israel actualités n°154

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GRATUIT - Numéro 154 - Edition du Lundi 13 Décembre 2010 Journal Israélien en langue française Mobilisation internationale La montagne de feu : 42 morts Dossier : Cacherout - 1ère PARTIE Page 8

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Toute l'information en provenance d'Israël

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Page 1: Israel Actualités n°154

GRATUIT - Numéro 154 - Edition du Lundi 13 Décembre 2010 Journal Israélien en langue française

Mobilisation internationaleLa montagne de feu :

42 morts

Dossier : Cacherout - 1ère PARTIEPage 8

Page 2: Israel Actualités n°154

Du 15 novembre au 15 décembre 2010

TOUS MOBILISÉSCONTRE LA MISÈRE

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✂OUI, MOI AUSSI JE DONNE À LA TSÉDAKA 2010 : ……………… €.

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ou sur le site sécurisé www.tsedaka.fsju.org

2 0mois année Numéro de contrôle indiqué au dos de votre carte

bancaire (les 3 derniers chiffres sur la bande de signature)

Je recevrai, par retour de courrier, le Cerfa me permettant de déduire de mes impôts 2010 sur le revenu 66 % du montant de mon don, dans la limite de 20 % de mes revenus imposables. Exemple : si je donne 200 euros, cela ne me coûtera que 68 euros. Pour les sociétés, le taux de déductibilité est de 60 % dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaire.

Appel national pour la tsédaka - www.tsedaka.fsju.org 39, rue Broca 75005 Paris

Nom …………………………………………………………… Prénom ……………………………………………………………

Adresse ………………………………………………………………………………………………………………………………

Léon Yéhouda 58 ans - sans emploi - malade - seul au monde

PASD'ARGENT= PAS DE

CHAUFFAGE

Page 3: Israel Actualités n°154

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55Samuel Flatto Sharon

Rédacteur en chefEliahou Ben Yéouchoua

Directeur d’antenneSimon Benchetrit00 972 (0) 54 529 60 07

RéalisationJérôme Placideman

Régie publicitaire exclusiveCanal Media Associés77 bis, rue Robspierre93100 Montreuil01 48 97 46 85RCS : 499 444 917

EditorialisteSamuel Flatto Sharon

Directeur commercial :

Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Sigalit Sik Sik Sitbon06 67 78 40 00

Israël Actualités est une marque déposée en France

Le pire incendie de l’histoire de l’Etat Juif est enfin éteint. Le feu a tué 41 surveillants de prison et une chef de la police, a détruit au moins 50.000 dunam de terre forestière, détruit au moins 2 millions d’arbres, endomma-gé au moins 250 habitations et causé, selon les premières estimations, pour plus de 80 millions d’euros de dégâts. Il ne fait aucun doute que l’incendie va marquer durablement l’activité écono-mique de la région nord du pays.

Les dégâts sont nombreux: des mil-liers d’hectares sont dévastés, des sites touristiques sont atteints, plusieurs lo-calités sont touchées, des kibboutzim sont partiellement détruits, etc.

Depuis des mois, la température est

inhabituellement élevée en Israël: on n’avait pas connu de mois de no-vembre aussi sec depuis soixante ans. Le premier ministre israélien, Benya-min Nétanyahou, avait demandé jeudi l’aide de la Grèce, de Chypre, de l’Ita-lie et de la Russie, avec l’objectif de mobiliser des canadairs supplémen-taires pour maîtriser l’incendie.

La Grèce et Chypre ont répondu très vite favorablement: ils ont envoyé en Israël des avions de lutte anti-incen-die. mais une question se pose la vul-nérabilité de l’Etat hébreu, certains se demandant si le gouvernement serait capable de gérer des crises plus graves, comme des attaques à la roquette ou un Iran doté de l’arme nucléaire.

Le Premier ministre, Binyamin Neta-nyahou, et le ministre de l’Intérieur, Eli Yishaï, ont notamment été visés.

Le gouvernement israélien s’est re-trouvé sur la sellette pour son inca-pacité présumée à circonscrire rapi-dement l’incendie, Une partie des critiques ont émané de la propre coa-lition gouvernementale du Premier ministre Benjamin Netanyahu. «Il faut se demander au niveau national com-ment un Etat technologiquement aussi avancé en est arrivé à un échec aussi retentissant»,

Aussi les flèches se concentrent-elles et surtout sur le ministre de l’Intérieur Eli Yishaï, dont dépend le corps des pompiers. De nombreuses voix récla-ment la démission de ce membre du parti ultra-orthodoxe Shas, un parte-naire incontournable de l’actuelle coa-lition, l’accusant d’être responsable de

l’état d’impréparation du système de lutte contre les incendies, incapable de maîtriser le sinistre. « Dans un pays normal, après un tel échec, on rentre tout simplement chez soi »

A Bientôt

Samuel Flatto Sharon

Ancien député à la KNESSET

L’édito patriote de Flatto Sharon :Après l’incendie historique les critiques!

Soyons Fiers d’être Juifs, d’être Français et fiers de soutenir Israël envers et contre tout !

Que se passe-t’il chez nos amis néer-landais, pays que l’on considère comme ami d’Israël ? D’après la der-nière phrase lâchée par Frits Bolkes-tein, l’ex-commissaire européen et ancien leader du parti VVD (centre-droit) aux Pays-Bas, a déclaré que les juifs pratiquants néerlandais - à savoir ceux qui sont identifiables comme juifs en public - n’ont pas d’avenir aux Pays-Bas en raison de l’augmentation des attaques antisémites par des mu-sulmans immigrants, principalement des Marocains. Effectivement face à la montée de l’islamisme intégriste, il ne fleure pas bon se promener dans les rues d’Amsterdam ou dans les autres villes des Pays-Bas coiffé d’une kippa ou d’un signe distinctif nous distin-guant en tant que membre de la com-munauté juive.

La question que nous devons nous poser ne serait-elle plutôt pas : Pour-quoi l’islamisme intégriste ne fait-il qu’augmenter en Europe ? Et tout par-ticulièrement en France, le pays dans lequel nous vivons, dans lequel nous sommes nés, dans lequel j’ai fait mes études et mon service militaire, dans lequel je me suis marié et où mes en-fants sont nés. La France de mon en-fance n’aurait-elle pas changé ? Il faut reconnaitre que Mr Frits Bolkestein a eu le courage de ses convictions en révélant une réalité, en tirant le signal d’alarme. Nos responsables politiques pensent qu’il faut endiguer l’isla-misme en France, mais que ce soit la droite, qui essaye de faire ce qu’elle peut (dès qu’une initiative est prise pour endiguer ce fléau, elle se fait tirer dessus à bouler rouge en se faisant qualifier de raciste), ou la gauche mo-ribonde qui ne pense qu’à une chose de gagner les prochaines élections pré-sidentielles, rien ne bouge. Et ce qui me dégoute se sont tous ces juifs qui

veulent manger à tous les râteliers en s’accrochant aux futures têtes de listes pour faire parti des proches des élus par pur intérêt personnel et non pas pour l’intérêt de l’ensemble de la com-munauté. Il existe en France des villes complément islamisées, des villes où je me suis rendu et où je me suis de-mandé dans quel pays je me trouvais. Et cela tout près de chez nous, à Paris même ou en proche banlieue et je ne vous parle pas de la grande banlieue dans laquelle j’ai carrément l’impres-sion d’avoir traversé une frontière. Les gens vous y regardent pour savoir de quel pays vous venez…

Mr Frits Bolkestein a raison, mais il ne faut pas paniquer, évidement, nous pensons à nos enfants en espérant qu’ils ne se fassent pas agresser en rentrant de l’école car nous, parents, nous faisons des efforts pour les mettre dans les écoles juives qui sont immé-diatement localisées par ceux qui ont la haine d’Israël et des juifs pour ve-nir faire de la provocation. C’est pour cela qu’il faut se battre car la France est notre pays. Et bien que notre cœur vibre pour Israël, il ne faut surtout pas nous faire dicter ce que l’on doit faire et et ce que l’on ne doit pas faire. Au-jourd’hui soyons fier d’être juifs car la seule crainte que nous avons c’est celle de D......

Soyons Fiers d’être Juifs, d’être Fran-çais et fiers de soutenir Israël envers et contre tout.

Si je t’oublie, ô Jérusalem,que ma main droite se dessèche!Que ma langue s’attache à mon palaissi je perd ton souvenir,si je ne mets Jérusalem au plus haut de ma joie!

Alain Sayada

Page 4: Israel Actualités n°154

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010

L’Argentine a annoncé lundi qu’elle avait reconnu un état palestinien « libre et indépendant » quelques jours après que le Brésil ait attiré de vives critiques de parlementaires américains pour avoir pris la même mesure. La présidente de l’Argentine, Cristina Kirchner, a écrit à son homologue pa-lestinien Mahmoud Abbas en disant que son pays reconnaissait une Pales-tine définie par les frontières de 1967, ont indiqué des responsables.

« Le gouvernement argentin reconnais la Palestine comme un état libre et in-dépendant dans les frontières définies en 1967, » a déclaré le ministre des affaires argentin Hector Timerman, lisant la lettre.

La question est de quelle état palesti-nien ils parlent, tout le monde sachant qu’en 1967, il n’existant pas plus qu’aujourd’hui, la Judée Samarie étant alors occupée par la Jordanie, Gaza l’étant par l’Egypte. Toujours lundi, l’Uruguay a fait une déclara-tion similaire. L’étape s’inscrit dans le cadre des efforts visant à relancer les pourparlers de paix entre Israël et les palestiniens, selon les sud-américains.

Le Congrès américain a qualifié la décision du Brésil de « gravement erronée» et de «regrettable». Les pays occidentaux ont convenu que toute dé-finition d’un éventuel état palestinien devrait être approuvée par Israël.

L’autorité palestinienne a salué l’an-nonce, alors que le ministère israélien des affaires étrangères s’est déclaré préoccupé par une vague de soutien à un mouvement palestinien unilatéral, et a commencé à travailler pour éviter que la tendance se propage. Les décla-rations des pays latino-américains font suite a une demande faite par les pré-sident Mahmoud Abbas qui a visité la région le mois dernier.

Les palestiniens se sont efforcés de convaincre d’autres pays de recon-naître leur droit à établir un état indé-pendant. Leur date butoir est août 2011, deux ans après le plan visant à établir un état palestinien présenté par le premier ministre Salam Fayyad. Des responsables à Jérusalem craignent que d’autres pays en Amérique latine et dans le monde suivent les traces du Brésil et de l’Argentine.

Le porte-parole du ministère des

affaires étrangères, Yigal Palmor, a déclaré : « c’est une décision très dé-cevante, qui ne contribue en rien à la poursuite du processus de paix. » Il a qualifié l’annonce comme « un geste verbal qui va à l’encontre des accords d’Oslo, qui disent qu’une solution per-manente ne peut être le résultat que de négociations. »

Palmor a souligné que le geste « en-courage les palestiniens au moment même où ils insistent pour éviter les négociations. » Des responsables du ministère ont donc commencé à tenir des pourparlers discrets avec les diri-geants latino-américains.

« Il s’agit d’un document vide de sens, une déclaration virtuelle. Ces déclara-tions peuvent bien paraître sous forme imprimé, mais n’ont aucune compré-hension de la réalité du Proche Orient, » a déclaré une source au ministère.

L’Argentine et l’Uruguay reconnaissent un état palestinien

Le Néerlandais Frits Bolkestein est au cœur d’une vive polémique dans son pays pour avoir incité les «juifs conscients» à quitter les Pays-Bas où, selon lui, ils risquent d’être vic-times d’un antisémitisme qui serait en expansion parmi les jeunes d’ori-gine marocaine. «Les juifs conscients doivent réaliser qu’il n’y a plus d’ave-nir aux Pays-Bas», a affirmé l’ex-commissaire européen. M. Bolkestein leur conseille dès lors d’inciter leurs enfants à émigrer vers les Etats-Unis ou Israël.

Ancien dirigeant du parti libéral – actuellement au pouvoir – M. Bolkes-tein a tenu ces propos dans un livre consacré au judaïsme aux Pays-Bas.

Il s’y dit «pessimiste» et convaincu que la persistance du conflit israélo-palestinien va continuer d’alimenter l’antisémitisme. Dans une interview parue lundi 6 décembre dans le journal De Pers, il a expliqué que par «juifs conscients», il visait les juifs «recon-naissables», à savoir notamment les orthodoxes.

M. Bolkestein a ensuite affirmé que le quotidien avait tronqué ses propos, ce que De Pers conteste. Les propos de cet homme qui reste écouté dans son pays ont suscité une polémique telle qu’ils seront évoqués, mardi, au Par-lement de La Haye. Tous les partis ont contesté l’analyse de M. Bolkestein.

La plupart ont appelé à la «fermeté» face à la montée de l’antisémitisme dans leur pays. «Bolkestein se trompe complètement : ce ne sont pas les juifs mais les Marocains coupables d’antisémitisme qui doivent quitter le pays», a affirmé Geert Wilders, leader de l’extrême droite populiste, qui fut proche de M. Bolkestein au sein du parti libéral.

Le dirigeant du Centre d’information et de documentation sur Israël, Ronny Naftaniel, a estimé qu’il est «trop fa-cile» de critiquer M. Bolkestein et que la société néerlandaise doit prendre plus clairement position «contre l’an-tisémitisme et d’autres formes d’into-lérance».

M. Bolkestein a lancé dans son pays, au début des années 1990, le débat sur l’intégration et le multiculturalisme, dont il a souligné l’échec. Il est connu en France pour avoir été le promoteur, en 2005, de la directive européenne sur la libéralisation de services, qui fit craindre à certains l’arrivée massive de nombreux travailleurs issus des pays de l’est européen.

Un thème qui a probablement in-fluencé le référendum sur le projet de Constitution européenne, rejeté tant en France qu’aux Pays-Bas à l’époque.

Jean-Pierre Stroobants

Aux Pays-Bas, Frits Bolkestein invite les «juifs conscients» à quitter le pays

Page 5: Israel Actualités n°154

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010

Aucun pays en Europe n’a fait plus pour adopter le cauchemar multicultu-rel, je veux dire le rêve, que la Suède. C’est-à-dire qu’aucun pays n’a ouvert les bras plus largement à l’immi-gration musulmane. Et ces derniers temps, les informations qui nous par-viennent de Suède sont de plus en plus préoccupantes.

traduction par Gropepere et sous-titres réalisés par Rijo

Aujourd’hui, nous apprenons que le gouvernement suédois est à ce point déterminé à diluer sa propre culture, à effacer son existence, qu’ils ont changé la constitution sans consulter le peuple.

Il n’est plus nécessaire aujourd’hui d’être un citoyen suédois pour occu-per des postes sensibles ou haut placés au gouvernement, y compris celui de procureur général, ce qui est assez in-téressant. Et les Suédois sont obligés, de par la constitution, de pratiquer le multiculturalisme.

Autrement dit , il est maintenant anti-constitutionnel de défendre les valeurs suédoises en Suède, parce que les gens qui dirigent ce pays pensent tout sim-plement qu’il existe quelque chose d’intrinsèquement honteux ou de mé-prisable dans le fait d’être suédois.

Et je trouve cela tout à fait stupéfiant, parce que tous les Suédois que j’ai connus ont toutes les raisons d’être fiers de qui ils sont, et de ce que leur pays est, ou de ce qu’il fut. Et qu’il pourrait redevenir un jour s’ils recou-vrent jamais la raison. Si quelqu’un en Suède s’inquiète de savoir quelle image leur pays renvoie au monde extérieur, je dois dire que cette image a considérablement changé ces der-nières années.

Autrefois considéré comme l’un des pays les plus agréablement sûrs et civilisés au monde, la Suède est désor-mais officiellement la capitale euro-péenne du viol, avec deux fois plus de viols par habitant qu’aucun autre pays, et vingt fois plus que certains.

Selon vous, qu’est-ce qui peut bien avoir causé un changement aussi fon-damental du caractère national suédois ? C’est bien le dernier endroit où l’on se serait attendu à voir une épidémie de viols. Cela, naturellement, ne peut en rien être lié à la culture islamique des immigrants, car rien de mauvais n’y est jamais lié.

Est-ce la culture qui enseigne aux jeunes hommes que toute femme non couverte des pieds à la tête souhaite être violée ? Oui, c’est celle-là ! Donc, en étant réaliste, il ne peut y avoir qu’une seule explication pour qui-

conque n’est ni partial, ni raciste : c’est qu’il doit y avoir quelque chose qui ne va vraiment pas chez les hommes sué-dois. Ils devraient peut-être recourir à la psychiatrie ?

Sérieusement les gars : vous en avez besoin ! Vous n’entendrez pas beau-coup parler de violeurs immigrés en Suède parce que depuis des années, le gouvernement et la presse de ce pays ont conspiré contre leur propre peuple pour le maintenir dans l’obscurité, non seulement l’hiver mais l’été aussi.

Les journaux suédois sont largement subventionnés par le gouvernement, et les journalistes censurent systé-matiquement les informations afin de s’assurer que jamais les immigrés ne soient présentés sous un mauvais jour, ou que les criminels non-suédois soient identifiés comme tels.

Ceci crée une illusion douillette qu’il n’y a pas de violeurs étrangers en Suède. Et c’est très étrange parce que juste à côté en Norvège, ils n’ont à peu près que ça : selon la police d’Oslo, tous les viols aggravés commis dans cette ville au cours des trois dernières années —

41 cas recensés —, tous donc, ont été commis par des immigrés du Moyen-Orient ou d’Afrique, et se sont ca-ractérisés par une violence abjecte. Mauvaise nouvelle pour les femmes norvégiennes. Mais si vous vivez en Suède, vous n’avez pas à vous en sou-cier, parce qu’il n’y a pas de violeurs immigrés en Suède. Il suffit de le de-mander aux journalistes…

Pour ceux d’entre nous qui regardent de l’extérieur, particulièrement après les évènements récents, il est difficile de ne pas conclure que nous assistons, au grand jour, à la mise à sac d’un pays tout entier.

Et tout ce que nous pouvons faire, c’est regarder avec horreur et stupé-

faction. Si j’étais bookmaker, je ne prendrais plus de paris pour savoir si la Suède deviendra le premier état islamique d’Europe, car ce n’est plus désormais qu’une question de temps.

Et si quelqu’un doute encore que le mensonge multiculturel est autre chose qu’un euphémisme pour “islamisation délibérée”, vous serez intéressé d’ap-prendre qu’en dépit du féroce appétit de la Suède pour les musulmans, plus de musulmans, et encore plus de mu-sulmans, aucun pays n’a déporté plus de chrétiens irakiens vers l’Irak, pour y être massacrés comme des dindes de Noël, pour le crime de ne pas être musulmans.

Parce qu’en Suède, il semble que seuls les musulmans aient un plein droit aux droits de l’homme. Vous ne serez pas non plus surpris d’apprendre que la Suède est aussi à la pointe du nouvel antisémitisme politiquement correct que nous voyons de développer en Europe.

Les juifs ne se sentent plus en sécu-rité dans ce pays. Félicitations, les Suédois, c’est un sacré doublé : viol et antisémitisme. Vous vous taillez une vraie réputation là-bas, au pays du soleil de minuit.

Ou doit-on dire du croissant de lune ? Quand il a été rapporté plus tôt, cette année, que les Juifs demeurant dans la ville de Malmö depuis plusieurs géné-rations en ont été chassés par, devinez qui, les immigrés musulmans, le maire de cette ville s’en est lavé les mains avec l’impassibilité de Ponce Pilate. Il s’est abaissé jusqu’à accuser le gou-vernement israélien pour [dissimuler] sa propre lâcheté morale.

Et il a déclaré que les juifs de Suède devraient, pour éviter d’être maltrai-tés, se distancier des actions d’Israël. C’est semble-t-il la façon dont les choses marchent en Suède ces temps-ci. Pour éviter d’offenser les crimi-

nels, il est devenu plus facile de s’en prendre aux victimes, et dans ce cas, d’adopter la position du terroriste musulman qui présuppose que chaque Juif est un fantassin d’Israël. Détail incommodant, cependant : le Coran enseigne aux musulmans de haïr les juifs en tant que juifs, et non à cause de la Palestine. Le coran ne mentionne pas la Palestine.

Et si Israël disparaissait demain, les Juifs de Suède, et partout en Europe, seraient toujours persécutés et agres-sés par des immigrés musulmans igno-rants et haineux du fait même qu’il sont juifs, et sans autre raison.

Et alors vous, les dhimmis multicultu-ralistes serviles, auriez à trouver une autre fausse excuse pour détourner le regard. Heureusement pour les juifs, ils sont très entraînés à subir les per-sécutions. Et ils ont les épaules plutôt solides. Ils en auront besoin pour por-ter tous ces prix Nobel. Statistique-ment, un juif a des milliers de fois plus de chances de gagner un prix Nobel qu’un musulman.

Et il ne peut y avoir qu’une seule rai-son à cela, n’est-ce pas ? Vous avez trouvé : l’islamophobie. De toute évi-dence, les jurés du prix Nobel ont des préjugés irrationnels envers l’igno-rance liée à la religion et ils ont claire-ment un urgent besoin de formation en sensibilité multiculturelle. Peut-être le gouvernement suédois pourrait-il in-tervenir et prendre position, expulser le comité du prix Nobel, et lui deman-der d’aller s’installer à Tel Aviv, là où est sa place.

Certes, il se déshonorerait, abaisse-rait leur pays et embarrasserait tout le monde libre s’ils le faisaient. Mais c’est ce qu’ils font déjà. Alors où est la différence ?

Paix, j’ai du mal à le dire.

Par Jeannot

Pat Condell : Adieu la Suède

Les récentes attaques de requin contre des touristes dans la mer Rouge (en Egypte) ont déclenché une vague de spéculations quant à ce qui pourrait en être la cause, comme par exemple une pêche excessive ou un complot israélien visant à nuire au tourisme égyptien. Le corps d’une femme de 70 ans d’origine allemande a échouée

sur le rivage de la station balnéaire de Charm el-Cheikh sur la mer Rouge après une attaque de requin dimanche.

Par Melba

Des représentants officiels ont déclaré que le requin avait arraché un morceau de sa cuisse droite et mordu son coude

droit. L’Egypte venait à peine de lever l’in-t e r d i c t i o n de baignade sur certaines zones de la cote après que trois Russes et un Ukrai-nien aient été blessés par des attaques de requin la semaine der-nière.

Le gouverne-ment a invité des experts internationaux pour aider à localiser le requin tueur, mais les res-p o n s a b l e s ignorent ce qui pourrait

avoir causé son comportement. “Pas une seule piste ne sera ignorée. Nous cherchons la raison qui provoque ce changement de comportement des requins”, a dit Ahmed el-Edkawi, se-crétaire adjoint pour la région du Sud-Sinaï à l’agence Reuters.

Certains disent que les requins ont été attiré dans les eaux peu profondes par des cadavres de moutons jetés par-des-sus bord, durant leur acheminement pour les fêtes musulmanes du sacrifice de l’Aïd al-Adha. D’autres ont suggé-ré que cela ferait partie d’un complot secret du Mossad, l’agence de rensei-gnement israélienne.“Ce qui se dit sur le Mossad, qu’il jete des requins mortels (dans la mer) pour atteindre le tourisme en Egypte n’est pas hors de question, mais nous avons besoin de temps pour confir-mer” aurait déclaré Mohamed Abdel Fadil Choucha gouverneur du Sud-Si-naï cité par le site de l’agence de press egynews.net.

Les Egyptiens blâment souvent leurs voisins israéliens pour toutes sortes de problèmes comme la drogue et la contrebande d’armes, ou la suppo-sée manipulation des médias afin de dépeindre l’Egypte sous un mauvais jour. Les experts locaux de plongée sous marine disent que les attaques de requins sont extrêmement rares dans la région et sont curieux de connaître les raisons pour lesquelles tant de gens ont été attaqués en si peu de temps.

Ces attaques ont attiré l’attention des médias du monde entier et font craindre à long terme pour le secteur touristique qui est vitale pour la popu-

lation de la péninsule désertique et qui est une source importante de devises pour l’Egypte.

“Nous avons vu plus d’attaques en quelques jours que dans les 15 an-nées précédentes”, a déclaré Florian Herzberg, directeur des opérations de plongée au centre Reef 2000 dans le nord de Dahab Resort de Sharm. “Cela pourrait être un requin avec des problèmes de comportement qui a été délibérément nourrit de differentes choses et qui maintenant les associe les humains à la nourriture.”Les activités des centres de sports nautiques se sont arrêtées après l’ in-terdiction de la plongée en apnée et la natation par les autorités, laissant les touristes inactifs, spéculer sur la cause de ces attaques. “L’Egypte est pleine de rumeurs et on ne sait pas ce qu’il faut croire”, a dé-claré Mohamed Gasser, un instructeur de plongée. “Je vois qu’il y a beau-coup de requins en mer et la rareté des thons, ce qui laisse penser que la surpêche semble être à l’origine des attaques.”

Source : REUTERS

Egypte : lorsque les requins attaquent, c’est encore une conspiration sioniste

Page 6: Israel Actualités n°154

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010

Comme chaque année à cette période, il s’est tenu au Mémorial de la Shoah à Paris,la cérémonie du souvenir pour les juifs originaires de Tunisie envoyés au camps de la mort, en présence de très nombreuses personnalités notam-ment M. Gilles Bernheim Grand Rab-bin de France, M. Joël Mergui et M. David Messas Grand Rabbin de Paris, ainsi que M. Pierre Besnainou Prési-dent du FSJU.

Cette année correspondait en effet au

70ème anniversaire de la Commémo-ration de la rafle des Juifs de Tunisie par les SS.

Le Maître de cérémonie M. Claude Nataf a rappelé avec émotion le cal-vaire de ses hommes et de ses femmes pendant la seconde guerre mondiale. Ces déportations de juifs de Tunisie laisseront sans nul doute une trace indélébile dans les mémoires. Par ail-leurs, Il était de notre devoir d’être également présents en nombre pour témoigner que le souvenir de ceux qui sont morts, parce que juifs, demeure à jamais dans notre mémoire, et pour s’associer à une prière commune à leur intention.Gageons que les jeunes générations perpétuent ce devoir de mémoire et assurent la pérennité de cette cérémo-nie du souvenir.

Par ailleurs, des personnalités ont déposés des gerbes y compris le repré-sentant de l’ambassade de Tunisie en France et le « Malé Rahamim » a été récité par le Hazane-Ténor M.Amos Haddad.

Y. Lellouche

Cérémonie du souvenir pour les déportés juifs de Tunisie

Depuis déjà plusieurs années, le FSJU et un grand nombre de donateurs orga-nisent le Cinéma de Hannouca pour les enfants du quartier de Belleville, de Paris et d’ailleurs…

Cette année encore 800 enfants et leurs parents, ont eu la chance de passer un moment agréable au cinéma Gaumont Opéra où il leur a été projeté le dernier Disney.

A la sortie et comme d’habitude, Gil Taieb et toute son équipe de bénévoles parmi lesquels Hubert et Max Journo, Marco Giami, Danielle Lasry et tant d’autres, tous aussi formidables, atten-

daient les enfants, les bras chargés de cadeaux et de friandises !

Ce moment unique nous rappel assu-rément les souvenirs d’enfance inou-bliable au cinéma REX de la Gou-lette où nous étions tous invités à la sempiternelle projection de « Zorro l’araignée» à l’occasion de Hannouca, Pourim et même la fête de l’Aïd ! Par les très célèbres frères Victor et Dario Lahmy qui ont largement contribué à nous offrir une part de rêve !

A l’année prochaine Béézrat HM !

Y.Lellouche

Le Cinéma de Hannouca

Yéouda veut en découdre avec Yos-sef…nous sommes tous témoins d’une extrême tension entre les deux frères.Après avoir réalisé son rêve en excé-dant au trône, Yossef retrouvera ses frères venus lui demander du blé. Il se souviendra encore de ses rêves.. Et ne voudra pas se dévoiler à eux, et utilisera même un stratagème pour amener son frère bien aimé, Benyamin en Egypte.

Le Rav Chalom Messas zal nous fait remarquer dans son livre « Véham achéméch » : « Comment est-il pos-sible que ses frères ne l’ont pas re-connu? » Pourtant Yaacov avait pré-cisé : « Yéch chéber Bémitsraïm!» ce qui signifiait aussi, il y a un espoir en Egypte! Et bien que Yossef porté désormais une barbe..Ils auraient du forcément le reconnaître puisqu’il est dit à son propos : « Ki bén zékonim ou lo » qu’on peut interpréter : Fils de la vieillesse de Yaacov ! Faisant remar-quer au passage qu’il ressemblait a s’y méprendre à Yaacov avinou! Mais le Rav explique que les frères n’étaient pas en mesure de le reconnaître, tout simplement parce qu’il leur parla du-rement à la manière des égyptiens, ce qui était déstabilisant pour eux !

La tension va atteindre un nouveau paroxysme lorsqu’il annonce qu’il veut garder Benyamin en Egypte ! Nous sommes en cet instant dans un des épisodes le plus dramatique de l’histoire des fils de Yaacov.

Yossef veut en quelque sorte « retrem-per » ses frères dans une ambiance identique à celle qui a précédé sa vente en Egypte…cette fois ci, il veut pouvoir être rassuré sur la solidarité infaillible de ses frères ! C’est ainsi que l’on teste le vrai repentir d’un homme nous dit Maimonide dans les lois de le Téchouva : « Qu’appel t-on une téchouva pleine et entière ? C’est lorsqu’un homme se trouve dans une situation analogue à celle qui l’avait entrainé à fauter et qu’il décide cette fois-ci de ne pas se laissé entrainer…certes dit Rambam, il aurait pu une fois encore céder, mais parce qu’il était animé d’un vrai désir de Téchou-va et non pas en raison d’un sentiment de crainte ou de faiblesse, qu’il fait face et surmonte ainsi l’épreuve qui se présente à lui!

Lorsque Yéouda s’avance vers Yossef pour lui murmurer, pas que des mots agréables dans l’oreille.. explique Rachi, nous avons donc clairement deux « royautés » qui veulent s’af-fronter, parce qu’ils ont en fait deux conceptions bien différentes pour at-teindre « la Guéoula » la rédemption : Le Machiah Ben Yossef, et le Machiah Ben David. Le face à face de ces deux

conceptions va atteindre des sommets comme il est précisé au début de notre paracha.

C’est une des raisons pour laquelle affirme le Talmud, le Monde a tremblé d’un bout à l’autre de son extrémité !Il ne s’agit pas ici uniquement d’une banale rencontre entre deux indivi-dus, mais c’est surtout la rencontre de deux approches bien distinctes de ce que doit être l’histoire du monde et du cheminement de l’homme en général.Selon Rabi Haim Moché Louzato, Yéouda comme chacun sait prônait pour sa part une Guéoula – une ré-demption qui passerait uniquement par la sainteté, sans passer par les épreuves intermédiaires du mal, des guerres etc.… alors que Yossef pensait au contraire que pour que le monde accède à une parfaite connaissance d’HM, il fallait d’abord le métamor-phoser totalement y compris en trans-formant le mal en bien…

Le Midrach compare ce combat entre ces deux géants, ces principaux ac-teurs, à celui entre, un lion incarné ici par Yéouda et un taureau incarné par Yossef. Tous les frères présents de même que l’Egypte entière, retiennent leur souffle car le combat qui s’annon-çait les dépassait très largement !

Finalement la lutte n’aura pas lieu et Yéouda sauras canaliser son énergie et trouver les mots pour ébranler le cœur de Yossef.

Yossef Vice-Roi d’Egypte,se fit connaître à ses frères sans élever la voix dit Rachi. Ce sont des versets d’une grande sensibilité et d’une extrême émotion, qu’on ne peut par-courir sans imaginer le drame qui se dénoua ce jour là autour de la famille de notre patriarche Yaacov.

Depuis 22 ans, Yossef attendait inlas-sablement cette confrontation, on aurait pu imaginer alors qu’il cherche-rait une vengeance, face à toutes les souffrances et toutes les humiliations que ses frères lui avaient causée. Bien au contraire, il fit passer son amour propre aux «oubliettes de l’histoire» en rappelant à ses frères que c’était uniquement par la volonté de l’Eternel Tout Puissant que son histoire c’était passée ainsi et que eux-mêmes furent manipulé pour la réussite du plan divin ! La grandeur d’âme de Yossef Atsadik et sa confiance en D-ieu furent parmi les plus exceptionnelles de toute l’his-toire biblique !

Voilà pourquoi il méritera plus tard que la mer se retire devant son sarco-phage (à l’image de sa fuite devant la femme de Potifar..) pour lui permettre d’être inhumé en Erets Israël.

La plupart des itinéraires des hommes sont ainsi…voilà pourquoi le Roi Da-vid écrit : « Rabot Mahachavot bélev îch..véasat HM taâmod ! » L’homme a une multitude de projets en son cœur…mais seul celui que D-ieu aura choisi aboutira !

A présent Yossef est rassuré. Cette fois-ci non seulement ils ne se sont pas détournés du sort de Benyamin, mais Yéouda était disposé à sacrifier sa vie dans un combat sans merci, puisque le Midrach affirme que Yéouda avait la force physique de mettre l’Egypte à sac !

Ce dépassement de soi est le meil-leur garant de Téchouva aux yeux de Yossef, voilà pourquoi, il quitte en quelque sorte l’alternative du combat et se dévoile à ses frères, tout à fait médusés.

Dans les sélihot- les supplications que nous récitons au mois d’Elloul nous disons : « Ma nédaber ou ma nétsta-dak »

« Que dire pour me justifier devant toi, Toi le Roi de tous les Rois?» Si déjà les frères de Yossef sont troublés au point ou la Guemara affirme que leurs âmes les ont quittées au moment où Yossef c’est dévoilé à eux…Alors à plus forte raison, lorsque l’homme après 120 ans devra rendre des comptes à son créa-teur !

Yossef avait parfaitement compris que ses frères étaient mûrs à présent pour la réunification de la Maison d’Israël, c’est-à-dire pour une unification des projets de l’histoire du monde.

Ils ont intégré après biens des mal-heurs et des souffrances, que la voie de Yossef et celle de Yéouda étaient tout à fait complémentaire l’une de l’autre et que ceux-ci doivent œuvrer la main dans la main, jusqu’au terme du temps fixé par D-ieu pour atteindre la Guéoula.

Tout ce magnifique livre de Béréchit – La Genèse, dont certaines parachiot étaient enseigné par cœur par nos maîtres au Ketéb –Talmud Thora, re-présente ce symbole et ne parle que de la fraternité, perdue depuis le meurtre d’Abel et la vente de Yossef, pour faire advenir la rédemption, c’est-à-dire l’émergence d’un monde rempli de la sagesse d’HM, pour qu’enfin règne le Tov- le Bien entre tous les hommes.

Ayons une pensée pour nos frères vic-times en Israël de ce terrible incendie dans la région du Carmel.

Yvan Lellouche

Parachat Vayigach : la rencontre des deux Messies

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010

Cacherout : A boire et à manger… (Partie 1)Dans le cadre des assises du judaïsme, projet longtemps souhaité par notre ami Claude Nataf, il s’est tenu récem-ment à la synagogue consistoriale de Neuilly un débat sur la Cacherout en questions… Un public nombreux essentiellement du département 9 2, avait fait le déplacement, pour en-tendre et surtout pour tenter de com-prendre la complexité de ce vaste sujet qui en réalité nous concerne tous. Il est vrai qu’un beau cocktail avait été offert à tous les participants par « Charles traiteur »… On remarqué la présence du grand rabbin de Paris David Mes-sas, du Président de l’ACIP Joël Mer-gui, du Av Beth Din Yérmihaou Koen, du Grand Rabbin Fiszon et de M. Elie Korchia organisateur de l’événement, ainsi que M. René Amsellem qui est l’un des plus éminents chevillards de la communauté, c’est dire toute l’im-portance de cette réunion. Rappelons en effet que la Cacherout est de loin le plus gros pourvoyeur de recettes pour l’ACIP et bien que le Label Cacherout Beth Din de Paris soit l’un des plus sérieux en Europe, si non au monde, il y aura toujours des esprits chagrins qui diront le contraire. Souvenons-nous que l’an dernier, M.Dov Zerah fraîchement élu, avait promis des changements profonds et la réorganisation de ce département, mais il du écourter son mandat pour les raisons que nous savons tous.

Après les présentations d’usage et les applaudissements, ce fut au tour du Grand Rabbin Fiszon Grand Rab-bin de Moselle et responsable des relations avec les institutions euro-péennes, de faire un long et brillant exposé sur la situation qui prédomine en matière d’abattage rituel-chéhita - en France et en Europe.

Le Grand Rabbin Fiszon qui est par ailleurs le rabbin de Metz et du Consis-toire Israélite de la Moselle, a fait part de ses nombreuses inquiétudes suscitées par les écueils mis en place notamment par les ONG et les associa-tions de défense des animaux, au sein du Parlement Européen. Nombre de pays Européens notamment l’Irlande, a carrément durci sa législation et ne permet plus un abattage conforme à la Halakha par conséquent, la com-munauté juive sur place a désormais recours à de l’importation. Depuis des années, les associations de défense des animaux mènent des actions de lobbying tant au niveau des gouverne-ments européens que de l’Europe elle-même. A défaut de réussir à faire inter-dire l’abattage rituel, elles tentent de faire adopter une mesure qui obligera les industriels à indiquer que telle ou telle viande provient d’un animal abat-tu sans étourdissement. Après un vote contraignant du parlement européen, juifs et musulmans britanniques ont décidé de s’unir et de lutter ensemble contre cette mesure. Un journaliste à même récemment écrit : « Après avoir imposé à la filière halal l’étourdisse-ment des animaux avant abattage, la Nouvelle-Zélande vient d’interdire aux juifs de mettre à mort un animal sans l’avoir étourdi. Jusque-là, une dérogation pour le moins surprenante permettait aux consommateurs juifs de disposer de viande issue d’un ani-mal non étourdi. Surprenante, car cette dérogation ne valait pas pour les musulmans, alors même qu’en matière d’abattage rituel juifs et musulmans partagent les mêmes préoccupations…

Après avoir défendu de manière véhé-mente les positions alahakhique du

Rabbinat Français sur les questions d’abattage rituel, notamment sur la question de l’épineux problème de l’interdiction de l’étourdissement pré-alable des bêtes d’abattoirs et surtout d’avoir obtenu gain de cause, le Grand Rabbin Fiszon est à présent engagé dans un combat plus insidieux, celui des lobbies au parlement Européen qui veulent imposer un étiquetage sur la provenance de ces viandes…

Pour mieux cerner la question de la traçabilité, il faut savoir par exemple que sur un cheptel de 100 bêtes, envi-ron 40 à 50 sont déclarées « cachère ». Par conséquent les bêtes non déclarées cachère par les « chohatim », de même que les carcasses arrière des bêtes ca-chère, sont écoulées dans les circuits habituels de la grande distribution. Et c’est là où attendent les détrac-teurs de l’abattage rituel et où se situe la grande difficulté… Ces lobbies veulent un étiquetage sur la prove-nance de ces viandes avec la mention : « Ces viandes proviennent de bêtes abattues sans endormissement ». ! Pour la Halakha l’endormissement est un véritable problème, un casse tête sans nom, mais apparemment pour les Musulmans cette question de l’endor-missement préalable ne pose pas de réel problème… Les conséquences de cet étiquetage peuvent être considé-rables car les consommateurs grands publics risquent à terme de se détour-ner et les écoulements de ces viandes « non cachère » s’en feront ressentir ! Une campagne d’affichage avait même commencé à petits pas depuis quelque mois…avec des photos chocs et un slogan qui en dit long : « Laura ignore manger Halal ou Casher. Pour-tant on lui impose. » Cette campagne a été censurée pour l’instant par l’ARPP (Autorité de Régulation Profession-nelle de la Publicité) Par contre la loi concernant cet étiquetage est dit-on sur le point d’être votée et peut-être même adoptée en seconde lecture au parlement Européen!

Il nous reste certes la persuasion mais également la prière… Plus sérieu-sement, examinons de plus près les causes du problème, pourquoi donc toujours chercher le mal chez les autres? Si cette loi viendrait qu’à D-ieu ne plaise à être appliquée en Eu-rope, il faudra assurément faire notre examen de conscience approfondi et ne pas se cacher la face ! Les Sages du Talmud affirment que les « Por’oua-nout »- les malheurs- ne s’abattent que pour nous rappeler à l’ordre ?? Alors sommes-nous vraiment irréprochable? Lorsqu’on observe le nombre de réseaux concurrents et « Achgahot » c’est-à-dire ces querelles de paroisses et tous les dysfonctionnements qui peuvent parfois engendrer ! On pour-rait alors être tenté de crier cessez le massacre ! Ce qui est le plus surpre-nant, c’est que dans certaine famille, il arrive parfois que l’on serve à table trois « Achgahot » différentes…une pour le père, une autre pour le fils et la troisième pour la belle-fille !

Certes la Mondialisation est passée par là, il n’y a qu’à voir le nombre des références sur le marché, qui n’ont d’ailleurs pas fait baisser les prix pour autant !.. Mais ne devrions nous pas d’abord êtres exigeant avec nous même ? De grâce cessons de donner du grain à moudre à tous nos détracteurs qui scrutent nos moindres comportements! Par ailleurs, Il est dommage que toutes les tendances du judaïsme en France, n’unissent

pas leurs efforts pour se faire mieux entendre des pouvoirs publics. Cette question de l’abattage rituel reste pri-mordiale quelque soit la tendance du judaïsme auquel on appartient. Les dé-tracteurs de l’abattage rituel sont bien armés, ils nous attendent au tournant ! Voici par exemple un aperçu des ac-tions qu’ils mènent en France et Eu-rope, et leur combat n’est assurément pas terminé, le nôtre également ! (Ces textes défendent le point de vue des adversaires de l’abattage rituel.)

La partie suivante est extraite d’un document publié sur http://www.mul-timania.com/tizol/casher.html :

« ABATTAGE CASHER CRUEL DES ANIMAUX »Comme cela se pratique couramment, l’abattage Casher constitue une viola-tion atroce des principes de Base du Judaïsme et de son héritage. Un cha-pitre entier du Talmud est consacré au commandement, « tsa’ar ba’alei hayim », la prévention de la souf-france des animaux. Il est clairement exposé dans le Code de Loi Juive: «Il est interdit, selon la loi du Torah d’in-fliger la douleur sur n’importe quelle créature vivante.» En outre «Sche-chitah», la méthode d’abattage ortho-doxe Juive rituelle, particulièrement barbare, est certainement celle qui entraine une plus grande souffrance d’une manière légale dans le monde occidental. Selon un Rabbin renommé des Juifs Maimonide, l’objectif origi-nel parmi les lois d’abattage casher, devrait assurer une mort relativement humaine pour l’animal comparé à d’autres méthodes en ce temps et de prévenir la bonne santé des personnes qui consomment de la viande. Les pro-grès actuels en matière d’abattage, ont cependant réfuté ces bonnes animaux sont rendus inconscients et suspendus pour être saignés. Les lois d’abattage casher, cependant, obligent que L’ani-mal soit conscient pour l’abattage! Cela signifie de le suspendre en pleine conscience!

*Concernant le bœuf, cette technique impose d’accrocher un poids d’une demi-tonne!, l’animal conscient est suspendu par une chaîne autour de la patte de derrière. La description d’un livre sur «la Viande et la Volaille», est la suivante: «La suspension d’ani-maux conscients pour l’abattage rituel sont un domaine de notre pro-fession et notre principal tâche...J’ai visité une chaîne d’abattage casher: Ils frappaient les murs et leur mugis-sement pourrait être écouté jusqu’au bout dans le parking. Pour installer les chaînes sur le bétail vivant, ils uti-lisaient un stylo qui piquait l’animal pour le faire tomber. A quelques dis-tances, la tête de l’animal suspendue est maintenue par le nez connecté à un cylindre aérien. L’étirement du cou par le nez est douloureux. La suspension à l’envers provoque aussi un grand ma-laise puisque que le ruminant appuie sur le diaphragme.» L’animal bouge par saccades en se tordant durant 2-5 minutes pendant qu’il est suspendu et avant que sa gorge ne soit tranché jusqu’à l’os, la chair déchirée et des ligaments souvent rompus, même des fractures dans certains cas. Une mort très douloureuse! En 1992, même l’Institut de consom-mation américain a publié cette déclaration «la pratique d’abattage du bétail vivant suspendu doit être interdite.»Bien que des millions de vaches, de veaux et de moutons soient toujours suspendus dans des abat-

toirs américains cashers, les entre-prises d’emballage casher utilisent aujourd’hui une alternative dévelop-pée par l’ASPCA dans laquelle les animaux sont abattus sans suspension. Cependant, 90 pour cent de veaux casher abattus sont toujours tués par cette technique de suspension. En rai-son du coût d’un abattage plus humain pouvant atteindre jusqu’à 50,000 $, l’industrie d’abattage casher refuse vraisemblablement cette alternative pour des raisons financières. C’est une farce grotesque concernant les lois ini-tiales d’abattage.

Schechitah est une exception des lois d’abattage en 1958, qui exige que les animaux non volatiles soient rendus inconscients avant l’abattage. Donc, les animaux même cashers qui ne sont pas suspendus souffrent énormément. Pour peu que le couteau soit mal affû-té (challef), des études sur des veaux montrent que la méthode d’abattage casher n’est ni instantanée, ni indolore à cause du flux de sang par les artères vertébrales derrière le cou, les animaux restent conscients pendant une minute après que leurs veines jugulaires et ar-tères carotide soient coupées. Ainsi la prochaine fois que vous voyez le mot Casher (ou Halal), pensez à la douleur, la souffrance, la cruauté.

Les autorités Orthodoxes religieuses interprètent sélectivement ces textes révolus. Le Code de la Loi Juive, par exemple, interdit l’attachement des pieds d’un animal d’une manière qui leur causerait la douleur. Mais, tandis que l’on permet la suspension, l’idée que les animaux soient rendus incons-cients immédiatement avant l’abattage est repoussé! Un autre exemple de l’hypocrisie d’in-terprétation stricte de ces lois est l’in-terprétation de la Torah de consom-mer le sang. Les ouvriers de viande casher essayent d’enlever la plupart des veines, mais bien sûr, on ne peut jamais enlever tout le sang (20 % reste dans les capillaires). En fait, c’est la raison pour laquelle on ne peut pas consommer la viande non casher. A cause des petites veines dans l’arrière-train d’un animal et que l’on peur diffi-cilement enlever, cette viande est ven-due au public généralement comme non casher. Il semble donc exister une entorse aux lois originelles. Cornell J. Regenstein, professeur de science en alimentation a présenté une publica-tion à la conférence de consommation de la viande en 1992, dans laquelle il a soutenu que l’abattage casher doit être réalisé avec souci extrême pour la santé, la sécurité et le bien-être des animaux et des gens. «L’ironie, bien sûr, est que les animaux doivent être tués humainement; il faut aussi tenir compte des conditions d’élevage et de transport.

Exposé par Rabbin Sidney J. Jacobs, auteur du Livre de Mot Juif, «Il ne peut avoir aucune méthode humaine en matière d’abattage industriel. Ironi-quement, le dilemme de l’abattage Juif rituel pourrait être résolu en se conver-tissant à un régime végétarien, exposé dans la Genèse.» Michel Greger

Conclusion: Ce texte concerne essentiellement l’abattage rituel casher aux Etats-Unis mais cela peut s’appliquer à l’abat-tage rituel musulman (Halal) ainsi que tout abattage sans étourdissement préalable, notamment à la ferme ou à la campagne, dans tous les pays qui n’ont pas les moyens de s’équi-

per d’une ultra-structure permettant l’électronarcose entre autres.

De nombreux vétérinaires s’accordent à dire qu’il est inutile d’infliger une souffrance supplémentaire aux ani-maux pouvant durer plusieurs mi-nutes, les religieux notamment les orthodoxes se défendent en disant que cette méthode est plus humaine car les animaux sont rendus inconscients instantanément, hélas! C’est complè-tement faux car les pauvres bêtes se débattent pendant plusieurs minutes... Les lois religieuses sont écrites à une époque où il n’existait pas d’électri-cité! Par conséquence la religion doit évoluer et s’adapter à chaque époque! Il ne faut pas croire aussi que les mé-thodes classiques avec étourdissement préalable soient indolores car les ani-maux sont choqués puis égorgés.

Il est probable que dans un avenir proche ou lointain, les méthodes d’abattage vont encore évoluer d’avan-tage avec une souffrance moindre car les animaux seront complètement endormis par des substances anesthé-siques qui ne seront pas dangereux pour l’homme. Evidemment, l’idéal, c’est de convertir le plus de personnes à un régime végétarien mais il ne faut pas rêver!

Que pouvez-vous faire?N’hésitez pas à chaque occasion de critiquer les méthodes d’abattage ri-tuel ou pas, qui se passent sans étour-dissement préalable. Ne tombez pas dans ce piège où l’on vous traitera immédiatement de raciste car même les pratiquants religieux commencent à rejeter ces méthodes archaïques d’abattage. Enfin, écrivez et informez les médias dans la mesure du possible en essayant de ne pas blesser l’esprit religieux.Les deux visuels prévus pour illustrer cette campagne d’information de la Fondation de BB ont été retoqués le 8 novembre dernier par l’ARPP (Auto-rité de Régulation Professionnelle de la Publicité) considérant qu’ils étaient de nature à “ridiculiser ou choquer” les adeptes des rites concernés. Cette campagne est donc censurée pour l’instant ! Mais il faut savoir, qu’une cinquantaine de députés UMP ont déposé une proposition de loi pour que l’étiquetage de la viande-ou d’une préparation à base de viande-men-tionne le mode d’abattage de l’animal, au nom “du droit à l’information du consommateur”.“Une part importante des viandes issues d’un abattage rituel est commercialisée dans le circuit tra-ditionnel sans qu’il soit fait mention de cette caractéristique”, explique Nicolas Dhuicq (UMP), proche de Jean-François Copé et auteur de cette proposition de loi. Le consommateur est en droit d’être informé que l’achat de viande issue d’un abattage rituel implique une participation financière à un culte”…Le texte est cosigné par 48 de ses collègues UMP, dont le vice-prési-dent de l’Assemblée Marc Le Fur et la Filloniste Valérie Rosso-Debord, et les deux élus Villiéristes (MPF). Selon ces députés, le consommateur a le droit d’être informé du mode d’abat-tage pour “des raisons éthiques”, ne pas vouloir consommer de la viande issue d’animaux abattus sans étour-dissement, mais aussi religieuse. [...] Entre un tiers et deux tiers de la viande consommée est issue de la filière cer-tifiée d’abattage rituel. C’est ce qu’af-firmé le Figaro daté du 10 novembre dernier.

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Il est connu que les dirigeants arabes ont un double discours. Un discours pour les masses et un autre pour l’Oc-cident. Les révélations de Wikileaks ont d’ailleurs un retentissement in-croyable dans le monde arabe (note de JPG : retentissement dont les médias occidentaux ne se font pas l’écho).

Le site Wikileaks (qui n’est plus vi-sible depuis la majorité des capitales arabes) a rendu public des documents classés du département d’Etat améri-cain, révélant des secrets que nombre de pays musulmans auraient préféré garder strictement confidentiels, ainsi que des informations embarrassantes sur la façon dont les dirigeants arabes se comportent en coulisses.

Ceux qui doivent se sentir gênés de-vant leur population sont les dirigeants arabo-islamiques qui, de toutes les fa-çons, ne vont pas se justifier auprès de leurs sujets, auxquels ils tiennent un tout un autre discours sur les droits de l’Homme.

Les chefs de la diplomatie arabes sont furieux, depuis quelques jours, contre la teneur exceptionnellement dange-reuse d’un certain câble diplomatique américain divulgué par WikiLeaks.

Il s’agit de celui ou les dirigeants arabes ont conseillé à leurs interlocu-teurs américains de fermer les yeux sur certains principes démocratiques, concernant le camp de Guantanamo , ou de la stabilisation de l’Irak.

Des régimes totalitaires arabes ont encouragé les autorités américaines à fermer les yeux sur les dizaines de chambres de torture US de Guanta-

namo, dans le sud-est de Cuba.

Les révélations de WikiLeaks men-tionnent des déclarations de plusieurs despotes arabes qui qualifient la tor-ture de « procédé légitime ». Des agents des renseignements de pays arabes auraient d’ailleurs participé aussi à des « interrogatoires musclés » de détenus de Guantanamo.

Une étude de l’armée américaine a conclu qu’au moins trente anciens dé-tenus de Guantanamo ont été tués sous la torture. Au total, sept cent soixante dix neuf personnes sont passées par cet établissement entre 2002 et décembre 2008, dont cinq se sont suicidées. En juin 2006, la Cour Suprême des Etats Unis a déclaré illégales les procédures judiciaires d’exception mises en place à Guantanamo.

Un groupe de défense des droits de l’homme basé à Londres a estimé que soixante des détenus sont mineurs. Ce lieu de détention hors de tout cadre juridique avait attiré les critiques de l’opinion publique internationale, des gouvernements, et des associations de défense des droits de l’homme.

De nombreux témoignages et docu-ments ont fait état de conditions de dé-tention dégradantes et de l’emploi de techniques de torture sur des prison-niers. Néanmoins, pendant que les mé-dias arabes (qui ne sont pas honnêtes) dénonçaient ces pratiques, la majorité des régimes arabes au pouvoir exhor-tait, en coulisse, le Prédisent Barack Obama, de ne pas fermer le camp.

En fait, les dirigeants arabes cher-chaient, par ce double jeu, à diaboliser

les États-Unis auprès de leur opinion publique, tout en soutenant les mé-thodes d’interrogatoire des geôliers. En juin 2006, la veille du suicide de trois détenus, lorsque le Président américain George W. Bush avait af-firmé, lors d’une conférence de presse au Danemark, sa volonté de mettre un terme au camp de Guantanamo, de travailler au rapatriement de certains détenus, et au jugement par des tribu-naux américains pour d’autres, des di-rigeants arabes se sont opposé à l’idée que l’on ouvre cette possibilité de pro-cès équitables et justes pour leurs res-sortissants qui se trouvent dans cette base militaire US.

L’administration américaine souhai-tait, de plus, renvoyer rapidement quelques détenus arabes de Guanta-namo dans leurs pays, mais beaucoup ont refusé de partir, sachant qu’ils avaient le choix entre le rapatriement et l’incarcération à Guantanamo. Ils ont opté pour le premier choix, bien moins risqué, selon leurs avocats.

Les Défenseurs de la démocratie et des droits de l’homme seront surpris de savoir que ces régimes dictatoriaux et manipulateurs sont intervenus pour empêcher que certains détenus soient graciés, et qu’ils ne témoignent pas devant les médias.

Enfin, selon les câbles publiés par WikiLeaks, le roi d’Arabie Saoudite a proposé d’implanter une puce sur les détenus de Guantanamo. Pour ne pas perdre la trace des anciens détenus élargis de Guantanamo, le roi d’Ara-bie saoudite avait «une idée», qu’il a proposée, le 15 mars 2009, à John Brennan, le conseiller anti-terroriste de B. Obama.

Il s’agissait d’implanter sur les intéres-sés une puce électronique contenant plusieurs informations, et permettant de les pister. «On fait ainsi avec les chevaux et les faucons», expliqua le roi !!! Il faut se rendre à l’évidence que les régimes arabes qui utilisent l’endoctrinement, la propagande et le mensonge, sont vraiment dans une si-tuation difficile, après ces révélations de Wikileaks.

Les dirigeants arabes sont des fous sans scrupules. D’une part, ils cultivent l’enseignement de la haine, chez eux, et d’autres part ils prétendent vouloir combattre le terrorisme et l’intégrisme devant les occidentaux. Les dirigeants arabes sont coincés en permanence par cette attitude hypocrite. Ce sont des menteurs, des profiteurs, des assassins (souvent par procuration) de premier plan.

Ftouh Souhail

Les pays arabes aux américains : Guantanamo, soyez sans scrupule

«Le danger est passé»

Soupir de soulagement collectif. Di-manche, les pompiers ont réussi à sur-monter les flammes qui ont tué 41 per-sonnes dans le nord du pays, ravagé des milliers d’hectares de terres forestière et causé pour plus de 200 millions de shekels de dégâts, selon les premières estimations. Divers petits feux étaient toujours actifs dans la région du Car-mel, et la flotte des avions de l’aide in-ternationale s’est avérée décisive pour mettre fin aux incendies. Parmi eux : le superpétrolier Boeing 747, prêté par le gouvernement américain.

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A son bord, près de 80 000 litres d’eau et de retardateurs d’incendie. Deux pi-lotes de l’armée de l’air, accompagnés par le commandant de la base aérienne de Netavim, le général Idan Atias, se sont joints à l’équipage américain, qui a atteint le massif du Carmel en 20 minutes de vol. La pluie, enfin, aidera le travail des soldats du feu.

«De notre point de vue, le danger est passé», déclare le porte-parole Boaz Rakia. Le soulagement a cependant rapidement fait place au deuil. Vingt-quatre victimes ont été enterrées di-manche : 22 agents des services péni-tentiaires et 2 policiers.

A 17 heures, dimanche, la police a in-diqué aux résidents de la zone la plus touchée qu’ils pourraient regagner leurs habitations de Nir Etzion, Ein Houd et du Kibboutz Beit Oren. Selon les secouristes sur place, 250 foyers ont subi des dommages considérables, en particulier à Ein Houd et Beit Oren. Le gouvernement a estimé que près de 70 maisons devront être démolies complètement pour être reconstruites.

Des fonds ont été débloqués pour pro-poser des caravanes aux habitants. Le Premier ministre, Binyamin Netanya-hou, a fixé un délai de deux mois pour terminer les constructions.

Par YAAKOV LAPPIN

STUXNET ? YANKEE ? SO WHAT ?

Le site privé américain Northeast Intelligence Network spécialisé dans l’antiterrorisme frappe un grand coup et met les pieds dans le plat. Le 1er décembre, Sean Osborne, l’un des fondateurs du site, issu du sérail de la guerre électronique, titre sans com-plexe “Stuxnet: Made in USA”. De-puis le mois de septembre, l’origine de Stuxnet est généralement attribuée par les experts et les média à l’unité 8200 de l’armée israélienne.

Sean cite ainsi un ancien patron du département de la Sécurité Intérieure qui dès le 24 septembre sur Bloom-berg TV pointait un doigt accusateur en direction d’Israël. Excluant toute implication américaine le responsable affirmait: “More likely is, frankly, Is-rael. That Israel did it.” Israël l’a fait. Un point de vue erroné selon Sean qui s’appuie sur un article du New York Times signé David Sanger , publié le 10 janvier 2009.

Soit 17 mois avant la découverte de Stuxnet. L’article, intitulé : “U.S. Re-jected Aid for Israeli Raid on Iranian Nuclear Site” renfermerait la preuve de l’origine US du cybermissile Stuxnet ici)

Le Président Bush aurait donc justifié son refus d’apporter son soutien à une action israélienne contre le nucléaire

iranien en invoquant un plan clandes-tin américain visant à saboter subti-lement les infrastructures iraniennes. Une révélation alors censée tempérer les ardeurs israéliennes. Pour “Nor-theast intelligence Network”, Stuxnet est made in USA.

Les soi-disant signatures israéliennes contenues dans le code ne seraient que des leurres. D’ailleurs endossés sans (trop) protester par Israël, qui selon l’auteur de l’article, ne voit pas que des inconvénients à être désigné comme coupable.

Cela correspond après tout à ses compétences technologiques et toute démonstration de virtuosité, même par procuration, est bonne à prendre. Sean note que c’est d’ailleurs le même David Sanger qui le 29 septembre der-nier, toujours dans le New York Times, a informé le monde entier de la pré-sence du mot “myrtus” dans une ligne de code de Stuxnet, induisant un lien implicite avec le Livre d’Esther, donc Israël.

Sean s’amuse de la farce et affirme que les créateurs de Stuxnet mérite-raient un award pour cette diversion. Avant de conclure, convaincu de la paternité américaine de l’opération, que tout cela n’est sans doute qu’une juste réponse de l’oncle Sam aux di-verses agressions subies depuis 1979, y compris l’assassinat des marines à Beyrouth… Un commencement de réponse du berger à la bergère, version yankee ?

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010

Il ne faut plus attendre les signaux d’alarme

Israël peut s’attendre à la dévastation, non seulement de ses villes, mais aussi de ses forêts, dans une guerre à venir avec le Hamas et le Hezbollah. Ima-ginez une future guerre avec le Hez-bollah et le Hamas. Si l’on en croit les récentes prévisions du précédent chef du Renseignement Militaire, le Major-Général. Amos Yadlin, Israël devra faire face à des missiles et des roquettes de toutes tailles tombant sur le pays entier – de Kiryat Shmona au nord à Dimona au sud et Tel-Aviv au centre.

Si cela est vrai, alors Israël peut s’at-tendre à voir d’une part ses villes rava-gées comme jamais auparavant, mais aussi ses forêts. Lors de la deuxième guerre du Liban en 2006, alors que des roquettes sont fréquemment tombées dans les villes du Nord, en particulier Haïfa, elles ont également atterri dans les champs et les forêts, brûlant envi-ron 15.000 dunams.

Bien qu’un peu moins de la moitié de ce qui a brûlé dans l’enfer du Carmel depuis jeudi, cela aurait dû suffire comme signal d’alarme pour que le gouvernement se réveille et agisse pour faire face à de futurs incendies de forêt à grande échelle.

Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Tous les Israéliens connaissent les changements dans l’armée israélienne – formation accrue, amélioration des armes et des systèmes de défense – de-puis la guerre, ainsi que les modifica-tions apportées au Commandement du front intérieur, qui a reçu des budgets supplémentaires afin d’organiser des exercices à l’échelle nationale visant à préparer le pays à la dévastation atten-due de la prochaine guerre.

Mais alors que le Ministère de la Dé-fense a créé le Bureau National d’Ur-gence et fait d’autres changements très importants au sein du Commandement du front intérieur, les gouvernements Olmert et Netanyahou ont tous deux continué à négliger, depuis des décen-nies, le Service d’Incendie et de Sau-vetage, en refusant les budgets néces-saires lui permettant de représenter une unité de lutte efficace contre les incendies dans un pays comme Israël.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les normes internationales sont environ d’un pompier pour 1.000 citoyens. En Israël, le ratio est plus proche de un pour 10.000. Il y a aussi la question de la pénurie en retardateurs de feu dont a désespérément besoin Israël pour

éteindre les feux par voie aérienne.

Tout d’abord, ce n’est pas la première fois que cela se produit. Lors de la deuxième guerre du Liban, les avi-ons ont été envoyés en Europe afin de ramener des retardateurs de feu pour éteindre les incendies de forêt qui fai-saient rage dans le Nord. En outre, il y a au moins une société israélienne qui fabrique ce matériau.

Le problème est qu’Israël ne le com-mande pas. Qui aurait cru que le puis-sant Israël, qui a mené la guerre au Liban il y a quatre ans, a combattu le Hamas dans la bande de Gaza il y a deux ans et qui préparerait une extra-ordinaire frappe militaire contre l’Iran, aurait besoin d’appeler à l’aide plus d’une douzaine de pays pour éteindre un incendie de forêt ?

Mais c’est ce qui arrive lorsque les dirigeants du pays sont myopes et ne parviennent pas à prévoir l’inévitable. Pour les États-Unis, cela fut l’ouragan Katrina. Pour Israël, c’est le feu du Carmel. Ce qui va se passer est assez évident.

Lors de la réunion du Cabinet prévue pour dimanche, le Premier ministre Binyamin Netanyahou, qui a immé-diatement et intelligemment demandé de l’aide aux pays lorsqu’il a réalisé qu’Israël ne pouvait seul faire face à l’incendie, annoncera qu’il ordonne le transfert immédiat des fonds au Ser-vice d’Incendie et de Sauvetage.

Le Ministre de l’Intérieur Eli Yishai, dont le bureau est responsable du ser-vice d’incendie et qui dans un pays oc-cidental normal aurait probablement démissionné ou été congédié pour les défaillances ayant conduit à cet incen-die, blâmera les Finances pour ne pas avoir transféré les fonds.

De son côté, les Finances publie-ront leurs propres accusations. Mais comme pour de précédents incidents à l’échelle nationale, personne ne pren-dra personnellement la responsabilité. La seconde guerre du Liban avait servi de signal d’alarme à l’armée israé-lienne, le feu au Carmel sera celui du ministère de l’Intérieur.

Il est temps qu’Israël cesse de ne réagir qu’après des alarmes, mais se mette à contrer les défis en les anticipant. Sur-tout ceux qui sont écrits sur le mur en lettres flamboyantes oranges.

Par Yaakov Katz, Jerusalem post

La Turquie c’est comme l’Iran

Les documents dévoilés par Wi-kiLeaks confirment la grande anxiété des Américains et des Européens quant au régime dangereux au pouvoir en Turquie. Maintenant, il y a déjà 2 entités au Moyen Orient contrôlées par les Frères Musulmans, le Hamas à Gaza et Erdogan à Ankara. On ne devrait pas être surpris de voir les liens fraternels entre le régime turc et le Hamas, l’Iran et le Hezbollah. Nous avons en face de nous des mou-vements politiques islamiques qui uti-lisent tous les moyens pour prendre le pouvoir et menacer les autres.

Dans le passé, la Turquie était un important ancrage pro-occidental au Moyen Orient et elle jouait un rôle sta-bilisateur, responsable et constructif.

Aujourd’hui, elle est une menace et elle met en péril les régimes arabes, de même qu’Israël, devenant le point focal des chocs et des tensions. Erdo-gan menace la stabilité régionale avec son comportement de voyou mégalo-mane et son soutien à l’Axe du Mal. Les régimes en Egypte et en Arabie Saoudite, l’Autorité Palestinienne et beaucoup d’autres sont troublés par ce nouvel élément agressif qui soudain émerge pour leur faire front.

Alors que tout le monde sait que l’Iran est l’ennemi, le régime turc actuel se cache encore derrière la gloire des ré-gimes qui l’ont précédé, amis de l’Oc-cident. Il faut savoir que nous sommes face à un régime hostile qui n’a aucune intention de lâcher son pouvoir sur la Turquie. Voici une dernière déclara-tion d’Erdogan à Beyrouth: «

La Turquie ne restera pas muette, dans le cas où une nouvelle guerre éclatait entre Israël et le Hamas ou le Hez-bollah», menace qu’il faut prendre au sérieux. Selon cette déclaration, dorénavant, la Turquie est un ennemi militaire potentiel, capable de s’em-barquer dans une guerre contre nous.

Il faut chasser la Turquie de l’Otan Nous n’avons pas le choix, le temps est venu de changer notre politique à l’égard du régime turc. Le fait qu’Er-dogan rejoigne l’Axe du Mal, pro-voque des pays au Moyen Orient, sans payer un prix, ne doit pas nous laisser indifférents et nous oblige à réviser nos conceptions.

Le Congrès américain ne doit plus accepter des contrats d’armes avec la Turquie – notamment les avions fur-tifs F-35 qu’Ankara souhaite acqué-rir. Après tout, les secrets de ces jets peuvent tomber entre les mains de l’Iran ou peuvent être utilisés contre

Israël. Si on veut qu’Israël continue à avoir un avantage technique dans le domaine militaire, on ne peut plus accepter de céder des armes sophisti-quées à la Turquie.

Dorénavant, l’armée turque doit être considérée comme une armée enne-mie. Il est impensable que la Turquie puisse rester membre de l’Otan, alors qu’elle coopère militairement avec l’Iran et la Chine, 2 états considérés comme ennemis par l’Otan. Selon WikiLeaks, la Turquie a transféré vers l’Iran de l’équipement nucléaire et militaire. Ankara a même annoncé que son armée de l’air menait des exer-cices conjoints avec la Chine.

Comment peut-on faire confiance à un tel pays, alors qu’il peut transmettre les secrets de l’Otan à ses ennemis. Avoir la Turquie comme membre de l’Otan, c’est comme si l’Iran était éga-lement membre.

Le Ministre des Affaires Etrangères turc, considéré comme un homme dangereux par les Américains, joue,

bien sûr, à l’imbécile à Washington. Pourtant on doit lui dire clairement et à ses maîtres qu’à partir de maintenant le Congrès surveillera étroitement les relations avec la Turquie.

Si ce pays reprend un rôle responsable au Moyen Orient, les Etats-Unis pour-ront l’aider. S’il continue à proférer des menaces, avec un comportement de voyou, l’Amérique devra la sanc-tionner, comme elle l’a fait avec la Sy-rie. Après tout, quelle différence y a-t-il entre la Turquie et la Syrie, quand ces 2 pays aident les terroristes ?

Pourtant le régime des Assad est laïc et somme toute responsable – Assad a demandé à Erdogan qu’il se calme, après sa rage dans l’affaire de la flot-tille – alors que le gouvernement turc actuel ressemble étrangement aux Frères Musulmans. Erdogan ne rate pas une occasion pour s’attaquer à Israël de la manière la plus sauvage.

L’Europe a déjà changé son attitude à l’égard de la Turquie et, aujourd’hui, elle n’a aucune chance d’entrer dans l’Union Européenne. Le temps est venu pour le Congrès américain de s’occuper sérieusement de cette me-nace turque grandissante.

Par Guy Bechor, éditorialiste

Adapté par Albert Soued

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010

Le Secours Francais Pour Israel lance un appel urgent d’aide humanitaire

Le Secours Francais Pour Israel sen-sible a l’ampleur des degats humains et materiels causes par l’incendie qui touche la Galilee, lance un appel urgent d’aide humanitaire SOS GA-LILEE.

Une catastrophe sans precedent frappe Israel depuis plusieurs jours qu ‘un incendie gigantesque a eclate sur le Mont Carmel et dans la Galilee cau-

sant la mort de 42 personnes, faisant des dizaines de blesses,provoquant le deplacement de 17 mille habitants,la destruction de centaines de milliers d’arbres sur pres de 4000 ha,la des-truction partielle ou totale de plusieurs habitations, de plusieurs villages dont les plus touches Nir Etsion,ou UNE GRANDE ECOLE,6 JARDINS D’ENFANTS,UN CENTRE COM-MUNAITAIRE sont DETRUITS PAR

LE FEU.

La ville de En Od, ainsi que les zones industrielles de Tsur Shalom et Nes-her dans la banlieue de Haifa. Afin de venir en aide aux victimes, a leurs familles, et permettre la restauration et la rehabilitation des infrastuctures detruites, l’association

LE SECOURS FRANCAIS POUR LES SINISTRES D’IS-RAEL a decide d’ouvrir un compte special SOS GALILEE . Les dons sont a envoyer a

Secours Francais Pour les Sinistres d’Israel

SFSI SOS GALILEE40 rue d’Hautpoul75019 Paris

Reçu CERFA 0698388009

Assises Ntionales sur l’islamisation

Le 18 décembre prochain, à l’image des Suisses en 2009, ou des Hollandais votant massivement Geert Wilders, nous allons oser, dans Paris, organi-ser des assises internationales laïques sur l’islamisation de nos pays. Natu-rellement, nous avons vu la haine des détracteurs d’Oskar Freysinger, dès qu’ils ont appris qu’il serait à Paris.

Nous nous attendons à une campagne violente de la part de nos adversaires, dans les jours qui vont suivre. Mais pour eux, ce sera le chant du cygne, la peur est en train de changer de camp. Majoritairement, les Français ouvrent les yeux.

La chape de plomb que les maitres-censeurs ont fait peser, durant trente ans, sur la société française, se fissure. Personne n’a envie que, sous la direc-tion de la gouvernance mondiale, avec la complicité de l’UMP-PS-Verts, notre pays continue de s’islamiser, allant vers une libanisation inévitable. Personne n’a envie que les bandes ethniques, les racailles, continuent de braver impunément les autorités de l’Etat, et imposent leur loi mafieuse et barbare.

Cet islam que nous avons sous les yeux n’a pas sa place, ni en France, ni en Europe, tout simplement parce qu’il a déclaré la guerre à l’Occident et à ses valeurs démocratiques, et qu’il est en conquête. Les citoyens musul-mans doivent mettre fin à leur jeu de cache-cache et à leurs comportements quotidiens qui démontrent qu’ils ont beaucoup plus le soucis de la oumma (nation, communauté musulmane) et des pays d’origine de leurs parents que de la France.

Cela passe nécessairement par une émancipation de ce que leur prescri-vent les lois islamiques et une adhé-sion, en pratique, aux règles du vivre-ensemble et au respect des lois de la République. République et charia sont incompatibles.

Si les arabo-musulmans choisissent l’assimilation, ils sont les bienvenus sur notre territoire, s’ils sont en situa-tion légale. S’ils choisissent la charia, ils n’ont rien à y faire, et doivent être expulsés. C’est ce discours simple que tiennent des Geert Wilders, Oskar Freysinger, Ayaan Hirsi Ali, Wafa Sul-tan...

Ce sont ces propos que les commis-saires politiques de la bien-pensance veulent interdire aux peuples. Réser-vez votre 18 décembre, nous vous pro-mettons, autour d’Oskar Freysinger, des dizaines d’interventions, de témoi-gnages venus de plusieurs pays euro-péens, de personnes fort différentes, qui ont en commun l’amour de leur pays, de la liberté et de leur modèle civilisationnel.

Nous y entendrons notamment Paul Weston, auteur de l’inoubliable dis-cours d’Amsterdam, qui se terminait ainsi, visant les responsables du dé-sastre actuel : Vous détenez le pouvoir maintenant, mais dans une décennie nous détiendrons le pouvoir et nous vous demanderons des comptes. Nous vous traînerons devant un tribunal du style Nuremberg où vous serez jugés pour haute trahison, où vous serez jugés pour crimes contre l’humanité, et pour la première fois depuis long-temps, nous serons vos juges.»

La Malhonnêteté de Service PublicSi l’on veut se faire une petite idée du sérieux et de l’honnêteté de l’informa-tion qui règnent en France, on peut, à titre d’illustration et entre de multiples exemples, se pencher sur le compte rendu par FR3 Alsace de l’audience du Tribunal Correctionnel de Mulhouse qui devait se pencher le 29 octobre sur l’affaire du boycott de produits israéliens par des militants pro-pales-tiniens.

A titre de hors d’œuvre, les journa-listes ont annoncé le report du procès sur des images de manifestants bran-dissant des pancartes appelant au boy-cott d’Israël. En suite de quoi, les té-léspectateurs alsaciens ont eu le droit à une interview non contradictoire de Monseigneur Gaillot, présent à la ma-nifestation, qui a déclaré à l’antenne : « Je soutiens le boycott des produits de l’occupant israélien, c’est-à-dire des produits provenant de terres volées, j’estime en effet que l’Etat d’Israël est un Etat colonial basé sur le vol de la terre et l’expulsion d’un peuple…* ».

Le plus grave, c’est qu’à aucun moment, les journalistes de service

public, n’ont estimé devoir, histoire d’équilibrer un peu les points de vue, interroger les parties civiles qui se tenaient pourtant à la disposition des journalistes.

En conséquence, nous avons eu le droit à la fois à un nouvel appel au boycott d’un antisionisme délirant et illégal et de l’autre, une belle petite démonstration de l’idéologie au pou-voir dans les médias quand elle se met à être malhonnête et partiale. Vous voulez un autre exemple ?

La semaine dernière, la grande histo-rienne d’origine égyptienne Bat Yeor, celle qui a révélé au public le concept de « dhimitude » des Juifs et Chrétiens en terres d’Islam, devait donner une conférence au CAPE qui est l’organe de la presse étrangère, supervisé par le Quai d’Orsay, pour présenter son der-nier ouvrage « L’Europe et le spectre du Califat ». Contre toute attente, le directeur du CAPE a décidé d’annuler la conférence avec, parmi les griefs les plus divers, que l’historienne serait liée à l’extrême-droite.

Aujourd’hui, qui veut noyer son chien sans collier, l’accuse de rage fasci-sante. En réalité, la même idéologie au pouvoir, antisioniste, arabophile, préfère bien entendu valoriser le cré-tinisme politique dont Monseigneur Gaillot est le représentant embléma-tique, plutôt que de diffuser la pensée d’une Bat Yeor ou d’un Pierre-André Taguieff.

Bien entendu, je ne vais pas man-quer de saisir la direction de FR3 et le CSA de ce énième manquement. Il n’empêche, ils ont beau vouloir désin-former, les faits sont têtus : ainsi les massacres de Chrétiens au Proche et Moyen-Orient ne sont plus occultés comme avant.

L’épouvantail de l’islamophobie a perdu beaucoup de sa paille et ne peut plus empêcher la critique du radica-lisme islamique, et vous verrez qu’un jour, même le palestinisme antisio-niste sera tenu pour ce qu’il est : une vaste escroquerie intellectuelle.

William Goldnadel

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L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010 15

L’Affaire Al-Dura? Comme vous tous, je l’avais oubliée jusqu’à ce jour d’octobre 2010 où j’ai écouté Philippe Karsenty nous expliquer cette affaire et la polémique qui l’entoure. Pour-quoi faire ressurgir une affaire qui date de dix ans ? Rares sont ceux qui s’en souviennent, et n’eût été l’obstination de P.Karsenty, on n’en aurait plus en-tendu parler Rappel des faits L’affaire Al Doura est née de ce reportage pré-senté par France 2, le 30 septembre 2000, et au cours duquel on voit un père et son fils tenter de se protéger des balles des soldats de Tsahal.

Ecrit par Dora Marrache

Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem, commentait les images en ces termes: « 15 heures. Tout vient de basculer près de l’im-plantation de Netzarim, dans la bande de Gaza. Les Palestiniens ont tiré à balles réelles, les Israéliens ripostent.

Ambulanciers, journalistes, simples passants sont pris entre deux feux. Ici, Jamal et son fils Mohammed sont la cible de tirs venus des positions israé-liennes. Mohammed a douze ans, son père tente de le protéger. Il fait des signes […], mais une nouvelle rafale. Mohammed est mort et son père gra-vement blessé. Un policier palestinien et son ambulancier ont également per-du la vie au cours de cette bataille. »

On sait que l’image à elle seule a force de loi ; l’ image « choc », de surcroît, a un impact considérable, à fortiori quand un tel commentaire l’accom-pagne. On comprend pourquoi P. Kar-senty nous dit « L’affaire al Doura » est une des accusations les plus graves contre l’Etat d’Israël depuis sa créa-tion.

C’est l’image qui a sans aucun doute le plus choqué dans le monde, cette dernière décennie » Philippe Karsenty affirme que ce reportage est une pure fiction, Charles Enderlin, auteur du reportage, affirme le contraire. Nous sommes face à deux versions totale-ment antinomiques. Nous écoutons les arguments de l’un et de l’autre et nous tentons de nous faire une idée.

Pas facile dans la controverse qui entoure cette affaire de prendre une position bien tranchée d’autant plus que, de toute évidence, les medias ne donnent à leurs auditeurs ou à leurs lecteurs qu’une seule version, celle de Charles Enderlin. Pour eux, Israël doit être coupable, il ne peut en être autrement. L’hypothèse voulant que des Palestiniens aient tiré sur d’autres Palestiniens leur semble impossible à envisager.

Or, on ne peut prendre position que si on a eu la chance d’avoir accès aux deux thèses. Alors, de Charles Enderlin et de Philippe Karsenty, qui dit vrai? À la lumière de la centaine de preuves quasi irréfutables présen-tées par P. Karsenty, du jugement de la Cour d’appel , des prises de position de personnalités comme Alain Fin-kielkraut, Élie Barnavi, ex – ambassa-deur israélien en France redevenu his-torien, ou Richard Prasquier, président du CRIF, on ne peut qu’adhérer à la thèse de P. Karsenty et conclure que, de toute évidence, tout concorde pour affirmer que la scène a été montée de toutes pièces, qu’il s’agit là d’une mise en scène machiavélique destinée à présenter une fois de plus les Pales-tiniens comme les victimes de Tsahal, et c’est encore une fois le symbole du

combat de David contre Goliath. Qui plus est, la lecture de l’arrêt du Tribu-nal nous conforte dans notre choix.

En effet, on peut y lire ce qui suit : » Richard LANDES, journaliste, profes-seur à l’université de Boston, entendu en qualité de témoin par les premiers juges, a déclaré que, selon lui, après avoir étudié les rushes de Reuters et le reportage de Charles ENDERLIN, avec lequel il s’est entretenu, la proba-bilité que la mort de l’enfant présentée par celui-ci serait une mise en scène était « supérieure à 95% ».

Certes, il semble bien qu’il y ait eu complot. En revanche, j’ai beaucoup de mal à croire que Charles Ender-lin ait fomenté ce complot avec les Palestiniens. Quand il se dit victime d’un complot, il dit vrai, mais il n’est pas victime d’un complot de la droite israélienne comme il ne cesse de le ré-péter: il est victime du complot tramé par les Palestiniens et de la confiance qu’il a mise en ce cameraman.

Premier stade : Le complot Mon hy-pothèse est que Charles Enderlin a été mystifié par son caméraman Talal Abu Rahma en qui il avait – en qui il a peut-être toujours – une confiance aveugle. Je suis alors portée à imagi-ner le scénario suivant : 1. Talal Abou Rama fait partie de la poignée de jour-nalistes autorisés à filmer à Gaza, à condition qu’ils se plient au desiderata de l’Autorité Palestinienne.

D’ailleurs, le caméraman avait été arrêté à deux reprises pour avoir filmé des images qui avaient déplu à Yasser Arafat. 2. Les Palestiniens savent que Talal Abu Rahma jouit d’une réputa-tion sans faille aux yeux de Charles Enderlin et de France 2 , qu’il travaille avec eux depuis 1988 et qu’il ne s’est jamais rendu coupable de la moindre faute.

Alors, je suis tentée de penser que les Palestiniens, dont la propension à passer pour des victimes et à inventer des histoires est légendaire, auraient incité le caméraman à filmer une scène “tragique” qui incriminerait Israël et discréditerait son armée aux yeux du monde.

Et j’imagine aisément qu’il ne fut pas difficile de le convaincre de tourner ce reportage pour deux raisons : d’une part, il est dévoué à la cause palesti-nienne : « J’ai choisi le journalisme pour défendre la cause palestinienne “ avait-il déclaré au journal marocain “

Le Matin du Sahara” ; d’autre part, il savait que C. Enderlin ne serait pas sur le terrain puisqu’il était retenu à Ramallah – (et si ceci faisait partie du complot ourdi par les Palestiniens ?), donc qu’il pourrait opérer plus facile-ment. Deuxième stade : L’erreur de C. Enderlin « Le contraire de la vérité est la fausseté, écrivait Emmanuel Kant ; quand elle est tenue pour vérité, elle se nomme erreur »

La suite est facile à imaginer : le ca-méraman remet le film à C. Enderlin qui ne prend pas la peine de s’assurer de l’authenticité de ce reportage. Pour-quoi l’aurait-il fait? Il n’a jamais eu le moindre soupçon sur le travail de son caméraman qui lui est dévoué depuis si longtemps. Les propos suivants qu’on peut lire dans son blog sont ré-vélateurs de la confiance aveugle qu’il a en Talal Abu Rahma . « Imaginons la situation suivante : Éric Conan se trouve sous le feu au milieu du carre-

four de Netzarim, à la place de Talal et me dit : « L’enfant est mort, les tirs étaient israéliens ! »

Eh bien, je ne l’aurais pas diffusé ! Non pas que je doute de la crédibilité de cet estimable journaliste, mais il n’était pas caméraman accrédité par France 2. Et puis, je n’avais jamais travaillé avec lui et ne savais pas s’il était capable de repérer l’origine et la nature de tirs.

En compagnie de Talal, j’ai couvert depuis 1988, des dizaines et des di-zaines d’accrochages entre l’armée israélienne et des Palestiniens. À plus d’une reprise, nous nous sommes trou-vés ensemble sous le feu. Son témoi-gnage est des plus crédibles… »

D’après moi, à ce moment-là, C. Enderlin n’envisageait nullement les conséquences dramatiques de son reportage sur l’état d’Israël, et même hors d’Israël puisque, rappelons-le, le journaliste américain Daniel Pearl a été égorgé quelque temps après pour venger la “mort” de Mohamed Al-Dura.

Ce qui importe avant tout pour C. Enderlin, c’est de prendre de vitesse les autres journalistes qui, devait-il penser, tout comme lui voudraient un scoop sur cet événement . Il ignorait à ce moment-là que son caméraman était bien le seul à avoir filmé cette scène.

Alors, on peut supposer que C.Enderlin commente largement le vidéo à partir des informations que lui a fournies son Talal Abu Rahma sans même remarquer qu’il y a certaines invraisemblances, certaines incohé-rences : la position de l’enfant qui, selon ses dires, vient de recevoir une rafale de balles; les 45 mn de tirs qui supposent que les soldats israéliens se seraient acharnés sans interruption pendant 45 mn sur ce malheureux père et son fils. Il s’empresse ensuite d’en-voyer son reportage à France 2 qui le visionne sans remarquer la moindre incohérence et en autorise la diffusion.

Peut-être aussi Enderlin voyait-il une fois de plus l’occasion de mon-trer aux non-juifs que, bien que juif et franco-israélien, il ne prend pas nécessairement le parti d’Israël. Ce qui compte pour lui, c’est sa notoriété, c’est l’image du journaliste ”sans peur et sans reproches” que France 2 et les medias français ont de lui. Jusque –là, C. Enderlin ne s’est rendu coupable en somme que d’avoir commis une erreur, c’est-à-dire d’avoir énoncé des affirmations fausses, mais persuadé qu’il s’agissait de vérités.

Certes, ii a fait preuve d’un manque de professionnalisme, mais comme il était de bonne foi , comme il croyait dire la vérité, on lui aurait pardonné. Il aurait été blanchi aux yeux des Israé-liens, il aurait blanchi Israël aux yeux de la communauté internationale .

Troisième stade : De l’erreur à la faute « Une erreur ne devient une faute que lorsqu’on ne veut pas en démordre » (Ernst Jünger) Quand il a appris que les journalistes de l’Associated Press et de Reuters, qui se trouvaient sur les lieux au moment du « drame », n’avaient pas vu cet événement, ne l’avaient pas filmé, C.Enderlin aurait dû, en bon reporter, se poser des ques-tions et demander des explications à son caméraman.

L’Affaire Al-Dura : De l’erreur à la fauteIl ne l’a pas fait. Vinrent ensuite la diffusion du reportage de la télé alle-mande soutenant la mise en scène, puis l’accumulation de preuves quasi irréfutables accumulées par la Ména et par P. Karsenty. Il me semble impos-sible que le doute ne se soit pas ins-tallé dans son esprit et qu’il n’ait pas réalisé son erreur.

Il avait encore la possibilité de se ré-tracter, de faire preuve de courage et de reconnaître son erreur. Loin de le blâmer, on l’aurait glorifié. Après tout, l’erreur est humaine. “C’est le propre de l’homme de se tromper», disait Ci-céron, mais il ajoutait « seul l’insensé persiste dans son erreur ».

Et ce fut précisément insensé, de la part de C. Enderlin, de persister dans son erreur et de choisir le mensonge. Quand on lui demande comment il peut affirmer que les tirs venaient du fortin israélien puisqu’il n’était pas sur les lieux de l’événement, il se contente de répondre qu’ « un reportage TV est un travail d’équipe”, explication qui ne nous convainc pas.

D’autre part, le CRIF avait demandé que Jamal Al-Dura se soumette à des examens médicaux pour vérifier s’il avait bien été blessé le 30 septembre 2000. Or, celui-ci, peut-être sur les conseils de C.Enderlin, même si ce dernier affirme le contraire, refuse et va jusqu’à déposer plainte pour dif-famation contre Actualité juive. C. Enderlin , me semble –t-il a choisi le mensonge. Or le mensonge, contraire-ment à l’erreur, suppose la mauvaise foi : dans le mensonge, on choisit d’in-duire les gens en erreur en énonçant un fait qu’on sait contraire à la vérité.

Et ce faisant, C.E se rend coupable d’une faute qui se définit en droit comme « l’action, volontaire ou non, ou encore l’omission qui porte atteinte au droit d’autrui en lui causant un dommage. » Pourquoi aurait-il persé-véré dans l’erreur et choisi de trom-per les auditeurs ? Difficile de le dire, l’être humain est d’une grande com-plexité, et je ne suis ni psychologue ni psychiatre pour me prononcer sur les raisons qui ont dicté sa démarche.

Je me permets tout simplement d’en-visager certaines hypothèses. - Le besoin de protéger son caméraman. Tout d’abord, il me semble que si C. Enderlin n’a pas songé en rédigeant son reportage aux conséquences sur Israël, en revanche, il redoute, s’il reconnaît son erreur, les conséquences sur son caméraman et sur ses amis palestiniens. - L’orgueil l’empêche de reconnaître son erreur. Il craint pour sa réputation, il ne veut pas que son image soit ternie.

Il se considère comme un des meil-leurs journalistes, sinon le meilleur, et ne peut consentir par le fait même à avouer son erreur, un peu comme si une longue carrière journalistique garantit l’absence de quelque erreur que ce soit. Il n’a pas même admis qu’il y ait – et je cite “quelques erreurs factuelles, quelques maladresses” . Je crois que c’est d’ailleurs aussi l’or-gueil qui lui dicte cette conduite de victime.

Il aime à se faire passer pour quelqu’un dont la valeur n’est pas reconnue, il suscite ainsi de l’empathie, voire de la pitié et, au bout du compte, il fait figure de héros. Il suffit d’écouter l’entrevue qu’il a accordée à Michel Desautels de Radio-Canada pour s’en

convaincre. - le déni de la réalité : il ne peut admettre que l’homme qui à ses yeux est “blanc comme neige” ait pu le trahir. -

À moins qu’il n’ait peut-être fini par croire qu’il n’avait rapporté que la vérité. Après tout, ne suis-je pas moi-même, alors que j’élabore un scénario, portée à croire qu’il est tout à fait plau-sible. Conclusion Cette affaire devra connaître son épilogue. Israël a enfin brisé le silence, et le Bureau du Pre-mier ministre a émis un communiqué qui est clair, dans lequel il précise qu’ « on connaît les pratiques des Pales-tiniens » et il rappelle « tout particu-lièrement la campagne d’horreur qui prétendait attribuer à Israël un “mas-sacre” à Jénine, qui n’a jamais eu lieu, ainsi que de l’épisode où un « mort » était tombé du brancard et avait com-mencé à marcher.

Au vu de ces cas, on est en droit de s’attendre à ce que les médias vérifient minutieusement de tels reportages, et qu’ils évitent de publier des alléga-tions non vérifiées. (…) il est clair à présent, qu’il était faux de faire endos-ser la responsabilité dans l’affaire Mo-hammed Al Dura à Tsahal et à l’Etat d’Israël. »

La vérité, quelle qu’elle soit, devra apparaître et la chaîne publique France 2 ne pourra éviter longtemps encore le vrai débat. Il en va de la crédibi-lité des journalistes. S’il s’agit d’une campagne de diffamation destinée à le museler comme il le laisse entendre, à l’abattre professionnellement parce que, dit-il, il avait « mis à mal, dans «Le rêve brisé», la version israélienne sur les responsabilités dans l’effondre-ment du processus de paix d’Oslo », C. Enderlin devrait réagir. .

\Au lieu de se lancer dans une longue litanie de plaintes destinée à attendrir les lecteurs sur le martyre que sa fa-mille et lui endurent depuis dix ans, le reporter de France 2 devrait analyser le reportage en profondeur, se pencher sur les preuves de ses adversaires et tout mettre en œuvre pour fournir une contre – argumentation solide qui in-validerait la thèse de P. Karsenty et fa-ciliterait l’émergence de la vérité, On nous dira que c’est l’objet de son livre, mais en réalité ce livre sert essentiel-lement à le présenter comme une vic-time de la droite israélienne.

En revanche, s’il y a eu trucage, donc imposture médiatique, ce dont nous sommes nombreux à être convain-cus, C.Enderlin devrait le reconnaître et assumer, avec son caméraman, les conséquences de cette faute, quelle qu’en soit la gravité. Après tout, a-t-il mesuré la gravité et les conséquences planétaires de cette falsification de la vérité ?

La lui pardonnera-t-on un jour? J’en doute fort, l’humiliation cette fois sera terrible, mais infime en comparaison du tort qu’il a causé à “son pays”, ces images de la « mort » de l’enfant ayant justifié des crimes et plusieurs atten-tats qui ont fait plus de mille morts.

C’est sans doute parce qu’il est conscient des ravages qu’a entraînés son manque d’éthique et des consé-quences auxquelles il s’expose s’il dévoile maintenant la vérité qu’il a choisi de manipuler tout le monde, mais tout a une fin et l’Affaire Al-Dura ne fera pas exception.

Ecrit par Dora Marrache

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010

Israël fait ses adieux aux secouristes étrangers en les remerciant

Les cérémonies marquant le départ de certaines équipes internationales de lutte contre les incendies se sont déroulées tout au long de la journée de lundi dans les bases de la force aé-rienne de Névatim et de Ramat David. Des cérémonies similaires sont pré-vues demain dans les bases de Haïfa et Tel-Nof.

Près de 200 membres des équipes étrangères de pompiers ont reçu des médailles de l’armée de l’air en recon-naissance pour leurs services, et toutes les délégations ont reçu les remercie-ments spéciaux du commandant de l’armée de l’air, le général major Ido Nechustan, qui a déclaré : « vous avez mérité ces honneurs pour avoir éteint l’incendie mortel dans le Carmel. Vous avez fait preuve de responsabi-lité, de détermination, de camaraderie et de courage. »

Le commandant de la base de Ramat David a déclaré : « la coopération a été excellente, traversant les barrières linguistiques et culturelles. Vous avez tous été concentré sur la mission de sauver des vies et de sauver les pay-sages du Carmel. »

Le commandant de la base aérienne de Névatim a déclaré pour sa part : « les vrais amis sont ceux qui sont présents dans le besoin. Israël a été atteint par une catastrophe, mais vous étiez là pour prouver votre véritable amitié. Nous l’avons ressentit tout au long des combats contre le brasier. Moi, la force aérienne israélienne et l’état d’Israël tenons à vous remercier et à vous honorer. »

Des dizaines d’avions et d’hélicop-tères de lutte contre les incendies, ainsi que des avions transportant des équi-

pements, des équipes professionnelles et des experts de différents pays sont arrivés entre jeudi soir et dimanche pour aider à combattre l’incendie dans le Carmel. La force aérienne israé-lienne a mis en place un centre des opérations d’urgence afin de coordon-ner et d’utiliser tout le soutien israé-lien et étranger pour combattre le feu.

Plusieurs équipes de soutien de la force aérienne ont été dépêchées pour aider les équipes de pompier dans les zones sinistrées.

Les premiers avions a arriver, la nuit de jeudi a vendredi, ont été un Airbus bulgare transportant des pompiers bul-gares et un C130 grec.

Vendredi, les avions suivants sont arri-vés :Quatre avions CL415 grecs, un avion THRUST550 et un hélicoptère B412 grecs, deux hélicoptères d’assaut bri-tanniques Griffin, deux avions CL-215 turcs, un avion IL76 de Russie, un avion B200 de Russie.

Les avions suivants sont arrivés same-di :Un avion français DASH8, Un avion russe IL76, un avion russe 42YAK, un avion de transport C-130J italien transportant des matières de lutte contre les incendies

En outre, le supertanker américain (un Boeing 747 transformé pour la lutte contre les incendies) est arrivé dimanche, tout comme d’autres avi-ons en provenance de Suisse, de Rus-sie, des Pays-Bas, de France, d’Azer-baïdjan et de Roumanie. Une partie de l’aide américaine qui est arrivée en Israël.

L’impact diplomatique et stratégique de l’incendie de Haïfa

Le problème avec l’incendie qui a ravagé Israël n’est pas seulement éco-logique. Et je ne me concentrerais pas non plus ici sur “qui est coupable”, “comment est parti le feu”, “est-ce un attentat” ou encore “pourquoi Israël n’était pas prêt ?” Cet article va tenter d’expliquer pourquoi, après coup, Is-raël est aujourd’hui diplomatiquement affaibli.

Et je vous propose de commencer ce petit tour des capitales mondiales du double langage avec Ankara. Que faire d’Ankara dans une telle situa-tion ? Fallait-il oui ou non accepter l’offre d’aide d’Erdogan. Il y a deux écoles: ceux qui disent “tout est bon à prendre” et l’autre qui dit “méfiance”.

Dans ce cas précis, celle qui prône la méfiance aurait dû primer. Les raisons sont nombreuses à commencer par le fait que l’aide apportée par la Turquie, malgré les remerciements chaleureux de Netanyahu, était ridicule. Deux pe-tits avions sans produit chimique pour prouver au monde que le problème c’est bien les sionistes et pas les forêts.

Deux petits avions et la tirade « nous attendons des excuses pour la flottille » prend plus de poids. Et en prendra encore plus dans quelques semaines quand Erdogan dira à l’ONU « Nous avons tout fait pour vous et vous refu-sez encore de demander pardon ». A ce moment là, il aura oublié qu’Israël a aussi tout fait pour la Turquie (sau-vetage pendant tremblement de terre, aide diplomatique, militaire, etc.).

Le cas de la Turquie est vraiment mesquin… Mais en Israël, au niveau diplomatique, on croit que « c’est un petit tournant qui peut faire changer les choses ». Une manière bien naïve de penser je trouve. Vous voulez qu’Israël fasse changer la Turquie ? Donnez aux turcs tout l’argent offert par les Ayatollahs d’Iran pour gagner en amitié ?

Offrez vos meilleurs contrats aux entreprises turques ! Et léchez les babouches du parti islamiste au pou-voir au lieu de défendre les minorités écrasées comme les kurdes et le devoir de mémoire sur le génocide arménien. Voilà les seules et uniques raisons qui font que la Turquie n’est plus l’ami d’Israël.

Ceci-dit, rien n’empêche à présent de dire « merci pour votre aide », d’ajou-ter « nous serons là pour vous en cas de crise similaire » mais « en atten-dant, oublions-nous cordialement ».

Prenons un deuxième exemple, celui des palestiniens. Les pompiers pales-tiniens, disons-le tout de suite, ne sont pas mauvais et connaissent les meil-leures techniques depuis qu’ils sont formés par Israël. Leur matériel est pour le moins excellent puisque payé par les Etats-Unis.

Pendant que l’incendie a ravagé le nord d’Israël, beaucoup de palesti-niens sont descendus dans la rue, en fêtant la mort de 40 israéliens. Pour

contrer cette image dévastatrice non publiée par les agences de presse (uni-quement par les médias israéliens), Abou Mazen a décidé de faire contre mauvaise fortune, bon cœur.

« J’envoie de ce pas mes meilleurs équipes ». Je ne sais pas combien de pompiers il y a par “équipe” mais ce que je sais c’est qu’il n’y avait que 20 palestiniens pour combattre le feu le plus terrible de l’histoire de la région. 20 pompiers et 3 camions. C’est plu-tôt maigrichon pour des gens qui se veulent être les propriétaires des lieux !

Surtout qu’il n’aura fallu que quelques minutes pour que là, l’info fasse le tour du monde et que les palestiniens soient vus comme les sauveurs d’Israël ! Iro-nie, quand tu nous tiens. Puis, il y a les autres nations comme l’Egypte et la Jordanie. Qui, pour le coup, ont toutes deux pas mal assuré !

Le Royaume Hachémite a même pro-posé 1.000 hommes pour soutenir la lutte contre les flammes. L’Egypte, en pleine crise électorale, a envoyé ses meilleures pilotes. Là, il faut prendre le temps de remercier chaleureuse-ment. Tout comme il faut vraiment (et beaucoup) remercier l’aide considé-rable apportée par la Russie, la Rou-manie, la Bulgarie ou la France.

Car la France, ne l’oublions pas, a fourni à Israël des avions, des hélicos, mais aussi des milliers de litres de pro-duits chimique dont Israël était en rup-ture de stock. Sans la France, le feu ne serait peut-être toujours pas maitrisé pour l’heure.

Dans tout cela, il reste une inconnue. Quel sera l’impact de cette catastrophe sur Israël ? Non pas l’impact naturel mais stratégique. Est-ce que certains pilotes en ont profité pour faire des clichés aériens de zones sensibles ?

Est-ce que des “espions” étaient en-voyés pour surveiller certains endroits au profit d’un état ou d’une entité ter-roriste affiliée ?

Jonathan-Simon Sellem

Décès de la colonelle Ahouva Tomer

La colonelle Ahuva Tomer, comman-dante de la station de sapeurs-pom-piers de Haïfa, a succombé à ses bles-sures à l’hôpital ce matin .

Elle faisait partie des personnes très grièvement atteintes dans l’incendie qui a fait rage dans le Carmel. Son état s’est dégradé, dans la nuit de di-

manche à lundi, les médecins ont lutté pendant quatre jours pour tenter de lui sauver la vie mais sans grand espoir, son état étant qualifié de critique.

Elle souffrait de graves brûlures sur tout le corps.

La pluie tombe sur le Mont Carmel

Une fine pluie tombait lundi matin dans le nord d’Israël après une excep-tionnelle sécheresse, en particulier dans le parc national du Mont Carmel ravagé par le pire incendie de l’his-toire du pays (41 morts). Quelque cinq millimètres de pluie sont déjà tombés, refroidissant le terrain, et une dizaine de millimètres supplémentaires sont attendus dans la journée, selon les ser-vices météorologiques.

Les pompiers continuaient toutefois à effectuer des patrouilles pour s’assu-rer que le feu ne reprend pas. Israël connaît sa pire sécheresse depuis plusieurs décennies. Le mois de no-vembre a été le plus sec depuis près d’un demi-siècle.

Selon des responsables gouvernemen-taux cités par la presse, le coût du si-nistre pourrait atteindre deux milliards de shekels (400 millions d’euros).

Cette estimation ne comprend pas l’achat prévu de plusieurs bombar-diers d’eau, qui ont fait cruellement défaut, ni la création d’une nouvelle Autorité chargée de lutter contre les incendies.

Dans un premier temps, le gouverne-ment a débloqué en urgence 30 mil-lions d’euros pour aider les habitants dont les maisons ont été détruites.

Le chef des pompiers israéliens Shi-mon Romah a annoncé dimanche après-midi que l’incendie avait été maîtrisé au bout de 76 heures. Une trentaine d’avions et hélicoptères venus de nombreux pays ont opéré dimanche pour venir à bout des der-niers foyers de l’incendie qui a provo-qué un désastre écologique sur 5.000 hectares, avec cinq millions d’arbres réduits en cendres dans le massif du mont Carmel

Ynet

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010

Israël dénonce la reconnaissance par le Brésil d’un Etat palestinien

Israël a dénoncé la décision du pré-sident brésilien Luiz Inacio Lula da Silva de reconnaître l’Etat palesti-nien dans les frontières de 1967 dans une lettre publiée vendredi. «Israël regrette et exprime sa déception à la suite de la décision du président Luiz Inacio Lula da Silva prise un mois avant qu’il passe le pouvoir à la prési-dent élue Dilma Rousseff», a indiqué le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères dans un com-muniqué.

Selon la lettre publiée vendredi par le ministère brésilien des Affaires étran-gères, la reconnaissance d’un Etat palestinien répond à une demande

personnelle formulée par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Lula le 24 novembre. «

Considérant que la demande présen-tée par son Excellence est juste et cohérente avec les principes défendus par le Brésil pour la question palesti-nienne, le Brésil, par le biais de cette lettre, reconnaît l’Etat palestinien dans les frontières de 1967», affirme la lettre.

En réaction, le ministère israélien des Affaires étrangères a estimé que la dé-cision du président brésilien «consti-tue une violation des accords intéri-maires signés entre Israël et l’Autorité

palestinienne qui stipulent que le dos-sier de l’avenir de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sera discuté et réglé lors de négociations».

«L’Etat d’Israël et la direction pales-tinienne déploient actuellement des efforts pour relancer les négociations en vue de parvenir à un accord cadre sur tous les sujets en suspens», pour-suit le communiqué.

«Toute tentative pour contourner ce processus et toute décision unilatérale (...) ne peut que porter atteinte à la confiance et aux engagements pris de négocier dans un cadre convenu pour parvenir à la paix», a également souli-gné le ministère israélien.

Les dirigeants israéliens ont mis en garde à de très nombreuses reprises les Palestiniens contre toute déclara-tion unilatérale d’un Etat palestinien.

Le négociateur palestinien Saëb Erakat a pour sa part appelé ces dernières se-maines la communauté internationale à «reconnaître l’Etat palestinien dans ses frontières de 1967». Mercredi, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait prévenu qu’en cas d’échec des négociations avec Israël «nous annoncerons que cette option est terminée et nous nous tour-nerons vers d’autres». Les pourparlers de paix ont repris le 2 septembre 2010 à Washington, pour s’interrompre

le 26 septembre à l’expiration d’un moratoire israélien sur les nouvelles constructions dans les localités juives de Cisjordanie.

Des élus américains dont Ileana Ros-Lehtinen, qui est à la tête des répu-blicains au sein de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, ont vivement critiqué vendredi la décision du Brésil.

ynet

Attaques de requins à Charm-el-Cheickh

Les dents de la mer à Charm-el-Cheic-kh. Dimanche, une touriste allemande de 70 ans a été tuée par un requin alors qu’elle se baignait dans la mer Rouge, juste en face de son hôtel de cette station balnéaire égyptienne as-sez courue. Les autorités égyptiennes ont donc décidé de fermer les plages et de suspendre toute activité nautique le temps que le squale soit neutralisé.

C’est la troisième attaque en une se-maine. Le 30 novembre et le 1er dé-cembre dernier, des touristes russes ont été blessés gravement par un squale. Les autorités égyptiennes avaient déjà fermé les plages durant deux jours. Elles avaient été rouvertes après que les autorités ont annoncé avoir capturé deux requins de deux mètres de long censés être les auteurs des attaques.

Requin de haute-mer

L’un des re-quins à l’ori-gine de ces attaques, le requin longi-mane, fraie normalement en pleine mer et non près des côtes. L ’ a n i m a l aurait pu être attiré près du littoral par un bateau transportant du bétail et jetant par-dessus bord des animaux morts.

Autre hypothèse: après collision avec un bateau, le système nerveux du requin serait perturbé. Les Egyptiens ont fait appel à des spécialistes pour résoudre le problème. A la veille des vacances de Noël, ces attaques de re-quins font mauvais genre

. M.P.

Incendie dans le nord:le nom des victimes a été publié

Maor Ganon, 27 ans, de Gan Yavneh. Ses funérailles se tiendront au cime-tierre militaire de Yavneh.

Chagaï Journo, 28 ans, de Kiryat Gat, sera enterré dans la section militaire du cimetierre de sa ville.

Topaz Even-Chen Klein, 28 ans, de Rehovot. Ses funérailles sont prévues au cimetierre militaire de Rehovot.

Kfir Ohana, 30 ans, d’Ofakim. Ses funérailles sont prévues pour 11:30 au cimetierre militaire d’Ofakim. Oshrat

Pinto, 26 ans, de Safed (Tsfat) sera enterrée dans la section militaire du cimetierre de sa ville.

Biber Sari, 35 ans, de Jat. Ses funé-railles sont prévues dans son village.

Yakir Suissa, 26 ans, de Dimona sera enterré dans la section militaire du cimetierre de sa ville.

Aadel Tapash, 33 ans, de Beit Jan où ses funérailles se tiendront.

Siom Tzagai, 31 ans, de Netivot. Ses funérailles sont prévues pour 11:30 au cimetierre militaire de Netivot.

Eran Wiesel, 31 ans, de Kiryat Bia-lik. Ses funérailles sont organisées à Haifa.

Les victimes suivantes attendent encore l’organisation de leurs funé-railles: Inbal Amoyal de Dimona, Ro’i Biton de Kiryat Gat, Aviram Levi d’Afula, Chanan Ohayoun de Natzrat Ilit, Ronen Peretz, 32 ans, d’Ashkelon, et Chagai Pinker de Dimona.

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Décembre 2010

Helen Thomas:«Le Congrès, la Maison Blanche sont la propriété des sionistes»

La Ligue Anti-Diffamation a appelé dimanche les écoles de journalisme et les organisations à annuler toute récompense décernée à la journaliste Helen Thomas pour ces propos antisé-mites. La femme âgée de 90 ans avait récemment déclaré que les grandes institutions américaines: Hollywood, Wall Street, la Maison Blanche et le Congrès appartenaient aux sionistes.

La journaliste de 90 ans, Helen Tho-mas a déclaré dans un discours à un groupe arabo-américain à Dearborn, au Michigan que «le Congrès, la Maison Blanche, Hollywood et Wall Street sont la propriété des sionistes ... Ils mettent leur argent là où leur bouche est».

«Obama a voulu tromper Israël»

L’hebdomadaire Becheva s’est entre-tenu avec le professeur Guilboa, de l’université de Bar-Ilan, expert en sciences politiques et tout particuliè-rement en affaires américaines. Pour lui, les grands perdants de cette fuite sans précédent de documents secrets sont les Etats-Unis et l’Occident. Il s’explique: «A partir de cet instant, du moins à court terme, toute autorité diplomatique qui entrera en contact avec les Américains sera moins moti-vée à se confier librement et hésitera avant de leur fournir des informations qui pourraient être pour eux de la plus haute importance, de crainte que les informations remises ne soient révé-lées au grand public.

Ce phénomène nouveau pourrait fort affaiblir les Etats-Unis et renforcer ses ennemis.» Pour lui, les gagnants sont les chercheurs des universités, qui ont accès également à des documents concrets et qui sont moins contraints de se fonder sur des suppositions et autres théories: «Ça me fait penser qu’en 1971, 43 documents qui ont été divulgués à propos de la guerre du

Vietnam ont servi pendant des années de sources solides à de nombreux tra-vaux. »

Mais, plus généralement, il déclare qu’il n’a pas été surpris outre mesure par ces révélations: «Tout le monde agit de la sorte.

Même les pays les plus virulents contre les Américains en public peuvent dans la discrétion présenter des positions radicalement opposées à celles qu’ils affichent. Dans cette optique, Israël n’a pas été spécialement touché, car ce que nous disons tout haut correspond le plus souvent à ce que nous disons à voix basse.

Le problème majeur, c’est l’attitude d’Obama envers Israël, quand il a tenté de laisser croire qu’une coalition moyen orientale contre l’Iran n’était possible qu’au prix de concessions israéliennes, au moment même où des pays de la région s’étaient déjà pro-noncés en faveur d’une telle attaque.»

par Yéochoua Sultan

Erdogan : Israël doit nettoyer la Méditerranée du sang de ses victimes

Les relations avec Israël ne s’amélio-reront pas tant que ce pays n’aura pas «nettoyé» la Méditerranée du sang des neuf victimes turques du raid israélien sur un convoi humanitaire vers Gaza, a soutenu dimanche le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

Le Brésil ainsi que l’Argentine, avant l’Uruguay courant 2011, ont admis dans une lettre adressée à Mahmoud Abbas président de l’Autorité palesti-nienne, en réponse à sa demande, « la légitime aspiration du peuple palesti-nien à un Etat uni, sûr, démocratique et économiquement viable, coexistant de façon pacifique avec Israël ». Pour ce faire, ces pays ont convenu que le moment est venu de reconnaître la « Palestine en tant qu’Etat libre et indé-pendant dans les frontières de 1967 ».

Ainsi, de facto, ces pays ‘’prônant’’ la paix au Proche-Orient ont déterminé, sans nulle consultation préalable, quelles seront les frontières israé-liennes ! Des frontières plaquées sur le tracé de la ligne d’armistice de 1949, jugée non sûre par les Israéliens mais également par la résolution 242 du Conseil de sécurité lors de sa rédaction D’où la demande explicite, en 1967, d’un tracé de frontières garantissant la sécurité d’Israël mais aussi celle d’un avenir de paix pour ce pays. Futur compromis par l’exigence de la com-munauté musulmane internationale d’un « droit au retour » de millions d’étrangers en son sein. Retour qui permettra sans faute l’éradication du « foyer juif » par l’arme de la démogra-phie, foyer promulgué cependant en 1947 par la résolution 181 du même Conseil de sécurité onusien.

‘’Détails’’ omis par ces ‘’grands fai-seurs’’ de paix sud-américains lors decette reconnaissance.

Autre petit élément insignifiant éva-cué par ces derniers. Si ces pays n’ont pas encore osé, par cette occasion, indiquer quelle devra être la capitale ‘’palestinienne’’, en revanche on peut légitimement déduire quelle ville ne sera plus la capitale israélienne. Jéru-salem, la vielle ville et spécialement le

Mont du Temple -premier lieu saint du Judaïsme-, se trouvant sur le territoire affecté à la « Palestine » est donc ap-pelée à devenir la capitale de ce pays à naître et « l’Esplanade des Mosquées » sacralisée comme lieu saint de l’Islam. Tout comme la Tombe de Rachel à Bethlehem, le Caveau des Patriarches à Hébron ou encore le Tombeau de Joseph à Chrem.

Ce qui devra contribuer, nul n’en doute, à la pacification de la région !

Mais encore ! Que faire des « colons » ? Là encore, les pays sud-américains-et ceux qui les ont précédés- n’ont pas osé approuver (pour l’instant ?) l’exi-gence d’un état ethniquement purifié de tout Juif. Présence, on le sait, qui ne se réglera que par des négociations entre les parties. Pourparlers pourtant contrecarrés par l’acte insensé du Bré-sil et de l’Argentine cédant ainsi au désidérata ‘’palestinien’’. A savoir, le refus de toutes négociations menant à reconnaître quelques droits juifs dans la région.

Négociations déjà largement compro-mises par la stupidité du Président us Barak Hussein Obama dès son accession au pouvoir ainsi que par l’incompétence de son administration d’imposer des conditions à l’un des belligérants seulement en lieu et place de la convocation immédiate et sans appel de toutes les parties à négocier directement la paix pour tous. Attitude américaine qui a autorisé la recon-naissance actuelle de la « Palestine » par des pays incapables de ramener l’ordre dans leur propre région. Farc, mafias etc.…

Un Barak Obama cependant primé par un prix Nobel de la Paix créé afin degratifier ceux « ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité ». Dixit

la volonté d’Alfred Nobel exprimée par le testament laissé. Un Humaniste devant probablement se retourner dans sa tombe au vu des jours sombres qui se préparent au Proche-Orient à l’en-contre des Israéliens refusant de se laisser déposséder de leur histoire, de leur culture, de leur lieux saints et de leur terre ancestrale.

Victor PEREZ ©

Israël vs ‘’faiseurs de paix’’

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