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Fonds privés GPD Information complémentaire au 31 décembre 2016

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Fonds privés GPDInformation complémentaireau 31 décembre 2016

Il n’y a pasde code sur C4car il n’est plusimprimé

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La gestion discrétionnaire de portefeuille de Desjardins Gestion de patrimoine, Gestion privée, est offerte par Gestion Placements Desjardins inc., filiale détenue en propriété exclusive par la Fédération des caisses Desjardins du Québec. Gestion Placements Desjardins inc. est inscrite auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) à titre de gestionnaire de portefeuille et de gestionnaire de fonds d’investissement.

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Message aux investisseurs ................................................................. 2

Information complémentaire

Fonds de titres à revenu fixe

Fonds privé GPD Obligations .................................................................. 3

Fonds privé GPD Obligations gouvernementales .................................... 5

Fonds privé GPD Obligations corporatives .............................................. 7

Fonds d’actions canadiennes

Fonds privé GPD Actions canadiennes de grande capitalisation ............. 9

Fonds privé GPD Actions canadiennes croissance ................................... 11

Fonds privé GPD Actions canadiennes de petite capitalisation ............... 13

Fonds d’actions étrangères

Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables) .............. 15

Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes non taxables) ...... 17

Fonds privé GPD Actions internationales ................................................ 19

Fonds de stratégie complémentaire

Fonds privé GPD Stratégie complémentaire ............................................ 21

Fonds équilibrés

Fonds privé GPD Équilibré....................................................................... 23

Fonds privé GPD Revenu à distribution mensuelle ................................. 26

Fonds privé GPD Croissance à distribution mensuelle ............................ 29

TABLE DES MATIÈRES

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MESSAGE AUX INVESTISSEURS

Chaque jour, votre entourage chez Gestion privée Desjardins met tout en œuvre pour faire fructifier votre patrimoine et en assurer la pérennité de génération en génération. Ensemble, ces experts de divers domaines veillent constamment à vous offrir les solutions les mieux adaptées à vos besoins actuels et futurs, tout en répondant à vos exigences les plus élevées.

La dernière année a d’ailleurs été particulièrement éloquente à cet égard, nos équipes s’étant surpassées une fois de plus, et ce, dans votre meilleur intérêt. C’est donc avec beaucoup de fierté que je profite de l’occasion pour partager avec vous les faits saillants de Gestion privée Desjardins en 2016, en commençant par un bref tour d’horizon de l’économie et des marchés financiers.

Contexte économique et financierRétrospective 2016Malgré un début peu prometteur, 2016 a été une excellente année pour les marchés financiers. La hausse du taux directeur de la Réserve fédérale américaine annoncée à la fin de 2015 et les problèmes de la Bourse chinoise ont tout d’abord miné les marchés. Après avoir enregistré des baisses substantielles, les places boursières sont reparties vers le haut dès la mi-février. La baisse de plus de 50 % du prix du pétrole dans la deuxième moitié de 2015 et la diminution des taux d’intérêts ont eu un effet positif sur les données économiques. De plus, la hausse des prix du pétrole et des matières premières en 2016 a donné de la vigueur à la Bourse canadienne ainsi qu’au huard.

En juin, le vote des Britanniques en faveur du Brexit a jeté une douche froide sur les marchés, mais cet épisode de recul a été de courte durée. L’hésitation de la Réserve fédérale américaine à hausser une fois de plus son taux directeur et la spéculation entourant l’élection présidentielle aux États-Unis ont ralenti les Bourses pendant l’automne. L’arrivée au pouvoir de Donald Trump en novembre est venue tout changer, entraînant un regain d’optimisme qui n’avait pas été ressenti depuis longtemps. Dans la foulée, les marchés boursiers se sont enflammés, alors que les taux obligataires ont augmenté.

Perspectives 2017L’année 2017 devrait nous réserver plusieurs surprises et promet d’être très intéressante. La prudence sera de mise, compte tenu du fait que les taux d’intérêt et le prix du pétrole ont enregistré des hausses importantes lors des derniers mois. Ces deux facteurs pourraient en effet ralentir les ardeurs des marchés.

Tous les regards sont maintenant tournés vers la nouvelle administration américaine et la mise en place des politiques annoncées sera suivie de près. Beaucoup d’espoir se reflètent déjà dans l’évolution des marchés et la suite est difficilement prévisible. Pour notre part, nous anticipons des performances plus modestes en 2017. Nous demeurons toutefois aux aguets, pour être en mesure de profiter des occasions qui pourraient se présenter durant cette année qui s’amorce sous le signe de la volatilité.

Faits saillants 2016Gestion privée Desjardins se distingueÀ la fin du printemps, le magazine Global Banking and Finance Review a décerné à Gestion privée Desjardins le titre de Meilleure Société de gestion privée au Canada en 2016. Ce prix des plus convoités nous a été remis pour l’excellence de notre gamme complète de produits et de services, notre performance et notre stratégie en matière d’investissement, notre solidité financière et la qualité de notre expérience client.

Nos services, comme vos projets, maintenant sans frontières!Pour vous accompagner dans vos projets partout dans le monde, nous avons créé en 2016 Desjardins Transatlantique – Gestion privée. Issue de la coopération entre la Banque Transatlantique (le groupe Crédit mutuel) et le Mouvement Desjardins, cette division a pour mission de vous fournir un accompagnement complet en matière de services financiers où que vous soyez sur la planète. De plus, vous pouvez maintenant choisir de détenir des mandats de gestion en dollars canadiens ou américains, de même qu’en euros.

Des nouveautés pour vous simplifier la viePlusieurs projets visant à simplifier et moderniser nos opérations de manière à faciliter votre quotidien ont aussi été mis de l’avant. Par exemple, votre Accès privé a été amélioré afin de vous donner une vision globale de vos comptes en un simple coup d’œil. Dans le même ordre d’idée, votre relevé de portefeuille a été remodelé pour vous accorder un accès direct aux renseignements importants, tout en vous offrant une meilleure lisibilité.

Votre Espace info vous tient bien informéÊtes-vous passé sur le site gestionpriveedesjardins.com récemment? Nous y avons ajouté une nouvelle section intitulée Votre Espace info, afin de vous garder bien au courant de l’actualité économique et financière. Vous y trouverez notamment des commentaires de nos experts, des nouvelles au sujet de Gestion privée Desjardins ainsi que des articles éducatifs qui vous éclaireront sur vos finances.

Votre entourage Gestion privée Desjardins est toujours là pour vousPlus que jamais, vous pouvez compter sur votre entourage chez Gestion privée Desjardins pour vous accompagner et vous offrir les solutions les mieux adaptées à votre réalité professionnelle, personnelle et familiale. Où que vous soyez, vous avez l’assurance de profiter d’un soutien et de conseils qui trouvent leur source dans la solide relation de confiance que nous avons établie avec vous au fil des ans.

Nous vous remercions de la fidélité que vous nous témoignez et nous nous engageons à continuer à en faire toujours plus pour vous satisfaire.

Vincent P. Hogue M.Sc.

Président et chef de la direction Gestion Placements Desjardins

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FoNDS DE TITRES à REVENU FIXE

Fonds privé GPD ObligationsFonds privé GPD Obligations

FoNDS DE TITRES à REVENU FIXE

ObjectifProcurer à la fois un revenu régulier et une plus-value du capital à long terme tout en mettant l’accent sur la gestion du risque.

Pour atteindre cet objectif, le Fonds investit dans des fonds de revenu fixe canadien.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Obligations a présenté un rendement de 2,43 %. Cette performance a été légèrement supérieure à celle de son indice de référence composé*, qui a conclu la période avec un résultat de 1,96 %.

Dans le but d’accroître le rendement courant du Fonds et de diversifier les sources de revenu, des modifications importantes ont été apportées à sa composition au cours de l’année. Tout d’abord, le pourcentage d’obligations gouvernementales détenues au portefeuille a été réduit, alors que celui des obligations corporatives était augmenté. De plus, deux mandats se sont ajoutés à ceux du Fonds privé GPD Obligations corporatives, qui est représenté dans le Fonds privé GPD Obligations. Enfin, le mandat d’obligations corporatives européennes présent dans le Fonds privé GPD Obligations corporatives a été liquidé en fin d’année, les perspectives de rendement de cette catégorie d’actif étant jugées trop faibles. Le capital ainsi récupéré a été redéployé dans les autres mandats du portefeuille.

La Réserve fédérale américaine ayant procédé en décembre 2015 à une première hausse de son taux directeur en près de dix ans, une remontée graduelle des taux obligataires pouvait être envisagée en 2016. C’est cependant le contraire qui s’est produit en tout début d’année. En effet, les marchés financiers ont connu une certaine turbulence au commencement du premier semestre, en raison des craintes de ralentissement économique et de la baisse du prix du pétrole. Les investisseurs ont alors privilégié les obligations gouvernementales et la sécurité qu’elles procurent, faisant ainsi chuter les taux d’intérêt. Ce mouvement vers le bas des taux s’expliquait aussi par le recul des perspectives d’inflation.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné confiance aux investisseurs par la suite. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles.

Pour sa part, la Banque du Canada n’a pas modifié sa politique monétaire en ce début d’année, puisqu’elle voulait attendre la publication du budget fédéral afin de connaître l’envergure des dépenses en infrastructures projetées.

Contre toute attente, les Britanniques ont voté le 23 juin pour un retrait de l’Union européenne, ce qui a créé une onde de choc sur les marchés financiers. Dans la foulée, les taux obligataires canadiens ont chuté, à l’image de ce qui s’est produit dans plusieurs pays du monde. Les titres d’échéance plus longue ont été particulièrement touchés, leurs taux d’intérêt ayant diminué pour atteindre dans certains cas les bas niveaux de janvier dernier. Cette situation a engendré un aplatissement prononcé de la courbe de rendement pour les six premiers mois de l’année.

Le calme est revenu au cours de la période estivale, les mouvements de taux partout dans le monde ayant été variés, mais relativement faibles. Au Canada, cette situation s’est traduite par une certaine stabilité des taux d’intérêt à court et moyen termes, de même que par un léger fléchissement de ceux à long terme. Du côté américain, les investisseurs se sont préparés à une éventuelle bonification du taux directeur.

Le fait marquant de l’année a été l’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis le 8 novembre dernier. En plus d’avoir eu un impact sur la scène politique mondiale, cet événement a bouleversé les marchés

financiers. Les promesses de nature économique du nouveau président élu et la hausse importante de l’endettement gouvernemental qu’elles provoqueront vraisemblablement ont fait bondir les taux obligataires à un niveau inattendu. À titre d’exemple, le taux de rendement des obligations fédérales de 5 ans est passé de 0,62 % au 30 septembre à 1,11 % en novembre, alors que celui des obligations fédérales de 10 ans a bondi de 1 % à 1,72 % dans le même intervalle. Ces augmentations ont eu pour effet d’effacer une grande portion des gains enregistrés depuis le début de l’année.

En matière de politique monétaire, il convient de noter que la Réserve fédérale américaine a conclu 2016 avec un accroissement de 0,25 % de son taux directeur, comme elle l’avait fait en 2015.

Après avoir vu leurs écarts de rendement augmenter dans les premières semaines de 2016, les titres corporatifs ont affiché une bonne performance par la suite grâce au regain de confiance des investisseurs. Les faibles taux d’intérêt ont incité ceux-ci à se tourner vers des titres offrant un rendement plus élevé que celui des obligations fédérales.

Sur une base relative, la performance du Fonds a été légèrement supérieure à celle de son indice de référence composé. Le portefeuille a notamment bénéficié d’une pondération accrue en titres corporatifs. Pour ce qui est de la portion en obligations gouvernementales, elle a tiré profit d’une sélection de titres judicieuse du côté des obligations fédérales.

PerspectivesEn ce début de 2017, plusieurs experts s’entendent pour dire que 2016 a marqué la fin de la période baissière des taux obligataires. Cette dernière, qui dure par ailleurs depuis le commencement des années 1980, a généré des rendements intéressants pour les investisseurs.

Bien que de nombreux prévisionnistes anticipent des augmentations des taux d’intérêt depuis plusieurs trimestres et même quelques années, des éléments nouveaux pourraient favoriser ce mouvement. Outre l’accélération de la croissance économique mondiale, il faut aussi noter le recours à l’endettement aux États-Unis pour financer les promesses du président élu. Ce facteur est d’autant plus important dans un contexte où la Chine semble moins désireuse d’acquérir des titres du Trésor américain. De plus, les perspectives d’inflation ont été revues à la hausse, alors que les effets négatifs de la faiblesse passée du prix du pétrole s’estompent. Enfin, la reconnaissance en septembre dernier par certaines banques centrales du fait que les bas taux d’intérêt avaient un impact moins bénéfique sur la croissance économique est un autre aspect qui entre en ligne de compte. Celui-ci avait d’ailleurs été évoqué par la Réserve fédérale américaine en préparation d’un resserrement de sa politique monétaire, ainsi que par la Banque du Japon.

Dans l’environnement actuel, il convient toutefois de souligner que plusieurs facteurs pourraient contribuer à freiner une hausse considérable des taux d’intérêt.

Comme le notent les économistes du Mouvement Desjardins, le niveau de confiance des représentants de la Réserve fédérale américaine envers l’économie de leur pays sera crucial. À titre de rappel, les prévisionnistes s’attendaient à quatre augmentations du taux directeur en 2016, alors qu’une seule s’est concrétisée. Un resserrement trop rapide pourrait provoquer une appréciation marquée du dollar américain dans un contexte où les autres principales banques centrales demeureraient accommodantes, ce qui nuirait aux bénéfices anticipés pour l’économie américaine.

En ce qui concerne la politique monétaire nationale, les économistes du Mouvement Desjardins prévoient une première hausse du taux directeur de la Banque du Canada à compter de l’automne 2018 seulement. Ceux-ci dénotent une faiblesse des investissements résidentiels et non résidentiels, alors que les effets du plan de relance du gouvernement fédéral ne sont pas encore ressentis.

* Jusqu’au 31 mars 2016 Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations gouvernementales : 60,0 % Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations corporatives : 40,0 %

À compter du 1er avril 2016Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations gouvernementales : 50,0 %Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations corporatives : 50,0 %

INFoRMATIoN CoMPLÉMENTAIRE

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FoNDS DE TITRES à REVENU FIXE

Fonds privé GPD ObligationsLa renégociation des ententes commerciales avec les États-Unis dans un esprit de protectionnisme accru pourrait aussi miner la croissance économique canadienne. Ils estiment enfin qu’il faudra attendre un certain temps pour observer une amélioration significative de la situation économique nationale. Ces facteurs laissent donc entrevoir de légères pressions haussières sur les taux d’intérêt au Canada pour la prochaine année.

Par ailleurs, l’appétit pour le risque des investisseurs a favorisé les obligations provinciales et corporatives dernièrement, bien que leurs taux aient augmenté. La remontée des prix du pétrole et de certaines ressources et les retombées que celle-ci peut engendrer dans les coffres des gouvernements, de même que la saine gestion des finances publiques du Québec, devraient avoir un impact positif sur leur profil d’endettement et entraîner par le fait même la bonne tenue de leurs titres obligataires. En ce qui concerne les obligations corporatives, il sera intéressant de voir comment ces émetteurs se comporteront dans un environnement de taux d’intérêt plus élevés. Des émissions obligataires moindres pourraient favoriser cette catégorie d’actif d’un point de vue technique.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

Faits saillants financiers Les tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 10,66 10,74 10,46 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,25 0,26 0,29 Gains (pertes) réalisé(e)s 0,14 0,18 0,03 Gains (pertes) non réalisé(e)s (0,13) (0,13) 0,24 Charges – – –Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 0,26 0,31 0,56

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) 0,25 0,26 0,28

des dividendes – – –des gains en capital 0,14 0,16 –remboursement de capital – – –Distributions annuelles totales (3) 0,39 0,42 0,28

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 10,52 10,66 10,74

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 199 500 202 133 166 345

Nombre de parts en circulation (1) 18 957 982 18 966 765 15 488 213 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,24 0,22 0,21 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,24 0,22 0,21

Ratio des frais d’opérations (%) (3) – – –Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 24,45 12,59 2,98 Valeur liquidative par part ($) 10,52 10,66 10,74 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les positions principales% de la

valeur liquidative

1. Fonds privé GPD Obligations corporatives 59,12. Fonds privé GPD Obligations gouvernementales 39,03. Trésorerie et équivalents de trésorerie 1,9

Total 100,0

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FoNDS DE TITRES à REVENU FIXE

Fonds privé GPD Obligations gouvernementalesObjectif Procurer un revenu régulier tout en mettant l’accent sur la gestion du risque.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Obligations gouvernementales a présenté un rendement de 1,10 %. Cette performance a été légèrement supérieure à celle de son indice de référence composé*, qui a conclu la période avec un résultat de 0,62 %.

La Réserve fédérale américaine ayant procédé en décembre 2015 à une première hausse de son taux directeur en près de dix ans, une remontée graduelle des taux obligataires pouvait être envisagée en 2016. C’est cependant le contraire qui s’est produit en tout début d’année. En effet, les marchés financiers ont connu une certaine turbulence au commencement du premier semestre, en raison des craintes de ralentissement économique et de la baisse du prix du pétrole. Les investisseurs ont alors privilégié les obligations gouvernementales et la sécurité qu’elles procurent, faisant ainsi chuter les taux d’intérêt. Ce mouvement vers le bas des taux s’expliquait aussi par le recul des perspectives d’inflation.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné confiance aux investisseurs par la suite. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles.

Pour sa part, la Banque du Canada n’a pas modifié sa politique monétaire en ce début d’année, puisqu’elle voulait attendre la publication du budget fédéral afin de connaître l’envergure des dépenses en infrastructures projetées.

Contre toute attente, les Britanniques ont voté le 23 juin pour un retrait de l’Union européenne, ce qui a créé une onde de choc sur les marchés financiers. Dans la foulée, les taux obligataires canadiens ont chuté, à l’image de ce qui s’est produit dans plusieurs pays du monde. Les titres d’échéance plus longue ont été particulièrement touchés, leurs taux d’intérêt ayant diminué pour atteindre dans certains cas les bas niveaux de janvier dernier. Cette situation a engendré un aplatissement prononcé de la courbe de rendement pour les six premiers mois de l’année.

Le calme est revenu au cours de la période estivale, les mouvements de taux partout dans le monde ayant été variés, mais relativement faibles. Au Canada, cette situation s’est traduite par une certaine stabilité des taux d’intérêt à court et moyen termes, de même que par un léger fléchissement de ceux à long terme. Du côté américain, les investisseurs se sont préparés à une éventuelle bonification du taux directeur.

Le fait marquant de l’année a été l’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis le 8 novembre dernier. En plus d’avoir eu un impact sur la scène politique mondiale, cet événement a bouleversé les marchés financiers. Les promesses de nature économique du nouveau président élu et la hausse importante de l’endettement gouvernemental qu’elles provoqueront vraisemblablement ont fait bondir les taux obligataires à un niveau inattendu. À titre d’exemple, le taux de rendement des obligations fédérales de 5 ans est passé de 0,62 % au 30 septembre, à 1,11 % en novembre, alors que celui des obligations fédérales de 10 ans a bondi de 1 % à 1,72 % dans le même intervalle. Ces augmentations ont eu pour effet d’effacer une grande portion des gains enregistrés depuis le début de l’année.

En matière de politique monétaire, il convient de noter que la Réserve fédérale américaine a conclu 2016 avec un accroissement de 0,25 % de son taux directeur, comme elle l’avait fait en 2015.

Après avoir vu leurs écarts de rendement augmenter dans les premières semaines de 2016, les titres provinciaux ont affiché une bonne performance par la suite

grâce au regain de confiance des investisseurs. Les faibles taux d’intérêt ont incité ceux-ci à se tourner vers des titres offrant un rendement plus élevé que celui des obligations fédérales.

Sur une base relative, la performance du Fonds a été légèrement supérieure à celle de son indice de référence. La sélection de titres du côté des obligations fédérales et la gestion de la durée justifient ce résultat. Pour ce qui est de la portion en obligations fédérales du portefeuille, le gestionnaire a favorisé les titres hypothécaires garantis par le gouvernement du Canada. En plus de procurer un rendement supplémentaire, ces titres ont bénéficié d’un resserrement des écarts de crédit.

PerspectivesEn ce début de 2017, plusieurs experts s’entendent pour dire que 2016 a marqué la fin de la période baissière des taux obligataires. Cette dernière, qui dure par ailleurs depuis le commencement des années 1980, a généré des rendements intéressants pour les investisseurs.

Bien que de nombreux prévisionnistes anticipent des augmentations des taux d’intérêt depuis plusieurs trimestres et même quelques années, des éléments nouveaux pourraient favoriser ce mouvement. Outre l’accélération de la croissance économique mondiale, il faut aussi noter le recours à l’endettement aux États-Unis pour financer les promesses du président élu. Ce facteur est d’autant plus important dans un contexte où la Chine semble moins désireuse d’acquérir des titres du Trésor américain. De plus, les perspectives d’inflation ont été revues à la hausse, alors que les effets négatifs de la faiblesse passée du prix du pétrole s’estompent. Enfin, la reconnaissance en septembre dernier par certaines banques centrales du fait que les bas taux d’intérêt avaient un impact moins bénéfique sur la croissance économique est un autre aspect qui entre en ligne de compte. Celui-ci avait d’ailleurs été évoqué par la Réserve fédérale américaine en préparation d’un resserrement de sa politique monétaire, ainsi que par la Banque du Japon.

Dans l’environnement actuel, il convient toutefois de souligner que plusieurs facteurs pourraient contribuer à freiner une hausse considérable des taux d’intérêt.

Comme le notent les économistes du Mouvement Desjardins, le niveau de confiance des représentants de la Réserve fédérale américaine envers l’économie de leur pays sera crucial. À titre de rappel, les prévisionnistes s’attendaient à quatre augmentations du taux directeur en 2016 alors qu’une seule s’est concrétisée. Un resserrement trop rapide pourrait provoquer une appréciation marquée du dollar américain dans un contexte où les autres principales banques centrales demeureraient accommodantes, ce qui nuirait aux bénéfices anticipés pour l’économie américaine.

En ce qui concerne la politique monétaire nationale, les économistes du Mouvement Desjardins prévoient une première hausse du taux directeur de la Banque du Canada à compter de l’automne 2018 seulement. Ceux-ci dénotent une faiblesse des investissements résidentiels et non résidentiels, alors que les effets du plan de relance du gouvernement fédéral ne sont pas encore ressentis. La renégociation des ententes commerciales avec les États-Unis dans un esprit de protectionnisme accru pourrait aussi miner la croissance économique canadienne. Ils estiment enfin qu’il faudra attendre un certain temps pour observer une amélioration significative de la situation économique nationale. Ces facteurs laissent donc entrevoir de légères pressions haussières sur les taux d’intérêt au Canada pour la prochaine année.

Par ailleurs, l’appétit pour le risque des investisseurs a favorisé les obligations provinciales dernièrement, bien que leurs taux aient augmenté. La remontée des prix du pétrole et de certaines ressources et les retombées que celle-ci peut engendrer dans les coffres des gouvernements, de même que la saine gestion des finances publiques du Québec, devraient avoir un impact positif sur leur profil d’endettement et entraîner par le fait même la bonne tenue de leurs titres obligataires.

* Indice obligataire gouvernement à court terme FTSE TMX Canada : 50,0 % Indice obligataire gouvernement à moyen terme FTSE TMX Canada : 50,0 %

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Page 8: Il n’y a pas de code sur C4 car il n’est plus imprimébaisse de plus de 50 % du prix du pétrole dans la deuxième moitié de 2015 et la diminution des taux d’intérêts ont

FoNDS DE TITRES à REVENU FIXE

Fonds privé GPD Obligations gouvernementalesModifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

Faits saillants financiers Les tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 10,32 10,41 10,14 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,22 0,25 0,26 Gains (pertes) réalisé(e)s 0,08 0,20 0,02 Gains (pertes) non réalisé(e)s (0,12) (0,11) 0,25 Charges (0,02) (0,02) (0,02)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 0,16 0,32 0,51

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) 0,21 0,23 0,24

des dividendes – – –des gains en capital 0,18 0,19 –remboursement de capital – – –Distributions annuelles totales (3) 0,39 0,42 0,24

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 10,05 10,32 10,41

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 831 747 1 083 584 894 144

Nombre de parts en circulation (1) 82 775 654 104 958 964 85 866 713 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,17 0,17 0,17 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,19 0,21 0,21

Ratio des frais d’opérations (%) (3) – – –Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 865,85 566,56 107,34 Valeur liquidative par part ($) 10,05 10,32 10,41 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les 25 positions principales% de la

valeur liquidative

1. Gouvernement du Canada, 1,500 %, 2023-06-01 15,12. Province de l'Ontario, 2,850 %, 2023-06-02 12,83. LNH Merrill Lynch, 1,250 %, 2020-12-01 10,74. LNH Banque Toronto-Dominion, 1,450 %, 2021-12-01 5,85. Province de Québec, 3,500 %, 2022-12-01 5,66. LNH Banque Laurentienne du Canada, 1,300 %, 2021-10-01 5,17. LNH Merrill Lynch, 1,400 %, 2021-05-01 4,68. LNH Merrill Lynch, 1,300 %, 2021-08-01 4,49. LNH Merrill Lynch, 1,370 %, 2021-11-01 3,8

10. LNH Banque Laurentienne du Canada, 1,350 %, 2021-07-01 3,711. Province de l'Ontario, 3,150 %, 2022-06-02 3,612. Trésorerie et équivalents de trésorerie 3,613. Financière CDP, 4,600 %, 2020-07-15 3,314. OPB Finance Trust, série C, 2,900 %, 2023-05-24 2,015. Ville de Montréal, 4,500 %, 2021-12-01 1,916. Gouvernement du Canada, 2,750 %, 2022-06-01 1,617. Province de la Colombie-Britannique, 2,300 %, 2026-06-18 1,618. Financement-Québec, 2,400 %, 2018-12-01 1,419. Province de l'Alberta, 2,200 %, 2026-06-01 1,220. Hydro-Québec, sans coupon, 2027-02-15 1,221. Province de la Nouvelle-Écosse, 2,150 %, 2025-06-01 0,922. Terre-Neuve-et-Labrador Hydro, sans coupon, 2018-04-17 0,923. Province du Nouveau-Brunswick, 2,600 %, 2026-08-14 0,824. Province de la Saskatchewan, 3,200 %, 2024-06-03 0,825. OPB Finance Trust, série E, 2,950 %, 2026-02-02 0,6

Total 97,0

6

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FoNDS DE TITRES à REVENU FIXE

Fonds privé GPD Obligations corporativesFonds privé GPD Obligations corporativesObjectifProcurer un rendement supérieur aux obligations gouvernementales tout en mettant l’accent sur la gestion du risque.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Obligations corporatives a présenté un rendement de 3,49 %. Cette performance a été légèrement supérieure à celle de son indice de référence composé*, qui a conclu la période avec un résultat de 3,37 %.

Dans le but d’accroître le rendement courant du Fonds et de diversifier les sources de revenu, des modifications importantes ont été apportées à sa composition au cours de l’année. En effet, deux nouveaux mandats se sont ajoutés à ceux déjà présents, soit un qui investit dans des prêts bancaires et un autre qui se consacre aux obligations corporatives de bonne qualité et à rendement élevé, aux actions privilégiées, aux obligations convertibles et aux obligations étrangères. Ce changement majeur a eu lieu en mars, alors que la répartition entre les obligations gouvernementales et corporatives était modifiée simultanément dans les portefeuilles. Enfin, le mandat d’obligations corporatives européennes a été liquidé en fin d’année, les faibles perspectives de rendement de cette catégorie d’actif étant jugées trop faibles. Le capital ainsi récupéré a été redéployé dans les autres mandats du portefeuille.

La Réserve fédérale américaine ayant procédé en décembre 2015 à une première hausse de son taux directeur en près de dix ans, une remontée graduelle des taux obligataires pouvait être envisagée en 2016. C’est cependant le contraire qui s’est produit en tout début d’année. En effet, les marchés financiers ont connu une certaine turbulence au commencement du premier semestre, en raison des craintes de ralentissement économique et de la baisse du prix du pétrole. Les investisseurs ont alors privilégié les obligations gouvernementales et la sécurité qu’elles procurent, faisant ainsi chuter les taux d’intérêt. Ce mouvement vers le bas des taux s’expliquait aussi par le recul des perspectives d’inflation.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné confiance aux investisseurs par la suite. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles.

Pour sa part, la Banque du Canada n’a pas modifié sa politique monétaire en ce début d’année, puisqu’elle voulait attendre la publication du budget fédéral afin de connaître l’envergure des dépenses en infrastructures projetées.

Contre toute attente, les Britanniques ont voté le 23 juin pour un retrait de l’Union européenne, ce qui a créé une onde de choc sur les marchés financiers. Dans la foulée, les taux obligataires canadiens ont chuté, à l’image de ce qui s’est produit dans plusieurs pays du monde. Les titres d’échéance plus longue ont été particulièrement touchés, leurs taux d’intérêt ayant diminué pour atteindre dans certains cas les bas niveaux de janvier dernier. Cette situation a engendré un aplatissement prononcé de la courbe de rendement pour les six premiers mois de l’année.

Le calme est revenu au cours de la période estivale, les mouvements de taux partout dans le monde ayant été variés, mais relativement faibles. Au Canada, cette situation s’est traduite par une certaine stabilité des taux d’intérêt à court et moyen termes, de même que par un léger fléchissement de ceux à long terme. Du côté américain, les investisseurs se sont préparés à une éventuelle bonification du taux directeur.

Le fait marquant de l’année a été l’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis le 8 novembre dernier. En plus d’avoir eu un impact sur la scène politique mondiale, cet événement a bouleversé les marchés financiers. Les promesses de nature économique du nouveau président élu et la hausse importante de l’endettement gouvernemental qu’elles provoqueront vraisemblablement ont fait bondir les taux obligataires à un niveau inattendu. À titre d’exemple, le taux de rendement des obligations fédérales de 5 ans

est passé de 0,62 % au 30 septembre à 1,11 % en novembre, alors que celui des obligations fédérales de 10 ans a bondi de 1 % à 1,72 % dans le même intervalle. Ces augmentations ont eu pour effet d’effacer une grande portion des gains enregistrés depuis le début de l’année.

En matière de politique monétaire, il convient de noter que la Réserve fédérale américaine a conclu 2016 avec un accroissement de 0,25 % de son taux directeur, comme elle l’avait fait en 2015.

Après avoir vu leurs écarts de rendement augmenter dans les premières semaines de 2016, les titres corporatifs ont affiché une bonne performance par la suite grâce au regain de confiance des investisseurs. Les faibles taux d’intérêt ont incité ceux-ci à se tourner vers des titres offrant un rendement plus élevé que celui des obligations fédérales.

Sur une base relative, la performance du Fonds a été légèrement supérieure à celle de son indice de référence, grâce à l’introduction des nouveaux mandats en cours d’année. Ceux-ci ont en effet affiché un rendement supérieur à l’ensemble du marché des obligations corporatives canadiennes de court et moyen termes depuis leur inclusion au sein du portefeuille.

PerspectivesEn ce début de 2017, plusieurs experts s’entendent pour dire que 2016 a marqué la fin de la période baissière des taux obligataires. Cette dernière, qui dure par ailleurs depuis le commencement des années 1980, a généré des rendements intéressants pour les investisseurs.

Bien que de nombreux prévisionnistes anticipent des augmentations des taux d’intérêt depuis plusieurs trimestres et même quelques années, des éléments nouveaux pourraient favoriser ce mouvement. Outre l’accélération de la croissance économique mondiale, il faut aussi noter le recours à l’endettement aux États-Unis pour financer les promesses du président élu. Ce facteur est d’autant plus important dans un contexte où la Chine semble moins désireuse d’acquérir des titres du Trésor américain. De plus, les perspectives d’inflation ont été revues à la hausse, alors que les effets négatifs de la faiblesse passée du prix du pétrole s’estompent. Enfin, la reconnaissance en septembre dernier par certaines banques centrales du fait que les bas taux d’intérêt avaient un impact moins bénéfique sur la croissance économique est un autre aspect qui entre en ligne de compte. Celui-ci avait d’ailleurs été évoqué par la Réserve fédérale américaine en préparation d’un resserrement de sa politique monétaire, ainsi que par la Banque du Japon.

Dans l’environnement actuel, il convient toutefois de souligner que plusieurs facteurs pourraient contribuer à freiner une hausse considérable des taux d’intérêt.

Comme le notent les économistes du Mouvement Desjardins, le niveau de confiance des représentants de la Réserve fédérale américaine envers l’économie de leur pays sera crucial. À titre de rappel, les prévisionnistes s’attendaient à quatre augmentations du taux directeur en 2016, alors qu’une seule s’est concrétisée. Un resserrement trop rapide pourrait provoquer une appréciation marquée du dollar américain dans un contexte où les autres principales banques centrales demeureraient accommodantes, ce qui nuirait aux bénéfices anticipés pour l’économie américaine.

* Jusqu’au 31 mars 2016 Indice obligataire sociétés à court terme FTSE TMX Canada : 43,75 % Indice obligataire sociétés à moyen terme FTSE TMX Canada : 43,75 % Indice obligataire Barclays Euro Aggregate Corporate 3-5 Year (couvert en $ CA) : 12,5 %

Du 1er avril 2016 jusqu’au 30 novembre 2016Indice obligataire sociétés à court terme FTSE TMX Canada : 45,0 %Indice obligataire sociétés à moyen terme FTSE TMX Canada : 45,0 %Indice obligataire Barclays Euro Aggregate Corporate 3-5 Year (couvert en $ CA) : 10,0 %

Du 1er décembre 2016 jusqu’au 31 décembre 2016Indice obligataire sociétés à court terme FTSE TMX Canada : 50,0 %Indice obligataire sociétés à moyen terme FTSE TMX Canada : 50,0 %

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FoNDS DE TITRES à REVENU FIXE

Fonds privé GPD Obligations corporativesEn ce qui concerne la politique monétaire nationale, les économistes du Mouvement Desjardins prévoient une première hausse du taux directeur de la Banque du Canada à compter de l’automne 2018 seulement. Ceux-ci dénotent une faiblesse des investissements résidentiels et non résidentiels, alors que les effets du plan de relance du gouvernement fédéral ne sont pas encore ressentis. La renégociation des ententes commerciales avec les États-Unis dans un esprit de protectionnisme accru pourrait aussi miner la croissance économique canadienne. Ils estiment enfin qu’il faudra attendre un certain temps pour observer une amélioration significative de la situation économique nationale. Ces facteurs laissent donc entrevoir de légères pressions haussières sur les taux d’intérêt au Canada pour la prochaine année.

Par ailleurs, l’appétit pour le risque des investisseurs a favorisé les obligations corporatives dernièrement, bien que leurs taux aient augmenté. Il sera intéressant de voir comment les émetteurs de ces titres se comporteront dans un environnement de taux d’intérêt plus élevés. Des émissions obligataires moindres pourraient favoriser cette catégorie d’actif d’un point de vue technique.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

Faits saillants financiers Les tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 10,20 10,17 9,92 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,31 0,31 0,38 Gains (pertes) réalisé(e)s 0,02 0,02 0,05 Gains (pertes) non réalisé(e)s 0,01 (0,08) 0,19 Charges (0,02) (0,02) (0,02)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 0,32 0,23 0,60

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) 0,27 0,29 0,36

des dividendes – – –des gains en capital – – –remboursement de capital – – –Distributions annuelles totales (3) 0,27 0,29 0,36

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 10,28 10,20 10,17

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 1 785 177 1 064 245 570 929

Nombre de parts en circulation (1) 173 686 850 104 372 722 56 136 119 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,26 0,24 0,22 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,26 0,24 0,22

Ratio des frais d’opérations (%) (3) – – –Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 62,69 95,74 82,71 Valeur liquidative par part ($) 10,28 10,20 10,17 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les 25 positions principales% de la

valeur liquidative

1. Fonds AlphaFixe Taux variable Prêt Bancaire, série A 13,72. Fonds Revenu fixe core plus Jarislowsky Fraser 10,23. Banque Scotia, 2,400 %, 2019-10-28 1,94. Banque Royale du Canada, 1,583 %, 2021-09-13 1,95. Trésorerie et équivalents de trésorerie 1,66. Banque de Montréal, 2,100 %, 2020-10-06 1,47. Bell Canada, 3,350 %, 2023-03-22 1,48. Banque Royale du Canada, 1,968 %, 2022-03-02 1,39. Banque Toronto-Dominion, 2,621 %, 2021-12-22 1,2

10. Banque Canadienne Impériale de Commerce, 1,700 %, 2018-10-09 1,211. Banque de Montréal, 2,840 %, 2020-06-04 1,212. Banque Royale du Canada, 2,860 %, 2021-03-04 1,113. Canadian Natural Resources, 2,890 %, 2020-08-14 1,114. Banque Royale du Canada, 2,770 %, 2018-12-11 1,115. Banque Toronto-Dominion, 1,909 %, 2023-07-18 1,116. Rogers Communications, 4,000 %, 2022-06-06 1,117. Banque Toronto-Dominion, 2,447 %, 2019-04-02 1,118. Bell Canada, 3,550 %, 2026-03-02 1,119. Banque de Montréal, 2,120 %, 2022-03-16 1,020. Banque Toronto-Dominion, 2,563 %, 2020-06-24 1,021. Rogers Communications, 4,000 %, 2024-03-13 1,022. Compagnies Loblaw, 4,860 %, 2023-09-12 0,923. Banque Royale du Canada, 2,260 %, 2018-03-12 0,924. TELUS, 3,350 %, 2024-04-01 0,925. Banque Scotia, 2,370 %, 2018-01-11 0,9

Total 51,3

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Fonds privé GPD Actions canadiennes de grande capitalisation

FoNDS D’ACTIoNS CANADIENNES

Objectif Procurer une appréciation de capital à long terme tout en générant des revenus.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Actions canadiennes de grande capitalisation a présenté un rendement de 20,42 %. Cette performance a été inférieure à celle de son indice de référence, l’indice S&P/TSX Dividende, qui a conclu la période avec un résultat de 24 %.

En novembre, Desjardins Gestion internationale d’actifs a remplacé Fiera Capital à titre de responsable du Fonds. Le nouveau gestionnaire privilégie un style de gestion axé sur la sélection de titres offrant une croissance à prix raisonnable. À l’aide d’une approche disciplinée mettant l’accent sur le contrôle du risque, le processus d’investissement se base principalement sur l’analyse fondamentale et est complété par des analyses quantitatives et techniques. L’objectif de placement du Fonds demeure le même et le portefeuille continue d’investir principalement dans des titres de sociétés de grande capitalisation ayant un potentiel d’appréciation de capital à long terme et générant des revenus.

Après avoir moins bien fait que les Bourses étrangères en 2015, le marché boursier canadien s’est classé parmi les chefs de file à l’échelle mondiale en 2016. Celui-ci a notamment bénéficié de la montée importante des cours des titres des secteurs qui y sont les plus représentés, soit ceux des services financiers, de l’énergie et des matériaux.

Bien que les Bourses canadiennes aient affiché un rendement intéressant en 2016, quelques soubresauts ont tout de même été ressentis. En effet, une certaine turbulence s’est installée en début d’année en raison des craintes de ralentissement économique, particulièrement en Chine, et de la baisse du prix du pétrole.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné confiance aux investisseurs par la suite. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles.

La réduction des anticipations de hausse du taux directeur par la Réserve fédérale américaine a entraîné le recul du dollar américain à compter de la mi-janvier, ce qui a été bénéfique pour les prix des ressources naturelles. La diminution volontaire de production de pétrole aux États-Unis et celle qui a été provoquée par les feux de forêts en Alberta ont permis au prix du baril de se raffermir dans un contexte d’offre et de demande plus équilibré. Le marché boursier canadien a particulièrement été favorisé par ces tendances. Certaines sociétés évoluant dans ces secteurs et dont le cours des titres avait chuté ont pu en profiter davantage.

Après avoir été bousculées dans les jours suivant le référendum sur le Brexit tenu en juin dernier, les Bourses du Canada ont repris leur tendance haussière. Cependant, un changement de leadership est survenu sur le plan des rendements sectoriels du marché boursier canadien. Au lieu de privilégier les compagnies aurifères et celles des secteurs des services publics et des télécommunications comme ils l’avaient fait dans la première moitié de l’année, les investisseurs se sont tournés vers les sociétés des secteurs plus cycliques durant la seconde portion de 2016. En effet, les actions d’entreprises évoluant dans les secteurs des services financiers, des produits industriels, de la consommation discrétionnaire et de la technologie de l’information ont mieux fait pendant ce semestre que lors du précédent. Ce revirement peut s’expliquer par l’amélioration des perspectives économiques et la hausse des taux d’intérêt dans les six derniers mois de l’année.

L’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis a aussi eu des impacts sur le marché boursier canadien. La possibilité d’un assouplissement de la réglementation financière américaine, jumelée à une hausse des taux d’intérêt à long terme, a été favorable aux sociétés du secteur financier, incluant les assureurs vie. Pour leur part, les entreprises du secteur de l’énergie ont bénéficié de l’entente sur une baisse de la production de pétrole survenue entre les pays membres de l’OPEP à la fin du mois de novembre.

Dans l’ensemble du marché boursier canadien, seul le secteur des soins de santé a affiché un rendement négatif au cours de la période, celui-ci ayant souffert de la chute du titre de Valeant.

Sur une base relative, la performance du Fonds a été inférieure à celle de son indice de référence, une situation qui s’explique principalement par la sélection de titres. Les actions détenues dans les secteurs des matériaux, de la consommation discrétionnaire et de l’énergie ont obtenu des rendements inférieurs à ceux de leurs pairs. Dans le secteur des matériaux, le choix du titre d’Agrium au détriment de ceux de Teck Resources et Barrick Gold s’est révélé pénalisant. Au sein du secteur de la consommation discrétionnaire, l’investissement dans les sociétés Magna et Gildan a nui au rendement du portefeuille, compte tenu de la performance négative des titres de ces entreprises en 2016. L’allocation sectorielle a aussi retranché de la valeur au Fonds, en raison de la surpondération du secteur de la consommation discrétionnaire et de la sous-pondération de celui des matériaux.

PerspectivesAprès avoir été surpassé par les Bourses américaines lors de chacune des années entre 2012 et 2015, le marché boursier canadien a repris les devants en 2016. Le rebond des prix du pétrole et de plusieurs matières premières observé cette année et, plus récemment, l’élection de Donald Trump ainsi que la hausse des taux d’intérêt qui a suivi, expliquent principalement ce résultat. En plus d’avoir été favorables aux sociétés des secteurs de l’énergie et des matériaux, ces facteurs ont bonifié le rendement des titres des banques et des assureurs vie.

Les prévisionnistes tablent sur une progression du marché boursier canadien en 2017, mais elle devrait être plus modeste qu’en 2016. Les conséquences du resserrement de la réglementation entourant le crédit hypothécaire seront à surveiller pour les banques canadiennes. Bien qu’elles paient de bons dividendes, l’élément qui leur permettrait éventuellement de se démarquer pourrait être la performance de leurs opérations étrangères. La montée des taux d’intérêt de long terme devrait aussi avoir un effet positif sur leurs bénéfices, tout comme sur ceux des assureurs vie.

Même si le prix du pétrole a repris de la vigueur en 2016, il ne faut pas s’attendre à ce que les sociétés du secteur de l’énergie annoncent des projets nécessitant des investissements supplémentaires d’envergure. L’évolution de la croissance mondiale sera déterminante dans la progression de la valeur des actions de ces entreprises, comme c’est aussi le cas pour les sociétés œuvrant dans la plupart des autres secteurs.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

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Page 12: Il n’y a pas de code sur C4 car il n’est plus imprimébaisse de plus de 50 % du prix du pétrole dans la deuxième moitié de 2015 et la diminution des taux d’intérêts ont

FoNDS D’ACTIoNS CANADIENNES

Fonds privé GPD Actions canadiennes de grande capitalisationFaits saillants financiers Les tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 13,70 15,31 14,70 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,46 0,49 0,48 Gains (pertes) réalisé(e)s 0,48 0,38 0,50 Gains (pertes) non réalisé(e)s 1,87 (1,70) 0,18 Charges (0,03) (0,04) (0,04)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 2,78 (0,87) 1,12

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) – – –

des dividendes 0,44 0,42 0,46 des gains en capital – 0,24 0,08 remboursement de capital – – –Distributions annuelles totales (3) 0,44 0,66 0,54

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 16,02 13,70 15,31

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 662 000 561 968 547 239

Nombre de parts en circulation (1) 41 310 569 41 022 071 35 733 377 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,17 0,17 0,17 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,20 0,22 0,22

Ratio des frais d’opérations (%) (3) 0,06 0,10 0,09 Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 40,55 45,96 40,36 Valeur liquidative par part ($) 16,02 13,70 15,31 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les 25 positions principales% de la

valeur liquidative

1. Banque Royale du Canada 9,12. Banque Toronto-Dominion 8,23. Banque Scotia 7,14. Canadian Natural Resources 5,35. Enbridge 5,36. Financière Manuvie 5,17. Suncor Énergie 4,28. BCE 4,19. Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada 3,8

10. Brookfield Asset Management, classe A 3,611. Trésorerie et équivalents de trésorerie 3,212. Compagnies Loblaw 3,213. Intact Corporation financière 2,814. Agrium 2,615. Vêtements de Sport Gildan 2,416. Fortis 2,317. Chemin de fer Canadien Pacifique 2,218. Banque Canadienne Impériale de Commerce 2,119. Open Text 2,020. Superior Plus 1,621. Franco-Nevada 1,522. WSP Global 1,523. Waste Connections 1,324. Shaw Communications, classe B 1,225. Vermilion Energy 1,2

Total 86,9

10

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FoNDS D’ACTIoNS CANADIENNES

Fonds privé GPD Actions canadiennes croissanceObjectif Procurer une appréciation de capital à long terme.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Actions canadiennes croissance a présenté un rendement de 9,68 %. Cette performance a été largement inférieure à celle de son indice de référence, l’indice S&P/TSX composé, qui a conclu la période avec un résultat de 21,08 %.

Après avoir moins bien fait que les Bourses étrangères en 2015, le marché boursier canadien s’est classé parmi les chefs de file à l’échelle mondiale en 2016. Celui-ci a notamment bénéficié de la montée importante des cours des titres des secteurs qui y sont les plus représentés, soit ceux des services financiers, de l’énergie et des matériaux.

Bien que les Bourses canadiennes aient affiché un rendement intéressant en 2016, quelques soubresauts ont tout de même été ressentis. En effet, une certaine turbulence s’est installée en début d’année en raison des craintes de ralentissement économique, particulièrement en Chine, et de la baisse du prix du pétrole.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné confiance aux investisseurs par la suite. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles.

La réduction des anticipations de hausse du taux directeur par la Réserve fédérale américaine a entraîné le recul du dollar américain à compter de la mi-janvier, ce qui a été bénéfique pour les prix des ressources naturelles. La diminution volontaire de production de pétrole aux États-Unis et celle qui a été provoquée par les feux de forêts en Alberta ont permis au prix du baril de se raffermir dans un contexte d’offre et de demande plus équilibré. Le marché boursier canadien a particulièrement été favorisé par ces tendances. Certaines sociétés évoluant dans ces secteurs et dont le cours des titres avait chuté ont pu en profiter davantage.

Après avoir été bousculées dans les jours suivant le référendum sur le Brexit tenu en juin dernier, les Bourses du Canada ont repris leur tendance haussière. Cependant, un changement de leadership est survenu sur le plan des rendements sectoriels du marché boursier canadien. Au lieu de privilégier les compagnies aurifères et celles des secteurs des services publics et des télécommunications comme ils l’avaient fait dans la première moitié de l’année, les investisseurs se sont tournés vers les sociétés des secteurs plus cycliques durant la seconde portion de 2016. En effet, les actions d’entreprises évoluant dans les secteurs des services financiers, des produits industriels, de la consommation discrétionnaire et de la technologie de l’information ont mieux fait pendant ce semestre que lors du précédent. Ce revirement peut s’expliquer par l’amélioration des perspectives économiques et la hausse des taux d’intérêt dans les six derniers mois de l’année.

L’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis a aussi eu des impacts sur le marché boursier canadien. La possibilité d’un assouplissement de la réglementation financière américaine, jumelée à une hausse des taux d’intérêt à long terme, a été favorable aux sociétés du secteur financier, incluant les assureurs vie. Pour leur part, les entreprises du secteur de l’énergie ont bénéficié de l’entente sur une baisse de la production de pétrole survenue entre les pays membres de l’OPEP à la fin du mois de novembre.

Dans l’ensemble du marché boursier canadien, seul le secteur des soins de santé a affiché un rendement négatif au cours de la période, celui-ci ayant souffert de la chute du titre de Valeant.

Sur une base relative, la performance du Fonds a été inférieure à celle de son indice de référence. La sélection de titres dans plusieurs secteurs a été pénalisante, notamment du côté des matériaux. Le rebond important du prix de certaines ressources naturelles, incluant l’or, a entraîné une augmentation de la pondération des titres de sociétés aurifères dans le portefeuille, le gestionnaire ayant opté pour des entreprises ayant un bilan solide et un excellent contrôle des coûts. Cette décision s’est avérée néfaste plus tard dans l’année, à la suite du recul du prix du lingot dans les dernières semaines de 2016. Le choix de titres au sein des secteurs des services financiers, de l’énergie et des produits industriels a également retranché de la valeur au Fonds.

L’allocation sectorielle a aussi été pénalisante, le gestionnaire ayant favorisé des titres de sociétés du secteur de la consommation courante au détriment d’entreprises évoluant dans les services financiers.

PerspectivesAprès avoir été surpassé par les Bourses américaines lors de chacune des années entre 2012 et 2015, le marché boursier canadien a repris les devants en 2016. Le rebond des prix du pétrole et de plusieurs matières premières observé cette année et, plus récemment, l’élection de Donald Trump ainsi que la hausse des taux d’intérêt qui a suivi, expliquent principalement ce résultat. En plus d’avoir été favorables aux sociétés des secteurs de l’énergie et des matériaux, ces facteurs ont bonifié le rendement des titres des banques et des assureurs vie.

Les prévisionnistes tablent sur une progression du marché boursier canadien en 2017, mais elle devrait être plus modeste qu’en 2016. Les conséquences du resserrement de la réglementation entourant le crédit hypothécaire seront à surveiller pour les banques canadiennes. Bien qu’elles paient de bons dividendes, l’élément qui leur permettrait éventuellement de se démarquer pourrait être la performance de leurs opérations étrangères. La montée des taux d’intérêt de long terme devrait aussi avoir un effet positif sur leurs bénéfices, tout comme sur ceux des assureurs vie.

Même si le prix du pétrole a repris de la vigueur en 2016, il ne faut pas s’attendre à ce que les sociétés du secteur de l’énergie annoncent des projets nécessitant des investissements supplémentaires d’envergure. L’évolution de la croissance mondiale sera déterminante dans la progression de la valeur des actions de ces entreprises, comme c’est aussi le cas pour les sociétés œuvrant dans la plupart des autres secteurs.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

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FoNDS D’ACTIoNS CANADIENNES

Fonds privé GPD Actions canadiennes croissanceFaits saillants financiers Les tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 13,42 13,59 12,57 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,24 0,25 0,25 Gains (pertes) réalisé(e)s 0,78 (0,28) 0,11 Gains (pertes) non réalisé(e)s 0,54 0,12 0,85 Charges (0,07) (0,06) (0,05)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 1,49 0,03 1,16

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) – – –

des dividendes 0,21 0,21 0,22 des gains en capital – – –remboursement de capital – – –Distributions annuelles totales (3) 0,21 0,21 0,22

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 14,51 13,42 13,59

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 147 506 103 265 89 319

Nombre de parts en circulation (1) 10 165 470 7 692 673 6 573 714 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,17 0,17 0,17 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,24 0,26 0,29

Ratio des frais d’opérations (%) (3) 0,29 0,25 0,23 Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 77,37 69,30 47,62 Valeur liquidative par part ($) 14,51 13,42 13,59 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les 25 positions principales% de la

valeur liquidative

1. Trésorerie et équivalents de trésorerie 11,72. Banque Toronto-Dominion 5,53. Banque Royale du Canada 4,44. Banque Scotia 3,95. Banque de Montréal 3,56. Teck Resources, classe B 2,97. Parex Resources 2,68. Groupe Saputo 2,69. Groupe TMX 2,4

10. Canadian Natural Resources 2,411. Premium Brands Holdings 2,412. Raging River Exploration 2,313. Onex 2,214. Encana Corporation 2,115. TransCanada 2,116. Groupe SNC-Lavalin 2,017. First Quantum Minerals 1,918. Canadian Real Estate Investment Trust 1,919. Guyana Goldfields 1,920. Advantage Oil & Gas 1,821. Peyto Exploration & Development 1,822. Klondex Mines 1,823. Kinaxis 1,624. Boyd Group Income Fund 1,525. Trinidad Drilling 1,5

Total 70,7

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FoNDS D’ACTIoNS CANADIENNES

Fonds privé GPD Actions canadiennes de petite capitalisationFonds privé GPD Actions canadiennes de petite capitalisationObjectifProcurer un rendement total à moyen terme supérieur à l’ensemble du marché boursier canadien.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Actions canadiennes de petite capitalisation a présenté un rendement de 14,03 %. Cette performance a été largement inférieure à celle de son indice de référence, l’indice S&P/TSX petite capitalisation, qui a conclu la période avec un résultat de 38,48 %.

Après avoir moins bien fait que les Bourses étrangères en 2015, le marché boursier canadien s’est classé parmi les chefs de file à l’échelle mondiale en 2016. Celui-ci a notamment bénéficié de la remontée des cours des titres des secteurs cycliques de l’énergie et des matériaux, qui sont fortement représentés parmi les actions canadiennes de petite capitalisation.

Bien que ces titres aient affiché un rendement particulièrement intéressant en 2016, quelques soubresauts ont tout de même été ressentis. En effet, une certaine turbulence s’est installée en début d’année en raison des craintes d’un ralentissement économique, particulièrement en Chine, et de la baisse du prix du pétrole.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné confiance aux investisseurs par la suite. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles.

La réduction des anticipations de hausse du taux directeur par la Réserve fédérale américaine a entraîné le recul du dollar américain à compter de la mi-janvier, ce qui a été bénéfique pour les prix des ressources naturelles. La diminution volontaire de production de pétrole aux États-Unis et celle qui a été provoquée par les feux de forêts en Alberta ont permis au prix du baril de se raffermir dans un contexte d’offre et de demande plus équilibré. Le marché boursier canadien a particulièrement été favorisé par ces tendances. Certaines sociétés évoluant dans ces secteurs et dont le cours des titres avait chuté ont pu en profiter davantage.

Après avoir été bousculées dans les jours suivant le référendum sur le Brexit tenu en juin dernier, les Bourses du Canada ont repris leur tendance haussière. Cependant, un changement de leadership est survenu sur le plan des rendements sectoriels du marché boursier canadien. Au lieu de privilégier les compagnies aurifères et celles des secteurs des services publics et des télécommunications comme ils l’avaient fait dans la première moitié de l’année, les investisseurs se sont tournés vers les sociétés des secteurs plus cycliques durant la seconde portion de 2016. En effet, les actions d’entreprises évoluant dans les secteurs des services financiers, des produits industriels, de la consommation discrétionnaire et de la technologie de l’information ont mieux fait pendant ce semestre que lors du précédent. Ce revirement peut s’expliquer par l’amélioration des perspectives économiques et la hausse des taux d’intérêt dans les six derniers mois de l’année.

L’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis a aussi eu des impacts sur le marché boursier canadien. Les promesses de nature économique, incluant des modifications au régime fiscal, ont eu un effet favorable sur les cours de plusieurs sociétés publiques canadiennes. Pour leur part, les entreprises du secteur de l’énergie ont bénéficié de l’entente sur une baisse de la production de pétrole survenue entre les pays membres de l’OPEP à la fin du mois de novembre.

Sur une base relative, le Fonds a affiché une importante sous-performance par rapport à son indice de référence. Ce résultat s’explique principalement par la sélection de titres dans les secteurs des matériaux, de l’énergie et de la consommation discrétionnaire. Bien qu’il ait investi dans des sociétés aurifères et des métaux de base, deux industries ayant dominé le marché en 2016, le gestionnaire a favorisé dans le secteur des matériaux des entreprises liées aux produits forestiers, telles que Stella Jones et Interfor, et à l’emballage, comme Winpak. Ces sociétés ont généré de bons rendements qui ont eu un impact positif sur le portefeuille à long terme. Dans les sous-secteurs de l’or et des métaux de base, le gestionnaire a privilégié des sociétés exploitant plusieurs mines et affichant un bilan financier solide. Malheureusement, les titres de ces entreprises n’ont pas eu la faveur des investisseurs en 2016.

La répartition sectorielle du portefeuille a également retranché de la valeur au Fonds, en raison de la sous-pondération des titres du secteur des matériaux, notamment ceux de l’industrie des mines et métaux. Ce segment du marché a plus que doublé en 2016, poussé par la hausse des cours de plusieurs ressources naturelles. Le gestionnaire considère que de bonnes occasions d’investissement se présentent ailleurs, notamment dans le secteur de l’énergie et des produits industriels.

PerspectivesAprès avoir été surpassé par les Bourses américaines lors de chacune des années entre 2012 et 2015, le marché boursier canadien a repris les devants en 2016. Le rebond des prix du pétrole et de plusieurs matières premières observé cette année et, plus récemment, l’élection de Donald Trump ainsi que la hausse des taux d’intérêt qui a suivi, expliquent principalement ce résultat.

Les prévisionnistes tablent sur une progression du marché boursier canadien en 2017, mais elle devrait être plus modeste qu’en 2016. Même si le prix du pétrole a repris de la vigueur en 2016, il ne faut pas s’attendre à ce que les sociétés du secteur de l’énergie annoncent des projets nécessitant des investissements supplémentaires d’envergure. L’évolution de la croissance mondiale sera déterminante dans la progression de la valeur des actions de ces entreprises, comme c’est aussi le cas pour les sociétés œuvrant dans la plupart des autres secteurs.

Les économistes du Mouvement Desjardins estiment par ailleurs que la croissance à court terme du Canada pourrait être limitée. Ceux-ci dénotent une faiblesse des investissements résidentiels et non résidentiels, alors que les effets du plan de relance du gouvernement fédéral ne sont pas encore ressentis. La renégociation des ententes commerciales avec les États-Unis dans un esprit de protectionnisme accru pourrait aussi miner la croissance économique du pays et réduire par le fait même les revenus des sociétés exportant vers les États américains.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

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Page 16: Il n’y a pas de code sur C4 car il n’est plus imprimébaisse de plus de 50 % du prix du pétrole dans la deuxième moitié de 2015 et la diminution des taux d’intérêts ont

FoNDS D’ACTIoNS CANADIENNES

Fonds privé GPD Actions canadiennes de petite capitalisationFaits saillants financiersLes tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 16,74 18,03 17,18 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,28 0,27 0,23 Gains (pertes) réalisé(e)s 1,20 1,94 2,14 Gains (pertes) non réalisé(e)s 1,19 (1,62) (0,25)Charges (0,11) (0,10) (0,10)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 2,56 0,49 2,02

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) – – –

des dividendes 0,22 0,17 0,16 des gains en capital 0,59 1,49 1,13 remboursement de capital – – –Distributions annuelles totales (3) 0,81 1,66 1,29

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 18,27 16,74 18,03

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 158 242 116 368 99 626

Nombre de parts en circulation (1) 8 659 885 6 950 727 5 525 973 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,25 0,29 0,34 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,25 0,29 0,49

Ratio des frais d’opérations (%) (3) 0,35 0,24 0,19 Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 63,51 62,79 46,65 Valeur liquidative par part ($) 18,27 16,74 18,03 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les 25 positions principales% de la

valeur liquidative

1. Badger Daylighting 4,42. TORC Oil & Gas 4,33. Equitable Group 4,04. Tricon Capital Group 3,85. Bonterra Energy 3,86. Asanko Gold 3,57. Boyd Group Income Fund 3,18. Spartan Energy 2,89. SEMAFO 2,7

10. Banque canadienne de l'Ouest 2,511. AGT Food & Ingredients 2,412. Parex Resources 2,313. Stella-Jones 2,014. Cargojet 2,015. Clearwater Seafoods 2,016. Aritzia 2,017. Tidewater Midstream & Infrastructure 2,018. DIRTT Environmental Solutions 1,919. Killam Apartment Real Estate Investment Trust 1,920. InterRent Real Estate Investment Trust 1,921. Interfor 1,822. Tamarack Valley Energy 1,823. Altus Group 1,824. Lumenpulse 1,725. DHX Media 1,7

Total 64,1

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Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables)

FoNDS D’ACTIoNS ÉTRANGÈRES

Objectif Procurer une croissance du capital à long terme.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables) a présenté un rendement de 13,70 %. Cette performance a été supérieure à celle de son indice de référence, l’indice S&P 500, qui a conclu la période avec un résultat de 8,62 %.

Après une appréciation de plus de 20 % en 2015, le dollar américain s’est replié d’environ 3 % face au dollar canadien en 2016. La devise des États-Unis avait pourtant poursuivi son ascension lors des premiers jours de 2016, atteignant même plus de 1,45 $ CA. Dans ce contexte, une politique de couverture du risque de change a été mise en place afin de protéger le portefeuille d’un raffermissement du dollar canadien. Cette stratégie s’est avérée fructueuse, puisqu’elle a permis d’ajouter plus de 6 % au rendement du Fonds. En effet, le huard a repris de la vigueur à la suite de l’instauration de la politique de couverture.

À l’instar de plusieurs autres marchés boursiers de partout dans le monde, les Bourses américaines ont dû faire face à une volatilité accrue au cours de la période. Les craintes de ralentissement économique, particulièrement en Chine, l’incertitude à l’égard de la politique monétaire des États-Unis, la baisse du prix du pétrole et la divulgation de résultats financiers des sociétés décevants ont eu un effet négatif sur les actions américaines en début d’année.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné confiance aux investisseurs par la suite. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles. Une réduction des anticipations de hausse du taux directeur par la Réserve fédérale a aussi été favorable au marché boursier américain, plus spécialement en mars.

La publication de statistiques économiques encourageantes en mai a contribué à faire progresser les places boursières des États-Unis au deuxième trimestre. Alimentée par l’incertitude à l’égard du référendum au Royaume-Uni sur le maintien du pays au sein de l’Union européenne, la volatilité a augmenté pendant le mois de juin. Malgré tout, les actions américaines ont conclu la période à un niveau légèrement supérieur à celui de la fin de mai.

Au cours du premier semestre, les secteurs plus défensifs et générant un revenu de dividende, tels que ceux des services publics, des télécommunications et de la consommation courante, ont été parmi les plus performants sur les Bourses des États-Unis. Le rebond des prix des ressources naturelles, incluant le pétrole, a aussi favorisé les titres des secteurs de l’énergie et des matériaux.

Après avoir été bousculé dans les jours suivant le référendum sur le Brexit tenu en juin dernier, le marché boursier américain a repris son envol, alors qu’un changement de leadership survenait sur le plan des rendements sectoriels. Ayant laissé de côté les titres des secteurs plus cycliques dans la première moitié de l’année, les investisseurs ont tourné leur attention vers ceux-ci durant la seconde portion de 2016. En effet, les actions d’entreprises évoluant dans les secteurs des services financiers, de la technologie de l’information, des produits industriels et de la consommation discrétionnaire ont mieux fait pendant ce semestre que lors du précédent. Ce revirement peut s’expliquer par l’amélioration des perspectives économiques et la hausse des taux d’intérêt dans les six derniers mois de l’année. Le fait que ces secteurs occupent une place prépondérante au sein des Bourses des États-Unis a contribué à propulser les actions américaines vers de nouveaux sommets.

L’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis a aussi eu des impacts considérables sur le marché boursier américain. La possibilité d’un assouplissement de la réglementation financière américaine, jumelée à une hausse des taux d’intérêt à long terme, a été favorable aux sociétés du secteur financier, notamment celles qui exercent d’importantes activités de courtage. Les promesses de nature économique du nouveau président élu, incluant des modifications au régime fiscal, ont également fait grimper les cours des titres de plusieurs sociétés publiques.

En excluant l’effet de la stratégie de couverture du risque de change, le portefeuille a affiché un rendement inférieur à celui de l’indice de référence, en raison de son allocation sectorielle défavorable. Cette situation s’explique entre autres par la sous-pondération en titres des secteurs des services financiers et des télécommunications et la surpondération en actions du secteur des soins de santé. Du côté du secteur des services financiers, la forte remontée des titres bancaires lors du dernier trimestre de l’année mérite d’être soulignée. Le gestionnaire justifie ce positionnement par le fait qu’il privilégie l’investissement dans des sociétés affichant un taux de croissance intéressant et une évaluation raisonnable.

La sélection de titres a eu des effets mitigés sur les résultats du Fonds en 2016. Si celle-ci a contribué de manière positive dans la plupart des secteurs, elle a toutefois retranché de la valeur dans les domaines des services financiers et de l’énergie.

PerspectivesL’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis a été déterminante pour les marchés financiers, notamment pour les Bourses américaines. Tel que mentionné plus tôt, un changement de cap s’est opéré sur une base sectorielle en cours d’année 2016. La poursuite de cette tendance récente dépendra en partie de la réalisation des promesses du nouvel élu. Par exemple, les éventuelles modifications au régime fiscal annoncées durant la campagne, incluant la baisse des taux d’imposition des sociétés et la réduction des impôts liés au rapatriement des bénéfices générés à l’étranger, pourraient favoriser les actionnaires. Selon une étude effectuée par la firme Goldman Sachs, le scénario le plus optimiste par rapport à ces changements sur la fiscalité corporative pourrait signifier une augmentation des bénéfices de 15 % pour l’ensemble des entreprises composant l’indice S&P 500.

Le niveau de croissance économique ainsi que le rythme du resserrement de la politique monétaire seront aussi à surveiller en 2017 pour les sociétés publiques américaines. Une augmentation trop rapide des taux d’intérêt ou une appréciation soudaine du dollar américain pourrait nuire à leur rentabilité.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

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Page 18: Il n’y a pas de code sur C4 car il n’est plus imprimébaisse de plus de 50 % du prix du pétrole dans la deuxième moitié de 2015 et la diminution des taux d’intérêts ont

FoNDS D’ACTIoNS ÉTRANGÈRES

Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables)Faits saillants financiers Les tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 9,55 9,31 7,86 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,23 0,33 0,17 Gains (pertes) réalisé(e)s 1,13 2,37 0,64 Gains (pertes) non réalisé(e)s 0,02 (0,53) 0,89 Charges (0,05) (0,05) (0,04)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 1,33 2,12 1,66

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) – 0,04 –

des dividendes 0,14 0,12 0,09 des gains en capital 0,65 1,53 0,03 remboursement de capital – – –Distributions annuelles totales (3) 0,79 1,69 0,12

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 10,07 9,55 9,31

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 558 492 471 776 455 628

Nombre de parts en circulation (1) 55 474 593 49 384 881 48 957 339 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,21 0,23 0,24 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,21 0,23 0,24

Ratio des frais d’opérations (%) (3) 0,06 0,08 0,08 Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 80,89 83,55 60,86 Valeur liquidative par part ($) 10,07 9,55 9,31 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les 25 positions principales% de la

valeur liquidative

1. Alphabet, classe A 5,52. Apple 5,13. Microsoft 4,24. Bank of America 4,05. Schlumberger 3,76. Procter & Gamble 3,47. Pfizer 3,38. AT&T 3,39. Cisco Systems 3,1

10. Molson Coors Brewing Company, classe B 2,711. eBay 2,612. United Technologies 2,613. Johnson & Johnson 2,614. AutoZone 2,415. IntercontinentalExchange Group 2,216. Charles Schwab 2,017. Coca-Cola Company 2,018. Honeywell International 1,919. Zoetis 1,920. Trésorerie et équivalents de trésorerie 1,921. Caterpillar 1,822. Aon 1,823. Lowe's Companies 1,724. Comcast, classe A 1,625. Union Pacific 1,6

Total 68,9

16

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FoNDS D’ACTIoNS ÉTRANGÈRES

Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes non taxables)Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes non taxables)Objectif Procurer une croissance du capital à long terme pour les comptes à imposition différée.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes non taxables) a présenté un rendement de 13,94 %. Cette performance a été supérieure à celle de son indice de référence, l’indice S&P 500, qui a conclu la période avec un résultat de 8,62 %.

Après une appréciation de plus de 20 % en 2015, le dollar américain s’est replié d’environ 3 % face au dollar canadien en 2016. La devise des États-Unis avait pourtant poursuivi son ascension lors des premiers jours de 2016, atteignant même plus de 1,45 $ CA. Dans ce contexte, une politique de couverture du risque de change a été mise en place afin de protéger le portefeuille d’un raffermissement du dollar canadien. Cette stratégie s’est avérée fructueuse, puisqu’elle a permis d’ajouter plus de 6 % au rendement du Fonds. En effet, le huard a repris de la vigueur à la suite de l’instauration de la politique de couverture.

À l’instar de plusieurs autres marchés boursiers de partout dans le monde, les Bourses américaines ont dû faire face à une volatilité accrue au cours de la période. Les craintes de ralentissement économique, particulièrement en Chine, l’incertitude à l’égard de la politique monétaire des États-Unis, la baisse du prix du pétrole et la divulgation de résultats financiers des sociétés décevants ont eu un effet négatif sur les actions américaines en début d’année.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné confiance aux investisseurs par la suite. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles. Une réduction des anticipations de hausse du taux directeur par la Réserve fédérale a aussi été favorable au marché boursier américain, plus spécialement en mars.

La publication de statistiques économiques encourageantes en mai a contribué à faire progresser les places boursières des États-Unis au deuxième trimestre. Alimentée par l’incertitude à l’égard du référendum au Royaume-Uni sur le maintien du pays au sein de l’Union européenne, la volatilité a augmenté pendant le mois de juin. Malgré tout, les actions américaines ont conclu la période à un niveau légèrement supérieur à celui de la fin de mai.

Au cours du premier semestre, les secteurs plus défensifs et générant un revenu de dividende, tels que ceux des services publics, des télécommunications et de la consommation courante, ont été parmi les plus performants sur les Bourses des États-Unis. Le rebond des prix des ressources naturelles, incluant le pétrole, a aussi favorisé les titres des secteurs de l’énergie et des matériaux.

Après avoir été bousculé dans les jours suivant le référendum sur le Brexit tenu en juin dernier, le marché boursier américain a pris son envol, alors qu’un changement de leadership survenait sur le plan des rendements sectoriels. Ayant laissé de côté les titres des secteurs plus cycliques dans la première moitié de l’année, les investisseurs ont tourné leur attention vers ceux-ci durant la seconde portion de 2016. En effet, les actions d’entreprises évoluant dans les secteurs des services financiers, de la technologie de l’information, des produits industriels et de la consommation discrétionnaire ont mieux fait pendant ce semestre que lors du précédent. Ce revirement peut s’expliquer par l’amélioration des perspectives économiques et la hausse des taux d’intérêt dans les six derniers mois de l’année. Le fait que ces secteurs occupent une place prépondérante au sein des Bourses des États-Unis a contribué à propulser les actions américaines vers de nouveaux sommets.

L’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis a aussi eu des impacts considérables sur le marché boursier américain. La possibilité d’un assouplissement de la réglementation financière américaine, jumelée à une hausse des taux d’intérêt à long terme, a été favorable aux sociétés du secteur financier, notamment celles qui exercent d’importantes activités de courtage. Les promesses de nature économique du nouveau président élu, incluant des modifications au régime fiscal, ont également fait grimper les cours des titres de plusieurs sociétés publiques.

En excluant l’effet de la stratégie de couverture du risque de change, le portefeuille a affiché un rendement inférieur à celui de l’indice de référence, en raison de son allocation sectorielle défavorable. Cette situation s’explique entre autres par la sous-pondération en titres des secteurs des services financiers et des télécommunications et la surpondération en actions du secteur des soins de santé. Du côté du secteur des services financiers, la forte remontée des titres bancaires lors du dernier trimestre de l’année mérite d’être soulignée. Le gestionnaire justifie ce positionnement par le fait qu’il privilégie l’investissement dans des sociétés affichant un taux de croissance intéressant et une évaluation raisonnable.

La sélection de titres a eu des effets mitigés sur les résultats du Fonds en 2016. Si celle-ci a contribué de manière positive dans la plupart des secteurs, elle a toutefois retranché de la valeur dans les domaines des services financiers et de l’énergie.

PerspectivesL’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis a été déterminante pour les marchés financiers, notamment pour les Bourses américaines. Tel que mentionné plus tôt, un changement de cap s’est opéré sur le plan sectoriel en cours d’année 2016. La poursuite de cette tendance récente dépendra en partie de la réalisation des promesses du nouvel élu. Par exemple, les éventuelles modifications au régime fiscal annoncées durant la campagne, incluant la baisse des taux d’imposition des sociétés et la réduction des impôts liés au rapatriement des bénéfices générés à l’étranger, pourraient favoriser les actionnaires. Selon une étude effectuée par la firme Goldman Sachs, le scénario le plus optimiste par rapport à ces changements sur la fiscalité corporative pourrait signifier une augmentation des bénéfices de 15 % pour l’ensemble des entreprises composant l’indice S&P 500.

Le niveau de croissance économique ainsi que le rythme du resserrement de la politique monétaire seront aussi à surveiller en 2017 pour les sociétés publiques américaines. Une augmentation trop rapide des taux d’intérêt ou une appréciation soudaine du dollar américain pourrait nuire à leur rentabilité.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

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FoNDS D’ACTIoNS ÉTRANGÈRES

Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes non taxables)Faits saillants financiers Les tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 10,74 10,56 8,88 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,27 0,38 0,20 Gains (pertes) réalisé(e)s 1,39 2,95 1,03 Gains (pertes) non réalisé(e)s (0,14) (0,82) 0,62 Charges (0,03) (0,04) (0,04)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 1,49 2,47 1,81

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) 0,03 0,07 0,02

des dividendes 0,16 0,13 0,11 des gains en capital 1,00 1,85 –remboursement de capital – – –Distributions annuelles totales (3) 1,19 2,05 0,13

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 11,06 10,74 10,56

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 174 385 158 097 164 960

Nombre de parts en circulation (1) 15 760 911 14 716 208 15 625 324 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,25 0,27 0,28 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,25 0,27 0,28

Ratio des frais d’opérations (%) (3) 0,06 0,08 0,09 Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 83,71 79,69 78,29 Valeur liquidative par part ($) 11,06 10,74 10,56 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les 25 positions principales% de la

valeur liquidative

1. Alphabet, classe A 5,42. Apple 4,93. Trésorerie et équivalents de trésorerie 4,14. Microsoft 4,15. Bank of America 3,96. Schlumberger 3,77. Procter & Gamble 3,38. Pfizer 3,29. AT&T 3,2

10. Cisco Systems 3,111. Molson Coors Brewing Company, classe B 2,712. eBay 2,613. United Technologies 2,614. Johnson & Johnson 2,615. AutoZone 2,316. IntercontinentalExchange Group 2,117. Charles Schwab 2,018. Coca-Cola Company 1,919. Honeywell International 1,920. Zoetis 1,921. Caterpillar 1,822. Aon 1,723. Lowe's Companies 1,624. Comcast, classe A 1,625. Union Pacific 1,6

Total 69,8

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Page 21: Il n’y a pas de code sur C4 car il n’est plus imprimébaisse de plus de 50 % du prix du pétrole dans la deuxième moitié de 2015 et la diminution des taux d’intérêts ont

FoNDS D’ACTIoNS ÉTRANGÈRES

Fonds privé GPD Actions internationalesObjectifProcurer une croissance du capital à long terme.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Actions internationales a présenté un rendement de -2,09 %. Cette performance a été pratiquement identique à celle de son indice de référence composé*, qui a conclu la période avec un résultat de -2,08 %.

Après avoir été en tête au chapitre des rendements en 2015, les marchés boursiers de la zone euro et du Japon ont connu quelques difficultés en 2016. La Bourse britannique s’est quant à elle bien comportée, plusieurs sociétés anglaises ayant bénéficié de la chute importante de la livre sterling et de la hausse des prix des ressources naturelles.

À l’instar de plusieurs autres Bourses de partout dans le monde, les places boursières européennes ont d’abord été secouées par les craintes de ralentissement économique, particulièrement en Chine, ainsi que par la baisse du prix du pétrole.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné une certaine confiance aux investisseurs par la suite. En plus d’abaisser son taux de dépôt, la Banque centrale européenne a annoncé au début du mois de mars une expansion de son programme d’achats d’actifs, pour y ajouter dorénavant des obligations de sociétés n’œuvrant pas dans le secteur financier. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles.

L’incertitude à l’égard du référendum sur le maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne a aussi alimenté la volatilité sur les marchés financiers de la zone euro lors du premier semestre de 2016.

En plus d’avoir été ébranlés par ces facteurs, les titres des banques ont souffert durant cette période des politiques monétaires de taux d’intérêt négatifs mises en place par les autorités financières de l’Europe et du Japon ainsi que de leurs impacts sur leur rentabilité future.

Dans cette première portion de l’année, les secteurs plus défensifs et générant un revenu de dividende, tels que ceux des services publics, des télécommunications et de la consommation courante, ont été parmi les plus performants sur les marchés boursiers internationaux. Le rebond des prix des ressources naturelles, incluant le pétrole, a aussi favorisé les titres des secteurs de l’énergie et des matériaux.

Un changement de leadership est ensuite survenu dans la seconde portion de l’année sur le plan des rendements sectoriels. Ayant laissé de côté les titres des secteurs plus cycliques durant le premier semestre de 2016, les investisseurs ont tourné leur attention vers ceux-ci dans les derniers mois de l’année. En effet, les actions d’entreprises évoluant dans les secteurs des services financiers, de la technologie de l’information, des produits industriels et de la consommation discrétionnaire ont mieux fait pendant ce semestre que lors du précédent. Ce revirement peut s’expliquer notamment par la baisse des tensions politiques après le Brexit, l’amélioration des perspectives économiques, les discours et mesures de soutien des banques centrales et la hausse des taux d’intérêt.

Les nombreux événements d’ordre géopolitique survenus en Europe et en Asie ont eu des impacts sur les marchés internationaux en 2016, tout comme ceux qui se sont produits ailleurs dans le monde. C’est le cas entre autres de l’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis le 8 novembre dernier. La possibilité d’un assouplissement de la réglementation financière américaine, jumelée à une hausse des taux d’intérêt à long terme, a favorisé des sociétés de plusieurs segments de ces marchés, notamment celles du secteur financier.

La baisse de valeur du yen japonais qui a suivi a quant à elle été bénéfique pour le marché boursier nippon.

Le dollar canadien a enregistré des gains auprès de plusieurs devises internationales durant la période, profitant amplement de leur faiblesse. À titre d’exemple, le huard a progressé de plus de 6 % comparativement à l’euro et de plus de 23 % par rapport à la livre sterling. Cette dernière a notamment souffert des turbulences liées à l’incertitude engendrée par le Brexit. Après s’être apprécié jusqu’au début de novembre, le cours du yen s’est affaibli par la suite pour terminer à l’équilibre face au dollar canadien.

Sur une base relative, le rendement du Fonds a été pratiquement identique à celui de son indice de référence. Alors qu’il enregistrait une valeur ajoutée considérable face à ce dernier jusqu’au 30 septembre, la situation s’est renversée lors du quatrième trimestre. Certains des titres en portefeuille qui avaient bien fait durant les neuf premiers mois de l’année, incluant ceux de M3, AIA, Alibaba, Tencent, Inditex, Zalando et Rolls-Royce, ont enregistré une sous-performance lors du quatrième trimestre. Le fait que le portefeuille soit peu exposé aux actions d’importants groupes financiers a aussi retranché de la valeur au Fonds, celles-ci s’étant fortement appréciées dans les dernières semaines de l’année.

Bien que ce revirement ait été soudain, les gestionnaires maintiennent le cap en investissant dans des sociétés de qualité qui présentent un potentiel de croissance à long terme supérieur à l’ensemble du marché.

PerspectivesPlusieurs éléments devraient retenir l’attention des investisseurs sur les marchés boursiers européens en 2017. D’une part, les facteurs de nature macroéconomique comme la croissance économique, le taux d’inflation et l’emploi seront suivis de près. D’autre part, il faudra tenir compte des aspects davantage liés à la politique, incluant la poursuite du plan d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne et les résultats des élections dans plusieurs pays. C’est d’ailleurs ce dernier sujet qui risque d’entraîner le plus de volatilité sur les marchés. La montée du mouvement populiste observée durant la dernière année pourrait se poursuivre en 2017 et avoir un impact sur les résultats des élections prévues en France et en Allemagne. Les négociations entourant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne seront également scrutées avec intérêt. Nul ne peut prédire comment le tout se conclura ni quels seront les impacts sur les marchés financiers. En raison des valorisations attrayantes, une politique monétaire accommodante et une amélioration des conditions économiques pourraient être bénéfiques aux titres des sociétés publiques européennes.

Au Japon, la volatilité de la devise nationale a clairement été un enjeu pour l’économie nipponne et le marché boursier du pays. La récente baisse de la monnaie, l’amélioration des indicateurs économiques et les mesures de soutien du gouvernement et de la banque centrale devraient être favorables aux entreprises japonaises. Dans ce contexte, celles dont les activités sont axées sur l’exportation pourraient davantage en bénéficier.

En ce qui concerne les marchés émergents, il faudra surveiller attentivement l’évolution des relations entre les États-Unis et les principaux pays de ce groupe, incluant la Chine, la Russie et le Mexique. Le président élu Donald Trump a signifié lors de sa campagne électorale que le commerce, notamment la renégociation des ententes commerciales actuellement en vigueur, faisait partie de ses priorités.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

* MSCI EAEO : 95,0 % MSCI Europe : 5,0 %

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FoNDS D’ACTIoNS ÉTRANGÈRES

Fonds privé GPD Actions internationalesFaits saillants financiersLes tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 13,56 11,76 11,52 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,21 0,23 0,26 Gains (pertes) réalisé(e)s 0,88 1,24 0,46 Gains (pertes) non réalisé(e)s (0,83) 0,88 (0,24)Charges (0,07) (0,08) (0,09)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 0,19 2,27 0,39

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) – – –

des dividendes 0,34 0,13 0,16 des gains en capital 0,22 – –remboursement de capital – – –Distributions annuelles totales (3) 0,56 0,13 0,16

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 12,70 13,56 11,76

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 698 872 662 596 561 661

Nombre de parts en circulation (1) 55 050 006 48 847 372 47 743 617 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,28 0,34 0,46 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,28 0,34 0,54

Ratio des frais d’opérations (%) (3) 0,12 0,10 0,06 Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 54,26 56,13 21,50 Valeur liquidative par part ($) 12,70 13,56 11,76 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les 25 positions principales% de la

valeur liquidative

1. Tencent Holdings 6,62. INDITEX 5,03. Baidu, C.A.A.E. 4,84. Alibaba Group Holding, C.A.A.E. 4,75. AIA Group 4,56. Softbank 3,47. Trésorerie et équivalents de trésorerie 3,48. Atlas Copco, actions A 3,19. Ferrari 2,9

10. Fiat Chrysler Automobiles 2,711. Zalando 2,612. ASML Holding 2,413. M3 2,414. Genmab 2,415. Rolls-Royce Holdings 2,316. L'Oréal 2,217. Svenska Handelsbanken 2,118. Kering 1,919. Rakuten 1,820. Ctrip.com International, C.A.A.E. 1,721. Investment AB Kinnevik, actions B 1,622. New Oriental Education & Tech. Group, C.A.A.E. 1,623. Compagnie Financière Richemont 1,524. SMC 1,525. MercadoLibre 1,5

Total 70,6

Fonds privé GPD Actions internationales

20

Page 23: Il n’y a pas de code sur C4 car il n’est plus imprimébaisse de plus de 50 % du prix du pétrole dans la deuxième moitié de 2015 et la diminution des taux d’intérêts ont

FoNDS DE STRATÉGIE CoMPLÉMENTAIRE

Fonds privé GPD Stratégie complémentaire

FoNDS DE STRATÉGIE CoMPLÉMENTAIRE

Objectif Procurer du revenu et une appréciation du capital à long terme.

Pour atteindre cet objectif, le Fonds investit dans un ensemble diversifié de fonds négociés en bourse (FNB).

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Stratégie complémentaire a présenté un rendement de 4,05 %.

Dans le but d’améliorer la diversification du Fonds, des notes structurées ont été introduites au portefeuille au cours du semestre. Certaines d’entre elles permettent d’accroître le rendement courant, tout en étant fiscalement avantageuses. D’autres affichent un profil risque-rendement très intéressant et constituent une bonne protection en cas de baisse des marchés boursiers, tout en offrant un bon potentiel de hausse ou un multiplicateur du rendement par rapport à un indice de marché.

Après une appréciation de plus de 20 % en 2015, le dollar américain s’est replié d’environ 3 % face au dollar canadien en 2016, ce qui a eu un impact négatif sur le rendement du Fonds. La devise des États-Unis avait pourtant poursuivi son ascension lors des premiers jours de 2016, atteignant même plus de 1,45 $ CA.

Exprimés en dollar américain, les rendements des classes d’actif présentes en portefeuille ont été positifs, à l’exception des denrées agricoles.

Les obligations à rendement élevé viennent en tête de liste avec une progression de près de 17 % en 2016. La montée des prix du pétrole et de plusieurs matières premières ainsi que l’amélioration des perspectives économiques ont été favorables à cette catégorie d’actif. Ces facteurs ont aussi eu un impact positif sur les titres liés aux sociétés mondiales d’infrastructures et aux ressources naturelles détenus au portefeuille, qui ont affiché une performance de plus de 11 % pour l’année.

Après une hausse de 25 % durant les six premiers mois de 2016, l’or a conclu l’année avec un rendement de 9 %. Un repli important a été observé au quatrième trimestre en raison de l’augmentation des taux d’intérêt et des anticipations à l’égard de d’inflation.

La recrudescence des perspectives inflationnistes a aussi favorisé les obligations indexées à l’inflation, qui ont mieux fait que les obligations conventionnelles ou nominales.

Enfin, les denrées agricoles ont souffert de la hausse des stocks causée par d’excellentes récoltes, ainsi que de l’appréciation du dollar américain face à l’ensemble des principales devises étrangères.

PerspectivesDans un contexte où les autres banques centrales dans le monde privilégient des politiques monétaires accommodantes, un éventuel resserrement de la politique monétaire aux États-Unis en 2017 pourrait être favorable au dollar américain. Le rythme de bonification du taux directeur qui sera adopté par la Réserve fédérale américaine sera déterminant dans l’évolution de cette devise.

Les perspectives à l’égard du dollar américain et des taux d’intérêt pourraient nuire à la valeur du lingot d’or. Cependant, un contexte plus difficile alimenté par l’incertitude pourrait maintenir une certaine demande pour ce métal précieux.

En plus de l’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis, les anticipations quant à un resserrement de la politique monétaire américaine et une hausse de l’inflation ont eu un impact sur l’évolution des taux d’intérêt dans les dernières semaines de 2016. Par conséquent, les obligations indexées à l’inflation, les obligations mondiales à rendement élevé et les titres de sociétés mondiales d’infrastructures pourraient être favorisées advenant une accélération de la croissance économique.

Après une remontée importante des cours des ressources naturelles en 2016, dont les métaux de base, leur progression sera fort probablement plus faible en 2017. Celle-ci dépendra vraisemblablement du rythme de la croissance économique mondiale. L’entente sur une baisse de la production de pétrole survenue entre les pays membres de l’OPEP à la fin du mois de novembre devrait prévenir une chute considérable du prix du baril.

La température et son impact sur les récoltes seront des éléments à surveiller en ce qui a trait à la progression des cours des denrées agricoles. L’évolution de la demande mondiale et la spéculation de certains investisseurs ont eu un effet sur les prix et ces facteurs devraient encore être à l’origine d’une bonne partie des fluctuations observées de ce côté.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

Faits saillants financiers Les tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 11,03 10,57 9,84 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,20 0,21 0,22 Gains (pertes) réalisé(e)s 0,16 – 0,01 Gains (pertes) non réalisé(e)s 0,14 0,38 0,69 Charges (0,06) (0,06) (0,07)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 0,44 0,53 0,85

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) – – –

des dividendes 0,14 0,13 0,14 des gains en capital – – –remboursement de capital – – –Distributions annuelles totales (3) 0,14 0,13 0,14

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 11,34 11,03 10,57

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

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FoNDS DE STRATÉGIE CoMPLÉMENTAIRE

Fonds privé GPD Stratégie complémentaire

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 137 456 116 310 93 587

Nombre de parts en circulation (1) 12 124 158 10 544 491 8 852 443 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,68 0,72 0,75 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,68 0,72 0,75

Ratio des frais d’opérations (%) (3) 0,01 0,02 0,01 Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 13,16 – 2,13 Valeur liquidative par part ($) 11,34 11,03 10,57 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les positions principales% de la

valeur liquidative

1. iShares Barclays TIPS Bond 19,72. iShares S&P Global Infrastructure Index Fund 18,73. SPDR Gold Trust 18,34. PowerShares DB Agriculture 12,75. SPDR Barclays High Yield Bond 9,36. iShares S&P GSCI Commodity-Indexed Trust 7,67. Trésorerie et équivalents de trésorerie 5,48. Billets structurés Banque Scotia, série 21F, 0,000 %, 2022-12-02 3,49. Billets structurés Banque de Montréal, série 165F, 0,000 %

2022-12-07 2,610. Billets structurés Banque Canadienne Impériale de Commerce

série 14F, taux variable, 2022-12-21 2,211. Banque Canadienne Impériale de Commerce, Billets CIBC

remboursables par anticipation à remboursement du capital (RDC) liés à un indice canadien, 2022-03-04 0,1

Total 100,0

Fonds privé GPD Stratégie complémentaire

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FoNDS ÉqUILIBRÉS

Fonds privé GPD ÉquilibréFonds privé GPD Équilibré

FoNDS ÉqUILIBRÉS

Objectif Procurer une croissance du capital à long terme tout en générant des revenus.

Pour atteindre cet objectif, le Fonds investit dans un ensemble diversifié de fonds.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Équilibré a présenté un rendement de 6,16 %. Cette performance a été légèrement inférieure à celle de son indice de référence composé*, qui a conclu la période avec un résultat de 6,95 %.

Dans le but d’accroître le rendement courant du Fonds et de diversifier les sources de revenu, des modifications importantes ont été apportées à la composition de son volet obligataire au cours de l’année. Tout d’abord, le pourcentage d’obligations gouvernementales en portefeuille a été réduit, alors que celui des obligations corporatives était augmenté. De plus, deux mandats se sont ajoutés à ceux du Fonds privé GPD Obligations corporatives, qui est représenté dans le Fonds privé GPD Équilibré. Enfin, le mandat d’obligations corporatives européennes présent dans le Fonds privé GPD Obligations corporatives a été liquidé en fin d’année, les perspectives de rendement de cette catégorie d’actif étant jugées trop faibles. Le capital ainsi récupéré a été redéployé dans les autres mandats du portefeuille.

En novembre, Desjardins Gestion internationale d’actifs a remplacé Fiera Capital à titre de responsable du Fonds GPD Actions canadiennes de grande capitalisation, qui se retrouve dans le Fonds privé GPD Équilibré. Le nouveau gestionnaire privilégie un style de gestion axé sur la sélection de titres offrant une croissance à prix raisonnable.

La Réserve fédérale américaine ayant procédé en décembre 2015 à une première hausse de son taux directeur en près de dix ans, une remontée graduelle des taux obligataires pouvait être envisagée en 2016. C’est cependant le contraire qui s’est produit en tout début d’année. En effet, les marchés financiers ont connu une certaine turbulence au commencement du premier semestre, en raison des craintes de ralentissement économique et de la baisse du prix du pétrole.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné confiance aux investisseurs par la suite. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles.

Contre toute attente, les Britanniques ont voté le 23 juin pour un retrait de l’Union européenne, ce qui a créé une onde de choc sur les marchés financiers. Dans la foulée, les taux obligataires canadiens ont chuté, à l’image de ce qui s’est produit dans plusieurs pays du monde.

Après avoir été bousculés dans les jours suivant le référendum sur le Brexit tenu en juin dernier, les marchés boursiers ont pris leur envol. Un changement de leadership est par ailleurs survenu sur le plan des rendements sectoriels. Ayant laissé de côté les titres des secteurs plus cycliques dans la première moitié de l’année, les investisseurs ont tourné leur attention vers ceux-ci durant la seconde portion de 2016. En effet, les actions d’entreprises évoluant dans les secteurs des services financiers, de la technologie de l’information, des produits industriels et de la consommation discrétionnaire ont mieux fait pendant ce semestre que lors du précédent. Ce revirement peut s’expliquer par l’amélioration des perspectives économiques et la hausse des taux d’intérêt au cours de la période.

Le fait marquant de l’année a été l’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis le 8 novembre dernier. En plus d’avoir eu un impact sur la scène politique mondiale, cet événement a bouleversé les marchés financiers. Les promesses de nature économique du nouveau président élu et la hausse considérable de l’endettement gouvernemental qu’elles provoqueront vraisemblablement ont fait bondir les taux obligataires à un niveau inattendu. Ces augmentations ont eu pour effet d’effacer une grande portion des gains enregistrés sur les marchés obligataires depuis le début de l’année.

La possibilité d’un assouplissement de la réglementation financière américaine, jumelée à une hausse des taux d’intérêt à long terme, a favorisé les sociétés du secteur financier, notamment celles qui exercent d’importantes activités de courtage et les assureurs vie. Pour leur part, les entreprises du secteur de l’énergie ont bénéficié de l’entente sur une baisse de la production de pétrole survenue entre les pays membres de l’OPEP à la fin du mois de novembre.

En matière de politique monétaire, il convient de noter que la Réserve fédérale américaine a conclu 2016 avec un accroissement de 0,25 % de son taux directeur, comme elle l’avait fait en 2015.

Dans les premiers jours de 2016, le dollar américain a poursuivi l’ascension amorcée en 2015 pour atteindre plus de 1,45 $ CA, avant de commencer à retraiter. Dans ce contexte, une politique de couverture du risque de change a été mise en place en janvier dans le Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables), présent dans le Fonds privé GPD Équilibré, afin de le protéger d’un raffermissement de la devise canadienne. Cette stratégie s’est avérée fructueuse, puisqu’elle a permis d’ajouter environ 0,7 % au rendement du Fonds. En effet, le huard a repris de la vigueur à la suite de l’instauration de la politique de couverture.

L’équipe de stratèges en placement de Gestion Placements Desjardins est demeurée à l’affût des opportunités et des risques sur les marchés financiers, ce qui a donné lieu à quelques ajustements au portefeuille durant l’année. Parmi les plus significatifs, il faut noter l’augmentation du poids des titres boursiers à la suite du Brexit, au début de juillet, puis sa diminution à la fin de septembre. Le portefeuille a par ailleurs affiché une sous-pondération en obligations en 2016, en raison de la faiblesse des taux d’intérêt. Bien que ces décisions se soient avérées bénéfiques pour le rendement du Fonds, la performance de ce dernier a été légèrement inférieure à celle de son indice de référence pour la période. Ce résultat est principalement dû à la sous-performance enregistrée par les fonds d’actions canadiennes.

PerspectivesBien que de nombreux prévisionnistes anticipent des augmentations des taux d’intérêt depuis plusieurs trimestres et même quelques années, des éléments nouveaux pourraient favoriser ce mouvement. Outre l’accélération de la croissance économique mondiale, il faut aussi noter le recours à l’endettement aux États-Unis pour financer les promesses du président élu. De plus, les perspectives d’inflation ont été revues à la hausse, alors que les effets négatifs de la faiblesse passée du prix du pétrole s’estompent. Enfin, la reconnaissance en septembre dernier par certaines banques centrales du fait que les bas taux d’intérêt avaient un impact moins bénéfique sur la croissance économique est un autre aspect qui entre en ligne de compte.

Dans l’environnement actuel, il convient toutefois de souligner que plusieurs facteurs pourraient contribuer à freiner une hausse considérable des taux d’intérêt.

* Jusqu’au 31 mars 2016 Indice des bons du Trésor à 30 jours FTSE TMX Canada : 5,0 % Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations gouvernementales : 30,0 % Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations corporatives : 20,0 % S&P/TSX Dividende : 7,5 % S&P/TSX composé : 7,5 % S&P/TSX petite capitalisation : 5,0 % S&P 500 : 10,0 % Indice de référence du Fonds privé GPD Actions internationales : 10,0 % Indice de référence du Fonds privé GPD Stratégie complémentaire : 5,0 %

À compter du 1er avril 2016Indice des bons du Trésor à 30 jours FTSE TMX Canada : 5,0 %Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations gouvernementales : 25,0 %Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations corporatives : 25,0 %S&P/TSX Dividende : 7,5 %S&P/TSX composé : 7,5 %S&P/TSX petite capitalisation : 5,0 %S&P 500 : 10,0 %Indice de référence du Fonds privé GPD Actions internationales : 10,0 %Indice de référence du Fonds privé GPD Stratégie complémentaire : 5,0 %

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FoNDS ÉqUILIBRÉS

Fonds privé GPD ÉquilibréComme le notent les économistes du Mouvement Desjardins, le niveau de confiance des représentants de la Réserve fédérale américaine envers l’économie de leur pays sera crucial. Un resserrement trop rapide pourrait provoquer une appréciation marquée du dollar américain dans un contexte où les autres principales banques centrales demeureraient accommodantes, ce qui nuirait aux bénéfices anticipés pour l’économie américaine.

En ce qui concerne la politique monétaire nationale, les économistes du Mouvement Desjardins prévoient une première hausse du taux directeur de la Banque du Canada à compter de l’automne 2018 seulement. Ceux-ci dénotent une faiblesse des investissements résidentiels et non résidentiels, alors que les effets du plan de relance du gouvernement fédéral ne sont pas encore ressentis. La renégociation des ententes commerciales avec les États-Unis dans un esprit de protectionnisme accru pourrait aussi miner la croissance économique canadienne. Ces facteurs laissent donc entrevoir de légères pressions haussières sur les taux d’intérêt au Canada pour la prochaine année.

Les prévisionnistes tablent sur une progression du marché boursier canadien en 2017, mais elle devrait être plus modeste qu’en 2016. Les conséquences du resserrement de la réglementation entourant le crédit hypothécaire seront à surveiller pour les banques canadiennes. La montée des taux d’intérêt de long terme devrait avoir un effet positif sur leurs bénéfices, tout comme sur ceux des assureurs vie.

Même si le prix du pétrole a repris de la vigueur en 2016, il ne faut pas s’attendre à ce que les sociétés du secteur de l’énergie annoncent des projets nécessitant des investissements supplémentaires d’envergure. L’évolution de la croissance mondiale jouera un rôle de premier plan dans la progression de la valeur des actions de ces entreprises, comme c’est aussi le cas pour les sociétés œuvrant dans la plupart des autres secteurs.

L’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis a été déterminante pour les marchés financiers, notamment pour les Bourses américaines. La poursuite de la tendance récente dépendra en partie de la réalisation des promesses du nouvel élu. Le niveau de croissance économique ainsi que le rythme du resserrement de la politique monétaire seront aussi à surveiller en 2017 pour les sociétés publiques américaines.

Plusieurs éléments devraient retenir l’attention des investisseurs sur les marchés boursiers européens en 2017. D’une part, les facteurs de nature macroéconomique comme la croissance économique, le taux d’inflation et l’emploi seront suivis de près. D’autre part, il faudra tenir compte des aspects davantage liés à la politique, incluant la poursuite du plan d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne et les résultats des élections dans plusieurs pays. C’est d’ailleurs ce dernier sujet qui risque d’entraîner le plus de volatilité sur les marchés. En raison des valorisations attrayantes, une politique monétaire accommodante et une amélioration des conditions économiques pourraient être bénéfiques pour les titres des sociétés publiques européennes.

Au Japon, la volatilité de la devise nationale a clairement été un enjeu pour l’économie nipponne et le marché boursier du pays. La récente baisse de la monnaie, l’amélioration des indicateurs économiques et les mesures de soutien du gouvernement et de la banque centrale devraient être favorables aux entreprises japonaises.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

Faits saillants financiers Les tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 12,47 12,44 11,71 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,27 0,25 0,25 Gains (pertes) réalisé(e)s 0,44 0,60 0,09 Gains (pertes) non réalisé(e)s 0,11 (0,16) 0,60 Charges (0,02) (0,01) (0,02)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 0,80 0,68 0,92

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) 0,12 0,13 0,11

des dividendes 0,13 0,10 0,12 des gains en capital 0,34 0,48 –remboursement de capital – – –Distributions annuelles totales (3) 0,59 0,71 0,23

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 12,65 12,47 12,44

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014

Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 143 576 110 831 84 152

Nombre de parts en circulation (1) 11 351 266 8 885 050 6 766 089 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,27 0,27 0,32 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,27 0,27 0,32

Ratio des frais d’opérations (%) (3) – – –Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 22,51 10,16 2,44 Valeur liquidative par part ($) 12,65 12,47 12,44 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

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FoNDS ÉqUILIBRÉS

Fonds privé GPD Équilibré

Les positions principales% de la

valeur liquidative

1. Fonds privé GPD Obligations corporatives 25,22. Fonds privé GPD Obligations gouvernementales 16,83. Trésorerie et équivalents de trésorerie 12,34. Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables) 10,45. Fonds privé GPD Actions internationales 10,06. Fonds privé GPD Actions canadiennes de grande capitalisation 7,77. Fonds privé GPD Actions canadiennes croissance 7,68. Fonds privé GPD Stratégie complémentaire 5,09. Fonds privé GPD Actions canadiennes de petite capitalisation 5,0

Total 100,0

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FoNDS ÉqUILIBRÉS

Fonds privé GPD Revenu à distribution mensuelleFonds privé GPD Revenu à distribution mensuelleObjectif Procurer des revenus réguliers et, dans une moindre mesure, une croissance du capital à long terme.

Pour atteindre cet objectif, le Fonds investit dans un ensemble diversifié de fonds.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Revenu à distribution mensuelle a présenté un rendement de 3,88 %. Cette performance a été légèrement supérieure à celle de son indice de référence composé*, qui a conclu la période avec un résultat de 3,50 %.

Dans le but d’accroître le rendement courant du Fonds et de diversifier les sources de revenu, des modifications importantes ont été apportées à la composition de son volet obligataire au cours de l’année. Tout d’abord, le pourcentage d’obligations gouvernementales en portefeuille a été réduit, alors que celui des obligations corporatives était augmenté. De plus, deux mandats se sont ajoutés à ceux du Fonds privé GPD Obligations corporatives, qui est représenté dans le Fonds privé GPD Revenu à distribution mensuelle. Enfin, le mandat d’obligations corporatives européennes présent dans le Fonds privé GPD Obligations corporatives a été liquidé en fin d’année, les perspectives de rendement de cette catégorie d’actif étant jugées trop faibles. Le capital ainsi récupéré a été redéployé dans les autres mandats du portefeuille.

En novembre, Desjardins Gestion internationale d’actifs a remplacé Fiera Capital à titre de responsable du Fonds GPD Actions canadiennes de grande capitalisation, qui se retrouve dans le Fonds privé GPD Revenu à distribution mensuelle. Le nouveau gestionnaire privilégie un style de gestion axé sur la sélection de titres offrant une croissance à prix raisonnable.

La Réserve fédérale américaine ayant procédé en décembre 2015 à une première hausse de son taux directeur en près de dix ans, une remontée graduelle des taux obligataires pouvait être envisagée en 2016. C’est cependant le contraire qui s’est produit en tout début d’année. En effet, les marchés financiers ont connu une certaine turbulence au commencement du premier semestre, en raison des craintes de ralentissement économique et de la baisse du prix du pétrole.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné confiance aux investisseurs par la suite. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles.

Contre toute attente, les Britanniques ont voté le 23 juin pour un retrait de l’Union européenne, ce qui a créé une onde de choc sur les marchés financiers. Dans la foulée, les taux obligataires canadiens ont chuté, à l’image de ce qui s’est produit dans plusieurs pays du monde.

Après avoir été bousculés dans les jours suivant le référendum sur le Brexit tenu en juin dernier, les marchés boursiers ont pris leur envol. Un changement de leadership est par ailleurs survenu sur le plan des rendements sectoriels. Ayant laissé de côté les titres des secteurs plus cycliques dans la première moitié de l’année, les investisseurs ont tourné leur attention vers ceux-ci durant la seconde portion de 2016. En effet, les actions d’entreprises évoluant dans les secteurs des services financiers, de la technologie de l’information, des produits industriels et de la consommation discrétionnaire ont mieux fait pendant ce semestre que lors du précédent. Ce revirement peut s’expliquer par l’amélioration des perspectives économiques et la hausse des taux d’intérêt au cours de la période.

Le fait marquant de l’année a été l’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis le 8 novembre dernier. En plus d’avoir eu un impact sur la scène politique mondiale, cet événement a bouleversé les marchés financiers. Les promesses de nature économique du nouveau président élu et la hausse considérable de l’endettement gouvernemental qu’elles provoqueront vraisemblablement ont fait bondir les taux obligataires à un niveau inattendu. Ces augmentations ont eu pour effet d’effacer une grande portion des gains enregistrés sur les marchés obligataires depuis le début de l’année.

La possibilité d’un assouplissement de la réglementation financière américaine, jumelée à une hausse des taux d’intérêt à long terme, a favorisé les sociétés du secteur financier, notamment celles qui exercent d’importantes activités de courtage et les assureurs vie. Pour leur part, les entreprises du secteur de l’énergie ont bénéficié de l’entente sur une baisse de la production de pétrole survenue entre les pays membres de l’OPEP à la fin du mois de novembre.

En matière de politique monétaire, il convient de noter que la Réserve fédérale américaine a conclu 2016 avec un accroissement de 0,25 % de son taux directeur, comme elle l’avait fait en 2015.

Dans les premiers jours de 2016, le dollar américain a poursuivi l’ascension amorcée en 2015 pour atteindre plus de 1,45 $ CA, avant de commencer à retraiter. Dans ce contexte, une politique de couverture du risque de change a été mise en place en janvier dans le Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables), présent dans le Fonds privé GPD Revenu à distribution mensuelle, afin de le protéger d’un raffermissement de la devise canadienne. Cette stratégie s’est avérée fructueuse, puisqu’elle a permis d’ajouter environ 0,45 % au rendement du Fonds. En effet, le huard a repris de la vigueur à la suite de l’instauration de la politique de couverture.

La performance du Fonds a été légèrement supérieure à celle de son indice de référence pour la période. Ce résultat s’explique principalement par la politique de couverture du risque de change envers le dollar américain mentionnée précédemment. L’augmentation de la pondération des obligations corporatives au détriment des obligations gouvernementales a également été bénéfique. Cependant, les sous-performances enregistrées par le Fonds privé GPD Actions canadiennes de grande capitalisation et, dans une moindre mesure, par le Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables), ont eu un impact négatif sur le rendement.

PerspectivesBien que de nombreux prévisionnistes anticipent des augmentations des taux d’intérêt depuis plusieurs trimestres et même quelques années, des éléments nouveaux pourraient favoriser ce mouvement. Outre l’accélération de la croissance économique mondiale, il faut aussi noter le recours à l’endettement aux États-Unis pour financer les promesses du président élu. De plus, les perspectives d’inflation ont été revues à la hausse, alors que les effets négatifs de la faiblesse passée du prix du pétrole s’estompent. Enfin, la reconnaissance en septembre dernier par certaines banques centrales du fait que les bas taux d’intérêt avaient un impact moins bénéfique sur la croissance économique est un autre aspect qui entre en ligne de compte.

Dans l’environnement actuel, il convient toutefois de souligner que plusieurs facteurs pourraient contribuer à freiner une hausse considérable des taux d’intérêt.

Comme le notent les économistes du Mouvement Desjardins, le niveau de confiance des représentants de la Réserve fédérale américaine envers l’économie de leur pays sera crucial. Un resserrement trop rapide pourrait provoquer une appréciation marquée du dollar américain dans un contexte où les autres

* Jusqu’au 31 mars 2016 Indice des bons du Trésor à 30 jours FTSE TMX Canada : 5,0 % Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations gouvernementales : 45,0 % Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations corporatives : 30,0 % S&P/TSX Dividende : 6,67 % S&P 500 : 6,67 % Indice de référence du Fonds privé GPD Actions internationales : 6,67 %

À compter du 1er avril 2016Indice des bons du Trésor à 30 jours FTSE TMX Canada : 5,0 %Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations gouvernementales : 37,5 %Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations corporatives : 37,5 %S&P/TSX Dividende : 6,67 %S&P 500 : 6,67 %Indice de référence du Fonds privé GPD Actions internationales : 6,67 %

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Page 29: Il n’y a pas de code sur C4 car il n’est plus imprimébaisse de plus de 50 % du prix du pétrole dans la deuxième moitié de 2015 et la diminution des taux d’intérêts ont

FoNDS ÉqUILIBRÉS

Fonds privé GPD Revenu à distribution mensuelleprincipales banques centrales demeureraient accommodantes, ce qui nuirait aux bénéfices anticipés pour l’économie américaine.

En ce qui concerne la politique monétaire nationale, les économistes du Mouvement Desjardins prévoient une première hausse du taux directeur de la Banque du Canada à compter de l’automne 2018 seulement. Ceux-ci dénotent une faiblesse des investissements résidentiels et non résidentiels, alors que les effets du plan de relance du gouvernement fédéral ne sont pas encore ressentis. La renégociation des ententes commerciales avec les États-Unis dans un esprit de protectionnisme accru pourrait aussi miner la croissance économique canadienne. Ces facteurs laissent donc entrevoir de légères pressions haussières sur les taux d’intérêt au Canada pour la prochaine année.

Les prévisionnistes tablent sur une progression du marché boursier canadien en 2017, mais elle devrait être plus modeste qu’en 2016. Les conséquences du resserrement de la réglementation entourant le crédit hypothécaire seront à surveiller pour les banques canadiennes. La montée des taux d’intérêt de long terme devrait avoir un effet positif sur leurs bénéfices, tout comme sur ceux des assureurs vie.

Même si le prix du pétrole a repris de la vigueur en 2016, il ne faut pas s’attendre à ce que les sociétés du secteur de l’énergie annoncent des projets nécessitant des investissements supplémentaires d’envergure. L’évolution de la croissance mondiale jouera un rôle de premier plan dans la progression de la valeur des actions de ces entreprises, comme c’est aussi le cas pour les sociétés œuvrant dans la plupart des autres secteurs.

L’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis a été déterminante pour les marchés financiers, notamment pour les Bourses américaines. La poursuite de la tendance récente dépendra en partie de la réalisation des promesses du nouvel élu. Le niveau de croissance économique ainsi que le rythme du resserrement de la politique monétaire seront aussi à surveiller en 2017 pour les sociétés publiques américaines.

Plusieurs éléments devraient retenir l’attention des investisseurs sur les marchés boursiers européens en 2017. D’une part, les facteurs de nature macroéconomique comme la croissance économique, le taux d’inflation et l’emploi seront suivis de près. D’autre part, il faudra tenir compte des aspects davantage liés à la politique, incluant la poursuite du plan d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne et les résultats des élections dans plusieurs pays. C’est d’ailleurs ce dernier sujet qui risque d’entraîner le plus de volatilité sur les marchés. En raison des valorisations attrayantes, une politique monétaire accommodante et une amélioration des conditions économiques pourraient être bénéfiques pour les titres des sociétés publiques européennes.

Au Japon, la volatilité de la devise nationale a clairement été un enjeu pour l’économie nipponne et le marché boursier du pays. La récente baisse de la monnaie, l’amélioration des indicateurs économiques et les mesures de soutien du gouvernement et de la banque centrale devraient être favorables aux entreprises japonaises.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

Faits saillants financiers Les tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 10,92 11,06 10,81 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,25 0,25 0,27 Gains (pertes) réalisé(e)s 0,19 0,44 0,01 Gains (pertes) non réalisé(e)s – (0,17) 0,41 Charges (0,02) (0,02) (0,02)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 0,42 0,50 0,67

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) 0,18 0,18 0,20

des dividendes 0,06 0,04 0,05 des gains en capital 0,19 0,43 0,01 remboursement de capital – – 0,16 Distributions annuelles totales (3) 0,43 0,65 0,42

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 10,91 10,92 11,06

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

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FoNDS ÉqUILIBRÉS

Fonds privé GPD Revenu à distribution mensuelle

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 27 724 24 906 22 680

Nombre de parts en circulation (1) 2 541 455 2 281 625 2 050 266 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,33 0,31 0,38 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,33 0,31 0,38

Ratio des frais d’opérations (%) (3) – – –Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 22,78 14,09 0,07 Valeur liquidative par part ($) 10,91 10,92 11,06 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les positions principales% de la

valeur liquidative

1. Fonds privé GPD Obligations corporatives 45,52. Fonds privé GPD Obligations gouvernementales 30,03. Fonds privé GPD Actions canadiennes de grande capitalisation 7,34. Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables) 7,25. Fonds privé GPD Actions internationales 6,66. Trésorerie et équivalents de trésorerie 3,4

Total 100,0

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FoNDS ÉqUILIBRÉS

Fonds privé GPD Croissance à distribution mensuelleObjectif Procurer une croissance du capital à long terme et, dans une moindre mesure, des revenus réguliers.

Pour atteindre cet objectif, le Fonds investit dans un ensemble diversifié de fonds.

SurvolPour l’année 2016, le Fonds privé GPD Croissance à distribution mensuelle a présenté un rendement de 8,03 %. Cette performance a été légèrement supérieure à celle de son indice de référence composé*, qui a conclu la période avec un résultat de 7,84 %.

Dans le but d’accroître le rendement courant du Fonds et de diversifier les sources de revenu, des modifications importantes ont été apportées à la composition de son volet obligataire au cours de l’année. Tout d’abord, le pourcentage d’obligations gouvernementales en portefeuille a été réduit, alors que celui des obligations corporatives était augmenté. De plus, deux mandats se sont ajoutés à ceux du Fonds privé GPD Obligations corporatives, qui est représenté dans le Fonds privé GPD Croissance à distribution mensuelle. Enfin, le mandat d’obligations corporatives européennes présent dans le Fonds privé GPD Obligations corporatives a été liquidé en fin d’année, les perspectives de rendement de cette catégorie d’actif étant jugées trop faibles. Le capital ainsi récupéré a été redéployé dans les autres mandats du portefeuille.

En novembre, Desjardins Gestion internationale d’actifs a remplacé Fiera Capital à titre de responsable du Fonds GPD Actions canadiennes de grande capitalisation, qui se retrouve dans le Fonds privé GPD Croissance à distribution mensuelle. Le nouveau gestionnaire privilégie un style de gestion axé sur la sélection de titres offrant une croissance à prix raisonnable.

La Réserve fédérale américaine ayant procédé en décembre 2015 à une première hausse de son taux directeur en près de dix ans, une remontée graduelle des taux obligataires pouvait être envisagée en 2016. C’est cependant le contraire qui s’est produit en tout début d’année. En effet, les marchés financiers ont connu une certaine turbulence au commencement du premier semestre, en raison des craintes de ralentissement économique et de la baisse du prix du pétrole.

Les interventions et les discours des dirigeants des principales banques centrales du monde, plus spécifiquement la Banque centrale européenne et la Banque du Japon, ont redonné confiance aux investisseurs par la suite. Différentes catégories d’actif ont touché un creux vers la mi-février et à partir de ce moment, une faible remontée des taux d’intérêt a été observée, de même qu’un rebond des prix des placements risqués, incluant les actions, les titres de crédit et les ressources naturelles.

Contre toute attente, les Britanniques ont voté le 23 juin pour un retrait de l’Union européenne, ce qui a créé une onde de choc sur les marchés financiers. Dans la foulée, les taux obligataires canadiens ont chuté, à l’image de ce qui s’est produit dans plusieurs pays du monde.

Après avoir été bousculés dans les jours suivant le référendum sur le Brexit tenu en juin dernier, les marchés boursiers ont pris leur envol. Un changement de leadership est par ailleurs survenu sur le plan des rendements sectoriels. Ayant laissé de côté les titres des secteurs plus cycliques dans la première moitié de l’année, les investisseurs ont tourné leur attention vers ceux-ci durant la seconde portion de 2016. En effet, les actions d’entreprises évoluant dans les secteurs des services financiers, de la technologie de l’information, des produits industriels et de la consommation discrétionnaire ont mieux fait pendant ce semestre que lors du précédent. Ce revirement peut s’expliquer par l’amélioration des perspectives économiques et la hausse des taux d’intérêt au cours de la période.

Le fait marquant de l’année a été l’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis le 8 novembre dernier. En plus d’avoir eu un impact sur la scène politique mondiale, cet événement a bouleversé les marchés financiers. Les promesses de nature économique du nouveau président élu et la hausse considérable de l’endettement gouvernemental qu’elles provoqueront vraisemblablement ont fait bondir les taux obligataires à un niveau inattendu. Ces augmentations ont eu pour effet d’effacer une grande portion des gains enregistrés sur les marchés obligataires depuis le début de l’année.

La possibilité d’un assouplissement de la réglementation financière américaine, jumelée à une hausse des taux d’intérêt à long terme, a favorisé les sociétés du secteur financier, notamment celles qui exercent d’importantes activités de courtage et les assureurs vie. Pour leur part, les entreprises du secteur de l’énergie ont bénéficié de l’entente sur une baisse de la production de pétrole survenue entre les pays membres de l’OPEP à la fin du mois de novembre.

En matière de politique monétaire, il convient de noter que la Réserve fédérale américaine a conclu 2016 avec un accroissement de 0,25 % de son taux directeur, comme elle l’avait fait en 2015.

Dans les premiers jours de 2016, le dollar américain a poursuivi l’ascension amorcée en 2015 pour atteindre plus de 1,45 $ CA, avant de commencer à retraiter. Dans ce contexte, une politique de couverture du risque de change a été mise en place en janvier dans le Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables), présent dans le Fonds privé GPD Croissance à distribution mensuelle, afin de le protéger d’un raffermissement de la devise canadienne. Cette stratégie s’est avérée fructueuse, puisqu’elle a permis d’ajouter environ 1,3 % au rendement du Fonds. En effet, le huard a repris de la vigueur à la suite de l’instauration de la politique de couverture.

La performance du Fonds a été légèrement supérieure à celle de son indice de référence pour la période. Ce résultat s’explique principalement par la politique de couverture du risque de change envers le dollar américain mentionnée précédemment. L’augmentation de la pondération des obligations corporatives au détriment des obligations gouvernementales a également été bénéfique. Cependant, les sous-performances enregistrées par le Fonds privé GPD Actions canadiennes de grande capitalisation et, dans une moindre mesure, par le Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables), ont eu un impact négatif sur le rendement.

PerspectivesBien que de nombreux prévisionnistes anticipent des augmentations des taux d’intérêt depuis plusieurs trimestres et même quelques années, des éléments nouveaux pourraient favoriser ce mouvement. Outre l’accélération de la croissance économique mondiale, il faut aussi noter le recours à l’endettement aux États-Unis pour financer les promesses du président élu. De plus, les perspectives d’inflation ont été revues à la hausse, alors que les effets négatifs de la faiblesse passée du prix du pétrole s’estompent. Enfin, la reconnaissance en septembre dernier par certaines banques centrales du fait que les bas taux d’intérêt avaient un impact moins bénéfique sur la croissance économique est un autre aspect qui entre en ligne de compte.

Dans l’environnement actuel, il convient toutefois de souligner que plusieurs facteurs pourraient contribuer à freiner une hausse considérable des taux d’intérêt.

Comme le notent les économistes du Mouvement Desjardins, le niveau de confiance des représentants de la Réserve fédérale américaine envers l’économie de leur pays sera crucial. Un resserrement trop rapide pourrait provoquer une appréciation marquée du dollar américain dans un contexte où les autres

* Jusqu’au 31 mars 2016 Indice des bons du Trésor à 30 jours FTSE TMX Canada : 5,0 % Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations gouvernementales : 12,0 % Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations corporatives : 8,0 % S&P/TSX Dividende : 25,0 % S&P 500 : 25,0 % Indice de référence du Fonds privé GPD Actions internationales : 25,0 %

À compter du 1er avril 2016Indice des bons du Trésor à 30 jours FTSE TMX Canada : 5,0 %Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations gouvernementales : 10,0 %Indice de référence du Fonds privé GPD Obligations corporatives : 10,0 %S&P/TSX Dividende : 25,0 %S&P 500 : 25,0 %Indice de référence du Fonds privé GPD Actions internationales : 25,0 %

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FoNDS ÉqUILIBRÉS

principales banques centrales demeureraient accommodantes, ce qui nuirait aux bénéfices anticipés pour l’économie américaine.

En ce qui concerne la politique monétaire nationale, les économistes du Mouvement Desjardins prévoient une première hausse du taux directeur de la Banque du Canada à compter de l’automne 2018 seulement. Ceux-ci dénotent une faiblesse des investissements résidentiels et non résidentiels, alors que les effets du plan de relance du gouvernement fédéral ne sont pas encore ressentis. La renégociation des ententes commerciales avec les États-Unis dans un esprit de protectionnisme accru pourrait aussi miner la croissance économique canadienne. Ces facteurs laissent donc entrevoir de légères pressions haussières sur les taux d’intérêt au Canada pour la prochaine année.

Les prévisionnistes tablent sur une progression du marché boursier canadien en 2017, mais elle devrait être plus modeste qu’en 2016. Les conséquences du resserrement de la réglementation entourant le crédit hypothécaire seront à surveiller pour les banques canadiennes. La montée des taux d’intérêt de long terme devrait avoir un effet positif sur leurs bénéfices, tout comme sur ceux des assureurs vie.

Même si le prix du pétrole a repris de la vigueur en 2016, il ne faut pas s’attendre à ce que les sociétés du secteur de l’énergie annoncent des projets nécessitant des investissements supplémentaires d’envergure. L’évolution de la croissance mondiale jouera un rôle de premier plan dans la progression de la valeur des actions de ces entreprises, comme c’est aussi le cas pour les sociétés œuvrant dans la plupart des autres secteurs.

L’élection de Donald Trump à titre de président des États-Unis a été déterminante pour les marchés financiers, notamment pour les Bourses américaines. La poursuite de la tendance récente dépendra en partie de la réalisation des promesses du nouvel élu. Le niveau de croissance économique ainsi que le rythme du resserrement de la politique monétaire seront aussi à surveiller en 2017 pour les sociétés publiques américaines.

Plusieurs éléments devraient retenir l’attention des investisseurs sur les marchés boursiers européens en 2017. D’une part, les facteurs de nature macroéconomique comme la croissance économique, le taux d’inflation et l’emploi seront suivis de près. D’autre part, il faudra tenir compte des aspects davantage liés à la politique, incluant la poursuite du plan d’assouplissement quantitatif par la Banque centrale européenne et les résultats des élections dans plusieurs pays. C’est d’ailleurs ce dernier sujet qui risque d’entraîner le plus de volatilité sur les marchés. En raison des valorisations attrayantes, une politique monétaire accommodante et une amélioration des conditions économiques pourraient être bénéfiques pour les titres des sociétés publiques européennes.

Au Japon, la volatilité de la devise nationale a clairement été un enjeu pour l’économie nipponne et le marché boursier du pays. La récente baisse de la monnaie, l’amélioration des indicateurs économiques et les mesures de soutien du gouvernement et de la banque centrale devraient être favorables aux entreprises japonaises.

Modifications comptables

Passage aux normes internationales d’information financière (IFRS)Les IFRS ont été adoptées pour les états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014.

Faits saillants financiers Les tableaux qui suivent font état de données financières clés concernant le Fonds et ont pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers pour les trois derniers exercices.

Actif net par part (1)

2016$

2015$

2014$

Actif net au début de l’exercice 12,21 12,22 11,85 Augmentation (diminution) attribuable à l’exploitation

Revenus 0,30 0,25 0,25 Gains (pertes) réalisé(e)s 0,44 0,98 0,07 Gains (pertes) non réalisé(e)s 0,23 (0,21) 0,77 Charges (0,04) (0,03) (0,04)Augmentation (diminution) totale attribuable à l’exploitation (2) 0,93 0,99 1,05

Distributionsdu revenu de placement (excluant les dividendes) 0,02 0,03 0,03

des dividendes 0,23 0,18 0,18 des gains en capital 0,58 0,82 0,07 remboursement de capital 0,01 – 0,40 Distributions annuelles totales (3) 0,84 1,03 0,68

Actif net au 31 décembre de l’exercice indiqué 12,31 12,21 12,22

(1) Ces renseignements proviennent des états financiers annuels audités du Fonds. L’actif net par part présenté dans les états financiers peut différer de la valeur liquidative calculée aux fins d’établissement du prix des parts.

(2) L’actif net et les distributions sont fonction du nombre réel de parts en circulation au moment considéré. L’augmentation ou la diminution attribuable à l’exploitation est fonction du nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de l’exercice.

(3) Les distributions ont été payées en espèces ou réinvesties en parts additionnelles du fonds d’investissement.

Fonds privé GPD Croissance à distribution mensuelle

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Page 33: Il n’y a pas de code sur C4 car il n’est plus imprimébaisse de plus de 50 % du prix du pétrole dans la deuxième moitié de 2015 et la diminution des taux d’intérêts ont

FoNDS ÉqUILIBRÉS

Fonds privé GPD Croissance à distribution mensuelle

Ratios et données supplémentaires

2016 2015 2014Valeur liquidative totale (en milliers de $) (1) 17 335 17 011 16 027

Nombre de parts en circulation (1) 1 407 981 1 393 216 1 311 901 Ratio des frais de gestion (%) (2) 0,40 0,38 0,50 Ratio des frais de gestion avant renonciations ou prises en charge (%) 0,40 0,38 0,50

Ratio des frais d’opérations (%) (3) – – –Taux de rotation du portefeuille (%) (4) 12,32 14,35 1,79 Valeur liquidative par part ($) 12,31 12,21 12,22 (1) Données au 31 décembre de l’exercice indiqué.(2) Le ratio des frais de gestion est établi d’après le total des charges de l’exercice indiqué

(à l’exclusion des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille, ainsi que des retenues d’impôts) et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(3) Le ratio des frais d’opérations représente le total des courtages et des autres coûts d’opérations de portefeuille et est exprimé en pourcentage annualisé de la valeur liquidative moyenne quotidienne au cours de l’exercice.

(4) Le taux de rotation du portefeuille du Fonds indique dans quelle mesure le conseiller en valeurs du Fonds gère activement les placements de celui-ci. Un taux de rotation de 100 % signifie que le Fonds achète et vend tous les titres de son portefeuille une fois au cours de l’exercice. Plus le taux de rotation au cours d’un exercice est élevé, plus les frais d’opérations payables par le Fonds sont élevés au cours d’un exercice, et plus il est probable qu’un porteur réalisera des gains en capital imposables au cours de l’exercice. Il n’y a pas nécessairement de lien entre un taux de rotation élevé et le rendement d’un fonds.

Les positions principales% de la

valeur liquidative

1. Fonds privé GPD Actions canadiennes de grande capitalisation 27,12. Fonds privé GPD Actions américaines (pour comptes taxables) 26,83. Fonds privé GPD Actions internationales 24,94. Fonds privé GPD Obligations corporatives 12,15. Fonds privé GPD Obligations gouvernementales 8,06. Trésorerie et équivalents de trésorerie 1,1

Total 100,0

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Ottawa/Gatineau Tél. : 613 567-2885 1 866 567-2885

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