journal de la caso n°3

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mes actualités La police du marais ma culture Les journées du patrimoine à la Bibliothèque mes évènements Du 17 au 24 juillet, la semaine régionale de cyclotourisme et de randonnée C’est de cette réalité que nous vous parlons dans le dossier de ce numéro 3 de notre journal de la Communauté d’agglomération. La CASO qui, pour ses dix ans d’existence, s’est engagée dans une évolution de son image comme le prouve la nouvelle présentation de ce journal et s’est dotée d’un logo dont le dynamisme rencontre déjà un écho auprès de nos partenaires. Nous nous en réjouissons. Bonne lecture et … bonnes vacances. Joël DUQUENOY Président de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer 3 # JUILLET 2011 6 7 8 Une image qui évolue Notre territoire est reconnu pour disposer d’une eau en quantité et de qualité ainsi que l’a montré la création d’un pôle de recherche et de développement eau souhaité par le Conseil Régional pour lequel nous allons recruter un directeur et un chef de projet. L’exigence d’une distribution de l’eau répondant aux critères de préservation de la ressource mais aussi, bien sûr, d’une consommation sans risque, nécessite des investissements qui permettent d’anticiper les décisions nationales et européennes. le journal des habitants de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer L’édito mon dossier sur l’eau Le pays de Saint-Omer est cité en exemple pour la gestion de la ressource eau qui y est assurée. Ce qui a valu la création d’un pole de recherche et de développement, souhaité par le Conseil Régional, en mesure de répondre aux attentes des acteurs économiques de la région. (page 2 à 5) L’exemple reconnu du pays de Saint-Omer © AUDRSO

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journal de la CASO été 2011

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Page 1: Journal de la CASO n°3

mes actualités La police du marais

ma culture Les journées du patrimoine à la Bibliothèque

mes évènements Du 17 au 24 juillet, la semaine régionale de cyclotourisme et de randonnée

C’est de cette réalité que nous vous parlons dans le dossier de ce numéro 3 de notre journal de la Communauté d’agglomération.

La CASO qui, pour ses dix ans d’existence, s’est engagée dans une évolution de son image comme le prouve la nouvelle présentation de ce journal et s’est dotée d’un logo dont le dynamisme rencontre déjà un écho auprès de nos partenaires. Nous nous en réjouissons.

Bonne lecture et … bonnes vacances.

Joël DUQUENOYPrésident de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer

3#JUILLET

2011

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8

Une image qui évolueNotre territoire est reconnu pour disposer d’une eau en quantité et de qualité ainsi que l’a montré la création d’un pôle de recherche et de développement eau souhaité par le Conseil Régional pour lequel nous allons recruter un directeur et un chef de projet.

L’exigence d’une distribution de l’eau répondant aux critères de préservation de la ressource mais aussi, bien sûr, d’une consommation sans risque, nécessite des investissements qui permettent d’anticiper les décisions nationales et européennes.

le journal des habitants de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer

L’édito

mon dossier sur l’eau

Le pays de Saint-Omer est cité en exemple pour la gestion de la ressource eau qui y est assurée. Ce qui a valu la création d’un pole de recherche et de développement, souhaité par le Conseil Régional, en mesure de répondre aux attentes des acteurs économiques de la région. (page 2 à 5)

L’exemple reconnu du pays de Saint-Omer

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RSO

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2 mon dossiersur l’eau

Les champs captants de l’agglomérationL’évolution s’est faite en douceur mais elle est, aujourd’hui, accomplie : l’eau potable de l’agglomération de Saint-Omer qui, pour une large part, venait des forages autorisés par l’Etat sur le territoire de la commune de Saint-Martin-au-Laërt a maintenant d’autres origines.

Depuis 2007, les forages de Tilques et de Salperwick ont été mis en service pour une production respectivement de 650.000 m3 et de 920.000 m3 par an. Vient de s’ajouter, à la fin de l’année 2010, le champ captant de Serques avec 435.000 m3.

C’est le choix de la sécurité qui a été fait. Les trois forages de Saint-Martin-au-Laërt, situés en bordure du marais audomarois, sont proches d’activités humaines génératrices de pollutions éventuelles. L’un des trois demeure exploitable, si le besoin s’en faisait sentir, uniquement à des fins industrielles, les deux autres sont à l’arrêt complet.

Autre champ captant de l’agglomération : celui de Blendecques dont les premiers forages existent depuis 1957. C’est une ressource jusqu’alors exploitée par la régie Noréade du syndicat mixte SIDEN-SIAN qui permet d’alimenter en eau potable de nombreuses communes de Flandre Intérieure dans l’arrondissement de Dunkerque.

Les élus de la CASO ont décidé d’exploiter cette même ressource pour le compte de la population de l’agglomération audomaroise en obtenant l’autorisation préfectorale d’implanter un captage à 180 mètres en aval du site du SIDEN-SIAN. La production va transiter grâce à une conduite de transport de Noréade, jusqu’à un point de prélèvement situé à proximité de la Porte Multimodale de l’Aa.

Ce dispositif permettra de renforcer l’alimentation en eau potable de la Ville d’Arques qui bénéficie de captages situés en plein cœur de la commune pour lesquels la CASO a une autorisation de prélèvement de 600.000 m3. Si la nappe est bien protégée par les couches géologiques, il a été détecté la présence de nickel en concentration supérieure à la norme, aussi l’eau pompée sur le site d’Arques doit être mélangée à celle provenant

L’eau potable

des captages de Blendecques afin de la rendre conforme aux critères de distribution.

« Les interconnexions entre les forages de Serques, Tilques et Salperwick et entre ceux de Blendecques et d’Arques permettent une certaine sécurité au niveau de l’approvisionnement, assure Gérard Flament, vice-président de la CASO, en charge de l’eau, cependant, il serait intéressant d’envisager l’interconnexion des forages du nord-ouest avec ceux de Blendecques pour une sécurité optimale mais, en l’état, nous devons le dire sans fausse modestie, nous sommes l’une des rares agglomérations du département à avoir pris, ainsi, cette question à bras-le-corps. »

En lien avec l’étude diligentée par le Conseil Général, un schéma d’organisation pour la distribution d’eau potable de l’agglomération va être prochainement lancé et devrait permettre l’optimisation du fonctionnement des réseaux et de la distribution tout en garantissant la possibilité de répondre aux besoins futurs de l’agglomération.

L’eau : une ressource rare et précieuseLe territoire de l’agglomération de Saint-Omer a la particularité de présenter des ressources en eaux souterraines en quantité et reconnues de bonne qualité. Les élus communautaires mettent tout en œuvre pour assurer une protection de cet « or bleu » qui, chacun le sait, sera à terme une ressource rare et précieuse.

Depuis de nombreuses années, la CASO s’est pleinement en-gagée dans cette protection sur chacun de ses champs cap-tants. L’enjeu était de taille puisque, en son temps, l’Etat avait demandé la fermeture des forages. Les élus des communes de Tilques, Serques et Blendecques qui ont répondu favorablement à la création de nouvelles zones d’approvisionnement en eau sur leur territoire respectif ont fait jouer pleinement le sens de la solidarité intercommunale en se prononçant pour un urbanisme raisonné.

La CASO va plus loin en s’associant avec le SMAERD (Syndicat mixte d’adduction d’eau de la région de Dunkerque) pour la mise en place d’un programme d’actions visant à garantir la qualité de l’eau à moyen terme.

Pour assurer l’acheminement de l’eau jusqu’au robinet de chaque abonné, les élus de l’agglomération ont confié par affer-mage l’exploitation et la distribution de la ressource à la Société des Eaux de Saint-Omer pour sa partie urbaine et à la Lyon-naise des Eaux pour sa partie rurale.

La CASO est propriétaire des installations et responsable des investissements qu’elle met à disposition des entreprises fer-mières dont la première mission est d’assurer le fonctionnement des installations de pompage et de distribution et un service de qualité auprès des usagers.

Aquifères des sables et aquifères de la craieLes formations rocheuses perméables constituant un gisement d’eau souterrain, appelées aquifères, sont de différents types dans l’Audomarois.

Il y a les aquifères des sables quaternaires, dénommés « Flandres », situés au Nord-Est du territoire. Il s’agit principa-lement d’une nappe libre de 15 mètres d’épaisseur, qui devient captive sous l’argile des Flandres et est exploitée par des petits forages pour l’agriculture et les industries.

Plus profonds que la nappe des sables et séparée d’elle par une couche d’argile perméable, les aquifères de la craie présentent une productivité très importante surtout dans les fonds des val-lées et en bordure du marais ouest vers lequel l’eau s’écoule naturellement, ce qui est propice aux captages à usage d’eau potable.

L’Aa est alimentée par la nappe de la craie jusqu’à Wizernes puis réalimente la nappe entre Hallines et Blendecques. Dans le secteur du champ captant de Houlle-Moulle, en raison des rabattements de nappe dus aux pompages, la nappe de la craie est réalimentée par la nappe des sables, elle-même réalimentée localement par la Houlle. Quelques kilomètres avant le marais, l’Aa est séparée en deux bras, la Haute et la Basse Meldyck, qui se jettent séparément dans le canal de navigation qui forme l’Aa canalisée.

Le bassin versant de l’Aa est artificiellement relié au bassin ver-sant de la Lys (ainsi qu’à tout le réseau des canaux et rivières canalisées du Nord) par le canal de navigation à grand gabarit de Neuffossé.

L’Audomarois jouit d’une ressource particulièrement intéressante en eau de par sa quantité, sa qualité et sa facilité d’exploitation. Les territoires voisins moins bien dotés (plaine flamande et Dunkerquois, métropole lilloise) viennent s’approvisionner à cette res-source.

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Le canal de navigation à grand gabarit de Neuffossé lie les bassins versants de l’Aa et de la Lys.

CompétencesL’alimentation en eau potable et l’assainissement ont été parmi les premières compétences du District lorsque celui-ci fut constitué, en 1962. A la création de la CASO, au 1er janvier 2001, l’adduction et la distribution d’eau publique potable font partie des compétences obligatoires ; la collecte et le traitement des eaux usées domestiques figurent au titre des compétences facultatives.

Un « cluster » - autrement dit, une association de PME et de TPE (Très Petites Entreprises) appartenant à une même filière industrielle ou technique – appelé Aquapris permettra aux acteurs de la politique de l’eau de travailler avec des chercheurs qui peuvent accompagner les projets de développement et estimer l’impact sur la ressource. C’est ce « cluster » qui a permis l’ouverture, voilà trois ans, d’une section BTS Métiers de l’eau au lycée Blaise-Pascal, à Longuenesse.

Maîtrise des flux, protection des ressources et des milieux, traitement naturel ou innovant, techniques alternatives, optimisation des usages et réduction des rejets, ce sont les missions définies pour ce pôle par la Région avec comme partenaire, le Parc Naturel des Caps et Marais d’Opale.

Un point d’étape a été fait, le 14 juin dernier, à la faveur du Forum Aquapris, 6ème du genre, organisé, à l’Aa Saint-Omer Golf Club, à Acquin-Westbécourt.

Un peu d’histoire…Le cours de l’Aa rivière a été utilisé pour la force motrice de l’eau comme en témoignent les nombreux moulins à eau aux multiples usages (farine, huile, fer blanc et papier) et sa séparation artificielle en deux bras (Haute et Basse Meldyck) à Blendecques qui s’est effectuée dès le 9ème siècle.

Sur l’Aa, en amont de Saint-Omer et sur ses affluents, on retrouve 49 ouvrages et une cinquantaine de seuils. La plupart ne sont plus utilisés de longue date et il ne reste que des ruines.

A l’origine, ces ouvrages ont servi à la minoterie, puis à la papeterie, laquelle utilise encore des barrages pour créer des réserves d’eau. Les seuils servaient à inonder les prés en période hivernale. On parlait alors de prés flottants.

Au début du 19ème siècle, du fait de sa ressource en eau abondante et accessible, l’Audomarois a vu le développement d’industries très consommatrices d’eau. A l’échelle du pays de Saint-Omer, 28 captages d’eau souterraine sont à usage industriel pour des prélèvements de 8 millions de m3.

4 millions de m3 sont prélevés dans les eaux de surface, notamment dans le canal de Neuffossé, dans la Basse Meldyck, dans le bras de décharge de l’étang de Batavia, à Arques.

Faire de l’eau un facteur de développement, c’est l’un des buts des dirigeants d’entreprises utilisatrices d’eau, responsables de collectivités et autres acteurs au sein du « cluster » Aquapris.

- le périmètre de protection immédiat sur la parcelle où est implanté le forage où sont interdites toutes les activités autres que celles nécessitées par l’entretien de l’ouvrage et de la surface du périmètre. Y sont prohibés notamment l’épandage d’engrais, produits chimiques ou phytosanitaires ;

- le périmètre de protection rappro-chée où certaines activités sont in-terdites en fonction d’une gradua-tion à trois niveaux de ce qui est qualifié de « zone vulnérable » ;

- le périmètre de protection éloignée où certaines activités peuvent être réglementées.

RépartitionSur le bassin de l’Aa dont fait partie l’agglomération de Saint-Omer, sur les 40 millions de m3 prélevés par an :

- 12 % proviennent des eaux de surface, 88 % des eaux souter-raines ;

- 60 % sont exportés vers le Dunker-quois et la Flandre Nord et 40 % sont consommés sur le territoire ;

- 30 % sont utilisés pour l’industrie et 70 % pour l’eau potable.

Réseau97 % des habitations sont raccor-dables au réseau d’assainissement collectif lequel alimente quatre sta-tions d’épuration aux normes.

Un pôle de recherche et de développement eau« C’est indiscutablement le pôle de référence au nord de Paris », confiait un représentant du Conseil Régional lors d’une des réunions préparatoires pour la sélection du territoire du pays de Saint-Omer. L’excellence dans la préservation et la valorisation de la ressource eau a depuis longtemps marqué les esprits avec un héritage industriel toujours prégnant (brasseries, papeteries, verreries, minoteries), une coopération renforcée avec d’autres agglomérations afin de fournir de l’eau dans les meilleures conditions et des projets de recherche comme le centre de ressources de la Maison du Marais.

La création d’un pôle de recherche et de développement souhaité par le Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais est en cours avec le recrutement d’un directeur de projet et d’un chef de projet, à l’initiative de la CASO. La Région prend à sa charge 70 % du salaire de ces techniciens qui seront hébergés à l’hôtel communautaire.

En concertation avec la CCI Grand Lille, une mission d’accompagnement en direction des entreprises est prévue.

ProtectionEn vue d’assurer la protection de la qualité des eaux destinés à l’alimentation, la réglemen-tation a prévu l’instauration de périmètres de protection au bord des captages. Cette disposi-tion entraîne généralement des contraintes pour l’activité agri-cole. Pour les divers points de forage présents sur le territoire de l’agglomération, trois types de périmètres ont été définis :

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Distribution

L’eau présente partout sur le territoire, c’est le commentaire qui ressort à la vision de la carte, établie en 1746, par les géomètres Guillaume Martin et Venant-François Carlier. Tous deux ont parcouru les bords de l’Aa depuis l’endroit où elle se dédouble entre Blendecques et Arques jusqu’à Watten, où ses bras se rejoignent. Ils reconnaissent aussi tous les canaux qui maillent la campagne au nord de Saint-Omer, jusqu’à se fondre dans les bras morts des Vieux et Neuf-Fossé au nord-ouest, et dans le bras courant de Neuf-Fossé au sud-est.

Si ce sont les moines de Clairmarais qui ont commandité le tra-vail et que celui-ci n’est pas une délimitation frontalière, les ar-penteurs ont pris soin de répertorier tous les ouvrages militaires.

Tous les canaux ont un nom ; ces noms mêlent flamand (avec une traduction si nécessaire) et français. Ils sont parfois banals (« canal sans sortie », « canal des preys », « la petite mer »). Leur nombre impressionne et caractérise encore, aujourd’hui, l’Audomarois. L’histoire des marais et des canaux de Saint-Omer est ancienne : d’importants travaux ont été nécessaires pour rendre viables les établissements humains, à Sithiu-Saint-Omer et à Clairmarais, et pour relier la ville à la mer, dont la proximité fut plus ou moins grande selon les époques, en raison de phénomènes naturels comme les transgressions maritimes.

Aux 11ème et 12ème siècles, un réseau navigable fut aménagé, tan-dis que l’on drainait certaines parties des marais : en témoigne, encore sur la carte de 1746, le petit bras appelé « ancienne rivière d’Aa », à Watten. La vieille Aa, le Grand Large, la haute et la basse Meldicq (les fossés du moulin qui naissent entre Blen-decques et Arques) ne sont pas cités, car les arpenteurs s’inté-ressaient aux canaux du marais plus qu’au cours de la rivière mais ils sont bien présents sur la carte.

4 mon dossierLa ressource en eau

Les arpenteurs du 18ème siècle ont été surpris eux-mêmes par l’importance du réseau des canaux dans l’Audomarois. Plus de deux siècles et demi après, c’est toujours ce qui caractérise le territoire.

Le réseau d’eau potable comptait, au 1er janvier 2007, environ 2.250 branchements en plomb.

Une directive européenne en date du 5 décembre 1998 prévoit l’obligation pour les collectivités de les remplacer pour au plus tard le 31 décembre 2013.

Avec près de 2,2 millions de m3 d’eau potable et plus de 24.000 abonnés, la gestion de l’eau potable a valu l’adoption par les élus de la CASO d’un schéma directeur permettant d’optimiser la distribution tout en garantissant la réponse aux besoins futurs.

La CASO ayant souhaité conserver la maîtrise d’ouvrage de ce renouvellement, un marché a été lancé et attribué à Véolia Eau/Saint-Omer.

Mis en place depuis 2007, il prévoit le remplacement de tous les branchements pour juillet 2012.

Le renouvellement des branchements en plomb

Du forage à votre robinetPour que l’eau puisée dans les champs captants aille jusqu’à votre robinet, la CASO a confié par affermage l’exploitation et la distribution de la ressource à la société des eaux de Saint-Omer pour la partie urbaine et à la Lyonnaise des Eaux pour la partie rurale.

Le service urbain comprend les com-munes d’Arques, Blendecques, Clair-marais, Longuenesse, Salperwick, Saint-Martin-au-Laërt, Saint-Omer et Tatinghem, soit près de 21.000 abon-nés. Il dispose de quatre installations de production ; six réservoirs et plus de 400 kilomètres de canalisations et branchements.

Le service rural dessert, lui, les communes d’Eperlecques, Houlle, Moulle, Serques et Tilques, et compte plus de 3.200 abonnés. Ces riverains sont alimentés à partir du champ captant de Houlle-Moulle, géré par le Syndicat Mixte d’Alimentation en Eau de la Région de Dunkerque (SMAERD) et exploité par la Lyonnaise des Eaux, avec 13 forages implantés au pied des collines.

En cas de précipitations insuffisantes, la Lyonnaise des Eaux réalimente la nappe phréatique à partir d’eau prélevée dans la Houlle. Cette eau est rendue potable par un traitement à l’ozone, une clarification et une filtration sur charbon actif.

« Nous avons l’obligation par l’Agence de l’Eau d’avoir un rendement supérieur à 70 % d’eau vendue. Il est de 75 % et, avec la CASO, nous avons l’ambition d’atteindre les 80 % grâce au renouvellement de canalisations »,explique le vice-président, en charge de l’assainissement, Patrick Bédague. Car la CASO a décidé de conserver, en tant que propriétaire des installations, la maîtrise d’ouvrage pleine et entière des travaux concernant les canalisations et les branchements d’eau en plomb sachant qu’elle intervient dans le cadre de l’habitat existant.

Les travaux de renouvellement des canalisations sont mis en œuvre en tenant compte prioritairement du nombre de casses ; de la nature du terrain et de la coordination avec d’éventuels travaux à proximité. « Afin de mieux cerner les problèmes de fuite, nous avons sectorisé, depuis 2008, le territoire avec la pose de compteurs particuliers », assure Gérard Flament, vice-président, en charge de l’Eau.

L’eau partout présente sur le territoire

Page 5: Journal de la CASO n°3

La dernière des cinq stations d’épuration mise en ser-vice est celle d’Eperlecques. Elle est conçue pour ré-pondre aux besoins de 4.400 habitants.

27 novembre 2009 - Inauguration de la station de dépol-lution d’Eperlecques.

Travaux d’assainissement non collectif

Le marais audomarois est constitué d’un maillage d’eau et de terre

De quoi parle-t-on ?L’assainissement, c’est l’ensemble des moyens de collecte, de transport et de traitement (épuration) des eaux usées avant leur rejet dans les rivières ou dans le sol. Quand les filières de traitement permettent d’éliminer sur place les eaux usées d’une habitation indi-viduelle ou d’un site industriel, l’assainissement est dit autonome ; à l’inverse, l’assainis-sement collectif est un mode d’assainissement constitué par un réseau public de collecte et de transport des eaux usées vers les stations d’épuration.

Le SmageAaLe Syndicat mixte pour l’aménagement et la gestion des eaux de l’Aa (SmageAa), présidé par l’élu communautaire, Christian Denis, a été créé en décembre 2003 et couvre 71 communes du bassin versant de l’Aa rivière et du marais au-domarois. Il a pour objet la mise en valeur du Schéma d’amé-nagement et de gestion des eaux (SAGE) de l’Audomarois. C’est une structure coordonnatrice et pouvant assurer la maîtrise d’ouvrages de travaux d’intérêt communautaire. Les 10 structures (8 intercommunalités, 1 commune, 1 syndicat) reprises dans son périmètre lui ont confié plusieurs compé-tences liées à la gestion de l’eau. Ainsi, le SmageAa intervient notamment dans les domaines de la lutte contre les inonda-tions, l’entretien des milieux aquatiques, la gestion piscicole, la lutte contre le rat musqué, la surveillance des milieux.

Le maraisLe marais audomarois est constitué d’un maillage d’eau et de terre. Il est traversé par le canal à grand gabarit et sillonné par les 160 kilomètres de rivières classées wateringues et par 560 kilomètres de rivières et fossés privés. L’alimentation en eau du marais provient à la fois de l’Aa, du canal de Neuf-fossé, des petits cours d’eau latéraux et des nappes d’eaux souterraines artésiennes tandis que le canal à grand gabarit, à Watten, constitue l’unique passage vers l’aval. Toutes les entités formant le marais sont interconnectées entre elles. Ainsi, le marais réagit aux crues de manière uniforme comme une vaste zone tampon.

Qualité et pêcheEn raison de ses caractéristiques physiques et morpholo-giques (pente, oxygénation et température de l’eau), l’Aa ri-vière est un cours d’eau de 1ère catégorie piscicole. La qualité de l’eau de surface y est sensiblement en progrès avec un objectif 2 régulièrement atteint en amont de Saint-Omer, une qualité 1 est même constatée à Wizernes. Le marais, lui, est classé en 2ème catégorie piscicole. Les écoulements sont lents du fait de la très faible pente.

C’est avec la noble ambition de restituer à la nature une eau la plus saine possible qu’œuvre le service de

l’assainissement de la CASO et ce dans le cadre d’une démarche volontariste de la part des élus des communes puisqu’ils font le choix de confier cette compétence à l’intercommunalité. A ce jour, l’instance de l’agglomération agit dans ce cadre pour 14 communes sur 19.

Deux dispositifs existent : l’assainissement collectif confié par délégation de service public à des sociétés fermières et l’assainissement non collectif assuré en régie.

Le service urbain de l’assainissement collectif concerne la collecte et la dépollution des eaux usées de près de 55.000 habitants des communes d’Arques, Blendecques, Clairmarais, Eperlecques, Helfaut, Longuenesse, Saint-Martin-

au-Laërt, Saint-Omer, Salperwick, Tatinghem et Tilques.

Cinq stations d’épuration le couvrent avec un réseau de 258 km de canalisations constituant le réseau de

collecte des eaux usées et unitaires, hors branchement ; 228 postes de relèvement qui se justifient par la topographie

en cuvette de l’Audomarois.

Le service rural comprend les communes de Houlle, Moulle et Serques où l’assainissement a été réalisé dans le cadre de la protection des champs captants alimentant le Dunkerquois à hauteur de 14,5 millions m3/an.

La CASO a mis en place, en janvier 2003, un Service public d’assainissement non collectif (SPANC) afin de répondre aux obligations réglementaires issues de la loi sur l’Eau du 3 janvier 1992.

Le rôle de ce service est de vérifier que les systèmes d’assainissement non collectif n’engendrent pas de nuisances environnementales et ne présentent pas de dysfonctionnements susceptibles de polluer les eaux, qu’elles soient superficielles ou souterraines. Une personne pour cela effectue le contrôle des installations existantes, réhabilitées et neuves. Après cinq ans de fonctionnement, le taux de système d’assainissement satisfaisant est de l’ordre de 24 %, une donnée chiffrée conforme à la moyenne nationale.

Assainissement collectif et non collectif

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RSO

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Créé en septembre 2005, le réseau de bus de la CASO a connu une forte progression de son activité avec une moyenne mensuelle de 6.000 voyageurs en 2010. Deux périodes de gratuité – pendant la période des fêtes de fin d’année et à l’occasion des soldes de janvier – ont permis de populariser encore la cause d’un transport alternatif à celui de la voiture. A titre expérimental, le Conseil Régional et l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ont mis à disposition de l’agglomération audomaroise des bus électriques qui ont desservi, les 11 et 12 janvier, les cœurs de ville d’Arques et de Saint-Omer.

6.000 voyageurs par buschaque mois

6 mes actualités

La police du marais

A la demande du groupe ma-rais de la CASO, la police du marais est une réalité depuis décembre 2009 avec le recru-tement d’un garde-champêtre. Un deuxième garde-cham-pêtre vient d’être recruté par la CASO. Le binôme intervient sur le territoire de 11 communes de l’agglomération (Tilques, Serques, Salperwick, Houlle, Moulle, Clairmarais, Saint-Omer, Arques, Longuenesse, Eperlecques, Saint-Martin au Laërt) pour veiller au respect du code de la navigation, du bon exercice de la chasse et de la pêche mais, aussi, aux règles de l’urbanisme afin d’empêcher toute construction ou installation de caravanes. Autre sujet de préoccupation : les dépôts sauvages d’ordures pour lesquels des contraven-tions ont été dressées.

pétences qu’ils pourront faire valoir dans la construction de leur projet professionnel », ex-plique Alain Strobbe, président du comité intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD), maître d’œuvre de cette opération. Ce service va être logé dans les locaux annexes de l’école de la 2ème chance.

L’école de la 2ème chance est ouverteLes portes de l’école de la 2ème chance sont ouvertes depuis le 18 janvier. Installée rue d’Al-lent, à Saint-Omer, cette for-mation s’adresse aux jeunes,

Agents de médiation urbaine et socialeDepuis le 1er décembre, un chantier-école d’un genre nou-veau a démarré sur le territoire urbain de la CASO. Il s’agit de faire circuler des agents de médiation urbaine et sociale par binôme dans six com-munes (Saint-Omer, Arques, Longuenesse, Wizernes, Blen-decques et Saint-Martin-au-Laërt). A charge pour eux de prévenir les risques notam-ment en matière de sécurité routière. Quatorze agents ont été recrutés par l’association SES. « L’objectif est de don-ner aux stagiaires des com-

âgés de 18 à 25 ans, ayant quitté l’école depuis au moins deux ans et n’ayant ni diplôme ni qualification. Une période de six semaines, passée unique-ment à l’école, permet au sta-giaire d’acquérir les connais-sances de base que sont la lecture, l’écriture et le calcul. Après avoir établi un projet professionnel, il peut commen-cer ses stages en entreprise. Au bout de 6 à 9 mois, il sort du système avec un travail ou, au moins, une bonne expérience. La CASO a fait l’acquisition des locaux de l’ancien centre communal d’action sociale de la ville de Saint-Omer et y a réalisé les travaux d’aména-gement, la Mission Locale se charge de la sélection des can-didats (tél. 03.21.93.99.00).

Permis de construireDepuis le 1er janvier, la prépa-ration des permis de construire est directement réalisée par la CASO, à l’exception des communes de Saint-Omer, Longuenesse et Arques qui ont des services spécifiques pour gérer l’instruction des dif-férents documents (permis de construire, de démolir, d’amé-nager, certificats d’urbanisme et déclarations préalables). La CASO a embauché deux spécialistes qui viennent de la Direction départementale des territoires et de la mer de Lumbres. Pour les particuliers, rien ne change. Les dossiers doivent toujours être déposés à la mairie. Ils restent gratuits et c’est toujours le maire qui les signe.

Un hôtel d’entreprisesLa pépinière d’entreprises, ouverte en juillet 2008, à l’en-trée du parc d’activités de la Porte Multimodale de l’Aa, à Campagne-lez-Wardrecques, est remplie à 100 %. Afin de répondre aux demandes en matière d’immobilier d’entre-prises, l’exécutif de la CASO a décidé de requalifier les bâti-ments administratifs de l’ancien site d’Arc International situé en centre ville d’Arques. Une étude de faisabilité va être lancée.

QualiPlus après QualiTriC’est le professionnalisme des agents du service de la gestion des déchets qui a été souligné avec la remise du label QualiPlus, début décembre 2010, à l’occasion du salon Pollutec à Lyon. Cette labellisation, obtenue après celle du label QualiTri, en mars 2010, démontre un niveau d’exigences croissant en matière de performance des collectes et introduit de nouveaux critères, tels que la politique de réduction des émissions de CO², la mise en sécurité des opérations de collecte auxquels doivent s’adapter les agents.

Centre aquatique et salle d’agglo-mérationLes études ayant trait au centre aquatique et à la salle d’agglo-mération dont l’implantation est envisagée sur le site de la friche de l’ancien hypermarché Auchan, à Longuenesse, sont en cours. Le centre aquatique comprendra, entre autres, un bassin sportif de 625 m² mais aussi un espace ludique et de bien-être. La salle d’agglo-mération quant à elle pourra accueillir 2.000 places assises et 3.400 debout, et bénéficiera d’une importante modularité autorisant l’organisation de concerts, foires-expositions, congrès, séminaires. Afin de réaliser ces deux équipements en même temps, les élus com-munautaires ont fait le choix d’un mode de réalisation inno-vant avec le contrat de parte-nariat public privé, le premier qui sera réalisé dans le Pas-de-Calais. Le dépôt du permis de construire est envisagé en fin d’année.

La police du marais est constituée de deux agents assermentés par l’Etat et agréés par le Procureur de la République.

En cinq ans, la fréquentation des autobus de l’agglomération est passée de 16.000 passagers à plus de 70.000 en 2010.

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ma culture 7

Exposition L’épée, un élément du patrimoineAncien haut lieu armurier dont l’appellation « rue des Epéers » témoigne, encore, aujourd’hui de ce passé, Saint-Omer va renouer avec le souvenir de l’épée, l’arme blanche la plus symbolique de l’esprit de la chevalerie, grâce à l’exposition organi-sée du 3 septembre au 30 novembre, à la bibliothèque d’agglomération, rue Gam-betta à Saint-Omer.

« L’épée : des combats sanglants aux duels sportifs » connaîtra un temps fort, à la faveur des Journées du Patrimoine des 17 et 18 septembre avec, pour la première journée – un samedi, une conférence donnée, à 15 heures, par Arnaud Pattin sur le thème « Armes et armures dans l’espace bourguignon au début du 15ème siècle » et, le lendemain, dans l’après-midi, la reconstitution d’une milice militaire avec des ateliers ouverts à tous les publics.

C’est à une œuvre de longue haleine que s’est employée Nathalie Rébéna, sous la conduite de la directrice, Françoise Ducroquet, en multipliant les recherches dans le fonds ancien et le fonds local et les archives de la bibliothèque d’agglomération de Saint-Omer mais, aussi, dans les collections d’Arras, Lille et des départements du Nord et du Pas-de-Calais.

Avec son équipe, elle a trouvé et mis en valeur des documents illustrant, ici, des tournois organisés à Saint-Omer au 15ème siècle ; là, un duel raconté dans l’hebdomadaire du 19ème siècle « Le Mémorial Artésien » ou, encore, la liste des bourreaux, de 1494 à 1777, d’après les comptes des argentiers de la ville.

Une des vitrines sera garnie d’épées prêtées par le musée de l’hôtel Sandelin qui en possède une collection.

Concert des oeuvres de Liszt Dans le cadre des Journées du Patrimoine qui se dérouleront les 17 et 18 septembre 2011 et en amont du lancement des travaux de restauration de la Chapelle des Jésuites, la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer vous propose un concert des œuvres de Liszt, dans la Chapelle des Jésuites, rue du Lycée à Saint-Omer, le dimanche 18 septembre 2011 à 15h, par les musiciens de l’Orchestre de la Morinie.

L’orchestre sera en «configuration symphonique », vous pourrez découvrir :

- Les Préludes

- La Fantaisie hongroise pour piano et orchestre Soliste : Philippe CANESSE

- Le Concerto pour piano et orchestre en mi bémol majeur Soliste : Harry BOPP

Ce concert sera placé sous la direction musicale d’Olivier FRANCOIS.

Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles.

L’exposition trouvera place, en toute logique, en la salle du patrimoine de la bibliothèque d’agglomération de Saint-Omer.

Deux ans après le concert de l’orchestre de la morinie à la bibliothèque d’agglomération de Saint-Omer, la CASO réédite l’opération en organisant un concert sur les oeuvres de Liszt à la chapelle des Jésuites, le dimanche 18 septembre 2011 à 15 h à l’occasion des journées du patrimoine.

Bibliothèque d’agglomération A la Chapelle des Jésuites Le mémentoBIBLIOTHEQUE DE L’AGGLOMERATION DE SAINT-OMER. 40, rue Gambetta 62500 Saint-Omer. Tél. 03.21.38.35.08 e-mail : [email protected] internet : www.bibliotheque-st-omer.frHoraires d’ouverture, du mardi au samedi : de 9 h à 12 h et de 13 h à 18 h (Juillet et Août 17h). Fermeture les lundis et jeudis.

OFFICE DE TOURISME DE LA REGION DE SAINT-OMER. 4, rue du Lion d’Or 62500 Saint-Omer. Tél. 03.21.98.08.51 [email protected] Horaires d’ouverture, en période estivale, du lundi au samedi, de 9 h à 18 h ; le dimanche et jours fériés, de 10 h à 13 h. PEPINIERE D’ENTREPRISESParc d’activités de la Porte Multimodale de l’Aa. 110, rue du Smetz, 62120 Campagne-lez-Wardrecques Tél. 03.21.12.77.11 www.pepiniere-saint-omer.fr

CASOBUS3, place Foch 62500 [email protected] Numéro vert (appel gratuit) 0 800 510 232

CASOTADNuméro vert (appel gratuit) 0 800 210 216

DECHETSLe service collecte peut être contacté au 0 800 676 063 (numéro vert, appel gratuit)

CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires)Pour tous renseignements concernant les services du CROUS de Saint-Omer (logement étudiant, codes d’accès…), vous pouvez contacter Claudine Pruvost à la CASO. Tél. [email protected]

LES PERMANENCES DE CITES LAB

CitésLab est un service de proximité de la CASO fait pour tous les habitants de ce territoire intéressés à développer un projet de création d’entreprise. Des per-manences sont assurées par le chef de projet, Valérie Haegman :

- à Arques, au centre social, le 1er ven-dredi du mois, de 9 h à 12 h- à Blendecques, en mairie, le 4ème mardi du mois, de 9h à 12h,- à Eperlecques, à la maison des asso-ciations, le 1er lundi du mois, de 9 h à 12 h- à Longuenesse, en mairie, le 1er mardi du mois, de 9 h à 12 h- à Saint-Martin-au-Laërt, à la maison du Rivage, le 2ème mardi du mois, de 9 h à 12 h- à Saint-Omer, en mairie, le 4ème jeudi du mois, et au foyer des jeunes travailleurs, le 3ème mercredi du mois, aux mêmes horaires.- à Wizernes, en mairie, le 3ème jeudi du mois, de 9h à 12h.

Pour contacter Valérie Haegman, vous pouvez appeler au 03.21.93.14.44 ou [email protected], du lundi au vendredi, au siège de la CASO, rue Albert-Camus, à Longuenesse.

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Complexe gymnique d’Arques : un outil de rêve

8 mes événements

3#JUILLET

2011le journal des habitants de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer

Un nouveau logo« Trouver sa place dans le paysage institutionnel, s’en-gager pour l’avenir », c’est la formule qui ouvrait le dos-sier de presse, remis le 16 février dernier, à l’heure de présenter pour le président Duquenoy le nouveau logo pour la Communauté d’agglomération de Saint-Omer. C’est à la faveur du 10ème anniversaire de l’institution qu’a été souhaitée cette évolution.

S’appuyant sur le précédent visuel, les couleurs choi-sies mettent en valeur les différents éléments (champs, forêt, rivière) composant la diversité des 19 communes.

Le cercle souligne la synergie des forces mais, aussi, le rayonnement et le développement de toutes les compétences de la CASO.

La nouvelle typographie (courbes harmonieuses, lisi-bilité renforcée) affirme la présence de la CASO dans le paysage institutionnel.

Le logo peut changer en fonction du domaine d’acti-vité concerné : une extension apparaît pour la com-pétence liée à la collecte sélective des déchets mé-nagers, une deuxième pour le transport en bus, une troisième pour le transport à la demande.

N°3. - Juillet 2011 - ISSN en coursDirecteur de la Publication : Joël DUQUENOY, Président de la CASORédaction : Philippe GARCIAConception : Garchette et Service Communication de la CASOMise en page : Claire MIERSMAN, Hélène DILLY, Cyril TERLUTTEDépôt légal : Janvier 2010. Tirage : 27 000 exemplairesImprimé sur papier recyclé par Gallet Arts Graphiques, ArquesLa Communauté d’Agglomération de Saint-Omer se compose de 19 communes : Arques - Blendecques- Campagne-lez-Wardrecques - Clairmarais - Eperlecques - Hallines -Helfaut - Houlle - Longuenesse - Moringhem - Moulle - Saint-Martin-au-Laërt - Saint-Omer -Salperwick - Serques - Tatinghem - Tilques - Wardrecques - Wizernes

En venant de la forêt de Clairmarais, du pays

de Cassel ou du cœur de l’agglomération audomaroise,

le cylindre coupé en deux avec sa toiture en forme d’arc attire

le regard. Le complexe gymnique d’Arques s’est imposé dans le

paysage depuis le premier coup de pioche donné, à l’été 2009. Aujourd’hui,

en ce jour d’avril où elles s’essayent aux barres, Maëlys, 7 ans, et ses amies

fréquentent cet équipement comme s’il avait toujours existé avec un commentaire répété à l’envi, « c’est grand ».

Le complexe gymnique de quatre salles est le seul au monde offrant la pratique des sept disciplines que compte ce sport : les quatre olympiques (gymnastique rythmique, trampo-line, gym hommes et gym femmes) et les trois

non olympiques (tumbling, aérobic, gym acrobatique). La performance énergé-tique est du même ordre avec la produc-tion d’eau chaude assurée par des cap-teurs thermiques et d’électricité grâce aux 1.200 m² de panneaux photovoltaïques.

Un tel complexe d’un coût de 8 millions d’euros est né d’une réalité de terrain : l’existence du premier club français de gymnastique en nombre de licenciés, soit 1.400 adhérents pour l’Association muni-cipale de gymnastique d’Arques (AMGA) dont une large majorité pour la pratique loisirs et 270 handicapés comme aime à dire la présidente, Isabelle Caron.

Avec l’accueil de délégations étrangères comme ce fut le cas, voilà peu, avec les compétiteurs polonais, la salle arquoise est présentée comme l’un des joyaux

pour l’accueil de sportifs qui voudront s’en-traîner près du site olympique de Londres 2012. Chinois et Japonais sont venus en visite et même les dirigeants de l’équipe nationale britannique ont annoncé que leurs représentants vont y assurer leur préparation.

Du 17 au 24 juillet, la Semaine régionale de cyclotourisme et de randonnéeEn août 2009, la 71ème Semaine Fédé-rale Internationale de cyclotourisme qui a eu lieu à Saint-Omer a rencon-tré un succès encore présent dans les esprits avec plus de 17.000 par-ticipants.

L’Association sportive de Saint-Omer (ASSO), section cyclotourisme, associée aux clubs du pays de Saint-Omer et des alentours, a souhaité proposer un nouveau grand rassemblement alliant la découverte du territoire à la pratique des sports de nature : la semaine régionale de cyclotourisme et de randonnée en pays de Saint-Omer, qui se déroulera du 17 au 24 juillet.

Cette semaine de cyclotourisme et de randonnée, ouverte à tous, licenciés ou non, s’articulera autour de boucles cyclotouristiques, de cyclo-découvertes, de randonnées VTT, pédestres et emmènera les participants à la découverte du pays de Saint-Omer et de ses spécificités (gastronomie, architecture, paysages, ... ) Un village cyclo-rando, proposé à Saint-Omer, constituera un espace d’animation et de convivialité pour tous. Un programme d’animations, mené avec les commerçants, artisans et restaurateurs, sera offert chaque jour, dans les points d’accueil, en soirée à Saint-Omer.

Pour plus d’informations, la brochure « Semaine régionale de cyclotourisme et de randonnées en Pays de Saint-Omer » est disponible dans les offices de tourisme.

Inscription sur le site : http://scr-saintomer.herobo.com. Contact : Yoann De Baerdemacker, animateur-coordinateur,tél. 03 21 12 46 47 ou [email protected]

Le souvenir de la semaine internationale de cyclotou-ristes d’août 2009 est encore dans tous les esprits.

Il a fallu trois ans pour que les licenciés de l’AMGA quittent la salle de la rue Jacques-Cartier pour ce complexe gymnique de 6.000 m².

La salle arquoise est dotée d’un matériel identique à celui qui sera utilisé lors des Jeux Olympiques de Londres 2012.

Utilisatrice des lieux, l’AMGA a été retenue comme pôle sportif d’excellence dans le cadre de la mission Pas-de-Calais 2012.

La salle gymnique d’Arques, inaugurée le 3 décembre 2010, est le 4ème équipement du territoire estampillé « Pas-de-Calais 2012 » en

perspective de l’accueil de délégations nationales et internationales pour la préparation des Jeux Olympiques de Londres 2012.