informations diagnostiques complémentaires de la tdm faible dose lors d’une temp/tdm pulmonaire...
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Présentations affichées / Médecine Nucléaire 37 (2013) 145–178 151
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Valeur ajoutée du gating respiratoire en TEP FDG pour ladétection des lésions hépatiques et pulmonaires : résultatspréliminairesC. Bailly a,d, L. Ferre b,d, M. Lacombe a,d, M. Colombié a,d, D. Rusu a,d,T. Carlier c,d, F. Kraeber-Bodéré a,d, C. Rousseau a,d
a Médecine nucléaire, ICO Gauducheau, St-Herblain, Franceb Physique, ICO Gauducheau, Saint-Herblain, Francec Médecine nucléaire, CHU, Nantes, Franced Inserm UMR892 CRCNA, Nantes, France
Objectifs.– Le foie et les poumons sont fortement mobiles lors des mou-vements respiratoires et des biais d’interprétation de la TEP/TDM au FDGpeuvent intervenir. Nous avons étudié prospectivement la valeur ajoutée dedifférentes acquisitions d’une méthode de synchronisation respiratoire sur laSUVmax de lésions pulmonaires et hépatiques par rapport à l’examen corpsentier.Matériels et méthodes.– Vingt patients (pts) atteints de tumeurs du poumon(31 pts) ou du foie (six pts) ont bénéficié d’une TEP FDG corps entier suivied’une acquisition de dix minutes, synchronisée à la respiration par le systèmereal-time position management (RPM), centrée sur la région tumorale. Les SUV-max ont été évaluées sur l’image corps entier, sur l’image dynamique montrantla plus haute SUVmax (IRef), sur une image moyenne obtenue par sommationdes images dynamiques pendant cinq minutes (GR-5) et sur toutes les imagesdynamiques pour le calcul d’une valeur moyenne (GR-moy).Résultats.– Sur l’acquisition corps entier, la SUVmax moyenne était de7,69 ± 3,12 pour les lésions hépatiques et de 3,98 ± 3,16 pour les lésions pul-monaires. En synchronisation respiratoire, pour les lésions hépatiques, lesvaleurs sur IRef, sur GR-5 et GR-moy étaient, respectivement, de 12,67 ± 4,33,9,12 ± 3,66 et 11,17 ± 3,99, et pour les lésions pulmonaires, respectivement, de6,18 ± 3,92, 4,2 ± 3,16 et 5,02 ± 3,61. Par rapport à l’acquisition corps entier,une augmentation significative (p < 0,05) était notée sur IRef et GR-moy de+75 % ± 29 et +52 % ± 25 pour les lésions hépatiques et de +113 % ± 109 et+57 % ± 73 pour les lésions pulmonaires. Les lésions hépatiques retrouvéesen TEP FDG ont été confrontées aux résultats anatomopathologiques dispo-nibles (six pts). Les sensibilités en acquisition corps entier et en synchronisationrespiratoire ont été de 67 % et 100 %, respectivement.Conclusion.– La synchronisation respiratoire RPM majore la quantification parrapport à l’acquisition TEP FDG non synchronisée et améliore la détectabilitédes lésions hépatiques. Cette augmentation significative de la SUVmax aveccette technique conduira probablement à une réévaluation des valeurs seuilsutilisées pour les lésions hépatiques et pulmonaires.
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.066
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Valeur pronostique de la TEP au 18FDG dans lemésothéliome pleural : étude de survie à long termeG. Petyt a,c, A. Beron a,c, A. Scherpereel b,c, C. Hossein-Foucher a,c
a Médecine nucléaire, CHRU de Lille, Lille, Franceb Pneumologie et oncologie thoracique, CHRU de Lille, Lille, Francec Université Lille Nord de France, Lille, France
Objectifs.– Évaluer la valeur pronostique de la mesure du SUVbw max, duvolume métabolique (VM) et de la glycolyse lésionnelle totale (TLG) chez lespatients présentant un mésothéliome pleural malin.Matériels et méthodes.– Quarante-six patients successifs ont été inclus(39–79 ans), tous les patients ont bénéficié d’une TEP FDG au diagnostic (GEAdvance). Vingt-sept patients ont été traités par chimiothérapie, 19 par chirurgieet chimiothérapie. Les SUVmax, MV et TLG ont été mesurés pour un seuil desegmentation de 2,2 g/mL. Les survies globales (OS) ont été comparées par letest du log-rank.Résultats.– Quarante-trois patients sur 46 sont décédés durant le suivi. Aucunpatient n’a été perdu de vue. Tous les patients présentaient des hyperfixationspleurales. Quatre patients se sont vus découvrir des métastases à distance. La sur-vie médiane était de 12 mois sous chimiothérapie et 23 mois en cas de traitementmultimodal (p = 0039). Dans l’ensemble de la population, le SUVbw max, leVM et le TLG présentaient une valeur pronostique avec un hazard ratio de 1,95
(p = 0,04), 1,96 (p = 0,03), 2,45 (p = 0,003), respectivement. Pour les patientstraités par chimiothérapie seule, seuls le VM et le TLG présentent une valeurpronostique. Le hazard ratio était de 2,78 (p = 0,009) pour un MV supérieur à340 mL et 2,99 (p = 0,003) pour un TLG supérieur à 1005 g.Conclusions.– La TEP au 18FDG possède une valeur pronostique significativechez les patients présentant un mésothéliome pleural malin, particulièrement enutilisant le volume métabolique et le TLG.
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.067
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Informations diagnostiques complémentaires de la TDMfaible dose lors d’une TEMP/TDM pulmonaire poursuspicion d’embolie pulmonaireP.-Y. Le Roux a, M. Auffret a, R. Abgral a, P. Robin a, A. Morel a, A. Delluc b,A. Chaput a, A. Le Duc Pennec a, G. Le Gal a, P.-Y. Salaun a
a Médecine nucléaire, CHRU de Brest, Brest, Franceb Médecine interne et pneumologie, CHRU de Brest, Brest, France
Objectifs.– Évaluer la fréquence des possibles diagnostics différentiels oud’autres anomalies de découverte fortuite pertinentes cliniquement sur la tomo-densitométrie (TDM) faible dose lors de la réalisation d’une TEMP/TDMpulmonaire pour suspicion d’embolie pulmonaire (EP).Matériels et méthodes.– Cent quarante patients consécutifs présentant unesuspicion clinique d’EP, pour lesquels avait été réalisée une TEMP pulmo-naire couplée à une TDM faible dose, ont été analysés. Les images TDM ontété interprétées rétrospectivement par un radiologue, sans les images tomos-cintigraphiques et sans connaître la conclusion diagnostique. Les diagnosticsdifférentiels potentiels d’embolie pulmonaire, ainsi que toute autre anomaliepertinente cliniquement, ont été relevés.Résultats.– La tomoscintigraphie de ventilation-perfusion s’est révélée positivepour 37 patients et négative pour 103 patients. Sur ces 103 patients, pour lesquelsl’EP avait été éliminée, un possible diagnostic différentiel a été identifié chez20 patients (19 %) : pneumopathie ou autre infection (n = 7), épanchement pleu-ral ou péricardique (n = 6), œdème aigu du poumon (n = 3), atélectasie (n = 2),anévrisme de l’aorte (n = 2). Sur l’ensemble des 140 patients, une anomalie dedécouverte fortuite, sans rapport avec la pathologie veineuse thromboemboliquemais pertinente cliniquement, a été notée chez 29 patients (21 %) : nodule pul-monaire supérieur à 1 cm (n = 5), nodule pulmonaire inférieur à 1 cm (n = 12),adénopathie (n = 3), masse médiastinale (n = 2), lésion potentiellement tumo-rale hépatique (n = 1), rénale (n = 1) ou mammaire (n = 2), anévrisme de l’aorte(n = 3).Conclusions.– Chez les patients présentant une suspicion d’EP, la réalisationd’une TDM faible dose en complément de la tomoscintigraphie de ventilationperfusion apporte des informations complémentaires en faveur d’éventuels diag-nostics différentiels et révèle d’autres anomalies nécessitant une prise en chargeadaptée.
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.068
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Apport de la synchronisation respiratoire dans les nodulespulmonaires chez les patients BPCOD. Sacksick , J. Daouk , P. Bailly , I. El Esper , L. Saidi , V. Moullart ,J. Morvan , J. Benathan-Tordjmann , M.-E. MeyerMédecine nucléaire, CHU d’Amiens, Amiens, France
Objectifs.– L’examen TEP/TDM au 18FDG trouve un intérêt reconnu en cancé-rologie dans la caractérisation des nodules pulmonaires. Lors de l’acquisition,la respiration entraîne des artefacts de flou cinétique sous-estimant la valeur duSUVmax sur les nodules. La mise en place de la synchronisation respiratoire(méthode CT-based) permet de pallier à ce problème, afin d’améliorer la sensibi-lité diagnostique. Cependant, chez les patients BPCO, le mouvement respiratoireest diminué. Ainsi, dans le cadre de l’optimisation des techniques d’imagerieet du temps d’examen, nous étudions l’apport de la synchronisation respiratoire(CT-based) dans les nodules pulmonaires chez les BPCO.Matériels et méthodes.– Étude prospective : 56 nodules chez 45 patients,32 hommes et 13 femmes. Inclusion d’août 2009 à juillet 2012. Les patients