, ceux-l mmes qui

seront les enjeux primordiaux de la socit globale dedemain. Les agrgats pour mesurer la performance et les

processus de cration de valeur, les facteurs decomptitivit et de croissance, lidentification et la gestion

des risques sont en train de changer. A vive allure.

Les impacts environnementaux et socitaux de lactivit

conomique, les cots sociaux, les droits fondamentaux dela personne humaine, le dialogue social et lamliorationdes comptences, les dimensions qualitatives dans les

chanes dapprovisionnement et de sous-traitance, latransparence et la probit des rgles de gouvernance, ne

sont plus des externalits ngligeables ni transfrables sur

lEtat, sur les sous-traitants, sur la socit en gnral, sur lesplus dmunis ou sur les gnrations futures.

Cest une lame de fond qui merge, porte par lesInstitutions internationales, de grandes entreprises, des

investisseurs institutionnels et leurs tte de grands fondsdinvestissement, un vaste ensemble dentreprises, et de

nombreuses organisations non- gouvernementalesindpendantes, srieuses et influentes. Le Maroc peut et a

tout gagner dialoguer avec ces acteurs de progrs.

La responsabilit sociale nest plus une simple affaire demorale prive, de conviction thique, ni un concept

marginal. Elle devient lexpression concrte de lacontribution de toute organisation quil sagisse des Etats,

des entreprises, des oprateurs financiers et des acteurs de

la socit civile aux objectifs du dveloppement durable.Ces objectifs sont noncs en termes dynamiques par lacommunaut internationale travers des conventions, des

recommandations, des protocoles et des principesdirecteurs que les Etats ont la responsabilit dintgrer leur

droit interne, et que les acteurs conomiques et sociaux ontpour responsabilit de respecter, et de promouvoir, en

termes managriaux concrets et mesurables.

Nul besoin de mythifier la responsabilit sociale: elle ne

relve certes pas de lobligation juridique mais pas non plusde lincantation. Prendre en compte les attentes, les droitsfondamentaux et les intrts est une gestion de risques et

un facteur de performance.

Sur ce terrain, les atouts du Maroc sont certains et srieux.Notre lgislation sociale et environnementale et les rgles

de gouvernance que notre pays met en place sont etveulent rester compatibles avec les meilleurs standards

internationaux.

Le Haut Patronage de Sa Majest la confrence des 1er

et 2 dcembre sur linvestissement socialement res-ponsable est une expression claire de lengagement du

Royaume en faveur de la responsabilit sociale comme

rfrentiel dobjectifs et de comportements pour lacommunaut nationale.

La Direction des Investissements et le Groupe Caisse deDpt et de Gestion sengagent en promouvoir lexercice

et la diffusion auprs de tous leurs partenaires.

Remerciements

La ralisation de cette brochure, et plus gnralement, la prparation de la Confrence 2005 des Intgrales delInvestissement doivent beaucoup au partenariat scientifique avec Vigeo, agence indpendante leader de la mesure de laresponsabilit sociale en Europe et au Maroc. Nous adressons nos vifs remerciements sa prsidente, Mme Nicole Notat,

et son Directeur des Mthodes et des Relations Institutionnelles, M. Fouad Benseddik, pour leur contribution prcieuse etbnvole cette manifestation.


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Sommaire


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Introduction

I. LInvestissement Socialement Responsable

a. Quest ce que lISR ?

b. LISR, pourquoi ?

c. Les acteurs: fonds de pensions, Institutionnels, et Assets Managers

d. Vers des principes multilatraux pour linvestissement socialement responsable ?

e. Des consquences sur le comportement des entreprises

II. La Responsabilit Sociale des Organisations

a. Quest ce que la responsabilit sociale?b. Deux grandes approches de la responsabilit sociale

c. Les facteurs de la monte en puissance de la responsabilit sociale

d. Les acteurs

e. Les thmes

III. Maroc : un cadre normatif incitatif la responsabilit socialedes acteurs conomiques et sociaux

IV. Annexes


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I. LInvestissement

SocialementResponsable


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a. Quest ce que lISR

L'investissement socialement responsable (ISR) dsigne, au senslarge, les actes de placement et de gestion dpargne qui intgrent leur prvision de performance des conditions et/ou des objectifs

sociaux, environnementaux et de gouvernance. On en distingueplusieurs formes1.

1. Linvestissement sur causes dfinies :fonds dexclusion et fonds ddis

Apparues dans les pays anglo-saxons et plus en plusrpandues, les approches par exclusion reposent sur desrfrences morales, religieuses ou philosophiques. Elles procdent des slections de portefeuille tenant compte des produits, dessecteurs dactivit ainsi que de la gouvernance des entreprises et

des pays o elles sont implantes.Elles donnent ainsi lieu des fonds qui excluent de leurs universde placement les entreprises intervenant dans, par exemple,lalcool, le tabac, les jeux de hasard, les armements, le nuclaire, oudont les systmes managriaux sont identifis comme contraires lthique, corrompus ou implants dans des pays portant atteinteaux droits de lhomme. A linverse, cette mme approche donnera lieu des fonds ddis une ou plusieurs causes: fonds verts,fonds droits de lhomme, fonds pour lgalit, etc.Ces approches admettent des moins-value financire en contre

partie de la rduction de leurs univers de placement :

2. Linvestissement sur causes universelles :slection par les best in class, prventionde risques et leviers dopportunits

Les fonds socialement responsables (ou de dveloppementdurable) valuent les entreprises composant leur univers deplacement par croisement de linformation financire avec descritres de risques sociaux, socitaux, environnementaux, et de

gouvernance leur permettant didentifier dans chaque secteur lescompagnies les plus engages et les moins risques.

3. Lengagement actionnarial :

Il est le fait dinvestisseurs ou de grants de capitaux qui entendentdonner leurs placements une signification active. Ils tablissentdes liens directs, plus ou moins formaliss avec les dirigeantsdentreprises dont ils dtiennent les titres en faveur de la prise en

compte dun ou plusieurs objectifs de responsabilit sociale. Cetengagement se traduit aussi par lexercice de droits de vote, voirede dpts de rsolutions en assembles gnrales dactionnaires.

b. LISR, pourquoi ?

Les Investisseurs, en particulier les Institutionnels (fonds depensions, assurances, banques, etc.) sont de plus en plusconscients que les enjeux socitaux, sociaux, environnementaux

et de gouvernance - mme et sans doute parce quils chappentaux prvisions de lanalyse financire classique - ont et vont avoirdes impacts accrus sur la performance de leurs placements.

1. Le postulat : le cot de la ngligence peut treplus lev que lengagement

Les enjeux sociaux, socitaux, environnementaux et degouvernance sont, en particulier long terme, des facteurs derisques matriels pour les investisseurs. Les investisseurs quingligent ces dimensions exposent des risques les intrts de

leurs mandants et se privent sans doute de srieuses opportunits.

2. Le constat : de meilleures performancesfinancires ?

La croissance spectaculaire de lISR est lvidence lie sacomptitivit financire. Ce constat infirme lide reue que la priseen compte des enjeux sociaux ou environnementaux serait audtriment de la performance. Le fait est que la majorit des fondsISR compars leurs indices de rfrence ont de meilleursrsultats la hausse et rsistent mieux la baisse. Denombreuses recherches empiriques tendent confirmer le lienentre cette sur-performance et linclusion dans la dcisiondinvestissement des externalits socio-environnementales.

1) La revue suivante ne porte pas sur les approches solidaires et les fonds de partage bien connus au Maroc et qui consistent rtrocder tout ou partie des bnfices gnrs par un fondsde placement des causes solidaires, des associations de bienfaisance ou des causes dintrt gnral. Des principes analogues voquent dans le systme historique marocain lesprincipes de gestion des produits des actifs dits de main morte ou Habous .


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c. Les acteurs : fonds de pensions,Institutionnels, et Assets Managers

La recherche de scurit et de rendements accrus, mais aussi lapression de leurs parties prenantes, ont conduit certains parmi les

plus grands investisseurs institutionnels, tels le Fonds Californien deretraites des employs du secteur public (Calpers) formaliser desprincipes directeurs intgrant des critres sociaux etenvironnementaux. Ce processus donne lieu un largissement duchamp des risques pris en compte par les investisseurs, faisant ainsibouger la notion de prudence dans leur responsabilit fiduciairevers des facteurs jusquici considrs hors de la sphre financire.On observe par ailleurs que dans les pays o les rgimes deretraites sont principalement grs en capitalisation (Etats-Unis,Grande Bretagne), limpulsion des ISR est porte par les fonds de

pension sous forme notamment de fonds mutuels en actions.A linverse, dans les pays o prdomine la gestion par rpartition(notamment la France), ce sont principalement les Asset Managerqui ont initi le mouvement.

d. Vers des principes multilatraux pourlinvestissement socialement responsable?

Le programme des Nations Unies pour lEnvironnement ainiti en fvrier 2005 la rdaction des Principes pour

lInvestissement Responsable (Principles for ResponsibleInvestment). Ces principes, outre luniversalit de leursrfrences et de leurs objectifs, seront destins guider lesinvestisseurs vers les meilleures pratiques de prise encompte des facteurs sociaux, socitaux, environnementauxet de gouvernance. Ils mettront en lumire, lattention desgouvernements et des autorits de rgulation des marchsfinanciers, les recommandations sur les politiques et esfacteurs incitatifs permettant daligner le cadre rglementaireavec linvestissement responsable.

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Dynamique des oprateurs financiers

Enhanced Analytics Initiative, (Initiative pour lamlioration des Analyses dInvestissement) lance par un groupe dInstitutionnels dontBNP Paribas Asset Management (France), PGGM (Hollande), RCM (Royaume UnI), AGF Asset Management (France), DeutscherInvestment Trust et Dresdnerbank investment management (Allemagne) pour analyser et rduire les obstacles la prise en compte desdonnes de long terme et des performances globales des entreprises. Ce groupe doprateurs gre environ 364 milliards dEuros.http://www.enhancedanalytics.com

Investor Network on Climate Risk est une initiative prise en 2003 par un Rseau dInvestisseurs (totalisant 3 milliards US $) en faveurde la prise en compte des risques et opportunits du changement climatique. Un guide daction est destin aux assets managers et aux

entreprises dans lesquelles interviennent les investisseurs membres du rseau. http://www.incr.com/ Extractive Industry Initiative, est un rseau associant 17 multinationales du ptrole, 4 associations professionnelles internationales,

4 organisations intergouvernementales, 6 ONG internationales et 2 investisseurs institutionnels. Ce rseau a adopt un plan dactionset de ressources destin aux grants de fonds et aux entreprises en faveur du dveloppement durable et de la lutte contre la pauvret.http://www.eitransparency.org

Institutional Investors Group on Climate Change est un rseau (forum) de fonds de pensions et de grants dactifs visant encouragerles entreprises et les marchs dont ils sont partenaires prendre en compte dans leurs activits les impacts sur le changementclimatique et rduire les missions de gaz effets de serre. http://www.iigcc.org/

The Pharmaceutical Investors Group on Climate Change (PSG) regroupe une quinzaine dinvestisseurs institutionnels majors dans le secteurpharmaceutique. Ce groupe entend agir pour la transformation des comportements des entreprises du mdicament dans les pays endveloppement et favoriser leur engagement face aux crises de sant publique (Sida, autres pandmies). www.pharmashareownersgroup.org


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e. Des consquences sur le comportementdes entreprises

LInvestissement socialement responsable peut influencer lecomportement des entreprises sur un large ventail de domainestouchant au social interne (ressources humaines), lenvironnement,aux droits humains en socit et sur les lieux de travail, auxcomportements de march (clients, fournisseurs, corruption) et auxcomportements en socit (solidarit, contribution aux causesdintrt gnral). Lexistence de fonds et de critres ISR sajoute et

rsulte aussi de lintervention parties prenantes agissantes surlimage de marque des entreprises: aux Etats-Unis, les campagnescontre Wal-Mart, ou de dsinvestissement des entreprises de

lindustrie du tabac font suite aux campagnes menes contre lesentreprises implantes en Afrique du Sud sous lapartheid.Ce processus a conduit les entreprises multinationales produiredimportantes quantits dinformation sur leurs performancessociales et environnementales. Dans certains pays, comme laFrance, cest la loi sur les Nouvelles Rgulations Economiques de2001 (dcret dapplication publi en fvrier 2002) qui faitobligation aux entreprises cotes de publier annuellement delinformation sur leurs impacts, gestion et initiatives de caractresocial, environnemental et socital.

http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=ECOX0000021L

LISR : vers la gnralisation ?

Une enqute de Mercer Investment Consulting en 2005 auprs de 195 gestionnaires de fonds travers le monde confirme que les critresenvironnementaux, sociaux et de gouvernance constituent des facteurs frquents de discrimination positive dans les analyses dinvestissement.

Ltude rvle que 70% des gestionnaires de fonds pensent que lintgration de facteurs ESG dans les tudes dinvestissement deviendraincontournable dans les 3 10 ans. 50% dentre eux prvoient le dveloppement de lactivisme actionnarial dans les deux ans venir. Leffortle plus visible pour la prise en compte des facteurs ESG sobserve dsormais en Europe autour des thmes suivants :

Liens entre les facteurs ESG et la performance financire

Monte de lactivisme des parties prenantes des entreprises

Prvention du risque de rputation

Prise en compte de lopinion publique et des pressions des consommateurs

Pression des centres de recherches, des initiatives des investisseurs et des ONG,

Pression du secteur des assurances Emergence de contraintes rglementaires sur les entreprises pour la production de reporting environnemental

Lavnement de lentreprise globale

Ladoption de directives et de principes directeurs sur linvestissement par la Banque Mondiale, le FMI, lOCDE, etc.

Les pressions en faveur dune transparence croissante des entreprises

La rvolution des technologies de linformation

Les dispositions rglementaires spcifiant la prsentation des principes dinvestissement ESG.

La combinaison de ces facteurs pousse les investisseurs institutionnels interroger de plus en plus frquemment les entreprises sur les thmes ESG.Environmental, Social and Governance Issues in Investment Decision-making,A legal framework for the integration of environmental,social and governance issues into institutional investment, Freshfields Bruckhaus Deringer, Source, http://unepfi.org/investor_law/


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LISR dans les pays mergents : des opportunits et des freins

De srieux facteurs dattraction

Scurit financire et attractivit

Il est reconnu que la prise en compte tangible des facteurs sociaux, environnementaux et de gouvernance dans les choix dinvestissementest un lment de prudence financire long terme. La mise en place de fonds ISR offre une plus grande varit de placementspotentiellement attractifs pour de nouveaux investisseurs

Transformation vers le haut des pratiques des entreprises.

La slection, opre par les gestionnaires de fonds au regard de critres sociaux, environnementaux et de gouvernance peutconsidrablement influencer les comportements des acteurs conomiques concerns. Ces derniers sengagent dautant plus sur desobjectifs de responsabilit sociale que les effets en retour seront positifs pour leurs organisations. Dans certains cas, ils peuvent tre amens reconsidrer certaines de leurs orientations stratgiques pour rpondre certains critres de slection.

Attirer les fonds ISR des pays dvelopps lattention des marchs mergents.De nombreux fonds ISR des pays dvelopps se fixent, parmi leurs critres et leurs objectifs de slection, la contribution au dveloppementconomique et social des pays du Sud, la rduction des ingalits Nord-Sud, la protection de lenvironnement et de la biodiversit, le respectdes droits de la personne, la promotion de lgalit en faveur des femmes, etc. Les pays mergents dont les cadres lgislatifs etrglementaires permettent le respect et la promotion des objectifs de responsabilit sociale amliorent de fait leur visibilit et leur attractivit lgard des courants dinvestissement en gnral, et des investissements socialement responsables en particulier.

et des freins lever

Les obstacles au dveloppement de lISR dans les pays mergents sont essentiellement lis la mconnaissance des marchs ou de sesspcificits

Pour de nombreux investisseurs et analystes trangers, les marchs mergents sont un tout et restent risqus dans leur ensemble(mauvaise visibilit des rglementations relatives aux valeurs mobilires, du niveau de liquidit,). Ils ne connaissent pas les spcificitsoffertes par chacun des marchs.

Pour les investisseurs locaux, ces nouveaux produits entrent en comptition avec les instruments financiers en place. Leur qualitmarchande est peu reconnue et reste dmontrer.

Labsence de formalisation de la performance sociale et environnementale des entreprises sur les marchs mergents est galementun obstacle au dveloppement de lISR. En effet, ce type de produit se nourrit danalyses, dtudes et de recherches sur les pratiquesdes entreprises. Le manque de donnes crdibles et standardises sur ces pratiques dans les domaines de lengagement social etenvironnemental, linexistence de rseau de collecte dinformation et de recherches sur ce thme empchent la production des outilsncessaires au dveloppement de lISR.

Daprs ; Towards Sustainable and Responsible Investment in Emerging MarketsOctobre 2003, IFC - International Finance Corporation, a member of the World Bank Grouphttp://www.ifc.org/ifcext/enviro.nsf/AttachmentsByTitle/p_sri/$FILE/SRI_IFC.pdf

Exemples de fonds spcialiss sur les pays mergentshttp://www.norfund.org/http://www.aureos.com/

http://www.act.is/http://www.imaraspreid.co.za/imara/


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Des indices boursiers ddis lISR

Il existe 14 groupes dindices :

Aspi Eurozone (Vigeo), Calvert Social Index, Dow Jones Sustainability Indexes, Ethibel Sustainability Indexes, FTSE4Good indexes, JantziSocial Index, JSE SRI Index, Kempen SNS Smaller Europe SRI Index, KLD Domini indexes, Maala SRI Index, Morningstar SRI index,

NaturAktienIndex, RepuTex Sri Index, SIX/GES Indexes.Certaines familles sont constitues dune gamme spcialise sur des zones dinvestissement (Europe, Euro, Monde, etc), sur desclasses dactifs (grandes capitalisations, petites capitalisations) ou encore sur un ou plusieurs critres de responsabilits socialesspcifiques (gouvernement dentreprise, rduction des missions effet de serre, respect des droits de lhomme,).

Ce sont des benchmarks de performances des entreprises sur des critres de responsabilit sociale ou de durabilit (sustainability)variant dune agence lautre. Ces indices constituent pour les entreprises multinationales un indicateur de lanalyse et de la perceptionquont les agences de rating de leurs performances sociales et environnementales.


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II. La Responsabilit

Sociale des

Organisations

(Corporate social

responsibility2)


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a. Quest ce que la responsabilit sociale ?

Toute organisation ou entreprise est traverse par les attentes portespar ses membres et par les enjeux de la socit o elle est situe. Onappelle parties prenantes ou titulaires dintrts (stakeholders)

lensemble des individus et des groupes dont les intrts, les droits etles attentes peuvent tre affects par lexistence, les produits ouservices et, de faon gnrale, par le comportement duneorganisation ou dune entreprise. A lheure de la globalisation, toutedcision dune entreprise, quelle soit ou non une multinationale, peutavoir des retentissements qui vont de lchelon local (sur lesactionnaires, les salaris ou les riverains) jusqu lchelontransnational (investisseurs, clients, sous-traitants, ONG, syndicats,organisations internationales) et peuvent toucher aux intrts desgnrations futures (pollutions, atteintes la biodiversit, travail des

enfants, discriminations, etc.). En retour, les externalits affectant lesparties prenantes peuvent tre sources de risques ou deperformance pour lOrganisation en question. Ces liens rciproquesagissent en effet sur la rputation, la cohsion, la scurit juridique,lefficience, lacceptabilit socitale sur les marchs et la transparence.La responsabilit sociale est donc une conversion de risques enopportunits. Lentreprise (ou toute organisation) socialementresponsable est celle qui, non seulement observe les obligationslgales et conventionnelles qui lui sont applicables, mais intgre entant quinvestissement stratgique les dimensions sociales, socitales,

environnementales et de gouvernance (SSEG) ses politiquesglobales. Elle incombe en premier lieu la fonction dirigeante. Ellesexprime dans le pilotage stratgique autant que dans lastructuration, le dploiement, le reporting et les indicateurs deperformance de tout systme managrial en lordonnant sur desobjectifs et des processus damlioration continue. A ces titres, laResponsabilit sociale peut se dfinir comme lengagementmanagrial concret de prendre en compte les droits fondamentaux,les intrts et les attentes des parties prenantes et den rendrecompte. La RSE ne se rsume pas un principe de conformit

formelle la lettre des rglementations. La RSE consiste prvenir lesactes datteinte ou de complicit datteinte aux normes de droit, et en promouvoir les objectifs, commencer par les objectifs du droitinternational, sur un champ largi de domaines relevant du social, dela protection de lenvironnement, de lamlioration de la cohsionsociale, de la gouvernance et des comportements sur les marchs.

b. Deux grandes approchesde la responsabilit sociale

i. Lthique : des normes de valeurs portant surles produits, les services et les comportements

Historiquement, les premires approches de la responsabilitsociale sappuyaient sur des points de vue philosophiques oureligieux, au regard de normes morales prohibant des produitsou des secteurs dactivits (alcool, tabac, armements, etc.) etprescrivant des comportements souhaitables conformment lthique ou au bien commun (allocations de dons de charit,mcnats, contribution des causes dintrt gnral). Cesapproches fixent lentreprise une finalit socitale plus large quela maximisation des profits des actionnaires. Elles ont t

dveloppes dans des perspectives et des cadres (sectesprotestantes et puritanisme vanglique dans la Nouvelle-Angleterre au XVIIe sicle, fonds islamiques dinvestissements,fonds catholiques, fonds juifs, fonds verts, fonds droits de lhomme,etc) qui relvent de lthique ou du militantisme. Pour y rpondre,par conviction ou par ncessit, de nombreuses entreprises,notamment multinationales, adoptent des chartes thiques mettanten avant les idaux-types et les valeurs communes de leursorganisation, comportements et relations externes. Dans cemouvement, se retrouvent les fonds dinvestissement dits

thiques privilgiant les constitutions de portefeuilles sur desindices ou des slections correspondant aux convictions de leurssouscripteurs: rejet du tabac, de lalcool, des armements, desviolations de droits de lhomme, des atteintes lenvironnement,etc. Ces approches se heurtent de fortes critiques mettant encause: la responsabilit des entreprises vis--vis de la socit enlieu et place des pouvoirs publics et des partenaires sociaux; lalgitimit des dirigeants dentreprises allouer unilatralement lesressources de lentreprise des causes dintrt gnral et larduction conscutive des revenus des actionnaires alors mme

que ceux-ci sacquittent de leurs impts; le risque datteinte ladiversit culturelle du monde par les multinationales; etc.

2) Lexpression anglo-amricaine Corporate social responsibilty dsigne la responsabilit sociale de toute entit collective ordonne et dirige.Par glissement de sens,elle dsigne le plussouvent dans la sphre latine la responsabilit socitale ou globale des entreprises. En arabe o lexpression commence tre en usage, lexpression rfre aussi ce sens large deresponsabilit socitale des organisations. Lorganisation internationale de normalisation prpare un guide de responsabilit sociale destin toutes les organisations.


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ii. Lapproche managriale: la performanceglobale par la prvention des risques etlamlioration continue

Lapproche continentale europenne et asiatique, notamment

franaise et japonaise, plus tardives que les expriences anglo-saxonnes, ont la fois diversifi et rnov les conceptions de laresponsabilit sociale. Celle-ci nest pas une fin en soi: elle est dictepar lintrt gnral que traduisent les objectifs du dveloppementdurable (environnement, lutte contre la pauvret, respect des droitsde lhomme, respect des rgles du march), que portent dans leurdiversit les intrts des parties prenantes des entreprises et elleabouti, en retour, au service des intrts bien compris desentreprises elles-mmes. Les postulats de cette approche sont:lentreprise ne peut pas durablement prosprer dans une socit qui

sappauvrit, dont les rgles de march sont inefficientes, ou dont lemilieu naturel est fortement menac. Lengagement avec les partiesprenantes est un moyen en vue de la performance globale delentreprise. Ces approches sont culturellement plus universalisablescar elles reposent sur des conceptions positives de la contributiondu monde des affaires au dveloppement durable tout en laissantaux managers des latitudes larges dinitiatives et dapprciation deleurs propres priorits.

c. Les facteurs de la monte en puissancede la responsabilit sociale

Cest un large ventail de causes qui concourent laffirmation dela responsabilit sociale comme thme majeur de lconomiemoderne. Parmi celles-ci: La multiplication des scandales financiers (Enron, Wordcom,

Parmalat, etc) Les pollutions graves et la dgradation du milieu naturel (gaz

effets de serre, changement climatique, mares noires, etc.) Le dumping social (travail forc, travail des enfants, refus ou

violations des liberts syndicales, discriminations) Les restructurations et dlocalisations, sous-traitance, et

monte des sentiments daversion aux risques sociaux La dgradation des chiffres de la pauvret et la monte des

ingalitsMais on compte aussi des russites: restructurations menessans conflits; reconversion cologiques et rhabilitation de site;accords de coopration durable entre grandes entreprises etPME; multiplication des codes de conduites sur la RSE donnantlieu cooprations et dialogue avec les associations de riverains,les ONG; coalitions de grandes entreprises en faveur de lasolidarit et de laction dans la cit.

d. Les acteurs

Le constat que le march mondial nest pas gouvern et que lesrichesses gnres par la mondialisation sont trop ingalement redistri-bues suscite lintervention convergente dune pluralit dacteurs: Altermondialisme et protestations contre les multinationales et les

accords de lOMC Initiatives des Organisations internationales: sommet mondial sur le

dveloppement sociale (Onu, Copenhague, 1995), Sommet de laTerre (Rio, 1992, et Accords de Kyoto), Sommet mondial sur ledveloppement durable (Johannesburg, 2000), Dclaration du G8(Evian, 2003), etc.

Principes directeurs de lOCDE lintention des entreprisesmultinationales (1976, rviss en 2000): Les principes di-recteurs, rdigs pour la premire fois en 1976, sont des recom-

mandations que les gouvernements adressent aux entreprisesmultinationales. Les gouvernements souscrivant aux principesdirecteurs encouragent les entreprises oprant sur leur territoire les respecter. Ces principes font partie des lignes directrices lesplus diffuses et les plus reconnues au niveau international.

Dclaration de lOIT sur les entreprises multinationales et lapolitique sociale (1977, rvise en 2000) et Dclaration de lOITsur les principes et les droits fondamentaux au travail, 1998

Initiatives de lONU Le Pacte Mondial (Global Compact): cest un des programmes

volontaires publics international les plus connus. Lanc enjanvier 2000 lors du Forum Economique Mondial de Davospar Kofi Annan, secrtaire gnral des Nations Unies, il a pourambition d' "unir la force des marchs l'autorit des idauxindividuels" afin de responsabiliser les entreprises qui doivents'engager respecter 10 principes (Voir encadr p.15)

Initiatives des Organisations rgionales Livre Vert de lUnion Europenne sur la promotion de la

responsabilit sociale, juin 2001 Communication de lUnion Europenne sur la responsabilit

sociale, juillet 2002 Normalisation Norme ISO 26000 sur la responsabilit sociale, travaux lancs

en 2004 et adoption du guide de responsabilit socialeprvue pour 2008

ReportingLa Global Reporting Initiative est une initiative internationale laquelle participent des entreprises, des ONG, des cabinets deconsultants, des universits. Cre en 1997 et base Amsterdam,la GRI dicte des lignes directrices pour aider les entreprises

produire selon un cadre homogne, simplifi et comparable, desrapports sur les dimensions conomiques, sociales et environ-nementales de leurs activits, produits et services.


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e. Les thmes

Mme sils varient considrablement selon les niveaux dedveloppement conomique et rglementaire des pays et selonles secteurs dactivit, un certain nombre de thmes sontdsormais transversaux la notion de responsabilit sociale des

entreprises. Ils concernent les domaines suivants: Lenvironnement : existence dune stratgie managriale de

rduction des externalits sur lensemble du cycle de vie desproduits et services

Les Droits de lHomme: sur les lieux de travail, respect desconventions internationales relatives la libert syndicale et langociation collective, la non-discrimination et la promotion delgalit des chances, le respect de lge minimal daccs lemploi et labolition du travail forc; dans la socit engnral, respect des droits fondamentaux de la personne (vie

prive, scurit, prvention des harclements et destraitements dgradants, etc.)

Clients et fournisseurs: scurit des produits, orientation et

excution responsable des contrats, slection et rfrencementdes fournisseurs sur la base de critres intgrant les standardssociaux et environnementaux pertinents

Lutte contre la corruption dans les transactions et dans lesliens avec les agents publics

Ressources humaines: amlioration continue des conditions

demploi, de travail et des relations professionnelles Engagement socital: contribution au dveloppement

conomique et social des territoires dimplantation, transfert detechnologie, matrise de limpact socital des produits et desservices, contribution des causes dintrt gnral

Gouvernance: efficacit et indpendance des conseilsdadministration, efficacit des mcanismes daudit et de contrle,respect des droits des actionnaires et notamment des minoritaire,transparence et contrle des rmunration des dirigeants

Ces thmes se dclinent en objectifs managriaux prcis et

circonstancis la taille, aux secteurs dactivits, et aux territoiresdimplantation des entreprises. Ils constituent des rfrentielsdobjectifs pour le management de la responsabilit sociale.

Le Pacte Mondial (Global Compact) des Nations-Unies

En adhrant au Pacte Mondial les entreprises sengagent, de manire volontaire, promouvoir et respecter ses principes et contribuer,avec les autres parties prenantes, la recherche de solutions pour une mondialisation plus humaine et mieux accepte

Droits de lHomme

Principe 1 : Les entreprises doivent promouvoir et respecter les droits de lhomme reconnus sur le plan international ;Principe 2 : Les entreprises ne doivent pas se faire complices de violations des droits fondamentaux.

Normes de travailPrincipe 3 : Les entreprises devraient respecter lexercice de la libert dassociation et reconnatre le droit la ngociation collective ;Principe 4 : limination de toutes les formes de travail forc et obligatoire ;Principe 5 : Abolition effective du travail des enfants ;Principe 6 : limination de la discrimination en matire demploi et dexercice dune profession.

EnvironnementPrincipe 7 : Promouvoir une approche prudente des grands problmes touchant lenvironnement ;

Principe 8 : Prendre des initiatives en faveur de pratiques environnementales plus responsables ;Principe 9 : Encourager la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de lenvironnement.

Lutte contre la corruptionPrincipe 10 : Les entreprises sont invites agir contre la corruption sous toutes ses formes, y compris lextorsion de fonds et les pots-de-vin.

Cet engagement se matrialise par la mise en partage dinformations et de bonnes pratiques par les adhrents (entreprises,syndicats,associations,)sur le site du Pacte Mondial. Cette plate-forme doit permettre lchange et la discussion pour faire progresser les objectifs du Pacte Mondial.

Cest en 1999, lors du Forum Economique Mondial de Davos, que le Secrtaire Gnral de lONU, M. Kofi Annan, a propos le PacteMondial (Global Compact) pour unir entreprises, organismes des Nations Unies, monde du travail et socit civile autour dun ensemble devaleurs fondamentales dans les domaines des droits de lhomme, des normes du travail, de lenvironnement et de la lutte contre la corruption.

http://www.un.org/french/globalcompact/


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La RSE ne concerne pas que les grandes entreprises

En adhrant au Pacte Mondial les entreprises sengagent, de manire volontaire, promouvoir et respecter ses principes et contribuer,Dans les PME qui sont principalement au Maroc des entreprises familiales, la RSE est encore rarement conue comme un facteurstratgique du management mais plutt comme un corps de valeurs thiques (honntet, solidarit interne, actions socitales debienfaisance, etc..). Toutefois, le dveloppement de la sous-traitance et des franchises induit une attention accrue au comportement desPME. La meilleure dmarche vis--vis de cette volution est lengagement volontaire des entreprises concernes assorti dinformationsclaires et dindicateurs sur les sujets sociaux et environnementaux au regard des normes internationales

Qui sont les parties prenantes ?

La notion de partie prenante (stakeholder) est au centre du concept de responsabilit sociale. Les parties prenantes sont les individus et lesgroupes titulaires dintrts susceptibles dtre affects par lexistence, les produits ou services ou par le comportement dune entrepriseet qui peuvent, en retour, influer sur sa capacit raliser ses fins. La chanes des parties prenantes comprend des partenaires contractuels(actionnaires, salaris, syndicats, clients, fournisseurs, sous-traitants) et des acteurs non contractuels mais nanmoins susceptiblesdattentes lgitimes et de ractions significatives : riverains, consommateurs associs, ONG, etc. Les gnrations futures sont des partiesprenantes silencieuses mais dont les intrts simposent aux gnrations actuelles et sont dfendues, avec plus ou moins de reprsentativitet de comptence,par des ONG environnementalistes. Les dmunis sont aussi des parties prenantes au regard de la dfinition universelledu dveloppement durable nonce dans le rapport Brundtland : un dveloppement qui rpond aux besoins des gnrations actuelles, commencer par les plus dmunis, sans compromettre la capacit des gnrations futures rpondre aux leurs

Toutes les attentes et toutes les parties prenantes ?

Toute attente de partie prenante nest pas ncessairement opposable lentreprise. Des parties prenantes non indpendantes, nonreprsentatives, non transparentes ou hostiles, ou des sollicitations relevant de lextorsion ne peuvent tre plaides au nom de laresponsabilit sociale. Si lengagement avec les parties prenantes est un lment cl dexpression de la responsabilit sociale, il importeque les thmes et les contenus de lengagement soient bass sur des objectifs universellement lgitimes ou suffisamment opposables dunpoint de vue normatif.


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Maroc et pays mergents : gagner par la responsabilit sociale

Atouts pour les pays qui sengagent

La monte en puissance de la RSE est une donne mondiale qui dterminera les normes et les rglements du proche avenir. Sengagersur des objectifs et favoriser des processus de Responsabilit Sociale dans tous les secteurs dactivit, publics et privs, permet de

concevoir et projeter les intrts nationaux dans le long terme. Le Maroc, comme lensemble des pays mergents, est en pleine reconfiguration de son tissu conomique, de ses priorits industrielles

et de ses stratgies de march avec, notamment, lentre en vigueur des accords de libre-change conclus avec lUnion Europenneet les Etats-Unis. Ces transitions dgagent la fois la ncessit et lopportunit de changements de paradigmes pour intgrerla responsabilit sociale aux volutions managriales.

Les pays en dveloppement sont souvent caractriss par des situations conomiques, politiques ou sociales proches de la rupture.Le dveloppement conomique est, sous peine den condamner la prennit, indissociable du dveloppement social, de la gouvernancerationnelle et sans dtrioration de lenvironnement

La responsabilit sociale dans les relations clients-fournisseurs est un levier de lutte contre les dumping sociaux et fiscaux :

les fournisseurs sont slectionns et rfrencs sur la base de standards sociaux et environnementaux. Le rle et le poids croissant des entreprises, des multinationales mais aussi des PME, en font des partenaires privilgis des

gouvernements pour rpondre aux attentes de plus en plus pressantes de la socit civile.

Pour les entreprises

Sengager dans une dmarche de RSE, base notamment sur les normes universelles nonces par les Institutions internationales, permetde mieux faire face aux exigences des donneurs dordre (souvent originaires des pays dvelopps).

Sengager en faveur de la prise en compte tangible des intrts, des droits et des attentes des parties prenantes salaris, clients,fournisseur, riverains, gnrations futures, collectivits locales, syndicats, catgories vulnrables, etc. cest amliorer le milieu social,humain et naturel de croissance et de durabilit de chaque entreprise

Fournir de linformation sur les dimensions sociales, socitales et environnementales est une ncessit croissante, et dans certains paysune obligation. Son contenu et sa transparence sont surveills par des acteurs de la socit civile locaux et transnationaux de mieux enmieux organiss, comptents et influents. Cette tendance saccrot avec le dveloppement des Nouvelles technologies de linformation.

Sengager en RSE reprsente une opportunit pour valoriser la rputation et fidliser les clients. Mais cest aussi un moyen damliorerla productivit de lentreprise en valorisant les ressources humaines de lentreprise (rduction du turn-over, attractivit de la socit,)et en grant au mieux les inputs (matires premires, sources dnergie, )

Ne pas nier les obstacles

En cas dabsence de cadre incitatif crdible ou de volont politique, la prise en compte de facteurs sociaux et environnementaux dansles choix dinvestissement comme dans le management peut ressembler une contrainte supplmentaire impose et pnalisante.

La Responsabilit sociale peut heurter des faons de penser bases sur le calcul court terme et gnralement peu habitues auxlogiques de durabilit ; elle procde de ladhsion et suppose la bonne comprhension de la rciprocit dintrt entre les sphrespubliques et prives, et entre chaque entit organise et ses parties prenantes (stakeholers).

Lengagement en faveur de la responsabilit sociale peut galement reprsenter un surcot que ltat du march local ou les ressources detoute entreprise ne permettent pas de payer. Cet engagement reprsenterait alors un risque de perte de marchs. Il importe dans tous les casde signaler le caractre progressif de la responsabilit sociale, en tant quengagement visant lamlioration continue des systmes managriaux.


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ISO 26000 : la responsabilit sociale normalise ?

LISO 26000 fournira aux organisations des directives harmonises sur la responsabilit sociale, approuves sur le plan international,inspires des meilleures pratiques et dans la ligne des dclarations et conventions adoptes dans ce domaine par les Nations Unies etses institutions spcialises, en particulier par lOrganisation Internationale du Travail (OIT). Le rfrentiel ne spcifiera pas des exigencespermettant dutiliser la norme 26000 des fins de certification.Ce rfrentiel sera luvre conjointe de reprsentants des entreprises, des gouvernements, des syndicats, des associations deconsommateurs, des organisations non gouvernementales, les secteurs des services, les services de soutien, la recherche, etc.Lachvement dun premier projet de norme est prvu en novembre-dcembre 2007, et ladoption du projet final en septembre 2008.Site web de lISO sur la Responsabilit Sociale: www.iso.org/sr

Repres

Rseaux dentreprises pour la responsabilit sociale(source: www.vigeo.com)

Business for Social Responsibilityhttp://www.bsr.org/Rseau international dentreprises cr en 1992 dont lobjectif est defournir ses membres des produits et services innovants les aidant asseoir leur russite commerciale sur le respect des valeurs thiques,des personnes, des communauts et de lenvironnement.

Business In The Communityhttp://www.business-impact.org/Taskforce cre en 1998 pour fournir une rfrence sur lesarguments commerciaux, les bonnes pratiques et les mthodesde mesure portant sur tous les aspects de la responsabilitsociale des entreprises.

Conference Boardhttp://www.conference-board.org/Rseau dentreprises membres et de recherche visant

promouvoir linitiative entreprenariale et sa contribution socitale.

CSR Europehttp://www.csreurope.org/Rseau europen dentreprises membres lanc en 1996 la suitede la dclaration europenne des entreprises contre lexclusionsociale, rdige linitiative de Jacques Delors, ancien prsident dela Commission europenne, et de 20 grands groupes.

Ecosociale

http://www.mylinea.com/ecosocialePremier annuaire francophone des entreprises et acteurs delconomie sociale et solidaire.


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Integra Venturahttp://www.integra.sk/Rseau dagence conomique dEurope de lEst offrant de laideaux entrepreneurs pour crer ou dvelopper leur entreprise demanire responsable.

International Business Leaders Forum

http://www.iblf.org/Organisation internationale but non lucratif cre en 1990pour promouvoir des pratiques responsables des entreprises.

International Chamber of Commercehttp://www.iccwbo.org/Regroupement dentreprises au niveau mondial

Society and Businesshttp://www.societyandbusiness.gov.uk

Guide - lanc en mars 2001 par le ministre britannique ducommerce et de lindustrie nonant les argumentscommerciaux en faveur de la responsabilit sociale desentreprises et indiquant les ressources disponibles desentreprises et du gouvernement.

World Business Council for Sustainable Developmenthttp://www.wbcsd.org/Rseau international dentreprises cr en 1995 dans le butdinstaurer une coopration plus troite entre les entreprises, les

gouvernements et toutes les autres organisations soucieuses delenvironnement et du dveloppement durable.


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III Maroc : un cadre

normatif incitatif la

responsabilit sociale

des acteurs

conomiques

et sociaux


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3.1.1 Lgislation du travail : une rforme

concerte et porte aux meilleursstandards internationaux

Initie sous le rgne de Feu Sa Majest le Roi Hassan II, la rformede la lgislation du travail a donn lieu un vaste chantier nationalde dbats et de concertations associant aux pouvoirs publics lesassociations professionnelles, les organisations demployeurs et lessyndicats de travailleurs avant dtre formalis, sous le rgne de

SM le Roi Mohammed VI, dans un code du travail vot par le Parlementen juin 2003. La nouvelle lgislation du travail a t soumise lapprciation et a t salue par lOrganisation Internationale du Travail(OIT) pour sa conformit la lettre et lesprit des principes et desconventions internationales fondamentales du travail.

Prambule du code du travail

La prsente lgislation du travail se caractrise par sa conformit avec les principes de bases fixs par la Constitution et avec les normesinternationales telles que prvues dans les conventions des Nations unies et de ses organisations spcialises en relation avec le domaine du travail.Le travail est l'un des moyens essentiels pour le dveloppement du pays, la prservation de la dignit de l'homme et l'amlioration de sonniveau de vie ainsi que pour la ralisation des conditions appropries pour sa stabilit familiale et son dveloppement social.Le travail ne constitue pas une marchandise et le travailleur n'est pas un outil de production. Il n'est donc permis, en aucun cas, d'exercerle travail dans des conditions portant atteinte la dignit du travailleur.

La ngociation collective est l'un des droits essentiel du travail. Son exercice ne fait pas obstacle l'Etat de jouer son rle de protection etd'amlioration des conditions du travail et de prservation des droits du travailleur par l'intermdiaire de textes lgislatifs et rglementaires.La ngociation se droule d'une manire rgulire et obligatoire tous les niveaux et dans tous les secteurs et entreprises soumis la prsente loi.

La libert syndicale est l'un des droits principaux du travail. Son exercice entre dans le cadre des moyens reconnus aux travailleurs et auxemployeurs pour dfendre leurs droits matriels et moraux ainsi que leurs intrts conomiques, sociaux et professionnels.Il en rsulte, tout particulirement, la ncessit d'assurer la protection des reprsentants syndicaux et les conditions leurs permettantd'accomplir leur missions de reprsentation au sein de l'entreprise et de participer au processus de dveloppement conomique et socialet de btir des relations professionnelles saines dans l'intrt tant des travailleurs que des employeurs.

(Le prsent code rend hommage l'action du mouvement syndical marocain dans la lutte pour l'indpendance du pays).Conformment au droit au travail prvu par la Contitution, toute personne ayant atteint l'ge d'admission au travail et dsirant obtenir unemploi qu'elle est capable d'exercer et qu'elle cherche activement obtenir, a le droit de bnficier gratuitement des services publics lorsde la recherche d'un emploi dcent, de la requalification ou de la formation en vue d'une ventuelle promotion.Toute personne a droit un emploi adapt son tat de sant, ses qualifications et ses aptitudes. Elle a galement le droit de choisirson travail en toute libert et de l'exercer sur l'ensemble du territoire national.Les entreprises soumises la prsente loi et qui participent activement la cration de postes d'emploi stables peuvent bnficier defacilits et d'avantages fixs par voie lgislative ou rglementaire selon leur nature.L'entreprise est une cellule conomique et sociale jouissant du droit de la proprit prive. Elle est tenue au respect de la dignit des

personnes y travaillant et la garantie de leurs droits individuels et collectifs. Elle uvre la ralisation du dveloppement social de sessalaris, notamment en ce qui concerne leur scurit matrielle et la prservation de leur sant.


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Les droits protgs et dont l'exercice, l'intrieur comme l'extrieur de l'entreprise, est garanti par la prsente loi comprennent lesdroits contenus dans les conventions internationales du travail ratifies d'une part, et les droits prvus par les conventions principales del'organisation internationale du travail, qui comprennent notamment : la libert syndicale et l'adoption effective du droit d'organisation et de ngociation collective ; l'interdiction de toutes formes de travail par contrainte ;

l'limination effective du travail des enfants ; l'interdiction de la discrimination en matire d'emploi et de professions ; l'galit des salaires.

Il en rsulte, particulirement, la ncessit d'uvrer pour l'uniformisation du salaire minimum lgal entre les diffrents secteurs d'unemanire progressive en concertation avec les organisations professionnelles les plus reprsentatives des salaris et des employeurs.Toute personne est libre d'exercer toute activit non interdite par la loi.Personne ne peut interdire autrui de travailler ou de le contraindre au travail l'encontre de sa volont. Le travail peut tre interdit pardcision de l'autorit comptente conformment la loi et ce, en cas d'atteinte aux droits d'autrui ou la scurit et l'ordre publics.

Est interdite toute mesure visant porter atteinte la stabilit des salaris dans le travail pour l'une des raisons suivantes : la participation un conflit collectif ; l'exercice du droit de ngociation collective ; la grossesse ou la maternit ; le remplacement dfinitif d'un ouvrier victime d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle avant l'expiration de la dure de

sa convalescence.

Les salaris doivent tre aviss par les reprsentants des syndicats ou, en leur absence, par les dlgus des salaris des informations etdonnes relatives : aux changements structurels et technologiques de l'entreprise avant leur excution ; la gestion des ressources humaines de l'entreprise ; le bilan social de l'entreprise ; la stratgie de production de l'entreprise.

Les dispositions de la prsente loi sont applicables sur l'ensemble du territoire national sans discrimination entre les salaris fonde sur la race,la couleur, le sexe, l'handicap, la situation conjugale, la religion, l'opinion politique, l'appartenance syndicale, l'origine nationale ou sociale.Les droits contenus dans ce texte sont considrs comme un minimum de droits auquel on ne peut renoncer.En cas de contradiction entre les textes de loi, la priorit est donne l'application de ceux qui sont les plus avantageux pour les salaris.Lors de la procdure du rglement des conflits du travail individuels ou collectifs, sont pris en considration dans l'ordre :I - Les dispositions de la prsente loi, les conventions et chartes internationales ratifies en la matire ;Il - Les conventions collectives ;III - Le contrat de travail ;IV - Les dcisions d'arbitrage et les jurisprudences ;V - La coutume et l'usage lorsqu'ils ne sont pas en contradiction avec les dispositions de la prsente loi et les principes mentionns ci-dessus.VI - Les rgles gnrales du droit ;VII - Les principes et rgles d'quit.

Le Maroc partenaire du Bureau International du travail

Lien : http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives376/HTML-376/Eco.html MOROCCO / MAROC : Le nouveau code de travail 2004Lien : http://www.amazighworld.org/countries/morocco/documents/code_travail_2004.php


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Conventions de lOIT ratifies par le Maroc

C. 2 Convention (n 2) sur le chmage, 1919 14.10.1960C. 4 Convention (n 4) sur le travail de nuit (femmes), 1919 13.06.1956C. 11 Convention (n 11) sur le droit d'association (agriculture), 1921 20.05.1957C. 12 Convention (n 12) sur la rparation des accidents du travail (agriculture), 1921 20.09.1956

C. 13 Convention (n 13) sur la cruse (peinture), 1921 13.06.1956C. 14 Convention (n 14) sur le repos hebdomadaire (industrie), 1921 20.09.1956C. 17 Convention (n 17) sur la rparation des accidents du travail, 1925 20.09.1956C. 18 Convention (n 18) sur les maladies professionnelles, 1925 20.09.1956C. 19 Convention (n 19) sur l'galit de traitement (accidents du travail), 1925 13.06.1956C. 22 Convention (n 22) sur le contrat d'engagement des marins, 1926 14.03.1958C. 26 Convention (n 26) sur les mthodes de fixation des salaires minima, 1928 14.03.1958C. 27 Convention (n 27) sur l'indication du poids sur les colis transports par bateau, 1929 20.09.1956C. 29 Convention (n 29) sur le travail forc,1930 20.05.1957C. 30 Convention (n 30) sur la dure du travail (commerce et bureaux), 1930 22.07.1974

C. 41 Convention (n 41) (rvise) du travail de nuit (femmes), 1934 13.06.1956C. 42 Convention (n 42) (rvise) des maladies professionnelles, 1934 20.05.1957C. 45 Convention (n 45) des travaux souterrains (femmes), 1935 20.09.1956C. 52 Convention (n 52) sur les congs pays, 1936 20.09.1956C. 55 Convention (n 55) sur les obligations de l'armateur en cas de maladie ou d'accident des gens de mer, 1936 14.03.1958C. 65 Convention (n 65) sur les sanctions pnales (travailleurs indignes), 1939 27.03.1963C. 80 Convention (n 80) portant rvision des articles finals, 1946 20.05.1957C. 81 Convention (n 81) sur l'inspection du travail, 1947 14.03.1958C. 94 Convention (n 94) sur les clauses de travail (contrats publics), 1949 20.09.1956C. 98 Convention (n 98) sur le droit d'organisation et de ngociation collective, 1949 20.05.1957C. 99 Convention (n 99) sur les mthodes de fixation des salaires minima (agriculture), 1951 14.10.1960C. 100 Convention (n 100) sur l'galit de rmunration, 1951 11.05.1979C. 101 Convention (n 101) sur les congs pays (agriculture), 1952 14.10.1960C. 104 Convention (n 104) sur l'abolition des sanctions pnales (travailleurs indignes), 1955 27.03.1963C. 105 Convention (n 105) sur l'abolition du travail forc, 1957 01.12.1966C. 106 Convention (n 106) sur le repos hebdomadaire (commerce et bureaux), 1957 22.07.1974C. 108 Convention (n 108) sur les pices d'identit des gens de mer, 1958 15.10.2001C. 111 Convention (n 111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958 27.03.1963C. 116 Convention (n 116) portant rvision des articles finals, 1961 14.11.1962C. 119 Convention (n 119) sur la protection des machines, 1963 22.07.1974C. 122 Convention (n 122) sur la politique de l'emploi, 1964 11.05.1979

C. 129 Convention (n 129) sur l'inspection du travail (agriculture), 1969 11.05.1979C. 135 Convention (n 135) concernant les reprsentants des travailleurs, 1971 05.04.2002C. 136 Convention (n 136) sur le benzne, 1971 22.07.1974C. 138 Convention (n 138) sur l'ge minimum, 1973Age minimum spcifi : 15 ans 06.01.2000C. 145 Convention (n 145) sur la continuit de l'emploi (gens de mer), 1976 07.03.1980C. 146 Convention (n 146) sur les congs pays annuels (gens de mer), 1976 Dure du cong annuel spcifie : 30 jours 10.07.1980C. 147 Convention (n 147) sur la marine marchande (normes minima), 1976 15.06.1981C. 158 Convention (n 158) sur le licenciement, 1982 07.10.1993C. 178 Convention (n 178) sur l'inspection du travail (gens de mer), 1996 01.12.2000C. 179 Convention (n 179) sur le recrutement et le placement des gens de mer, 1996 01.12.2000C. 180 Convention (n 180) sur la dure du travail des gens de mer et les effectifs des navires, 1996 01.12.2000C. 181 Convention (n 181) sur les agences d'emploi prives, 1997 10.05.1999C. 182 Convention (n 182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999 26.01.2001

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3.1.2 Environnement : engagements concretsen faveur du dveloppement durable

Depuis la Confrence de Rio, le Maroc a solennis son engagementen faveur du dveloppement durable.. Ce choix est dict la fois par

la ncessaire rationalisation de lutilisation des ressources naturelles,gage du dveloppement socioconomique futur du pays, et parlaspiration lamlioration continue de la qualit de vie des citoyens.Au Sommet de Johannesburg sur le Dveloppement durable(septembre 2002), la participation et le discours de SM le RoiMohammed VI ont marqu en direction de lOrganisation desNations Unies et de lopinion publique nationale la volont du Marocde contribuer, commencer par son propre territoire national, lintgration des normes environnementales dans la dfinition etlvaluation des objectifs de croissance et des comportements desoprateurs publics et privs et la sensibilisation de la socit auxmodes de consommation durables..

Les principaux dfis environnementaux du Maroc concernent la

dgradation des sols et la dsertification, (lrosion de sol rsultantde l'affermage des secteurs marginaux, et la destruction devgtation); lassainissement des eaux souilles par les eauxd'gout crues ; lenvasement des rservoirs et la pollution ptroliredes eaux ctires.Le Maroc est partie aux conventions internationales sur labiodiversit, le changement climatique, le Protocole de Kyoto sur leChangement climatique, la Dsertification, la Protection desespces menaces, les Pollutions accidentelles, la Protection desmilieux marins, la Protection de la couche dozone, les pollutions

maritimes, la pche la baleine.

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Cadre lgislatif

Le secteur de lenvironnement dispose dun important arsenal juridique, dont le plus ancien texte date de 1914. Les dernires annes,notamment lanne 2003, ont t marques par ladoption de nombreux textes qui ont permis dactualiser la rglementation nationaledans ce domaine.

Parmi les principaux textes de ce dispositif rglementaire, il y a lieu de citer :

La Loi n 10-95 de 1995 sur l'eau promulgue par le dahir n 1-95-154 du 18 rabii I 1416 (16 aot 1995)

La loi sur l'eau avait pour objectifs de mettre en place une politique nationale de l'eau base sur une vision qui tient compte d'une partde l'volution des ressources et d'autre part des besoins nationaux en eau. Elle vise en outre la valorisation des ressources en eau et la

rentabilisation des investissements y affrents tout en prenant en considration les intrts conomiques et sociaux des populations parla sauvegarde des droits d'eau acquis.

La loi 10-13 de 2003 relative la protection et la mise en valeur de lenvironnement

Cette loi a t adopte en vue de doter le Maroc d'un cadre lgislatif rfrentiel en matire de protection de l'environnement. Il s'agitd'une sorte de loi cadre de l'environnement qui a pour objet principal de fixer les rgles et principes directeurs de la politique nationaleen matire de protection et de mise en valeur de lenvironnement.

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Elle rpond aux besoins d'adopter une dmarche globale et intgre assurant le meilleur quilibre possible entre la ncessit deprservation de l'environnement et les besoins de dveloppement conomique et social du pays.

La loi 13-03 de 2003 relative la lutte contre la pollution de lair

Cest l'un des nouveaux textes rcemment adopts en matire de protection de l'environnement (B.O. n 5118 du 19-06-2003, pp.511-514). Elle concerne directement l'une des formes de pollutions lies en grande partie aux industries et comble une grande lacunedans le droit positif marocain en ce qui concerne la pollution de l'air par toutes les sources fixes ou mobiles.La loi, une fois supplmentepar des textes d'application, renforcera le systme de contrle environnemental. La loi sur la pollution de l'air s'applique toutes lesinstallations fixes et les vhicules automobiles. Elle concerne donc toutes les installations industrielles gnrant des pollutions de l'air.

La loi de 2003 relative aux tudes dimpacts sur lenvironnement

La loi relative aux EIE prvoit un systme de contrle pralable bas sur la subordination de tous les projets soumis cette procdure une Acceptabilit Environnementale . Il s'agit de la dcision prononce par l'autorit gouvernementale charge de l'environnement,conformment l'avis du Comit national ou des Comits rgionaux des EIE, attestant du point de vue environnemental de la faisabilitd'un projet soumis l'tude d'impact sur l'environnement . La loi prcise que l'autorisation de tout projet soumis lEIE est conditionnepar cette dcision d'acceptabilit environnementale, laquelle dcision constitue un des lments du dossier prsent pour la demandedautorisation.

Le Dahir du 20 hidja 1335 (10 octobre 1917) relatif la conservation et l'exploitation des forts

La loi relative la conservation et lexploitation des forts date depuis le dbut du protectorat au Maroc. Elle porte sur lidentification dudomaine forestier, lalination de ses produits, leur exploitation ainsi que les droits dusage, la protection contre les dfrichements,la police de la conservation des forts, la constatation des infractions et la dfinition de leurs sanctions.

La Loi n 08-01 du 13 juin 2002 relative l'exploitation des carrires

Promulgue en 2002, la loi relative l'exploitation des carrires est de cration rcente. Elle vient rgir un domaine dont lexploitationnuit gravement lenvironnement naturel. Pour ce faire, et en vue de protger les sites environnants, la loi donne la dfinition de la

carrire ainsi que les dfinitions dun certain nombre de concepts lis aux carrires, leur exploitation.

Le Dahir du 25 aot 1914 relatif la rglementation des tablissements insalubres, incommodes et dangereux

Le dahir du 25 aot 1914 relatif la rglementation des tablissements insalubres, incommodes et dangereux. Ces tablissements sontsoumis au contrle et la surveillance de lautorit administrative. Ils sont diviss en trois classes suivant la nature des oprations quiy sont effectues ou les inconvnients quils prsentent au point de vue de la scurit, de la salubrit ou de la commodit publique.

Cette loi permet d'effectuer des contrles des tablissements prcits avant leur ouverture (contrle priori) et au cours de leurs activits

(inspection des tablissements) et suite des manquements aux obligations et prescriptions prvues par les textes lgislatifs etrglementaires (contrle posteriori).

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La lgislation en matire des dchets solides

Il nexiste pas encore au Maroc un cadre juridique et

institutionnel spcifique aux dchets solides. Les dispositions

lgislatives ayant un lien avec les dchets solides peuvent

tre releves dans plusieurs textes lgislatifs et rglementaires

en vigueur depuis le dbut du protectorat franais. Parmi les

principaux textes dans ce domaine, on peut citer:

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Le Projet de loi n28-00 la gestion des dchets et leur limination dfinit la notion de dchets comme tant tous rsidus issusdun processus de production, de transformation ou dutilisation, toute substance, matriau, produit ou plus gnralement tout bienmeuble abandonn ou que son dtenteur destine labandon. Il dfinit les diffrents types de dchets et spcifie galement un certainnombre de termes du secteur des dchets.

Le dahir du 25 dcembre 1912, complt par le dahir du 30 juillet 1918, relatif aux mesures sanitaires pour la protection de lhyginepublique. Cette loi confre aux pachas et aux cads des pouvoirs spciaux pour assurer lhygine publique et la salubrit en ville. Larrtministriel du 18 janvier 1950 stipule linterdiction de linstallation de certaines industries dans les villes et les centres dlimits par arrt.

Loi du 10 novembre 1917 relative aux associations syndicales des propritaires urbainsCette loi avait pour but de soumettre autorisation toutes constructions lintrieur des villes o des voies et places sont projetes envue dune organisation spatiale. Elle prvoit galement la gestion des dchets mnagers par la pr-collecte et le nettoiement.

LArrt du 6 dcembre 1955Arrt du Directeur de lAgriculture et des forts dterminant les conditions dutilisation des eaux grasses, des dchets de viande ou desalaison constituant des rsidus de cuisine (B.O n 225620 du 20 janvier 1956 P. 62).

Le Dahir du 26 novembre 1962 portant approbation du texte du code pnal

(B.O du 5 juin 1963 P. 843) notamment larticle 609 alina 32 qui punit dune amende de 5 60 dirhams ceux qui commettent descontraventions relatives la voirie et lhygine publique savoir Ceux qui jettent ou dposent sur la voie publique des immondices, ordures,balayures, eaux mnagres ou autres matires de nature nuire par leur chute, ou produire des exhalaisons insalubres ou incommodes .

La Loi n 12-90 relative lurbanismeCette loi dfinit les diffrents plans durbanisme ainsi que leur contenu et leur champ dapplication. Elle stipule que le schma directeurdamnagement urbain prvoit les endroits devant servir de dpt aux ordures mnagres , pralablement son application etexcution, il est soumis lapprobation des conseils communaux concerns.Quant au plan damnagement, il dfinit les servitudes tablir dans lintrt de lhygine, de la scurit et de la salubrit publique.

La Loi n19-95 relative leauCette loi a prvu dune manire gnrale la rglementation des dpts. Dans ce sens, elle interdit de dposer ou denfouir des dchetssolides dans le domaine public hydraulique. A cet effet, les agences de bassin contrlent et surveillent les risques potentiels quereprsentent les dcharges publiques pour la qualit de leau, les rejets solides dans les cours deaux.

La charte communale de fvrier 2003La loi relative lorganisation des communes confie ces dernires la comptence en matire dassainissement solide et liquide. En cesens, les communes disposent dune autonomie dans la gestion de leurs dchets solides. En effet, en vertu de larticle 37 de cette loi,le conseil communal fixe, dans le cadre des lois et rglements en vigueur, les taux des taxes, les tarifs des redevances et des droits

divers perus au profit de la commune . Cependant, ils ne sont excutoires quaprs avoir t approuves par lautorit de tutelle(Ministre de lIntrieur ou son dlgu pour les communes urbaines et par le wali ou le gouverneur pour les communes rurales).


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Descriptif dapprobation des projets dinvestissement au regard de leurs impacts environnementaux

Le Ministre de lAmnagement du Territoire, de lEau et de lEnvironnement associe systmatiquement lexamen des EIE tous lesdpartements ministriels pouvant tre concerns par le projet ; quil sagisse des dpartements gestionnaires des milieux (eaux /Equipement,sol /Eaux et forts et Agriculture, le milieu marin /Pche maritimeetc.) ou ceux en charge de la sant ou le commerce et industrie, lescollectivits locales et lintrieur.

Un comit national des EIE(s) constitu dune dizaine de dpartements ministriels se runit rgulirement pour examen des EIE en prsencedu BET charg de la ralisation de lEIE. Particularit : Les promoteurs et son BET auteur de lEIE prennent part lexamen de lEIE dans uncadre dmocratique et transparent.

Trs souvent, les membres du comit dexamen des EIE le promoteur et le BET collaborent ensemble pour arrter un cahier des chargesauquel devra se conformer le promoteur durant la ralisation et lexercice de son activit.

Liste non exhaustive des projets assujettis aux EIE

1 - Etablissements insalubres, incommodes ou dangereux classs en premire catgorie2 - Projets dinfrastructure :

- Construction de routes- Voies ferres- Aroports

- Amnagement des zones urbaines- Amnagement des zones industrielles- Ports de commerce et ports de plaisance- Barrage ou toutes autres installations destines retenir et stocker les eaux dune manire permanente- Complexes touristiques, notamment ceux situs au littoral, la montagne et en milieu rural- Installation de stockage ou dlimination des dchets quel que soit leur nature et la mthode de leur limination- Stations dpuration des eaux uses et ouvrage annexes- Emissaires dvacuation marine

3 - Projets industriels- Industrie extractive- Industrie de lEnergie- Industrie chimique- Traitement des mtaux- Industrie des produits alimentaire- Industrie textile, cuir, bois, papier, carton, poterie- Industrie de caoutchouc- Agriculture : projet de remembrement rural, projet de reboisement suprieur 100 ha, projet daffectation de terre inculte ou d(tendue

semi- naturelle lexploitation agricole intensive- Projet daquaculture et de pisciculture

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3.1.3 Respect, protection et promotion desdroits humains :

Le respect, la protection et la promotion des droits humains est uneresponsabilit universelle incombant aux Etats, aux personnesphysiques et tous les organes de la socit quelles que soientleur personnalit juridique. Cette obligation est au cur de lanotion de responsabilit sociale incombant toute organisation.Elle implique le respect, la prvention des actes de violation ou de

complicit de violation ainsi que la promotion des droits de lapersonne humaine en socit, sur les lieux de travail et dans lasphre prive. Les normes fondamentales adoptes par le Marocgarantissent et promeuvent les droits fondamentaux de lapersonne humaine. Le processus de dveloppement politique dupays et sa construction lgislative, rglementaire et institutionnellesont orientes vers la protection effective, le droit dinvocation et lagarantie des droits de recours et de rparation contre les atteintespubliques ou prives aux droits de la personne.La Constitution du Royaume (prambule) affirme son attachement

aux droits de l'Homme tels qu'ils sont universellement reconnus et proscrit tout rgime de parti unique. Elle consacre lgalit desdroits politiques entre lhomme et la femme et garantit tous les

citoyens les liberts fondamentales, notamment la libert de circuleret de stablir dans toutes les parties du Royaume, la libertdopinion, dexpression sous toutes ses formes, de runion,dassociation et dadhsion toute organisation syndicale etpolitique de leurs choix. Elle garantit galement le droit la scuritet la sret, au respect de la vie prive, lgalit des droits lducation et au travail, le droit de grve, de proprit et dentreprise.Le Maroc est signataire des conventions de lOrganisation desNations Unies relatives aux droits de lhomme: convention etprotocole additionnel contre la torture et les traitements cruels,

inhumains ou dgradants (21 juin 1993); pacte international etprotocole additionnel relatifs aux droits civils et politiques ((03 mai1979); convention sur llimination de toutes les formes dediscrimination contre les femmes (21 juin 1993); conventioninternationale sur llimination de toutes les formes dediscrimination raciale (18 dcembre 1970); pacte internationalrelatif aux droits conomiques, sociaux et culturels (03 mai 1979);convention internationale sur la protection des droits de tous lestravailleurs migrants et des membres de leurs familles (15 aot1991); convention sur les droits de lenfant (26 janvier 1993);

protocole sur limplication des enfants dans les conflits arms (22mai 2002); protocole sur la vente des enfants, la prostitutioninfantile et la pornographie (02 janvier 2001);

Conventions et Protocoles internationaux ratifis par le Maroc

Convention cadre sur les changements climatiques ratifie en 1995, et Protocole de Kyoto ratifi en 2002. Convention de Ble sur le contrle des mouvements trans-frontire des dchets dangereux et leur limination. Protocole relatif la

coopration en matire de lutte contre la pollution en cas de situation critique. La Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants.

Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone et protocole de Montral sur les substances appauvrissant la couche dozone. Convention sur la notification rapide d'un accident nuclaire. Convention sur l'assistance en cas d'accident nuclaire. Accord ADR sur le transport par route des marchandises dangereuses Convention sur la responsabilit civile pour les dommages causs au cours du transport de marchandises dangereuses par route, rail

et bateaux de navigation intrieure. Charte Maghrbine relative la protection de l'environnement et du dveloppement durable. Amendement au protocole pour la protection de la Mer Mditerrane contre la pollution dorigine tellurique. Protocole relatif la prvention de la pollution de la Mer Mditerrane cause par les mouvements transfrontires de dchets dangereux

et leur limination. Nouveau Protocole relatif la coopration en matire de lutte contre la pollution de la Mer Mditerrane par les hydrocarbures et autres

substances nocives. Convention commune sur la sret de la gestion du combustible us et sur la sret de la gestion des dchets radioactifs. Convention Internationale portant cration dun Fonds international dindemnisation pour les dommages dus la pollution par les

hydrocarbures.(F.I.P.O.L.)( source : Ministre de lAmnagement du Territoire, de lEau et de lEnvironnement)

Royaume du Maroc, Rapport national sur la mise en uvre de la convention de lutte contre la dsertification, rapport destin latroisime confrence des parties, (Rcife, Brsil, 15-26 novembre 1999)http://www.unccd.int/cop/reports/africa/national/1999/morocco


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Les droits humains au Maroc sous le rgne de Sa Majest le Roi Mohammed VI

Le Maroc a connu, depuis l'intronisation de Sa Majest le Roi Mohammed VI, un saut qualitatif fondamental en matire de consolidation desacquis dmocratiques. C'est ainsi que le Souverain a tenu raffirmer l'attachement du Royaume aux Droits de l'Homme, tels qu'ils sontuniversellement reconnus.

Cette volont a t concrtise par la cration du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) en 1990 qui a impuls des changements notoiresen terme d'ouverture politique et de protection des droits humains. C'est lui galement que l'on doit la recommandation de juillet 1994 tendant crer une Instance d'arbitrage l'effet de rgler le cas des disparitions forces et des arrestations arbitraires : "l'Instance Equit et Rconciliation".

La rnovation du CCDH par Sa Majest le Roi Mohammed VI en Avril 2001 a permis d'largir ses attributions notamment, la promotiondes droits socio-conomiques des Marocains, la protection des droits des Marocains rsidant l'tranger (MRE), pluralisme de sareprsentativit et une indpendance renforce. Membre du groupement des Institutions Nationales (plus de 80 dans le monde), ilentretient des relations troites avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme ce qui lui a valu d'tre lu en 2001 la Prsidence du Comit International de Coordination des Institutions Nationales de promotion et de protection des droits de l'Homme (CIC).

Aussi parmi les initiatives novatrices du CCDH figurent l'laboration d'une Charte nationale des droits et obligations du citoyen ainsi que la

prsentation les propositions adquates pour combler les lacunes lgislatives dans le domaine de la lutte contre tous genres dediscrimination, de haine et de violence.

Le CCDH a galement une mission consultative sur les projets de textes lgislatifs, rglementaires et d'accords internationaux relevant deson domaine de comptence au stade de leur tude au niveau gouvernemental

L'apport du CCDH a t galement important au niveau de l'apurement des dossiers des licenciements arbitraires et abusifs pour raison politiqueou syndicale. Caractrise par la vigilance et la clrit, cette opration s'est tendue sur pratiquement quatre ans (1999-2003) et a permis larintgration de quelque 700 personnes concernes dans leurs cadres d'origine (dont la plupart proviennent du corps des enseignants). Lesindemnits relatives ces cas ont atteint l'enveloppe budgtaire globale de 60 millions de dirhams (6 millions de dollars US).L'apport du CCDH a t galement important au niveau des liberts publiques, du Code du travail, du Code de procdure pnale et de la

rforme de la lgislation carcrale.

Dans le domaine du renforcement des droits humains, il est galement noter le renforcement du rle du Maroc en matire de droitinternational. Poursuivant son action volontariste sur la scne internationale, le Royaume a adhr la quasi totalit des conventions etinstruments internationaux mis en uvre par l'ONU et ses organismes spcialiss.

Source :http://www.map.co.ma/mapfr/info_fr/droits_conseil_consult.htm

Principales ralisations de lObservatoire National des Droits de lEnfantLien : http://www.onde.org.ma/Principales%20activits.htm

Scurit Humaine et Droit chez lenfantLien : http://www.onde.org.ma/Scurit%20Humaine%20chez%20l'enfant.pdf

Deuxime Forum Social Maroc 27-29 juillet 2004Lien : http://www.novib.nl/content/?type=Article&id=6102

Association Marocaine des Droits HumainsLien : http://www.amdh.org.ma/html/Rapports_amdh.pdf

Le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH)Lien : http://www.mission-maroc.ch/fr/pages/218.html

Les Auditions Publiques de lInstance Equit et Rconciliation (IER)Lien : http://www.mission-maroc.ch/fr/pages/263.html

Amnesty International Maroc : une socit citoyenne par les jeunesLien : http://www.ambafrance-ma.org/articles/04011402ce.cfm?pop=1


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3.1.4 Engagement socital

Si lengagement socital de proximit appartient bien aux traitscommunautaires des hritages culturels et religieux du Maroc, lestransformations et les dfis associs lurbanisation dans le

contexte de la mondialisation sollicitent et largissent lesresponsabilits non seulement des acteurs institutionnels(pouvoirs publics et collectivits locales) mais aussi des oprateursconomiques, financiers (entreprises, investisseurs) et descomposantes de la socit civile (associations, fondations,syndicats). Sur ce terrain, la notion de responsabilit sociale apour traduction concrte lengagement tangible en faveur dudveloppement conomique et social et de la protection environ-nementale du territoire; la rduction des ingalits, la formation, lamise en accessibilit des produits et des services et la contribution

aux causes dintrt gnral.

LInitiative nationale pour le dveloppement humain (INDH) initiepar SM le Roi Mohammed VI en mai 2005 - qui la qualifie de chantier dun rgne - a fait l'objet d'une large consultation entre

le gouvernement, l'administration territoriale et le tissu associatif.Elle a pour objectif de lutter contre la pauvret dans le cadre dunprogramme pluriannuel associant lensemble des parties prenantessocitales et avec un financement spcifique additionnel auxdpenses sociales budgtaires, hauteur de 10 milliards de DHpour les 5 prochaines annes". LINDH constitue un puissantvecteur dincitation lintgration dans les objectifs et les dcisionsdinvestissements dobjectifs et de critres sociaux largis.

Source :

http://www.emcemo.nl/html/index.html?content_frame=/html/HandicapFr.html

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Actions contre le travail des enfantsL'article 143 du nouveau Code de Travail dfinit un seuil d'age pour le travail et stipule que les mineurs ne peuvent tre employs ni treadmis dans les entreprises ou chez les employs avant l'ge de quinze ans rvolus, ainsi toute infraction aux dispositions de cet article estpassible d'une amende allant de 25000 30000dhs et d'une amende porte au double et d'un emprisonnement de 6 jours 3 mois, oude l'une de ces deux peines seulement en cas de rcidive selon l'article 151 du Code de travail.

Actions en faveur de l'emploi des handicapsLe nouveau code de travail indique explicitement dans le chapitre consacr aux "dispositions particulires au travail et la protection deshandicaps" l'limination de toute forme de discrimination vis avis de ces derniers et ce parat clairement dans l'article 166 qui stipule :

"Tout salari devenu handicap, pour quelque cause que ce soit, garde son emploi et est charg, aprs avis du mdecin de travail ou de lacommission de scurit et d'hygine, d'un travail qui correspond son handicap, aprs une formation de radaptation, sauf si cela s'avreimpossible vu la gravit de l'handicap et la nature du travail."

Ainsi le lgislateur a incit prparer le climat de travail favorable et ce en quipant les locaux des accessibilits ncessaires pour faciliterle travail des salaris handicaps et veiller leur procurer toutes les conditions d'hygine et de scurit professionnelle conformment auxdispositifs de l'article 169 du code de travail.

Source : Code de Travail


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LA SANTE AU MAROCComparaisons internationales

La comparaison de la situation du Maroc celles de pays profil similaire, permet de complter l'exploration interne du systme de santnationale. L'analyse de la performance des systmes de sant ralise par l'organisation mondiale de la sant (OMS), montre que le Marococcupe un rang de choix (29e) au niveau mondial. Ce qu'il faut toutefois prciser pour viter toute contre production, c'est que le systmede sant marocain ne doit pas ce classement au niveau d'tat de sant de sa population, puisqu'il est class au 110e rang du niveau desant, ni au niveau d'quit de son systme puisqu'il est class au 111e rang dans la distribution du niveau de sant et au 125 e rang dansl'quit de la contribution financire, derrire l'Algrie et la Tunisie. Le systme de sant marocain est bon par son efficience et non par sonniveau de sant et d'quit. Ceci est rconfortant pour le gouvernement qui est concern par cette efficience, mais l'est moins pour lescitoyens qui sont concerns par l'tat de sant et l'quit.

Source : http://www.sante.gov.ma/smsm/cmm_web/La_reforme_de_sante_au_Maroc.htm

Campagne de lutte contre la pauvret:Appel de la socit civile

Lien : http://je.free.ma/modules.php?name=News&file=article&sid=271 Programme de Lutte Contre la Pauvret en milieu urbain et pri urbainLien : http://unpan1.un.org/intradoc/groups/public/documents/CAFRAD/UNPAN016506.pdf

Le rle du capital humain et social : march du travail et secteur informel au MarocLien : http://www.sceco.univ-montp1.fr/Colloque_IRD/communications/29.pdf

March du travail et genre dans les pays du MaghrebLien : http://www.ulb.ac.be/soco/colloquerabat/papiers/articles_definitifs/RS1_Mejjati_Alami.pdf

Enqute Nationale sur le HandicapLien : http://www.sefsas.gov.ma/Default.htm

313.1.5 LInvestissement Socialement

Responsable au Maroc

Il existe des coles de pense et des traditions thiques quiconsidrent lISR avant tout comme un outil moral destin combattre certaines activits ou certains produits jugs immorauxpar nature (commerce de lalcool, des armes, les jeux, etc.). Cette

conception, dorigine anglo-saxonne et puritaine, a un butmtaphysique, celui de promouvoir des comportementsconomiques jugs conformes la morale. On peut dans ce cas,et sans que cela soit forcment pjoratif, parler de bonnesmes , le plus souvent occidentales mais pas seulement. Cesdmarches reposent sur des critres dexclusion, et des filtres deslection ngatifs, exprimant la fois des aversions et desprfrences ou des convictions philosophiques, religieuses ousocitales des pargnants. Elles peuvent servir faire convergerdes offres et des demandes dpargne sur des segments de

march plus ou moins larges, mais elles nappellent pasdincitation institutionnelle de notre part.

La dmarche marocaine sinscrit dans une conception positive de laresponsabilit sociale, quelle soit la fois universelle et promotionnelle.Lobjectif est de promouvoir lISR pour en faire, non pas une tracasserierglementaire, mais au contraire un levier de reconnaissance et unavantage comptitif pour les entreprises engages en faveur de laresponsabilit sociale. Les critres sur lesquels cette dmarche estbase sont universels. Ils dcoulent dune interprtation active desconventions internationales que le Maroc a ratifies et qui touchent lensemble des domaines sur lesquels se retrouvent aujourdhui lesoprateurs les plus engags en faveur du dveloppement durable etde la responsabilit sociale des entreprises : lenvironnement, le Maroca ratifi Kyoto et les projets dinvestissements sont analyss selon leurimpact sur le milieu naturel; les ressources humaines et de droits delhomme comme lgalit hommes - femmes, la libert dassociation etla ngociation collective, le respect de lge minimal daccs lemploi,linterdiction du travail forc : le Maroc est signataire des conventions


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fondamentales et mme au-del avec par exemple la convention135 de lOIT. Sur la gouvernance dentreprise, la lutte contre lacorruption, le respect des rgles du march, la rglementationmarocaine est aujourdhui en phase avec les meilleurs standardsinternationaux. Les thmes de la responsabilit viennent couronnerleffort de mise niveau de linfrastructure rglementaire et technique

initi depuis une quinzaine danne en faveur de la libralisation delconomie marocaine. Par exemple, les accords de libre-changeconclu avec les Etats-Unis en 2004 comportent deux chapitres tout fait innovants pour des accords bilatraux : un chapitre sur les droitsde lhomme sur les lieux de travail et un chapitre sur lenvironnementqui ont t ratifis.

Le Maroc veut prendre en compte, pour optimiser ses chances,une approche qualitative de linvestissement, en privilgiant desobjectifs qui permettent de maximiser limpact de linvestissement

sur le dveloppement national. Certains pays parmi les plusdcris sur ce terrain, comme la Chine, sont justement en train deprendre conscience des insuffisances dune approcheuniquement quantitative, base sur le moins disant social,Le Maroc a objectivement une longueur davance.

Cette approche veut servir lintrt bien compris des entreprises en:

- les protgeant des risques lgaux lis des pratiquesdouteuses

- les protgeant des risques en matire dimage de marque(boycotts, etc.)

- en favorisant leur cohsion interne par lamlioration des comp-tences, des conditions de travail et des relations professionnelles

- favorisant le dveloppement dun march local demandeurde produits plus forte valeur ajoute

- favorisant la qualification de la main duvre locale pour rendrepossible limplantation dactivits de plus en plus sophistiques

- favorisant ladoption des normes internationales (qualit desprocessus de travail, thique au travail) qui deviennent monnaiecourante sur les marchs Nord-amricain ou Europen.

Au final lInvestissement Socialement Responsable, tel quil serapromu par le Maroc, est avant tout un processus damliorationcontinu des systmes de gestion au service du dveloppementdurable et de la russite conomique nationale.

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DbatsL'investissement socialement responsable : effet de mode ou nouvelles contraintes ?

Effet de mode ou nouvelles formes de protectionnisme ? L'investissement, socialement responsable au cur du dveloppe durable,dissmine coups de normes, de best practices et d'valuation de critres sociaux et d'environnement son emprise sur les entreprisesqui ne connaissent plus de frontires.

Les agences de rating ou de notatio

guide responsabilité sociale1 (1)

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