inventaire du patrimoine de la commune de thézan-lès-béziers conception et réalisation du...
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Inventaire du patrimoine de la commune de
Thézan-lès-Béziers
Conception et réalisation du diaporama :
Jean-Michel SAUGET et Sophie CLARINVAL
Octobre 2003
Dans le département de l’Hérault, de nombreux territoires mettent en place des projets de développement local fondés sur la mise en valeur du patrimoine.
Présentation du projet
Les « porteurs » de ces projets sont le plus souvent des structures intercommunales : chartes, communautés de
communes, communautés d’agglomérations…
La charte Orb-La charte Orb-
Vernazobres a Vernazobres a
souhaité intégrer souhaité intégrer
l’inventaire du l’inventaire du
patrimoine à son patrimoine à son
projet « éco-projet « éco-
patrimoine » de patrimoine » de
mise en réseau de mise en réseau de
sites patrimoniaux.sites patrimoniaux.
Six communes de la charte se sont portées volontaires Six communes de la charte se sont portées volontaires
pour cette expérience :pour cette expérience :
Capestang,
Cessenon,
Laurens,
Murviel-lès-Béziers,
Saint-Chinian
et
Thézan-lès-Béziers.
Cet inventaire a été réalisé par le service régional de Cet inventaire a été réalisé par le service régional de
l’inventaire de la DRAC Languedoc-Roussillon et le service l’inventaire de la DRAC Languedoc-Roussillon et le service
patrimoine du Conseil général de l’Hérault qui collaborent patrimoine du Conseil général de l’Hérault qui collaborent
dans le cadre d’une convention signée en 2001 entre l’Etat et dans le cadre d’une convention signée en 2001 entre l’Etat et
le Département.le Département.
Les objectifs de l’inventaire coordonné :
renforcer la connaissance du territoire en mettant en valeur le patrimoine de chaque commune
disposer de données scientifiques permettant d’élaborer des outils de médiation pertinents
protéger le patrimoine
Méthode de l’Inventaire général des monuments et richesses
artistiques de la France
L’inventaire du patrimoine bâti, conduit par le service régional de l’Inventaire de la DRAC, suivant une méthode rigoureusement scientifique, est basé sur des normes nationales.
Toutes les données recueillies sont intégrées dans une base de données (File Maker Pro) développée par le service informatique de la DRAC. Les fiches concernant les édifices remarquables sont ensuite intégrées dans la base nationale Mérimée.
L’inventaire s’intéresse à tous les aspects du patrimoine :- étude de l ’architecture,- petit patrimoine (croix, travaux de génie civil, etc.),- patrimoine industriel…
Des fiches descriptives reprennent les principales caractéristiques des œuvres.Des recherches en archives complètent la documentation.
THEZAN-LES-BEZIERS bâtiments repérés
bâtiments repérés bâtiments sé lectionnés hangars-rem ises
Bâtiments ayant conservé un intérêtpatrimonialdans le castrum
Mise en valeurdu noyau primitifdu village
Préservation des façades des ruesceinturant les remparts
La mise en valeur du territoire est surtout l’œuvre des Romains
Une voie antique reliantBéziers à la montagnetraverse la commune.
Des villae sont construites dont :- Asties- Aspiran, etc.
Une mosaïque romaine fut miseau jour non loin du domained’Astiès en 1807.
D’autres découvertes attestent d’une longue occupation : tombes romaines (Astiès, Aspiran), tombes de l’antiquité tardive et du haut moyen âgeà proximité de la chapelleSaint-Romain.
0 40m
Un " Castrum de Teciano " est mentionné dés le IXe siècle.
Le terme de Castrum désigne un lieu fortifié, centre du pouvoir
seigneurial.Il n’abrite certainement pas de maisons à cette époque.
Le nom de Thézan apparaît dans les textes à l’époque carolingienne.
Au XIe ou au XIIe siècle, un village s’est regroupéautour du château. La forme elliptique du rempartse lit encore dans le parcellaire du cadastre de 1838.
Aucun vestige du villageprimitif n’est conservé enélévation
Les fondations de la tourseigneuriale primitivesont conservées dans
la base du massifoccidental de l’église
Un château, simple tour fortifiée de plan
presque carré, occupait
l’emplacement de l’église.
L’habitat se concentre à l’intérieur du castrum jusqu’au milieu du XVIIIe siècle
Les maisons du XVIIe et surtout du
XVIIIe siècle sont assez nombreuses.
Place du Monument aux Morts
Rue Gustave Flourens
Vers le milieu du XVIIIe siècle, des maisons et des
fermes s’installent à l’extérieur du second rempart
Rue de l ’Egalité
Pailhès
Pailhès
C’est au XIXe siècle que le village sort des remparts ; l’extension des faubourgs connaît son maximum
durant la seconde moitié de ce siècle
Cette grande campagne de construction concerne des maisons, des fermes ainsi que des caves isolées.
La série de caves de la rue Emile Bonnet témoigne de ce phénomène.
Le château est construit en même temps que le deuxième rempart
Tourelle d’escalier
échauguette
Porte charretière
Des vestiges d'une tour d'escalier sont visibles au-dessus de la tour actuelle, construite au XVIIIe siècle.
Tour d’escalier
L’église paroissiale est le résultat de nombreux remaniements.
Une partie du chœur pourrait avoir été construite à la limite des XIIe et XIIIe siècles.
Il devait exister des bas-côtés au XIVe siècle ou au XVe siècle.
Traces d'arcades hautes en arc brisé.
L’école des garçons est construite en 1878.
L'école des filles est installée en 1914 dans l'ancien presbytère.
En 1894 le projet de construction d'une mairie avec halle et d'une fontaine monumentale est
approuvé par le conseil municipal.
L. CARLIER, architecteréalise le projet.
La construction de la mairie se termine en 1900.
L'horloge date de 1905 et a été réalisée par les Ouvriers Horlogers Réunis de Béziers.
Thézan est sans doute l’une des premières communes de France à décider d'élever un
monument aux Morts. Inauguré en novembre 1923, le monument a été réalisé par l'architecte Adrien Avon et le sculpteur Jean Magrou.
Une distillerie est construite dans les années
1920.
C'était une coopérative à saison créée par des viticulteurs.
46% des édifices sont construits au XIXe siècle.
Les arcs surbaissés disparaissent et les linteaux de fenêtres sont dépourvus declés saillantes.
La palette des matériaux utilisés est limitée : moellons de calcaire, de grès et surtout galets prélevés sur les
terrasses alluviales de l’Orb.
L’usage de la terre crue et de l’adobe est attesté dans
plusieurs constructions du castrum.
Les murs des édifices sont le plus souvent enduits.
Les enduits anciens décorés : une source d’inspiration pour les rénovations de façades.
De nombreux édifices élevés à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle sont caractérisés par des
encadrements mêlant la brique et la pierre.
La plus petite maison recensée ne comporte qu’une travée. Elle est construite aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Les maisons à deux travées sont minoritaires ; elles apparaissent au XVIIe siècle.
Les bâtiments les plus anciens se retrouvent
dans le castrum.
La ferme de type maison-bloc :les différentes parties constituantes de
la ferme sont rassemblées sous le même toit.
La ferme à bâtiments en ligne ou à bâtiments alignés :
le logis et la cave sont dans des bâtiments
indépendants accolés.
La comparaison du cadastre de 1838 avec le cadastre actuel permet de fixer une chronologie des bâtiments.
Le domaine d’Aspiran de Ravanès
Tous nos remerciements :
• à la municipalité de Thézan, et plus particulièrement M. VARELLA
• au personnel de la médiathèque,
• à M. OURMET
aux Thézanais dont la gentillesse et l’accueil ne se sont jamais démentis
• à M. ZUSSINI• à Mme DUSSOL• à M. BENIN• à M. CANAC
Composition de l’équipe de travail
A la DRAC : Adeline BEA Sophie CLARINVAL, Jean-Michel SAUGETAu Département : Catherine FERRAS, Nadine VAKHNOVSKY, Pierre LAURENCE Jean-Pierre MARINHOainsi que :
Xavier FEHRNBACH (SRI), Marie BONNABEL (CG 34),Corinne ROGER (Charte intercommunale)
et l’Association pour la Connaissance du Patrimoine enLanguedoc-Roussillon