hervé trioreau cv

27
1 TT RIOREAU Hervé Trioreau curriculum vitæ : expériences professionnelles & pédagogiques http://tt.rioreau.free.fr

Upload: trioreau-herve

Post on 25-Mar-2016

226 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Depuis plus de dix années, TTrioreau développe un travail de perturbation des certitudes architecturales. Nous pouvons évoquer un processus de déconstruction, d’une démarche d’archéologie d’un inconscient architectural. Le XIXème et surtout le XXème siècle sont riches d’interrogations sur la perception de la réalité. Mais, ce qui semble inédit, c’est cette volonté de convoquer la sphère de l’intime (souvent sur un mode faussement psychanalytique) tout en jouant sur la qualité de l’information transmise (ou sur son brouillage). L’idéal bourgeois d’un espace public, idéal forgé au temps des Lumières et qui présupposait que l’articulation entre espace public et espace privé permettait justement l’autonomisation et l’émancipation de l’individu, cet idéal donc avait définitivement vécu. C’est à partir de ce constat que travaille TTrioreau - avec son dépeçage méthodique des idéaux liés à l’espace public moderne.

TRANSCRIPT

1

TT RIOREAU Hervé Trioreau

curriculum vitæ : expériences professionnelles & pédagogiques

http://tt.rioreau.free.fr

2

HERVÉ TRIOREAU Né en 1974, vit et travaille à Paris et Vouvray, enseigne à l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges, France n° Maison des Artistes : T 146 189 n° SIRET : 439 370 909 00020 code APE : 923 A Adresse : 46 bis, rue Vallée Coquette, 37210 Vouvray, France Téléphone : +33 (0) 6 87 83 13 68 Site Internet : http://tt.rioreau.free.fr Email : [email protected]

formations et diplômes :

1999-2000 : Groupe de recherche pour l’Application de Méthodes Scientifiques à l’Architecture et l’Urbanisme, Modèles et simulation pour l’Architecture, l’urbanisme et le Paysage, GAMSAU-MAP, Ecole d’Architecture de Marseille-Luminy, Unité Mixte de Recherche du CNRS n°694 : Diplôme Propre à l’Ecole d’Architecture, Métiers de la Création et Applications Numériques, DPEA-MCAN, 2000

1999-2000 : Formation aux langages (HTML, DHTML, JAVAscript, …), outils (macromédia Flash, Dreamweaver, Director, Fireworks, Photoshop, Illustrator, Xpress, 3Dstudiomax, Lightwave, Alias/Wavefront Maya, Filemakerpro, …), réseaux numériques et multimédias on-line et off-line sur systèmes d’exploitation (Macintosh, NT, PC, Unix, Linux, Sun, SiliconGraphics, …), GAMSAU-MAP, Marseille /

1992-1997 : Ecole supérieure des beaux-arts de Tours, section art : Certificat d’Etudes d’Arts Plastiques, CEAP, 1994 Diplôme National d’Arts Plastiques, avec les félicitations du jury, DNAP, 1995 Certificat d’Etudes Supérieures d’Arts Plastiques, CESAP, 1996 Diplôme National Supérieur d’Etudes Plastiques, avec mention, DNSEP, 1997

1996 : Formation en informatique et en montage vidéo (logiciels Photoshop, Illustrator, Xpress, Apple Media Tools, Adobe Première, After Effects, Final Effects, …), Vidéophil, Tours / Stage en holographie, ADAC, Paris /

langues : -Français : langue maternelle -Anglais : parlé et écrit couramment -Allemand : quatre années d’études

expériences professionnelles & pédagogiques (sélection) :

depuis 2004 : « Artiste - Enseignant - Chercheur » titulaire, Ecole nationale supérieure d’art de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

3

2008 : projet : Conférence, avec Emmanuel Decouard, Utopolis, Wunschfabrik Stadt, Internationales Symposion, Technische Universität, Chemnitz, Allemagne / http://www.transaktion2008.de / http://www.weltecho.eu

Dislocation of Urban Space Adorno wrote : „Es ist das Mögliche, nie das unmittelbar Wirkliche, das der Utopie den Platz versperrt.“ The works of the French artist Hervé Trioreau (TTrioreau) could be seen as an urbanistic/architectural illustration of this sentence. More precisely TTrioreau's proposals are linked to the nature of the urban system. His installations play with the structure/s of architectural spaces. They emphasize the displacements that perturb our perception and display in a political fashion the normative character of architecture. His work establishes junctions in the interior/exterior relations. TTrioreau concentrates on the very structures of the urban tissue. His radical interventions in architectural settings are often opposed to established ideas on the role and the meaning of construction. In his system of transformations, the binary notions of “inside” and “outside”, of the whole vs. the detail, of real vs. imaginary space reveal their very construction (“Konstruiertheit”). Searching to include a multitude of possibilities, he creates hybrid territories and undermines the perception of the body by depriving it of its habitual system of orientation. These hybrid territories are transgressed or transgressing spaces that do not offer a definitive equilibrium because the limits become the more blurred the more inference increases. TTrioreau exhibits abnormal, diverging structures which are already a hidden part of urban normalization. Architecture is only static by way of assigning controlled identities. In proposing an alternative perspective, the installation inscribes itself as a polemic process. His work forces us to questions our confidence in the structural solidity of buildings, in their immobility and their permanence, and focuses on their other qualities, as intervals, passages, transitions. ”Utopolis” could be the occasion to present the works of TTrioreau and to address their theoretical aspects. Emmanuel Decouard, MA Philosophy, MA Political Science Wissenschaftlicher Mitarbeiter, TU Chemnitz / http://www.tu-chemnitz.de Hervé Trioreau, Artist, Professor at Ecole nationale supérieure d'art de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

2008 :

Ecole nationale supérieure d’art de Bourges / année universitaire 2007-2008 :

[ EXQUIS CONTEMPORAINS ] TYPE DE COURS : Actualité NIVEAU : Propédeutiques OBJECTIF : 4 micros présentations orales et visuelles (4 x 10mn) hebdomadaires par 4 étudiants de Propédeutiques de 4 artistes contemporains internationaux choisis au hasard - « cadavres » exquis - dans une large liste entraînant des discussions et des réflexions autour de différentes notions et approches contemporaines dans les arts plastiques… DISPOSITIF (CONTENU, MÉTHODE) : De Absalon à Andrea Zittel…

[ HYPERARCHITECTURE ] TYPE DE COURS : Séminaire NIVEAU : Phase Programme OBJECTIF : Approche des outils informatiques et d’Internet par l’intermédiaire de projets expérimentaux et d’interfaces (applets) 3D. DISPOSITIF (CONTENU, MÉTHODE) : Cet atelier permet à l’étudiant de se familiariser avec les outils informatiques et plus particulièrement avec les logiciels 3D et de WEB3D lui permettant de simuler et de visualiser ces projets personnels – des outils de prospectives donnant lieu aussi à la possibilité de projeter des « idées » utopiques.

4

[ NEW BABYLON ] [ THE HYPERARCHITECTURE OF DESIRE ] [ « Dymaxion & 4D projects » ] TYPE DE COURS : Séminaire NIVEAU : Phase Programme & Phase Projet OBJECTIF : Approche des outils informatiques et d’Internet par l’intermédiaire de projets expérimentaux et d’interfaces 3D. DISPOSITIF (CONTENU, MÉTHODE) : L’HyperArchitecture, réseau « hors-sol », a pour modèle l’architecture permettant d’articuler une multiplicité de strates et de « plateaux » formant une infrastructure générale constituée de points nodaux communiquant les uns avec les autres au travers de flux d’informations et de données de tous types. Cet atelier permet à l’étudiant de se familiariser avec les outils informatiques et plus particulièrement avec les logiciels 3D et de WEB3D lui donnant la possibilité de simuler et de visualiser ses projets personnels - des outils de prospective donnant lieu aussi à la possibilité de projeter des « idées » utopiques en continuelle tension - « tensigrity / tensional integrity »… De Richard Buckminster Fuller à Lars Spuybroek, en passant par Constant Nieuwenhuis, Antti Lovag et Kas Oosterhuis…

[ SPACIFICITY ] TYPE DE COURS : Séminaire NIVEAU : Phase Programme & Phase Projet OBJECTIF : Déconstruction - oublier la ville / penser son exposition Echanges et dialogues et en collaboration « distante » avec Jérôme Cotinet (historien de l’art), Sébastien Pluot (philosophie & esthétique) et Damien Sausset (critique d’art). « La condition même d'une déconstruction peut se trouver « à l'œuvre », si on peut dire, dans le système à déconstruire, elle peut y être déjà située, déjà au travail, non pas au centre mais en un centre excentré, dans un coin dont l'excentricité assure la concentration solide du système, participant même à la construction de ce qu'elle menace simultanément de déconstruire. Dès lors on pourrait être tenté d'en conclure ceci : la déconstruction n'est pas une opération survenant après coup, de l'extérieur, un beau jour, elle est toujours déjà à l'oeuvre dans l'œuvre… La force dislocatrice de la déconstruction se trouvant toujours déjà localisée dans

5

l'architecture de l'oeuvre, il n'y aurait en somme, devant ce toujours déjà, qu'à faire oeuvre de mémoire pour savoir déconstruire. Comme je ne crois pouvoir ni accepter ni rejeter une conclusion formulée en ces termes, laissons cette question suspendue pour un temps. » DISPOSITIF (CONTENU, MÉTHODE) : Jean-Luc Nancy énonce une étrange hypothèse : peut-être, un jour, ce que nous nommons ville oubliera jusqu’à ce nom de ville. Un nom, peut-être, disparaît. Cette mutation « opère une diffusion de la ville, son évaporation, sa dissipation de fonctions et de lieux dans les espaces périphériques qui deviennent moins périphériques à mesure que le centre s’y extravase, sans pour autant cesser d’être central. ». Par cette porosité croissante du centre ville et de sa banlieue, se dessinent de nouveaux territoires aux frontières labiles, mobiles, plastiques. Il faut se demander quelles relations peuvent être, à travers la ville, établies, inventées, multipliées, modulées. User toujours davantage de cet espace pour nouer une multiplicité de relations. Que peut une ville ? Quelles rencontres permet ou interdit-elle ? Quelles en sont les lignes de forces internes ? …

[ IN – VISIBLE ] [ « dans » le visible « invisible » ] TYPE DE COURS : Séminaire NIVEAU : Phase Programme & Phase Projet OBJECTIF : « comment l’expérimentation peut-elle dépasser l’expérience et devenir un travail associant pratique et réflexion ? », comment « permettre de développer des propositions plastiques et une réflexion dans la durée qui autorise la progression. » DISPOSITIF (CONTENU, MÉTHODE) : Comment l’« invisible » - grammaire indicible, morphologie infra mince, entre-deux et interstices sensibles, traits et frontières évanescents, … - s’infiltre « dans » le visible, contamine et perturbe le « visible » ? A partir de l’opposition « dans » le visible [« in » visible] et invisible, plate-forme d’échanges et de discussions ouvrant une infinité de possibilités, aux accents les plus divers, aux propositions les plus variées dans les différents champs des arts plastiques, aux expérimentations et productions les plus hétérogènes et polymorphes, des rendez-vous hebdomadaires seront mis en place permettant aux étudiants de la Phase Programme et de la Phase Projet d’affiner leurs réflexions dans les champs les plus variés de la création contemporaine et, surtout, autour de leurs problématiques et projets personnels…

[ CELLULE X ] TYPE DE COURS : ARC / Atelier de Recherche & Création - Laboratoire NIVEAU : Phase Programme & Phase Projet OBJECTIF : Comment penser et construire un projet plastique incluant l’idée même de sa multiplication / diffusion ? DISPOSITIF (CONTENU, MÉTHODE) : Cellule X, ARC transdisciplinaire, aborde la notion d’édition au travers des technologies analogiques et numériques, bi et tri-dimensionnelles permettant la démultiplication (moulage, imprimerie, Internet, radio, cd-dvd-vinyl-bande, film, …) mettant en jeu les aspects idéologiques, culturels, économiques et technologiques : œuvre unique/multiples, espace public/sphère privée, lieu d’exposition/diffusion, pouvoir/contre-pouvoir… L’ARC peut accueillir des projets individuels et collectifs et est ponctué de workshops, séances d’écoute et de visionnage, de visites et rencontres… Tout le processus et les étapes, de l’idée à sa finalisation : esquisses, maquettes, prototypes, étude technique, faisabilité, rapport à l’industrie, économie du projet, public,… sont abordés de façon à la fois théorique et pratique.

6

Workshop, avec Jérôme Poret & Jean-Michel Ponty, Vinyle, Ecole nationale supérieure d’art de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

[ VINYLE ] NIVEAU : Phase Programme & Phase Projet Workshop dans le cadre de l'ARC - Laboratoire [ Cellule X ] proposé par Jean-Michel Ponty et Hervé Trioreau Cellule X / « multiplications » organisé par Jean-Michel Ponty & Hervé Trioreau, a proposé un workshop à Jérôme Poret (du 10 au 14 mars 2008) permettant la réalisation, par chaque étudiant (phase Programme et phase Projet), d’un disque vinyle prenant en compte les paramètres historiques, artistiques et techniques du disque, ainsi qu’une réflexion sur la mise en relation son/image (disque vinyle/pochette). en collaboration avec dK MASTERING / http://www.dkmastering.com / http://cellule-x.ensa-bourges.fr

L’aura, ou la caisse de disques Le DJ trimballe ses disques à travers les clubs dans des boîtes métalliques et des pochettes carrées. ses mains en sont devenues calleuses, son dos tordu. Le DJ porte toujours ses disques lui-même, il ne les quitte jamais des yeux ; si un type s’approche d’un peu trop près, le DJ devient nerveux. Le DJ aime ses disques, il ne pourrait vivre sans eux. Ils sont pour lui à la fois l’objet d’une passion et une base de travail. Les disques sont des stocks d’information et d’histoire qui maintiennent en vie des mélodies et des sons passés. C’est bien ce que Kittler pressentait déjà lorsqu’il évoquait l’immortalité acquise par une culture au moyen de sa retranscription. Les archives sonores humaines s’étendent du « Huloo » d’Edison jusqu’au dernier album de New Order. Depuis juillet 1877, les sons peuvent, lorsqu’ils sont bien conservés, être sauvés du néant et rejoindre l’éternité. Les notes avaient jusqu’alors été le seul moyen de reproduire la musique - on pouvait les rejouer. Avec l’enregistrement immédiat des sons, inauguré par Edison, il devenait possible de conserver et de repasser indéfiniment le son d’origine. Au moment où Walter Benjamin déplorait la perte de l’aura due à la reproductibilité de l’art, c’est-à-dire la disparition du Hic et du Nunc de l’œuvre d’art, c’est la reproduction même de la musique qui semblait acquérir le pouvoir de faire ressurgir cette même aura, grâce au perfectionnement croissant des techniques d’enregistrement. La prise en compte quasi exclusive du visuel conduisit logiquement Benjamin à faire de la dévalorisation de l’ici et du maintenant un problème central dès lors que le

7

développement des techniques de l’imprimerie, de la photographie et du film relativisait la tâche représentative de l’art. Le réalisme entendu comme une copie aussi minutieuse que possible de la réalité était obsolète, et chaque art allait désormais concentrer son travail sur les possibilités que lui offraient son matériau et son médium spécifiques. cette auto-réflexivité, suscitée par les nouveaux modes de mémorisation, est devenue depuis lors l’un des critères majeurs de l’art moderne.

Workshop, phase Propédeutiques, Ecole nationale supérieure d’art de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

[ Disparaître… ] NIVEAU : Propédeutiques En vous appuyant sur des faits scientifiques et historiques, des univers futuristes ou utopistes, des idéaux modernistes ou artistiques ou des contextes politiques et contemporains, pensez, développez et réalisez un projet intégrant le furtif. La furtivité est la caractéristique d'un « objet » (engin, cible ou oeuvre) conçu pour avoir une signature réduite ou banale et donc pour être moins détectable, classifiable ou identifiable. Plusieurs traitements peuvent être utilisés ou inventés : - réduction, disparition, suppression, … - perméabilité, imperméabilité, … - réflexion, transparence, … - leurres, brouillage, … - absorption, isolation, … - invisibilité, camouflage, … Références : Berdaguer & Péjus, Melik Ohanian, Tino Sehgal, Stanley Brouwn, Michael Asher, Philippe Rahm, Gianni Motti, Loris Gréaud et l’exposition « A brief History of Invisible Art » http://www.wattis.org/exhibitions/invisible

8

[ The Twilight Zone ] NIVEAU : Propédeutiques « You are about to discover what lies beyond the fifth dimension, beyond the deepest, darkest corner of the imagination… » « Vous êtes sur le point de découvrir ce qui repose au-delà de la quatrième dimension, au-delà des plus profonds, des plus obscurs recoins de l'imagination… » Rod Serling The Twilight Zone Du Réel à la Fiction - plier l’espace Comment, par l’intermédiaire d’une transposition, est-il possible de transformer et transférer une réalité (le « réel ») en une « fiction » ? Comment localiser physiquement une utopie ? Comment créer un imaginaire dans un espace concret mettant à l’écart et en marge la réalité ? Comment juxtaposer en un seul lieu réel plusieurs espaces, plusieurs emplacements qui sont en eux-mêmes incompatibles ? Références : Absalon, Christophe Berdaguer & Marie Péjus, Constant Nieuwenhuys, Olafur Eliasson, Leandro Erlich, Ann Veronica Janssens, Hans Op de Beeck, Aernout Mik, Gregor Schneider, Monika Sosnowska, Grazia Toderi, …

2007 : Co-commissaire de l’exposition ©ourants des étudiants de l'Ecole nationale supérieure d'art de Bourges à Toko University, Taiwan / http://www.toko.edu.tw Conférence, The HyperArchitecture of Desire, Ecole supérieure des beaux-arts d'Angers / http://www.angers.fr Workshop, The HyperArchitecture of Desire, Ecole supérieure des beaux-arts d'Angers / http://www.angers.fr

« 4D project » NIVEAU : Propédeutiques L’Hyperarchitecture, tel que le définissait Constant Nieuwenhuis est un réseau « hors-sol », qui a pour modèle une architecture permettant d’articuler une multiplicité de strates et de « plateaux » dont les paramètres sont systématiquement modulables. L’infrastructure générale est constituée de points nodaux communiquant les uns avec les autres, « mille plateaux » interconnectés selon les désirs des habitants... Ce type de conception de l’architecture implique des échanges permanents et ambigus entre prospective, utopie et dystopie donnant la possibilité de projeter des « idées » en continuelle tension. Richard Buckminster Fuller définissait cet état par le terme de « tensigrity / tensional integrity » . De Richard Buckminster Fuller à Lars Spuybroek, en passant par Constant Nieuwenhuis, Antti Lovag et Kas Oosterhuis, de Michael Asher et Gordon Matta-Clarck à Lara Almarcegui et Monika Sosnowska, ils ont tous, à leur manière, accomplis des processus de déconstruction de l’espace. Ce workshop permettra un dépeçage méthodique des idéaux liés à l’espace. Il sera question d’opérer la « déconstruction » d’un site défini et choisi de manière collective et contextuelle, entraîner ce lieu dans une instabilité structurelle et fonctionnelle pour le décrire comme intervalle, passage, transition, seuil « hypertextuel »...

9

Première phase : Mardi 11 Décembre Présentation du projet, de la problématique et des sources historiques. Mercredi 12 Décembre Choix d’un espace, analyse de son contexte et définition de l’intervention. Deuxième phase : Entre le 12 et le 18 Décembre Préparation des éléments et des modes d’interventions (dessins, maquettes, photographies, simulations, expérimentations…). Troisième phase : Mardi 18 et Mercredi 19 Décembre Réalisation du projet. Quatrième phase : Mercredi 19 Décembre Conférence avec Sébastien Pluot

10

Conférence, Utopie & Hétérotopie : Plier & Disloquer l'Espace, Ecole supérieure des beaux-arts du Mans / http://www.esbam.net Workshop, Utopie & Hétérotopie : Plier & Disloquer l'Espace, Ecole supérieure des beaux-arts du Mans / http://www.esbam.net

Et la lyre à jamais illustra le taudis NIVEAU : Phase Programme Utopie & Hétérotopie Déterritorialisation - Exterritorialité Espaces / Lieux / Territoires - Frontières / Interstices / Seuils - … / … / …

Utopies & Hétérotopies - plier l’espace Hétérotopies : « sortes de contre-emplacements, sortes d’utopies effectivement réalisées dans lesquelles les emplacements réels sont à la fois représentés, contestés et inversés, des sortes de lieux qui sont hors de tous les lieux, bien que pourtant ils soient effectivement localisables… » Michel Foucault Des espaces autres conférence au Cercle d'études architecturales - 14 mars 1967 Architecture, Mouvement, Continuité, n°5 - octobre 1984 Dits et écrits 1984

11

Dislocation - oublier l’espace pour le produire comme œuvre d’art « La condition même d'une déconstruction peut se trouver « à l'œuvre », si on peut dire, dans le système à déconstruire, elle peut y être déjà située, déjà au travail, non pas au centre mais en un centre excentré, dans un coin dont l'excentricité assure la concentration solide du système, participant même à la construction de ce qu'elle menace simultanément de déconstruire. Dès lors on pourrait être tenté d'en conclure ceci : la déconstruction n'est pas une opération survenant après coup, de l'extérieur, un beau jour, elle est toujours déjà à l'oeuvre dans l'œuvre… La force dislocatrice de la déconstruction se trouvant toujours déjà localisée dans l'architecture de l'oeuvre, il n'y aurait en somme, devant ce toujours déjà, qu'à faire oeuvre de mémoire pour savoir déconstruire. » Jacques Derrida Mémoires pour Paul de Man 1986

12

13

Workshop, avec Sandy Amerio, G.I. Joe vs Cobra, Ecole nationale supérieure d’art de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

[ G.I. JOE vs COBRA ] NIVEAU : Phase Programme & Phase Projet « Le principal de ma production est filmique, bien que je travaille aussi la photographie et le texte. Mes champs de recherches sont vastes et proviennent de mon intérêt pour les signes qu’émet la société aujourd’hui. Ils concernent autant des phénomènes socio-politiques, qu’économiques ou stratégiques. J’ai par exemple dernièrement travaillé sur le business storytelling (théorie managériale anglo-saxone) et poursuis actuellement une réflexion sur la rhétorique militaire et les psyops (opérations psychologiques). Le projet s’inscrit totalement dans le cadre de cette nouvelle recherche. Il s’agit dans ma pratique d’une création constante de liens esthétiques, théoriques et poétiques révélant le caractère profondément hétérogène de nos réalités (documentaire, fiction, re-inactement,…). Résistances, disjonctions, nœuds, digressions… voilà ce qu’il est possible de voir travers le filtre grossissant et déformant que j’applique aux choses de l’existence et à ce que nous appelons couramment l’inconscient collectif. »

Le travail de Sandy Amerio, utilisant la vidéo comme médium, prend la forme de courts ou de moyens métrages qui interrogent les formes du documentaire et de la fiction, soit par glissement entre ces genres (Surfing on (our) History, 1999) soit en déstabilisant les codes présupposés du documentaire (Waiting Time, Romania, 2001). Sandy Amerio est née en 1973. Après avoir suivi un enseignement à l'école des beaux-arts de Nantes, elle a rejoint le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, à Tourcoing, entre 1999 et 2001. Ses œuvres empruntent pour partie leurs procédures à la vidéo d'artiste et pour partie au film documentaire. Ces vidéos sont des enquêtes et des histoires (histoire familiale, histoire nationale...) sur des éléments de la réalité que Sandy Amerio questionne en inventant des protocoles de mise à distance : faire rejouer des scènes captées « sur le vif » à des membres de sa famille, commenter des séquences filmées en utilisant des sous-titres évoquant le passé et le futur de chaque image, etc. Ces procédures permettent à Sandy Amerio de se maintenir en défiance de la « bonne conscience » du documentaire et de sa capacité à se satisfaire de l'image comme attestation d'une thèse, comme captation d'une vérité non questionnée. Son travail sur l'image s'enrichit de recherches d'écriture. Elle a ainsi déjà publié les textes « Comment au Mexique, Mitsubishi tente de gagner contre les baleines » dans la revue Trouble en 2001, et « Emotion in Motion » dans le Journal des Laboratoires en 2003. En septembre 2004, l'édition « Storytelling - Index sensible pour agora non représentative » vient accompagner les deux expositions personnelles de l'artiste aux Laboratoires d'Aubervilliers et à l'Espace Paul Ricard. Bien que partageant la même thématique, ce livre d'artiste se présente comme un objet autonome, un espace de création complémentaire. Il sera composé d'un ensemble de textes tant narratifs que théoriques, certains écrits par Sandy Amerio et d'autres rédigés par des storytellers professionnels invités à porter un regard personnel sur leur pratique. http://www.amerio.org

2006-2007 :

Coordinateur, phase Propédeutiques, Ecole nationale supérieure d’art de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

[ COORDINATION ] NIVEAU : Propédeutiques OBJECTIF : La coordination consiste essentiellement à coordonner, c'est-à-dire à installer une dynamique avec les propédeutiques en mobilisant l'ensemble des enseignants tout au long de l’année. Il s'agit d'assurer l'interface entre l'équipe pédagogique en relation directe avec l'ensemble des étudiants. DISPOSITIF (CONTENU, MÉTHODE) : « comment l’expérimentation peut-elle dépasser l’expérience et devenir un travail associant pratique et réflexion ? », comment « permettre de développer des propositions plastiques et une réflexion dans la durée qui autorise la progression »

14

[ Du Réel à la Fiction ] NIVEAU : Propédeutiques Comment, par l’intermédiaire d’une transposition, est-il possible de transformer et transférer une réalité (le « réel ») en une « fiction » ? - Techniques mixtes au choix de l'étudiant. Références : Aernout Mik, Melik Ohanian, Jeremy Deller, Stan Douglas, Mark Lewis, Grazia Toderi, …

15

Workshop, Le Pavillon, Musée de l'Objet, Blois / http://www.museedelobjet.org

Le Pavillon Les élèves de 1ère arts plastiques 1ère L arts plastiques enseignement obligatoire (5h) et 1ère L-ES-S option arts plastiques (3h) des lycées Sainte-Marie et Notre-Dame-des-Aydes de Blois travaillent avec un artiste plasticien dans le cadre d’un projet « Aux Arts, Lycéens ! » soutenu par le Conseil Régional du Centre. Axe de travail :

16

Le « Pavillon » du Musée de l’Objet à Blois, espace architectural à vocation culturelle. Le Pavillon / Un lieu, de jour, de nuit Utopie & Fiction Ce projet s’inscrit dans les exigences des programmes officiels des arts plastiques en 1ère spécialité et 1ère option facultative Les objectifs du projet : - rencontre et travail avec un artiste qui, dans sa démarche, aborde les notions de lieu, d’espace et d’architecture ; - en quoi une intervention artistique permet-elle de modifier le regard que l’on porte sur un lieu ? ; - sensibilisation au fait architectural et au fait artistique par la mise en œuvre de notions plastiques telles que : apport extérieur-intérieur, cadrage, transparence, reflet, point de vue, … ; - exploitation de nouvelles technologies pour finaliser un projet. 10 ateliers de novembre 2006 à avril 2007 Partenaires culturels et institutionnels : Ecole d’Art de Blois, directeur Alain Goulesque Musée de l’Objet, directeur Günther Ludwig Rectorat de l’Académie Orléans-Tours Conseil Régional du Centre Utopie 1ère L arts plastiques enseignement obligatoire Les premiers ateliers ont été consacrés à la découverte du Pavillon en tant qu’espace architectural et lieu à vocation culturelle. Les élèves se sont mis en petits groupes et ont menés une réflexion afin d’articuler et de construire une proposition autour de l’Utopie.

Fiction 1ère L-ES-S option arts plastiques Après avoir découvert le Pavillon de nuit, appréhendé cet espace dans une atmosphère inhabituelle, cet important groupe a mis en place une trame pour le tournage d’une vidéo dans l’espace du lieu en se confrontant à quelques œuvres de la collection du Musée de l’Objet. Film : travelling / plan séquence de 37 minutes (format HDV).

17

2006 : Jury, DNSEP, Ecole supérieure des beaux-arts de Tours / http://www.esbatours.org Workshop, avec Vincent Epplay & Antoine Schmitt, Infinite CD for unlimited music, Ecole nationale supérieure d’art de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

[ INFINITE CD FOR UNLIMITED MUSIC ] NIVEAU : Phase Programme & Phase Projet Conception (base de donnée sonore), réalisation (musique générative - programmation JMAX, MAX/MSP, DIRECTOR, fluidXtra, …) et production collective (édition CD) en collaboration directe avec Vincent Epplay & Antoine Schmitt d’un CD infini. Cette collaboration donnera lieu à l’édition INFINITE CD FOR UNLIMITED MUSIC. Ce CD, une fois inséré dans l’ordinateur, génère indéfiniment de la musique, toujours différente, toujours similaire. Le logiciel résidant sur le CD Rom produit une musique générative, en combinant de manière aléatoire et toujours renouvelée une composition. INFINITE CD FOR UNLIMITED MUSIC installe chez son utilisateur une musique d'aménagement minimaliste, qui se renouvelle perpétuellement de manière autonome, installant un entre-deux de l'écoute à la perception, oscillant de l'attention à l'oubli. INFINITE CD FOR UNLIMITED MUSIC est un travail de recherche traitant des modes de composition aléatoire et du son dans ses possibilités combinatoires. Ce travail qui procède par random, déroulement non linéaire, est moins apparenté aux modes traditionnels de la composition musicale mais se réfère plutôt à des développements de musique générative. Dans ce dispositif permettant une organisation et un ordonnancement sonores renouvelés à l'infini, Vincent Epplay & Antoine Schmitt ont choisi de travailler à partir du son dans sa matérialité, de procéder par classement, organisation du matériau sonore en ensembles distincts, en familles de sons : enveloppes, nappes, micro-sonorités, ponctuations, réminiscences, rythmiques minimalistes, sons résiduels, … INFINITE CD FOR UNLIMITED MUSIC évoque, suggère des états psychologiques, des humeurs réactives, se jouant entre sons internes (râles, souffles, chuchotements, battements) et sons d'ambiance (enveloppe spatialisée). Cette mise à disposition d'un objet sonore dégage l'utilisateur des formes traditionnelles de l'écoute en installant un entre-deux de l'écoute et de la perception, de l'attention à l'oubli. http://www.infinitecd.org

Vincent Epplay Né en 1964 Vit et travaille à Paris Vincent Epplay, plasticien/musicien, élabore un travail de mise en jeu entre la matérialité du son et ses modes de diffusion/réception. Développant une pratique qui emprunte à la fois aux arts visuels et à la musique électronique, il interroge les rapports son/image, le contexte de la diffusion (durée, lieu), et le rapport à l’audio-spectateur. A partir de dispositifs installés ou d’interventions live, son travail se confronte à l’écoute d’un public sous la forme traditionnelle du concert, ou propose des situations d’écoute et d’amplification du son à travers la réalisation de dispositifs/objets. Ces dispositifs revêtent différentes formes : applications sonores sur le web, CD-Rom de musique générative, installations et environnements sonores dans le cadre d’expositions. Ils peuvent par ailleurs être réinvestis sous la forme d’interventions live en associant d’autres intervenants (chanteuse, musiciens, vidéaste, …). http://www.viplayland.net Antoine Schmitt Né en 1961 Vit et travaille à Paris Artiste plasticien et programmeur (il fabrique des logiciels depuis plus de 30 ans), Antoine Schmitt se place à la croisée de l’abstraction et de la simulation dynamique. Il utilise la programmation comme matière à part entière, pour réaliser des installations, expositions en ligne, performances et CD-Roms, dans lesquels il confronte des systèmes programmés abstraits aux visiteurs ou à des performers. Il fabrique de nouvelles sortes de formes dynamiques en recréant algorithmiquement les causes du mouvement, les forces sous-jacentes aux actions, chassant sans relâche la forme de l’être au plus profond de la nature humaine. Infra-langage, la sensation est au coeur de ses réalisations. http://www.gratin.org/as

18

Commissaire de la performance Display Pixel 3 de Vincent Epplay & Antoine Schmitt, Ecole nationale supérieure d’art de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

[ DISPLAY PIXEL 3 ] Depuis plusieurs années, Vincent Epplay et Antoine Schmitt explorent ensemble le rapport image/son introduit par le matériau algorithmique : aléatoire, causalité, micromontage, générativité, physicalité constituent leur vocabulaire. Depuis la réalisation de leur CD génératif « INFINITE CD FOR UNLIMITED MUSIC » en 1999, ils confrontent leurs pratiques sous différentes formes dans des duos d'improvisations préparées (performances, musiques génératives sur Internet comme « AGRM », dispositifs d’installations avec « DEVOX », …). Le son de Vincent Epplay, de synthèse concrète, entre en relation avec les images algorithmiques minimales et abstraites d’Antoine Schmitt, dans un dialogue entre les quatre protagonistes que sont les images, le son, et les deux performers. Faisant suite à DISPLAY PIXEL 1 et DISPLAY PIXEL 2, DISPLAY PIXEL 3 marque une nouvelle étape dans la collaboration de Vincent Epplay et Antoine Schmitt. En live, Vincent Epplay improvise aux instruments électroniques contre des scènes visuelles et audio réactives et semi-autonomes programmées par Antoine Schmitt qui les module en live. Contrairement aux relations classiques VJ/DJ dont le vocabulaire tient du collage et de la juxtaposition, DISPLAY PIXEL 3 traite des relations physiques entre son, image, mouvement et causalité : la notion du contrôle et de sa perte y est centrale. Dans un univers visuel s'inspirant formellement et conceptuellement les mécanismes du jeu vidéo, les nappes sonores et les sons singuliers de Vincent Epplay donnent littéralement vie aux tableaux programmées par Antoine Schmitt. Le concept de confrontation entre image et son a été poussé à un niveau d'intégration radicalement nouveau, avec les systèmes visuels directement branchés sur les flux sonores pour pouvoir analyser et enregistrer les sons live et les (re)jouer plus tard. Les scènes, conçues et programmées spécialement par Antoine Schmitt pour l'occasion, sont activées par les sons de Vincent Epplay : elles réagissent et aussi agissent toutes seules, influençant ainsi l'improvisation de Vincent Epplay, pendant qu'Antoine Schmitt module leurs comportements. DISPLAY PIXEL 3 est un dispositif live, associant diffusion sonore et projection numérique, qui génère une rencontre et une confrontation entre les propositions sonores de Vincent Epplay et les travaux d'Antoine Schmitt sur les algorithmes graphiques. Ces deux médiums (sonore et visuel) sont traités de façon indépendante. A partir du son numérique, il s'agit de procéder par traitement sélectif (par filtrage, gommage) pour atteindre un flou musical, oscillant entre l'audible et l'inaudible. Les "créatures" au graphisme minimaliste d'Antoine Schmitt se définissent comme des entités autonomes, qui développent une activité non prédéfinie et qui possèdent chacune leurs caractéristiques, leur "tempérament" propre. Une écriture graphique minimale, qui se situe délibérément dans les zones interstitielles d'un peu visible, confronte à une trame sonore opérant sur la matérialité du son. Les espaces visuels et sonores entrent dans un rapport de contamination. DISPLAY PIXEL 3, à partir de ces travaux élaborés de manière autonome, explore toutes les formes de désynchronisation, de déstructuration, jouant sur les écarts, les distorsions entre le développement génératif du son et la projection visuelle. Le dispositif déjoue en permanence l'idée d'illustration qui trop souvent régit les rapports du son et de l'image dans leur confrontation. Les "créatures" graphiques ne dansent pas vraiment sur cette trame sonore, pas plus que celle-ci n'accompagne leur chorégraphie aléatoire. Le spectateur est placé au centre de ce dispositif dont l'interprétation reste ouverte, oscillant entre esquisse narrative et abstraction formelle. Cette intervention peut se rapprocher (non pas dans les moyens techniques mais plutôt dans l'ordre esthétique) des expériences faites par Fischinger, Whitney ou Mac Laren sur les phénomènes de synesthésie : dessiner le son. Donner à voir ce que l'on entend, entendre ce que l'on voit.

19

20

Conférence, avec Karine Alphaize-Cotinet et Dettie Flynn, Pratique Professionnelle, École supérieure des beaux-arts du Mans / http://www.esbam.net Conférence, L’extériorité de l’intervalle - endless loop, Ecole des beaux-arts de Rennes / http://www.erba-rennes.fr Workshop, L’extériorité de l’intervalle - endless loop, Ecole des beaux-arts de Rennes / http://www.erba-rennes.fr

Conférence, avec Nathalie Bazoche, Magda Danysz, Michel Duffour, Marianne Eshet, Didier Janot, Sofianne Le Bourhis-Smilévitch, Sophie Liger, Serge Malik, Patrice Marie, Alain-Dominique Perrin, Catia Riccaboni et Germana Richner, Le mécénat de compétences au service des artistes / le mécénat culturel et l'art contemporain, Palais du Luxembourg, CCM, Paris / http://www.sergemalik.com Conférence, L’extériorité de l’intervalle - boucle, Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

2005 : Jury, DNSEP, Ecole régionale des beaux-arts de Valence / Workshop, avec Philippe Rahm, Time Shift, Ecole nationale supérieure d’art de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

[ TIME SHIFT ] NIVEAU : Phase Programme & Phase Projet Le point T / le présent / le point 1 n’existent jamais. Nous sommes toujours à -1, +1, … A la manière de G.W.F. Hegel, nous situons l'architecture au plus bas niveau du monde, dans la matière et la pesanteur, sous les variations du climat et le passage du temps, engagée dans des relations physiques, chimiques, biologiques, électromagnétiques avec l'environnement et notre corps. Une architecture de l'immanence, qui accepte son rang matériel, son interdépendance aux conditions extérieures comme une modalité. Nos travaux évoluent dans ce règne sensible où l'architecture n'est au départ rien d'autre qu'un conflit nietzschéen entre une volonté humaine de croissance énergétique et de maintien des structures d'un côté et l'environnement extérieur qui abaisse, dégrade et désagrège de l'autre. Nous accueillons avec intérêt ces rencontres physiques car nous y découvrons la fertilité des enchaînements écologiques, la variété des causalités, les symbioses et les prédations biologiques, un formidable champ d'expansion avec ses propres comportements, puissants, capable d'engendrer des formes indépendamment de l'esprit et d'outils sémantiques ou plastiques. Ainsi, nous réévaluons les éléments de l'architecture que sont le matériau, la structure, l'espace ou la lumière selon leurs actions physiques. Nous étudions et travaillons sur les impacts et les échanges physiques, biologiques, électromagnétiques et chimiques entre l'architecture, l'environnement et notre organisme. La matière ne se restreint plus à une dimension statique ou symbolique mais s'engage dans des modifications physiques et chimiques avec l'extérieur sous forme d'érosion, de putréfaction ou de fermentation et acquiert une valeur alimentaire. L'espace n'est plus vide mais se définit comme une certaine quantité d'air, chimiquement constituée, dans laquelle nous sommes physiologiquement immergés, par la respiration, par la transpiration autant que les matières par l'oxydation. De même, la lumière gagne une dimension énergétique, par la capacité thermique des infrarouges, par la photosynthèse chlorophyllienne, par la régulation des rythmes biologiques et hormonaux. Nos projets fonctionnent comme des systèmes, identifiant les composants, programmant les échanges, permettant des transformations. Ils procèdent par émissions d'information et dépenses d'énergie, récupèrent, recyclent, altérant chimiquement l'environnement, stimulant électriquement l'être humain. Ils sont des entrées vives dans le monde physique, une volonté d'appréhender la construction de formes et de climats selon la réalité quantifiable du monde concret. Notre architecture s'accepte comme un milieu vivant dépassant son seul statut de figure esthétique ou de médiation politique. Notre volonté est de comprendre et de travailler avec les mécanismes physiologiques réels, au plus près des connaissances scientifiques et médicales actuelles. Ces mécanismes métaboliques et écologiques pourraient apparaître comme une sorte de quatrième dimension de l'architecture, invisible, énergétique, une architecture des particules permettant d'agir concrètement dans le monde et de produire des milieux physiques réels, ouverts à la vie et aux évolutions à venir.

21

Conférence : 3 janvier 2005 et/ou 31 janvier 2005 Workshop : Du 24 au 28 janvier 2005 Dans le cadre de l’exposition au FRAC Centre, Orléans et au Transpalette / Emmetrop, Bourges

« Nous avons déjà été là une éternité de fois et toutes choses avec nous » Mercredi 19 janvier 2005, 19h13’33’’ Il y a, profondément attaché à toute production d’architecture, une volonté de stabilité, d’équilibre et d’éternité qui s’exprime à la fois à travers l’espace et dans le temps. La statique des constructions, l’équilibre des masses, sont accompagnés de la pérennité des structures et de la normalisation des climats. L’architecture génère de l’immobilité et du patrimoine. La notion de patrimoine est au temps ce que la climatisation est à l’espace : une extraction de l’environnement de l’homme hors du temps et des mouvements astronomiques et climatiques. Aux ruptures du jour et de la nuit, aux variations des météores, aux alternances des saisons, l’architecture ouvre des espaces immobiles et stables, génère une température et une intensité lumineuse constantes, des atmosphères qui se répètent, de jours en jours, d’année en année jusqu’à former le paysage artificiel de l’humanité. Éternel midi, printemps continu, l’architecture déploie une temporalité abstraite hors du monde et qui se transforme en patrimoine, générant des géographies culturelles qui se superposent sur celles, naturelles, des paysages en mouvements et des temps. Notre projet pour le transpalette est une trappe dans la course du temps. C’est un instant qui est arraché, pour être répété sans fin et sans échappement, à l’infini, dans un même espace. Production d’un patrimoine temporel, constitution d’un espace comme un éternel retour, ce qui est exposé ici est un instant d’hiver que l’on étend sans discontinuité jusqu’au printemps suivant. Une vingtaine de micro ou plus sont suspendus dans l’espace du Transpalette. À une heure fixe, en plein vernissage, les micros sont tous mis en marche en même temps et enregistrent une seconde, à 19h13’33’’ par exemple. Cette seconde est immédiatement rediffusée par une vingtaine de Haut-Parleurs en delay sans fin jusqu’à la fin de l’exposition. En parallèle, un éclairage de tubes fluorescent blanc type biolux est installé régulièrement dans l’espace, leur intensité monte progressivement durant le vernissage jusqu’à atteindre un maximum au même instant choisi, à 19h13’33’’.

Conférence, avec Patricia Brignone, Aline Caillet, Jean-Pierre Cometti, François Deck et Paul Devautour, New territories : la ville qui ne s’appartient pas, séminaire ArtCommeExpérienceCommeProjet - John Dewey, Ecole supérieure d’art de Grenoble /

2004 : Commissaire de l’exposition Split, Glassbox, Paris, avec l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr / http://www.glassbox.fr [ SPLIT ]

L’exposition Split à Glassbox rassemble le travail de six jeunes artistes récemment diplômés de l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges (DNSEP, juin 2004) : Johan Bérard, Hélène Defromont, Flavie Guerrand, Florent Lamouroux, Delphine Nivot, Yaël Perlman sur une proposition de Hervé Trioreau. Split se situe à un moment charnière de leur formation. Le moment de balancement dans l’autonomie. Au commencement, Split convoquait le travail de tous les étudiants diplômés ; il s’est finalement recentré, resserré, cristallisé, autour de ces six jeunes artistes. Chacun a créé une nouvelle production spécialement pour Glassbox. Dans la galerie, ils ont inventé une cohérence spatiale, un dialogue, un va-et-vient entre chaque œuvre présentée. Split fragmente et partage, divise et éclate. C’est la croisée des chemins, l’endroit où les choses vont bifurquer et amorcer la possibilité d’un devenir artistique. Split, c’est le grand écart. L’espace de la galerie a été disloqué et entièrement reconfiguré autour du déplacement elliptique qui mène d’une œuvre à l’autre. Destruction / reconstruction. Ces six artistes ont non seulement investi Glassbox en le transformant, mais ils l’ont réinterprété. A l’arrivée, un caisson gris et neutre accueille le visiteur. Il lui faudra sortir dans le jardin de Glassbox pour découvrir ce que cache ce volume opaque. Faisant face à la baie vitrée, l’image renversée du

22

jardin et de son architecture, voilà le visiteur coincé entre ces deux artifices : le paysage et sa fiction. Johan Bérard a amplifié l’effet onirique de cette photographie de « jardin urbain » par la présence d’une cascade miroitante – les paysages lumineux des self-services chinois. Neuf personnages de scotch et Handy-bag. Neuf fragments des chronophotographies de Etienne-Jules Marey. Florent Lamouroux nous donne à voir, non sans humour, la décomposition du geste et du corps, l’interstice du visible. Les neuf personnages, qui n’en sont qu’un, finissent leur course contre la vitre de Glassbox. Crash test d’Air-bag ? Leurs jambes déjà figées et paralysées, d’une fixité de poupée, semblent vouloir chuter encore. Delphine Nivot nous parle, dans cette photographie, de l’entrave et de l’attente. Les corps sont tronqués, les jambes seules sont visibles et disposées auprès de leur appareillage – bric-à-brac de roues, de rayons, et de métal. Hélène Defromont investit une portion de baie vitrée qu’elle recouvre de fond de teint. Elle occulte ainsi l’espace extérieur mais permet à chacun de laisser sa trace – le souvenir de son corps – inscrite dans la matière. L’intervention de Hélène Defromont répond à la photographie de Delphine Nivot, dans sa gamme colorée comme dans sa plasticité. Une femme nue debout regarde le spectateur. Ses membres se démantibulent. Son corps s’effondre. Il tombe en miettes et forme un tas à terre. Le processus de démembrement de Yaël Perlman recommence à l’infini. Le coin d’une rue à Kyoto. La lumière artificielle de la nuit. Le surgissement de l’enseigne de néons qui capte le regard. Et la présence clandestine d’un personnage qui fixe la photographe, Flavie Guerrand, et le spectateur. L’interstice dans lequel il est embusqué. Le léger choc de se deviner épié alors que la présence de ce personnage est invisible au premier regard. L’exposition Split n'est pas simplement intégrée à l’espace de Glassbox : elle l'occupe, le transforme, le transgresse, pour nous en offrir une nouvelle interprétation, au travers d’un prisme ; vision kaléidoscopique proposée par ces six jeunes artistes en devenir.

23

- Johan Bérard, Sans titre, 2004 (Production : Ecole nationale supérieure d’art de Bourges et PICTO, Paris) - Hélène Defromont, Sans titre, 2004

- Flavie Guerrand, Kyoto 2002, 2004 (Production : Ecole nationale supérieure d’art de Bourges et PICTO, Paris) - Florent Lamouroux, Chronoplasticité du crash, 2004

- Delphine Nivot, Cerbère, 2004 (Production : Ecole nationale supérieure d’art de Bourges et PICTO, Paris) - Yaël Perlman, Chute, 2004 (Production : Le Fresnoy - studio national des arts contemporains) Séjour pour études et recherches, MUTEK, 5ème édition, musique, son et nouvelles technologies, Université du Québec à Montréal, UQAM, Montréal, Canada / http://www.mutek.ca Architecte de l’exposition Radio Ghost de Laurent Grasso, Galerie Agnès B, Hong Kong, Chine /

2003 : Conférence, avec Bureau d’Etudes, Ewen Chardronnet et Brian Holmes, Next 5 Minutes 4, International Festival of Tactical Media, Amsterdam, Pays-Bas, en collaboration avec De Balie - Centre for Culture and Politics, De Waag - Society for Old and New Media, Montevideo Netherlands Media Art Institute, Paradiso, Melkweg, Salto - Amsterdam local broadcasting organisation et imagine IC / http://www.n5m.org/n5m4 Conférence, avec Marko Peljhan, Bureau d’Etudes, Ewen Chardronnet et Brian Holmes, Mapping contemporary capitalism / Cartography of world government, Utopia Station, Makrolab, 50th Venice International Biennale of Art, Italie / http://makrolab.ljudmila.org / http://www.labiennale.org Conférence, avec Bureau d’Etudes, Ewen Chardronnet et Brian Holmes, Media Architecture, 6th international art & communication festival, RIXC, Riga, Lettonie / http://rixc.lv/03 Intervenant artiste, jury CFPI, Centre de Formation des Plasticiens Intervenants, IUFM, Institut Universitaire de Formation des Maîtres d’Orléans-Tours, Ecole nationale supérieure d’art de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

2002 : Workshop, Hypercentre, en collaboration avec le Frac Lorraine et la Ville de Nancy / http://www.fraclorraine.org Conférence, avec J. Basserode, A. Bouillet, S. Doré, J. Durand, S. Emonet, N. Fortier, P.J. Galdin, G. Guetemme, A.J. Laferrière, A. Mozzo, J.C. Pompougnac, C. Ruby, M. Talbot, M.L. Thomas et J. Zwingenberger, La place de l’artiste, son rôle dans l’école, IUFM d’Orléans-Tours, en collaboration avec le Centre de Création Contemporaine de Tours et la Drac Centre / http://www.ccc-art.com Conférence, L’art, l’artiste, l’école et la pédagogie, IUFM Lorraine, association Le Garage, Nancy / Intervenant artiste, Frac Lorraine, Lycée Varoquaux, Nancy / http://www.fraclorraine.org Commissaire de l’exposition, avec Jérôme Poret, des étudiants de l’Ecole d’art d’Avignon, Le temps d’un week-end, Le Transpalette, Bourges, en collaboration avec l'Ecole d'art d'Avignon et Emmetrop / http://www.emmetrop.fr.fm

24

Commissaire de la performance, avec Jérôme Poret et les étudiants de l’Ecole d’art d’Avignon, Electrohappening, Le Creux de l’enfer, Thiers & Clermont-Ferrand, en collaboration avec l'Ecole d'art d'Avignon et Emmetrop / http://www.emmetrop.fr.fm

Intervenant artiste, organisation d’ateliers pédagogiques, Centre de Création Contemporaine, Lycée Choiseul, Tours / http://www.ccc-art.com Workshop, 78, rue des Douets, 37000 Tours, Lycée Choiseul, Tours, programme aux arts lycéens !, en collaboration avec le Centre de Création Contemporaine de Tours, le Ministère de la Culture et de la Communication, l’Académie d’Orléans-Tours, la Région Centre et le lycée Choiseul et avec le mécénat pour la production de l’entreprise Cartonnages de Touraine, Groupe GIEPAC / http://www.ccc-art.com Intervenant artiste, organisation d’ateliers pédagogiques, Ecole des beaux-arts de Blois, Lycée Dessaignes, Blois / http://www.edab.fr

2001-2003 : Vice-président de l’association POS - Plan d’Occupation des Sites / http://www.p-o-s.fr.st

2001-2002 : Séjour pour études et recherches, Cologne, Berlin, Allemagne /

25

2001 : Commissaire de l’exposition Thibault Gleize - SoundScape, Entrée 9, Avignon, en collaboration avec l'Ecole d'art d'Avignon / http://www.entree9.org

SoundScape_displacement map, expérimentation et exposition sur l'architecture sonore de Thibault Gleize (étudiant en 2ème année à l’Ecole d’art d’Avignon), exploite le son dans une logique autant spatiale que temporelle tout en élargissant le cadre habituel de l'espace sonore privé/public pour créer un paysage marquant dans Avignon intra-muros. Le son n'est plus considéré comme un dispositif isolé, pensé dans un cadre souvent trop pragmatique, mais s'intègre aux réflexions sur nos environnements publics et privés à part entière. L'espace sonore dépasse la simple question du dispositif technique pour devenir celui d'un support polysémique, élargi à l'échelle de la ville. Dans les ramifications d'un espace pluriel de réflexions esthétiques, urbaines, sociales et culturelles, Soundscape_displacement map exploite d'une part la capacité du son a générer des images fortes, d'identifier un paysage d'exception, dynamique, et d'autre part d'effacer les paysages urbains tout entier.

Enseignant contractuel, Ecole régionale des beaux-arts, Avignon /

2000-2002 : Webmaster, réalisation du site Internet POS - Plan d’Occupation des Sites, en association avec la Fondation de France - programme Initiatives d’artistes, Anastassia Makridou-Bretonneau – commissaire de l’exposition, en collaboration avec l’association Eternal Network et Anne-Laure Even, projet collectif en réseau avec B. Calet, S. Engramer, V. Protat et F. Tétart et DJ Olive, Gregor Asch, en collaboration avec Transcultures, Bruxelles, le Centre Chorégraphique National de Tours, la Maison des associations Culturelles de Tours, l’Ecole supérieure des beaux-arts de Tours et la Ville de Tours / http://www.p-o-s.fr.st

2000-2001 : Chef de projet, logistique, conception et réalisation du site Internet du Fond Régional d’Art Contemporain de la région Provence Alpes Côte d’Azur, en collaboration avec la Villa Arson et le SCAN, Marseille, Nice / http://www.fracpaca.org Conférence, BP 297 - 9, rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr Workshop, BP 297 - 9, rue Edouard-Branly, 18006 Bourges cedex, Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Bourges / http://www.ensa-bourges.fr

2000 : Régisseur de l’exposition La nature à l’œuvre - La Beauté, (Jean De Loisy et Yves Lefur - commissaires de l’exposition, en collaboration avec les architectes Vincente Guallart et Enric Ruiz-Geli, Espagne), association pour la célébration de l’an 2000, Avignon / Porteur de projet, Studionet (programme de réflexion et d’expérimentation sur les NTIC, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), en collaboration avec Pascal Desfarges, association Scenolink, Drac Centre, DRIRE Centre, Frac Centre, Orléans / http://www.studionet.org

1999 : Intervenant artiste, atelier pédagogique, Ecole d’architecture de Nantes / Workshop, Rue Massenet, 44300 Nantes, avec Vincent Protat – protaTTrioreau et Isabelle Le Doussal, Ecole d’architecture de Nantes / Téléacteur (Assedic, K-tel, Regalshop, Norwich Union, …), groupe Convergys, Paris /

26

Agent de surveillance et de visites pour l’exposition Ivresse (S. Comte, Shimabuku, P. Thoretton, …), Ateliers d’Artistes, Marseille / Assistant décorateur, travail en construction et montage de décors de théâtre, Nantes / Intervenant artiste, organisation d’ateliers pédagogiques, Musée de l’Objet, Ecole municipale des beaux-arts, Blois / http://www.museedelobjet.org / http://www.edab.fr

1998 : Conférence, L’extériorité de l’intervalle, Ecole supérieure des beaux-arts de Tours, avec D. Sausset, J. Poret et L. Magri / http://www.esbatours.org Vidéaste, reportage vidéo sur la déambulation d’Iris Clert de Raymond Hains lors du Congrès Interprofessionnel Pour l'Art Contemporain, Centre de Création Contemporaine, Tours / http://www.ccc-art.com Professeur vacataire d’arts plastiques, collège Lamartine, lycée professionnel François Clouet, académie Orléans-Tours /

1997-1998 : Intervenant artiste, enseignant, animateur d’ateliers pédagogiques, Musée de l’Objet, Ecole municipale des beaux-arts, Blois / http://www.museedelobjet.org / http://www.edab.fr

1994-1998 : Assistant aux montages d’expositions (T. Kawamata, X. Veilhan, P. Bismuth, 70+911, P. Joseph, P. Ramette, BruitSecrets, …), Centre de Création Contemporaine, Tours / http://www.ccc-art.com

1997 : Docker, New Territories, Shenzen, Kowloon, Hong Kong, Chine / Séjour pour études et recherches, résidence pour la préparation d’un projet architectural, Hong Kong, Chine / Assistant de l’artiste Pier Paolo Calzolari, Atelier Calder, Saché /

1996-1997 : Assistant décorateur, travail en construction et montage de décors de théâtre, Scène et Loire, Tours /

1995-1997 : Professeur vacataire, lycée japonais Konan, Ecole supérieure des beaux-arts, Tours / http://www.esbatours.org

1995 : Assistant de l’artiste Bernard Calet, 1% IUT, Chartres / Séjour pour études et recherches, projet architectural, Inde / Vidéaste, reportage vidéo sur l’architecture et la guerre, Sarajevo, Bosnie, Zagreb, Croatie /

1992 : Dynamiteur, travail en construction de fondations et de soutènements de bâtiments, Grèce /

1990 : Séjour pour études et recherches, Pise et Florence, Italie /

27