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Fiches-projets du LOT 3

Programme Communal de Développement Rural de Malmedy – Partie V 1

FICHES-PROJETS DU LOT 3

Fiche-Projet 3.1 : Créer un atelier rural ................................................................................................... 3

Fiche-Projet 3.2 : Aménager des lieux de repos, de convivialité et d’accueil pour les vélos électriques 5

Fiche-Projet 3.3 : Aménager une liaison pour les modes doux entre Thioux et Malmedy ..................... 6

Fiche-Projet 3.4 : Aménager une piste cyclable pour la traversée de Ligneuville .................................. 7

Fiche-Projet 3.5 : Créer un centre d'interprétation de la Fagne ............................................................. 8

Fiche-Projet 3.6 : Aménager un espace de convivialité derrière la salle de village de Chôdes ............ 10

Fiche-Projet 3.7 : Restaurer la plaine de jeux de Géromont et y aménager un espace de convivialité 11

Fiche-Projet 3.8 : Développer un projet d’épuration collective à Ligneuville ....................................... 12

Fiche-Projet 3.9 : Sécuriser et améliorer la convivialité dans le centre du village de Longfaye ........... 14

Fiche-Projet 3.10 : Acheter un chapiteau de grande capacité .............................................................. 15

Fiche-Projet 3.11 : Créer un fablab ....................................................................................................... 16

Fiche-Projet 3.12 : Sécuriser et améliorer la convivialité du centre du village de Bévercé .................. 18

Fiche-Projet 3.13 : Aménager un espace de convivialité et rénover la plaine de jeux à Pont .............. 19

Fiche-Projet 3.14 : Aménager un espace de convivialité à Mont .......................................................... 20

Fiche-Projet 3.15 : Réhabiliter la place de l’ancien marché, le Warhai de Ligneuville ......................... 21

Fiche-Action 3.16 : Mettre en place des budgets participatifs ............................................................. 22

Fiche-Action 3.17 : Sensibiliser le monde scolaire et les jeunes aux enjeux du futur et à la citoyenneté

............................................................................................................................................................... 23

Fiche-Action 3.18 : Mettre en place un système de location de vélos à assistance électrique ............ 25

Fiche-Action 3.19 : Développer des actions en faveur de la santé ....................................................... 26

Fiche-Action 3.20 : Mettre en place une plateforme de concertation pour les utilisateurs de la forêt 28

Fiche-Action 3.21 : Soutenir les aidants proches des personnes handicapées et en perte d’autonomie

............................................................................................................................................................... 30

Fiche-Action 3.22 : Mener des actions visant à faciliter l’accès à l’eau potable locale ........................ 31

Fiche-Action 3.23 : Réaliser un Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) .................. 32

Fiche-Action 3.24 : Amplifier la lutte contre les espèces invasives ....................................................... 34

Fiche-Action 3.25 : Améliorer l’accueil des touristes ............................................................................ 36

Fiche-Action 3.26 : Créer un fonds « géo-biosphère » de la Haute-Ardenne ....................................... 37

Fiche-Action 3.27 : Créer une plateforme « bois » ............................................................................... 39

Fiche-Projet 3.28 : Créer une EFT concernant les métiers de l’Horeca ................................................. 40

Fiche-Action 3.29 : Créer le sentier du Poudingue ................................................................................ 42

Fiche-Action 3.30 : Soutenir les initiatives favorisant l’accès à la culture et à l’expression artistique . 43



Fiche-Action 3.31 : Soutenir les initiatives favorisant la créativité et le développement d’une culture

émancipatrice ........................................................................................................................................ 45

Fiche-Projet 3.32 : Créer une vitrine des produits locaux ..................................................................... 47

Fiche-Projet 3.33 : Aménager et valoriser une zone humide abandonnée .......................................... 48



Fiche-Projet 3.1 : Créer un atelier rural

DESCRIPTION SUCCINCTE DU PROJET

L’atelier rural est une infrastructure communale polyvalente qui est louée de manière avantageuse

pour une durée limitée à des TPE et PME dans le but de :

• faciliter le lancement de jeunes entreprises en leur évitant un premier investissement lourd l’achat

d’un bâtiment. Il soutient donc les indépendants en les débarrassant momentanément d’un souci

important, surtout durant la période généralement reconnue comme la plus critique de la vie d’une

entreprise.

• dans le même esprit, l’atelier rural peut aussi héberger des entreprises en voie d’expansion ou de

diversification. Il leur donne un coup de pouce qui fait la différence en soutenant les chefs

d’entreprise qui veulent s’agrandir ou explorer de nouveaux marchés.

Il s’apparente au Hall relais et vise les mêmes objectifs. Il existe cependant des différences de statut

entre les deux à prendre en considération (voir tableau ci‐dessous).

Hall relais Atelier rural

Géré par une intercommunale de

développement (ex: SPI+)

Géré par une commune

Situé obligatoirement sur une zone

d’activités économiques

Situé n’importe où en zone constructible

Ne sont généralement pas vendus Peut être vendu. Le produit de la vente

doit être réinvesti dans un projet de

développement rural (atelier rural ou

autre)

L’atelier rural imaginé dans le cadre de ce projet aurait pour objectif de soutenir plus

particulièrement le développement de projets d’économie sociale (coopérative de producteurs par

exemple) ou réellement innovants.

JUSTIFICATION DU PROJET

L’explosion des producteurs locaux dans le domaine alimentaire est telle que les besoins en

logistique et transformation de leurs produits est de plus en plus d’actualité. Leur faciliter l’accès à

des bâtiments est donc tout à fait en phase avec l’évolution du marché, que ce soit pour les produits

issus du maraîchage, du lait ou de la viande.

La commune est déjà engagée dans le soutien des producteurs locaux notamment via l’appel à

projets qui a permis le financement d’une bourse d’impulsion pour la création d’une coopérative (cf

lot 0). Néanmoins, elle souhaite aller plus loin et développer d’autres types de soutien aux nombreux



indépendants actifs de l’entité (à la fois dans le secteur des produits locaux que dans le secteur des

services et de l’artisanat).

C’est dans cette logique, qu’un atelier rural est souhaité à moyen terme

Outre les produits locaux à vocation alimentaire, plusieurs autres projets innovants pourraient

investir cet atelier rural. En effet, dans le cadre de ses missions, le Cercle Intermills a repéré plusieurs

projets innovants qui en sont au stade de la gestation et dont les porteurs sont désireux de s’installer

dans la région. Ils pourraient à moyen terme avoir besoin d’un bâtiment pour se développer. L’atelier

rural serait une réponse très concrète pour rencontrer ce besoin.

Ce constat réalisé, ce projet est toutefois placé en lot 3 pour plusieurs raisons :

- Aucun bâtiment ni terrain n’est à ce stade identifié pour accueillir cet atelier rural,

- Dans le cadre du travail réalisé par le réseau Aliment-terre de l’arrondissement de Verviers

(RATAV), plusieurs projets de bâtiments répondant aux besoins de producteurs locaux

(toutes filières confondues) sont envisagés sur le territoire des 20 communes francophones

de l’arrondissement de Verviers. Les concrétisations qui verront le jour dans le cadre de cette

démarche auront un impact sur l’affectation du bâtiment qui pourrait voir le jour sur

Malmedy (nécessitant une mise aux normes AFSCA si une partie du bâtiment à pour vocation

une production alimentaire),

- Un nouvel appel à projets « Hall relais » va être lancé par le Ministre Collin fin 2018. Si l’un ou

l’autre projet de producteurs locaux Malmédiens qui ont répondu à l’appel est retenu, les

besoins seront également à réévaluer.

- Les projets innovants ciblés par le Cercle Intermills en sont au stade de la gestation, leur

concrétisation n’est pas envisageable à court terme.

LIEN A LA STRATEGIE DU PCDR

Défi(s)

Défi 1 : Développer une identité authentique et partagée

Défi 3 : Affirmer le territoire communal et ses spécificités pour garantir qualité et attractivité

Défi 4 : Réinventer l’économie avec les ressources locales et le secteur non-marchand

Défi 5 : Rechercher les opportunités liées à la révolution numérique, à l’innovation et à la

créativité

Objectif(s) opérationnel(s) principal(aux)

Objectif 1.1 : Développer la coopération et l’action collective

Objectif 3.5 : Affirmer le statut de pôle régional tout en assurant la gestion des impacts et

nuisances qui en découlent

Objectif 4.1 : Soutenir et développer les savoir-faire locaux

Objectif 4.2 : Développer une économie circulaire basée sur les circuits-courts

Objectif 4.3 : Développer l’emploi local et les emplois non-délocalisables



Fiche-Projet 3.2 : Aménager des lieux de repos, de

convivialité et d’accueil pour les vélos électriques


A travers ce projet, il est question d’aménager :

- des aires de repos et/ou de pique-nique, principalement le long des RAVeL existants mais

aussi des liaisons futures qui seront créées dans le cadre du PCDR.

- des lieux sécurisés pour permettre le dépôt des vélos pendant un certain temps (à la gare ou

près des arrêts de bus « stratégiques ») pour celles et ceux qui souhaitent mixer l’usage du

vélo et des TEC lors de leurs déplacements quotidiens

- des bornes de rechargement pour les vélos électriques dans des lieux sécurisés

Actuellement, une seule borne de recharge existe sur la commune ; elle se trouve au Malmundarium

et son accès est gratuit. Les endroits où seront placés ces équipements de recharge ne sont pas

encore définis. De manière assez évidente, il sera nécessaire d’«amener l’électricité » en ces endroits

; les sites devront tenir compte de cette contrainte. Concernant le RAVeL, deux localisations sont

d’ores et déjà envisagées en ville: le parking de l’ancienne gare et aux environs du hall omnisport.


Afin d’encourager l’utilisation de modes doux et particulièrement l’utilisation du vélo électrique au

quotidien, en complément des TEC, il s’agit d’assurer leur accueil dans des lieux sécurisés et de

proposer des bornes de rechargement en suffisance.

Ce faisant, l’usage de ce mode de transport pour motif touristique sera également encouragé. Un

nouveau créneau semble d’ailleurs se développer dans ce domaine. Les aires de pique-nique et de

repos concourront à poursuivre cet objectif de développement touristique via la mise en avant des

itinéraires cyclables.


Défi(s)

Défi 2 : Renforcer le vivre ensemble




Objectif 2.1 : Répondre aux besoins de tous

Objectif 3.1 : Protéger les habitats, la biodiversité et la qualité des eaux de la pollution et des

dégradations

Objectif 3.5 : Affirmer le statut de pôle régional tout en assurant la gestion des impacts et


Objectif 4.3 : Développer l’emploi local et les emplois non-délocalisables.



Fiche-Projet 3.3 : Aménager une liaison pour les modes doux

entre Thioux et Malmedy


Ce projet a pour raison de faciliter la liaison pour les cyclistes entre les villages de Bellevaux, Pont et

Ligneuville à Malmedy.

L’aménagement le long de la Warche, depuis Thioux jusqu’au zoning de Malmedy, et le Ravel (à peu

près 2,5 km), d’un cheminement à usage des cyclistes et piétons permettra en effet de désenclaver

ces trois villages.

Un premier tronçon (+/- 2,3 km) sera réalisé sur un chemin communal suffisamment large qui ne

nécessitera pas d’expropriation.

Par la suite, sur +/- 1,5 km à 2,2 km (selon possibilité de traverser une propriété privée), le chemin

devenant sentier, l’aménagement se fera en partie sur des terrains privés. Un relevé cadastral est

donc nécessaire. Sur la fin, la liaison ne sera plus en site propre mais sur des voiries existantes à

travers le zoning de Malmedy et sur des routes communales pour rejoindre le Ravel un peu avant le

hall sportif. Ce dernier tronçon sera de 0,7 à 1,5 km. Le projet nécessitera en outre la restauration du

petit pont au-dessus de la Warche, à Thioux. Ce projet est à relier avec la fiche 3.2 « Aménager des

lieux de repos, de convivialité et d’accueil pour les vélos électriques ».


Cette liaison douce a existé par le passé mais a été laissée à l’abandon. L’essor du tourisme et des

sports d’extérieur (vélo, VTT, marche, randonnées) autant que la volonté des habitants à pouvoir se

déplacer via les modes doux pour leurs déplacements quotidiens justifient amplement ce

réaménagement.


Défi(s)


Défi 3 : Affirmer le territoire communal et ses spécificités pour garantir qualité et

attractivité



Objectif 2.5 : Renforcer la convivialité dans les villages et les quartiers

Objectif 3.1 : Protéger les habitats, la biodiversité et la qualité des eaux de la pollution et

des dégradations

Objectif 4.4 : Développer l’autonomie énergétique



Fiche-Projet 3.4 : Aménager une piste cyclable pour la

traversée de Ligneuville


Le projet vise la création d’une piste cyclable le long de la RN 62 qui traverse le village. La piste reliera

les principaux pôles du village situés le long de cette route, depuis la salle jusqu’au cimetière.


Le sentiment d’insécurité est tel dans la plupart des villages que des aménagements en faveur des

usagers faibles et particulièrement des cyclistes sont indispensables. Si pour certains d’entre eux non

traversés par des routes régionales les effets de porte créés dans le cadre du projet 1.1 seront

vraisemblablement suffisants, il n’en est pas de même à Ligneuville qui est intégralement coupé en

deux par la RN 62. Ce tronçon est particulièrement dangereux pour les usagers faibles vu la densité

de trafic et la vitesse excessive de bon nombre de véhicules qui l’empruntent pour relier les

différents pôles du village (commerces, écoles, salle de village,…). Un aménagement spécifique pour

les vélos est donc tout à fait justifié d’autant plus que les différents pôles du village sont répartis le

long de cette route.


Défi(s)

• Défi 2 : Renforcer le vivre ensemble

• Défi 3 : Affirmer le territoire communal et ses spécificités pour garantir qualité et attractivité


• Objectif 2.1 : Répondre aux besoins de tous

• Objectif 2.5 : Renforcer la convivialité dans les villages et les quartiers

• Objectif 3.1 : Protéger les habitats, la biodiversité et la qualité des eaux de la pollution et des

dégradations




Fiche-Projet 3.5 : Créer un centre d'interprétation de la

Fagne


La création d’un centre d’interprétation dans les villages du Nord de la commune - Longfaye, Mont et

Xhoffraix - qui est recherchée via ce projet a pour objectif de mettre en valeur toute une série

d’éléments ou faits historiques tels que:

- Le passé celtique de la région

- Les anciennes techniques de construction en lien avec le climat particulier

- La vie dans les villages fagnards depuis leur création

- Les anciens moulins

- La vie du Négus

- Les charmilles

- L’évolution du paysage à travers les siècles

- L’exploitation de la tourbe

Les évocations diverses abordées par ce centre d’interprétation seront réparties dans les trois

villages. Un sentier spécifique sera créé pour les relier, il passera par divers points de vue

remarquables.

Un itinéraire voiture serait également possible à partir du Centre Nature.

Le Centre d’interprétation pourrait être installé dans différents bâtiments ou annexes agricoles

traditionnels vides au coeur des trois villages et ainsi compléter et être en cohérence avec le contenu

des expositions. Des locaux pour des expositions temporaires (artistes locaux, événements

particuliers en lien avec le folklore ,…) pourraient y être prévus.

Des œuvres d’artistes locaux (permanentes et/ou éphémères) seront également mises en évidence

tout le long de son parcours (land art). Ce projet tiendra compte des expositions permanentes

présentées par le Centre Nature de Botrange et le Malmundarium à Malmedy afin de proposer un

contenu complémentaire et d’éviter de leur faire concurrence.

Des associations locales (Cercle Culturel Marie-Anne Libert, Malmedy-Folklore, Nosse Vihe Abi, Royal

Club Wallon, Les amis de la Fagne, Cercle ornithologique des Fagnes, Patrimoine Nature…) autour de

ces questions spécifiques existent et pourraient contribuer à l’élaboration des contenus scientifique

et iconographique des expositions.


Les Hautes Fagnes ont véritablement façonné la vie dans les villages qui se sont établis à proximité.

Les trois villages du nord de la commune, dit les villages fagnards, ont d’ailleurs une identité

spécifique au même titre que celle de ses habitants. Cette identité spécifique est née d’un climat et

d’un environnement particuliers très rudes, de la pauvreté des sols et de la créativité des habitants

pour assurer leur survie.

Soucieux de valoriser leur histoire et leurs traditions, les membres de la CLDR souhaitent inverser la

tendance actuelle qui met cette spécificité trop peu en avant. Ce projet aura une vocation à la fois:



- touristique : les trois villages comptent +/- 800 lits dans les gîtes avec un taux de remplissage

important et de nombreux touristes de passage pour la journée. Les sensibiliser à

l’environnement qu’ils côtoient est une manière de le protéger et de fidéliser une clientèle;

- pédagogique envers les Malmédiens, à commencer par les enfants des écoles ou les

nouveaux habitants. Faire prendre conscience aux enfants de leur passé les rend d’autant

plus sensibles à la préservation de leur environnement et des coutumes.


Défi(s)




créativité


Objectif 1.3 Communiquer, informer et sensibiliser

Objectif 4.7 Diversifier et valoriser usages et productions des patrimoines bâti et paysager

Objectif 5.1 Soutenir les initiatives en lien avec la culture et la créativité



Fiche-Projet 3.6 : Aménager un espace de convivialité

derrière la salle de village de Chôdes


Le projet a pour but de créer un espace de convivialité au bout du parking se trouvant derrière la

salle de Chôdes.

Cet espace serait organisé autour d’une petite plaine de jeux, d’un espace barbecue, d’un terrain de

pétanque, d’un terrain de mini-foot et/ou basket…, de manière à réunir petits et grands et permettre

la pratique du sport.


Lors de la consultation villageoise, plusieurs personnes ont mis le doigt sur le manque de lieux de

rencontres pour les villageois et d’animations pour les jeunes (adolescents) de Chôdes et environs.

De plus, si la salle du village est régulièrement utilisée, il semblerait qu’elle pourrait l’être plus. Ses

utilisateurs regrettent en effet l’absence d’une structure d’accueil externe pour permettre aux

enfants de s’y défouler.

Le défoulement et le sport ont des vertus telles que la procuration de bien-être, le partage

d’émotions et de valeurs communes, l’effet positif sur la santé, l’effet éducatif sur la jeunesse.

Procurer à la jeunesse des lieux d’épanouissement sportif, c’est aussi lutter contre certaines

incivilités parfois attribuées à tort ou à raison aux jeunes. Ce projet d’espace de convivialité

favorisera également les rencontres, non seulement entre jeunes mais aussi entre générations.


Défi(s)



2.1 Répondre aux besoins de tous

2.5 Renforcer la convivialité dans les villages et les quartiers



Fiche-Projet 3.7 : Restaurer la plaine de jeux de Géromont et

y aménager un espace de convivialité


Le projet a pour but de créer un espace de convivialité sur la plaine de jeux qui jouxte la salle de

village mais qui est délaissée faute d’infrastructures.


pétanque, d’un terrain de mini-foot et/ou basket… de manière à réunir petits et grands et permettre




rencontres pour les villageois et d’animations pour les jeunes (adolescents) de Géromont. Ce constat

a été souligné également suite aux résultats de l’enquête villageoise. De plus, la dynamique autour

de la salle du village s’essouffle.

La réhabilitation de la plaine de jeux aurait donc un double impact : être un pôle attractif en elle-

même mais aussi pour les utilisateurs de la salle.





favorisera également les rencontres, non seulement entre jeunes mais aussi inter-générations.


Défi(s)







Fiche-Projet 3.8 : Développer un projet d’épuration

collective à Ligneuville


Le projet se réalisera en deux temps :

1) réalisation d'une étude de faisabilité afin de préciser la meilleure option technique (lagunage,…)

2) concrétisation du projet sur base des résultats de l’étude

L’étude comprendra trois phases principales :

a) Le relevé de l’existant

Le relevé de l’existant comprend deux volets : une enquête auprès des particuliers et un relevé

des réseaux d’évacuation des eaux usées et des eaux claires.

b) L’analyse de l’existant

L’analyse de l’existant comporte : d’une part, l’évaluation de l’opportunité et de la nécessité de

grouper les habitations en vue de l’assainissement de leurs eaux usées et, d’autre part, l’analyse

des contraintes générées par l’installation d’un système d’épuration à la parcelle. Sur base du

relevé et de l’analyse de l’existant, une ou plusieurs solutions sont étudiées pour répondre à

l’objectif de la qualité des eaux de la zone étudiée. Chaque solution fait ensuite l’objet d’une

analyse technique et financière.

c) Des propositions de solutions

De l’analyse des éléments ci‐avant et sans tenir compte d’une analyse technico‐financière,

plusieurs solutions peuvent être envisagées pour la zone concernée.

NB : Afin d’avancer dans ce projet tout en limitant le coût, la commune pourrait faire appel à une

Université afin d’envisager un travail d’étudiant.


Comme le reste des villages de la commune, Ligneuville fait partie du Plan d’Assainissement par

Sous-bassin Hydrographique (PASH) de l’Amblève. Il est situé en zone d’assainissement autonome. La

configuration du village est propice à l’installation d’un projet d’épuration collective.

Autrefois baptisé « capitale de la truite », Ligneuville est sans doute le village idéal pour mener un

projet exemplaire d’épuration collective : outre l’existence de la pisciculture New Europe Gabriel au

cœur du village (mais en amont de la plupart des habitations), sa localisation en amont du village de

Pont et de la pisciculture Mathonet-Gabriel est un argument supplémentaire expliquant l’intérêt de

ce projet.




Défi(s)

Défi 1 : Développer une identité communale authentique et partagée







dégradations


Objectif 4.6 : Renforcer la gestion de l’eau et son accessibilité



Fiche-Projet 3.9 : Sécuriser et améliorer la convivialité dans

le centre du village de Longfaye


Il s’agit de sécuriser et améliorer la convivialité (requalification de l’espace) dans le centre du village

de Longfaye, essentiellement autour du carrefour central (rue d’Hagister) et de la route du Bayehon

entourant l’école.

Sur base des attentes des habitants du village, les aménagements répondront à plusieurs objectifs :

Convivialité : une réappropriation des lieux par les habitants, avec un aménagement dans

une optique davantage conviviale, et pas uniquement dévolu à la circulation et au

stationnement des automobiles. Les places de parking se trouvant autour de la fontaine

seront notamment déplacés et remplacés par du mobilier bancs et tables)

Sécurité et lisibilité : un aménagement plus sécurisant pour les usagers de modes doux

(marquage au sol et séparation physique autour de la fontaine).

Stationnement : gestion du stationnement, bien qu’il n’est guère important, le long de la rue

d’Hagister devant et autour du carrefour principal.

Du fait de la présence de l’ancienne fontaine, le projet est à mettre en lien avec la FP 3.24 « Mener

des actions visant à faciliter l’accès à l’eau potable locale ».


Longfaye est un petit village assez fréquenté vu les attraits touristiques des environs. Il ne possède

aucun espace public à proprement parlé ni infrastructure favorisant la convivialité. Devant l’école, le

long de la rue d’Hagister, un aménagement sommaire a été réalisé autour d’une ancienne fontaine

permettant le stationnement de deux véhicules à côté de panneaux d’informations (balades). Il ne

s’agit pas d’une place à proprement parlé. Le projet permettra aux habitants de se réapproprier le

cœur de leur village.


Défi(s)





Objectif 3.4 : Dynamiser et encadrer le développement territorial, urbanistique et

architectural de la commune



Fiche-Projet 3.10 : Acheter un chapiteau de grande capacité


L’objectif du projet est d’acheter un chapiteau de grande capacité (300 personnes assises + scène)

pour le mettre à disposition des villages qui ne disposent pas de salle ou dont la salle est trop petite

pour certaines activités organisées par leurs villageois.


Plusieurs villages de la commune ne disposent pas de salle (Arimont, Bernister, Longfaye, Mont,

Pont), d’autres en possèdent une mais les gestionnaires, parce que la salle est vieillotte et désuète,

ont du mal à joindre les deux bouts et à couvrir les frais de fonctionnement (Ligneuville).

Pour éviter de réhabiliter d’anciennes salles ou d’en créer de nouvelles alors que la concurrence avec

les salles privées de qualité est de plus en plus rude, l’idée de ce projet est de mettre un chapiteau à

disposition des villages dans lesquels s’organisent une, voire deux activités par an qui drainent du

monde.

Dans le contexte malmédien, cette solution permettrait de répondre de façon plus efficace aux

besoins de la population qu’une rénovation de salles à grande contenance : le chapiteau sera le

complément idéal à ces salles désormais transformées en maison rurale ou multiservices.


Défi(s)

Le Défi 2 : Renforcer le vivre ensemble

Le Défi 3 : Affirmer le territoire communal et ses spécificités pour garantir qualité et

attractivité


Principalement les objectifs :






Fiche-Projet 3.11 : Créer un fablab


Le projet a pour but de créer un fablab à Malmedy.

Un fablab, de la contraction « Fabrication Laboratory », est un laboratoire de fabrication, un atelier

de prototypage à la demande, composé de machines-outils pilotées par ordinateur et destiné à tous :

utilisateurs, étudiants, créatifs, bricoleurs du XXIème siècle, artistes, artisans, commerçants,

retraités,...

Le fablab offre la possibilité de fabriquer des objets de tous genres, pour soi-même ou pour la

collectivité, dans un esprit de partage de la connaissance et grâce à un accès ouvert à des

équipements spécialisés. Ce projet est à relier avec le projet 3.1 « Créer un atelier rural ».


Dans un monde où les outils technologiques et les machines de fabrication évoluent rapidement et

sont de plus en plus accessibles à tous, la création d’un atelier de type Fablab permet à des gens de

tous âges, du quartier environnant, étudiants, enseignants, retraités, acteurs du développement

économique et communautaire, entrepreneurs, créatifs, artistes, … de se former de façon ludique, …

L'avantage particulier d'un fablab est qu'il facilite la matérialisation du numérique, la collaboration,

les liens, les échanges. Il s’inscrit pleinement dans l’objectif de réduction de la fracture numérique et

dans l'intelligence collective.

Un fablab rencontre 5 fonctions principales :

- la simple découverte du pouvoir de faire, de fabriquer, qui s’adresse aux enfants ou aux

bricoleurs ;

- l’éducation par l’action, qui s’adresse aux écoles et universités ;

- le prototypage rapide, qui s’adresse aux entrepreneurs et créateurs ;

- la production locale, qui répond notamment aux besoins des PME, mais aussi à ceux

d’artistes, designers ou bricoleurs qui ne cherchent pas la grande série ;

- et l’innovation, l’invention des objets, des espaces, des formes de demain.

Il joue aussi un rôle dans la maîtrise de l’obsolescence programmée en prolongeant la vie des

équipements électroniques, électroménagers, informatiques, …


Défi(s)

Le Défi 1 : Développer une identité communale authentique et partagée

Le Défi 2 : Renforcer le vivre ensemble

Le défi 4 : Réinventer l’économie avec les ressources locales et le secteur non-marchand

Le défi 5 : Rechercher les opportunités liées à la révolution numérique, à l’innovation et à la

créativité




Principalement les objectifs :


Objectif 2.3 : Encourager l’ouverture à l’autre


Objectif 5.1 : Soutenir les initiatives en lien avec la culture et la créativité

Objectif 5.2 : Favoriser l’apprentissage, la création, le développement et l’usage critique

d’outils numériques et des nouvelles technologies



Fiche-Projet 3.12 : Sécuriser et améliorer la convivialité du

centre du village de Bévercé


Il s’agit de sécuriser et améliorer la convivialité (requalification de l’espace) dans le centre du village

essentiellement autour du carrefour central (route vers la Ferme Libert) et de l’auberge de jeunesse.

Sur base des attentes des habitants du village, les aménagements répondront à plusieurs objectifs :

Convivialité : une réappropriation des lieux par les habitants, avec un aménagement dans

une optique davantage conviviale, et pas uniquement dévolu à la circulation et au

stationnement des automobiles

Sécurité et lisibilité : un aménagement plus sécurisant pour les usagers de modes doux,

particulièrement les nombreux piétons partant en balade et qui passent par le « nœud

stratégique » que représente le carrefour central

Biodiversité : un aménagement mettant en avant les particularités de la vallée de la Warche

Identité : un aménagement plus esthétique, mettant en évidence les éléments de patrimoine

qui composent le village et les atouts touristiques avec des panneaux d’information

actualisés


Bévercé est essentiellement touristique avec de nombreux hébergements (hôtels, 2 campings, une

Auberge de Jeunesse) et diverses attractions (une pêcherie, une piscine en plein air et une ancienne

piste de ski alpin transformée en bike park).

S’y trouvent en outre les Carrières de la Warche (extraction de grès schisteux).

Le trafic qui circule sur la route régionale qui traverse le village est donc régulièrement dense.

L’impact sur la convivialité au centre du village s’en fait ressentir que ce soit pour les villageois ou les

touristes qui souhaitent se promener au départ des divers lieux d’accueil.


Défi(s)









Fiche-Projet 3.13 : Aménager un espace de convivialité et

rénover la plaine de jeux à Pont


Le projet a pour but de créer un espace de convivialité sur la plaine de jeux qui est délaissée et dont

les infrastructures sont vieillottes et peu sécures.






rencontres pour les villageois et d’animations pour les jeunes (adolescents) de Pont. La réhabilitation

de la plaine de jeux aurait donc un double impact : être un pôle attractif en elle-même mais aussi

pour les utilisateurs de la salle.




incivilités parfois attribuées à tort ou à raison aux jeunes.

Ce projet d’espace de convivialité favorisera également les rencontres, non seulement entre jeunes

mais aussi entre générations.


Défi(s)







Fiche-Projet 3.14 : Aménager un espace de convivialité à

Mont


Le projet a pour but de créer un espace de convivialité dans le centre du village de Mont






rencontres pour les villageois et d’animations pour les jeunes (adolescents) de Mont.





favorisera également les rencontres, non seulement entre jeunes mais aussi entre générations.


Défi(s)



Transversal par essence, ce projet couvre tous les objectifs de la stratégie mais particulièrement les

suivants :





Fiche-Projet 3.15 : Réhabiliter la place de l’ancien marché, le

Warhai de Ligneuville


Aménager le Warhai, rendre cet endroit plus attractif, plus convivial, permettre à chacun, même

moins valide, d’accéder à ce lieu historique et central, c’est l’objectif visé par ce projet.

Concrètement, il prévoit de :

- refaire le kiosque,

- installer un barbecue,

- créer une aire de pétanque,

- réhabiliter les éléments du petit patrimoine présents sur le site (fontaine, croix,…)


Lieu historique et central, le Warhai de Ligneuville n’est plus utilisé qu’occasionnellement par les

habitants faute d’entretien et d’aménagements. Or, situé à côté de l’école communale et de la salle

du village, il occupe une position stratégique en vue de l’aménagement du cœur de village et des

autres projets du PCDR qui le concerne.

Les habitants du village estiment que c’est un lieu idéal pour y organiser des rencontres

intergénérationnelles et que la réalisation de ce projet est une façon concrète de faire participer les

enfants de l’école à un projet intergénérationnel.


Défi(s)









Fiche-Action 3.16 : Mettre en place des budgets participatifs


Le projet a pour but de faire participer les habitants volontaires aux discussions et aux décisions

concernant l’allocation du budget communal sur des projets à mener au sein de leur village ou leur

quartier. Ces projets peuvent concerner des projets ou actions de tous types, mais doivent répondre

à des besoins immédiats et concrets idéalement identifiés dans le PCDR. C’est donc un outil de

participation citoyenne qui porte sur des dimensions budgétaires. Il sera mis en place par la

commune mais en grande partie par les citoyens, voire la CLDR elle-même.

Chaque année, le projet fera l’objet d’une analyse participative, d’une évaluation et si besoin,

d’adaptations selon divers critères tels que :

• les critères et règles d’octroi du budget,

• les critères et règles de recevabilité des projets,

• les critères et règles de sélection des projets,

• la qualité des projets réalisés,

• ….


De plus en plus utilisés depuis sa reconnaissance dans le décret du 26 avril 2012 modifiant certaines

dispositions du Code de la démocratie locale et de la décentralisation aux communes, le budget

participatif constitue une innovation tant au niveau institutionnel qu’en termes de processus

participatif. C’est un processus innovant car il amène à repenser la relation entre représentés et

représentants. En effet, un budget participatif offre un pouvoir décisionnel direct aux citoyens car il

supprime les intermédiaires entre les élus et eux-mêmes. Les citoyens endossent donc pour

l’occasion une responsabilité supplémentaire : ils doivent à leur tour choisir certains projets au

détriment d’autres et se mettre donc dans la peau des décideurs. Il contribue donc à la relation de

confiance entre l’élu et le citoyen, et permet de multiplier les discussions horizontales entre les

citoyens et réduit les débats verticaux entre les citoyens et les autorités publiques. En ce sens, il fait

complétement partie de la culture de la participation.


Défi(s)





Objectif 1.2 : Développer l’engagement des habitants de la commune

Objectif 1.3 : Communiquer, informer et sensibiliser





Fiche-Action 3.17 : Sensibiliser le monde scolaire et les

jeunes aux enjeux du futur et à la citoyenneté


Le projet propose des actions de sensibilisation à destination du monde scolaire et des jeunes de la

commune sur les enjeux du futur. Cette sensibilisation se fera sur deux plans :

1. Sur la thématique de la transition qu’elle soit énergétique, écologique et sociale

2. Sur tout ce qui touche à la citoyenneté, à la solidarité et à l’engagement.

Il s’agira donc de développer une sensibilisation des plus jeunes (via les classes, les associations de

jeunes, mouvements de jeunesse, …) de manière ludique et adaptée, aux problématiques

caractéristiques des divers piliers du développement durable et de la transition, à savoir :

Le pilier environnemental (l’énergie, l’environnement, la santé…)

Le pilier économique (l’impact des NTIC, les produits locaux et les circuits courts, la

relocalisation de l’économie, l’économie sociale,…)

Le pilier social (le chômage, le bien-être au travail,…)

Le pilier culturel (la transmission des savoir et savoir-faire, la gouvernance, les relations

multiculturelles,…)

Pour le volet dédié à la citoyenneté et à l’engagement, le projet cherchera notamment à faire le lien

avec toute une série d’autres projets et actions du PCDR que ce soit en informant et sensibilisant les

enfants à leur existence ou en faisant en sorte qu’ils y prennent part.

C’est le cas notamment des projets en lien avec les relations intergénérationnelles (1.6), la gestion

des déchets (1.9) et l’utilisation des pesticides (1.14), le soutien aux producteurs locaux (1.5 et 1.15),

l’ouverture aux étrangers (1.8).

Ce projet vient en complément des différentes actions qui sont déjà en place sur la commune de

Malmedy que ce soit à travers le programme scolaire ou le secteur associatif.


Les jeunes d’aujourd’hui, la « génération future », sont en permanence baignés dans un flot

d’informations traitant des problématiques évoquées ci-dessus. A un point tel, que cela peut les

amener à avoir peur et à « tourner le dos » au futur.

C’est ce qui a amené les habitants lors des réunions villageoises et les membres de la CLDR à

souhaiter amplifier la compréhension par les plus jeunes des enjeux du futur et, surtout, leur donner

les clés qui leur permettront d’être les acteurs du changement nécessaire pour les relever. Les

enfants et les jeunes constituent en effet un public cible de choix : les sensibiliser dès leur plus jeune

âge paraît être comme le meilleur moyen de les préparer à être les citoyens de demain capables de

relever les défis qui s’annoncent.



Les éveiller à la citoyenneté, la solidarité et l’engagement est en outre très important pour les

sensibiliser à l’importance du lien social et accentuer davantage encore le « vivre-ensemble » de

demain. Cela se fera d’autant mieux que les jeunes auront l’envie d’aller vers les autres et en

particulier vers ceux qui en ont le plus besoin.


Défi(s)






créativité


Transversal par essence, ce projet couvre tous les objectifs de la stratégie mais particulièrement les

suivants :




Objectif 2.2 : Renforcer le civisme


Objectif 2.4 : Cultiver l’altérité comme source de richesse


dégradations

Objectif 3.2 : Préserver et faire évoluer les paysages positivement

Objectif 3.3 : Créer un territoire à biodiversité positive, facteur d’attractivité et générateur

d’activités






Objectif 5.3 : Relier tous les acteurs de la commune entre eux et vers l’extérieur



Fiche-Action 3.18 : Mettre en place un système de location

de vélos à assistance électrique


Il s’agit de mettre en place un système de location ou de partage de vélos (à assistance) électriques,

dans un but essentiellement utilitaire (pour des déplacements « sans voitures ») mais aussi

touristique (en complément de l’offre existante au Malmundarium). Ce projet vient en complément

mais est indépendant de celui qui prendra en charge le placement de bornes de recharge (projet 3. 2)

et qui se fera à priori préalablement. Il contribue en outre au projet de développement d’un

tourisme axé sur le vélo (projet 3.30).


Ce projet a été proposé à plusieurs reprises lors des consultations villageoises. Il a également été

abordé lors des réunions de la CLDR et lors du GT consacré aux défis énergétiques et

environnementaux. Il est vrai que le vélo électrique a le vent en poupe. A juste titre d’ailleurs car, à

l’avenir, il devrait permettre à certains ménages de se satisfaire d’une seule voiture. Tout en

favorisant l’activité physique, il contribue à diminuer l’empreinte carbone et à améliorer la qualité de

l’air. Par ailleurs, il permet à ceux qui y recourent de circuler de manière agréable dans la commune,

en découvrant mieux ses sites et paysages. Plusieurs projets d’aménagement de voies lentes figurent

dans ce PCDR et viendront augmenter les possibilités de circuler en sécurité dans la commune, que

ce soit pour des déplacements utilitaires ou dans un but touristique.


Défi(s)







dégradations




Fiche-Action 3.19 : Développer des actions en faveur de la

santé


L’environnement de Malmedy est propice à des conditions de vie en bonne santé : un cadre de vie

peu pollué et peu stressant, production locale de produits du terroir de haute qualité (circuits

courts), nombreuses activités sportives, associations locales et comités.

Malgré cela, les Malmédiens souhaitent amplifier les actions en faveur de la santé.

Toute une série de choses sont envisagées en plus de tout ce qui est déjà mis en place et aussi prévu

via certaines fiches du PCDR:

Organiser une « journée santé » avec un programme alliant conférences, initiations à

différentes activités physiques, ateliers cuisines saines,…

Créer un label communal santé (pour les associations, les entreprises,…)

Faire une campagne ciblée sur les jeunes (écoles) et l’alimentation saine

Organiser des conférences pour les adultes

Organiser la promotion de la santé en développant des incitants à l'activité physique pour les

enfants et les personnes âgées

Soutenir l’initiation à la méditation dans les écoles

Organiser un salon de l'alimentation saine

Favoriser la santé au travail dans l'administration communale

Distribuer des podomètres aux entreprises qui s’engagent à promotionner l’activité physique

en leur sein (activités spécifiques dédiées, remboursement des trajets en vélo, …).


Les Malmédiens souhaitent amplifier le développement des actions en faveur de la santé suite à

plusieurs constats :

L'augmentation rapide du nombre de personnes âgées et l’attraction qu’engendre la ville de

Malmedy envers les séniors de toute la région (et même de plus loin)

La sédentarisation croissante des enfants, des adultes et des séniors

L’influence du lobby agro-alimentaire sur les comportements alimentaires

La préservation d’un environnement de qualité: agir en faveur de la santé, c’est de facto

éviter les produits phyto et recourir à des modes d’aménagement respectueux de la nature

L’explosion des cas de burn-out

….




Défi(s)






1.3 Communiquer, informer et sensibiliser

2.1. Répondre aux besoins de tous

3.1 Protéger les habitats, la biodiversité et la qualité des eaux de la pollution et des

dégradations

3.5. Affirmer le statut de pôle régional tout en assurant la gestion des impacts et nuisances

qui en découlent

4.1 Soutenir et développer les savoir-faire locaux

4.2 Développer une économie circulaire basée sur les circuits-courts

4.3 Développer l’emploi local et les emplois non-délocalisables

4.5 Développer l’autonomie alimentaire

4.6 Renforcer la gestion de l’eau et son accessibilité



Fiche-Action 3.20 : Mettre en place une plateforme de

concertation pour les utilisateurs de la forêt


Ce projet vise à mettre en place une plate-forme de concertation des usagers de la forêt, lesquels y

seraient représentés de manière volontaire.

Elle intégrerait le secteur sylvicole (exploitations forestières, menuiseries, scieries, …) mais

également les représentants des forestiers, des chasseurs, des organismes touristiques, des

environnementalistes, ….

Cette plateforme vise à mettre en place un espace de rencontres et de concertation permettant de

concilier les intérêts relatifs aux différents groupes d’usagers de la forêt (économique,

environnementaux, loisirs, public/privé,…) dans l’intérêt de toutes les parties prenantes.

Et cela pour :

Favoriser le dialogue et la cohabitation entre les divers usagers

Mobiliser les acteurs locaux autour d’une vision commune de gestion de l’espace forestier à

court et moyen terme

Adapter l’offre aux attentes et besoins des usagers

Améliorer la gestion durable de l’espace forestier

La plate-forme pourrait fonctionner de la manière suivante :

Réalisation d’un état de la situation

Définition des enjeux et objectifs opérationnels

Définition des projets et actions pour atteindre ces objectifs

Rédaction d’une charte d’engagement

Chaque utilisateur de la forêt sera ensuite invité à signer la charte d’engagement et à mettre en

œuvre les projets et actions qui lui sont propres. Cette plate-forme permettrait de mieux arbitrer

production et protection forestière et d’assurer la multifonctionnalité des forêts sur le long terme.


La forêt occupe près de la moitié de la surface de la commune de Malmedy. De nombreuses activités

touristiques, environnementales, économiques, de loisirs y sont pratiquées par une grande diversité

d’acteurs aux objectifs pas toujours compatibles, voire parfois concurrents.

Cela provoque des conflits, des incompréhensions et des oppositions qui, in fine, bloquent la

concrétisation de certains projets pourtant très intéressants à plus d’un titre.

En cherchant à faciliter la communication, à concilier les attentes de chacun par une gestion

« participative » du patrimoine forestier, cette plateforme répond à un souhait exprimé par les

habitants dès les réunions villageoises et permet même d’envisager la concrétisation de projets

innovants.




Défi(s)






créativité









dégradations



d’activités






Fiche-Action 3.21 : Soutenir les aidants proches des

personnes handicapées et en perte d’autonomie


Relayer les initiatives au niveau communal. Susciter et soutenir la solidarité dans l’entourage des aidants-proches, et des personnes aidées, pour offrir aux aidants-proches du répit, des solutions administratives et médicales plus faciles à combiner avec leur vie sociale et professionnelle.


En Belgique, les Aidants Proches jouent un rôle crucial pour les soins à apporter aux personnes en

déficit d'autonomie dans notre société (handicap, vieillesse).

Malmedy compte plusieurs associations actives avec des adultes dans le milieu du Handicap. Dans

certains cas, ils sont accueillis en institution et d’autres en maisons de repos (c’est rare). Cependant

nombreux adultes handicapés sont encore à la maison, grâce à leur entourage, notamment les

parents qui voient aussi leur dépendance augmenter et décèdent un jour, parfois avant leur enfant.

En 2011, la répartition d’aînées (plus de 60 ans) à Malmedy (9,9%) est nettement supérieure à la

répartition de la population sur l’arrondissement de Verviers (environ 8,2%) et des communes

comme Waimes (8,4%) et Stavelot (8,3%), et même de la RW. A terme, la population va continuer à

augmenter: on prévoit près de 23% de personnes de plus de 65 ans à Malmedy à l’horizon 2026.

A part les séniors accueillis en maisons de repos et les séniors ayant décidé une fois retraité de

s’installer en ville vu la qualité de son environnement, les séniors habitants dans les villages sont la

plupart du temps sont très désireux de continuer à y vivre le plus longtemps possible, mais cela n’est

bien souvent possible que grâce au soutien de leurs proches.


Défi(s)














Fiche-Action 3.22 : Mener des actions visant à faciliter

l’accès à l’eau potable locale


Le projet prévoit de :

- Entretenir les pouhons et divers points d’eau de la commune

- Informer systématiquement sur la potabilité de leurs eaux

- Réactiver certaines sources

- Apporter de l’eau potable aux différentes places de la ville

- Evaluer la possibilité de fournir certains villages ou quartiers en eau locale


Les Malmédiens regrettent d’avoir perdu la gestion de leur eau potable, estimant que leur eau est la

ressource naturelle ultime.

Vu sa qualité exceptionnelle et le nombre de points d’approvisionnements potentiels existants

encore sur le territoire de la commune, ils souhaitent se la réapproprier tout en étant conscients que

le faire sur l’ensemble du territoire communal est sans doute hors de prix.


Défi(s)





dégradations

Objectif 4.5 : Développer l’autonomie alimentaire

Objectif 4.6 : Renforcer la gestion de l’eau et son accessibilité



Fiche-Action 3.23 : Réaliser un Plan Communal de

Développement de la Nature (PCDN)


Le Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) a pour objectif de maintenir, de

développer et/ou de restaurer la biodiversité sur un territoire communal en impliquant tous les

acteurs locaux après avoir dégagé une vision commune de la nature et de son avenir au niveau local.

Si toute une série d’actions qui pourraient être menées dans le cadre du PCDN le seront dans

d’autres fiches du PCDR, ses avantages sont liés à la méthodologie qu’il met en place entre les

partenaires.

Les piliers du PCDN

une volonté communale : la Commune coordonne le PCDN.

une étude du réseau écologique de la commune : un bureau d'études se charge de faire

l'inventaire de la faune et de la flore locale. Il fournit un rapport reprenant aussi les zones où

le maillage devrait être amélioré, restauré et/ou conservé.

la participation citoyenne : un partenariat composé de toute personne désireuse de s'investir

et représentant la diversité des acteurs locaux (élus, citoyens, naturalistes, agriculteurs,

chasseurs, enseignants, etc.), décidera des actions à mener et les réalisera.

Les étapes

La mise en place du partenariat : après une réunion d'information et de sensibilisation

auprès de la population, un partenariat est créé. Les membres se réunissant autour d'un but

commun : la préservation de la nature.

L'étude du réseau écologique : qui servira de document de référence afin de définir quelles

actions mettre en place et où les réaliser.

La formation de groupes de travail et l’élaboration du plan d’actions : les partenaires se

réunissent en groupes de travail thématiques (GT). Chaque groupe déterminera ses objectifs

et les actions à mettre en œuvre pour les atteindre.

L’approbation du PCDN et la signature de la Charte PCDN : le PCDN doit être approuvé par le

Conseil communal et une charte signée par les différents partenaires, qui s'engagent de cette

manière à mettre en œuvre les actions du plan.

La mise en œuvre des actions (même si des actions peuvent déjà être réalisées auparavant).

Types d’actions

Le PCDN débouchera sur :

- des actions concrètes telles que :

des plantations, la création de mares, la réhabilitation de sentiers, etc.

- des actions de sensibilisation : des expositions, des stands PCDN lors de manifestations

diverses, des visites avec des écoles, etc.




Par rapport aux actions qui peuvent être menées séparément dans les différentes fiches du PCDR, le

PCDN présente l’avantage qu’il devient une double référence :

- interne : le plan délimite un cadre pour l’action locale en faveur de la nature, cadre sur

lequel il y a eu un accord des partenaires. Il sert de balise pour les projets (les fiches) et pour

l’évaluation du PCDN. Par ailleurs, il sert également de référence pour tout nouveau

partenaire qui souhaite « prendre le train en marche ». C’est un cadre souple qui peut

évoluer avec le territoire et les acteurs.

- externe : il est une base tangible, palpable pour amorcer un dialogue constructif avec tout

acteur extérieur à la commune (gestionnaires, administrations, projets de plus grande

envergure, etc.) qui pourrait exercer une influence, positive comme négative, sur le

patrimoine naturel local. Il permet à la commune et à ses partenaires de franchir un pas

important pour l’avenir de leur nature ! La nature n’est plus cette chose floue dont il faudrait

s’occuper sans trop savoir comment. Par son biais, la prise en compte de la nature s’organise,

se développe et s’inscrit dans le paysage local.


Défi(s)








dégradations



d’activités



Fiche-Action 3.24 : Amplifier la lutte contre les espèces

invasives


Le projet se mènera autour de deux axes :

- La sensibilisation

- Les actions « curatives » sur le terrain

Pour ce qui est des plantes, comme le volet sensibilisation sera en partie intégré à la fiche 1.14

« Tendre vers une commune zéro pesticide », le projet se concentrera toutefois essentiellement sur le

second axe en faisant en sorte de :

- Participer de façon active au système de surveillance et de cartographie mis en place par la

Wallonie > http://biodiversite.wallonie.be/fr/encodage-des-observations.html?IDC=6001

- Inciter les professionnels du secteur à ne plus planter de plantes invasives

- Mettre en place un programme/protocole de lutte tenant compte des spécificités de chaque

espèce (arrachage, taille avant floraison…)

- Prévoir un programme de remplacement des espèces invasives par des essences locales

Pour ce qui est des animaux, la problématique est pour l’instant moins présente mais néanmoins

réelle (menace du frelon asiatique, raton laveur). L’état des lieux de la situation n’étant que partiel, il

s’agira de le réaliser avant de mettre en place les premières actions permettant une lutte efficace

contre les espèces répertoriées sur le territoire.


Le territoire de Malmedy n'est pas épargné par la prolifération d’espèces invasives constituant une

menace pour la biodiversité et les services rendus par les divers écosystèmes présents sur son

territoire. Au-delà de la seule question de la biodiversité, les nuisances peuvent s'étendre à de

nombreuses activités humaines. La lutte est donc l'affaire de tous, elle doit se mener à l’échelle

locale en partenariat avec les organes mis en place par la Région telle que la Cellule

interdépartementale Espèces invasives du SPW (CiEi).

À l'échelle planétaire, l'introduction d'espèces est la deuxième cause de perte de biodiversité (la

première cause est la disparition et le morcellement des milieux). Ce phénomène d'invasion est

ancien, mais il s'accélère nettement avec la mondialisation.

Chaque fois qu'une nouvelle espèce parvient à s'installer, c'est en concurrence avec les espèces

locales, dont certaines finissent par disparaître. On assiste alors, localement, à un appauvrissement

du milieu naturel. Or, la diversité est garante d’un bon équilibre de notre environnement.

Les espèces invasives peuvent aussi avoir un impact irréversible sur la modification des milieux :

comblement de zones d'eau libre, appauvrissement et uniformisation de formations végétales, ...

http://biodiversite.wallonie.be/fr/encodage-des-observations.html?IDC=6001



Les activités humaines peuvent aussi être à terme impactées : obstacle à l'écoulement des eaux

provoquant une augmentation des risques d'inondation et une diminution de l'efficacité des

ouvrages hydrauliques, nuisances envers la pêche, la chasse, les loisirs nautiques et le tourisme.

Enfin, elles peuvent enfin avoir des conséquences sur la santé : le cas le plus connu et actuellement le

plus problématique est celui de l'Ambroisie, dont le pollen allergisant est devenu un problème de

santé publique en France. Pas encore présente chez nous, il est désormais acquit que son apparition

en Belgique est imminente…


Défi(s)








dégradations



Fiche-Action 3.25 : Améliorer l’accueil des touristes


L’objectif est d’améliorer l’image de la commune via la qualité de l’accueil qui est proposée aux

touristes.

Ce projet est en lot 3 car il vient en complément à d’autres projets déjà en cours (apprentissage des

langues et amélioration de la signalétique) ou prévus dans le PCDR tels que le projets 1.1 « Aménager

les entrées des villages », 1.9 « Mettre en place des actions pour diminuer la dispersion des déchets »

ou 1.18 « Mener une série d’actions de réhabilitation et valorisation du patrimoine ».

Cela se fera essentiellement sur divers plans :

- Amplifier l’offre d’accueil pour les mobil-homes

- Améliorer l’accueil et la qualité de certaines zones de loisirs existantes


Malmedy bénéficie de nombreux atouts sur le plan touristique : sa localisation (proximité des Hautes

Fagnes, du circuit de Francorchamps,…), son folklore, son environnement de qualité, son patrimoine

historique, ... Pourtant, comparativement aux communes voisines, son image pourrait encore

s’améliorer aux yeux de ses habitants et des acteurs touristiques eux-mêmes.

Alors que son potentiel de croissance en zone de loisirs est faible, les habitants ont notamment, dès

le début de l’opération, souligné certains manquements en termes d’accueil des touristes.

A améliorer : la maitrise du néerlandais, la modernisation des outils de communication, l’offre pour

les mobil homes, la qualité de certaines zones de loisirs. Ce projet contribue donc pleinement à

répondre à ce besoin.


Défi(s)




créativité


Transversal par essence, ce projet couvre tous les objectifs de la stratégie, en particulier les suivants :

Objectif 3.5. : Affirmer le statut de pôle régional tout en assurant la gestion des impacts et








Fiche-Action 3.26 : Créer un fonds « géo-biosphère » de la

Haute-Ardenne


L’objectif du projet est de conserver un fonds documentaire consacré à la géologie et à la

biodiversité de la région de Malmedy dans le but (scientifique, pédagogique et/ou touristique) de :

- soutenir la recherche scientifique, en particulier l’impact du réchauffement climatique

- contribuer à la formation des guides nature, des gardes auxiliaires des Hautes-Fagnes et des

agents du DNF

- mettre à la disposition des enseignants et de leurs élèves une information scientifique de

qualité

- sauvegarder des documents utiles à la réalisation d'exposition dans les locaux du

Malmundarium ou de la Maison Villers.

Le fonds serait composé au départ:

- à Malmedy, d’une partie de la bibliothèque, du Cercle MA Libert et du Club Wallon;

- à Stavelot, d’une partie du Fonds « Environnement et Patrimoine » de l'Ardenne (FEPA) ;

- des planches numérisées des herbiers régionaux qui seraient conservés dans les collections

fédérales du Jardin Botanique de Meise ;

- des fossiles découverts dans le poudingue qui seraient conservés dans les collections du

Musée de Paléontologie de l'ULg.

Les bases de données du fonds consistent en :

- un fichier numérique permettant de localiser les sites d'archivage des divers documents ;

- des listings des diverses bibliothèques/institutions hébergeant les documents du fonds.


La biodiversité de Malmedy repose sur deux types de milieux : des milieux acides dans les Hautes-

Fagnes et des milieux calcaires sur poudingue (uniques en Haute-Ardenne).

Comme le réchauffement climatique aura des impacts sur la composition de la faune et de la flore, la

commune de Malmedy peut jouer le rôle privilégié d'observatoire de la biosphère en Haute-Ardenne.

L'information relative à la biodiversité et à l'évolution de sa richesse ne sera jamais totalement

disponible sur Internet. La conservation d’archives « papier » dans de bonnes conditions est donc

indispensable. De plus, grâce à la qualité de leur iconographie, certains documents anciens

constituent un patrimoine scientifique remarquable. Si, dans les anciennes publications, les données

sont parfois obsolètes, certaines hypothèses peuvent toujours présenter un intérêt scientifique.




Défi(s)


Défi 3 : Affirmer le territoire communal et ses spécificités pour garantir qualité et

attractivité


Objectif 1.3 : Communiquer, sensibiliser, informer


d’activités

Objectif 3.5. Affirmer le statut de pôle régional tout en assurant la gestion des impacts et




Fiche-Action 3.27 : Créer une plateforme « bois »


Ce projet consiste en la mise en œuvre d’un dispositif de concertation/coordination réunissant les

acteurs Malmédiens de la filière bois afin de créer de nouveaux débouchés au départ du bois local.

Ce projet pourra être mené à l’initiative de la CLDR et sera essentiellement porté par des acteurs

privés tels que les entreprises de la filière ou le groupement J’aime Entreprendre. Idéalement, il sera

mené en partenariat avec les communes voisines. La mise en œuvre du projet pourra se faire de la

manière suivante :

- Mise en place de l’organe de concertation

- Réalisation d’un état des lieux de la filière bois

- Définition des objectifs à atteindre

- Définition de la zone géographique concernée par le projet

- Identification des acteurs concernés/intéressés par la problématique

- Désignation d’un porteur de projet/animateur du dispositif de concertation

- Lancement du dispositif de concertation

- Mise en place du soutien communal en termes d’animation, communication, mise à

disposition d’espaces, ...


Paradoxalement, alors que Malmedy est une commune forestière quant à l’occupation du sol (la

forêt recouvre la moitié de son territoire), les acteurs économiques de la filière bois sont peu

nombreux. Les chiffres Belfirst (selon code NACE) renseignent 38 acteurs actifs dans le domaine de la

sylviculture. Sachant que plus de 90% de ces acteurs sont indépendants en personne physique et que

plusieurs exercent cette activité à titre complémentaire, le poids économique de la filière bois est

donc faible. Du côté de la transformation du bois, 16 entreprises sont répertoriées, 3 dans le sciage

rabotage, 11 dans la fabrication de charpentes et autres menuiseries et 2 dans la fabrication de

jouets et objets divers en bois.

A nouveau, à part sans doute pour la fabrication de charpentes, il s’agit essentiellement d’activités

complémentaires, l’impact économique de la forêt est donc globalement faible. D’où la volonté des

membres de la CLDR de mener ce projet à bien.


Défi(s)










Fiche-Projet 3.28 : Créer une EFT concernant les métiers de

l’Horeca


L’objectif est la création d’une Entreprise de Formation par le Travail (EFT) qui organise des

formations professionnelles en Horeca (commis de salle et commis de cuisine).

Cette formation reposera sur l’accomplissement d’un travail productif, assorti d’une formation

théorique adaptée aux besoins individuels et sur l’accompagnement psychosocial des stagiaires. Ce

projet cherche donc à offrir aux stagiaires des parcours de formation qui soutiennent leur insertion

dans l’emploi, leur émancipation et leur développement personnel.

Les objectifs généraux de la formation sont:

La construction du projet professionnel

L’acquisition de compétences professionnelles liées au secteur d’activités de l’Horeca selon

le projet professionnel établi par le stagiaire (salle, bar, cuisine)

L’acquisition des compétences nécessaires à l’insertion professionnelle

L’autonomie sociale

L’insertion et l’orientation professionnelle.

Cette EFT aurait en outre comme spécificités :

Le travail de produits locaux et essentiellement bio

La création de nombreux partenariats avec les producteurs de la région

L’approvisionnement d’une cantine scolaire

La sensibilisation aux Achats Groupés.


Les habitants et la CLDR souhaitent mettre ce projet en place pour plusieurs raisons :

Amplifier l’insertion sociale pour un public marginalisé sur le plan de l’emploi

Soutenir les producteurs locaux, et notamment les nombreux maraîchers, en multipliant les

opportunités permettant l’écoulement et la valorisation de leurs produits

Développer l’un ou l’autre « restaurant social » /cantine scolaire dans une maison rurale qui

pourrait prendre place via la réhabilitation de la salle de village à Ligneuville (projet 2.2) ou

de l’ancien presbytère de Bellevaux (projet 2.8).

Répondre à la pénurie de main d’œuvre qualifiée dans le secteur de l’Horeca


Défi(s)





Fiche-Action 3.29 : Créer le sentier du Poudingue


Le projet a pour vocation de développer un sentier didactique autour du poudingue de Malmedy.

Il vise à créer un sentier spécifique accessible au plus grand nombre (aménagements PMR sur une

partie), agrémenté de nombreux panneaux didactiques créés en partenariat avec des artistes locaux.

Son aménagement tiendra également compte des nouvelles technologies (QR code,…).


L’intérêt pédagogique, que ce soit sur le plan géologique ou historique, du Poudingue de Malmedy

s’explique pour plusieurs raisons dont particulièrement :

- sa spécificité unique en Belgique : c’est le seul poudingue à être d’origine fluviatile. Les

autres sont d’origine marine.

- sa forte activité karstique, contrairement aux autres Poudingues. Il s’agit d’un fait à nouveau

exceptionnel en Ardenne

- Sur le plan historique : en s’altérant, le Poudingue libère des carbonates libres favorables à

l’agriculture. Il est donc très probablement à l’origine de l’implantation du monastère dont la

prospérité ne pouvait provenir que du sol et de son exploitation (idem pour l’abbaye de

Stavelot).

- …


Défi(s)




créativité



dégradations

Objectif 4.7 : Diversifier et valoriser les usages et productions des patrimoines bâti et

paysager






Fiche-Action 3.30 : Soutenir les initiatives favorisant l’accès

à la culture et à l’expression artistique


Le projet abordera plusieurs axes :

Mettre en place des outils facilitant l’accès à l’information culturelle tels que :

Réaliser un journal culturel permanent géré et rédigé par un collectif citoyen mais financé

par la commune, créer un magazine « Créamag » pour donner de la visibilité à tout ce qui se

fait dans le domaine et qui n’est pas connu

Faire un état des lieux de tous les endroits (y compris les plus improbables) susceptibles

d’accueillir des « expositions » (bâtiment communaux, écoles, entreprises, salles de village,

lors d’évènements ponctuels,…)

Créer une chaîne vidéo « Malmedy » que chaque citoyen alimente pour regrouper l’existant

(avec un #hashtag) et donner de la visibilité à tous les acteurs culturels présents sur la

commune

Géolocaliser les créatifs de la commune sur une carte accessible au public

Faire appel aux enfants, leur donner la parole afin de pouvoir s’inspirer de leurs rêves

Soutenir les initiatives en faveur de la créativité et l’expression artistique

Offrir une aide aux entreprises innovantes (système de la couveuse), créer une couveuse

sous forme de coopérative pour permettre aux créateurs de se lancer

Multiplier les moments et les lieux permettant de mettre en avant la création manuelle, l’art

et l’artisanat locaux ; mettre en avant la beauté du fait-maison

Organiser des concours (sans forcément qu’il y ait de l’argent à la clé)

Créer des prix à la création, à l’innovation auprès des jeunes

Mettre du matériel de bricolage ou de création à disposition (bombes de couleur près des

murs, tendre des perches, prémâcher,…)

Encourager la pratique du Street Art chez les jeunes pour mettre en valeur certaines rues à

Malmedy

Ouvrir des lieux publics d’expression créative libre et éphémères aux enfants (ex dans

l’espace public : vitrines inoccupées, arrêts de bus, place publique, bacs de fleurs, encart

dans le journal, murs d’expression, …)

Ouvrir des jardins collectifs / partagés et y favoriser l’expression artistique

Ouvrir le Malmundarium à tous et « exposer les Malmédiens »

…


Dès le début de l’élaboration du PCDR, les Malmédiens ont exprimé leur volonté de soutenir

l’expression artistique et culturelle conscients qu’elle peut contribuer à faire émerger des

compétences, à nourrir l’estime de soi, à construire des repères dans un monde qui en a bien besoin

et à favoriser la participation citoyenne de tous.



En favorisant l’accès à la culture pour tous, le projet contribue aussi à la lutte contre la pauvreté car

joue un rôle important dans la lutte contre l’isolement et l’exclusion qui y sont liés. Prendre part à la

culture, comme acteur ou comme public, contribue en effet à intégrer l’individu dans une

communauté.


Défi(s)





créativité


Objectif 1.3 : Communiquer, informer, sensibiliser




Objectif 4.7 : Diversifier et valoriser usages et productions des patrimoines bâti et paysager






Fiche-Action 3.31 : Soutenir les initiatives favorisant la

créativité et le développement d’une culture émancipatrice


Dans ce projet, la Culture est à prendre dans une notion bien plus large que celle qui est

communément adoptée. Elle correspond à la définition de l’Unesco « Dans son sens le plus large, la

culture peut aujourd’hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels,

matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe,

outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les

traditions et les croyances ». La culture dont il est question ici correspond plus à la manière de vivre

son quotidien, elle concerne la manière de penser, d’agir et d’interagir en société.

Dans le même ordre d’idée, la créativité est ici considérée comme méthode de résolution de

problème pour modifier ou transformer le monde, la société.

Pour y arriver, une série de pistes concrètes ont été envisagées :

Offrir une aide aux entreprises innovantes (système de la couveuse), créer une couveuse

sous forme de coopérative pour permettre aux créateurs de se lancer

Former les élus et les associations aux techniques de créativité pour les amener à trouver des

solutions originales et innovantes aux défis à relever

Organiser des apéros ou échanges culinaires pour découvrir et mélanger des saveurs, des

cultures des habitants et nouveaux arrivés

Développer les occasions de se remettre en question grâce à l’humour et à l’autodérision (cfr

les rôles 1x/an à Malmedy)

Favoriser les témoignages citoyens sur des questions de société auprès de la jeunesse

Mettre en avant l’importance des processus autant que les résultats

Développer liberté et autonomie au sein de l’école

Remplacer la punition dans les classes par la relaxation/méditation.


Ce projet est parfaitement complémentaire au projet 3.30, en mettant surtout l’accent sur la portée

démocratique et mobilisatrice pour le changement social de la culture.

Pourtant instrument d’émancipation individuelle et collective, le constat souligne en effet qu’elle est

trop souvent le parent pauvre des politiques publiques, à Malmedy comme ailleurs.

La concrétisation de ce projet permet dont à la culture et la créativité de contribuer à donner à la

commune de Malmedy des moyens supplémentaires à sa transformation en encourageant ses

habitants et ses élus à opérer individuellement et collectivement les mutations que tout changement

d’envergure suppose.



La culture et la créativité peuvent être les véritables leviers de développement qui permettront de

relever les défis et objectifs repris dans la stratégie et, peut-être, d’atteindre les utopies de 2018

décrites dans le scénario du futur de devenir les réalités de 2035.


Défis





créativité











Fiche-Projet 3.32 : Créer une vitrine des produits locaux


Ce projet prendra forme dans un lieu d’accueil, existant ou à créer, pour les touristes. Ce lieu sera

organisé autour d’une vitrine des produits locaux qui permettra l’accueil des touristes et pourra aussi

disposer d’un espace HORECA convivial. Cet espace pourra soit être géré par l’EFT Horeca (cf FP

3.28), soit par un indépendant.

Une étude de rentabilité d’un tel projet sera à réaliser au préalable afin notamment de préciser

l’endroit le plus judicieux.

En fonction des résultats de cette étude, l’implication de la commune dans le projet (éventuel

soutien d’un partenaire privé le cas échéant) pourra être envisagée.


Les initiatives privées en faveur des produits locaux se multiplient ces dernières années, plusieurs

points de vente ont été mis en place par les producteurs eux-mêmes sur la commune.

Toutefois, les membres de la CLDR et les élus envisagent la création d’une vitrine des produits locaux

pour plusieurs raisons :

- Ces points de vente de producteurs sont concentrés dans le centre-ville ou les villages du

Sud. Il semble judicieux de sensibiliser les touristes venant de la fagne qui séjournent dans un

des trois villages du nord.

- Elle permet une mise en valeur de tous les produits locaux de la commune de façon

équitable.

- Les produits locaux représentent un pouvoir d’attraction intéressant pour les touristes en

recherche d’activités (visite de producteurs).


Défi(s)

Le projet permet de répondre essentiellement au défi N° 4 Réinventer l’économie avec les

ressources locales et le secteur non marchand.


Objectif 4.1 : Soutenir et développer les savoirs faire locaux

Objectif 4.2 : Développer une économie circulaire basée sur les circuits courts

Objectif 4.3 : Développer l’emploi local et les emplois non délocalisables




Fiche-Projet 3.33 : Aménager et valoriser une zone humide

abandonnée


A proximité directe de la salle des fêtes de Burnenville et au pied du captage encore actif de la SWDE,

un ensemble de parcelles, dont la majorité sont communales, renferment une zone humide dont la

richesse biologique été constatée par le DNF notamment, lui conférant un intérêt pour la

conservation de la nature.

Le projet comporte trois volets :

1. l’achat d’une parcelle privée abandonnée (+/- 0,5ha) afin d’englober l’ensemble des milieux

humides présents sur le site et d’augmenter encore la cohérence du projet ;

2. la gestion, par pâturage extensif, de la zone humide abandonnée en voie de recolonisation

par les broussailles et arbustes

3. la valorisation du site auprès du public.

Outre l’achat éventuel de la parcelle privée, le projet inclut dès lors l’installation des infrastructures

de pâturage (dont les clôtures ; +/- 700m) afin d’y accueillir quelques bovins (ou ovins) de races

rustiques.

En termes de valorisation auprès du public, le projet prévoit :

- un accès au départ de la salle des fêtes : aménagements peu importants à prévoir puisque,

d’une part, la première partie a déjà été aménagée dans le cadre du circuit didactique réalisé

par l’école de Burnenville et d’autre part, le tronçon terminal peut se faire sous forme de

sentier en bordure de hêtraie communale ;

- l’installation de mobilier brut ne nécessitant pas d’entretien (bancs en matériaux naturels :

taillés dans des troncs par exemple, table sous forme d’une grosse pierre, …)

- la pose d’un panneau indicatif (depuis la salle) et d’un ou plusieurs panneaux explicatifs (sur

site).


Ne bénéficiant d’aucun statut de protection (Réserve naturelle, ZHIB, Natura 2000 ou autre) et ne

faisant pas partie de la structure écologique principale, cette zone ouverte, située

presqu’exclusivement sur sols humides et peu productifs en terme de sylviculture, jouit pourtant de

potentialités biologiques indéniables. Dans ce cadre, la commune a déjà réalisé le déboisement de la

seule parcelle enrésinée du site.

Laissé à l’abandon, l’ensemble de la zone ouverte est toutefois sujet à un embroussaillement et à une

colonisation par les arbustes, refermant progressivement le milieu, avec à terme, la disparition de

l’habitat.

Le projet allie dès lors la conservation d’un des éléments du patrimoine naturel des villages de Meiz

et Burnenville et la sensibilisation des habitants aux richesses naturelles de leur lieu de vie et à la

gestion de celles-ci.



La visite du DNF confirme la plus-value de ce projet et propose la conclusion d’une convention

d’occupation gratuite de longue durée à des fins de gestion des parcelles sus-mentionnées entre la

commune et le gestionnaire et évoque par ailleurs l’étude, dès les différents aménagements réalisés,

de la possibilité de leur mise sous statut de réserve naturelle agréée afin de garantir leur protection

et leur gestion à long terme.

Ce projet est toutefois placé en lot 3, et ce, pour une raison de timing : les avis du DEMNA et de

Natagriwal concernant les modalités pratiques de gestion n’ayant à ce jour pas encore été rendus.


Défi(s)




Objectifs opérationnels principaux



dégradations

Objectif 3.2 : Préserver la qualité des paysages


d’activité

Objectif 4.7 : Diversifier et valoriser les usages et productions des patrimoines bâti et

paysager

iches projets du lot 3 - malmedy...lot 0). néanmoins, elle souhaite aller plus loin et développe...

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