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La librairie est ouverte le lundi de 11h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h
LIBRAIRIE LA BOÎTE À LIVRES . 19, rue Nationale, ToursTél. 02 47 05 70 39 . [email protected] . www.boitealivres.com
I EN MARS 2019 I À LA BOÎTE À LIVRES (SOUS RÉSERVE DE MODIFICATION)
05/03 ATIQ RAHIMI, 09/03 ElOÏSE SCHERRER, 11/03 BRUNO DOUCEY & HALA MOHAMMAD, 13/03 PIERRE LE NEINDRE (Semaine du cerveau), 13-15/03 Assises du journalisme, 25/03 CÉCILE COULON, 28/03 MARTIN WINCKLER...
I EXPOSITIONS I JUSQU’AU 28 FÉVRIER
VERNISSAGE DES EXPOSITIONS VENDREDI 8 FÉVRIER À PARTIR DE 19H
IÑES LEFRANC Levez les yeuxAcrylique sur toile
CHANTAL AUBINÀ l’orée des bois
Aquarelle sur papier de soieAU SALON DE THÉ
I HORS NOS MURS I JEUDI 7 FÉVRIER > 19H30Rencontre avecCAROLINE LAURENTEt soudain, la liberté (Éd. Les escales)Hôtel Mercure Tours [email protected]
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I NOUVEAU À LA LIBRAIRIE I
www.boitealivres.com
Février 2018
D É D I C A C E S , E X P O S I T I O N S , A N I M A T I O N S
RENCONTRELÉONOR
DE RÉCONDOManifesto
Éd. Sabine Wespieser
RENCONTRELAURENT GAUDÉSalina, les trois exils
Éd. Actes Sud
JEUDI 7 FÉVRIER I 19H30
RENCONTREANNY DUPEREY Les photos d’Anny
Éd. du Seuil
MARDI 5 FÉVRIER I 19H30
LUNDI 18 FÉVRIER I 19H30
RENCONTREGILLES LEROY
Le diable emporte le fils rebelle
Éd. Mercure de France
JEUDI 14 FÉVRIER I 19H30
DÉDICACELAURE DESLANDES
Le collège des éplucheurs de citrouilles
Éd. L’école des loisirs
SAMEDI 16 FÉVRIER I 15H
RENCONTREDAVID LE BRETON
Rire. Une anthropologie du rieurÉd. Métailié
MARDI 12 FÉVRIER I 19H30
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RENCONTRES
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RENCONTREAXEL KAHN
CheminsÉd. Stock
MARDI 26 FÉVRIER I 19H30
RENCONTRELUC BLANVILLAIN
Le grand fauveÉd. L’école des loisirs
SAMEDI 16 FÉVRIER I 15H©
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Dès 9 ans
Dès 12 ans
RENCONTREGÉRARD MORDILLAT
Ces femmes-làÉd. Albin Michel
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I MARDI 5 FÉVRIER > 19H30Rencontre avec ANNY DUPEREYPour son livre de photographies
Les photos d’Anny(Éd. Seuil. 19 €)
Anny Duperey est comédienne de théâtre et de cinéma mais elle est également peintre et écrivain. Elle est l’auteur de romans dont Le Nez de Mazarin, L’Admiroir, Allons voir plus loin, veux-tu ?, Une soirée, et d’ouvrages plus autobiographiques comme Le Voile noir, Je vous écris... et, plus récemment, De la vie dans son art, de l’art dans sa vie et Le Poil et la Plume, Le rêve de ma mère.
Lorsqu’Anny arrive à Paris pour démarrer sa carrière de comédienne, elle a une vingtaine d’années et vit chichement dans un studio meublé. Elle a hérité des photos de son père qu’elle s’est dépêchée, sans même y jeter un œil, d’enterrer au fond d’un tiroir – qu’elle neréouvrira que vingt ans plus tard et qui donneront Le Voile noir.Un jour, lors d’une séance photos, Anny se sent irrésistiblement attirée par l’appareil qui la mitraille. C’est un Leicaflex avec un téléobjectif de 180 mm, appareil de professionnel, bien trop cher pour elle, mais qu’à cela ne tienne, elle court s’acheter exactement le même dans un élan irrépressible. Elle se prend alors de passion pour la photographie, la technique, le développement, le tirage.Cet appareil ne la quittera jamais et, toute sa vie, elle fera des portraits de ses amis ou de comédiens croisés sur les plateaux et des paysages. Elle nous présente ici une sélection de ses plus belles photos enrichies de textes sur ses déclics photographiques.
I JEUDI 7 FÉVRIER > 19H30Rencontre avec LAURENT GAUDÉPour son roman Salina, les trois exils(Éd. Actes Sud. 16,80 €)
Après des années consacrées à l’écriture théâtrale avec notamment Pluie de cendres, Combat de Possédés, Médée Kali... Laurent Gaudé publie son premier roman, Cris, en 2001. Avec La Mort du roi Tsongor (2002), il obtient le prix Goncourt des Lycéens et le prix des Libraires. En 2004, il est lauréat du prix Goncourt pour Le Soleil des Scorta. Tous ses livres sont publiés par les éditions Actes Sud.
Salina fut recueillie par Mamambala et élevée comme sa fille dans un clan qui jamais ne la vit autrement qu’étrangère et qui voulut la soumettre. Au soir de son existence, c’est son dernier fils qui raconte ce qu’elle a été, afin que la mort lui offre le repos que la vie lui a défendu, afin que le récit devienne légende.Renouant avec la veine mythique et archaïque de La Mort du roi Tsongor, Laurent Gaudé écrit la geste douloureuse d’une héroïne lumineuse, puissante et sauvage, qui prit l’amour pour un dû et la vengeance pour une raison de vivre.
« Salina est arrivée de nulle part. Dans une époque et une géographie incertaines, un cavalier surgit dans le
village du clan Djimba pour y déposer un bébé en pleurs. Craignant une malédiction, les villageois et leur chef ne bougent pas, refusant d’accueillir l’étrangère. C’est une femme, Mamambala, qui arrache l’enfant à la mort en lui donnant le sein, bravant la loi silencieuse. Des années plus tard, Salina, devenue une vieille femme, cherche une terre où mourir. Comme dans la Ballade de Narayama, le film d’Imamura, son dernier fils l’accompagne dans ce dernier voyage en la portant sur son dos. Sentant dans son cou le souffle de sa mère se raréfier, puis s’arrêter, Malaka comprend que c’est lui qui doit trouver l’endroit où elle reposera en paix. »
Sophie Joubert L’Humanité.- Jeudi 1 Novembre 2018
I MARDI 12 FÉVRIER > 19H30Rencontre avec DAVID LE BRETONPour son roman essai
Rire. Une anthropologie du rieur(Éd. Métailié. 20 €)
David Le Breton est anthropologue et sociologue à l’Université Strasbourg. Il est l’auteur de nombreux essais : Anthropologie du corps et modernité (PUF 2000), Signes d’identité (2002), La Peau et la Trace (2003), Anthropologie de la douleur (2006) et L’adieu au corps (2013) aux éditions Métailié...
David Le Breton, continuant son anthropologie du corps, s’attaque ici aux “corps de rire” qui se déploient souvent à nos dépens, mais il montre qu’ils sont parfaitement inscrits dans des moments de l’histoire et de nos histoires personnelles. Ils forment des parenthèses nécessaires dans nos quotidiens devenus lourds et difficiles.
I JEUDI 14 FÉVRIER > 19H30Rencontre avec GILLES LEROYPour son roman
Le diable emporte le fils rebelle(Éd. Mercure de France. 16,80 €)
Gilles Leroy est l’auteur notamment de Alabama Song (prix Goncourt 2007), Dormir avec ceux qu’on aime (2012) et Nina Simone, roman (2013), Le monde selon Billy Boy (2015)... parus aux éditions Mercure de France.
Lorraine, son mari et leurs quatre fils vivent sur une ancienne friche d’une ville du Wisconsin. La jeune mère se tue à la tâche et n’a, pour tenir, que Dieu et les cachets. Elle doit aussi affronter sa bête noire, Adam, le fils aîné réfractaire. L’adolescent sort à peine de détention qu’une rumeur s’en prend à sa sexualité. Lorraine n’a plus qu’une obsession : sauver le reste de sa famille.
« Gilles Leroy brosse un portrait terrible de femme aveuglée par une foi rétrograde et nous plonge dans une Amérique qui fait peur. »
Ariane Bois, Psychologies Magazine.- 1er janvier 2019
« Toutefois, l’universitaire nous alerte sur une menace qui pèse sur le rire contemporain : sa dissolution.Dans notre société du spectacle, le rire est omniprésent au point de perdre de son authenticité et de sa force de contestation. Aujourd’hui, une part du rire, comme de la musique, se dégrade souvent en ambiance et en pommade pour rendre légitime l’ordre des choses. Cette dégradation du rire est une dérive de notre société humoristique qui érige le rire en impératif et en réflexe social vidant l’humour de sa fonction critique. Le rire serait-il devenu un objet de consommation courante ? »
Arthur Barbaresi, Radio classique, le 20 décembre 2018 Dédicace avec LUC BLANVILLAINPour son roman jeunesse
Le grand fauve(Éd. L’école des loisirs. 12 €)
Luc Blanvillain enseigne le français. Il est l’auteur pour la jeunesse de Crimes et jeans slim, Journal d’un nul débutant, Le démon des brumes... Il se régale à mettre en scène élèves, parents et enseignants, ce trio infernal qu’il fréquente assidûment.
Nicolas entre au collège et il est temps qu’il le sache : le monde est une jungle. On n’est pas à l’abri de rencontrer dans la cour une meute d’alligators au sourire carnassier. On risque aussi de croiser, au coin d’un bois, une vraie tigresse échappée d’un zoo. Et on a des chances de croiser une intrépide guerrière en liberté. Mais quand, comme Nicolas, on a toujours été couvé au nid et élevé au grain, il faut savoir s’armer de courage pour prendre son vol. « Avec un début de vie que l’on imagine plutôt solitaire, Nicolas est très entouré de ses parents. Grâce à sa nouvelle amitié avec l’intrépide Anouk et son amoureux transi, Octave, Nicolas osera sortir du cocon parental surprotégé. D’aventure en aventure, découvrant son propre courage, il tissera une nouvelle confiance en lui. » Nicole Tharin, ricochet-jeunes.org
I SAMEDI 16 FÉVRIER > 15HDédicace avec LAURE DESLANDESPour son roman jeunesse
Le collège des éplucheurs de citrouilles(Éd. L’école des loisirs. 17 €)
Laure Deslandes est professeure de lettres classiques et enseigne dans le Finistère, en essayant, précise-t-elle, d’« être le plus farfelue possible sous des dehors très sérieux. Et réciproquement ».
« À Trégondern, au collège des Museaux, on a des principes. Le cuisinier ne sert que du bio expérimental, les punitions consistent en corvées d’épluchures...L’histoire vaguement policière est un délicieux prétexte à donner vie à cet « internat en milieu rural » où le réseau téléphonique ne passe pas. CPE dépassé, profs convaincus de leur mission, élèves en rébellion, cuisinier caractériel, autochtones tranquilles, etc. : la galerie de personnages est absolument géniale. On pense très fort à Malika Ferdjoukh pour l’humour affectueux, la familiarité immédiate. L’écriture à l’avenant fuse de bonnes idées, divertit sans jamais céder à la facilité. Plaisir de lecture garanti. » Sophie Pilaire, ricochet-jeunes.org
Dès 12 ans
Dès 9 ans
I LUNDI 18 FÉVRIER> 19H30Rencontre avec LÉONOR DE RÉCONDOPour son roman Manifesto(Éd. Sabine Wespieser. 18 €)
Léonor de Récondo débute le violon à l’âge de cinq ans. Lauréate du concours international de musique baroque Van Wassenaer (Hollande) en 2004, elle enregistre une quinzaine de disques. Elle est l’auteure de Rêves oubliés (2012), Pietra viva (2013) et Amours (Prix des libraires et Prix RTL-Lire 2015)... aux éditions Sabine Wespieser.
« Pour mourir libre, il faut vivre libre. » La vie et la mort s’entrelacent au cœur de ce Manifesto pour un père bientôt disparu. Proche de son dernier souffle, le corps de Félix repose sur son lit d’hôpital. À son chevet, sa fille Léonor se souvient de leur pas de deux artistique – les traits dessinés par Félix, peintre et sculpteur, venaient épouser les notes de la jeune apprentie violoniste, au milieu de l’atelier. L’art, la beauté et la quête de lumière pour conjurer les fantômes d’une enfance tôt interrompue.Pendant cette longue veille, l’esprit de Félix s’est échappé vers l’Espagne de ses toutes premières années, avant la guerre civile, avant l’exil. Il y a rejoint l’ombre d’Ernest Hemingway. Aujourd’hui que la différence d’âge est abolie, les deux vieux se racontent les femmes, la guerre, l’œuvre accomplie, leurs destinées devenues si parallèles par le malheur enduré et la mort omniprésente.Les deux narrations, celle de Léonor et celle de Félix, transfigurent cette nuit de chagrin en un somptueux éloge de l’amour, de la joie partagée et de la force créatrice comme ultime refuge à la violence du monde.
I MARDI 26 FÉVRIER > 19H30Rencontre avec AXEL KAHNPour son essai Chemins(Éd. Stock. 19 €)
Axel Kahn est l’auteur de Et l’homme dans tout ça ? (NiL, 2000), L’Homme, ce roseau pensant (NiL, 2007), Pensées en chemin (Stock, 2014), Entre deux mers (Stock, 2015)...
Marcher n’est pas une activité pour Axel Kahn, c’est une manière d’être. Il se définit comme un homme qui marche, un chemineau de la vie. Au rythme de son pas, sur les chemins et les sentiers, sur les pavés parfois, il a pensé, cherché, douté, le cas échéant, trouvé. Il a aimé, aussi, passionnément. Son ouvrage est un hymne à l’esprit, à la beauté et à la liberté. L’existence d’un homme en chemin, au fil de ses souvenirs de l’enfance à la vieillesse. Cent cinquante ans après Julien et André dans Le Tour de la France par deux enfants, Axel Kahn, marcheur obstiné et attentif, peint de ce pays un tableau émerveillé mais lucide.
I JEUDI 28 FÉVRIER > 19H30Rencontre avec GÉRARD MORDILLATPour son roman Ces femmes-là(Éd. Albin Michel. 21,50 €)
Gérard Mordillat est l’auteur de Vive la sociale ! (Mazarine, 1981) qu’il adapte au cinéma (Prix Jean Vigo, 1983), Rue des rigoles (Calmann-Lévy, 2002), Les Vivants et les Morts (Calmann-Lévy, Grand Prix RTL-Lire 2005), Notre part des ténèbres (Calmann-Lévy, 2008), La brigade du rire (Albin Michel, 2016) qui a obtenu le Prix de L’Humour de Résistance... Il réalise de nombreux films de fiction et des documentaires pour le cinéma et la télévision dont : En compagnie d’Antonin Artaud (1993), Corpus Christi, L’Origine du christianisme et L’apocalypse et plus récemment Mélancolie ouvrière (2018) adapté du roman de Michelle Perrot...Il est par ailleurs le chroniqueur de Mordillat mord sur le site d’information Là-bas si j’y suis (la-bas.org).
2024, une manifestation se prépare pour dénoncer la dérive néofasciste et les mesures autoritaires voulues par le gouvernement. Daisy, une jeune professeure, et Maxence, un sociologue gérant d’un magasin, veulent participer à la protestation. Face à eux, une contre-manifestation est organisée par Bérangère Sagol et des groupes extrémistes. Marion, la compagne de Daisy, filme les deux cortèges.Gérard Mordillat capte, à travers une multitude de destins individuels, la puissance d’une action collective. Épique, politique et humaine.
Quelles que soient les barrières que l’on vous oppose, il est en votre pouvoir de vous en affranchir, vous n’avez qu’à le vouloir.
Olympe de Gouges
Extrait : « Daisy est l’héroïne de cette histoire.Elle ouvrit les yeux avant que le réveil sonne. 6 h 45, elle avait le temps... Daisy consulta la météo sur son portable. le ciel était à l’orage avec des pluies en fin de journée ? En fin de journée ? Cela la rassura. La manif était prévue à 14 heures. Prétextant une montée constante de l’islamophobie, le gouvernement voulait faire passer une loi qui entraînerait le regroupement de tous les musulmans dans des quartiers où ils seraient désormais protégés et en sécurité. C’était pure hypocrisie, retournement de langage. En réalité, l’objectif était de les caserner, de les ficher, de les explulser. Ceux qui avaient une double nationalité seraient orientés vers leur pays d’origine ; les Français, eux, seraient encouragés à rejoindre progressivement les pays francophones au Maghreb ou en Afrique, voire au Moyen-Orient, afin d’éradiquer tout risque de terrotisme islamiste. »