idéologies et opinions en europe de la fin du xixe siècle...
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Idéologies et opinions en Europe de la fin du XIXe siècle à nos
jours (12h – 14h) Question : Socialisme, communisme et syndicalisme
en Allemagne depuis 1875
DUPONT- CORNU Catherine
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IntroductionLe socialisme = idéologie du début 19è s dans une Europe quis’industrialise marquée par des sociétés :-inégalitaires : dominat° de la bourgeoisie capitaliste
paupérisat° d’1 majorité : les ouvriers = naissancedu prolétariat
Cette société critiquée : F Engel et Karl Marx « leManifeste du Parti communiste 1848 »:Condamnat° du capitalisme et favorables à la « lutte des classes »-l’égalité et la liberté - mise en commun des moyens de production.Pour se faire entendre les socialistes utilisent l’action politiqueet l’action syndicale.Mais la mise en place de cette doctrine divise : ceux qui veulent lavoie de la réforme, et ceux qui optent pour la révolution
Problématique : Quelle évolution le socialisme, le communismeet le syndicalisme ont-ils connu en Allemagne depuis 1875*?
*En 1875 il y aura un congrès important : le congrès de Gotha ?
DUPONT- CORNU Catherine
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Contexte : L’Allemagne = Empire autoritaire (1875 –1918) : Guillaume Ier (1871-1888) puis Guillaume II(1888 -1918) . Figure marquante : le Chancelier Otto vonBismarck (1871-1890)Dans la 2de moitié du XIX°s, cô en Europe, l’Allemagne:→ importante industrialisat° : naissance de grosgroupes industriels : Konzern→croissance des ouvriers (40% de la pop active).→naissance d’immenses villes-usines (urbanisat° liée àindustrialisat°).La question sociale prend alors de l’ampleur : car pourles ouvriers- conditions de vie misérables, longues journées de W,
absence de protections et salaires faibles…- naissance d’une identité collective, le prolétariat.
I. la construction du mouvement ouvrier allemand de 1875 à 1914
A/La naissance de la classe ouvrière et du socialisme Allemand
- Karl Marx et F. Engels = théoriciens del’organisation du mouvement ouvrier en partipolitique afin de prendre le pouvoir par la force(=révolution) pour renverser le capitalisme etinstaurer une dictature du prolétariat.
- Le socialisme est la 1ère étape vers lecommunisme, société idéale égalitaire =MARXISME.
Sur le plan politique, plusieurs partis vont s’inspirer du Marxisme pour améliorer la vie des ouvriers Mais les moyens pour y parvenir sont différents :
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des partis politiques émergent qui soutiennent les ouvriers,
Mais moyens pour y parvenir sont différents :
-1863 Ferdinand Lassalle
fonde l'ADAV(Association
Générale des Travailleurs
Alle : favorable à la
libérat° de la classe
ouvrière par le suffrage
universel et la
conquête pacifique du
pouvoir.
-1869 August Bebel et Wilhelm
Liebknecht fondent le SDAP(Parti
Ouvrier Social-Démocrate d’All)
-Veulent appliquer le programme
marxiste : conquête du pouvoir
par la force et mutation
révolutionnaire de la société.
Mais la divis°politique du mvt ouvrier affaiblit son efficacité → 1875 : congrès de Gotha =
fusion des 2 partis et création du Parti Socialiste Ouvrier d’Allemagne (SPA) 1er grand parti socialiste d’Europe.
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→ que propose ce programme ? ˃
Gotha en 1875 = étape importante dans la construct° du mouvement ouvrier
allemand
. A Gotha se réunissent les socialistes influencés par F. Lassale →refuse les
approches révolutionnaires de K. Marx
˃ Proposition : fonder une nouvelle société égalitaire grâce à la mutualisation
des instruments de W (« patrimoine commun de la société »), ce qui permettra
une extinction de la concurrence entre ouvriers qui tire les salaires vers le bas
(« loi d’airain des salaires ») et un partage équitable. Il s’agit d’arriver à cette
« société socialiste » par « ts les moyens légaux » (=participation aux
élections, création de syndicats organisés), y compris avec l’aide de l’Etat (« des
sociétés ouvrières de production avec l’aide de l’Etat ») : programme
réformiste cad attaché à des réformes progressives vers la société égalitaire.
Quelle est la position de Marx ?˃ rejette ce programme réformiste contraire à la révolution prolétarienne : la
société communiste ne peut naître qu’avec la dictature du prolétariat.
˃ Conséquence : Dès sa fondation, le mouvement ouvrier allemand
apparaît divisé entre réformistes et marxistes même si l’unité politique du
nouveau parti est préservée lors de ce congrès de Gotha
En1875, lors du congrès de Gotha (
même si Marx contre) ces deux
partis fusionnent et forment le Parti
Socialiste Ouvrier d’Allemagne
(SPA)
Mais
en 1878 le chancelier Bismark
veut limiter son influence = vote
une « loi antisocialiste » qui
interdit :
le SPA - les syndicats -les grèves -
manifestations.
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B-un mouvement unifié mais combattu
1878 Pour mettre fin aux
revendicat° ouvrières et lutter
contre le socialisme Bismarck
-Interdit le SAP et les syndicats
-accorde de nombreux droits
sociaux
= « loi antisocialiste »
Mais 1890 Bismark quitte le
pouvoir →fin des « lois
antisocialistes »
C’est le retour du SAP et des
syndicats dans le vie politique
Les lois Sociales de Bismarck
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Toujours plus grand devient le nombre des prolétaires, (...) toujours plus profonde, l'oppositiondes exploiteurs et des exploités, toujours plus exaspérée la lutte de classe de la bourgeoisie et duprolétariat, lutte qui sépare la société moderne en deux camps hostiles et qui est lacaractéristique commune de tous les pays industriels.(...)
Il n'y a que la transformation de la propriété privée capitaliste des moyens de production, - sol,mines, matières premières, outils, machines, moyens de transport, - en propriété sociale (...), quipuisse faire que la grande exploitation et la productivité,(...) deviennent, pour les classesjusqu'ici exploitées, (…) sources du plus grand bien-être et d'un perfectionnement harmonieux etuniversel. (...)La lutte de la classe ouvrière contre l'exploitation capitaliste est nécessairementune lutte politique.(...)Rendre cette lutte de la classe ouvrière consciente et unitaire et luimontrer son but nécessaire, telle est la tâche du Parti social-démocrate.
Les intérêts de la classe ouvrière sont les mêmes dans tous les pays où existe le mode deproduction capitaliste. (...) En connaissance de ce fait, le Parti social- démocrate d'Allemagne sedéclare en parfaite union avec les ouvriers de tous les autres pays qui ont conscience de leurclasse.(...)
Pour la protection de la classe ouvrière, le Parti social-démocrate d'Allemagne réclame toutd'abord:
Une législation protectrice du travail efficace, nationale et internationale, sur les bases suivantes:
1. Fixation d'une journée de travail normale de huit heures au maximum.2. Interdiction du travail industriel pour les enfants au-dessous de quatorze ans.3. Interdiction du travail de nuit, sauf pour les branches d'industrie qui, en vertu de leur
nature, soit pour des raisons techniques, soit pour des raisons de bien-être général, exigentle travail de nuit.
4. Un intervalle de repos ininterrompu d'au moins trente-six heures, une fois par semaine,pour chaque ouvrier.
Extraits du programme du SPD présenté au Congrès d'Erfurt en 1891.
C- naissance du SPD : succès et limite
En 1891 au congrès d’Erfurt,
le parti change de nom :
naissance du SPD.
Et avec lui de nombreuses
avancées sociales
1912 il devient le 1er parti politique
en AlleDUPONT- CORNU Catherine
un courant
révolutionnaire: y
participent Rosa
LUXEMBURG et karl
LIEBKNECHT
-refuse la guerre de
soutenir l’Union sacrée
Mais l’unité du parti SPD s’écroule peu à peu . 2
raisons expliquent les limites du SPD ;
- Il est traversé par 2 courants contradictoires à
l’aube de la 1ère GM
-un courant
réformiste avec Edouard
Bernstein : privilégie (
grèves, élections,
négociations)
décide de soutenir
l’effort de guerre et
participe à l’Union sacrée
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Selon Bernstein la principale préoccupation des
socialistes doit être la conquête de nouveaux droits
politiques et éco pr les ouvriers allemands, grâce à
l’action parlementaire et syndicale. Il convient donc de
conquérir le pouvoir politique par la voie démocratique
Selon R Luxembourg, les syndicats peuvent jouer un
rôle dans l’amélioration du quotidien des ouvriers, mais
ne peuvent s’attaquer au système d’exploitation
capitaliste. La législation ouvrière (=les lois sociales)
n’est qu’une tentative pour « normaliser » le capitalisme
mais cela ne change pas sa nature (« l’exploitation ») ; R.
Luxembourg reste donc attachée à la vision marxiste =
aile gauche du SPD
un courant révolutionnaire:
un courant réformiste
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A la veille de la guerre, le mouvement ouvrier est puissant,
bien structuré autour du SPD (1 m d’adhérents, 35% des voix
en 1912) et de puissants syndicats ouvriers (autorisés depuis
1869 : 2,4 m d’adhérents en 1911 contre 350 000 en France
à la même époque !).
Le mouvement ouvrier allemand est alors un modèle pour le
reste de l’Europe.
→ En 1914, le SPD n’a plus rien d’un parti révolutionnaire :
ralliement à l’Union Sacrée (=vote des crédits de guerre), ce
qui était contraire au marxisme qui se voulait pacifiste et
internationaliste et R. Luxembourg est emprisonnée en 1915.
II - Socialisme et communisme en Allemagne (1918-1945)
Entre 1918 et 1945, l’Allemagne fait l’expérience de deux régimes politiques successifs :
un régime démo :la Répu de Weimar (1918-33), au sein duquel la gauche participe au pouvoir
un régime totalitaire (33 -45),,au sein duquel la gauche (comme la droite) est proscrite.
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A. Une république parlementaire dominée par le SPD
L'opposition des militants du SPD aux spartakistes (1919)
À la fin de la 1re GM, le SPD dirigé
par Ebert devient le premier
parti du nouveau régime
politique : la République de
Weimar. ( 1919) démocratie
parlementaire
Mais elle sera vite critiquée :
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Mais gauche divisée :
- En 1918 Les Révolutionnaires favorables à un régime bolchevick fondent le KPD parti communiste avec Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht tentent un coup d’Etat à Berlin en janvier 1919. critiquent ouvertement le SPDLe gouvernement SPD choisit la voie de la répression contre les communistes : c'est la « semaine sanglante » du 5 au 12 janvier 1200 personnes tuées dont . Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht sont tués le 15 janvier.
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Et maintenant, camarades, nous avons atteint aujourd'hui le point où nous pouvons dire : nous sommes revenus à Marx, nous sommes revenus sous sa bannière. Aujourd'hui, nous déclarons dans notre programme : le prolétariat n'a pas d'autre tâche immédiate que de faire du socialisme une vérité et de détruire le capitalisme de fond en comble; nous nous replaçons ainsi sur le terrain qu'occupaient Marx et Engels en 1848 et qu'ils n'ont fondamentalement jamais quitté. [...] Vous voyez d'après ses représentants où en est ce marxisme aujourd'hui : il est asservi et domestiqué par les Ebert* et consorts. C'est là que nous voyons les représentants officiels de la doctrine que, pendant des dizaines d'années, on a fait passer pour le marxisme pur, véritable. Non, ce n'est pas là que menait le marxisme, à faire en compagnie des Scheidemann**. Le marxisme véritable combat également ceux qui cherchent à le falsifier ; tel une taupe, il sape les fondements de la société capitaliste et grâce à lui, la meilleure partie du prolétariat allemand marche aujourd'hui sous notre étendard, sous l'étendard de la tempête révolutionnaire.
B- le mouvement ouvrier face à la crise et la montée du nazime
Mais, le SPD est critiqué. par:
-les communistes KPD et
l’extrême droite Nazie : jugée
responsable du Diktat de Versailles
- Critiques amplifiées avec la crise des
années 30 : 6 M de chômeurs .
Les électeurs allemands et notamment
les ouvriers se tournent progressivement
vers le NSDAP ( extrême droite)
Le SPD et communistes divisés depuis la
« semaine sanglante » 1919 ne peuvent
faire barrage à Hitler et en 1933, il
accède au pouvoir.
Fin de la démocratie et début de la
dictature
La Répu de Weimar se veut 1 république sociale et modérée. Elle est dominée par le SPD : Toute volonté révolutionnaireest abandonnée → Les syndicats se regroupent dans une puissante ADGB (Confédération syndicale) qui réunit 3 millionsd’adhérents ; En collaboration avec le SPD, l’AGB inspire de nombreuses lois sociales : droit à l'instruct - la journée de 8h de
travail puis l'assurance chômage en 1927..
Affiche électorale Nazie
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C/ Le mouvement ouvrier sous le nazisme
Hitler chancelier en 33 entreprend d'anéantir le
mouvement ouvrier.
Tous les partis et syndicats = interdits
Socialistes et communistes = camps de concentration ou
exil
Le mvt ouvrier contrôlé par 1 parti et 1 syndicat : le front
du travail
Les libertés publiques = suspendues après l'incendie du
Reichstag 1933.
Une opposition existe mais clandestine.
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III- le socialisme en Allemagne depuis 1945A-Le socialisme en Allemagne au temps de la guerre froide ( 45- 89)
III- le socialisme en Allemagne depuis 1945A-Le socialisme en Allemagne au temps de la guerre froide ( 45- 89)
Après 1945, l’Allemagne est divisée en deux. Le mouvement ouvrier connaît, dans chacune de ces parties, une évolution
différente jusqu’à la réunification de l’Allemagne en 1990.
le socialisme réel en Allemagne de l'Est (RDA) oula mise en place du communismele socialisme démocratique en Allemagne de l’Ouest (RFA)
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1946 L'URSS Staline impose la fus° du SPD et du KPD
dans & seul parti: le SED dirigé par les
communistes
-Walter Ulbricht ( 49-71) puis Erich Honecker ( 71-89)
La RDA veut une démo populaire mais en réalité :
-dictature stalinienne
-1 éco : communiste →collectivisat° et
nationalisat°
-droit de grève interdit en 1961,
-population contrôlée
-police secrète, la Stasi.
Ce socialisme réel: veut privilégier la classe
ouvrière mais : le niveau de vie↘ et condit° de travail
dures
-libertés limitées
-↗° de la paupérisation : entraîne :
→des révoltes ouvrières (Berlin Est 53 :violement
réprimée)
→fuite massive de Berlinois vers l’ouest (d’où mur en
61)
1 seul syndicat autorisé, la FDGB se borne à relayer les
ordres du parti et non à défendre les travalleurs
le socialisme réel en Allemagne de l'Est (RDA) oula mise en place du communisme
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le socialisme démocratique en Allemagne de l’Ouest (RFA)l’Allemagne de l’ouest connaît un autre
contexte qui explique la lente émergence
du SPD socialiste /
À l’ouest :
- Forte croissance éco dans les années 50
- Démocratie + multipartisme
- pays dirigé par Konrad Adenauer et son
parti la CDU (union chrétienne
démocrate) parti de droite .
Les socialistes sont en retrait car :
- Le SPD refuse de reconnaître l’économie
de marché et la propriété privée
- En 1956 le KPD est interdit
MAIS en 59 pour gagner les
élections ……………………..
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………….pour gagner les élections le SPD lors du
congrès de Bad Godesberg renonce au marxiste et
à la lutte des classes
POUR →vision modernisée : la social-démocratie, :
acceptat°de l’éco sociale de marché, capitalisme et
propriété privée
Réorientation politique : permet au SPD de progresseraux élections →entre 1969 et 1982, deux leaders du SPD accèdent successivement à la Chancellerie : -Willy Brandt (1969 et 1974) initiateur du rapprochement avec la RD A avec l’Ostpolitik Helmut Schmidt, (1974 et 1982)
.Ces 13 années constituent l’âge d’or du progrès social en
Allemagne.
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Un syndicat puissant en RFA, la DGB (nouveau nom de
l’ADGB 1949) allié du SPD :
De nombreuses lois sociales votées
-↗°des salaires,
-la ↘ du temps de travail,
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Mais SPD critiqué 60 -70 par 1 mvt radical
d’extrême gauche : la Fraction armée rouge (RAF), dite
aussi « bande à Baader », qui, au cours des années
1970, multiplie les actions violentes.
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B-Le socialisme Allemand depuis la réunification en 1990
1990 : réunificat° Allemande élections organisées →victoire de la Droite au pouvoir dirigée par helmut KOHL
En 1990 si l’Allemagne est réunifiée, la gauche allemande est divisée entre :
les communistes du PDS, nouveau nom du SED qui
garde un fort ancrage à l’Est en cultivant l’Ostalgieles sociaux-démocrates du SPD.
Il faut attendre 1998 pour que la
gauche arrive au pouvoir avec
Gerhard Schroeder( 1998 – 2005)
leader socialiste du (SPD)
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Mais le nouveau gouvernement est confronté à de x
difficultés :
-redresser la situation économique de l’ex RDA ,
-la concurrence asiatique dans le cadre de la
mondialisation et les délocalisations des entreprises
-l’augmentation du chômage
Pour y faire face Schroeder met en place des réformes
libérale « l’agenda 2010 » qui ont pour objectif de
relancer la croissance. Ces réformes Co-élaborées avec
Peter Hartz, le PDG de Volkswagen, les lois dites «
Hartz » portent sur :
-la baisse des allocations (chômage, maternité,
maladie..)
-La flexibilité du travail est imposée
Ces mesures entrainent un mécontentements
des organisations de gauche et notamment des
ouvriers qui organisent des manifestations . En
2005 Schroeder perd les élections
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En 2005 Angela Merkel :parti de
la CDU est élue ;
Le SPD perd de l’influence
concurrencé par 1 autre parti composé
des déçus de la gauche réformiste ,
Die Linke (La Gauche) fondé en
2007, avec pour leader Oskar
Lafontaine, ancien dirigeant du SPD
En 2013 Angela Merkel est reconduite
pour un 3èma mandat. Mais les
dernières élections de 2017 montrent
un net recul du CDU . Si les résultats
de Die Linke progressent ils ne lui
permettent pas de prétendre à
l’exercice du pouvoir.
Le 14 mars 2019 le 4ème mandat de
Merkel débute. il est issu d’une grande
coalition( CDU /SPD)
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Conclusion EN 1875 (congrès de Gotha) c’est la naissance en Allemagne d’un
mouvement social unifié.
Mais l’histoire du socialisme, du communisme et du syndicalisme malgré le rêve
d’unité et souvent marqué par de profondes divisions , opposants réformistes
/révolutionnaires Ces deux mouvements s’opposent pour obtenir le soutien des ouvriers.
Le contrôle nazi puis la Seconde Guerre mondiale affaiblissent le mouvement ouvrier et la
guerre froide, qui lui succède, impose une rupture forte. Il faut attendre la fin de la RDA
pour assister à une réorganisation du mouvement ouvrier autour d’un pôle socialiste
majoritaire et d’un pôle plus radical mais minoritaire
Néanmoins la gauche a permis une nette amélioration de la condition ouvrière et son
ancrage est encore important dans le fonctionnement de la société allemande ave un taux
de syndicalisation l'un des plus élevés d'Europe.
Ouverture Avec recul de l’industrie, en Europe, l’influence des syndicats et des partis
ouvriers a fortement reculé. Sur quelles valeurs et sur quel projet ces mouvements
s’appuient-ils aujourd’hui pour conserver un rôle politique et social ?
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