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TRANSCRIPT
1
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2
Je dédie cette thèseJe dédie cette thèseJe dédie cette thèseJe dédie cette thèse …..…..…..…..
A mon mari OUSSAMA, je n’oublierai jamais ton
soutien et tes encouragements, aucune dédicace ne pourra
exprimer mon profond amour et respect.
A ma petite adorable NIAMA la lumière de ma vie, que
DIEU te garde et te protège
A ma chère sœur HIBA, son mari Ahmed et ses enfants,
vous m’êtres très chers et vous m’avez beaucoup aidé et
soutenu.
A mes frères MAHMOUD et SAAD, que DIEU vous
protège et vous réserve tout le bonheur et la réussite.
A tous ceux qui m’ont aide et soutenu de près ou de loin,
je cite particulièrement :
Toute La famille de mon mari
Mes chères amies : ZINEB, ZAHRA, NAWAL, HASNA
3
A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE
MONSIEUR LEMONSIEUR LEMONSIEUR LEMONSIEUR LE
PROFESSEUR MELHOUF MY ABDELILAHPROFESSEUR MELHOUF MY ABDELILAHPROFESSEUR MELHOUF MY ABDELILAHPROFESSEUR MELHOUF MY ABDELILAH
Vous nous faites un grand honneur de présider notre
travail
Vos qualités humaines et professionnelles suscitent
notre admiration
Veuillez accepter l’expression de notre reconnaissance
et de nos sincères remerciements.
4
A NOTRE MAITRE ET RAPPORTEUR DE A NOTRE MAITRE ET RAPPORTEUR DE A NOTRE MAITRE ET RAPPORTEUR DE A NOTRE MAITRE ET RAPPORTEUR DE
THESE MONSIEUR LETHESE MONSIEUR LETHESE MONSIEUR LETHESE MONSIEUR LE
PROFESSEUR BANANI ABDELAZIZPROFESSEUR BANANI ABDELAZIZPROFESSEUR BANANI ABDELAZIZPROFESSEUR BANANI ABDELAZIZ
Vous nous avez honoré d’accepter de diriger ce travail
Nous vous remercie profondément pour votre accueil
avec beaucoup d’amabilité, et votre disponibilité.
Veuillez trouver dans cette thèse l’expression de notre
gratitude notre estime et notre dévouement.
5
A NOTRE MAITRE ET JUGE DE THESE A NOTRE MAITRE ET JUGE DE THESE A NOTRE MAITRE ET JUGE DE THESE A NOTRE MAITRE ET JUGE DE THESE
PROFSSEUR BOUGUERN HAKIMAPROFSSEUR BOUGUERN HAKIMAPROFSSEUR BOUGUERN HAKIMAPROFSSEUR BOUGUERN HAKIMA
Nous vous remercions pour l’honneur que vous nous
faites en acceptant de juger ce travail.
Veuillez trouver dans ce travail le témoignage de notre
profond respect
6
Remerciement A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE MONSIEUR LE A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE MONSIEUR LE A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE MONSIEUR LE A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE MONSIEUR LE
PROFESSEUR MELHOUF MY ABDELILAHPROFESSEUR MELHOUF MY ABDELILAHPROFESSEUR MELHOUF MY ABDELILAHPROFESSEUR MELHOUF MY ABDELILAH
Vous nous faites un grand honneur de présider notre travail
Vos qualités humaines et professionnelles suscitent notre admiration
Veuillez accepter l’expression de notre reconnaissance et de nos
sincères remerciements.
A NOTRE MAITRE ET RAPPORTEUR DE THESEA NOTRE MAITRE ET RAPPORTEUR DE THESEA NOTRE MAITRE ET RAPPORTEUR DE THESEA NOTRE MAITRE ET RAPPORTEUR DE THESE MONSIEUR LEMONSIEUR LEMONSIEUR LEMONSIEUR LE
PROFESSEUR BANANI ABDELAZIZPROFESSEUR BANANI ABDELAZIZPROFESSEUR BANANI ABDELAZIZPROFESSEUR BANANI ABDELAZIZ
Vous nous avez honoré d’accepter de diriger ce travail
Nous vous remercie profondément pour votre accueil avec beaucoup
d’amabilité, et votre disponibilité.
Veuillez trouver dans cette thèse l’expression de notre gratitude
notre estime et notre dévouement.
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BOUGUERN HAKIMABOUGUERN HAKIMABOUGUERN HAKIMABOUGUERN HAKIMA
Nous vous remercions pour l’honneur que vous nous faites
en acceptant de juger ce travail.
Veuillez trouver dans ce travail le témoignage de notre
profond respect
A NOTRE MAITRE PROFESSEUR ASSISTANTE A NOTRE MAITRE PROFESSEUR ASSISTANTE A NOTRE MAITRE PROFESSEUR ASSISTANTE A NOTRE MAITRE PROFESSEUR ASSISTANTE
MADAME SAADI HANANEMADAME SAADI HANANEMADAME SAADI HANANEMADAME SAADI HANANE
Je vous remercie pour votre intérêt que vous avez bien
voulu porter à ce travail, et vos conseils qui ont été d’une aide
précieuse
Vous m’avez toujours encouragé et guidé dans
l’élaboration de ce travail
Veuillez accepter l’expression de ma sincère reconnaissance
et gratitude.
7
Etude théoriqueEtude théoriqueEtude théoriqueEtude théorique
I.Introduction ----------------------------------------- 10
II.Rappel --------------------------------------------- 12
A.Embryologie : ----------------------------------------- 12
B.Anatomie de l’ovaire : ---------------------------------- 16
C.Historique : ------------------------------------------- 21
D.La classification des tumeurs ovariennes (FIGO ; TNM) ------- 24
Etude pratique Etude pratique Etude pratique Etude pratique
Matériels et méthodesMatériels et méthodesMatériels et méthodesMatériels et méthodes
Résultats Résultats Résultats Résultats
I.Analyse des données épidémiologiques : -------------------- 33
II.Etude clinique : --------------------------------------- 36
III.Examens paracliniques --------------------------------- 38
IV.Traitement : ---------------------------------------- 44
V.Résultats anatomopathologiques : ------------------------- 46
VI.L’évolution : ---------------------------------------- 50
Discussion Discussion Discussion Discussion
I.Epidémiologie ---------------------------------------- 53
II.Etude clinique : --------------------------------------- 58
III.Examens paracliniques : -------------------------------- 63
IV.Le bilan d’extension : ---------------------------------- 74
PLANPLANPLANPLAN
8
V.Etude anatomopathologique : ---------------------------- 80
VI.Distinction entre tumeur mucineuse primitive et métastase ------ 91
VII.LE TRAITEMENT ------------------------------------- 94
VIII.Evolution et pronostic ------------------------------ 107
IX.Altérations génétiques dans les tumeurs mucineuses de l’ovaire : 112
X.Association avec le pseudomyxome péritonéal : ------------- 114
ConclusionConclusionConclusionConclusion ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 116116116116
RésuméRésuméRésuméRésumé ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 117117117117
Bibliographie:Bibliographie:Bibliographie:Bibliographie: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 123123123123
9
Etude Etude Etude Etude théoriquethéoriquethéoriquethéorique
10
I.I.I.I.Introduction Introduction Introduction Introduction
Les tumeurs mucineuses de l’ovaire font partie des tumeurs épithéliales
ovariennes. Elles représentent environ 20 % des cas.
Comme pour toutes les tumeurs épithéliales ovariennes on distingue :
� Les cystadénomes mucineux qui bien que bénignes peuvent être énormes
et significativement symptomatique
� Les tumeurs mucineuses borderline dont persistent encore des
interrogations sur leur histogenèse
� Les cystadénocarcinomes mucineux présente 10 % des cas et leur
diagnostic se fait dans la plupart du temps à un stade avancé
La réalisation d’un bon examen clinique et l’échographie pelvienne reste
suffisant pour faire le diagnostic positif.
Le traitement des cancers ovariens repose sur la chirurgie. L’introduction du
traitement adjuvant (chimiothérapie et radiothérapie) reste décevante en particulier
pour le cystadénocarcinome mucineux
Le pronostic dépend surtout de la stadification peropératoire selon la
classification FIGO qui permet d’établir le degré d’envahissement tumoral
Ces tumeurs se caractérisent par leur association avec d’autres formations
tumorales telles que le pseudomyxome péritonéal et le mucocèle appendiculaire qui
posent le problème de leur relation et peuvent influencer le pronostic
À ce propos, nous avons réalisé une étude rétrospective de 28 cas de tumeurs
mucineuses colligés au sein du service de gynécologie obstétrique au CHU Hassan II
durant la période janvier 2001 septembre 2007.
11
Le but de ce travail est de mettre le point sur les particularités de ces tumeurs,
étudier les caractéristiques épidémiologique et clinique et les indications
thérapeutiques tout en confrontant nos résultats avec les données de la littérature
12
II.II.II.II.Rappel Rappel Rappel Rappel
A.A.A.A.EmbryologieEmbryologieEmbryologieEmbryologie : (1: (1: (1: (1))))
Dès la 3e semaine l’embryon est constitué de trois feuillets :
Entoblaste, mésoblaste et éctoblaste
Le mésoblaste intermédiaire va se détacher des somites selon un gradient
céphalocaudal en trois structures :
� Pronéphros
� Mesonéphros ou corps de WOLLF
� Metanéphros
1111.... Stade indifférencié Stade indifférencié Stade indifférencié Stade indifférencié
1111....1111.... Gonade indifférenciéGonade indifférenciéGonade indifférenciéGonade indifférencié
L’ébauche gonadique va se constituer de différents éléments :
� Cellules germinales primordiales ou gonocytes
� Cellules provenant de l’épithélium cœlomique
� Cellules provenant du mésonephros
Les gonocytes primordiaux sont observés dès la 3e semaine à la racine de
l’allantoïde. Leur origine ectoblastique ou ectoblastique reste discutée
Ces cellules vont migrer le long du mésentère dorsal de l’intestin dorsal pour
atteindre l’ébauche gonadique au niveau des crêtes génitales. Ceux-ci se forment
par prolifération de l’épithélium cœlomique et de mésenchyme sous-jacent.
13
À la 6e semaine les cellules des crêtes génitales se mettent à proliférer
donnant naissance au cordons sexuels primitifs qui vont entourer les cellules
germinales réalisant la gonade indifférencie.
1111....2222.... Voies génitales indifférenciéVoies génitales indifférenciéVoies génitales indifférenciéVoies génitales indifférencié : : : :
Les voies génitales se développent à partir de deux systèmes de canaux pairs
chez les deux sexes :
���� Canaux mésonephrotiques de WOLLF qui vont partiellement régresser chez
le fœtus féminin en l’absence e de testostérone
���� Canaux paramésonephrotique de MULLER apparaissent par invagination de
l’épithélium cœlomique dans le mésenchyme, et participent à la formation des
voies génitales
2222.... Stade de différenciationStade de différenciationStade de différenciationStade de différenciation : : : :
2222....1111.... Développement des ovairesDéveloppement des ovairesDéveloppement des ovairesDéveloppement des ovaires : : : :
La différenciation de l’ovaire se fait à la 8 e semaine plus tardivement que
pour la différenciation testiculaire
Les cordons sexuels primitifs régressent en formant des travées dans
lesquelles les gonocytes vont migrer pour se transformer en ovogonies.
Une deuxième poussée des cordons sexuels apparait occupant finalement le
cortex. Ainsi les cellules somatiques vont entourer les ovogonies pour former les
follicules primordiaux.
14
2222....2222.... Développement des voies génitalesDéveloppement des voies génitalesDéveloppement des voies génitalesDéveloppement des voies génitales ::::
À l’exception de leur partie caudale qui participe à la formation du vagin, les
canaux de Wolff involuent laissant place a des vestiges : epoophore, paraoophopre
et canal de GARTNER
Par ailleurs les canaux de Muller vont se développer pour former les trompes,
l’utérus et la partie supérieure du vagin.
AU TOTALAU TOTALAU TOTALAU TOTAL ::::
L’embryogenèse de l’ovaire reste à l’ origine de nombreuses controverses
Les deux point les plus discutes par les auteurs restent :
• D'une part, l’origine endodermique ou mésodermique des gonocytes
primordiaux
• D’autre part, l’implication du système müllérien dans l’histogenèse
des tumeurs ovariennes les plus fréquentes, sa continuité avec le
revêtement cœlomique étant reconnue.
15
Figure 1Figure 1Figure 1Figure 1 : stade: stade: stade: stades ds ds ds de différenciatione différenciatione différenciatione différenciation des gonades (EMCdes gonades (EMCdes gonades (EMCdes gonades (EMC))))
16
B.B.B.B.Anatomie de l’ovaireAnatomie de l’ovaireAnatomie de l’ovaireAnatomie de l’ovaire : : : : (2,3)(2,3)(2,3)(2,3)
1111.... Morphologie externeMorphologie externeMorphologie externeMorphologie externe ::::
Glande génitale paire de la femme, l’ovaire est un organe à la forme d’une
amande, légèrement aplatie, qui présente un grand axe presque vertical légèrement
oblique en bas et en dedans. De couleur blanche rosée, qui tranche nettement avec
les formations de voisinage, sa consistance est ferme, mais très friable. Sa surface
est lisse chez l’enfant, irrégulière chez la femme en période d’activité génitale (les
saillies correspondant aux follicules sous-jacents et les dépressions figurant les
cicatrices post-ovulatoires), et à la ménopause, il prend un aspect scléreux.
2222.... Dimensions Dimensions Dimensions Dimensions
L’ovaire mesure environ 4 cm de long sur 2 cm de large et 1 cm d’épaisseur,
son poids est de 6 à 8 grammes pendant la période d’activité génitale de la femme
et de 1 à 2 grammes après la ménopause.
3333.... Situation et rapports Situation et rapports Situation et rapports Situation et rapports (figure(figure(figure(figure 1)1)1)1)
Organe très mobile, sa situation est variable. L’ovaire est totalement
dépourvu de péritoine et celui-ci s’interrompt au niveau de son bord antérieur.
Latéralement l’ovaire se trouve derrière le ligament large et répond à la fosse
ovarique. La face médiale est souvent recouverte par le mésosalpinx, qui se rabat en
arrière avec les organes qu'il contient.
Le bord antérieur donne attache au mésovarium et présente le hile de l’ovaire.
Le bord postérieur est libre et longé souvent par la frange ovarique
17
Le pôle supérieur de l'ovaire droit est proche de l'appendice vermiforme, le
pôle Inférieur est accessible au toucher vaginal ou rectal.
4444.... Moyens de Moyens de Moyens de Moyens de fixitéfixitéfixitéfixité ::::
• Les ovaires sont maintenus par trois ligaments :
• À son extrémité supérieure, le mésovarium se confond avec l’extrémité
inférieure du ligament lombo-ovarien, moyen de fixité le plus important,
trousseau fibromusculaire accompagnant les vaisseaux ovariens depuis la
région lombaire jusqu’au hile de l’ovaire.
• À son extrémité inférieure, le mésovarium se confond avec le ligament
utéro-ovarien, qui relie le pole inférieur de l’ovaire à la corne utérine.
• Le ligament tubo-ovarien, réunit le pole supérieur de l’ovaire au pavillon
de la trompe en longeant la frange ovarique.
18
Figure 2Figure 2Figure 2Figure 2 : : : : Vue Vue Vue Vue postérieurpostérieurpostérieurpostérieur de l’de l’de l’de l’utérusutérusutérusutérus et les annexeset les annexeset les annexeset les annexes
((((Netter's Atlas of the Human Body)Netter's Atlas of the Human Body)Netter's Atlas of the Human Body)Netter's Atlas of the Human Body)
19
5555.... La vascularisationLa vascularisationLa vascularisationLa vascularisation : (figure: (figure: (figure: (figure 2)2)2)2)
La vascularisation artérielle est assurée par deux artères : artère ovarienne et
l’artère utérine.
L’artère ovarienne nait de la face antérieur de l’aorte abdominale au niveau de
la 2e vertèbre lombaire, descend obliquement en bas et en dehors et croise en avant
l’uretère avant de se diviser en deux branches. Ces branches s’anastomosent avec
les branches homologues de l’artère utérine pour former une arcade sous ovarienne
Les ovaires sont drainés par les veines ovariennes ; la veine ovarienne droite
rejoint la veine cave inférieure et la veine ovarienne gauche rejoint la veine rénale
gauche.
20
Figure 3Figure 3Figure 3Figure 3:::: Vascularisation de l’ovaireVascularisation de l’ovaireVascularisation de l’ovaireVascularisation de l’ovaire
((((Netter's Atlas of the Human Body)Netter's Atlas of the Human Body)Netter's Atlas of the Human Body)Netter's Atlas of the Human Body)
21
C.C.C.C.HistoriqueHistoriqueHistoriqueHistorique ::::
La première résection réussie d’une tumeur ovarienne a été effectuée en 1809
par Dr Ephraïm McDowell sans anesthésie. C’était une masse kystique pesait environ
10 kg (4). Sa taille énorme et le contenu gélatineux suggère que la tumeur soit un
cystadénome mucineux ou tumeur borderline bien qu’aucun rapport supplémentaire
sur la tumeur n’existe.
Pfannenstiel a été le premier à distinguer entre les tumeurs mucineuse et
séreuse à la fin du 19eme siècle basé seulement sur les caractéristiques de
l’épithélium (5)
Plusieurs types des tumeurs mucineuses ont été individualisés par FENOGLIO
en 1975 (6) :
Le type endocervical
• Le type intestinal
• Le type mixte
La mise en évidence de ces deux sous type suggère qu’il y a une diversité
concernant l’origine de ces tumeurs. En effet dès 1954 CARIKER et DOCKERTY (7)
ont discuté deux théories :
� La théorie müllérienne : selon laquelle l’épithélium cœlomique est à
l’origine de toutes les tumeurs épithéliales de l’ovaire
� La théorie tératomateuse selon laquelle la présence d’un revêtement
mucineux de type intestinal serait en faveur d’une origine
endodermique mono tissulaire
Selon la classification histologique de l’OMS établie par SEROV et SCULLY en
1973 les tumeurs épithéliales de l’ovaire se divisent en :
22
• Tumeurs séreuses
• Tumeurs mucineuses
• Tumeurs endométrioides
• Tumeurs à cellules claires
• Tumeurs de Brenner
• Tumeurs mixtes
• Carcinomes indifférencié
• Tumeurs épithéliales inclassables
Chacun de ses groupes ci-dessus est subdivisé en fonction de leur caractère
bénin, borderline et malin
La notion de tumeur à la limite de malignité a été introduite par TAYLOR en
1929 au sujet d’une tumeur serveuse de l’ovaire. (8)
En 1970, la classification FIGO et de l’OMS admettent que le seul critère qui
permet de différencier les tumeurs mucineuses borderline des carcinomes est
l’invasion évidente du stroma (9,10). Cependant l’invasion stromale des tumeurs
mucineuses est difficile à mettre en évidence pour deux raisons :
• La faible quantité du stroma de ces tumeurs
• La difficulté à distinguer l’infiltration tumorale du stroma d’une
invagination profonde des glandes dans le stroma ovarien : pseudo-
invasion.
En 1973 puis 1977 HART et NORRIS ont ajouté des critères histologiques pour
distinguer les tumeurs borderline et les carcinomes non invasifs.
Enfin, il faut rappeler la possible coexistence avec d’autres formations
tumorales tels les kystes dermoides, les tumeurs de BRENNER (12) et la possibilité
23
de rupture de tumeurs mucineuses dans la cavité péritonéale avec constitution d’une
maladie gélatineuse ou pseudomyxome péritonéal décrit par WERTH dès 1884 (13).
24
D.D.D.D.La classification des tumeurs ovariennes (FIGOLa classification des tumeurs ovariennes (FIGOLa classification des tumeurs ovariennes (FIGOLa classification des tumeurs ovariennes (FIGO ; TNM) ; TNM) ; TNM) ; TNM)
Stades
FIGO
Classification
TNM
I T 1 Tumeur limitée aux ovaires
IA T1A Tumeur limitée à un seul ovaire avec capsule intact
IB T1B Tumeur des deux ovaires, capsules intactes
IC T1C Rupture capsulaire ou tumeur a la surface ovarienne
II T2 Tumeur ovarienne étendue au pelvis
IIA T2A Extension à l’utérus et/ou aux trompes
IIB T2B Extension aux autres organes pelviens
IIC T2C
Extension pelvienne avec cellules malignes dans le
liquide d’ascite ou lavage péritonéal
III T3 et/ou N1
Métastases péritonéales au delà du pelvis et/ou
adénopathies métastatiques régionales
IIIA T3A Métastases péritonéales microscopiques
IIIB T3B Métastases macroscopiques ≤ 2 cm
IIIC T3C et/ou N1
Métastases macroscopiques > 2 cm et/ou
adénopathies métastatiques régionales
IV M1
Métastases à distance (autre que les métastases
péritonéales)
25
Etude pratiqueEtude pratiqueEtude pratiqueEtude pratique
MatérielsMatérielsMatérielsMatériels et et et et méthodesméthodesméthodesméthodes
26
Notre étude rétrospective concerne 28 patientes présentant des tumeurs
mucineuses de l’ovaire : bénignes, borderline et malignes colligées au sein du
service de gynécologie – CHU HASSAN II de Fès : de Janvier 2001 a Septembre 2007.
Ces cas comprennent :
- 11 cystadénomes mucineux
- 9 tumeurs mucineuses borderline
- 8 cystadénocarcinome mucineux
Les données sont recueillies sur une fiche d’exploitation comportant les
informations suivantes :
27
Epidémiologie Epidémiologie Epidémiologie Epidémiologie
• Age :
• Origine géographique :
• Facteurs de risques :
� Age avancé
� Facteurs hormonaux : = ovulation
� Irradiation pelvienne
� Facteurs génétiques : syndromes familiaux
- Syndrome de Lynch
- Syndrome de peutz – jeghers
IIII.... Antécédents :
• Médicaux :
• Chirurgicaux :
• Gynéco – obstétricaux :
• Antécédents familiaux :
IIIIIIII.... Clinique :
IIIIIIIIIIII.... Délai de consultation :
AAAA.... Référence :
Circonstances de découvertes :
28
A. Signe fonctionnels
• Signes pelviens :
• Signes digestifs :
1. Signe physiques :
• Masse pelvienne ; caractéristiques :
• Ascite
• Autres :
2. Découverte fortuite
• Clinique :
• Radiologique :
3. Signe de métastase :
• Locorégionales :
• Générale :
IVIVIVIV.... Para clinique :
AAAA.... Examens radiologiques :
1. Échographie :
• La masse :
Nature ; Contours : paroi : mensurations :
Présence de cloisons épaisses :
• Ascite :
• Signes d’extension locorégionale :
• Doppler si existe
2. TDM :
• La masse
29
• Signe d’extension :
3. Autres :
BBBB.... Examens biologiques :
1. Marqueurs tumoraux :
• CA 125 :
• CA 19.9 :
2. bilan préopératoire
CCCC.... Examen endoscopique :
• La cœlioscopie :
V. Bilan d’extension :
A. Clinique :
1. Signes d’extension locale
2. Signes d’extension locorégionales :
3. Signes d’extension générale :
B. Radiologiques :
1. Locales :
2. Locorégionales
3. Générales
4. Autres selon signes d’appel
VI. Résultats Anatomopathologiques,
AAAA.... Macroscopie,
1. La taille
2. Siege :
3. Contenu :
BBBB.... Microscopie :
1. Degré de malignité :
30
• Benin
• Malin
• Borderline
2. Type histologique
CCCC.... Cytologie du liquide d’ascite :
DDDD.... Biopsies : les gouttières pariétaux coliques, le Diaphragme ; le grand épiploon
VIIVIIVIIVII.... Classification per opératoire (FIGO) :
VIIIVIIIVIIIVIII.... Traitement :
1. Chirurgie radicale : complète : incomplète :
2. Conservatrice :
A. Chimiothérapie :
1. Néo adjuvant : Adjuvante :
2. Protocole de cure :
• Mono chimiothérapie
• Poly chimiothérapie
3. Nombre de cure
4. La durée
VVVV.... Évolution :
A. Favorable :
1. Récidive : Locale :………. Locorégionale :…….. À
distance :……….
Délai de récidive :
B. Complications :
� En rapport direct avec la tumeur
31
� En rapport avec l’acte opératoire
VIVIVIVI.... Surveillance :
� Rythme de surveillance :
A. Clinique :……. Biologiques : Marqueurs tumoraux : ……
Radiologiques :
32
RésultatsRésultatsRésultatsRésultats
I.I.I.I.Analyse des Analyse des Analyse des Analyse des donnéesdonnéesdonnéesdonnées
Dans notre série les tumeurs mucineu
tumeurs épithéliales de l’ovaire
AAAA....FréquenceFréquenceFréquenceFréquence
Du janvier 2001 a septembre
au service de gynécologie obstétrique,
mucineuses de l’ovaire ce qui
Ces tumeurs comportent
- 11 cas de cystadénome
- 9 cas de tumeurs mucineuses borderline
- 8 cas de cystadénocarcinome
Figure 6 Figure 6 Figure 6 Figure 6 : : : : fréquence de différents type de tumeurs mucineusesfréquence de différents type de tumeurs mucineusesfréquence de différents type de tumeurs mucineusesfréquence de différents type de tumeurs mucineuses
9
32%
8
29%
33
donnéesdonnéesdonnéesdonnées épidémiologiquesépidémiologiquesépidémiologiquesépidémiologiques : : : :
Dans notre série les tumeurs mucineuses représentent 22 % de l’ensemble des
tumeurs épithéliales de l’ovaire traitées au sein du service.
Du janvier 2001 a septembre 2007, 127 tumeurs épithéliales
obstétrique, parmi eux on a colligées 28 cas de
mucineuses de l’ovaire ce qui présente 22 %
Ces tumeurs comportent :
cystadénome mucineux soit 39.28 %
9 cas de tumeurs mucineuses borderline soit 32.14 %
cystadénocarcinome mucineux soit 28.57 %
fréquence de différents type de tumeurs mucineusesfréquence de différents type de tumeurs mucineusesfréquence de différents type de tumeurs mucineusesfréquence de différents type de tumeurs mucineuses
11
39%
tumeur bénigne
tumeur borderline
tumeur maligne
% de l’ensemble des
épithéliales ont été traitres
28 cas de tumeurs
fréquence de différents type de tumeurs mucineusesfréquence de différents type de tumeurs mucineusesfréquence de différents type de tumeurs mucineusesfréquence de différents type de tumeurs mucineuses
tumeur bénigne
tumeur borderline
tumeur maligne
BBBB.... AgeAgeAgeAge ::::
Nos patientes sont âgées
(Tumeurs bénignes : 34 ans, Tumeur borderline
- 40 % des femmes sont
tardive (plus de 55 ans)
- 46 % de patientes sont
FigureFigureFigureFigure 7777 : : : : relation entre l’âge des patientes et le type histologiquerelation entre l’âge des patientes et le type histologiquerelation entre l’âge des patientes et le type histologiquerelation entre l’âge des patientes et le type histologique
0
1
2
3
4
5
6
21-29 30-39 40-49
Nombre de cas
34
âgées de 22 à 80 ans avec une moyenne d’
Tumeur borderline : 53 ans, Tumeur malignes
% des femmes sont ménopausées (11 cas) avec 2 cas de
ans),
sont âgées de moins de 40 ans.
relation entre l’âge des patientes et le type histologiquerelation entre l’âge des patientes et le type histologiquerelation entre l’âge des patientes et le type histologiquerelation entre l’âge des patientes et le type histologique
49 50-59 60-69- 70-79
tumeur bénigne
tumeur borderline
tumeur maligne
Tranche d’age
80 ans avec une moyenne d’âge de 45 ans :
Tumeur malignes : 54 ans)
avec 2 cas de ménopause
relation entre l’âge des patientes et le type histologiquerelation entre l’âge des patientes et le type histologiquerelation entre l’âge des patientes et le type histologiquerelation entre l’âge des patientes et le type histologique
tumeur bénigne
tumeur borderline
tumeur maligne
Tranche d’age
CCCC....ParitéParitéParitéParité : : : :
60,71 % de nos patientes étaient des multipares, avec une proportion de null
de 21,41 %.
Figure 8Figure 8Figure 8Figure 8 : repartition des malades selon la parité: repartition des malades selon la parité: repartition des malades selon la parité: repartition des malades selon la parité
DDDD.... AntécédentsAntécédentsAntécédentsAntécédents ::::
- Aucune patiente n’ont
notion d’irradiation pelvienne
- Deux patientes ont des
- Deux patientes ont des
• appendicectomie
• hystérectomie
17
63%
nullipare
35
% de nos patientes étaient des multipares, avec une proportion de null
: repartition des malades selon la parité: repartition des malades selon la parité: repartition des malades selon la parité: repartition des malades selon la parité
Aucune patiente n’ont d’antécédents familiaux de cancer de l’
d’irradiation pelvienne
Deux patientes ont des antécédents de kystes ovariens traité
des antécédents chirurgicaux :
appendicectomie.
hystérectomie inter annexielle pour fibrome utérin
6
22%
4
15%
nullipare paucipare multipare
% de nos patientes étaient des multipares, avec une proportion de nulliparité
: repartition des malades selon la parité: repartition des malades selon la parité: repartition des malades selon la parité: repartition des malades selon la parité
familiaux de cancer de l’ovaire, ni
de kystes ovariens traités
utérin
36
II.II.II.II.Etude cliniqueEtude cliniqueEtude cliniqueEtude clinique : : : :
Les patientes ont consulté après un délai qui varie entre 1 mois et 36 mois
avec une moyenne de 11 mois
AAAA.... Les signes Les signes Les signes Les signes fonctionnelsfonctionnelsfonctionnelsfonctionnels ::::
La majorité des patientes ont consulté pour des douleurs abdomino-
pelviennes type pesanteur (85%) et une augmentation du volume abdominal (64,2 %).
Signes fonctionnels Nombre de cas Pourcentage
Douleur abdomino — pelvienne 24 cas 85 %
Augmentation du volume abdominal 18 cas 64,2 %
Altération de l’état général 10 cas 14,2 %
Ménometrroragies 2 cas 7,1 %
Signes de Compression urinaire 9 cas 32,1 %
Trouble digestif 6 cas 21,4 %
Tableau Tableau Tableau Tableau 1111 : les circonstances de : les circonstances de : les circonstances de : les circonstances de découvertes des tumeurs mucineuses chez nos découvertes des tumeurs mucineuses chez nos découvertes des tumeurs mucineuses chez nos découvertes des tumeurs mucineuses chez nos
patientespatientespatientespatientes
37
BBBB.... L’examen L’examen L’examen L’examen physiquephysiquephysiquephysique : : : :
L’examen physique a mis en évidence une masse abdominopelvienne dans
82,1 % des cas dont la taille varie entre 10 et 30 cm.
Chez 7 patientes soit 25,9 % la masse est énorme prenant presque tout
l’abdomen
Le toucher vaginal trouve une masse latéro-utérine chez 6 patientes avec un
aspect suspect de malignité dans 66,6 % des cas (la masse a été dure, sensible, non
mobilisable, ou avec un comblement des culs des sacs vaginaux).
L’utérus est de taille normale chez la majorité de nos patientes sauf pour 6
cas ou l’examen est difficile vu la taille importante de la masse ou la présence de
l’ascite
L’ascite est retrouvée chez 6 patientes soit 21,4 %
L’examen révèle des signes orientant vers la malignité chez 4 patientes :
Adénopathies inguinales ; circulation veineuse collatéral
III.III.III.III.Examens paracliniques Examens paracliniques Examens paracliniques Examens paracliniques
AAAA.... EchographieEchographieEchographieEchographie ::::
Toutes nos patientes a bénéficie
La masse est de nature liquidienne dans
tissulaire dans 10,7 %.
Dans 53 % des cas la tumeur
soit : contenu hétérogène,
kystiques et cloisons épaisses
Figure 9Figure 9Figure 9Figure 9 : aspect : aspect : aspect : aspect
Chez 11 patientes la masse est
dépassant l’écran, alors que chez 15 patientes la
53%
14,20%
38
Examens paracliniques Examens paracliniques Examens paracliniques Examens paracliniques
bénéficie d’une échographie pelvienne sus
de nature liquidienne dans 60,7 % des cas, mixte
tumeur a un aspect échographique suspect de
paroi épaisse, ou la présence de bourge
cloisons épaisses
: aspect : aspect : aspect : aspect échographique échographique échographique échographique des masdes masdes masdes masses tumoralesses tumoralesses tumoralesses tumorales
Chez 11 patientes la masse est énorme, plus de 20 cm avec deux cas
alors que chez 15 patientes la taille varie entre 6cm et
32,10% masse d’allure bénin
masse suspecte de
malignité
masse d’aspect malin
pelvienne sus pubienne.
mixte dans 28,5 % et
suspect de malignité
de bourgeons intra
ses tumoralesses tumoralesses tumoralesses tumorales
cm avec deux cas
varie entre 6cm et 20 cm.
masse d’allure bénin
masse suspecte de
masse d’aspect malin
39
Une masse bilatérale est détecte chez deux patiente dont l’aspect est suspect
de malignité.
Une seule patiente a bénéficié d’un écho Doppler qui a objectivé une
vascularisation tumorale
L’ascite est présente chez 11 patientes soit 39.2 %
Un complément d’échographie abdominale réalisée chez 4 patientes à montre
une masse hépatique du segment V faisant suspecter une localisation secondaire, et
la découverte d’une dilatation pyélocalicielle chez une autre patiente.
40
FigureFigureFigureFigure 10101010 : échographie pelvienne:: échographie pelvienne:: échographie pelvienne:: échographie pelvienne: une une une une éééénormenormenormenorme masse abdominopelvienne masse abdominopelvienne masse abdominopelvienne masse abdominopelvienne
probablement d’origine ovarienne, hétérogène (solidoprobablement d’origine ovarienne, hétérogène (solidoprobablement d’origine ovarienne, hétérogène (solidoprobablement d’origine ovarienne, hétérogène (solido----kystique) avec multiples kystique) avec multiples kystique) avec multiples kystique) avec multiples
cloisonscloisonscloisonscloisons (notre série)(notre série)(notre série)(notre série)
41
BBBB.... La tomodensitométrie La tomodensitométrie La tomodensitométrie La tomodensitométrie (TDM(TDM(TDM(TDM))))
Une TDM a été réalisée chez 6 patientes soit 21.4 %, dans le cadre d’un bilan
d’extension et devant l’aspect suspect de malignité
On a découvert une urétéro-hydronéphrose droite sans sécrétion rénale du
produit de contraste chez une patiente.
Des localisations secondaires locorégionales probables étaient mises en
évidence chez deux patientes.
FigurFigurFigurFigure 11: Tomodensitométrie abdominopelviennee 11: Tomodensitométrie abdominopelviennee 11: Tomodensitométrie abdominopelviennee 11: Tomodensitométrie abdominopelvienne
solidosolidosolidosolido----kystique, cloisonne, refoulant les structures digestiveskystique, cloisonne, refoulant les structures digestiveskystique, cloisonne, refoulant les structures digestiveskystique, cloisonne, refoulant les structures digestives
42
e 11: Tomodensitométrie abdominopelviennee 11: Tomodensitométrie abdominopelviennee 11: Tomodensitométrie abdominopelviennee 11: Tomodensitométrie abdominopelvienne :::: une énorme masse de l’ovaire une énorme masse de l’ovaire une énorme masse de l’ovaire une énorme masse de l’ovaire
kystique, cloisonne, refoulant les structures digestiveskystique, cloisonne, refoulant les structures digestiveskystique, cloisonne, refoulant les structures digestiveskystique, cloisonne, refoulant les structures digestives
(Notre série)(Notre série)(Notre série)(Notre série)
une énorme masse de l’ovaire une énorme masse de l’ovaire une énorme masse de l’ovaire une énorme masse de l’ovaire
kystique, cloisonne, refoulant les structures digestiveskystique, cloisonne, refoulant les structures digestiveskystique, cloisonne, refoulant les structures digestiveskystique, cloisonne, refoulant les structures digestives.
43
CCCC.... Marqueurs tumorauxMarqueurs tumorauxMarqueurs tumorauxMarqueurs tumoraux ::::
Deux patientes ont effectué un dosage du CA125 avec un taux élevé
CA125 : 52 UI/ml et 207,4 UI/ml (le taux normal est de < 35 UI/ml)
Le dosage n’est pas fait pour les autres patientes par manque de moyens
DDDD.... Bilan d’Bilan d’Bilan d’Bilan d’opérabilitéopérabilitéopérabilitéopérabilité : : : :
Toutes nos patientes avaient bénéficié d’un bilan d’opérabilité qui s’est révélé
normal comportant :
• Radiographie pulmonaire
• ECG
• Bilan biologique : NFS, ionogramme sanguin, et la crase sanguine
EEEE.... Examen endoscopique Examen endoscopique Examen endoscopique Examen endoscopique
Aucune patiente n’a bénéficie d’un examen endoscopique .
IV.IV.IV.IV.TraitementTraitementTraitementTraitement ::::
AAAA.... StadificationStadificationStadificationStadification per opératoireper opératoireper opératoireper opératoire
La plupart des patientes ont
la classification FIGO (22 cas soit
60,7 %), le reste est reparti selon les stades suivants
FIGURE 10FIGURE 10FIGURE 10FIGURE 10
BBBB.... Traitement chirurTraitement chirurTraitement chirurTraitement chirurgicalgicalgicalgical
La laparotomie a été réalisée
l’exploration, la stadification et l’
1111.... La chirurgie La chirurgie La chirurgie La chirurgie radicaleradicaleradicaleradicale
14 patientes (soit 50 %) ont
hystérectomie totale avec annexectomie
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
STADE
IA
STADE
IC
60,70%
17,85%
44
per opératoireper opératoireper opératoireper opératoire
La plupart des patientes ont une tumeur ovarienne diagnostiquée
cas soit 78,5 %) dont une majorité de stade
selon les stades suivants :
: Répartition des patientes selon stade FIGO: Répartition des patientes selon stade FIGO: Répartition des patientes selon stade FIGO: Répartition des patientes selon stade FIGO
: : : :
La laparotomie a été réalisée chez toutes nos patientes qui a
et l’exérèse chirurgicale.
radicaleradicaleradicaleradicale ::::
%) ont bénéficie d’une chirurgie radicale
totale avec annexectomie bilatérale.
STADE
IC
STADE
IIA
STADE
IIIA
STADE
IIIB
STADE
IIIC
STADE
IV
17,85%
3,57%7,14%
3,57% 3,57% 3,57%
diagnostiquée au stade I de
de stade IA (17 cas soit
: Répartition des patientes selon stade FIGO: Répartition des patientes selon stade FIGO: Répartition des patientes selon stade FIGO: Répartition des patientes selon stade FIGO
outes nos patientes qui a permis
radicale comportant une
3,57%
STADE I
STADE II
STADE III
STADE IV
45
La chirurgie est incomplète pour trois patientes vu des difficultés opératoires
L’exérèse est impossible chez une patiente (stade IV) qui a bénéficie de
multiples biopsies.
2222.... la chirurgie conservative la chirurgie conservative la chirurgie conservative la chirurgie conservative
Le traitement conservateur est justifié devant l’âge jeune des patientes,
désireuses de grossesse avec un stade précoce (stade IA).
Gestes chirurgicaux Nombre de
patientes
Pourcentage
Hystérectomie totale + annexectomie
bilatérale
14 50 %
Annexectomie unilatérale 9 32.14 %
Annexectomie bilatérale 1 3.57 %
Réduction tumorale 3 10.71 %
Omentectomie 9 32.14 %
Curage ganglionnaire 2 7.14 %
Néphrectomie 1 3.57 %
Gestes digestifsGestes digestifsGestes digestifsGestes digestifs :
Appendicectomie
Hemicolectomie + résection iléale
Cholécystectomie
8
1
1
28.57 %
3.57 %
3.57 %
Tableau 2Tableau 2Tableau 2Tableau 2 : Les gestes chirurgicaux pratiquées lors de la laparotomie: Les gestes chirurgicaux pratiquées lors de la laparotomie: Les gestes chirurgicaux pratiquées lors de la laparotomie: Les gestes chirurgicaux pratiquées lors de la laparotomie
46
CCCC....la la la la chimiothérapiechimiothérapiechimiothérapiechimiothérapie
• les 9 malades qui ont été adresse à l’institut national d’oncologie INO,
ont été perdus de vue sauf une seule patiente dont le traitement reçu
a été une polychimiotherapie adjuvant :
4 cures de cis platine + 2 cures de cis platine et Endoxan
• Une autre patiente a reçu 6 cures de polychimiotherapie adjuvant
dans notre formation :
Cis platine 150 mg + Endoxan 800 mg, 1cure chaque 3 semaine.
V.V.V.V.Résultats anatomopathologiquesRésultats anatomopathologiquesRésultats anatomopathologiquesRésultats anatomopathologiques : : : :
AAAA.... Aspect macroscopiquesAspect macroscopiquesAspect macroscopiquesAspect macroscopiques : : : :
La taille des masses tumorales varie entre 6 cm et 30 cm
La taille moyenne : 18.3 cm
La localisation :
• Ovaire droit : 12 patiente soit 42,8 %
• Ovaire gauche : 10 patiente soit 35,7 %
• La Bilatéralité était retrouvée chez 6 patientes soit 21,4 %
Le contenu :
• Liquidien dans la majorité des cas 75 % soit d’aspect gélatineux ou
séro-muqueux
• Mixte (tissulaire et liquidien) dans 17,85 %
• Tissulaire dans 7,14 %
47
BBBB.... Aspect microscopiqueAspect microscopiqueAspect microscopiqueAspect microscopique : : : :
L’Etude histologique a montré :
• 11 cystadénome mucineux dont quatre cas l’épithélium est de type
endocervical, et quatre cas de type intestinal (chez trois patientes le type
histologique n’est pas déterminé)
• 9 tumeurs mucineuses à la limite de malignité dont sept cas l’épithélium
est de type intestinal (77.7%) et trois cas de type endocervical (22.2%)
• 8 cystadénocarcinome mucineux dont 6 cas l’epithelium est de type
intestinal (75%) et deux cas de type endocervical (25 %)
• la tumeur mucineuse est associée à un tératome mature dans un cas, et a
un kyste séreux de l’ovaire controlatéral dans un autre cas.
• Un pseudomyxome periotneal est decouvert chez deux patientes qui ont
une tumeur bilatérale à la limite de malignite et maligne.
CCCC.... Cytologie du liquide d’asciteCytologie du liquide d’asciteCytologie du liquide d’asciteCytologie du liquide d’ascite : : : :
L’ascite est retrouvée chez 12 patientes
L’étude cytologique a objectivé la présence de cellules tumorales chez trois
malades.
DDDD.... Les Biopsies multiplesLes Biopsies multiplesLes Biopsies multiplesLes Biopsies multiples :
On a réalise des biopsies multiples (Les résultats sont revenues normales)
Chez 17 patientes (soit 60,7 %) au niveau :
- Le Grand épiploon
- Les Gouttières pariétaux coliques
- Le Cul de sac de douglas
- Les coupoles diaphragmatiques
48
(Images prises du service de gynécologie, CHU HASSAN II)(Images prises du service de gynécologie, CHU HASSAN II)(Images prises du service de gynécologie, CHU HASSAN II)(Images prises du service de gynécologie, CHU HASSAN II)
Figure 11Figure 11Figure 11Figure 11: Tumeur de l’ovaire: Tumeur de l’ovaire: Tumeur de l’ovaire: Tumeur de l’ovaire d’aspect kystique, blanchâtre, de taille 11.5 cm/5d’aspect kystique, blanchâtre, de taille 11.5 cm/5d’aspect kystique, blanchâtre, de taille 11.5 cm/5d’aspect kystique, blanchâtre, de taille 11.5 cm/5 cmcmcmcm
49
Figure 12Figure 12Figure 12Figure 12 : À l’ouverture de la masse: À l’ouverture de la masse: À l’ouverture de la masse: À l’ouverture de la masse : aspect : aspect : aspect : aspect multiloculaire avec un contenu multiloculaire avec un contenu multiloculaire avec un contenu multiloculaire avec un contenu
mucosécretantmucosécretantmucosécretantmucosécretant
50
EEEE.... L’immunohistochimieL’immunohistochimieL’immunohistochimieL’immunohistochimie :
Trois patientes ont bénéficié d’une étude immunohistochimique pour
déterminer l’origine tumorale :
- Deux patientes présentent une métastase ovarienne d’un adénocarcinome
appendiculaire
- Une autre patiente présente une double origine d’un adénocarcinome ovarien et
vésiculaire
VI.VI.VI.VI.L’L’L’L’évolutionévolutionévolutionévolution : : : :
AAAA.... Complications Complications Complications Complications postopératoirespostopératoirespostopératoirespostopératoires : : : :
Trois patientes ont présente des complications en rapport avec la chirurgie :
���� Infection respiratoire : patiente mise sous antibiothérapie curative
���� Hémorragie : par hématome lomboovarien : patiente a bénéficie d’une
transfusion et reprise de laparotomie
���� Infection de la proie à J+ 11 de l’acte chirurgicale : la patiente a
bénéficié des soins locaux et d’antibiothérapie
BBBB.... Le suiviLe suiviLe suiviLe suivi : : : :
Seule 6 patientes (22,2 %) sont revenues au service pour un contrôle clinique
et échographique, dans un délai entre 6mois et un an.
Malheureusement le reste des patientes sont perdus de vue.
51
CCCC.... RécidiveRécidiveRécidiveRécidive : : : :
Une patiente a été admise pour récidive 2 mois après sa dernière cure de
chimiothérapie.
Les examens paracliniques ont montré une récidive tumorale avec
localisations secondaire péritonéales, hépatique et splénique
Elle a reçu 4 cures de chimiothérapie de 2e me ligne à base de :
Taxol + Carboplastine
52
DiscussionDiscussionDiscussionDiscussion
53
I.I.I.I.EpidémiologieEpidémiologieEpidémiologieEpidémiologie
AAAA....La Fréquence:La Fréquence:La Fréquence:La Fréquence:
Les tumeurs épithéliales communes de l’ovaire représentent les deux tiers
(2/3) de l‘ensemble des tumeurs de l’ovaire. parmi elle, 15 a 20 % sont des
tumeurs mucineuses (14)
La fréquence des tumeurs mucineuse bénignes, à la limite de malignité et
malignes est respectivement (15,16) : 75 à 85 % ; 6 à 14 % et 5 à 10 %
Dans notre série les tumeurs mucineuses de l’ovaire représentent 22 % de
l’ensemble des tumeurs épithéliales ce qui est compatible avec la littérature. La
forme bénigne reste la plus fréquente (39.2%) tandis que la fréquence des tumeurs
borderline et malignes est de 32.14% et 28.57 %.
Selon GUERRIERI, d’après une étude effectuée sur une population de 1 millions
d’habitants, l’incidence annuelle des tumeurs mucineuses borderline est de 3.2
/100000 femmes et 1.8 /100000 femmes pour les cystadénocarcinomes mucineux
(17)
La bilatéralité d’une tumeur mucineuse doit consister un signal d’alarme en
faveur de la malignité puisque seules 2 a 3 % des tumeurs bénignes sont bilatérales,
alors que 15 a 20 % des cystadénocarcinomes et 8 a 10 % des tumeurs à la limite
de malignité affectent les deux ovaires. (16)
La bilatéralité est retrouvée chez 6 de nos patientes soit 21.4 % : 3 tumeurs à
la limite de malignite et 3 cas de cystadénocarcinomes mucineux.
54
BBBB.... L’âgeL’âgeL’âgeL’âge de survenuede survenuede survenuede survenue : : : :
Les cas de cystadénomes mucineux colligées dans la littérature surviennent
chez des femmes âgées de 13 à 79 ans, avec une moyenne d’âge de 35 ans
(18,19 ,20). Dans notre série l’âge moyen des patientes est 34 ans avec des
extrêmes d’âge allant de 22 à 50 ans
Pour les tumeurs mucineuses borderline l’âge des patientes varie entre 9 et 84
ans avec une moyenne de 35 ans (11,19), alors que pour nos patientes l’âge moyen
est de 53 ans avec des extrêmes allant de 22 a 75 ans
En ce qui concerne les cystadénocarcinomes mucineux, les femmes sont âgées
de 17 à 84 ans avec une moyenne d’âge de 45 ans pour la majorité des séries
(18,20) soit 10 ans plus tard que les tumeurs borderline. Dans notre série le moyen
d’âge a été 54 ans chez des patientes âgées de 36 à 80 ans.
Cependant HART et NORRIS relèvent une moyenne d’âge identique à celle des
tumeurs mucineuses borderline soit 35 ans (11).
CCCC.... Les facteurs de risqueLes facteurs de risqueLes facteurs de risqueLes facteurs de risque
En général, l’utilisation de contraceptifs oraux, la parité, l’allaitement, la
ligature des trompes et l’hystérectomie semblent protéger contre les cancers
épithéliaux de l’ovaire (23), tandis que les antécédent familiaux du cancer de
l’ovaire et du sein et l’infertilité sont associes a un risque plus élevé (24).
Les études réalisées sur les facteurs de risque des tumeurs mucineuses ont
conclue que ces dernières se distinguent des autres tumeurs épithéliales de l’ovaire.
Une étude Australienne comparant directement les étiologies des tumeurs
mucineuses bénignes, borderline et malignes suggèrent que les facteurs hormonaux
55
qui inhibent l’ovulation tel que la parité ,l’allaitement, la contraception orale qui
sont fortement associés à un risque diminué pour les autres types des cancers
épithéliaux sont généralement des déterminants moins importants dans le
développement des tumeurs mucineuses de l’ovaire.par contre la multiparité
diminue le risque pour les tumeurs a la limite de malignité sans influence du
nombre croissant des naissances .( 21)
Il a été observé dans la même étude que le tabagisme est un risque accru
pour les trois sous types mucineux. Ainsi on a trouvé que les femmes qui fument
avaient presque trois fois le risque pour les tumeurs mucineuses bénignes [[[[OR =
2,9, IC 95%: 1.8-4.5]]]] et borderline [[[[OR = 2,9; 95% CI 1.8-4.5]]]] et deux fois le risque pour
les tumeurs invasives [[[[OR=2.1, 95% CI 1.0–4.6]]]] (21)
56
Figure 13Figure 13Figure 13Figure 13 : la distribution des cas : la distribution des cas : la distribution des cas : la distribution des cas –––– témoins selon les facteurs de risque hormonaux témoins selon les facteurs de risque hormonaux témoins selon les facteurs de risque hormonaux témoins selon les facteurs de risque hormonaux
et le tabagisme.et le tabagisme.et le tabagisme.et le tabagisme.
Une autre étude réalisées en Suède (22) portant sur 193 cas des tumeurs
borderline qui défend les même résultats que l’étude Australienne et suggère de
plus que :
• L’âge de ménarche, l’âge de ménopause et l’âge de première grossesse
n’influencent pas sur le risque des tumeurs borderline en général
57
• L’utilisation de l’hormonothérapie de substitution non contrebalance par les
progestatifs et l’indice de masse corporel augmenté semble accroitre le
risque des tumeurs séreuses sans aucune influence sur les tumeurs
mucineuses.
Une étude récente sur les facteurs de risques des cancers épithéliaux réalisée
en Italie en comparaison avec d’autres études en USA et Canada (24) a ajouté une
preuve sur la particularité des tumeurs mucineuses .ainsi il a été rapporté que
l’association des facteurs protecteurs hormonaux et de certains habitudes
alimentaires (régime riche en poisson et vitamine E..) a été plus faible pour ces
tumeurs.
Dans la littérature RUTGERS et SCULLY (25) soulignent qu’une endométriose
est associée dans 30 % des cas des tumeurs mucineuses borderline de type
müllérien.
Les tumeurs mucineuses de l’ovaire peuvent être associe avec certains
syndromes familiaux tel que le syndrome de Peutz-Jeghers ( maladie génétique
caractérisée par la présence de polypes intestinaux et gastriques avec une
pigmentation anormale de la peau et des muqueuses) ce qui peut constituer un
signal d’alarme, toutefois cette association ne se retrouve que dans 5% des cas (26)
Dans notre série, aucune patiente n’avait d’antécédent familial de cancer de
l’ovaire, ni notion d’irradiation pelvienne
En ce qui concerne les facteurs hormonaux on a trouve que :
• La plupart des malades sont des multipares : 60 % des cas
• Dans14 % des cas l’âge de première grossesse au delà de 30 ans
• Seulement trois patientes ont rapporté l’utilisation de contraception orale
58
II.II.II.II.Etude cliniqueEtude cliniqueEtude cliniqueEtude clinique ::::
AAAA.... Circonstances de découverteCirconstances de découverteCirconstances de découverteCirconstances de découverte : : : :
Les tumeurs mucineuses de l’ovaire représentent un véritable défi
diagnostique pour le clinicien .leur diagnostic ne se fait dans la plupart du temps,
que tardivement puisque près de 70 % des carcinomes sont découvertes a un stade
avancé .Ce fait est du à leur symptomatologie frustre et non spécifique et a
l’absence de toute possibilité de dépistage (29).
Selon CARICKER et DOCKERTY (7) se sont les douleurs abdomino-pelvienne de
type pesanteur qui motivent principalement la consultation et elles sont décrites
dans 60 % des cas de tumeurs mucineuses bénignes. Ils ont cité aussi des troubles
gastro-intestinaux et des dysuries ou incontinences urinaires dans 28 % des cas.
Dans notre série les douleurs abdomino-pelviennes sont présents dans 82%
des ces et les signes urinaires dans 19 % des cas des tumeurs mucineuses bénignes.
Pour les tumeurs malignes la survenue des symptômes est souvent brutale et
plus intense, avec une fréquence d’altération de l’état général a type d’asthénie ou
d’amaigrissement (7).
Pour notre étude 75 % des patientes ayant une tumeur maligne présentent
une altération de l’état général.
Le diagnostic peut-être également évoqué à l’occasion d’un examen
radiologique pour une autre indication ou en cas de complication ovarienne aigue
(torsion, abcès, hémorragie intrakystique) qui surviennent de façon plus habituelle
dans le cadre des tumeurs bénignes de l’ovaire.
59
Les tableaux suivants montrent les principaux signes cliniques pour les
tumeurs épithéliales borderline et malignes selon les auteurs (28) :
Signes cliniques révélateurs Michel et al
99 cas
Bonnamy
137 cas
Augmentation de volume abdominal 25 % 26,3%
Douleurs abdominopelviennes 26 % 24,8 %
Signes de compressions ------- 10,9 %
Métrorragies 12 % 13,1%
Grossesse 2 % 2,3 %
Fortuite 33 % 22,6 %
Tableau 3Tableau 3Tableau 3Tableau 3 :::: lesleslesles signes cliniques signes cliniques signes cliniques signes cliniques révélateursrévélateursrévélateursrévélateurs des tumeurs borderline de l’ovaire des tumeurs borderline de l’ovaire des tumeurs borderline de l’ovaire des tumeurs borderline de l’ovaire
selonselonselonselon : Michel en 1994 : Michel en 1994 : Michel en 1994 : Michel en 1994 (30(30(30(30) et) et) et) et Bonnamy en 1999 (31)Bonnamy en 1999 (31)Bonnamy en 1999 (31)Bonnamy en 1999 (31)
60
signes cliniques Dargent 1973
N= 349
Flam 1988
N = 362
Fignon 1990
N = 95
Petignat 1997
N = 119
Stade
précoce
Stade
avancé
Augmentation du
volume abdominal
28,5 % 26,8 % 24,3 % 39 % 76 %
Douleurs
abdominales
22,5% 16,9 % 10,6 % ------ ------
Troubles digestifs 19 % 16,3 % 24, 2% 29 % 45 %
Métrorragies 15 % 12, 2 % 11,6 % 23 % 7 %
Dysurie 4 % 9,9 % 4,7 % 6 % 25 %
Altération de l’état
général
3 % 4,1 % 14,6 % 4 % ------
Tableau 4Tableau 4Tableau 4Tableau 4 : : : : metanalyse sur metanalyse sur metanalyse sur metanalyse sur les principaux signes cliniques les principaux signes cliniques les principaux signes cliniques les principaux signes cliniques observésobservésobservésobservés dans les dans les dans les dans les
tumeurs malignes de l’ovaire tumeurs malignes de l’ovaire tumeurs malignes de l’ovaire tumeurs malignes de l’ovaire : Dargent: Dargent: Dargent: Dargent (32),(32),(32),(32), Flam Flam Flam Flam (33),(33),(33),(33), Fignon Fignon Fignon Fignon (34(34(34(34) et Petignat ) et Petignat ) et Petignat ) et Petignat (35)(35)(35)(35)
61
En général 85% de nos patientes ont présenté des douleurs abdomino-
pelvienne et 64 % des cas une augmentation de volume abdominal.
Les signes urinaires sont retrouvés dans 26,5 % des cas.
Nos résultats sont compatibles avec la série de Petignat en ce qui concerne la
fréquence des signes cliniques des carcinomes mucineux.
Par ailleurs les douleurs abdomino-pelviennes (78%) et l’augmentation du
volume abdominal (66.6%) dans les tumeurs borderline sont plus fréquentes dans
notre série que dans la littérature.
62
BBBB.... ExExExExamen Clinique : amen Clinique : amen Clinique : amen Clinique :
L’examen clinique doit préciser les caractères de la masse tumorale :
Son volume, sa consistance, sa mobilité et sa sensibilité
Le toucher vaginal permet souvent de palper une masse latéro-utérine qui est
en principe séparée de l’utérus par un sillon et mobile indépendamment de celui-ci.
Ce sont parmi les tumeurs les plus volumineuses qui entrainent une augmentation
du volume abdominal.
Pour les tumeurs malignes l’examen clinique est souvent plus riche et d’autres
signes peuvent suspecter une extension abdominale(27,28) :
• Fixité et dureté de la masse aux touchers pelviens, avec sensation de
comblement de la cavité, blindage pelvien.
• Présence d’ascite.
• Présence de syndromes compressifs.
• Palpation d’adénopathies suspectes au niveau inguinal et/ou au niveau
sus-claviculaire gauche.
Dans notre travail l’examen clinique a mis en évidence une masse abdomino-
pelvienne dans 80 % des cas et une masse latéro-utérine au toucher vaginal chez 6
patientes soit dans 21 % des cas.
63
III.III.III.III.Examens Examens Examens Examens paracliniquesparacliniquesparacliniquesparacliniques : : : :
AAAA.... EchographieEchographieEchographieEchographie : : : :
Devant une masse annexielle l’échographie pelvienne est l’examen de
première intention, elle permet :
• La confirmation de la présence de masse
• La détermination de l’organe d’origine
• La relation de cette masse par rapport aux autres organes
• L’appréciation de la taille, du caractère solide ou liquide et des contours de
la masse
• La présence de signes associés : ascite ou extension de la tumeur a la cavité
pelvienne ou abdominale.
Dans notre série ,100 % de nos patientes ont bénéficié d’une échographie
pelvienne et a permis de faire le diagnostic de masse annexielle dans 93 %.
L’échographie pelvienne se fait en deux temps :
• Sus pubienne qui donne une vue d’ensemble du pelvis, et indispensable en
cas de volumineuse tumeur,
• Endovaginale, qui permet une description plus fiable des caractères
macroscopiques (38) : la taille ; le contenu ; l’épaisseur des parois ; la
présence de septas ou de papilles ; la présence de végétations endo- ou
exokystiques.
La différenciation entre kyste ovarien bénin, borderline, ou malin étant parfois
difficile en anatomopathologie, on ne pourra, en imagerie, qu’évoquer une
probabilité de bénignité ou de malignité.
64
Le tableau résume les éléments d’orientation échographique. Ils peuvent
également être utilisés en scanner et en IRM (36) :
Plutôt bénin Plutôt malin
Age Activité génitale Ménopause
Uni – ou multiloculaire Uniloculaire Multiloculaire
Localisation Unilatérale Bilatérale
Taille < 5 cm >10 cm
Contours Réguliers Mal délimités
Parois, cloisons, septas Fines, souples, linéaires
Direction harmonieuse
Épaisses, > 3 mm, rigides
Angulation brutale
Rapports liquide/solide Prédominance liquidienne Prédominance solide
Liquide Anéchogène ou homogène Échogénicité inhomogène
Vegetations Absentes ou hyperéchogènes Présentes
Ascite Absente Présente
Tableau 5Tableau 5Tableau 5Tableau 5 : les éléments d’orientations échographiques bénin: les éléments d’orientations échographiques bénin: les éléments d’orientations échographiques bénin: les éléments d’orientations échographiques bénin / malin/ malin/ malin/ malin
65
Figure 14Figure 14Figure 14Figure 14 : Végétations multiples au sein d’un cystadénocarcinome ovarien. : Végétations multiples au sein d’un cystadénocarcinome ovarien. : Végétations multiples au sein d’un cystadénocarcinome ovarien. : Végétations multiples au sein d’un cystadénocarcinome ovarien. (36(36(36(36))))
66
Figure 14Figure 14Figure 14Figure 14 : : : : EchographieEchographieEchographieEchographie endovaginaleendovaginaleendovaginaleendovaginale : un : un : un : un cystadénomecystadénomecystadénomecystadénome mucineux rompu avec mucineux rompu avec mucineux rompu avec mucineux rompu avec
une une une une ascite gélatineuseascite gélatineuseascite gélatineuseascite gélatineuse (36(36(36(36))))
67
Le Doppler couleur permet d’apprécier le degré de vascularisation des masses
ovariennes et différencier les zones tumorales (cloisons, végétations) des
hémorragies intrakystiques.
Selon Mercé et al, 98 % des tumeurs ovariennes bénignes ont une
vascularisation périphérique et 90 % des tumeurs malignes avaient une
vascularisation centrale. Il faut aussi savoir rechercher des signaux doppler dans la
paroi du kyste, dans les cloisonnements et dans les végétations ainsi que dans les
zones solides. (37)
68
Figure 15Figure 15Figure 15Figure 15 : D: D: D: Doppleroppleroppleroppler couleur d’un cystadénocarcinome ovariencouleur d’un cystadénocarcinome ovariencouleur d’un cystadénocarcinome ovariencouleur d’un cystadénocarcinome ovarien : kyste: kyste: kyste: kyste
multiloculaire échogène avec cloisons épaisses et hypervasculaires en multiloculaire échogène avec cloisons épaisses et hypervasculaires en multiloculaire échogène avec cloisons épaisses et hypervasculaires en multiloculaire échogène avec cloisons épaisses et hypervasculaires en doppler doppler doppler doppler
puissancepuissancepuissancepuissance (36)(36)(36)(36)
69
En échographie pelvienne les cystadénomes mucineux se présentent sous la
forme de masses kystiques de grande taille multiloculées, parfois essentiellement
solides, présentant plus de septas que les tumeurs séreuses réalisant le classique
mais non spécifique aspect en « nid d’abeille ». La surface interne est lisse,
habituellement sans végétations. Le liquide interne est épais, mucoïde. (36)
Dans notre étude tous les cystadénomes mucineux se présentent sous forme
de masse kystique a parois fine, avec parfois des cloisons réguliers, sans
vegetations intra ou extrakystiques.la sensibilité de l’échographie par apport aux
résultats anatomopathologiques est de 91 % et une spécificité de 81.8 %.
En cas de cystadénocarcinome mucineux, on retrouve des lésions nodulaires
et des végétations, éléments toujours suspects, même s’ils peuvent parfois être
rencontrés dans des lésions bénignes. Les cloisons sont épaisses, avec des
raccordements géométriques à angulation brutale. (36)
Selon Troïano, dans une étude récente sur 144 patientes présentant une
masse pelvienne, la sensibilité de l’échographie vis-à-vis le diagnostic de malignite
est de 93 %. (167)
Pour notre série la sensibilité de l’échographie concernant le carcinome
mucineux est de 90.3 %.
70
BBBB.... Examen Examen Examen Examen tomodensitométriquetomodensitométriquetomodensitométriquetomodensitométrique ((((TDMTDMTDMTDM)))) : : : :
Le diagnostic positif de la TDM a la même fiabilité que l’échographie et n’est
supérieur pour le diagnostic de malignité que si elle met en évidence des signes
d’extension extra pelvienne.
De notre part, la TDM a été réalisée chez nos patientes surtout dans le cadre
d’un bilan d’extension pour les tumeurs suspectes de malignité.
CCCC.... Imagerie par Imagerie par Imagerie par Imagerie par résonnancerésonnancerésonnancerésonnance magnétiquemagnétiquemagnétiquemagnétique : : : :
L’IRM n’est pas aussi supérieure à l’échographie endovaginale tout en étant
plus onéreuse. Elle a cependant des indications dans certains cas particuliers (39) :
• Si la masse est de grande taille pour une meilleure étude topographique
• Si l’échographie est peu performante (obésité)
• La femme enceinte : examen non irradiant et non invasif.
En IRM, il faut penser à un cystadénome mucineux devant une lésion kystique
multiloculaire avec des loculi de signaux différents sans composante solide.
Suspecter une tumeur borderline si on trouve de nombreux septas dans une tumeur
multi kystique avec des vegetations ou projections papillaires spécifiques aux
tumeurs épithéliales. (59, 60,61)
Une tumeur épithéliale maligne peut présenter un aspect solidokystique
avec paroi et septas épais (> 4 mm), une portion solide irrégulière > 28 mm, des
remaniements hémorragiques, des implants péritonéaux et des adénomégalies. (62)
71
DDDD.... Examen endoscopiqueExamen endoscopiqueExamen endoscopiqueExamen endoscopique : : : :
L'écho-endoscopie pourrait avoir une place dans l'exploration peropératoire
des tumeurs de l’ovaire, elle est envisagée comme complément d’investigation
macroscopique avant de réaliser un geste chirurgical surtout en cas de suspicion de
malignité. cependant les espoirs apportés par la cytologie des kystes et la biopsie
per-opératoire n'ont pas été confirmés ( 40 ) , surtout en ce qui concerne les
tumeurs mucineuses qui se caractérisent par l’association dans une même tumeur
de foyers bénins la limite de malignité et malins et impose l’obligation d’un
échantillonnage large indispensable a un diagnostic précis et fiable .( 29 )
EEEE.... Les marqueLes marqueLes marqueLes marqueurs tumorauxurs tumorauxurs tumorauxurs tumoraux : : : :
Dans les tumeurs épithéliales malignes de l’ovaire, le choix des marqueurs
tumoraux est fonction de type histologique de la tumeur.
1111.... CA 125CA 125CA 125CA 125 ::::
Toutes les tumeurs épithéliales communes peuvent être positif pour le CA125
mais son intérêt dans les tumeurs mucineuses de l’ovaire est assez limité, et ne peut
être de valeur que pour la surveillance du patient(41).
Selon Gotlieb et al le taux de CA125 sérique est fréquemment plus augmente
pour les tumeurs borderline séreuses que mucineuses (42).
Même constatation pour MOTAYAMA qui a trouvé que seulement 5 carcinomes
mucineux sont positifs pour CA125 sur 32 cas testées. (43)
Dans notre série le marqueur CA125 a été élevé chez les deux patientes qui
ont effectué le dosage.
72
2222.... Antigène carcinoAntigène carcinoAntigène carcinoAntigène carcino----embryonnaire (ACE)embryonnaire (ACE)embryonnaire (ACE)embryonnaire (ACE) : : : :
L’ACE est le plus ancien marqueur tumorale utilisé ; il a été montré que l’ACE
est le plus souvent positif pour les tumeurs mucineuses que pour les autres types
des tumeurs ovariennes (44 ,45 ,46).
La plus grande série testant l’ACE sur les tumeurs mucineuses est celle de
CHARPIN et SCULLY (46) qui ont trouvé que 62 % des cas sont positifs pour l’ACE
soit 15 % des tumeurs bénignes, 80 % des tumeurs borderline et 100 % des
carcinomes.
Ces chiffres varient dans la littérature mais d’autres auteurs constatent que
100 % des carcinomes sont ACE positifs. (6, 45,47)
Rutgers a montre une positivité deux fois plus fréquente pour le type
müllérien versus type intestinal des tumeurs borderline (48)
3333.... CA 19CA 19CA 19CA 19----9 et CA729 et CA729 et CA729 et CA72----4444 : : : :
Le CA 19-9 est le marqueur le plus constamment détecté dans les tumeurs
mucineuses de l’ovaire.
Selon les auteurs, 76 – 82 % des tumeurs mucineuses sont positifs pour le
CA19-9 ; cependant ce dernier n’est spécifique puisqu’il est détecté dans 55 % des
autres tumeurs épithéliales. (46, 49,50)
Dans une série de 161 cystadénocarcinomes et 143 tumeurs borderline, qui
compare la sensibilité de ces tumeurs pour quatre marqueurs tumoraux : CA125,
ACE, CA19-9 et CA72-4.Il a montré que le taux des marqueurs tumoraux
augmentent avec le degré de malignité et que CA19-9 est fréquemment plus élevé
que CA125. (51)
73
Dans cette étude le CA72-4 a été le plus utilisé pour distinguer les
cystadénocarcinomes des tumeurs borderline et ces résultats suggèrent qu’il est
fortement recommandé d’effectuer un dosage de CA72-4 chaque fois qu’on met en
évidence une kyste multiloculaire en imagerie.
Figure 16Figure 16Figure 16Figure 16 : les courbes ROCs des marqueurs : les courbes ROCs des marqueurs : les courbes ROCs des marqueurs : les courbes ROCs des marqueurs tumoraux. (tumoraux. (tumoraux. (tumoraux. (55551111))))
74
IV.IV.IV.IV.Le bilan d’extensionLe bilan d’extensionLe bilan d’extensionLe bilan d’extension : : : :
AAAA.... Les Modes d’extension des Les Modes d’extension des Les Modes d’extension des Les Modes d’extension des tumeurs carcinomes ovarienstumeurs carcinomes ovarienstumeurs carcinomes ovarienstumeurs carcinomes ovariens :
L’extension des tumeurs épithéliales malignes se fait essentiellement en
locorégionale vers le péritoine, les organes pelviens, et les ganglions
lymphatiques.
1111.... La dissémination péritonéaleLa dissémination péritonéaleLa dissémination péritonéaleLa dissémination péritonéale est la plus fréquente et la plus précoce ; les
lésions peuvent siéger sur tout le péritoine, mais certains sites sont atteints de façon
préférentielle en raison de la cinétique des fluides intrapéritonéaux et des voies de
drainage lymphatique. (52)
Ainsi les sites les plus fréquents de métastases péritonéaux :
• Cul de sac de Douglas
• Le grand épiploon
• Espace sous phrénique droit
• Espace de Moisson
• Gouttières pariétaux coliques
• Le mésentère
• La capsule hépatique
Dans notre série le grand épiploon est le plus envahis (17,85 %), puis les
goutieres pariétaux coliques (3,57 %) et la capsule hépatique (3,57 %)
2222.... L’extension pelvienneL’extension pelvienneL’extension pelvienneL’extension pelvienne : : : :
Elle s’effectue surtout par contiguïté : (53,54)
• A l’utérus, a l’endomètre et /ou l’ovaire controlatérale
• Au recto-sigmoïde
75
• A la vessie et l’uretère
Dans notre série l’extension aux trompes et l’utérus est retrouvé chez 4
patientes (14,28 %). une seule patiente a présenté une extension vésicale
3333.... La La La La disséminationdisséminationdisséminationdissémination ganglionnaireganglionnaireganglionnaireganglionnaire : : : :
Elle est fréquente à tous les stades de la maladie, de 24 % dans le stade I à
73% dans les stades IV (55)
Trois relais ganglionnaires intéressent le drainage lymphatique, les ganglions
inguinaux, les ganglions iliaques et les ganglions lombo-aortiques sous-rénaux le
long des pédicules ovariens.
La forme arrondie des ganglions et la taille supérieure à 1 cm sont des signes
de malignité.
Aucune de nos patientes n’a présenté une dissémination ganglionnaire
4444.... Les Les Les Les métastasesmétastasesmétastasesmétastases àààà distancedistancedistancedistance : : : :
L’extension a distance se fait par voie hematogene.ces métastases sont rares
parmi celle-ci : l’atteinte pleurale droite la plus fréquente, les métastases hépatiques
et spléniques.
Les métastases hépatiques posent le problème de diagnostic différentiel avec
l’extension intraperitoneale a la capsule hépatique qui peut parfois simuler une
localisation typiquement intrahepatique. (56)
Dans notre série une seule patiente classée stade IV a présenté une métastase
hépatique.
76
BBBB.... Les moyens de l’imagerieLes moyens de l’imagerieLes moyens de l’imagerieLes moyens de l’imagerie
1111.... La radiographie thoraciqueLa radiographie thoraciqueLa radiographie thoraciqueLa radiographie thoracique : : : :
Elle fait partie du bilan d’extension et peut montrer un épanchement pleural
asymptomatique.
Toutes nos patientes ont bénéficié d’une radiographie thoracique qui s’est
révélé normal.
2222.... L’L’L’L’échographieéchographieéchographieéchographie : : : :
En ce qui concerne la dissémination intraperitoneale, l’échographie est
performante pour détecter des granulations, des nodules péritonéaux de taille ≤ 5
millimètres .et des adénopathies retroperitoneaux. (57)
Elle est sensible pour détecter les métastases spléniques et hépatiques, et
utiles pour les différencier des kystes biliaires, pathologie fréquente qui peut être
associée fortuitement.
Dans notre étude, en matière du bilan d’extension, l’échographie abdominale
réalisée dans 14.2 % des cas a détecté une localisation secondaire vésiculaire chez
une patiente et une dilatation pyélocalicielle par compression tumorale chez une
autre.
3333.... L’examen L’examen L’examen L’examen tomodensitométriquetomodensitométriquetomodensitométriquetomodensitométrique ((((TDM)TDM)TDM)TDM) : : : : (56)(56)(56)(56)
Le scanner abdominopelvien avec injection est actuellement l’examen de
référence du bilan d’extension.il peut reconnaître des localisations péritonéales en
tous lieux (péritoine pelvien, mésentère, gouttières pariétocoliques, coupoles
diaphragmatiques, petit épiploon) sous la forme de nodules, d’épaississements
linéaires, d’une masse épiploïque, d’une agglutination des anses digestives.
77
Des adénomégalies pelviennes ou aortiques, l’atteinte de l’appareil digestif et
urinaire, les métastases viscérales hépatiques ou spléniques, sont également
identités, sous les réserves de la sensibilité de la méthode. (
Pour l’extension pelvienne la TDM ne permet pas de détecter avec fiabilité
l’atteinte de l’utérus, de l’ovaire controlatéral ni du recto-sigmoïde.
Nelson et al ont définit des critères scanographiques de non résécabilité des
tumeurs épithéliales malignes de l’ovaire (58) :
• Atteinte splénique
• Nodules mésentérique > 2 cm
• Atteinte du hile de foie
• Atteinte du diaphragme
• Atteinte des ganglions supra-rénaux
• Atteinte de la plèvre
4444.... L’imagerie par L’imagerie par L’imagerie par L’imagerie par résonnancerésonnancerésonnancerésonnance magnétiquemagnétiquemagnétiquemagnétique : : : :
L’étude en IRM doit au minimum comprendre des séquences en pondération
T1 et T2, une injection intraveineuse de Gadolinium et une exploration multiples.
Comme pour la TDM, l’IRM a une bonne sensibilité pour détecter des nodules
péritonéaux quelque soit les sites envahis.
L’IRM est supérieur de la TDM pour le diagnostic des nodules sous
phréniques et pour apprécier l’extension locorégionale, en particulier a l’utérus, et
au recto-sigmoïde (52,53, 54,55).
78
FIGURE 17FIGURE 17FIGURE 17FIGURE 17 : Coupes IRM sagittal T2, axial T1, T2 et avec gadolinium: Coupes IRM sagittal T2, axial T1, T2 et avec gadolinium: Coupes IRM sagittal T2, axial T1, T2 et avec gadolinium: Coupes IRM sagittal T2, axial T1, T2 et avec gadolinium
Tumeur mucineuse borderline avec végétations pseudokystiquesTumeur mucineuse borderline avec végétations pseudokystiquesTumeur mucineuse borderline avec végétations pseudokystiquesTumeur mucineuse borderline avec végétations pseudokystiques.... ((((63)63)63)63)
79
Au totalAu totalAu totalAu total : : : :
Le scanner et surtout l’IRM plus performants pour la recherche de signes
d’extension péjoratifs, tels que la présence d’implants péritonéaux, l’invasion de la
paroi abdominopelvienne, la présence d’adénopathies. Le recours au scanner et a
l’IRM est également intéressant pour les lésions de grande taille incomplètement
étudiées par l’échographie.
80
V.V.V.V.Etude anatomopathologiqueEtude anatomopathologiqueEtude anatomopathologiqueEtude anatomopathologique : : : :
AAAA.... Histogenèse des tumeurs mucineusesHistogenèse des tumeurs mucineusesHistogenèse des tumeurs mucineusesHistogenèse des tumeurs mucineuses ::::
Le revêtement cœlomique provenant embryologiquement de système
müllérien est apte a subir une transformation metaplasique expliquent la présence
de revêtement de différenciation essentiellement tubaire, endometriale et
endocervical .Ce revêtement multi potentiel peut subir aussi une métaplasie
intestinale mise en évidence ultra structuralement par FENOGLIO (6).
Les tumeurs de type endocervical se développent a partir de l’epithelium
cœlomique de l’ovaire par métaplasie müllérienne.
Les tumeurs de type intestinal ont deux origines discutées selon les auteurs : (6,7)
1111.... Soit par métaplasie intestinale de novo ou sur une métaplasie müllérienne :
Une étude des lectines sur des cystadénome mucineux a montré que les
mucines contenues dans les cellules de type intestinales ressemblent à celles de
l’epithelium endocervical normal qu’a celles de l’epithelium intestinal normal. Ce
qui suggère une origine histogénetique müllérienne commune aux deux sous types
histologiques. (64)
Rutgers et SCULLY notent que la majorité des tumeurs mucineuses borderline
bien que de type intestinal ne sont pas associes a un kyste dermoides et que ces
tumeurs proviennent d’une métaplasie du revêtement endocervical initial. (25)
2222.... Origine monodermique a partir d’un tératome mature ; cette hypothèse
repose sur l’association occasionnelle des tumeurs mucineuses avec les
kystes dermoides dans environ 5 %. (7,29)
81
BBBB.... La classification histologique des tumeurs mucineusesLa classification histologique des tumeurs mucineusesLa classification histologique des tumeurs mucineusesLa classification histologique des tumeurs mucineuses : : : :
Selon la classification révisée de l’OMS en 1999, des changements récentes
concernant les tumeurs mucineuses ont été ajouté (65, 66,67) :
3333.... L’addition de cystadénomes mucineux avec atypies aux formes bénignes
4444.... Diviser les tumeurs mucineuse borderline de type intestinal en forme
habituelle et en carcinome intraépitheliale. (carcinome non invasif)
5555.... Distinguer entre la forme expansive et infiltrative du carcinome invasif.
Figure 18Figure 18Figure 18Figure 18: classification histologiques récente des tumeurs mucineuses primitives: classification histologiques récente des tumeurs mucineuses primitives: classification histologiques récente des tumeurs mucineuses primitives: classification histologiques récente des tumeurs mucineuses primitives
82
CCCC.... Les cystadénomes mucineuxLes cystadénomes mucineuxLes cystadénomes mucineuxLes cystadénomes mucineux : : : :
1111.... Macroscopie Macroscopie Macroscopie Macroscopie
Les cystadénomes mucineux de localisations ovarienne droite et gauche sont
en nombre équitable. Les formes bilatérales sont rares, représentent 5 % des cas.
Leur taille varie de 1 à 50 cm dans la littérature avec une moyenne de 15 cm. (14,
19,20)
Les cystadénomes sont typiquement kystiques et multiloculaires et présentent
des surfaces externe et interne lisses. Leur paroi est souvent fine, opaque ou
translucide. Le contenu des kystes soit clair fluide ou franchement gélatineux et
mucoide. (29)
Dans notre travail, la taille varie entre 6 et 40 cm avec une moyenne de 17 cm
et nos 11 cas sont tous unilatéraux : 6 gauches et 5 droits.
Six de nos cas soit 54.5 % sont multiloculaire, la paroi est fine dans 90.1 % des
cas. Le contenu est le plus souvent liquidien, et mucoide dans 3 cas.
2222.... MicroscopieMicroscopieMicroscopieMicroscopie :::: (29, 66, 68,69)(29, 66, 68,69)(29, 66, 68,69)(29, 66, 68,69)
Le revêtement épithélial est compose d’une seule couche de cellules
cylindrique hautes avec de petits noyaux basilaire, leur cytoplasme est riche en
mucine. Il n’ya pas de stratification épithéliale ; les atypies cytonucleaires et les
mitoses sont rares.
Le stroma est souvent hypercellulaire ; On peut observer des calcifications et
ossifications stromale .ainsi que des foyers de lutéinisation qui ne sont pas rares.
83
La rupture des glandes mucineux est habituelle, produisant des petits
granulomes mucineux et une réaction inflammatoire causée par l’extravasion des
secrétions dans le stroma.
Le cystadénome mucineux de type endocervical se caractérisent par un aspect
papillaire ressemblant les tumeurs sereuses.une association avec l’endométriose a
été rapporté.
Le cystadénomes mucineux de type intestinal se caractérisent par la présence
de cellules de Paneth, de cellules argentaffines, ces derniers sont retrouves avec une
fréquence qui varie de 10 a 22 % dans les cystadénomes, et peuvent secréter
diverses substances telles que : gastrine, somatostatine, ACTH, sérotonine …
Selon la classification récente de l’OMS, des foyers d’atypies peuvent être
trouve dans les cystadénomes mucineux ne dépassant pas 10 % nommées : les
cystadénomes mucineux avec des atypies focales.
DDDD.... Les tumeurs mucineuses à la limite de malignitéLes tumeurs mucineuses à la limite de malignitéLes tumeurs mucineuses à la limite de malignitéLes tumeurs mucineuses à la limite de malignité ::::
1111.... La classificationLa classificationLa classificationLa classification ::::
Selon les critères histologiques de HART et NORRIS les tumeurs mucineuses
borderline se caractérisent par des foyers de prolifération épithéliale atypique
présentant aux moins deux des caractères suivants (11,71) :
• Pluri stratification épithéliales de 2 a 3 couches cellulaire au sein de
structures papillaires avec ou sans axe conjonctivo-vasculaire.
• Exfoliation dans la lumière des kystes des touffes cellulaires
• Atypies cellulaires et/ou nucléaires légères à modérées.
84
Présence de mitose et diminution de la quantité de mucine dans le
cytoplasme.
Scully est ses collègues ont introduit le concept de carcinome intraepithelial,
ils ont maintenus les critères diagnostiques de HART et de l’OMS et de plus ils ont
divise les tumeurs mucineuses borderline en deux catégories : La forme habituelle
avec atypies épithéliales et le carcinome intraepithelial (73,66).
Ainsi les carcinomes intra épithéliaux sont caractérisés par :
• Pluri stratification épithéliale dépassant les 3 couches cellulaires
• Des atypies marquées des cellules épithéliales
• Une diminution importante de la mucine intra-cytoplasmique
• Des mitoses très nombreuses
• Stroma papillaire libre ou une architecture cribriforme.
Hart et Norris ont proposé qu’il est important que les carcinomes intra
épithéliaux soient sectionnés aux moins 2 sections par 1 a 2 cm a fin de ne pas
méconnaitre des petits foyers d’invasion. (11)
Dans la classification révisée de l’OMS de 1999, les tumeurs mucineuse
borderline avec un revêtement franchement carcinomateux est recommande d’être
classe comme un carcinome intraepithelial (65).
2222.... La notion de microinvasionLa notion de microinvasionLa notion de microinvasionLa notion de microinvasion : : : :
La microinvasaion dans les tumeurs mucineuse à la limite de malignite a été
décrite par Nayar et al, et définie comme des petits foyers d’invasion stromale par
les cellules tumorales isolés ou en amas ou des foyers de croissance glandulaire
confluente ou cribriforme. (74)
85
Selon les auteurs, les foyers d’invasions comportent soit (74, 75,76) :
• 3 mm comme limite supérieur dans les deux dimensions ou Inferieur a 10
mm2 dans la zone d’invasion
• 1,2 ou 5 mm comme limite supérieur pour chaque foyer pour d’autres
auteurs
La classification OMS n’a pas décrit les tumeurs mucineuses borderline avec
microinvasion vu qu’il n’existe pas jusqu'à maintenant une définition universelle de
la microinvasion.
1111.... Les tumeurs mucineuses a la limite de malignité de type intestinalLes tumeurs mucineuses a la limite de malignité de type intestinalLes tumeurs mucineuses a la limite de malignité de type intestinalLes tumeurs mucineuses a la limite de malignité de type intestinal : : : :
Très fréquentes, elles représentent environ 85 % des tumeurs mucineuses
borderline ; et surviennent généralement chez des femmes avec un âge moyen de
41 ans. (77,78)
Macroscopiquement, sont souvent de grande taille (diamètre moyen de 17 cm)
et multiloculaire avec peu ou pas de végétations, et capsule fine. Les formes
bilatérales sont rares 6 %. Sur une coupe on peut observer des zones solides
contenues dans des petits kystes. (79)
Dans notre série les tumeurs borderline de type intestinal représentent 77.8%
des cas, chez des patientes avec un âgé moyen de 49 ans. Les masses sont souvent
de grande taille avec une moyenne de 20 cm. Par ailleurs on a révélé un seul cas de
tumeurs mucineuses borderline avec des foyers de microinvasion.
Sur le plan microscopique : les kystes sont tapissés par un revêtement
épithélial de type intestinal atypique avec de nombreuses cellules en gobelet,
caliciforormes et argentaffine et occasionnellement des cellules de Paneth.
86
Comme pour le cystadénome mucineux de type intestinal on peut observer
des cellules secretantes de substances qui sont parfois responsables de syndromes
cliniques endocrines er paraendocrines tels que le syndrome de Zollinger-Ellison, et
l’hypercalcémie.
Le stroma peut être infiltré par des lymphocytes due à l’inflammation. (25)
2222.... Les tumeurs mucineuses a la limite de Les tumeurs mucineuses a la limite de Les tumeurs mucineuses a la limite de Les tumeurs mucineuses a la limite de malignitémalignitémalignitémalignité de type endocervicalde type endocervicalde type endocervicalde type endocervical
Sont moins fréquentes et représentent 5 a 15 % des tumeurs borderline .elle
surviennent chez des femmes plus jeunes.
Ces tumeurs sont souvent de taille moyen, bilatérales dans 20 a 40 % des cas
et se caractérisent par leur association a l’endométriose.
La masse tumorales sont souvent un- ou pauciloculaire .parfois on peut
trouver des nodules papillaire et des vegetations inter ou extrakystique donnant un
aspect de masse exophytique. Sur une coupe, le liquide intrakystique est épais ou
mucoide, de couleur jaune ou brun. Les papilles intrakystiques sont proéminentes et
fines. (16, 25,76).
Notre étude révèle deux cas de tumeurs borderline de type endocervical, avec
une taille moyenne de 22 cm.
Microscopiquement : ils se caractérisent par une architecture papillaire
ramificante ressemblant celle des tumeurs séreuses borderline. Les kystes sont
tapisse par un epithelium de type endocervical atypique avec des touffes cellulaires
qui se détachent parfois des papilles dans la lumière des kystes. Les cellules
endocervicales présentent un cytoplasme abondant éosinophile et contiennent des
gouttelettes mucineuses intra-cytoplasmique.
87
Le stroma se caractérisent par l’existence d’un infiltrat inflammatoire aigu
important sous le revêtement et dans les axes fibro-vasculaire à prédominance de
polynucléaires neutrophiles. (25)
Tumeurs mucineuses borderline Intestinales Endocervicales
Fréquence 85 15
Age médian 41 34
Bilatéralité (%) 6 40
Diamètre moyen (cm) 19 9
Multiloculaire 72 33
Aspect papillaire (%) 17 94
Touffes de cellules + +++
Cellules en gobelet (%) 100 0
Inflammation aigue (%) 0 100
Endométriose hors ovaire (%) 6 38
Endométriose dans l’ovaire atteint 0 20
Pseudomyxome péritonéal 17 0
Tableau 6Tableau 6Tableau 6Tableau 6 : : : : les les les les tumeurs mucineuse borderline endocervical et intestinaltumeurs mucineuse borderline endocervical et intestinaltumeurs mucineuse borderline endocervical et intestinaltumeurs mucineuse borderline endocervical et intestinal selonselonselonselon : : : :
Rodriguez et al, Rutgers et Rodriguez et al, Rutgers et Rodriguez et al, Rutgers et Rodriguez et al, Rutgers et ScullyScullyScullyScully,,,, Shappell et al Shappell et al Shappell et al Shappell et al ((((76767676 ----78)78)78)78)
88
Figure 19Figure 19Figure 19Figure 19 :::: TumeurTumeurTumeurTumeur mucineuse borderline de type endocervicalmucineuse borderline de type endocervicalmucineuse borderline de type endocervicalmucineuse borderline de type endocervical : : : : (167(167(167(167))))
A : architecture papillaire avec un épithélium mucineux de type endocervical (×××× 25).
B : un épithélium stratifie par 3 ou 4 couches cellulaires avec des touffes cellulaires
qui se détachent des papilles. (××××100)
89
Figure 20Figure 20Figure 20Figure 20 :::: Tumeur mucineuse Tumeur mucineuse Tumeur mucineuse Tumeur mucineuse borderline de type intestinalborderline de type intestinalborderline de type intestinalborderline de type intestinal (167(167(167(167))))
A = formations glandulaires, avec des papilles bordées par un épithélium intestinal
atypique (××××25).
B = les papilles sont focales et filiformes avec des branches minimes, pas de cellules
en touffes, présence de cellules en gobelets.
90
EEEE.... Les carcinomes Les carcinomes Les carcinomes Les carcinomes mucineux invasifsmucineux invasifsmucineux invasifsmucineux invasifs ::::
Seul le caractère invasif du stroma qui permet de poser le diagnostic de
carcinome, celui-ci n’est pas toujours constant.
Les carcinomes mucineux de l’ovaire n’ont aucune specifité macroscopique et
réalisent habituellement de volumineuses tumeurs multiloculaire mi-kystique mi-
solides, dont le diamètre moyen est de 15 cm .leur surface externe est lisse sans
vegetations. Ils sont bilatéraux dans 10 à 20 %. (17, 18, 20,80)
Sur la coupe les zones solides prédominent parfois sur les zones kystiques a
contenu mucoide. Les remaniements nécrotiques et hémorragiques sont communs.
Dans notre étude les carcinomes mucineux présentent un diamètre moyen de
17 cm avec un taux de bilateralite de 37.5 % .la majorité des masse ont un contenu
mixte, avec parfois des vegetations intrakystiques.
Deux formes architecturales de carcinome mucineux invasif sont décrites :
• Les formes infiltrantes représentent 44 à 63 %. l’invasion évidente du
stroma est sous la forme de glandes, d’amas cellulaires ou de cellules
isolées, associées le plus souvent à un stroma desmoplastique. La
stratification cellulaire est importante dépassant les 4 couches cellulaires
ainsi que des atypies cytonucleaires sévères. (76, 81,82)
• Les formes expansives :
L’invasion est sous forme de glandes confluentes ; une architecture complexe
labyrinthique et cribriforme avec peu ou pas de stroma.
Les formes expansives se différencient des carcinomes micro invasifs par la
présence de foyers qui dépassent 10 mm2 et plus de 3 mm dans les deux
dimensions. (81)
91
VI.VI.VI.VI.Distinction entre tumeur mucineuseDistinction entre tumeur mucineuseDistinction entre tumeur mucineuseDistinction entre tumeur mucineuse primitivprimitivprimitivprimitive et métastase e et métastase e et métastase e et métastase
Une des particularités des tumeurs mucineuses est la difficulté de distinguer
les tumeurs ovariennes primitives et métastatiques.
Les tumeurs mucineuses primitives devraient être beaucoup moins fréquentes
que précédemment rapporté dans la littérature. Ceci peut être dû à l’inclusion des
tumeurs métastatiques et tumeurs borderline dans la catégorie des tumeurs
primitives.
Selon une étude récente la fréquence des adénocarcinomes mucineuses
primitives n’est que 2.4 % de tous les carcinomes épithéliaux de l’ovaire.
Selon les séries de Lee et Young ; Seidman et al ; Des critères de distinction
morphologiques et histologiques ont été élaborés pour aider au diagnostic
différentiel : (86,87)
En faveur de carcinomes mucineux primitif :
• Unilatéralité
• Taille > de 10 cm
• Invasion stromale expansive avec des foyers complexe papillaire
• Présence de kystes microscopiques (moins de 2 mm)
• Absence de structures normales tel que : ovules, follicules, corps albicans
• La nécrose intraluminale des glandes kystiques
• Une surface tumorale lisse
En faveur de carcinome mucineux métastatique :
• La bilateralite
• Taille < de 10 cm
92
• Foyers d’invasion stromale par des petits glandes, ou cellules uniques
• Grappes de petites glandes disséminées à cote des zones tumorales.
• Présence de cellules en bagues a chaton
• Processus tumorale a la surface de l’ovaire, au niveau de cortex ou le hile
ovarien
• Nodules à la surface de l’ovaire
• Invasion vasculaire
• Un Pseudomyxome ovarien évident
• Absence de cytokeratine 7 immunréactive
• Identification du site primaire de la tumeur. (tractus gastro-intestinal,
biliaire, pancréas)
• Métastases de parenchymes hépatique et /ou des ganglions mésentériques
La place de l’immunohistochimieLa place de l’immunohistochimieLa place de l’immunohistochimieLa place de l’immunohistochimie :
Actuellement les techniques immunohistochimique peuvent être un aide
diagnostique pour faire le diagnostic différentiel entre les tumeurs mucineuses
primitives et secondaires de l’ovaire.
Plusieurs marqueurs immunoréactif ont été étudié dans les tumeurs
mucineuses de l’ovaire :
• L’ACE est un bon marqueur histochimique pour distinguer les carcinomes
d’origine colorectal et ovariens, mais son intérêt devient moins important
pour les tumeurs mucineuses de type intestinal qui sont positives pour l’ACE
93
dans 70 % des tumeurs mucineuses primitives par rapport a 95 % des
métastases colorectales selon une étude récente celle –ci a objectivé de plus
que le marqueur beta- catenin était plus sensible pour les carcinomes
d’origine colorectaux avec un taux de positivité de 83 % contre seulement 9 %
pour les tumeurs primitives . (88)
• Le cytokeratine 7 est le marqueur le plus sensible pour les tumeurs
mucineuses de l’ovaire .son négativité exclu a priori l’origine primitive. Mais il
peut aussi être positive pour les tumeurs d’origine surtout pancréatique,
appendiculaire.
Au contraire le CK 20 est plutôt sensible pour les adénocarcinomes d’origine
intestinale, gastrique, et pancréatique. Malheureusement le CK 20 est aussi positive
dans 66 % à 75 % des cas de tumeurs mucineuses primitives
En général la combinaison de CK 7 et 20 est un aide diagnostic pour
distinguer les formes primitives et secondaires (89)
Dans notre série l’étude histochimique a révélé deux cas de métastases
ovariennes d’un adénocarcinome appendiculaire avec un profil CK 7 négatif et CK20
positif. Par contre le profil CK 7 et 20 positif est retrouvé chez une seule patiente. Le
diagnostic d’une double origine tumorale a été retenu.
94
VII.VII.VII.VII.LE TRAITEMENT LE TRAITEMENT LE TRAITEMENT LE TRAITEMENT
AAAA.... Les moyens thérapeutiquesLes moyens thérapeutiquesLes moyens thérapeutiquesLes moyens thérapeutiques
1111.... La chirurgie La chirurgie La chirurgie La chirurgie
Le but du traitement chirurgical est :
• Une exérèse tumorale
• Réaliser un bilan lésionnel pour une stadification adéquate
• Faire le diagnostic histologique
La voie d’abord de référence est une laparotomie médiane sous ombilicale
prolongé à la demande au dessus de l’ombilic.
Quelque soit la nature tumorale, un bilan lésionnel est indispensable :
1) En absence d’ascite une cytologie péritonéale après lavage de la cavité
abdomino-pelvienne.
2) Exploration de la cavité abdomino-pelvienne pour apprécier la diffusion
tumorale :
• Le pelvis : l’ovaire controlatéral, les trompes, l’utérus, le péritoine pelvien
(cul de sac de douglas)
• L’étage sous mésocolique : le grêle et le mésentère, l’appendice, le cadre
colique et le grand épiploon.
• L’étage sus mésocolique : le foie, la rate, l’estomac, le pancréas, le petit
épiploon et les coupoles diaphragmatique.
En absence d’envahissement visible, des biopsies péritonéales sont
systématiques au niveau : cul de sac de Douglas, cul de sac vesico – utérin,
goutieres pariétocoliques, coupole diaphragmatique droite.
95
3) Exérèse tumorale :
Selon le stade, l’âge des patientes et le désir de la conservation de la
fertilité, la chirurgie peut être :
� Radicale : comportant au moins une annexectomie bilatérale et hystérectomie
totale
� Dans les tumeurs mucineuses malignes des gestes systématiques sont réalisés :
Omentectomie et appendicectomie.
� Conservative : cette chirurgie peut être effectuée soit par laparotomie ou
laparoscopie. elle s’agit soit de : kystectomie, ovariectomie, annexectomie
unilatérale ou bilatérale avec conservation de l’utérus
2222.... La place de la laparoscopieLa place de la laparoscopieLa place de la laparoscopieLa place de la laparoscopie ::::
Selon VERGOT et al, la laparoscopie doit être réservée aux seules lésions très
probablement bénignes au vu du bilan préopératoire et dans le traitement
conservateur. (90)
Par contre plusieurs séries ont étudié la prise en charge des tumeurs
borderline de l’ovaire de stade I par voie ceolioscopique () mais sous des réserves
précises (90):
• Les gestes chirurgicaux réalisés et la stadification doit être réalisée de
manière complète
• L’operateur doit être entrainé avec un matériel adapte
• Une sélection soigneuse des patientes.
L’avantage de traitement laparoscopique est son faible morbidité concernant
(91) :
96
• Des suites postopératoires plus simples
• Durée d’hospitalisation plus courte
• Moins d’adhérences abdomino-pelviennes
Les inconvénients de la laparoscopie : (92, 93,94)
• le risque de rupture kystique avec dissémination accidentelle des cellules
tumorale dans le péritoine.
• Faisabilité des gestes chirurgicaux : parfois l’exérèse des lésions est
incomplète
• La stadification est plus souvent incomplète.
La présence d’implants péritonéaux invasifs reste à l’heure actuelle considérée
comme une contre- indication de l’abord par cœlioscopie, ainsi qu’une masse
volumineuse et/ou a prédominance solide. (95)
3333.... la place de l’extemporanéla place de l’extemporanéla place de l’extemporanéla place de l’extemporané : : : :
L’interprétation de l'examen histologique extemporané des tumeurs de
l'ovaire n'est pas toujours facile et dépend de l’expérience du pathologiste et de la
taille des échantillons envoyés à l’analyse. On ne peut donc concevoir son utilisation
qu’à condition de ne tenir compte que des résultats formellement positifs. (96)
4444.... la place de la lynphadénectomiela place de la lynphadénectomiela place de la lynphadénectomiela place de la lynphadénectomie ::::
La lymphadenectomie contribue généralement à une meilleur stadification et
permet d’optimiser l’indication des traitements adjuvants dans les cancers
épithéliaux de l’ovaire.
Cependant, la place du curage ganglionnaire est très discutée dans la
littérature, avec une grande difficulté à établir le véritable bénéfice/ risque de ce
97
geste chirurgical et également, du fait que cette pratique n’a pas d’impact
statistiquement significatif sur la survie sans progression et sur la survie globale.
(104)
Une atteinte histologiquement prouvée des ganglions pelviens, para-
aortiques ou inguinaux classe directement la malade à un stade IIIC. Pour cela, le
statut ganglionnaire présente un intérêt particulier dans les stades apparemment
précoces IA et IB, où la chimiothérapie n’est pas toujours indiquée. Une atteinte
ganglionnaire fait passer la malade à un stade IIIC où la chimiothérapie est indiquée.
De nombreux auteurs ont donc étudié ce risque à des stades précoces. (102,103).
Pour les stades précoces la plupart des études suggère l’intérêt d’une
stadification ganglionnaire complète comprenant curages pelviens et lombo-
aortiques bilatéraux dans les cancers de l’ovaire précoce devant le risque de sous
stadification et donc de sous-traitement. (106 ,107)
5555.... la chimiotherapiela chimiotherapiela chimiotherapiela chimiotherapie :
Les cancers épithéliaux de l’ovaire sont relativement chimio-sensibles pour :
Les alkylans, Les sels de platine (cis platine, carboplatine), Les anthracyclines et Les
taxanes (paclitaxel et decetaxel)
Les agents alkylans les plus utilises sont : melphalan, chlorambucil, thiotépa ;
isofosfamide et cyclophosphamide (C) .ce dernier est le plus utilise actuellement en
chimiothérapie de première ligne.
La mono chimiothérapie était introduite en 1960 par un agent alkylans faisant
appel au melphalan qui a permis une augmentation de taux de réponse tumorale
globale de 33 a 65 % ( 108) . Les autres agents antimitotiques utilisés en mono
98
chimiothérapie tel que les anthracyclines, cis platine (P) et carboplatine et plus
récemment les taxanes ont montre une efficacité comparable. (109,110)
A Partir des années 1970, l’emploi d’une polychimiotherapie sans cis platine
ont permis d’augmenter le taux de réponse tumorale globale de l’ordre de 35 % à
75 %. Plusieurs associations ont été proposées :
• CA : adriamycine + cyclophosphamide
• Hexa-CAF et CAF : Hexamethylmelanine (adraimycine + cyclophosphamide +
5-fluorouracile).
A partir des années 1980 l’intégration de cis platine dans les protocoles de
polychimiotherapie ( CP , C.A.P , CHAP ) a amélioré la survie avec une diminution de
risque de décès de 15 % .ce gain était confirme par la méta –analyse de l’ "Advanced
Ovarian Cancer Trailists Group " ( AOCTG ) sur 915 patientes randomisées ( 111 ).
A la fin des années 1980 l’association cis platine 75 mg/m2 J1 et
cyclophosphamide 750 mg/ m2 J1 tous les 21 jours a raison de 6 cycles était
devenue le protocole standards de la chimiotherapie adjuvante de première
intention. (110)
Au cours des années 1990 trois principaux axes de recherche ont été
développés :
1) La possibilité de remplacer le cis platine par le carboplatine
(100 mg de cis platine est l’équivalent de 400mg de carboplatine ) qui a de
moindre toxicité neurologique, rénale et auditive avec une bonne tolérance et une
facilite d’administration en ambulatoire ainsi qu’une possibilité d’adaptation
individuelle de la posologie .en fait l’association carboplatine et cyclophosphamide
est devenu le traitement adjuvent de choix du cancer de l’ovaire ( 105 )
99
2) Le concept de dose-intensité concernant surtout le cis platine et le
carboplatine ; l’intensification de la chimiotherapie avec protection osteomedullaire
par autogreffe de moelle osseuse ou plus récemment par cellules souches
hématopoïétiques périphériques ; ainsi que la chimiotherapie intraperitoneale.
3) L’introduction des taxanes (paclitaxel et docetaxel) qui ont modifié les
standards de chimiotherapie adjuvante de première intention.
La chimiothérapie néo adjuvante est une option lorsque la chirurgie initiale ne
peut être optimale. Cela suppose de disposer avant la décision chirurgicale de
critères fiables de respectabilité optimale. Le plus souvent, une chirurgie première
de réduction tumorale est effectuée. Mais en cas d'impossibilité, on pratique une
chirurgie d'intervalle après 3 cures en cas de réponse clinique à la chimiothérapie
première néo adjuvante. (115)
Au totAu totAu totAu totalalalal :
La chimiothérapie de première ligne est représentée par une
polychimiothérapie contenant un sel de platine en IV. La dose de platine à
administrer correspond à une dose-intensité de 25 mg/m2 de cis platine par
semaine, soit 75 mg/m2 toutes les 3 semaines ou équivalent de carboplatine pour
au moins 6 cures.
Dans la mesure où aucun gold standard de chimiotherapie de première ligne
n’existe à l’heure actuelle, plusieurs combinaisons sont recommandées :
• C.P ou CAP ou CCb : cis platine ou carboplatine + cyclophosphamide (600 a
750 mg/m2) avec ou sans anthracycline.
• TP ou TCb : cis platine ou carboplatine + paclitaxel (175 mg /m2) en 3H.
100
6666.... AutresAutresAutresAutres ::::
aaaa.... La radiothérapie La radiothérapie La radiothérapie La radiothérapie
La radiothérapie constitue l’un des traitements complémentaires possibles
des cancers ovariens, avec deux moyens thérapeutiques :
• Radiothérapie externe : elle doit être une radiothérapie abdomino-pelvienne.
la plupart des groupes de travail de SOR recommande de ne plus proposer
une radiothérapie externe en cas de résidu macroscopique post-chirurgical.
• Curiethérapie isotopique : elle fait couramment appel au phosphore 32, et vise
la cavité intraperitoneale. selon SOR 2008 la curiethérapie n’est plus
recommande vue sa toxicité importante. (119)
Généralement la radiothérapie ne fait pas partie du traitement standard de
première ligne, et son usage reste limite vu sa toxicité importante.
bbbb.... L’hormonothérapieL’hormonothérapieL’hormonothérapieL’hormonothérapie ::::
De nombreux agents hormonaux ont été étudiés comme les corticoïdes,
les Progestatifs, les œstrogènes, le tamoxifène, les androgènes, les anti-androgènes
et les agonistes de la LHRH.
Un seul essaie randomise d’hormonothérapie a été publie concernant le
tamoxifène (20mg/j) associe a la chimiotherapie qui n’a pas montre un bénéfice
sur la survie des malades. (120)
cccc.... L’immunothérapieL’immunothérapieL’immunothérapieL’immunothérapie : : : :
Plusieurs études réalisées concernant l’utilisation de BHCG par scarification et
corynebactérium pavum en intraveineux n’ont pas montre un bénéfice sur la
survie des malades. (114)
101
BBBB.... Les indications Les indications Les indications Les indications
1111.... La chirurgie La chirurgie La chirurgie La chirurgie
Pour les stades précoces (IA, IB, IC) Pour les stades précoces (IA, IB, IC) Pour les stades précoces (IA, IB, IC) Pour les stades précoces (IA, IB, IC)
Le traitement chirurgical standard des femmes ménopausées ou ne désirant
plus d’enfants ayant une tumeur limitée aux ovaires :
Annexectomie bilatérale + hystérectomie totale +/- Omentectomie+
appendicectomie avec exploration de la cavité abdominale et des biopsies
péritonéales systémiques.
Dans notre série, toutes les patientes ménopausées ou ne désirant plus
d’enfants classées stade I ont bénéficié d’un traitement radical
Une lymphadenectomie bilatérale pelvienne et para aortique peut être omise
pour les tumeurs mucineuses unilatérale sans extension extra ovarienne :
Selon l’étude de MORICE portant sur 276 patientes atteintes de cancers
ovariens ayant eu une lymphadenectomie pelvienne et para aortique bilatérale,
aucune atteinte ganglionnaire n’a été observée chez les patientes atteintes de
tumeurs mucineuses stade I. (169)
Des études ont rapporté que le taux d'envahissement ganglionnaire est le plus
faible chez les patients avec des tumeurs mucineuses, ainsi que d’autres ont signale
l’absence de l’envahissement ganglionnaire pour les stades précoces. (101-105)
Chez trois de nos patientes stade I ayant subit une lymphadenectomie, aucune
atteinte ganglionnaire n’est retrouvée.
102
Selon l’étude de Cho la stadification chirurgicale complète avec une
lymphadenectomie n’a pas d’influence sur la survie des patientes ayant des tumeurs
mucineuses borderline et adénocarcinomes stade I FIGO. (98)
Pour les stades avancées Pour les stades avancées Pour les stades avancées Pour les stades avancées (II,(II,(II,(II, III, IV):III, IV):III, IV):III, IV): (125 - 129)
Les meilleures chances de survie prolongée sont conférées aux patientes dont
l’exérèse chirurgicale initiale est complète (résidu nul) ou optimale (résidu minime).
Pour les stades II, IIIA parfois IIIB, L’exérèse complète doit comporter :
• Annexectomie bilatérale avec exérèse complète des pédicules lombo -
ovariens.
• Hystérectomie totale avec fermeture vaginale.
• Omentectomie complète
• Appendicectomie.
• Des exérèses complémentaires peuvent être réalisées : exérèse en bloc du
tractus génital et du recto-sigmoïde ; exérèse digestive ; péritonectomie ±
résections diaphragmatiques ; splénectomie.
• Une lymphadenectomie est recommandé si la réduction tumorale a été
complète ou optimale (125).
Dans le cas ou l’exérèse tumorale maximale semble difficile (mauvaise état
général, blindage pelvien, stade IV) une exploration a minima avec des biopsies
multiples semble nécessaire.
En cas de carcinose massif, on a deux options : (126 -129)
• Une chimiotherapie néo adjuvante puis une chirurgie d’intervalle (attitude
adoptée par plusieurs auteurs)
• Une cytoréduction d’emblée.
103
Nos résultats correspondent à l’attitude adoptée par la majorité des auteurs.
Ainsi la chirurgie initiale est complète dans 50 % des cas. La réduction tumorale est
réalisée chez des patientes ayant une carcinose diffuse ou des difficultés
opératoires.
Une seule patiente classée stade IV a bénéficié de biopsies multiples.
2222.... La place de la chirurgie conservativeLa place de la chirurgie conservativeLa place de la chirurgie conservativeLa place de la chirurgie conservative : : : : ((((122122122122----124124124124))))
Chez la femme désirant une grossesse, atteinte de stade IA ou IB, la
réalisation de chirurgie conservative est possible :
• Stade IA : annexectomie unilatérale avec vérification de l’ovaire controlatéral
ou biopsie si anomalie macroscopique de l’ovaire restant
• Stade IB : annexectomie bilatérale après vérification de l’utérus par
hystereoscopie.
Le traitement conservateur exige une surveillance basée sur l’examen
clinique, les marqueurs et une imagerie systématique (échographie abdomino-
pelvienne) régulière ;
Une annexectomie controlatérale (associée éventuellement à une
hystérectomie) après l’obtention des enfants désirés ou après 40 ans en
absence de grossesse est recommandés après discussion avec la patiente.
Dans notre étude, les patientes qui ont bénéficié d’un traitement conservateur
sont des femmes jeunes désireuses de grossesse avec un stade FIGO IA.
104
3333.... La place de l’examen extemporané La place de l’examen extemporané La place de l’examen extemporané La place de l’examen extemporané
Les tumeurs mucineuses de l’ovaire se caractérisent par leur hétérogénéité ;
elles contiennent souvent au sein de la même tumeur des composants bénins,
malin et a la limite de malignité, ainsi que leur taille relativement importante, les
rendant plus susceptible d’être sous diagnostique par l’examen extemporané. (97)
Selon une étude rétrospective portant sur 264 cas de tumeurs mucineuses de
l’ovaire : 98 % ont bénéficié d’un examen extemporané .les résultats ont montre que
ces tumeurs ont tendance à être sous diagnostiqué par l’examen extemporané avec
une sensibilité de 69 % pour les tumeurs borderline et 64 % pour les
adénocarcinomes mucineux (98).
Dans une étude de HOUCK et al concernant les facteurs qui influencent
l’utilisation de l’examen extemporané dans le diagnostic des tumeurs épithéliales
de l’ovaire, ils ont constate que le type histologique mucineux est le seul facteur
indépendant qui erroné le diagnostic des tumeurs borderline. (170)
Pour notre série aucune patiente n’a bénéficié d’un examen extemporané
105
CCCC.... La La La La chimiothérapiechimiothérapiechimiothérapiechimiothérapie : : : :
La plupart des études effectuée ont montre que les tumeurs mucineuses ont
une faible réponse a la chimiotherapie a base de sels de platine, surtout pour les
stades avancées (117, 131,132).
� Une étude contrôlée par Hess et al. conclu que les patients avec un
adénocarcinome mucineux stade avancé ont une moins bonne réponse à une
chimiotherapie à base de platine que les patients avec d'autres sous-types
histologique de cancer épithélial de l’ovaire. les observations concernant la
biologie moléculaire de ces tumeurs qui sur expriment le gêne oncogène k-
ras tel que les carcinomes gastro-intestinal et pancréatiques suggèrent qu’on
peut effectuer des essaies de schémas de chimiotherapie utilises pour ces
derniers sur les tumeurs mucineuses. (116)
Les molécules les plus sensibles pour les carcinomes gastro-intestinaux sont :
fluorouracil, irinotecan, ou oxaliplatin.
� " Hellenic Cooperative Oncology Group trial" a révélé que le taux de réponse global
des adénocarcinomes mucineux de l’ovaire pour la chimiotherapie à base de platine
est de 38.5 % et 70 % pour les adénocarcinomes type séreux. Cette étude suggère de
plus que les stratégies thérapeutiques doivent être fondées sur les caractéristiques
moléculaires des tumeurs plutôt que leur organe d’origine. (117)
� Récemment une autre étude a conclu qu’une chimiotherapie a base d’oxaloplatine +
5-fluorouracil est un schéma efficace pour le traitement des adénocarcinomes
mucineux et peut devenir le standard de nouvelle stratégie thérapeutique. (118).
106
Indications Indications Indications Indications de la chimiotherapiede la chimiotherapiede la chimiotherapiede la chimiotherapie : (112: (112: (112: (112))))
Pour les stades IC et IIA : une chimiothérapie intraveineuse à base de sels de
platine comportant au moins 3 cures doit être réalisée.
Pour les stades IIB, IIC sans résidu tumoral : les patientes doivent bénéficier
de 6 cures de chimiotherapie intraveineuse à base de sels de platine.
Pour les stades III et IV sans résidu tumoral : 6 cure de polychimiothérapie
associant une cis de platine (carboplatine) et paclitaxel.
Pour les stades IIB, IIC, III ET IV avec un résidu tumoral : 6 cure de
polychimiotherapie avec de sels de platine.
Dans notre série la chimiotherapie a été indiquée chez toutes les patientes
ayant une tumeur mucineuse maligne et +/- a la limite de malignite stade IC et plus.
Deux patientes ont reçus une polychimiotherapie à base de sels de platine.
107
VIII.VIII.VIII.VIII.Evolution et pronostic Evolution et pronostic Evolution et pronostic Evolution et pronostic
AAAA.... La surveillance postLa surveillance postLa surveillance postLa surveillance post----thérapeutiquethérapeutiquethérapeutiquethérapeutique : (164 : (164 : (164 : (164 ----166)166)166)166)
La surveillance des tumeurs de l’ovaire à rémission complète se base surtout
sur l’examen clinique et les marqueurs tumoraux (CA 19-9 en cas de tumeurs
mucineuses)
Si le traitement est radical la surveillance sera clinique (faible cout, le but est
d’identifier des récidives symptomatiques) +/- biologique tous les 3 et 6 mois puis
annuelle
Si le traitement est conservateur la surveillance sera clinique, biologique et
échographique tous les 3 mois la première année puis tous les 6 mois pendant 2 ans
puis chaque année.
La surveillance des tumeurs a la limite de malignité est difficile car ce sont
des tumeurs en général de bon pronostic dont la récidive peut survenir 10 a 20 ans
plus tard.
Durant la période de notre étude la surveillance post-thérapeutique des
patientes est basée surtout sur l’examen clinique, chaque 3 mois et 6 mois puis
annuelle.
BBBB.... Les facteurs pronostiquesLes facteurs pronostiquesLes facteurs pronostiquesLes facteurs pronostiques
1. Le stade clinique FIGO est le facteur pronostique le plus important :
La survie des patientes avec stades précoces des tumeurs à la limite de
malignité et les carcinomes mucineux est excellente, mais il diminue
clairement pour les stades avancés. (29)
108
2. La présence de résidu tumorale de plus de 2 cm après la chirurgie
primaire est autre facteur pronostique limitant. Une chirurgie complète
sans résidu tumorale reste le traitement efficace pour les tumeurs
mucineuses borderline et malignes vu leur faible réponse a la
chimiotherapie à base de platine. (161,162)
3. L’association au pseudomyxome péritonéal est considère comme un
facteur de mauvais pronostic puisque cette complication est fatale près
de 50 % des cas. (79,81 ,151 ,152)
4. Des facteurs morphologiques tel que l’invasion stromale ,les atypies
nucléaires sévères et la pluristratification marquée peuvent être
considérée comme des facteurs de mauvais pronostic pour les
carcinomes invasifs .( 17,18,20,142 )
5. Certains auteurs considèrent que l’étude de la ploïdie de l’ADN et de la
proportion de cellules tumorales en phase S des éléments significatifs
qui peuvent modifier la survie et la progression défavorables des
tumeurs a la limite de malignité ( 17 ,81,142 ,161)
6. Le grade histologique est un facteur important surtout pour les tumeurs
de stade I FIGO
7. D’après plusieurs études, il a été observé que la rupture tumorale avant
ou pendant la chirurgie affecte la survie sans maladie surtout pour les
tumeurs de stade I (159 -163).
109
CCCC.... La survieLa survieLa survieLa survie ::::
1111.... Les cystadénomes mucineux Les cystadénomes mucineux Les cystadénomes mucineux Les cystadénomes mucineux
Les cystadénomes mucineux sont des tumeurs bénignes de bonne évolution
cependant leur risque évolutif principal est représente par une éventuelle récidive
locale. (19)
2222.... Les tumeurs mucineuses Les tumeurs mucineuses Les tumeurs mucineuses Les tumeurs mucineuses àààà la limite de malignitla limite de malignitla limite de malignitla limite de malignitéééé ::::
Les tumeurs mucineuse à la limite de malignite sont de bon pronostic
lorsqu’elles sont limitées à l’ovaire. La survie à 5 ans est de 99 à 100 % au stade I,
et n’est plus que 50 % au delà de ce stade puisque dans 85 % des cas ces tumeurs
sont associées à un pseudomyxome péritonéal. (79, 81, 82, 134 ,135)
Les tumeurs mucineuses borderline type endocervical sont moins fréquentes,
et leur pronostic est favorable. On ne retrouve pas d’association au pseudomyxome
péritonéal. Dans sa série, Rodriguez et al, trouvent pour ce type de tumeur 13 % de
lésions carcinomateuses intraepitheliale et 23 % de lésions micro invasives. Malgré
tout, leur pronostic est excellent. (25, 185,133).
3333.... Les carcinomes mucineuxLes carcinomes mucineuxLes carcinomes mucineuxLes carcinomes mucineux ::::
Le pronostic des carcinomes mucineux invasifs (type intestinal) dépend
essentiellement de stade FIGO et de type d’invasion stromale. En général ils sont
de bon pronostic en comparaison avec les carcinomes séreux, puisque 80 % des cas
sont diagnostiques au stade I (75, 76, 81, 141).
La survie à 5 ans des cystadénocarcinomes mucineux stade I varie de 60 à
76%. Pour les stades avancés la survie à 5 ans n’est plus que 35 % (11,17, 18, 72
,75 ,131 ,141).
110
Les carcinomes mucineux invasifs de forme infiltrative sont plus agressifs que
la forme expansive. La majorité des carcinomes mucineux de stades avancés sont de
type infiltrative ainsi que les formes secondaires qui simulent une tumeur mucineuse
primaire.
Deux séries récentes qui ont rapporté que parmi 27 cas de forme expansive
stade I, aucun cas d’extension extra ovarienne n’est révélé. (143)
Dans quarte large étude, l’extension extra ovarienne a été présente dans 25 %
des cas de carcinomes mucineux de forme infiltrative stade I. (81, 75 ,141)
Les carcinomes mucineux invasifs de type endocervical pur sont moins
fréquent et leur évolution reste mal connu vu le nombre limite des cas rapporte dans
la littérature.
Dans sa série Shappell et al ont rapporte 15 % des carcinomes mucineux
invasifs était de type endocervical avec deux cas de décès de stade III parmi 7 cas.
(83) .Une autre étude comportant 8 cas de carcinome mucineux de type
endocervical, tous ont été de stade I, avec un seul cas de décès. (131)
DDDD.... Evolution Evolution Evolution Evolution
Le taux de récidive des tumeurs mucineuses borderline au stade I est presque
nul :
• Dans la série de Nomura et Aizawa comportant 21 cas de tumeurs
mucineuses borderline on a révélé aucun cas de récidive ni de décès par
la maladie. (75).
• Même résultat trouvé pour l’étude de Riopel et al (133)
D’après une étude de Lee et Scully le taux de récidive des tumeurs mucineuse
borderline au stade I avec atypie (forme habituelle) et avec carcinome
111
intraepitheliale est respectivement : 0.5 % et 5.8 %. (81) et il était observe que le
risque de récidive était plus fréquent en cas de rupture tumorale. (136, 137,138)
Dans notre série on trouve un seul cas de récidive d’une tumeur mucineuse
borderline bilatérale avec pseudomyxome péritonéal
Le taux de récidive des carcinomes mucineux est de 11 % (72, 74,131.141)
D’après une revue de la littérature, parmi 209 cas collectés de tumeurs
mucineuses borderline avec carcinome intraepitheliale, le taux de décès est de 6.2%.
(79)
Les carcinomes mucineux ont un taux de décès important et une survie plus
courte selon les stades :il varie entre 6.5 et 28 % pour stade I et entre 60 et 94 %
pour les stades avancés. (18 ,75 ,142).
Dans sa série Riopel et al le taux de décès des carcinomes mucineux stade I
était de 9%, et de 85 % pour les stades avancés. (75)
Une étude de 47 cas de carcinomes mucineux stades avancés a montré que le
taux de décès est de 60 % avec une survie moyenne de 33 mois (117)
112
IX.IX.IX.IX.Altérations génétiques dans les tumeurs mucineuses de l’ovaireAltérations génétiques dans les tumeurs mucineuses de l’ovaireAltérations génétiques dans les tumeurs mucineuses de l’ovaireAltérations génétiques dans les tumeurs mucineuses de l’ovaire ::::
L’hétérogénéité des tumeurs mucineuses reflète probablement l’hypothèse
qu’il y’a une progression des lésions bénignes aux lésions borderline puis malignes
dans le développement des carcinomes mucineux. (81)
Cette hypothèse a été soutenue par plusieurs études moléculaires sur les
altérations génétiques dans les tumeurs mucineuses .ainsi il a été démontré que la
mutation ponctuelle de l’oncogène k-ras dans le codon 12 et 13 a été
caractéristique et plus fréquente dans les tumeurs mucineuses.
Selon ENOMOTO et al, la mutation k-ras a été observé dans 41 % des tumeurs
mucineuses bénignes, 55 % des tumeurs borderline et 60 % des carcinomes. (144)
Cette fréquence accrue selon le degré de malignité a été rapporté dans
d’autres étude, et suggère que l’activation de la mutation k-ras peut être un
précurseur de la cancérogenèse des tumeurs mucineuse de l’ovaire. (76 ,81 ,145 -
150)
L’inactivation de gêne p16 joue un rôle dans la genèse des tumeurs
épithéliales de l’ovaire surtout les tumeurs séreuses, mucineuses et endométrioides
113
Figure Figure Figure Figure 7777 : altérations génétiques dans les tumeurs mucineuses de l’ovaire: altérations génétiques dans les tumeurs mucineuses de l’ovaire: altérations génétiques dans les tumeurs mucineuses de l’ovaire: altérations génétiques dans les tumeurs mucineuses de l’ovaire
114
X.X.X.X.Association avec le pseudomyxome péritonéalAssociation avec le pseudomyxome péritonéalAssociation avec le pseudomyxome péritonéalAssociation avec le pseudomyxome péritonéal : : : : (151(151(151(151----158)158)158)158)
Le pseudomyxome péritonéal est défini par la l’accumulation de mucus dans
la cavité péritonéal avec ou sans cellules épithéliales .il est associe aux tumeurs
mucineuses de l’ovaire dans 5 a 15 % des cas.
La classification de Ronnet est la plus utilisée actuellement, elle distingue :
• L’adenomucinose péritonéale disséminée : des lésions péritonéales
bénignes
• la forme intermédiaire : contiens des foyers de carcinome mucineux (< 5 %
de cellules tumorales)
• le carcinomatose péritonéale disséminée.
Il existe un conflit sur l’origine de pseudomyxome péritonéal lorsqu’il est
associé aux tumeurs mucineuses ovariennes car dans la plupart des cas il existe une
localisation appendiculaire.
La question est de savoir s’il s’agit d’une atteinte simultanée ou d’une
dissémination métastatique d’une tumeur ovarienne ou appendiculaire.
La plupart des auteurs soutiennent l’hypothèse que les tumeurs mucineuses
ovariennes sont des métastases de tumeurs appendiculaires pour plusieurs
arguments : (144 -151)
• Le pseudomyxome péritonéal (PMP) est typiquement présent quand les
tumeurs mucineuses ovariennes et appendiculaire sont présentes de
manière synchrone
• Le PMP a souvent été décrit en relation avec une rupture d’un mucocèle
appendiculaire.
115
• Les tumeurs mucineuses ovariennes associées aux tumeurs appendiculaires
ont un taux de bilatéralité anormalement élevé varient entre 33 % et 80 %,
lorsque l’atteinte est simultanée et unilatérale, il existe une prédominance de
tumeurs a droite ce qui suggère un mode d’infiltration direct a partir des
tumeurs appendiculaires
• O’Connell et al. ont étudié l’expression des mucines MUC2 et MUC5AC, Ils
ont montré que les lésions péritonéales des PMP, les tumeurs mucineuses
appendiculaires et les tumeurs ovariennes en présence de PMP exprimaient
essentiellement la mucine MUC2 et aussi un peu de mucine MUC5AC. En
revanche, les tumeurs mucineuses ovariennes en l’absence de PMP
n’exprimaient que la mucine MUC5AC. Cette étude suggère également que
l’origine des PMP est le plus souvent appendiculaire.
• l’étude des mutations du gène K-ras et de la perte d’hétérozygotie des
chromosomes 18q, 17q, 5q et 6q. Szych et al suggèrent, qu’en cas de PMP
avec tumeur mucineuse appendiculaire et ovariennes, les tumeurs des deux
sites ont la même clonalité et dérivent d’un même site, le plus souvent
appendiculaire.
• A l’aide de l’immunohistochimie et l’analyse génétique par PCR, les auteurs
ont concluent que les tumeurs ovariennes et appendiculaires retrouvées dans
un PMP sont immunohistochimiquement identiques et distinctes des tumeurs
mucineuses primaires de faible malignité de l’ovaire.
En général il y’a une conviction clinicopathologique, immunohistochimique et
moléculaire que les tumeurs mucineuses de l’ovaire associe au pseudomyxome
péritonéal représente des métastases de lésions appendiculaire.
116
ConclusionConclusionConclusionConclusion
� Les tumeurs mucineuses présentent environ 20 % de l’ensemble des tumeurs
épithéliales de l’ovaire, les principales caractéristiques sont leur particularité
épidémiologique, histologique et pronostique.
� leur relation avec des facteurs de risque et les facteurs protecteurs retenus
pour les tumeurs épithéliales reste mal connue. Seule une forte association
avec le tabagisme selon les études doit être confirmée.
� Contrairement aux autres types histologiques, CA 19-9 reste le marqueur
tumorale le plus utilise pour les tumeurs mucineuses
� la diversité des critères histologiques définissant les tumeurs a la limite de
malignite et les carcinomes ainsi que l’association dans une même tumeur de
foyers bénins, borderline et malins rend leur évaluation optimale plus difficile.
� Les cystadénocarcinomes sont relativement rares avec une fréquence de 5 à
10 %. Actuellement pour les auteurs, cette proportion est surestimée et un bon
nombre de ces tumeurs seraient en réalité des tumeurs secondaires
méconnues de cancer d’autres organes.
� Le traitement classique reste l’exérèse chirurgicale aussi complète que
possible avec une appendicectomie systématique.
� La résistance au chimiotherapie standard de ces tumeurs est plus élevé
surtout pour les stades avancées .De nouveaux molécules en cours d’études
peuvent présenter un nouveau consensus et améliorer le pronostic.
� Quel soit bénignes, borderline ou malignes les tumeurs mucineuses de l’ovaire
ont un excellent pronostic au stade précoce.
� Le stade clinique FIGO et l’association au pseudomyxome péritonéale ainsi
que le grade histologique reste les facteurs pronostiques les plus importants
117
RésuméRésuméRésuméRésumé
Dans notre travail les tumeurs mucineuses de l’ovaire représentent 22 % de
l’ensemble des tumeurs épithéliales traitées au sein de notre formation. Nous avons
colligés 28 cas dont 39.28 % est de forme bénigne, 32.14 % de type borderline, et
28.57 % de type malin.
L’âge moyen des patientes est de 45 ans avec des extrêmes allant de 22 à 80
ans, dont la majorité était des multipares (60 %).
Les circonstances de découvertes les plus retrouvés sont les douleurs
abdomino-pelviennes (85%) et l’augmentation de volume abdominal (64
%).L’examen physique a mis en évidence une masse palpable dans 82.1 %, leur taille
varie entre 10 et 30 cm.
Le diagnostic positif a été apporté par l’échographie pelvienne dans 100 % des
cas. La masse a été d’allure suspecte de malignite ou d’aspect malin dans 67.2 %
des cas
La TDM abdomino-pelvienne réalisée dans 21,4 % des cas dans le cadre d’un
bilan d’extension
Seule deux patientes ont bénéficié d’un dosage des marqueurs tumoraux
(CA 125) qui s’est révélé élevé dans les deux cas
La laparotomie exploratrice de mise chez toutes les patientes avec une
chirurgie radicale dans 50 % des cas. Par contre un traitement conservateur dans
32.14 % des cas. Les tumeurs est classées stade I dans 78.5 % des cas, une patiente
stade IIA, une autre malade stade IV et 14.28 % des cas stade III.
118
Dans deux cas la tumeur mucineuse de l’ovaire est associé à un
pseudomyxome péritonéal, et l’immunohistochimie a déterminé deux métastases
ovariennes de tumeur appendiculaire et une double origine d’un adénocarcinome
mucineux ovarien et vésiculaire.
La chimiotherapie est indiquée chez 9 malades adressées à l’INO, et qui ont
été perdues de vue sauf deux patientes qui ont reçue une polychimiotherapie
adjuvante à base de sels de platine.
L’évolution est marquée par la récidive pour une seule patiente après deux
mois de sa dernière cure de chimiotherapie.
119
AbstractAbstractAbstractAbstract
In our study mucinous tumors of the ovary represent 22% of all epithelial
tumors. We collected 28 cases of which 39.28% was benign, 32.14% of borderline
type, and 28.57% were malignant.
The average age of patients was 45 years with extremes ranging from 22 to
80 years, and the majority was multiparous (60%)
the most found circumstances of discovery are : abdominal and pelvis pains (85%)
and the increase in abdominal volume (64%) .Physical examination revealed a
palpable mass in 82.1%, their size varies between 10 and 30 cm.
the diagnosis of an adnexal mass was brought by pelvic ultrasound in 100% of
cases. The mass was looking suspicious of malignancy or with malignant aspect in
67.2% cases.
The abdomino-pelvic CT was performed in 21.4% of cases as a part of
diagnosis of extension.
Only two patients received a dosage of tumor markers (CA 125) which was
high in both cases.
The exploratory laparotomy was done for all patients with radical surgery in
50% of cases. But the treatment was conservative in 32.14% cases.
Tumors were classified stage I in 78.5% cases, one patient stage IIA, another
patient stage IV and 14.28% of cases stage III.
In two cases the mucinous tumor of the ovary was associated to
pseudomyxoma peritoneal, and the Immunohistochemical analysis identified
120
Two metastatic ovarian tumor of appendix and a double origin of ovarian
mucinous adenocarcinoma, and gallbladder.
Chemotherapy is indicated in 9 patients sent to INO, which has been lost
except for two patients who received adjuvant combination chemotherapy.
The evolution was marked by the recurrence for one patient two months after his
last treatment of chemotherapy.
121
122
123
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