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L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e
P06 >> AAccttuuaalliittéé ddee CCllaauuddee GGooaassgguueenn Grand Emprunt, Conseil de Paris
P10 >> Vie du 16 Salon du livre
P13 >> Débat sur l’identité nationale Donnez votre avis...
P27 >> Focus UNICEF, les 20 ans des droits de l’enfant
P18 DOSSIER JEAN BOUIN
P15
Melonie FosterUne photographe de talent dans le 16e
P17
Joël Ankri Gérontologue, Professeur à l’hôpital Ste Périne
P07Alain MadelinRéformons la fiscalité...
STADE JEAN BOUINClaude GOASGUEN, Député maire du 16e
“ Laissons le stade Jean Bouin aux sportifs amateurs... ”
#15 Novembre 2009
La 19e edition du Salon du LivreSamedi 5 décembre à la Mairie du 16e
POUR SUIVRE L’ACTUALITE DE CLAUDE GOASGUENConsulter le blog de votre député : claudegoasguen.typepad.com
Association P25• Cœur pour la paix • Polyfor
Focus P27Unicef, les 20 ans des droits de l’enfant
Vie de quartier P29Versailles tout chocolat
Focus P31Trois livres sur le 16e
P32-33 Agenda CultureP34-35 Sports et LoisirsP36-37 TendancesP39-41 JeuxP42 À découvrir
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##1155Sommaire
16 , le journal de votre député maireDIRECTEUR DE PUBLICATION :Pierre AuriacombeCONCEPTION GRAPHIQUE, RÉALISATION, MISE EN PAGE ET RÉGIE PUBLICITAIRE :Cithéa Communication (C.Zafrani)
178, quai Louis Blériot. 75016 Paris Tél : 01 53 92 09 00 Fax : 01 53 92 09 02 [email protected] COORDINATRICE DE RÉDACTION : Laureen MelkaRÉDACTION : L.M, D.Das, E.DuboisCRÉDIT PHOTO : Couv © Cithéa, Fotolia.fr, sxc.hu, Cithéa-LMTIRAGE : 60 000 exemplaires ISSN 1967-628 IMPRESSION : Morault DEPÔT LEGAL : Novembre 2009
Papier à base de fibres recyclées et de fibres en provenance de forêts certifiées PEFCLe journal n’est en aucun cas responsable des photos, des textes et illustrations qui lui sontadressés. La société Cithéa Communication ne saurait être tenue responsable pour touteerreur ou omission dans les textes et illustrations du journal. Les informations contenues danscet ouvrage sont données à titre indicatif et ne sauraient engager la responsabilité deCithéa Communication.
A mi-mandat
Faut-il encore croire aux sondages ? Certainement pas au pied de la lettre,mais les hommes politiques, qui parcourent comme moi leur circonscriptionet sont à l'écoute des électeurs, sentent qu'il y a comme un désenchantementsur l'action du président de la République à mi-mandat.
Désenchantement injustifié. On ne peut pas reprocher au Président d'avoiraccompli rapidement ses promesses électorales et de s'y tenir. Nous savonstrop ce qu'il en coûte de changer d'avis en cours de route. Le Président a sutenir la barre pendant la crise et continue à assurer à la France un tangagemoins fort que chez nos voisins européens. La situation est difficile, et pourtantles réformes fondamentales ont été menées à bien : l’autonomie des universités,la réforme de l'hôpital, le bouclier fiscal et la suppression des droits de succes-sion, la refonte de la représentativité syndicale, le service minimum dans lestransports et l'école.... 65 réformes fondamentales votées, parfois rapidement,mais cette hardiesse contraste avec l'excessive lenteur des 30 dernières années.La réforme constitutionnelle donnant des pouvoirs plus importants auParlement permet, par ailleurs, d'avoir une gestion plus transparente.
Pourquoi alors ce relatif désenchantement ? Il tient à quelques erreurs passéesde langage ou de style. On a reproché au président son style « bling bling »qui explique la contreperformance de la majorité aux municipales. Il n'en estplus question aujourd'hui, ce qui tend à prouver que Nicolas Sarkozy tientcompte des critiques. Encore faut-il que les responsables politiques refusent dese conduire comme des courtisans. Il faut dénoncer l'ouverture, incomprise,inutile, et de plus inefficace. Les socialistes n'ont pas besoin de nous pour êtredésunis. Quelques propos louangeurs ont agacé l'électorat de Nicolas Sarkozy, traditionnellement à droite et au centre. De même la mise en place de la taxecarbone pourrait laisser penser que la promesse de stabilité fiscale étaitoubliée. Il n'en est rien et nous savons bien à Paris que les impôts augmententà cause de Jean-Paul Huchon à la tête de la Région et de Bertrand Delanoë àla Ville et non à cause du Président.
D'autres questions fondamentales se posent. Nous sommes inquiets de laremontée de l'insécurité à Paris et aussi dans le 16e, mais qui atteint des proportions invraisemblables dans les départements périphériques. Les transports collectifs ne sont pas assez sécurisés. Je suis aussi préoccupépar la réalité de la politique de l'immigration et d'intégration. Ce que lapresse appelle des thèmes de droite reflètent, en fait, les graves problèmesde la vie quotidienne que connaissent des millions de Français, quiavaient apprécié l'action de Sarkozy, ministre de l'Intérieur, et l'ont soutenuaux élections présidentielles. Il est temps que le Président comprenne qu'ilfaut réconforter ceux qui lui ont fait confiance. Il le fera, et saura y répondre.
Nous ne nous diviserons pas et nous continuerons à lui apporter notre soutienle plus actif. En assurant une meilleure sécurité, fondement d'une démocratiemoderne, aux français, il saura rassurer son électorat qui se pose des questions.
L'ÉDITORIALde Claude GOASGUEN
Y
L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e
Assemblée Nationale P04-05
Actualités P06-09Grand Emprunt, Conseil de Paris
Vie du 16e P10-13• Salon du livre
• Premier Café-Rencontres• Questionnaire identité nationale
Rencontre P15Joël Ankri
Interview P17Melonie Foster Hennessy
Dossier P18-21Jean-Bouin
Economie et Politique P23
Budget : les idées libéralesrégressent-t-elles ?
Assurances-vie : on taxe la mort !
Claude GOASGUEN a défendu en séance unamendement, soutenu par 40 de ses collègues,pour supprimer l'article 17 du PLFSS qui vise àimposer à la CSG le capital d'une assurance-viemulti-support ou en unités de compte lors dudécès du souscripteur. Le Gouvernement adonné un avis défavorable à l'amendement et lesdéputés ont voté contre l'amendement et pourl'adoption de l'article 17.
Il a l'attention de sensibiliser des sénateurs surcette question, et envisage par ailleurs de s'associerà une saisine du Conseil constitutionnel sur laquestion de la liberté contractuelle.
Extraits de son intervention : « Je vais d’abordm’adresser à mes collègues de la majorité en leurrappelant la citation suivante : « Je veux que toutemodification d’une règle fiscale ne s’applique qu’àdes opérations d’épargne postérieures à leur entréeen vigueur ou à leur annonce. C’est un engagementque je prends devant vous. Il ne me paraît pas normalde changer les règles du jeu au cours du jeu. À plusieurs reprises d’ailleurs, j’ai déjà indiqué queje souhaitais inscrire dans notre Constitution lesprincipes de sécurité juridique ou de confiance légi-time. » Je pense que vous voyez quel en est l’auteur.Mais le paragraphe suivant est encore plus précis : « Cela ne doit pas cependant nous dispenser d’amé-liorer, lorsque c’est souhaitable, le dispositif de l’assurance-vie, par exemple pour mettre fin aux distorsions réglementaires qui désavantagent lesproduits multisupports. Notre économie a besoind’une épargne longue en actions. Il n’est pas souhai-table qu’une part de plus en plus importante ducapital de nos entreprises soit détenue par des rési-dents étrangers. » Cette citation est issue d’une lettreenvoyée, le 30 mars 2007, par l’actuel président dela République à la fédération des associations indé-pendantes de défense des épargnants pour la retraite. (...)
Je précise que l’assurance-vie a tout de même rapporté 60 milliards d’euros à l’économie. Ce n’est pas une petite somme. Des gens ont pris desrisques parce qu’ils se fiaient à la fiabilité de l’Étatet à celle du président de la République.
Par ailleurs, on évoque beaucoup un grandemprunt. Je pense que la fiabilité de l’État devraitêtre davantage assurée à un moment où l’on va setourner vers les Français pour leur demander del’argent. S’ils apprennent ce que vous voulez faire àtravers cet article, monsieur le ministre, je ne croispas qu’ils vont se précipiter par croyance en la fia-bilité de l’État. Et ils auront bien raison.Quant aux lobbies, parlons-en. On nous dit qu’ilsinterviennent dans nos débats. Mais en quoi lelobby de l’assurance-vie, c’est-à-dire celui des assu-rances tournées vers l’économie, serait-il taxablequand le lobby des banques ne l’est pas, monsieurle ministre ? Expliquez-moi quel est ce comporte-ment que les assurances n’auraient pas et qui justi-fierait un tel soutien de l’État ? Expliquez-moiaussi pourquoi on exonère les revenus d’un certainnombre de professions particulièrement rentables –celles qui perçoivent des retraites chapeau, des stock-options, etc. – tout en touchant à des épargnantsaux revenus bien moindres, de surcroît à unmoment critique de leur vie. Votre article est unarticle croque-mort. Car c’est le moment du décèsque vous avez choisi de taxer. Vous vous êtes aperçuque la signature du contrat est rattrapable en coursde vie, mais pas au moment du décès. J’arrive deplus en plus près du cœur de votre article : c’est unarticle vampire. Car c’est véritablement au momentde la mort que vous voulez taxer des épargnantsqui ont investi et pris des risques parce qu’il croyaiten la fiabilité de l’État. (...) Pour terminer, je tiensà vous dire que, certes, la non-rétroactivité fiscalen’est pas un principe constitutionnel – le présidentde la République le regrette d’ailleurs –, mais l’at-teinte à la liberté contractuelle, elle, soulève unvéritable problème constitutionnel. Vous avez vu legrand nombre de signataires des amendements desuppression. Si d’aventure il devait y avoir unrecours devant le Conseil constitutionnel, je vousdis tout net que j’en serai un des premiers signatai-res car il me paraît totalement inique de frapperdes épargnants à un moment si difficile de leur vie,alors qu’ils vont recevoir le bénéfice du rendementd’une épargne qui leur a été donnée au moment dudécès du souscripteur. Moralement, il serait conve-nable de le retirer ; juridiquement, vous allez com-mettre une erreur que le Conseil constitutionnel, jel’espère, sanctionnera. »
ISF : il faut le supprimer et en finiravec les atermoiements !
Comme chaque année, Claude GOASGUENa déposé de nombreux amendements pour réformerl'ISF. Si aucun n'a été adopté, les interventionsdes ministres et des parlementaires, de la majoritécomme de l'opposition, témoignent de la néces-sité d'ouvrir un grand débat sur la question de lafiscalité du patrimoine et des revenus. La discussion de l'amendement sur la suppres-sion de l'ISF et la création d'une tranche supplé-mentaire de l'impôt sur le revenu a eu au moinsce mérite. Il a aussi proposé d'exclure la résidence principalede l'assiette fiscale. En effet comme l’indiqueson nom, l’impôt sur la fortune (ISF) est censéêtre prélevé sur un patrimoine immobilier etmobilier conséquent. Or peut-on considérer quela simple propriété de sa résidence principale estsynonyme de fortune et par conséquence d’assu-jettissement à l’ISF ? L’actuel barême de l’ISFnous contraint à répondre par l’affirmative.L’ISF est devenu injuste et inéquitable, et l’onpourrait justement le rebaptiser impôt sur leséconomies et investissements patrimoniaux desFrançais. Aujourd’hui, l’ISF sanctionne plusencore les classes moyennes et au delà de çabrime les rêves des Français. L’Etat a profitéostensiblement de la flambée des prix de l’im-mobilier pour augmenter le nombre des assujettis.Claude GOASGUEN a enfin demandé la réac-tualisation du barème du seuil d'imposition del'ISF qui ne correspond plus à l'objectif de soli-darité nationale. Le barème proposé à 1 000 000d'euros rend partiellement à l'ISF son caractèred'une imposition en faveur de la solidariténationale. Dans le sens de l'équité fiscale, il aaussi proposé la réforme du droit de reprise del'administration fiscale (10 ans) en l'alignant surcelui de l'impôt sur le revenu, c'est à dire 3 ans.
Crédit Impôt Famille : les professionslibérales oubliées
Il existe un crédit d’impôt en faveur des entre-
prises qui réalisent certaines dépenses permet-
tant à leurs salariés ayant des enfants à charge de
mieux concilier leur vie professionnelle et leur
vie familiale (dit « crédit impôt famille »).
Le dispositif du crédit d’impôt famille s’adresse
aux entreprises imposées sur leur bénéfice réel,
quels que soient leur activité (industrielle, com-
merciale, artisanale, libérale ou agricole) et leur
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Un député de la majorité, çasecoue aussi son gouvernement !
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statut juridique (entreprise individuelle, société à
responsabilité limitée, société anonyme, etc.).
Mais ne sont donc pas concernées par ce dispo-
sitif les professions libérales, pourtant également
confrontées au problème de la garde d’enfants.
A tort et pour cause de déficit budgétaire, le
gouvernement et les députés n'ont pas voulu
créer un nouveau crédit d'impôt.
Aide médicale d'Etat : gaspillage budgétaire incontrôlé
L'aide médicale d'Etat est une prise en charge à
100 % des soins, des prescriptions médicales et
forfait hospitalier dans la limite des tarifs
conventionnels ou des tarifs forfaitaires de
responsabilité pour les immigrés quelque soit
leur situation administrative sur le territoire
national. Instituée le 1er janvier 2000 par le gou-
vernement Jospin, elle est depuis votée constam-
ment en déficit, alors même que la politique
d'immigration est plus restrictive et connaît des
résultats probants. Il semble donc que des fraudes
massives dénaturent le dispositif, et qu'une poli-
tique active de contrôle soit menée. C'est pour-
quoi, Claude GOASGUEN a demandé la mise
en oeuvre d'une procédure d'éligibilité automa-
tisée et organisée autour d'un guichet commun
géré par la CPAM.
Couverture médicale universelle : la générosité incontrôlée creuse le déficit
Ces dernières années, nous avons eu connais-
sance de scandales liés à de riches étrangers, ins-
tallés en France, qui bénéficiaient de la CMU,
mais qui étaient dans leur bon droit. En effet,
les obligations des bénéficiaires de la CMU,
actuellement définies dans le code de la sécurité
sociale ne tiennent compte que des revenus per-
çus en France. Les résidents étrangers, membres
de l'Union Européenne, qui ne perçoivent donc
pas de revenus en France sont par conséquent
automatiquement éligibles au régime de la
CMU, quels que soient leurs revenus dans leur
pays d'origine. Il en résulte un effet d'aubaine
qui permet ainsi à des citoyens européens de
bénéficier, en toute légalité, de la CMU, alors
qu'ils ont par ailleurs des revenus très confortables
dans leur pays d'origine. C'est inadmissible !
Il est donc nécessaire que les caisses d'assurance
maladie soient informées des revenus réels dont
disposent les demandeurs. Par ailleurs, il est pos-
sible pour des étrangers de bénéficier de la
CMU en prouvant une résidence stable depuis
trois mois. J'ai demandé que le délai passe à un an.
Les amendements ont été repoussés.
Questions écrites
Vote du rapport Goldstone : la Francese renie
Claude GOASGUEN a attiré l’attention duministre des Affaires Etrangères et Européennessur l'adoption du rapport Goldstone.
Ce rapport proposé par la commission des droitsde l'Homme pour examen en séance plénière del'ONU, et qui met en cause gravement Israëldans sa gestion du conflit dans la bande deGaza, fait polémique. Il est partiel et ne prendpas en compte des éléments clés tels les tirs dekassam sur Sdérot et sur la frontière israélienneavec la bande de Gaza, l'utilisation de civilscomme bouclier humain par le Hamas, letémoignage de soldats étrangers qui certifientque toutes les précautions ont été prises pourprotéger les civils. Cette partialité a suscité ungrand émoi dans la communauté juive françaisequi ne comprend pas l'abstention de la Francelors du vote pour l'adoption du rapport. Cetteattitude a valu à la France des critiques, pour desraisons opposées, d'Israël et de la Syrie.Comment peut-on être l'ami d'Israël si l'on suitles déclarations du président de la République etaccepter l'existence de ce genre de rapport quifait une fois de plus d'Israël l'accusé et duHamas agresseur l'agressé ? Peut-on considérerque la commission des droits de l'homme estune instance représentative de l'ONU ? Quellesera l'attitude de la France lorsqu'un rapport bismettra en cause les troupes françaises ou améri-caines présentes en Afghanistan ?
Il souhaiterait connaître les motivations d'unedécision peu honorable d'abstention lors du votedu rapport Goldstone.
Violence dans le football : les responsables doivent assumer
Claude GOASGUEN a attiré l’attention duministre de l'Intérieur et des collectivités territo-riales sur les violences à l'occasion des rencontresde football.
Les images diffusées largement des affronte-ments entre les supporters du PSG et de l'OM à suite à l'annonce du report de cette rencontresont inadmissibles. Il est incroyable que des petitesbandes de voyous profitent de matchs de foot-ball pour détériorer des biens publics, agresserverbalement et physiquement des passants et lesforces de police. Il y a quelques semaines unjeune supporteur toulousain a trouvé la mort enSerbie. L'image du football, sport populaire etplébiscité par les jeunes, est désastreuse.Rapporteur de la proposition de loi luttantcontre les violences à l'occasion des rencontressportives et auteur d'un rapport d'étape, je m'in-terroge sur la mise oeuvre des mesures de pré-vention lors de ce déplacement à risques.Plusieurs milliers de supporters parisiens, dontun tiers n'était pas encadré, ont fait le déplace-ment et les violences ont éclaté dès leur arrivéeen gare, puis dans le centre-ville, des supportersmarseillais provocant aussi les violences. Les affrontements auraient été prémédités surInternet. Les forces de police ont eu beaucoupde mal à mettre un terme à ces batailles urbaines.Un manque de coordination est à déplorer entreles pouvoirs publics et la Ligue professionnel defootball.
Il souhaiterait savoir si toutes les mesures desécurité ont été prises pour éviter les violences.
En bref• Claude Goasguen a présenté les propositions du Groupe UMP del'Assemblée nationale sur le Grand Emprunt. Lisez-les sur son blog.
• Claude Goasguen était orateur sur les crédits de la Mission « Immigration,asile et intégration » pour le budget 2010. Regardez la vidéo sur son blog.
• Il a interpellé le ministre de l'Education nationale après l'annonce définitivede la non application du service minimum d'accueil des écoliers par le mairede Paris.
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Le Grand Emprunt« Ce n’est pas un OUI MAIS …, Mais un OUI SI …. »C’est par cette formule que Claude GOASGUEN a présenté devant la presse, le 27 octobre dernier à l’Assemblée nationale, les propositions des députésUMP sur le Grand Emprunt.
Au lendemain de l’annonce par le Président
de la République à Versailles de l’idée de
Grand Emprunt, s’est réuni un groupe
de travail animé par le patron des députés
UMP de l’Assemblée Jean-François
COPE, Claude GOASGUEN, Louis
GISCARD D’ESTAING et Laure de LA
RAUDIERE. Ces députés ont souhaité
ainsi apporter leur contribution à ce grand
chantier, après avoir sollicité leurs électeurs,
sympathisants et correspondants dans
toute la France pendant les derniers mois.
Ils remettront à Messieurs ROCARD
et JUPPE ce travail.
Réservé sur le principe, Claude GOAS-
GUEN a expliqué que c’était avant tout
un débat de société, et non plus seule-
ment un sujet économique, qu’il s’agit de
l’avenir des futurs générations.
« La priorité est d’identifier les secteurs por-
teurs de croissance et de faire des choix prio-
ritaires dans des domaines où la France peut
être leader ».
Claude GOASGUEN a précisé
les quatre critères de sélection des domaines
qui pourraient bénéficier de cet emprunt :
excellence, rentabilité, compétitivité et
leadership mondial.
Mais, Claude GOASGUEN a prévenu
que l’emprunt devait être gouverné et
d’une totale transparence. Les députés
doivent avoir un contrôle sur l'utilisation
des fonds levés et leur recouvrement.
Il existe un Comité d’Évaluation et de
Contrôle qu’il faut mettre en pratique.
Claude GOASGUEN a averti également :
« On ne discutera pas de l’Emprunt sans
parler du déficit. Emprunt et déficit doivent
nécessiter une réponse claire de l’Etat qui
doit s’engager sur la dette publique.
On ne doit pas aggraver le déficit par le
taux de recouvrement ; c’est bien pour cela,
qu’il faut élaborer une stratégie d’investisse-
ment claire, associer le privé et le public
pour un partage des risques et une bonne
vision des marchés, assurer la rencontre entre
la recherche fondamentale et la recherche
appliquée, mettre en place un suivi budgé-
taire propre et enfin évaluer fréquemment
l’utilisation des fonds pour supprimer les
financements si les résultats attendus ne sont
pas aux rendez-vous .
Cette réflexion est une étape d’anticipa-
tion pour la sortie de crise. Il faut purger
les dépenses publiques et ensuite voir ce
qu'on peut faire avec le solde. L'emprunt est
une bonne piste une fois qu'on a exploré
toutes les autres ! »
Claude GOASGUEN, sans vouloir s’engager
sur un montant précis, estime que
l’Emprunt pourrait se chiffrer entre
40 et 50 milliards d’euros.
SMS
L’ouverture« Il faut arrêter de troubler l’électorat de la majorité
avec l’ouverture, car on sent nos sympathisants
réagir sur des sujets mineurs… »
Candidature de Jean SARKOZY« En politique souvent la coupe déborde pour un
détail, c’est l’affaire de trop… »
L’inquiétude des Français« L’électorat est inquiet, l’électorat de droite ne
comprend plus, il faut revenir aux sujets essentiels
comme la sécurité… »
L’écoleClaude GOASGUEN a participé au débat organisé
par Génération France, le club politique de Jean-
François Copé, président du groupe UMP à
l'Assemblée sur le thème de : " L'école en France :
peut mieux faire ? "
« Très bonne soirée, il y avait une fraîcheur dans le
débat ce qui est rare, une spontanéité extraordi-
naire et des propositions diversifiées … »
Taxation des banques« Cela aurait pu être un appel, une sanction…
cela a été en débat au sein de l’UMP, mais je voterai
comme le souhaite le gouvernement. »
Identité Nationale« C’est un vrai débat qui correspond à un vrai sujet.
L’UMP l’avait initié avant même que Monsieur
BESSON n’en parle… Pour une fois, l'ouverture aura
servi à quelque chose ! Sachant d'où il vient, Eric
Besson peut dire tout ce qu'il veut. Imaginez les cris
d'orfraie si quelqu'un comme moi avait dit la même
chose ; ce débat va permettre de "prendre à bras-le-
corps " le problème de l'immigration - où notre politi-
que a été globalement un échec - et de traiter la ques-
tion de la délinquance des mineurs. »
Le ministre Besson avait déclaré au grand jury Lci/ RTL/
le Figaro : « Nous n'aurions jamais dû abandonner au
FN un certain nombre de valeurs qui font partie du
patriotisme républicain. »
Rama Yade« Elle crie, elle crie… Elle est assez difficile
à saisir…Elle a des exigences un peu fortes… »
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Alain Madelin : « Il faut libérer la croissance et réformer la fiscalité… »A l’invitation de Claude GOASGUEN, Alain Madelin est venu plan-cher, le jeudi 29 octobre Salle Colbert, à l’Assemblée nationale. Devantune cinquantaine de jeunes diplômés, l’ancien ministre des finances adonné son avis sur la situation financière actuelle.
Apôtre du libéralisme pour solu-
tionner les dépenses publiques,
Alain MADELIN a livré un bilan
assez désespéré quant au rembour-
sement de la dette nationale.
« Il faut libérer la croissance et
réformer la fiscalité », insiste t-il.
« Je suis d’une génération qui a
connu la dette, nous avons fait de la
super-dette, pour rembourser il fau-
drait de l’hyper-croissance » ajoute t-il.
En combattant vigoureusement
l’idée du grand Emprunt, « nous
avons un président de la République
qui reprend une solution socialiste
alors que les socialistes appellent à la
modération », Alain Madelin a
démontré que financer par l’Emprunt
des investissements à forte rentabi-
lité n’était pas forcément cohérent.
En effet, si ces secteurs sont renta-
bles, ils n’ont pas besoin de sou-
tien public, ils peuvent intéresser
le secteur privé.
Pour lui, l’Emprunt doit servir à
réformer l’Etat et libérer des forces
économiques.
« Les baisses d’impôts ne diminuent
pas les recettes fiscales »,
a-t-il expliqué.
Il met en garde contre la fuite en
avant vers l’endettement, et s’in-
terroge sur les bonnes et mauvai-
ses dettes qui vont préparer les
dépenses d’avenir.
« Nous rentrons dans la Société du
Savoir, a-t-il enfin conclu un peu
plus optimiste, celle de la création
technologique, où la matière pre-
mière est la matière humaine.
Il faut donc des solutions de liberté. »
« Il n’y a donc pas besoin
du grand emprunt pour
financer des choses renta-
bles. Oui, l’éducation est
rentable à long terme,
tout comme la recherche
cellulaire. On est ici dans
le domaine ordinaire de
l’Etat. Ce n’est pas idiot
de financer cela par l’Etat
lorsqu’on en a les moyens.
Mais lorsque l’on ne les a
pas, c’est là que se pose la
question. Si on devait
choisir deux secteurs où
l’investissement de l’Etat
est nécessaire, deux peu-
vent être mis en exergue.
D’une part, il y a la
réforme de l’Etat. Il faut le
recentrer sur son métier et
c'est une opération coû-
teuse. Cela rapportera des
fonds au bout de 3-4 ans.
D’autre part, il y a la
fiscalité. Pour motiver les
gens à travailler, il faut
qu’ils aient envie de créer.
Si on taxe les gens à 80%,
ils ne créent pas. A hau-
teur de 30%, ils se démè-
nent. D’où une tendance
générale aujourd’hui dans
le monde à aller vers la
“ flat taxe… ” »
TÉLÉTHON 2009 - Samedi 5 décembre
Claude GOASGUEN Ancien ministre, députémaire du 16e arrondissement,
Yves Hervouët des Forges, adjoint au maire du16e chargé de la Jeunesse et des Sports
Emmanuel Messas, adjoint au maire du 16e
chargé de la Solidarité,
Christophe Girbe, président de l’O.M.S. du 16e
Olivier Ponzio, président de l’APSAP
Ont le plaisir de vous convier à la réceptionTéléthon 2009 dans le 16e
À 12 heuresA l’APSAP – 19 rue du général Malleterre
75016 ParisRéponse SVP avant le 1er décembre
au 06 63 67 08 54
ou par mail [email protected]
Extrait
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TABLES DU MONDE par Catherine DINH
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VŒUX DU 16e
Le conseil a adopté à l’unanimité
un vœu présenté par Claude
GOASGUEN, qui propose qu’un
espace public du 16e porte le nom
de Pierre Christian TAITTINGER,
ancien maire du 16e décédé
le 27 septembre dernier.
Claude GOASGUEN a également
présenté au Conseil au nom de l’ar-
rondissement un vœu qui prévoit
que chaque fois qu’un immeuble
dont elle est propriétaire le permet,
la Ville de Paris s’engage à rendre
prioritaire une expertise par ses
services en vue d’y installer un éta-
blissement d’accueil pour la garde
des enfants de moins de trois ans,
et des appartements permettant de
loger les personnels de la petite
enfance.
DEBAT AU CONSEIL
Le conseil de Paris a débattu des
Orientations budgétaires pour le
budget primitif 2010 de la Ville et
du Département de Paris qui sera
voté en décembre.
Bertrand DELANOE a confirmé
« qu’une nouvelle hausse des
impôts locaux interviendra en
2010 dans la capitale ». Claude
GOASGUEN est intervenu dans le
débat :
« Vous aviez dit aux Parisiens, effecti-
vement, que vous alliez augmenter les
impôts. Je ne sais pas s'ils vous ont crû
mais en tout cas, la prochaine fois, ils
vous croiront. Et ils en tireront peut-
être des conséquences différentes. En
tout cas, vous avez récupéré sur les
contribuables parisiens 320 millions
cette année - vous avez l'intention de
le faire - parce que vous avez une
baisse de 300 millions des droits de
mutation. Ça, c'est clair.
Deuxième clarté, dans vos orienta-
tions budgétaires, vous n'avez pris
aucun engagement précis. Sur les éco-
nomies substantielles que vous faites,
budget de personnel, depuis 2001,
46% en plus ; 10.000 agents ; explo-
sion des dépenses de communication,
plus 62%. Mais là, je dirai que tout
cela devrait être connu et nous verrons
au cours des prochaines élections ce
que les Parisiens en concluront.
Je voudrais insister sur le caractère sectaire de votre budget, car commeMaire de Paris vous jugez qu'effecti-vement il y a de bons Parisiens etd'autres qui sont mauvais selon l'en-droit où ils se trouvent géographique-ment et selon, surtout, la majorité qu'ilsse donnent dans les arrondissements.
On peut multiplier les chiffres, maisje crois que ces chiffres correspondentà des réalités tangibles :
- Dans l’Ouest parisien : 780 000habitants répartis dans 8 arrondisse-ments ont perçu 127 millions d'euros ;
- Dans l'Est parisien : 1.400.000habitants des 12 arrondissementsconcernés ont reçu 440 571 millions.
Cela fait donc 163 euros par têtedans l'Ouest, à droite, et cela fait308 euros par tête à l'Est, à gauche !
Si cela, cela s'appelle gérer convena-blement, dans l'intérêt de tous lesParisiens, les budgets d'investissement,Monsieur le Maire, eh bien, vous êtesà côté de la plaque ! Votre budget estun budget de régression et c'est unbudget sectaire ! »
LES MAIRES UMP EN COLERE
Les huit maires d’arrondissementsUMP de Paris ont dénoncé les chiffres truqués du maire de Parisrelatifs aux crédits d’équipements,estimant que leurs arrondissementsétaient moins bien traités que ceuxde la majorité municipale (cf inter-vention de Claude GOASGUENci-dessus).
Claude GOASGUEN s’est expliqué :« On fait des investissements qui neservent à rien, 200 millions pourJEAN BOUIN, 800 millions pourune couverture des Halles dont leshabitants ne veulent pas. Tout çamontre un laisser-aller dramatiqueavec la fiscalité des Parisiens ! »
CONSEIL DE PARIS d’octobre 2009Orientations budgétaires pour le budget primitif 2010 de la Ville et du Département de Paris, adoption de la proposition visant à donner à un espace du 16e le nom de Pierre-Christian Taittinger, nouvelle hausse des impôts...
Les élections régionales auront lieu en mars 2010. Si vous venez d’emménager dans le 16e, ou sivous avez changé d’adresse au sein de l’arrondissement ou d’état-civil, il faut effectuer votre change-ment sur les listes électorales avant le 31 décembre prochain. Renseignements au 01.40.72.17.41
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INSCRIPTION SUR LES LISTES ELECTORALES
Parmi les plus beaux salons généralistes deParis, le salon du livre de la Mairie du 16e
constitue un temps fort de la vie culturelle del’arrondissement. En partenariat avec laLibrairie Lamartine, plus de 2 000 visiteurs etlecteurs sont attendus cette année encore.Ecrivain et ancien diplomate russe, VladimirFédorovski, en sera le président d’honneur. « Cette année, le salon sera placé sous les hospicesde l’évasion russe ! » L’auteur du Roman del’âme slave, paru en novembre 2009 aux édi-tions du Rocher, nous rappelle les nombreu-ses affinités de la Russie avec le 16e : « Onpeut citer Ivan Bounine qui a été le premierécrivain russe à recevoir le prix Nobel de littéra-ture en 1933 ! Evidemment, quelques figuresmusicales importantes du 20e siècle comme le
violoncelliste Mstislav Rostropovitch et le pia-niste Michael Rudy, qui sera d’ailleurs présentau salon du livre. » Au programme également,la venue de plusieurs historiens qui ont écritsur la chute du Mur de Berlin, la présence dejournalistes et la présentation de nombreuxromans classés dans les meilleures ventes de larentrée littéraire. Comme chaque année, unepartie des bénéfices de la manifestation serareversée à l’association de l’ordre de Malte.
Renseignements auprès du secrétariat de Mme Boulay-Esperonnier
01 40 72 16 35
Ou sur la rubrique actualités culturelles dusite de la Mairie : www.mairie16.paris.fr
Vladimir FEDOROVSKI – Président d’honneur
ADAM-REGGIANI Noëlle / ANTIER Edwige / AUDOIN-MAMIKONIAN
Sophie / BALLAND Bernadette / BARET Guy / BASSI Michel / BER-
NETT Sam / BETTENCOURT-MEYERS Françoise / du BORD Claude
Henry / de BOYSSON Emmanuelle / BRISSET Claire / de BRU-
CHARD Isabelle / BUIN Yves / CAMUS David / CARQUAIN Sophie
/ CARTIER Bernard / CASTAREDE Jean / CELARIE André / CENDRES
Julien / CHALON Tristan / CLERC Christine / CLOAREC Françoise /
COIGNARD Sophie / CORNUEJOLS Michel / COSSE Laurence /
DAMAMME Jean-Claude / DARU Henri / DELLA MOTTE France /
DESPRAIRIES Cécile / DESTREMAU Jean-Baptiste / DEVILLE Anne / DOIZY Guillaume / DREYFUS Pauline / DUBOUCHET
Anne / DUREL Alain / ELBERG Jean-François / FOURÇANS André / FRA Alessandra / FRICHET Monique / FRICKER
Jacques / FULIGNI Bruno / GILDER Alfred / GIRAUD Jean-Baptiste / GOUNELLE Laurent / GOUREVITCH Jean-Paul /
GROZDANOVITCH Denis / GUERAND Jean-Philippe / HAYOUN Maurice-Ruben / HERMARY-VIEILLE Catherine / HOCHET
Stéphani / HOLLARD Florian / de HOLMSKY Dmitry / JAIGU Charles / JAVELAUD Corinne / JONGBLOED Dominique /
KAHN Madeleine / KHADRA Yasmina / KÖNIG Yaël / KROSS Jean-Claude / KUPFER Ketty / LACAILLE Inès / LACUISSE-
CHABOT Annie / LE GALL Marie / LEBAN Gérard / LECOMTE Bernard / LEMESLE Claude / MAHÉ Patrick / MARY Luc /
MESSADIER Gérald / MEYER Michel / MONTAGNE Guy / MOREL Emilie / MORRILLOT Juliette / MOUZAT Virginie /
NICHOLSON Philippe / NOUZILLE Vincent / OMAÏS Mehdi / PAOLI Dominque / PELLETIER Nicolas / PERRET Michèle /
PERROT Marie-Claude / PIGOZZI Caroline / PINAULT Claude / PINEAU-VALENCIENNE Valérie / PIRO Paul / POULIQUEN
Yves / PRADEL Jacques / PROUPAIN Nicolas / PUGET Henry / RADIGUET Chloé / RAMSAY Arnaud / RANDIER Marie /
ROSSI Alexandra / de ROTROU Fabrice / RUDY Mikhaïl / SAKHRI Mokhtar / SAINT BRIS Gonzague / de SAINT VICTOR
Jacques / SLAMA Alain-Gérard / STERIAN-NATHAN Raluca / SUTY Yann / TESSON Sylvain / de VIAL Antoine / VILLE-
MUR Michèle / VILLIOT Bernard / ZEIF Colette
Place aux livres !Pour la 19e année consécutive, la Mairie organise, le samedi 5 décembre de 14h30 à 18h30, son salon du livre. Comme chaque année, une centaine d’auteursviendront à cette occasion présenter, à la Mairie du 16e, leurs derniers ouvrages.
#15 Novembre 2009
Liste des auteurs...
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L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e16
Bibliothèque...
La Bibliothèque Trocadéro située au 6, rue du Commandant Schloesing va désormais
s’appeler la « Bibliothèque Germaine Tillion ».
Pour en savoir plus sur Germaine Tillion : www.germaine-tillion.org
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VIE DU 16 E
n11
L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e16
#15 Novembre 2009
Céline Boulay-Espéronnier, conseil-ler de Paris, a présenté cette associa-tion qu’elle préside : son objet est defaire l’état des lieux des besoins dansl’arrondissement, et constituer unlieu d’échanges entre les acteurs, ins-titutionnels, associatifs et profession-nels. Claude Goasguen, présidentd’honneur des Cafés-Rencontres desAidants Naturels et Familiaux du16e arrondissement, a ouvert la réu-nion. Bertrand Roux de Luze, vice-
président de l’Union Nationale del’Aide et du Soin à Domicile, aanimé les échanges, donnant laparole sur le sujet de « L’instinct deconservation » aux deux invités, Mme Simone Servadio, directrice del’association Assistance à Domicile,et M. Philippe Hédin, directeur del’association La Vie à Domicile.
Les Cafés-Rencontres des AidantsNaturels et Familiaux du 16e arron-
dissement seront un lieu permanentd’échanges, suscitent indirectementdes emplois, favorisent d’éventuelsrapprochements entre arrondisse-ments... La priorité des échangesentre assistants et aidants est deconcentrer l’accompagnement surceux qui le désirent. L’objectif pluslarge est que des salariés se destinentaux métiers des services à la per-sonne âgée, cela en reconnaissant laprépondérance du secteur associatif.
Après le succès de cette première
réunion, d'autres devraient suivre...
Rendez-vous d'ores et déjà pour un
débat ouvert au public, en janvier
2010 !
www.lescafesrencontres.org
Jean-Claude Thil
Secrétaire général des
Cafés-Rencontres des Aidants
Naturels et Familiaux du 16e
Les Aidants Naturels et Familiaux pour les personnes âgéesLe Café-Rencontres des Aidants Naturels etFamiliaux du 16e arrondissement s’est réuni le22 octobre dernier, à la Mairie du 16e en présence des associations et des institutionsconcernées.
CONFÉRENCE-DÉBAT - Mardi 1er décembre« L’INTÉRÊT DE LA PRÉVENTION CARDIO-VASCULAIRE CHEZ LE SENIOR EN 2009 »Mardi 1er décembre 2009 à 14h30 à la Mairie du 16e avec le Dr Emmanuel Messas, adjoint au maire du 16e, médecin des hôpitaux.
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VIE DU 16 E
n13
L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e16
Grand débat sur l’identité nationaleLa France est ancrée dans le cœur de ses citoyens. Elle n'est pas seulement un territoire,la France est une Histoire. Les Français vivent ensemble cette Histoire, et sont les héritiers des siècles passés.
#15 Novembre 2009
La France, c'est l'humanisme, lerespect du territoire, des lois dela République et la volonté devivre ensemble. Un pays, unenation, sont formés d'une communauté de destins. Mais l'identité nationale n'estpas qu'une Histoire, elle est aussiet d'abord un avenir.La diversité est une fierté pour laFrance. Elle tend pourtant àtomber dans le repli sur soi auxdépends du vivre ensemble. L'unité nationale est en danger,
car nous appréhendons mal l'im-migration en n'osant pas poserles bonnes questions. En exigeant le respect des valeurset symboles de la Républiquefrançaise, il ne s’agit pas dedemander au migrant de trans-former son identité culturelle,mais de connaître, comprendre,et souvent souscrire à ce qui fondele patrimoine civique français.En choisissant de vivre enFrance, le migrant doit savoirqu’il devra se soumettre aux
règles et aux codes de laRépublique. La France ne peutpas transiger avec des valeursfondamentales telles que la laïcité ou l'égalitéhomme/femme.
Le gouvernement, conscient quela question de l'Identité nationaleest un préalable à résoudre pourgarantir le vivre ensemble, a décidé de demander auxcitoyens ce que signifie d'êtreFrançais.www.debatidentitenationale.fr
DEBAT SUR L’IDENTITE NATIONALE DONNEZ VOTRE AVIS
Nom : .................................................................................................................... Âge : ..................
Profession : .............................................................................................................................................................
Que signifie pour vous le fait d’être Français ?
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Envoyer votrecontribution à lapermanence deClaude GOASGUEN
38, rue Molitor, 75016 Paris
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Claude GOASGUEN vous propose donc d’en débattre et vous invite à une réunionpublique le mercredi 16 décembre 2009 à 19h à la Mairie du 16e – salle des Fêtes.
RE N C O N T R E
L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e16
n15
Les personnes âgées de 75 ans et plus représentent un pourcentagerelativement important de la population totale du 16e. Si la grandemajorité de cette population est en relative bonne santé, un certainnombre de maladies sont inhérentes avec l’avancée en âge.
#15 Novembre 2009
Sainte-Périne : une offre de soinsde qualité pour les personnesâgées du 16e
Pour améliorer la prise en charge
des malades âgés du 16e arrondis-
sement, le Groupe Hospitalier
Sainte-Périne – Chardon-Lagache
– Rossini présente une offre de
soins diversifiée et complémentaire
dans le domaine de la gérontologie.
Cet établissement universitaire est
organisé en trois pôles : pôle
médecine-soins de suite gériatriques,
pôle soins de longue durée et pôle
Ambulatoire de Diagnostic et
d’Intervention en Santé.
Dans le cadre du futur Schéma
Régional d’Organisation Sanitaire
et Sociale, le groupe hospitalier est
labellisé comme établissement
référent dans la filière gériatrique
de l’ouest parisien.
Le Pôle Ambulatoire de
Diagnostic et d’Intervention en
Santé, rattaché à un Laboratoire
Universitaire de la Faculté de
médecine Paris-Ile-de-France-Ouest,
constitue pour la population
de l’arrondissement une véritable
complémentarité entre les prises
en charge hospitalières et de ville.
Elle permet de mieux prendre en
compte les problèmes de santé
importants des habitants, comme
notamment les troubles cognitifs
(troubles de la mémoire, maladies
d’Alzheimer), les troubles psycho-
logiques (dépression) et les troubles
de l’équilibre et de la marche.
Une équipe médicale, des psycho-
logues, des rééducateurs,
des soignants assurent chaque jour :
• Des consultations gériatriques
spécialisées dans la prévention,
le diagnostic et le traitement des
pathologies liées au vieillissement.
• Une consultation de soins palliatifs
et de traitement des douleurs
chroniques qui répond à des
besoins croissants en apaisant la
souffrance physique et psychique
tout en sauvegardant la dignité de
la personne malade.
• Un Hôpital de jour qui réalise
tous les actes de diagnostic et de
bilan, et assure une réadaptation
pour le retour ou le maintien à
domicile en apportant également
un soutien aux familles,
à l'entourage.
• Une consultation mémoire, labélisée
par l’Agence Régionale de
l’Hospitalisation, spécialisée dans
la prise en charge des troubles
cognitifs des personnes âgées et
de la maladie d’Alzheimer.
• Des soutiens aux aidants familiaux
des personnes atteintes de la maladie
d’Alzheimer.
• Un accès au plateau technique
(radiologie, odontologie), dans
certaines situations complexes et
difficiles ne permettant pas à ces
personnes âgées d’être prises en
charge dans des circuits non
spécialisés.
Cette offre de soins diversifiée
assure un équilibre entre ce qui
peut relever d’une hospitalisation
la plus courte possible et une prise
en charge ambulatoire spécialisée
en lien direct avec la médecine
libérale, les structures sanitaires et
médico-sociales de l’arrondissement.
Pr Joël ANKRI
Gérontologue
Professeur des Universités
Praticien hospitalier au Groupe
hospitalier Sainte-Périne
« L’Hôpital Sainte Périne est un des hôpitaux gériatriques de référence de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris et saréputation dépasse de loin les limites de notre arrondissement. Le professeur Ankri souligne l’intérêt majeur du développe-ment de la consultation externe en gériatrie afin d’éviter ou de raccourcir au maximum la pénibilité des hospitalisations.Je profite de l’occasion pour féliciter l’ensemble des personnels médicaux, paramédicaux et administratifs de Sainte Périnequi sont épaulés de façon admirable par la directrice de l’établissement, Madame Bachelin, et le président du ConseilConsultatif Médical, le Dr Le Quintrec. »
Dr Emmanuel Messas Adjoint au maire du 16e, Médecin des hôpitaux
Président du Conseil de Surveillance du Groupe Hospitalier Sainte-Périne – Chardon-Lagache – Rossini.
Pr Joël Ankri
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16 : Comment vous est venu le désir de fairede la photographie ?
Melonie Foster : J’ai toujours fait des photos etcela dès mon enfance grâce à mon père qui pho-tographiait tout et tout le temps et développaitlui même ses photos. J’ai eu mon premier appareilà l’âge de 12 ans. J’étais fascinée par la chambrenoire, c’était magique. A 16 ans, j’ai été choisie pour être mannequin etje suis partie au Japon où j’ai découvert le travailen studio. Je regardais beaucoup travailler les pro-fessionnels et je leur demandais des explications.Ensuite je suis venue à Paris et j’ai continué àévoluer dans des milieux proches de la phototout en poursuivant mes études. J’ai travaillécomme directrice artistique auprès de photo-graphes.
16 : Avez-vous toujours voulu être artiste ?
M. F. : Oui, je savais que je serai une artiste,mais j’avais passé un accord avec mon père. Il voulait que je sois diplômée. J’ai donc étudié àParis le marketing, les relations internationales etl’économie du Tiers Monde. Je voulais compren-dre comment vivent les gens. Au lycée, j’ai étépassionnée par l’histoire des religions. J’ai toujoursvoulu apprendre le français et aller en France etje disais à ma mère : « on me connaîtra ». Je voulais changer le monde. Avec l’Art on peutchanger le monde, on évoque les émotions quinous donnent de la sérénité et nous font rêver.
16 : Vous êtes connue pour vos photos defamille et vos portraits d’enfants. Pourquoicette spécialité ?
M. F. : Lorsque j’attendais mon fils, je voulaisavoir une photo de moi, nue et enceinte.N’arrivant pas exactement à obtenir ce que jevoulais, j’ai fait des autoportraits. Puis j’ai photo-graphié mon fils à sa naissance. Les réactionsencourageantes de mon entourage m’ont révélécette vocation. Cela a été le début tout naturel de cette spécialité.
16 : Vous aimez être avec les enfants. Vous jouez beaucoup avec eux pour capturerleurs regards et leur âme ?
M. F. : J’aime les enfants, je joue beaucoup aveceux, c’est sans doute la nostalgie de ma propreenfance qui fut très heureuse. Ma famille vivaitdans le Tennessee, nous baignons dans uneambiance d’artistes, bohémienne, proche de lanature. Ils aiment d’ailleurs venir travailler avecmoi et je les suis d’année en année.
16 : On dit de vous que vous êtes Peter PANen femme ? Expliquez-nous ?
M. F. : C’est mon amour des enfants qui fait direcela. Peter PAN est un enfant qui ne veut pasgrandir. Quand je suis avec eux, je suis loin demes problèmes. Je me perds un peu dans leurmonde. Dans mon studio, avec eux, jem’échappe dans un monde de créativité et desérénité. Les enfants jouent, se mettent en scèneet je capture leur regard et leur âme.
16 : Vous habitez le 16e, c’est un hasard ou un choix ?
M. F. : C’est un choix ! Depuis mon arrivée enFrance à l’âge de 18 ans, j’ai habité dans le 16e.
J’aime le 16e parce qu’il est très familial, cela merappelle les Etats-Unis. J’aime particulièrementle jardin du Ranelagh le week end...Avec mes deux enfants, nous allons visiter les musées, nous allons au Palais de Tokyo etnous surveillons aussi le projet Vuitton. C’est très excitant de surveiller l’évolution de saconstruction.
16 : Vous travaillez sur le projet d’unegrande exposition...
M. F. : Oui, j’ai le plaisir de participer à l’ouverture de la Fondation Vuitton en septembre 2010. C’est très important, c’est un rêve pour moi. Ce sera justement sur le thème de Peter Pan !
INTERVIEW
n17
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#15 Novembre 2009
Photographe de talent, Melonie Foster capte le regard etl’âme des enfants avec originalité et prépare pour la rentrée2010 une grande exposition à l’Espace Culturel Louis Vuitton.Cette très jolie jeune femme de nationalité américaine areçu 16 le Journal dans son appartement, à deux pas de lamairie du 16e, et nous raconte son parcours.
Melonie Foster Hennessy : PETER PAN en femme…
Indiscrétion Lu dans la presse (Figaro magazine 2009)
DES CARTES DE VŒUX SIGNÉESMÉLONIE HENNESSY.Elle est belle comme un cœur. Elle estmariée à l’héritier des cognacs Hennessy et elle a un talent fou. C’est « la » photographe en vogue du moment. Sa spécialité ? Les photos de famille, les portraits d’enfants (contact : [email protected])
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#15 Novembre 2009
Le dimanche 18 octobre 2009, plus de 6 000personnes ont répondu à l’appel du collectifJEAN BOUIN pour la défense du stade etde son environnement.Sportifs, élèves, parents d’élèves et leursreprésentants, fédérations sportives, profes-seurs d'EPS, riverains du 16e et deBoulogne, élus et supporters se sont rassem-blés au Stade Jean Bouin pour dire...
JEAN BOUIN :Pourquoi nous battons-nous ?
NON A LADÉMOLITIONDU STADE JEANBOUIN !
POURQUOI ?
Parce que dès le 20 janvier 2010,
3 800 élèves des groupes scolaires
Jean-Baptiste Say, La Fontaine et
Claude Bernard risquent d’être
chassés du stade sans qu'aucune
solution de remplacement pérenne
et sérieuse ne leur soit proposée.
Parce que le maire de Paris s’obs-
tine dans son erreur de vouloir
détruire et reconstruire ce stade,
travaux qui vont coûter une for-
tune aux contribuables parisiens,
aujourd’hui estimés à 146 millions
d’euros sans compter le coût des
dommages collatéraux (cf
tableaux)
Parce que Bertrand DELANOE
n’a aucun vision globale d’amé-
nagement des équipements sportifs
Porte d’Auteuil, Saint-Cloud et
Molitor et qu’il s’entête dans une
voie insupportable pour tout le
monde – sportifs comme riverains
– ne tenant compte d’aucun avis.
UN DIALOGUE DE SOURD
Le débat est en effet engagé depuis
longtemps. Ce dimanche 18 octobre,
les opposants ne sont pas venus
faire « haro » sur le stade français
rugby, ou sur le rugby, mais ilssont venus dire : « Laissons le stade Jean Bouin auxsportifs amateurs et scolaires et ins-tallons l’équipe de rugby de Parisailleurs, là où cela est déjà possible.Mais le maire de Paris ne veut pascomprendre et s’obstine. »
DÉGÂTS COLLATÉRAUX ET LEURS COÛTS
• Montant de la construction dunouveau stade : 146 millions d’eu-ros estimés par Mme Hidalgo, le 3septembre 2009, à la mairie du16e lors de la réunion publiqueorganisée par Claude GOAS-GUEN.
• Aménagement du StadeCharléty pour accueillir le Club deRugby Stade Français-Paris durantles 3 années de travaux : 5 mil-lions d’euros minimum.
• Aménagement des Pelouses del’Hippodrome d’Auteuil en terrainde sports : 25 millions d’euros.
• Coût des rotations en autocarpour le transport des scolaires surle Stade Suzanne Lenglen ou sur
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Le maire de Boulogne, C.Baguet, entre J.Lelièvre et C.GOASGUEN
DOSSIER
n19
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#15 Novembre 2009
les pelouses de Bagatelle. Budget
prévu par la Direction des Affaires
Scolaires pour les rotations scolai-
res (250 euros/transfert) : 3 à 4
millions d’euros + Une dotation
horaire globale annuelle équivalent
à 2 postes de professeurs EPS pour
l’accompagnement des élèves en
car.
• Mise en conformité du passage
souterrain « Parc des Princes » du
boulevard Périphérique :
5 millions d’euros, en cours d’esti-
mation.
• Aménagement des pelouses de
Bagatelle (construction de vestiai-
res, éclairage, piste d’athlétisme,
feux tricolores et aire de stationne-
ment). En cours d’estimation...
Soit un budget total dépassantaujourd’hui les 185 millionsd’euros !
ET POURTANT...
Il existe 3 projets alternatifs moins
onéreux et évitant le bétonnage du
quartier du Parc des Princes et ce,
à moins de 10 mètres des habita-
tions et des immeubles classés !
• La reprise du projet des JO-Paris 2012 : réaménagement du
stade Jean Bouin actuel avec
modernisation de la structure :
nouvelle capacité du stade portée à
15 000 places, rénovation du ter-
rain de hockey et de la piste
d’athlétisme pour un coût estimé
en 2006 à 40 millions d’euros.
• Le Stade Charlety (13e arron-dissement). Cette enceinte de
20 000 places, notoirement sous-
utilisée en termes de manifesta-
tions sportives, va accueillir
l’équipe de Rugby Stade Français-
Paris pendant les trois années de
travaux.
• La double utilisationfootball/rugby du Stade du Parcdes Princes.
« Laissons le stade
Jean Bouin aux
sportifs amateurs
et scolaires et ins-
tallons l’équipe de
rugby de Paris ail-
leurs, là où cela est
déjà possible. Mais
le maire de Paris
ne veut pas com-
prendre et
s’obstine. »
Claude
GOASGUEN
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J.Lelièvre, Y.Hervouet des Forges, C.Girbe, président de l’OMS 16, et des élus
DOSSIER
L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e16
n21
#15 Novembre 2009
" Monsieur le Maire, hier unemanifestation de plusieurs milliersde personnes s'est opposée à la des-truction du stade Jean Bouin. Cettemanifestation n'avait pas un carac-tère sectaire puisqu'elle regroupait, àcôté des responsables du 16e arron-dissement, des représentants membreséminents de l'opposition, des Verts,des représentants de l'opposition àBoulogne, des proviseurs, des respon-sables de la F.C.P.E., des professeursd'éducation physique, des responsa-bles associatifs et des représentantsd'élèves.Pourquoi la pluralité de cettemanifestation et son succès ? C'estqu’en réalité, la question n'était passeulement la destruction du stadeJean Bouin, mais un certain nombrede dommages collatéraux dont, peut-être, la Municipalité n'a pas mesuréavec suffisamment de précision l'am-pleur, ce qui explique la montée
lente, mais sûre, de la protestation.Vos propositions de substitutionparaissent, en réalité, totalementirréalistes. La première, vous vousfondez sur une décision de la com-mission des sites qui va examinerl'hippodrome d'Auteuil. Je ne suispas sûr du tout que cette commis-sion, d'après les dernières informa-tions, soit favorable à une modifica-tion de l'hippodrome d'Auteuil.Vous vous retournez donc vers dessolutions de substitution qui sonttout aussi fermées, en réalité, que lapremière. Suzanne Lenglen qui estdéjà utilisé par les écoles du 15e
arrondissement, le parc de Bagatellequi aurait des conséquences, à monavis, très néfastes sur le bois deBoulogne et sur l’environnement,puisqu’en réalité, il s’agirait de fairesept à huit rotations par lycée et parjour pour amener les lycéens sur leparc de Bagatelle.
Des problèmes de sécurité qui sontévoqués par la Préfecture de police,des problèmes de stationnement,bien sûr, les jours de match, puisquele parking est prévu pour une capa-cité de 500 places, dont 100 pourles riverains, et on sait très bien quela proximité du Parc des Princes etle cumul des matchs risquent d'en-combrer un quartier déjà difficile-ment circulable, des galeries com-merciales dont on ne connaît pas lavaleur réelle.La question que nous nous posonstous est de manière de plus en pluslarge, car il y avait dans cettemanifestation des militants socia-listes, des militants communistesqui pratiquent le sport de proximitéau stade Jean-Bouin, n'est doncpas une question politique, maisune question de bons sens.Je pense que vous vous êtes mis dansune voie sans issue, et qu’il est temps
de revenir vers d'autres solutionspossibles comme celle que nousavions tous adoptée au moment dudossier des Jeux Olympiques. Ce dossier Paris 2012 était un Jean-Bouin de 15.000 places, qui per-mettait la pratique sportive multiple,et qui en plus ne coûtait que 40 millions d’euros.Il y a d'autres solutions. Je sais queces solutions heurtent le Stade fran-çais. Je vous dis très franchementque nous sommes dans une situationqui va certainement s'amplifier. J'appelle donc à un peu de mesure,à un peu de réflexion. Le projet initial était un bon pro-jet, accepté. Je ne comprends pas pourquoi vousvous entêtez dans une solution quimultiplie des difficultés et des dom-mages collatéraux, que vous n'êtespas en mesure de régler, que celavous plaise ou non ! "
Claude GOASGUEN lors de la séance du Conseil de Paris a interpellé Bertrand DELANOE : “ Jean Bouin encore ”
Avec près de 120 coureurs, la 4e édition du Crossde la Croix Rouge Paris 16 qui a eu lieu le 10octobre dernier, a été une véritable réussite et ce,grâce à une forte mobilisation, une organisationhors pair et un temps clément.
Saluons les nombreux bénévoles qui ont participé à la bonne marche de cette course !
Claude GOASGUEN et Jacques Legendre,adjoint au maire chargé de l’Action sociale, de la Prévention et de l’Emploi.
4e Cross de la Croix Rouge Paris 16
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EC O N O M I E E T P O L I T I QU E
L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e16
n23
#15 Novembre 2009
Ce PLFSS est marqué par la crise
qui s’est traduite par un effondre-
ment des recettes et un creusement
des déficits en 2009 et 2010.
Dans ce contexte difficile,
le gouvernement a fait le choix de
laisser notre système de protection
sociale jouer le rôle d’amortisseur
pour protéger les Français et leur
pouvoir d’achat. Il a également
exclu toute hausse brutale des prélè-
vements sociaux et toute diminution
des prestations.
Le déficit général devrait atteindre
23,5 Mds € en 2009 et 30,6 Mds €
en 2010. La dégradation des comptes
est due uniquement à la crise.
Pour la première fois depuis la fin
des années 40, la masse salariale
recule deux années de suite.
En 2009 et 2010, la chute des revenus
du travail nous prive de 21 Mds €
de recettes par rapport à la croissance
moyenne des années 1998-2007.
En 2009, les prestations sociales ont
été revalorisées. Ce sont 7,2 Mds €
qui ont été injectés en faveur des
retraites, de la famille et des minima
sociaux. Dans le cadre du plan de
relance, des mesures exceptionnelles
comme la prime de solidarité active,
ou la prime aux familles modestes
ont été financées par l’Etat.
Les déficits se stabiliseront quand la
croissance sera de retour et que les
recettes rentreront à nouveau dans
les caisses de la Sécurité sociale.
Entre-temps, il est hors de question
de diminuer les prestations, ce qui
aggraverait les difficultés des Français
ou d’augmenter massivement
les prélèvements, ce qui handicaperait
l’activité économique.
Pourtant, malgré la crise, ce PLFSS
maintient le cap de la réforme de la
sécurité sociale avec la poursuite de
la politique de maîtrise des dépenses
d’assurance maladie, l’élargissement
du financement de la protection
sociale pour qu’il pèse moins sur le
travail, et l’intensification de la lutte
contre les fraudes pour rendre le sys-
tème plus juste. Il apporte égale-
ment une solution durable pour sau-
vegarder les droits à la retraite des
mères de famille.
En 2009, l’objectif de progression
des dépenses d’assurance maladie
(ONDAM) fixé à 3,3% est quasi-
ment respecté. C’est une première
depuis sa création en 1997 !
Cet effort est poursuivi et amplifié
en 2010 avec un ONDAM fixé à 3%.
Le respect de l’ONDAM 2010 sup-
pose 2,2 Mds € d’économies. Tous
les acteurs du système de soins
devront donc poursuivre les efforts
engagés depuis 3 ans. Sont notam-
ment prévues des diminutions de
tarifs de certains professionnels de
santé et de prix pour certains médi-
caments. Les assurés seront égale-
ment sollicités mais pour une part
très minoritaire (300 M € sur 2,2
Mds €).
Un des objectifs de ce PLFSS est de
continuer à élargir le financement de
la protection sociale pour qu’il pèse
moins sur le travail. Pour cela, un
certain nombre de niches sociales
sont remises en cause.
Parce que la fraude à la sécurité
sociale est profondément injuste, le
gouvernement va intensifier la lutte
en mettant notamment l’accent sur
les arrêts de travail injustifiés.
Le PLFSS 2010 crée ainsi un dispo-
sitif pour lutter contre la succession
d’arrêts de travail abusifs. Il généra-
lise également le dispositif de
« contre-visite » de l’employeur.
L’objectif est clair : il s’agit de faire
en sorte que les caisses d’assurance
maladie tiennent compte de l’avis
du médecin mandaté par l’entreprise
pour contrôler son salarié, soit en
effectuant un nouveau contrôle, soit
en suspendant immédiatement le
versement des indemnités journalières.
Il prévoit des mesures pour la
retraite des mères de famille et sau-
vegarde leurs droits. La majoration
de durée d’assurance de 2 ans par
enfant est maintenue avec quelques
ajustements pour répondre à la
jurisprudence de la Cour de cassa-
tion. Concrètement, une majoration
de 4 trimestres sera accordée aux
mères assurées sociales au titre de la
grossesse et de la maternité.
Elle sera complétée par une
majoration de 4 trimestres accordée
aux couples au titre de l’éducation
de l’enfant.
Le PLFSS continue également à
favoriser l’emploi des seniors, étend
le prêt à taux zéro « amélioration du
logement » aux assistantes maternelles
et prévoit de développer une
prévention active des risques profes-
sionnels.
Dans un contexte difficile, le choix
du gouvernement a été le bon, pour
assurer un meilleur avenir aux
Français.
Danièle Giazzi■
■ Danièle GIAZZI :Député suppléant /Conseiller de Paris / Vice Président du groupeUMP à la Mairie de ParisPremier adjoint au Mairedu 16e arrondissement /Secrétaire Nationale del'UMP en charge de lapolitique industrielledes entreprises et de l’attractivité
Le Projet de Financement de la Sécurité SocialeEric WOERTH, avec Roselyne BACHELOT et Xavier DARCOS,a présenté le 14 octobre en Conseil des ministres le Projet de Loide Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2010.
« Malgré la crise, cePLFSS maintient lecap de la réforme de lasécurité sociale avec lapoursuite de la politi-que de maîtrise desdépenses d’assurancemaladie, l’élargissementdu financement de laprotection sociale pourqu’il pèse moins sur letravail, et l’intensifica-tion de la lutte contreles fraudes pour rendrele système plus juste. Il apporte égalementune solution durablepour sauvegarder lesdroits à la retraite desmères de famille. »
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#15 Novembre 2009
Dans notre numéro de décembre nous vous faisions connaître « Un cœur pour la paix »,association française qui a pour but de rapprocher les peuples israéliens et palestinienspar des actions dans les domaines de la santé et de l’éducation.
Dans le domaine de la santé « Un
coeur pour la paix » a pour objectif
de sauver 50 enfants au moins par
an en finançant les soins et les
opérations cardiaques.
Sa présidente, le docteur Muriel
HAIM, vient de nous informer
avec joie que le 200e enfant palesti-
nien atteint de malformation car-
diaque venait d’être opéré à l’hôpital
de Hadassah de Ramallah et aussi
que l’association venait de recevoir
le prix de la fondation du grand rab-bin Joseph Cohen.
Cette fondation, qui existe depuis 7 ans, a pour but de soutenir lesassociations, qui par leurs actionsaident nos frères arabes, chrétiens etjuifs à vivre ensemble.
E. Desbois ■
Un cœur pour la paix
POLYFOR est né d’une expérience de plus 30 ans dans le secteur de la petite enfance.Les différents acteurs de cette association, présidente, gestionnaires, recruteurs, coordina-teurs, formateurs ont été à l’initiative de nombreux programmes pour l’accueil desenfants de 0 à 3 ans.
Aujourd’hui, POLYFOR estimplanté au cœur du 16e arrondis-sement de Paris, afin d’apporter dessolutions qui soient les plus optimaleset en cohérence avec les besoins desfamilles. POLYFOR recrute, place,forme, suit des gardes d’enfant àdomicile de haute qualité, quiaident les parents jusqu’à l’entrée en maternelle.Les personnes qui exercent cettefonction contribuent au développe-ment de l’enfant, un rôle essentiel.Elles sont disponibles, compétentes,disposent d’une préparation dyna-mique, et s’appuient sur notre projetéducatif et du matériel pédagogique.
Grâce à son agrément qualité gagede notre expérience tant sur le plandu recrutement que de l’encadrementet de la qualité éducative, vous
bénéficierez des différents aide
(CAF/PAJE, réduction ou crédit
d’impôt, jusqu’à 50 % des sommes
engagées).
Les tarifs de POLYFOR pour les
heures de gardes d’enfants se situent
entre 16,50 € et 21,00 €, soit 8,75 €
à 10,50 € après déduction. Sans
compter l’allocation de la Mairie de
Paris (PAPADO) sous certaines
conditions.
« Notre action depuis le début est
aussi tournée vers la formation des
nounous, 100% prise en charge.
Des stages sont régulièrement organisés,
n’hésitez pas à nous contacter ! »,
souligne Mme Wintrebert,
présidente de POLYFOR.
Polyfor lance son service de garde d’enfants à domicile
Un Cœur pour la Paix 78 rue Cortambert75016 Paris uncoeurpourlapaix.org
A VOS CÔTÉS SUR
RENDEZ-VOUS
01 77 34 16 77 - 06 82 13 34 17
www.polyfor.fr
« J’ai trouve dans le livre “Mon pèreJoseph Cohen Grand rabbin deBordeaux de 1920 a 1975” deuxcitations qui me semble si bien ledéfinir “l’amour du prochain et dulointain” et aussi ce que l’on peutrapprocher de son attitude si coura-geuse pendant la première et laseconde guerre mondiale : “Françaisest notre nom, catholique, protes-tant, israélite ne sont que des pré-noms”. Ce prix va nous aider àcontinuer notre action. »
Muriel HAIM.
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#15 Novembre 2009
Quelles avancées pourles droits de l’enfant ?
Vingt ans après la signature àl’ONU de la ConventionInternationale des Droits del’Enfants (CIDE) par 193 Etats dumonde, quels sont les progrèsaccomplis et que reste-t-il à faire ?C’est en répondant à ces questionsà travers diverses manifestationsdans Paris, que le Comité de Parispour l’UNICEF fête les 20 ans desdroits de l’enfant.
Mobilisation générale
Le projet de célébrer le 20e anniver-saire de la CIDE a immédiatementfédéré dans le 16e arrondissementles nombreux interlocuteurs désireuxd’apporter leur pierre à l’édifice. « L’engagement de la Mairie du 16e
et du Point du Jour auprès du Comitéde Paris ont permis de monter cettebelle opération de sensibilisation quiva permettre de faire mieux connaîtrele texte fondamental de la CIDE. Ils’agit de sensibiliser le public parisienaux droits de l’enfant en général et àla situation des enfants dans le mondeen particulier », souligneDominique Chevalier, vice-prési-dente du Comité de Paris pourl’UNICEF.
Pour ce faire, l’exposition s’articuleautour d’une introduction généralesur l’importance de la Convention,ainsi que sur le lien entre laConvention et l’UNICEF. La mise en valeur de 5 droits : la santé, l’éducation, l’identité, la protection et le droit à la parole
de l’enfant constitue la part impor-tante des panneaux présentés. « L’idée est aussi de conduire à undébat avec le public et les usagers ducentre », explique SabineGaudissart, directrice du centred’animation le Point du Jour.
Temps fort le 26 novembre
Un débat, auquel le public sera
invité le 26 novembre à 20 heures
après la projection (réservation
indispensable) du film « Les enfants
invisibles » prévue de 19h15 à 20h.
Le film relate le destin de 7 enfants
à travers 7 courts métrages réalisés
par 8 cinéastes de renommées inter-
nationales. « Il nous montre que dans
certains pays les droits des enfants sont
bafoués, que cela arrive aussi chez
nous, et nous invite à prendre du
recul pour une vraie réflexion »,
ajoute Sabine Gaudissart. Toujours
le 26 mais à 17h, des animations à
destination d’un jeune public per-
mettront la découverte et l’appro-
fondissement des droits de l’enfant
avec des stands interactifs comme la
customisation d’une figurine en
carton symbolisant un enfant dans
le monde.
L’école élémentaire Murat, qui
jouxte le centre d’animation du
Point du Jour, a aussi répondu
présente avec la réalisation d’une
œuvre collective sur le thème
des droits de l’enfant.
Et information non négligeable : le
Point du Jour, ouvert trois diman-
ches dans l’année, sera ouvert le
dimanche 22 novembre !
Une aubaine pour une balade
dominicale et éducative.
Danielle Das ■
Le slogan de l’UNICEF : Unissons-nouspour les enfants, a rencontré un bel échodans le 16e pour célébrer le 20e anniversairede la Convention Internationale des Droitsde l’Enfant. Sous l’égide de la Mairie du16e, le centre d’animation le Point du Jourpropose une riche exposition du 16 au 28novembre.
A propos del’UNICEF…Depuis plus de 60 ans,l’UNICEF est chargé parl’Assemblée Générale desNations Unies de défendre les droits des enfants. L’UNI-CEF agit dans plus de 150pays pour améliorer leursconditions de vie et la CIDEest le levier sur lequel s’appuiel’UNICEF pour la réalisationde ses programmes.
LA SITUATION DESENFANTS EN CHIFFRES :
-Encore 9,2 millions d’enfantsde moins de 5 ans meurentchaque année.-Encore 2,2 millions d’enfantsmeurent chaque année d’unemaladie évitable par un vaccin.-93 millions d’enfants ne sontpas scolarisés-15 millions d’enfants sontorphelins du SIDA
EXPOSITION AU :
CENTRE D’ANIMATION LE POINT DU JOUR1-9, RUE DU GÉNÉRALMALLETERRE 75016 PARISTÉL : 01 46 51 03 15
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#15 Novembre 2009
Au Comptoir du Cacao, le chocolatest une affaire de famille ! C’est audépart dans le Gâtinais que l’aven-ture commence : une chocolate-rie, située dans un cadre bucoli-que, montée par le père, JeanFrançois Desmartins et rapide-ment suivi par trois de ses fils,dont Benjamin qui durant sonbrevet de Maîtrise de chocolatierfut formé par Pascal Caffet àTroyes (Meilleur Ouvrier deFrance et champion du monde depâtisserie chocolaterie).
Malgré un 1er et 2e prix au Salondu Chocolat de Paris pour ses pra-linés feuilletés noisette et caramel,le Comptoir du Cacao n’est pastant connu des habitants du quar-tier : « Notre clientèle avenue deVersailles provient surtout d’une cen-taine de salons annuels liés à la gas-tronomie, aussi bien en France qu’àl’étranger et évidemment du chocolat(New York, Moscou, Pékin,Shanghai) », reconnaît Marine quinous accueille chaleureusement.
A l’extrémité de la vitrine, unefontaine de chocolat qui nousreplonge en enfance. Pour le reste,une ambiance un brin exotique,des dégustations de pralinés feuil-letés à la pistache ou au caramelbeurre salé, et de nombreusesidées cadeaux à dénicher : kit de créations « tout en chocolat »,livres design ou instructifs, tisanesau cacao, ou bien pour varier lesplaisirs, coffret en bois de sucresd’origine ou assortiments de fleursde sel …
Un savoir-faire artisanal
De l'autre côté de la place du marché, rue Marois, une autrepetite boutique vaut également ledétour. Artisan chocolatier, maisaussi torréfacteur, Sous l'équateurpropose lui aussi, depuis l'an
2000, toute une variété de tablettesde chocolats, nougats, pâtes defruit, biscuits bretons, ou encoremarmelades et confitures. « Nouscherchons à promulguer l'artisanataccessible pour tous, comme principe ! »,argue d'emblée Eric, le gérant, quinous explique comment les bon-bons en chocolat sont détaillés unpar un dans leur atelier du Vald'Oise, « presque sans mécanisation ».Ici, on sait faire un chocolat trèshaut de gamme, également plusieurs fois primé au grandconcours du chocolat artisanal dela ville de Paris. Pour une véritable expérience gus-tative, on vous conseille la ganacheà la pêche de vigne ! Enrobée desucre glace, son aspect fait un peupenser à des truffes blanches...Réalisée à base de pulpe de pêchede vigne, la Bagatelle tire son goûtsi subtil de l'arôme naturel de lapêche. Hormis le chocolat, Sousl'équateur propose une sélectionde cafés du monde entier, maisaussi des thés et tisanes rigoureuse-ment sélectionnés. Petit clin d'œil,enfin, au miel d'apiculteur et auxconfitures sans sucre - ni saccarose- cuites dans du sirop de fruit,tout simplement.
Laureen Melka ■
Versailles tout chocolatBientôt les Fêtes de fin d'année ! Pour se faire plaisir ou à fins de repérages utiles, rendez-vous dans le sud de l'arrondissement afin de découvrir notamment deux bellesadresses gourmandes, presque face à face, qui séduiront les plus "chocophiles" d'entre vous
Pourquoi ilsaiment leur quartier ?
Cécile et Guillaumehabitants de l'avenue de Versailles
“Nous avons grandi
avenue de Versailles !
Aujourd'hui, nous
habitons respective-
ment l’est parisien
et la banlieue ouest,
mais nous revenons
presque tous les
week-ends chez nos
parents qui habi-
tent devant le Parc
Sainte Périne. On s'y sent vraiment
chez nous ! Ce jardin a bercé notre
jeunesse et adolescence et il nous est
toujours autant agréable de nous
y promener à l'arrivée des beaux
jours... En ce moment nous montons
notre entreprise, ce qui nous demande
beaucoup de travail. En fin de semaine,
on a un réel plaisir à retrouver le
calme de ce quartier et son ambiance
familiale ! Et puis, il y a le marché de
l'avenue de Versailles le dimanche
matin... ” (...)
“C’est d'ailleurs souvent l’occasion pour
ma mère et Cécile de faire une petite
pause gourmande chez Comptoir
Cacao et de craquer pour un praliné à
déguster sur le chemin du retour...” ,
complète Guillaume.
Retrouvez Cécile, Guillaume et leur
jeune entreprise sur :
www.ufederation.com
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COMPTOIR DU CACAO
192, av Versailles 75016 PARIS Tél. : 01 42 24 09 58
SOUS L'ÉQUATEUR
15, rue Marois 75016 PARIS Tél. : 01 42 88 62 79
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La rentrée littéraire concerne aussi
le 16e, avec la sortie de trois livres
consacrés à l'arrondissement.
L'écrivain et journaliste Olivier
Barrot, présentateur d'« Un livre,
un jour » sur France 2, est l'auteur
d'un PPaarriiss XXVVII au style précieux,
illustré par les dessins pittoresques
d'Alain Bouldouyre. Dans ce joli
volume de la collection « Les voya-
ges minuscules », cet amoureux du
16e nous invite à une promenade à
la première personne qui s'inscrit
dans la lignée du Piéton de Paris
de Léon-Paul Fargue. Dès le
préambule, l'auteur annonce une
idée intéressante qu'il feint de
faire sienne : « Quand finira-t-on
par se persuader de ce que je vérifie
depuis des décennies ? Voyager, ce
n'est pas aller mais partir, et l'objet
du voyage n'est pas sa destination
mais le voyage lui-même : un état
d'esprit ». Olivier Barrot invite le
lecteur à suivre son parcours semé
d'anecdotes personnelles où,
emporté par le flot de l'écriture, il
cite souvent de mémoire, sans être
sûr de ses références. L'auteur
s'adresse à un lecteur cultivé et
complice d'un style contourné où
l'on sent parfois l'influence de son
« ami et maître » Olivier Merlin,
autre résidant du 16e qui « écrivait
au jeté, comme d'autres à l'épaulé,
vite et frappé, style à la Morand, en
mieux. »
Un livre assez bref, au goûtfin de siècle
Pourvu de qualités et de défauts
inverses, l'ouvrage d'Hubert
Demory troque la plume élégante
d'Olivier Barrot pour un travail
de recherche précis, approfondi et
parfois laborieux. Dans Auteuil et
Passy, De l'annexion à la Grande
Guerre, l'historien du 16e rend
compte de cinq ans de recherches
dans les archives du conseil muni-
cipal en proposant un état des
lieux de arrondissement entre
1860 et 1914, période où celui-ci
est passé de 37 000 à 150 000
habitants. Chaque information est
étayée d'articles de journaux, d'ar-
rêtés préfectoraux ou de décrets
impériaux. On apprend comment
les grandes sociétés foncières
d'Auteuil et de Passy percèrent des
voies qu'elle offrirent à la ville de
Paris, avec les détails techniques
de leur élaboration : création, élar-
gissement, nivellement des voies...
Hubert Demory passe en revue la
vie économique - construction et
histoire du tramway, du métro, du
téléphone - et culturelle, en retra-
çant la naissance des musées, des
bibliothèques, des théâtres
(notamment le théâtre Rossini
détruit en 1890), ou des statues,
en particulier La Liberté guidant
le peuple, sur l'île des cygnes, ori-
ginal moulé de la statue new-yor-
kaise aux dimensions quatre fois
supérieures. Il livre des anecdotes
sur les petits ânes de Paris, les
charrettes à chèvres ou à poneys,
ou les éphémères courses de tau-
reaux de la « Gran Plaza de Toros »
au bois de Boulogne (1889-92).
Les éditions Parimagine éditent
Paris 16e arrondissement 1900-
1940, le vingtième et dernier
volume de la collection
« Mémoires des rues », commencée
en 2003 avec des photos ancien-
nes du 1er arrondissement.
Destinées à se montrer devant sa
boutique ou dans la rue pour être
envoyées aux amis ou à la famille,
ces « photos-cartes » tirées sur
papier carte postale ont été prises
par des photographes ambulants
au début du vingtième siècle. Les
textes d'Émilie Morel, informatifs
et concis, introduisent chaque par-
tie, chaque quartier : Auteuil, la
Muette, Porte Dauphine et
Chaillot. L'auteur nous rappelle
qu'au moment de son annexion
en 1860, le 16e était destiné à por-
ter le chiffre 13, qu'Auteuil et
Passy était encore des cités ther-
males au XIXe siècle et que c'est
parce qu'Auteuil était situé sur la
route de Versailles que des nobles
y firent construire au XVIIe siècle
leurs demeures aux vastes jardins.
A feuilleter ces documents sépias à
la saveur passée, on découvre de
fières silhouettes devant leurs bou-
tiques – bouchers, quincailliers,
laitiers ambulants -, et d'élégantes
perspectives haussmaniennes. En
outre, certains clichés rappellent
que le 16e ressemblait encore à un
village, il n'y a pas si longtemps.
E. Desbois ■
- Paris XVI, Mercure de France, Olivier
Barrot et Alain Bouldouyre. Les auteurs
seront présents au salon du livre de la
mairie du 16e, le 5 décembre de 14h30
à 18h30.
- Auteuil et Passy, De l'annexion à la
Grande Guerre, L'harmattan, Hubert
Demory.
- Paris 16e arrondissement 1900-1940,
Parimagine, Émilie Morel.
Le 16e en textes et en imagesOlivier Barrot, Hubert Demory et Émilie Morel signent troislivres offrant des regards complémentaires sur l'arrondissement.
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n32
Chasing Napoleon auPalais de TokyoUn assemblage d'œuvres contemporaines quitend un miroir à notre société déconstruiteet fragmentée.
L'exposition présentée actuelle-ment au Palais de Tokyo est àl'image de l'art contemporain : elle séduit les amateurs et agace lesréfractaires. Le visiteur est débous-solé aussi bien par le titre, ChasingNapoleon, par la cohérence decette réunion d'oeuvres dont ilpeut chercher le fil rouge, que parle texte de présentation : « Vacillement des interprétations,renversement des valeurs, paradoxedes situations… Chasing Napoleonprend acte d’une bérézina qui meten déroute le réel lui-même. »Décryptage : voici le reflet d'uneépoque post-moderne dont oncherche la signification globale,sans pouvoir démêler réel et virtuel. La principale installation présentéeest une reproduction par RobertKusmirowski de la cabane oùvivait reclus « Unabomber »,l'homme qui terrorisa l'Amériquede la fin des 70's en envoyant descolis piégés à des personnes quiincarnaient à ses yeux la sociététechnologique. Plus loin, DieterRoth expose l’inventaire photogra-phique de toutes les rues et lesmaisons de Reykjavik, la capitale
islandaise (35 000 diapositives ennoir et blanc diffusées en continu).On découvre également les grandestoiles kitsch et foisonnantes dePaul Laffoley, The RenovatioMundi, qui interprètent l'universavec un mélange d'ufologie et demandalas. Une petite chaine hi-fiémet une composition d'Erik Satieà destination des chiens, Véritablespréludes flasques, dans une versionenregistrée par Dave Allen avec desfréquences inaudibles parl'homme. Les chiens étant interditsau musée, cette oeuvre se révèledoublement inaudible. Mais rassu-rez-vous : des médiateurs sont pré-sents pour répondre aux interroga-tions des visiteurs et faciliter l'appréhension de ces oeuvres si « contemporaines ».
Jusqu'au 17 janvier 2010Palais de Tokyo13, avenue du Président Wilson,75116 ParisTel : +33 1 4723 5401 et +33 1 4723 3886www.palaisdetokyo.com
Air de Parispar Emmanuel Desbois
Sous la coupole de Cahors, aucœur de la Cité du patrimoinesouhaitée par Viollet-le-Duc, onexpose Guillaume Gillet*, archi-tecte d'une époque dont l'urba-nisme est souvent décrié. Incar-nant le mouvement moderned'après-guerre, il côtoie AugustePerret et travaille sur des structuresdynamiques avec les ingénieursde son temps. Alors que Viollet-le-Duc, inspirateur de l'Art nou-veau et parfois associé aux excèsdu romantisme, restaure la SainteChapelle ou Notre-Dame deParis, près d'un siècle plus tard,Gillet édifie en béton l’égliseNotre-Dame de Royan. Il réalisele Palais des Congrès de la porteMaillot, l’Ecole nationale de lamagistrature à Bordeaux, l'aéroportde Lyon-Satolas ou la Maisond’arrêt de Fleury-Mérogis sur lemodèle du panoptique - un pouvoircentral observe les prisonnierssans que ceux-ci ne sachent s'ilssont observés. Son oeuvre symbo-lise l'architecture civile des TrenteGlorieuses, confiante dans les res-sources de la modernité mais peusoucieuse d'esthétisme. Certes,lors de l'exposition universelle deBruxelles en 1958, son pavillonde la France fut salué par JeanCocteau, avec sa toiture en câblestendus évoquant les ailes d'unoiseau. Mais comment Gilletpouvait-il sérieusement envisagerde raser la gare d'Orsay, futurmusée des impressionnistes, pourla remplacer par un parallélépi-pède de style soviétique ?Guillaume Gillet chez Viollet-le-Duc, ou la confrontation descontraires... Il fallait oser.*Guillaume Gillet, architecte desTrente Glorieuses Jusqu'au 13 décembre 2009Palais de Chaillot - 1 place duTrocadéro / 01 58 51 50 www.citechaillot.fr
Mémoirethaïlandaise
Sur l'affiche, des adolescents jouentavec un ballon en feu, une imagetirée du court-métrage Phantoms ofNabua qu'on découvre à la fin del'exposition. Primitive est un projetqu’Apichatpong Weerasethakul,artiste et cinéaste thaïlandais, mènedepuis un an en vue de son pro-chain long-métrage. Il présente huitfilms courts et quatre photographiesréalisés durant un séjour à Nabua,un village au nord-est de laThaïlande, où entre 1960 et 1980,l'armée réprima sévèrement lesinsurgés communistes. Inspiré du livre The Man WhoCould Recall His Past Lives, l’histoired’un homme qui se souvient de sesvies antérieures, Primitive est uneexploration du village de Nabua, sesfantômes et ses mythes. Avec uneénergie et une confusion qui ren-voient à l'instabilité de son pays,l'artiste reconstitue des scènes àmoitié fictives du quotidien des jeu-nes du village : la construction d’unvaisseau spatial en bois, une scènede tournage où les adolescentstirent au fusil-mitrailleur (celui-ciest d'ailleurs posé verticalement àl'entrée de l'exposition), et ce matchde foot nocturne sur fond de musi-que rock thaïlandaise, dont la balleincandescente exerce une vraie fasci-nation sur le spectateur.
Primitive - ApichatpongWeerasethakulJusqu'au 3 janvier 2010Musée d’Art moderne de la Ville de Paris01 53 67 40 00Fermé le lundi
CU LT U R E
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Robert Kusmirowski /Unacabine/ 2008. Planches de bois, papier gou-dronné, bois contreplaqué, tuyau en étain, huile, acrylique. Courtesy del’artiste, de Foksal Gallery Foundation, Varsovie et New Museum, NewYork. Vue de l’exposition /After Nature/ 2008, New Museum, New York.
Courtesy Kick the Machine Films,Bangkok / Crédits : 2009 Kick theMachine Films
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■ Emmanuel Desbois
EXPOSITIONS
Jusqu’au 10 Janvier
10 ANNÉES D’ACQUISITIONS 1999-2009
Venez découvrir comment les
collections de ce musée dédié
au monde maritime ont été
enrichies au cours des dix der-
nières années. Jusqu’au 4
Janvier, le musée accueille égale-
ment le 41e Salon de la Marine,
biennale officielle des beaux-
arts de la mer.
Musée National de la Marine
Palais de Chaillot
Place du Trocadéro
Tél : 01 53 65 69 69
www.musée-marine.fr
Jusqu’au 10 Janvier
AU FIL DE GENJI,HOMMAGE À MAÎTREYAMAGUCHI
Cette exposition-parcours
conçue autour du don du
Maître tisserand Itarô
Yamaguchi (1901 -2007) est
présentée en son hommage, au
sein des collections chinoises et
japonaises du musée Guimet.
Musée national des Arts
asiatiques Guimet
6, place d’Iéna
75116 PARIS
Tél : 01 56 52 53 00
www.guimet.fr
THEATRE
Les 17, 18 novembre à20h30 Dimanche 22 novem-bre à 17het lundi 28 décembre à 20h30
ET VIAN DANS LES DENTS
« Rassembler une frétillante
chanteuse-diseuse au cœur d'ar-
tichaut et deux musiciens habi-
les et coriaces, diffusez l'esprit
du grand Boris Vian, ajoutez
une bonne pincée de jazz, aco-
quinez les corps... laissez mijoter »
Le dimanche 22 novembreà 15hLes mardis 8 et 22 décembreà 20h30
BARBARA CLAIR(E) DE NUIT
Un récital-hommage envoûtant
et intense qui puise l’émotion à
la source de l’univers musical,
poétique et personnel de
Barbara. Le piano et la voix
d’Isabelle VAJRA se parent des
sonorités voluptueuses de l’or-
chestre, à mi-chemin entre
musique classique et chanson.
A partir du 2 décembre
CINQ DE CŒUR : « METRONOME »
Mise en Scène :
Pascal LEGITIMUS
Un spectacle délirant qui
s’amuse des rapports de force
entre des personnages ancrés
dans une réalité sociale crispée.
Humour décapant, mais aussi
tendresse, sens de la rupture,
performance vocale et une énergie
incroyable...
Du mercredi au samedi à 21h
et dimanche à 17h
Réservations - Théâtre Ranelagh :
01 42 88 64 44
www.theatre-ranelagh.com
CONFÉRENCES
Mardi 1er décembre à 19h30
« LES DANDYS DANSL’ŒUVRE DE BALZAC »
Riches ou pauvres, aristocrates
ou bourgeois, parisiens ou pro-
vinciaux, les dandys dans l’œuvre
de Balzac font florès et ont par-
fois des destins opposés : ils
peuvent atteindre les sommets
de l’Etat, ou succomber à leur
propre ambition. Par Philippe
Schmitt-Kummerlee.
Inscription : Maison des
associations du 16e
14 avenue René Boylesve 75016
Tél : 01-53-92-29-30
Jeudi 10 décembre
EXPOSITIONS, MODE D’EMPLOI :« LOUIS XIV : L’HOMMEET LE ROI »
En s’appuyant sur les plus belles
oeuvres des collections royales
exposées au Château de
Versailles, Fabrice Conan,
Historien de l’art et administra-
teur de la compagnie baroque à
Versailles, amène une véritable
réflexion sur l’image et le goût
du Roi Soleil qui se devait
d’être à la fois un roi de guerre,
un roi mécène et un roi collec-
tionneur.
Jeudi 17 décembre
« PIERRE SOULAGES(NÉE EN 1919) »
Dominique Dupuis Labbé,
conservateur du patrimoine à
la direction des Musées de
France et professeur à l’Ecole
du Louvre, fera la lumière sur
ce « peintre du noir » qui fait
l’objet d’une rétrospective au
Centre Georges Pompidou.
De 14h à 15h30 au THEA-
TRE RANELAGH, 5, rue des
Vignes, 75016 Paris
Bon à savoir : les auditeurs des
« Dits de l’Art » bénéficient du
tarif réduit au théâtre Le
Ranelagh sur présentation de
leur carte au guichet.
Les Dits de l’Art est une asso-
ciation créée par Béatrice
Leroux Huitema et Emmanuelle
Fourier Martin, toutes deux
diplômées de l’Ecole du louvre.
Contacts : Béatrice Leroux
Huitema 06 09 26 99 85
et Emmanuelle Fourier
Martin 06 10 19 10 06
www.lesditsdelart.fr
L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e16
AG E N D A
n33
#15 Novembre 2009
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n34
Des activités sportives pour les seniors
#15 Novembre 2009
Créé en 2007, Paris-Ouest RetraiteSportive (PORS) propose, à un prixattractif, un grand choix d'activitésphysiques et sportives à un publicde seniors désireux de garder oud'améliorer leur forme physiquedans la bonne humeur. Adhérent àl'OMS 16, ce club est affilié à laFFRS (Fédération Française de laRetraite Sportive), agréée par leMinistère de la Santé, de la Jeunesseet des Sports. Le PORS propose despratiques sportives adaptées auxretraités : de la gymnastique demaintien en forme (à Coubertin lesmardi et jeudi de 9h30 à 10h30),du tir à l’arc (Coubertin le vendredide 14h à 16h), du golf (Rueil-Malmaison), des randonnées pédes-tres à Paris et en Ile-de-France -notamment la marche nordique,qui se pratique avec des bâtons enfibres de carbone. D'autres activitéssont proposées, pour l'instant horsde l'arrondissement, en associationavec le comité départemental de laretraite sportive de Paris : danse,ping-pong, aquagym...
Ce mois-ci, le centre d'animation lePoint du Jour commémore le 20e
anniversaire de la Convention inter-nationale des droits de l’enfant, enpartenariat avec l'Unicef et laMairie du 16e. Du 16 au 28novembre, une exposition relaterales progrès accomplis depuis lasignature de la Convention par 193États il y a 20 ans. Le 26 novembre,des stands et animations Unicef(redécouverte de la charte des droitsde l’enfant, réalisation de poupéesFrimousses) seront suivis de la pro-jection et d'un débat autour du film« Les enfants invisibles » qui relate ledestin de sept enfants des quatre
coins du monde, dont les droits ne
sont pas respectés (réservation indis-
pensable). On retrouve par ailleurs
la programmation habituelle du
centre, avec notamment du théâtre :
"Marys’ à minuit" (tout public) sera
présenté les vendredis à 20h, du 6
novembre au 18 décembre. Pour les
plus jeunes, on conseille "Les trois
brigands", les mercredis et samedis à
14h30, du 7 novembre au 5
décembre. Côté musique enfin, un
sextet latin-jazz subtilement intitulé
"Cadavre exquis" se produira les 18
et 19 novembre à 20h30.
Voir aussi page 27.
Programmation du Point du Jour
Installée depuis 2007 dans le 16e, Paris-Ouest Retraite Sportive est la seule association sportive de l'ouest parisien destinée aux seniors
Lors du forum des sports, une future adhérente à côté de Jacqueline Kubik (à droite).
« Par et pour lesretraités »« Des activités animées par lesretraités et pour les retraités » :c'est la devise de la fédérationet du club. « Nous encoura-geons nos adhérents à faire del'animation eux-mêmes, expli-que Jacqueline Kubik, la prési-dente. Grâce aux cursus de for-mation de la fédération, ceux-cipeuvent passer leur brevet fédé-ral d'animateur de gym, derandonnée, de tir à l'arc oud'aquagym. » Jusqu'alors, Parisne comptait qu'un seul clubdestiné à la retraite sportive,situé dans le treizième arron-dissement. Aussi, la création deParis-Ouest Retraite Sportive acomblé un vide qui profite auxhabitants de l'ouest parisien.Le club compte aujourd'huiune petite trentaine d'adhé-rents. Enrichir ses loisirs enrencontrant de nouvelles per-sonnes, c'est possible dans uneambiance conviviale, loin del'esprit de compétition...
PARIS-OUEST RETRAITESPORTIVE (PORS)permanence lundi matinMaison des Associations –Boîte n°2414, avenue Boylesve 75016 06 42 47 68 [email protected]
■ Emmanuel Desbois
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Nicolas Brocard a commencé le ping-pong à
l'école Saint Jean de Passy lorsqu'il avait sept ans.
Aujourd'hui, vingt ans plus tard, titulaire d'un
MBA en Management du Sport et classé 25, un
très haut niveau en tennis de table, il a créé avec
Michel Chieze, professeur d'EPS au lycée La
Fontaine et Michel Grozinger, son ancien entraî-
neur à l'AS Saint Jean de Passy, le premier club
de tennis de table du 16e arrondissement affilié à
la fédération – à ne pas confondre avec les asso-
ciations sportives des écoles. Outre Nicolas
Brocard et Michel Grozinger, le T.T.16 compte
un troisième entraîneur chevronné : Grégory
Mele, ancien 100€ français. Dès sa première
année, le club a obtenu des résultats très encou-
rageants (voir encadré).
Après avoir accueilli 60 adhérents en 2008-2009
(52 garçons et 8 filles), le T.T.16 a bondi depuis
la rentrée à 100 adhérents : 84 garçons et 16 fil-
les, soit le double de l'année précédente.
« Le but, à terme, est d'arriver à la parité. Car les
filles sont fans ! », précise Nicolas. Une émulation
difficile à suivre, les neuf tables du gymnase du
Lycée La Fontaine ne pouvant accueillir tous les
aspirants pongistes. « Cette année j'ai dû refuser
18 personnes, car nous n'avons pas assez de
créneaux. Pourtant nous proposons des créneaux
5 jours par semaine (20 heures dont 18 consacrées
aux entraînements) ».
S P O RT S E T LO I S I R S 16
n35
L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e16
T.T.16, un grand club de ping-pong pour le 16e
#15 Novembre 2009
L'année dernière, Nicolas Brocard, joueur et passionné de tennis de table, a ouvert le premierclub jamais créé dans le 16e. Et les résultats sont là !
Des « paniers de balles »Entraînements : gymnase du Lycée La Fontaine.
MARDI et JEUDI 17h30-19h30 : GroupeElite jeune, minime-cadet-junior.19h30-21h30 : Adultes loisir et compétition
MERCREDI 16h15-17h45 : Débutant et primaire17h45-19h15 : Groupe JeunePerfectionnement - Groupe Elite
VENDREDI 17h30- 19h30 : Groupe JeunePerfectionnement, Groupe Primaire19h30-21h30 : Adulte, loisir et compétition
SAMEDI 10h-12h : Groupe Espoir Jeune14h-16h : Libre loisir (hors compétition.)
CONTACT : Nicolas Brocard 06 82 14 80 [email protected]
En championnat par équipe, les benja-mins ont terminé 4e sur Paris et les équi-pes cadets ont pris les deux premièresplaces de départementale 2 pour monteren division Élite. Côté individuels, la réussite est plus grande encore : au Bernard-Jeu, dans la catégorie cadet,Antoine Keller et Eve Lechauguette ontfini 2e et 3e. Rares sont les clubs pouvantprétendre, dès leur première participa-tion, à un podium dans cette compéti-
tion où s'affrontent, par départements,
tous les clubs de France. Les résultats
pour le Critérium Fédéral sont égale-
ment éloquents : l'année 2008-2009
a été marquée par 7 montées de division.
Enfin, aux championnats de Paris,
le T.T.16 a obtenu 5 podiums dont le
titre de champion de Paris en cadet
et il a fini en 8e position.
les résultats du T.T.16BrèvesLes 20 et 22 novembre, se tiendra auTrinquet de Paris le Master de Parismain nue par équipe. Début du tournoivendredi soir à partir de 19h. Suite etfinale dimanche 22 novembre de 14h30 à 18h.
"Fronton Chiquito de Cambo"
8, Quai Saint-Exupéry 75016
01 42 88 94 99 ou 06 31 63 34 37
E-mail : [email protected]
www.trinquetdeparis.free.fr
n36
M O D E - D E S I G N - C U L T U R E - F O OT E N D A N C E S
Les habitués du quartier se sont sans doute
demandé ce qui se cachait derrière cette devan-
ture un peu particulière ornée jusqu’à il y a peu
de temps d'un cintre gigantesque – leur logo
vient de changer – et dont l'entrée reste jalouse-
ment gardée par des vigiles et des barrières de
sécurité ? Dans ce showroom parisien de l'avenue
Raymond Poincaré, les membres de l'espaceCatherine Max viennent acheter, du mercredi au
samedi, des grandes marques haut de gamme, du
luxe, de la mode et du design pour Homme,
Femme et Enfant à tous petits prix. Et, forcé-
ment, les meilleures affaires se font le mercredi !
Un showroom... et un site Internet
Société pionnière dans l'organisation de ventes de
presse, l'espace Catherine Max a été créé en 1993.
Aujourd’hui, grâce à son offre de marques excep-
tionnelles, cet espace de 1500 m2 est devenu le
n°1 à Paris. « Les ventes sont renouvelées chaque
semaine : cela permet aux marques de rester discrètes
et aux membres d’avoir constamment accès à de
nouveaux produits », nous confie son président,
Arnaud Dubly. En 2005, l'espace Catherine Max
est aussi devenu un site Internet de ventes en
ligne, tout aussi attrayant : www.espacemax.com.
Pour celles et ceux qui préfèrent toucher les
matières, rendez-vous donc à quelques pas seule-
ment du Trocadéro. En l'absence de cabines d'es-
sayage, d’aucuns n’hésitent pas à se dévêtir discrè-
tement dans un coin du showroom... A la guerre,
comme à la guerre !
Espace Catherine Max 17, av Raymond Poincaré 75016 PARIS www.espacemax.comwww.catherinemax.fr
Sa clientèle est en grande majorité « 16e » et sacote ne cesse de monter ! En 2007, Yves Henryrencontre une fillette de 12 ans atteinte d’un han-dicap des hanches. Touché, il lui offre une girafehaute de 120 centimètres, aux couleurs vives etgaies. C’est sur ce déclic qu’il décide de s’engagerpour d’autres enfants malades, en récoltant desfonds pour l'association Soleil d'enfance, sectionFrançaise du Variety Club International, situéedans le 16e arrondissement. « L'objectif de ce "parisafari" était d'offrir des bus adaptés aux jeunes han-dicapés physiques », nous explique cet artiste pein-tre et plasticien, complètement autodidacte, qui aeu la joie de voir son projet se concrétiser enoffrant son premier mini-bus. Habillées d'affichesde cinéma, de publicités ou de pin-ups desannées 30, ses girafes se déclinent désormais ensérie limitée d'1m60, et en version illimitée de50-60 cm. « Les grandes ont fait un tabac, sur les99, il ne m'en reste qu'une petite vingtaine... Je lescrée au gré de mes inspirations du moment ! ». Paréeaux couleurs de vieilles affiches de publicités
israéliennes, l'une d'entre elle pourrait bientôtrejoindre le Musée de Tel-Aviv... Plus qu'une belleidée cadeau, un objet d'art très attachant.
L'espace Catherine MaxOn ne présente plus aux fashion victims cette adresse incontournabledu 16e qui propose tout au long de l'année des dégriffés de grandesmarques allant jusqu'à moins 80% ! Pour celles et ceux qui ne seraientpas encore au parfum, petit tour du propriétaire...
#15 Novembre 2009
Les 99 girafes d’Yves Henry
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■ Laureen Melka
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D I N G - S O R T I R - V O Y A G E S M O D E - D E S I G N - C U L T U R E - F O O D I N G
SELECTIONNovembre2009
SPÉCIAL NOVEMBRE
Très tendance depuis quelques années, les masseurs thaïlandaisqui fleurissent un peu partout dans l'arrondissement sont rare-ment agréés : difficile donc, de trier le bon grain de l'ivraie !Quelques principes de base peuvent cependant servir de guide...
#15 Novembre 2009
n37
Les plus sérieux salons se recom-
mandent de la fameuse école du
Wat Po de Bangkok. En Thai-
lande, où le massage se pratique
dans tout le pays, l'apprentissage
sur le tas dans des organismes
souvent non-reconnus est très
répandu. Existant depuis 1955, le
centre du Wat Po est le premier
établissement placé sous le
contrôle du ministère de
l'Education thaïlandais. Pour
obtenir son agrément, l’établisse-
ment doit notamment être dirigé
par le détenteur d’un diplôme de
médecine, d’infirmière, de théra-
peute ou de docteur en médecine
traditionnelle thaïlandaise. Pour
autant, une fois l’école homolo-
guée, il n'est pas sûr que soit
assuré un suivi régulier du pro-
gramme et des infrastructures.
Un massage habillé et énergisant
Loin d'être toujours pratiqué
dans les salons parisiens, le lavage
préalable des pieds est très cou-
rant en Thaïlande. Une mesure
d'hygiène, mais aussi une prépa-
ration à la réflexologie plantaire.
Par ailleurs, sachez que le massage
traditionnel thaï se pratique par
dessus les vêtements : un pantalon
de pêcheur et un ample haut
vous sont généralement fournis.
Enfin, ne vous étonnez pas si le
massage n'a sur le coup rien de
très agréable : une vraie masseuse
vous fera sans doute craquer les
articulations... Loin d'être un
massage à l'huile relaxant, le mas-
sage thaïlandais se veut énergisant :
c'est le lendemain, ou quelques
jours après, qu'on en ressent les
bienfaits.
Décryptage du massage thaï
Dans le sud de l’arrondissement, l’institutPothong : des masseuses diplômées duWat Po.
© C
ithéa
2Onyx chez Barbara :
sg balconnet 63 €et culotte 30 €
3Amoureuse chez Huit lingerie : balconnet 45 €, push up 55 €
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1/ Vous avez aimé notre article sur la VillaThalgo, vous aimerez les forfaits Noël exclusifs àdécouvrir jusqu'au 15 janvier 2010. Forfait « Rouge Passion » d'1h30 avec Hammam Marinet Gommage Sucré-salé aux fruits, ou « Eclat Cabaret »de 2h30 avec Bain de lait précieux et soin visage « éclat »spécifique. On vous laisse le suspens du forfait « RougePrestige » … Villa Thalgo, 8 avenue Raymond Poincaré
2/ Les fêtes de fin d'année approchent et les idéescadeaux de Noël - pour vous Mesdames - aussi ! Chez Barbara, une ligne tulle rebrodée et une autre couleur chair aux détails et finitions raffinés. Chez Huitlingerie, des lignes aux imprimés étoiles ou paillettes, au voile transparent rouge Noël, et aux résilles associées à un serre-taille et aux porte-jarretelles !
3/ Une jolie idée cadeau, cette fois à partir de 6 ans... Véritable petit théâtre pour jouer avec les ombres, tout ens'initiant aux jeux de la mise en scène, à l'univers du théâtre,ses recharges permettent de découvrir certains des plusgrands contes à l'instar du "Petit Chaperon rouge" et du"Chat Botté"... 19,90 € pour le théâtre "complet ; lesrecharges sont à 13,50 € chez Gallimard.
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JE U X 16
Remplissez chaque grille avec des chiffres de 1 à 9,afin que chaque ligne, chaque colonne et chaquebloc de 9 cases contiennent tous les chiffres de 1 à 9.
Lorsque vous aurez trouvé l’ensemble des chiffres decette grille et reporté ceux contenus dans les cases decouleur à l’intérieur de la frise ci-dessous, vous obtiendrezla profondeur à laquelle l’eau de la fontaine duSquare Lamartine est puisée (en mètres) :
Sudoku
Mots-fléchés “spécial 16” Mots-croisés
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Nos mots-croisés sont à deux vitesses. La grandevitesse pour les cruciverbistes pressés. La petitevitesse pour les « amateurs de casse-tête ».
GRANDE VITESSE :
HORIZONTAL : 1. Râler. 2. Ensemble d’instruments. 3. Sculpteur. 4. Commune duNord. Rappel. 5. Possesseur masculin. Aride.Cri du môme. 6. Ville du Mali. Soutien. 7. Sot.Localité de Chaldée. 8. Autrement dit l’Oder.Feinte. 9. Général américain. Invités par nous.
VERTICAL : 1. Oiseau. 2. Sorti du court.Moche. 3. Etat américain. Gros mangeur. 4. Cadres. Fleuve côtier. 5. Anti-poussière. 6. Roi biblique. Boisson. 7. Ne dit mot.Vient juste après zéro. 8. Machine agricole. 9. Bramera. Partie d’un niveau.
PETITE VITESSE :
HORIZONTAL : 1. Montrer son désappoin-tement. 2. Ne doit pas quitter tout ouvrier. 3. Peut être aussi de marbre. 4. Dans la banlieuede Roubaix. Utile au facteur. 5. Equivaut à elle.Non imprégné de liquide. Sorti du vocabulairedu bébé. 6. Sur le Niger. On l’appelle quandon est en difficulté. 7. Tel un petit cormoran.Cité d’Abraham dans la Génèse. 8. Coule enPologne notamment. De guerre, elle permetde surprendre l’ennemi. 9. Sudiste sorti deWest Point. Joignez-vous à nous.
VERTICAL : 1. Loin d’être un best-seller. 2. Arrête le joueur de tennis dans son élan.Qui n’a pas été favorisée par la nature. 3. Ancien fief des Mormons. Surnom deNapoléon par les Royalistes. 4. Valent bienun détour. Se jette dans la mer du Nord àGravelines. 5. La femme de ménage l’a bienen main. 6. A été le 4e à régner sur le royaumed’Israël. Normand tantôt brut, tantôt doux.7. Passe sous silence. Premier-né parmi lesnombres. 8. Elle écosse du maïs ou du blé. 9. S’exprimera tel un cerf. Juste avant la chaussée.
#15 Novembre 2009
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L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e16
P E T I T E S A N N O N C E S
n41
#15 Novembre 2009
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Centre d’animations 1/9 rue du Général Malleterre 75016 PARIS
Centre d’animations 25 rue Mesnil 75116 PARIS
Exelmans Automobile 13 bd Exelmans 75016 PARIS
16 Elect 167 rue de la Pompe
Le Chiquito 90 bd Murat 75016 PARIS
Théâtre le Ranelagh 5 rue des vignes 75016 PARIS
Sultane, 29/33 av Raymond Poincaré 75116 PARIS
Desgranges, 68 rue La fontaine 75016 PARIS
Desgranges,
34 rue du docteur blanche 75016 PARIS
Fenetres d’hier et d’aujourd’hui, 17 rue de Boulainvilliers 75016 PARIS
Le si bémol café, 71 bd Exelmans 75016 PARIS
L’ile aux enfants
14-16 av Théophile Gautier 75016 PARIS
Le Pub Kleber 69 av Kleber 75116 PARIS
Floutier 11 rue d’Auteuil 75016 PARIS
K for You 125 rue de Lonchamp 75116 PARIS
Actéa 26 av Bugeaud 75116 PARIS
Le Moulin d’Auteuil
75 bis rue d’Auteuil 75016 PARIS
Marchés couverts 23 rue Mesnil 75116 PARIS
Boulangerie KD
28 rue des Sablons 75116 PARIS
Boulangerie Bechu
118 av Victor Hugo 75116 PARIS
Guy Bonvoisin 95 rue de Passy 75016 PARIS
Marchés couverts
1 rue Bois Levent 75016 PARIS
CAFE POUSSIN 2, rue Poussin 75016 PARIS
• L’association La Vie à domicile, service d’aide et de soins à domicile,implantée dans le 16e arrondissementdepuis 25 ans, recherche bénévolespour des interventions au domicile depersonnes âgées ou handicapées.Encadrement et soutien d’une équipepluridisciplinaire. Merci d’envoyer lettrede motivation par courrier à PhilippeHédin.
La Vie à domicile 3, rue de laFaisanderie ou par mail : [email protected]. Pour plus d’informations, vous pouvezconsulter notre site internet : www.lavieadomicile.fr
Vous avez une offre d’emplois ou de services sur l’arrondissement, contactez-nous…[email protected]
PETITES ANNONCES
Solutions des jeux du mois dernier
L’ambassade de ce pays se trouve dans le 16e.
L e j o u r n a l d e v o t r e d é p u t é m a i r e16
n42
À DÉCOUVRIR
38, rue Molitor 75016 Paris01 40 71 90 00
#15 Novembre 2009
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LA PERMANENCE PARLEMENTAIRE38, rue Molitor 75016 Paris
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Le Si Bémol CaféVoilà plus d’un an qu'est né le Si Bémol Café, établissement d'un concept nouveau dédié à la musique. Lespassionnés de jazz et de blues peuvent y déguster un cocktail maison et apprécier un plat de cuisine fami-liale, une choucroute traditionnelle, ou des moules frites accompagnées d’une bonne bière à la pression. L’établissement propose deux formules (17,50€ et 29,80€) et un menu enfant à 10€. Une fois par mois, vous pouvez assister à un dîner-concert dans ce lieu cosy et chaleureux décoré d'unefresque de Ray Charles (dans le restaurant) et de photos de jazzmen. En outre, l’établissement met à votredisposition une salle de conférence d'une trentaine de places pour accueillir vos séminaires, vos repasd‘affaire ou de famille.
71, BD EXELMANS - 75016 PARISTÉL : 01 46 51 24 33 - WWW.SIBEMOLCAFE.COM
Horaires de la permanence,
Lundi : 10h30/12h30
Mardi : 10h30/12h3015h30/19h00
Mercredi :10h30/12h30
15h30/17h30
Jeudi : 10h30/12h0015h30/17h30
Vendredi :10h30/12h30
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Bientôt les fêtes et les tables chargées de mets à partager enfamille ou entre amis ! Pour combler vos invités avec le meilleurde la volaille et de la boucherie française, Au Poulet de Bresse vousaccueille avec son fameux poulet de Bresse, son chapon, sa pou-larde ou encore sa pintade de Challans. Depuis près de 100 ans,la grande maison de la volaille propose le premier choix de labasse-cour mais aussi de la boucherie depuis quelques années. Leveau de lait de Corrèze élevé sous la mère ou l’agneau princier enprovenance de la région de Pauillac sont autant de spécialités àdéguster avec le vin de Gérard Depardieu, également en vitrine.Livraison gratuite aux particuliers et aux restaurants.
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Audi PremiumImpossible d’imaginer de l’extérieur, l’impressionnant volume dela concession Audi Premium, actrice majeure du marché haut degamme de l’Ouest parisien. Sous des dehors discret, elle dévoiledans son ventre, et à deux pas de la porte de Saint-Cloud, les courbes majestueuses des modèles les plus prisés de la marquede prestige. On admire au show-room l’allure athlétique du nou-veau coupé A5 Cabriolet ou la silhouette unique de l’A4 Allroadrivalisant d’élégance avec la récente A5 Sportback. Sur 6000 m2 déclinés en 5 niveaux, 49 employés s’attèlent à satisfaireles amoureux des belles lignes sous la houlette du directeur,Fabrice Lambert. L’univers Audi du boulevard Murat s’étend de ladistribution au service-après vente, en passant par la réparation etla vente de pièces détachées et d’accessoires. Au 2e sous-sol, lesvéhicules d’occasion récents, ont aussi leur show-room et vouspouvez désormais vous rendre sur le site internet pour retrouveren ligne l’univers complet d’Audi.
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