journal debmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_06_17_mrc.pdf · défense nationale....

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7/' . — ft* 48. a. vijllavuède Rédacteur en chef Administrateur. ABONNEMENTS |Ja an..................... 42fr. 16fr. Six mois....................... 6fr. 8 fr. ftois moi».................. 350 4 fr. édition hebdomadaire : Demi-tarif. ON S'ABONNE : Aux bureaux du journal et dans tous 1 m bureaux de poste. L'abonnement est payable d'avance et continue de plein droit jusqu'à réception contraire. Ret tnanutoriu, intérêt ou no$, nt «ont pat rendue. Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Dimanche / 7 Juin . JOURNAL DE / ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE \ JOURNAL-SENLIS ') C O U R R IE R D E L ’O IS E iJBüÇ?/®») BUREAUX Rédaction et Administration ; 9 et 11, place de l'IIAtel-de-Ville, 9 et 11 SENLIS /> Journal i»kSHsim est désigné f our publier dans l'arrondissement le» NSKRTIONS JUDICIAIRES. 1*111X D E S IN S E R T IO N S Annonces- lc-jales .... 0,20 c. la ligne. Annonces volontaires. 0,25 Réclames................. 0,50 Faits divers ........... 1 fr. Ou n'accepte pas d'insertion au-dessous de 1 franc. Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Déparlementa sont repues directement aux bureaux du journal. Messieurs les Actionnaires do la Société «lu Journal «fe Senlim gont convoqués en Assemblée gé- | nérale ordinaire le Mardi 19 Juin, à deux heures et demie de relevée, «a siège social, place de l’Hôtel- de- Ville, à Sentis. ORDRE DU JOUR Approbation des comptes, Fixation des dividendes. BULLETIN \ Sentis, 16 Juin. Par 323 voix contre 133, la Chambre a prononcé l’urgence sur la proposition déposée par M. Rabier, et qui tend à I enlever le droit d'enseignement aux mem- ! bres des congrégations non reconnues ; puis, par 327 voix contre 206, elle en a prononcé le renvoi à la commission qui l’occupe du droit d’association. La pro position antilibérale qui doit couronner la campagne dreyfusarde, a été appuyée par M. Waldeck-Rousseau, président du Conseil, et combattue par MM. Aynard, l’abbé Gayraud, Dussaussoy et Prache. La commission a décidé qu’elle entendrait le gouyernenjeiit avant de statuer sur la proposition. Notons que le Figaro assure que la proposition « va rester au fraiB et à l’ombre jusqu’au mois d’octobre » ; de même le Temps dit que « les questions qu’elle soulève sont assez graves pour qu'on se donne le temps de la réflexion ». Ce qui conduit l ’E c l a i r à conclure que # le légendaire article 7 est, pour la se conde fois, enterré». Ce serait le plus . sage. — Hier, on a discuté une interpel lation sur les troubles de Chalon-sur- Saône. Une motion tendant à une enquête ! parlementaire a été repoussée par 270 voix contre 250. Un ordre du jour de con fiance a été voté par 299 voix contre 231, et une motion additionnelle c réprouvant les doctrines collectivistes », par 273 voix contre 157; l’ensemble a été voté par 1 285 voix contre 239. Jeudi, au Sénat, les bureaux ont nommé la commission des finances pour I 1901, en des conditions telles que la part des ministériels semble supérieure à celle de leurs adversaires, ce qui n’a pas em- | péché M. Sébline, dans le 4* bureau, d’adresser directement au ministre Monis de sévères critiques sur la politique sec taire et dreyfusarde du gouvernement. En séance, on a terminé la loi qui orga nise l’armée coloniale, en rejetant la plupart des amendements inspirés par la ' crainte que, par contre, cette loi ne dé- wrganise l’artillerie de marine, et d’au tres éléments non moins importants de la défense nationale. Finalement, M. Fres- neau a résumé toutes les critiques du projet, dont l’ensemble a été néanmoins voté par 223 voix contre 22. — Hier, le Sénat a adopté, en première délibération, X ° jet de loi modiflan* la loi du 6 août J»ü» sur le casier judiciaire et la réhabi litation de droit. Après un court débat, le oenat a adopté, également, malgré la 1 Protestation des sénateurs de la Savoie, le projet de loi portant approbation de la convention relative à la vérification et au bornage de la frontière franco-suisse entre le mont Dolent et le lac Léman. En Chine, même en éliminant les dé pêches notoirement exagérées, il faut reconnaître que la situation s’aggrave. I Les assassinats du chancelier de la léga tion du Japon, d’un ingénieur suisse et de sa sœur, de deux ingénieurs italiens, tont des faits qui appellent une immédiate répression. Les troupes internationales ’ avancent lentement sur la ligne détruite , de Tien-Tsin à Pékin. Une très forte co- jonne russe marche du Nord sur la capi- La commission sénatorialo des finances. Réuni dans sos bureaux, le Sénat a nommé jemdi, la commission des finances. Elle est ains composée : *■ i"bureau: MM. Delcros.ChaumiéetRonlanger. T bureau: MM. Gautier (Aude), Morellet et Combes. 3' bureau : MM. Rabier, de Verninac et Poir- rier (Seine). 4* bureau : MM. Cabart-Dannoville, Monestier et Bisseuil. . 5' 5ureauQ(MM. Prevot, Dubost et Fonssu,. £ bureau^MU. Magnin (Côte-d'Or), Edouard Millaud et d’Annay. 7' bureau : MM. Labrousse, Godin et Pauliat. 8' bureau : MM. Durand-Savoyat, Desmons Déandreis. , 9' bureau : MM. Dufoussat, Marquis et Franck Chauveau. Ministre Candidat. M. Baudin. ministre des travaux publics, dé puté du onzième arrondissement de Paris, pose sa candidature radicale dans l’arrondissement de BeMey, pour remplacer M. Giguet, élu sénateur. M. Baudin aura trois concurrents, progressiste, socialiste et nationaliste. le sud de l’Afrique, les Boers re- r ----- «ov.uu.u.u.1 UUUUOIIDO, les efforts du W ar Office pour cacher la I Mérité, il devient évident que les événe ments prennent une mauvaise tournure Pour les Anglais, aussi bien dans le Trans- ïaal que dans l’JEtat libre, et l’armée de -M, ^°^erts est sériçiisement tenue en cheo. c’egt ainsi que le commando de . ''et, soit-disant dispersé par lord Me- | «uen, s’est retrouvée concentrée le len demain et menaçant la voie ferrée. De I 0ute3 Parts les communications sont oupées les unes après les autres et lord aitchener a toutes les peines du monde à es rétablir. Ce n’est pas fini, messieurs le» Anglais! Chez les Achantis, la situation de ceux- C’ a Ü h *0 auss* terriblement empêtrée. , st leur colonne de secours qui réclame Obtenant qu’on la secoure elle-même. INFORMATIONS Jjonsoil dos minisires. l’PivIü m8lin* ,es ministres se sont réunis à u ,.0i sous,la présidonce de M. Loubei. i «nnüS‘Cassé, ministre des affaires étrangères, Bon* mu t8.08 c°Hôgu68 que les communioa- Pn ,, graphiques avec Pékin étaient coupées. Æ l einieL ,W armn0 de M. Plichon, notre RoSrn en ch,ne’ datée du 12 juin, dit que le s'0 D n 2 n-,0nt ?oi.3 Inl a falt 8avoir 9u’E ne <lr5 e r s à pjkin. 08 d°S ddlachemenl8 f Tien-Tsin a adresse un léli- mncesl^nn. f r8nl .quo ,0 08,1110 régnait dans les L’insurrection en Chine. Le croiseur Rapide a reçu l’ordre de partir pour Takou, afin de renforcer la division navale française. Une dépôohe de Shanghai, daté du 14 juin an nonce que la légion japonaise à Pékin a été in cendiée. 1,500 soldats russes avec 4 canons viennent d’arriver devant Pékin. Les troupes françaises campent aux abords de Mong Tsé. On télégraphie de Tien-Tsin à Londres, à la date du 14 juin, qu’un détachement français d’in fanterie de marine ayant voulu utiliser une loco motive pour aller de l’avant, un fonctionnaire anglais s’y opposa. Les Français insistèrent et un soldat menaça môme le fonctionnaire anglais. Grâce à l’intervention des consuls français et anglais, l’incident n'a pas eu de suite. Promotion dans la légion d’honneur, Le général de brigade Pennequin, de l’infante rie de marine, est promu au grade de comman deur de la Légion d’honneur. Le général Pennequin a fait l'intérim du gou vernement de Madagadcar pendant le congé du général Galhéni. • Déjeuner royal. , M. Deloassé, ministre des affaires étrangères, a offert hier, en l’honneur du roi de Suède, un déjeuner auquel assistaient les ambassadeurs et IflR rmnklroa L’arrivée du « Nicolas II » à Bizerte. Le cuirassé russe « Nicolas II » et un aviso- torpilleur de Syracuse sont entrés dans le canal aux accents de la Marseillaise. Toute la population de Bizerte était massée sur le canal et criait : « Vive la Russie I » Les marins répondaient par les cris de : « Vive la France ! » X « Acheron » a tiré les salves réglementaires et le « Nicolas II » a répondu. L’enthousiasme est général. La mission du Tchad. Le ministèro des colonies adresse la commu nication suivante : - Il résulte d’un câblogramme adressé au mi nistre des colonies par le lieutenant-gouverneur du Congo, qu’à la date du 15 mars 1900, les di verses missions opérant dans la région du lao Tchad, notamment la mission Foureau-Lamy, ont fait leur jonotion au sud du Tchad, et étaient en bonne santé. » Mort de Mme Gladstone. Mme Glastone, veuve de l’illustre homme d Etat, est morte, jeudi soir, à Hawarden. Elle était la fille de sir Stephen Glynne, baronnet, et avait épousé M. Gladstone en 1839. Née en 1812, elle était de trois ans moins âgée que son mari', On a commencé à discuter à la Chambre les modifications à introduire dans le régime de l’admission temporaire des blés. Nous avons, il y a peu de temps, exposé ici les mesures nouvelles adoptées à cet égard par le Conseil supérieur de l’agriculture et faites siennes par le gouvernement. On sait qu’il s’agit de réglementer l’admission temporaire des blés sous prétexte qu’elle est la cause première deeeque l’on appelle la «mévente» des céréales. On accuse les importateurs, en négociant leurs acquits-à-caulion, de faire baisser le prix du blé. Pour y remédier, M. le ministre de l’agriculture établirait une réglementation de l’admission temporaire dont le point principal serait de faire payer immédiatement le droit de 7 fr. & l’impor» tation, le remboursement de ce droit devant se faire à la réexportation du produit sous forme de blé ou de farine. A cela s’ajoutent d'autres entraves pour gêner le mécanisme de l’admission temporaire. Mais les protectionnistes intransigeants n’entendent pas se contenter de cet ensemble de protections indirectes qui viennent s’a jouter au droit do 7 francs. Pour eux, ce sont là des mesures illusoires. L’un d’eux, M. Rose, a demandé & la Chambre, dans un long discours, Remprunter à l’Allemagne le système des bons d'importation, établi chez elle depuis 1894 et qui, d’après M. Rose, produit des merveilles pour faire élever le prix du blé. Là-dessus, M. Rose s’est livré à des comparaisons de statistiques, portant : sur la production composée du blé depuis dix ans en France ; sur les prix respectifs du tain, en Allemagne et en France, pour éta- )lir comme quoi les mesures que ses amis et lui conseillent seraient propres à régle menter le commerce et le, prix du blé. Car ce qui frappe le plus dans cette série d’arguments, c’est l’effort que font les pro tectionnistes intransigeants pour démontrer qu’au moyen d’une loi on peut sans heurt et sans difficulté, régler un commerce aussi important, aussi soumis à des fluctuations que celui du blé. Ils ont la prétention de prévoir, à des années de distance, les besoins d’un pays et de régler les importations et les exportations. Dans son rapport, M. Debussy prédit, avec assurance, que nous n’aurons tas, avant dix ans, d’excédent de production réexporter ! Ils appuient tous ces raison nements sur des chiffres statistiques contes tables et très contestés, et ne se gênent pas pour édifier des moyennes qui sont bien lea arguments les plus dangereux que nous con naissions quand on ne les entoure pas de longs commentaires. Les chiffres de M. Rose ont, du reste, été contestés, ail snje‘t de ià v ' comparaison entre le prix du pain en France et en Allemagne, par M. le ministre de l’agri culture. M. Henri Ricard a répondu aux arguments de M. Rose en montrant qu’il était fort pro bable que le bon d’importation, pouvant servir à racheter les droits d’entrée sur d’au tres produits, comme les denrées coloniales, il s’établirait un trafic.analogue à celui qui se fait actuellement sur les acquits-à-caution, et dans des conditions telles que le Trésor aurait beaucoup à en souffrir. La discussion n’est que commencée et va continuer. Mais déjà l’on aperçoit tout le danger, pour notre commerce extérieur, de pareilles réglementations. Nous n’avons guère le droit aujourd'hui de limiter notre initiative commerciale. En tout cas, ce n’est point par des arguments aussi fragiles que ceux qui ont été exposés à la Chambre, que les personnes de bon sens, — quf ne sont pas directement intéressées à ces mesures — pourraient se laisser convaincre. D’échec en échec. Le ministère Waldeck-Millerand a subi tous les échecs. Les élections sénatoriales lui furent no toirement défavorables, et les élections mu nicipales accentuèrent le sentiment de ré probation du pays pour la politique d’agita tion et d’arbitraire ministériel. A son tour, la Chambre a trois foi» condamné, en moins de quinze jours, celte politique lamentable : / 1° D’abord en approuvant, à ^unanimité, —■sauf l’abstention de tous les ministres — l’ordre du jour Chapuis, invitant le Gouver nement à.s’opposer énergiquement à toute reprise de l’Affaire; 2° Puis en nommant une commission du budget foncièrement hostile à la politique ministérielle ; 3° Enfin en désignant, comme membres de la commission de l'amnistie, des adver saires résolus du projet du Gouvernement approuvé par le Sénat. Le m inistère, malgré ces échecs successifs, reste au pouvoir. Il n’en partira que sous les huées du pays. A B A S L E S C R O IX ! Il y a actuellement à Reims un maire qui, à l’exemple du gouvernement de M. Wal deck-Rousseau, a résolu de se consacrer à « la défense républicaine », et qui, pour exécuter ce dessein, n’a rien trouvé de mieux que de faire abattre toutes les croix qui pou vaient lui tomber sous la main. Ce maire se nomme Arnould. Il vend, paraît-il, du vin de Champagne, et, les loisirs que son com merce lui laisse, il les emploie agréablement à démolir les emblèmes de la superstition chrétiennne. Il opère, à l’occasion, dans les cimetières, et il se plaît à gratter les inscrip tions latines dont la source ne lui semble pas assez laïque. Il y avait un requietcant tn pace qui le choquait : il l’a fait dispa raître. On assure, et nous le croyons sans peine, que les passe-temps du maire de Reims ne sont pas du goût de la plupart de ses admi nistrés, et qu'il s’est produit dans cette ville des manifestations qui ne laissent aucun doute à cet égard. La guerre aux crucifix et aux emblèmes religieux a été fort à la mode dans certains milieux, il y a une vingtaine d’années. Mais elle n'a jamais été très popu laire. Les plus ardents sectaires, les icono clastes les plus stupides avait Uni par s’en apercevoir et ils semblaient avoir renoncé ,à ce divertissement. Il était réservé au maire de Reims de renouer cette tradition. Cet of ficier municipal s’est dit apparemment que, dans un temps où l’on revient & beaucoup de vieilles choses très usées et très décriées, où l’on parle môme de ressusciter l’article 7, il était tout naturel et très indiqué de jeter aussi quelques croix par terre. Peut-être l’exemple des saccageurs de l’église Saint-Joseph et des profaneurs de celle d’Aubervillers l’a-t-il touché. En tous cas, il a dû croire qu’en entrant si parfaite ment dans les vues et dans l’esprit du mi nistère actuel il mériterait des félicitations officielles et des Hauts témoignages de satis faction, qui, sans doute ne lui manqueront pas. loi de M. Rabier, tendant à' interdire l’en seignement aux congrégations religieuses non autorisées, . . > ........ La Chambre des députés a adopté. Ont voté pour : MM. Raudon, Chopinet, Noël et Rendu. A voté contre : M. Chevallier. N’a pas pris part au vote : M. Gaillard. Scrutin sur le renvoi à la commission des associations de la proposition de loi de M. Prache tendant à abroger l’article 291 du code pénal. La Chambre des députés a adopté. Ont voté pour : tous les députés de l’Oise. Scrutin sur le renvoi à un mois de l’inter pellation du lieutenant-colonel Guérin, re lative aux mutations récentes dans l’état- major de l’armée. , La Chambre des députés a adopté. Ont voté pour : MM. Baudon, Chopinet, Noël et Rendu. Ont voté contre : MM. Chevallier et Gail lard. Séance du jeudi ii juin. Scrutin sur le maintien de l’ordre du jour. La Chambre des députés a adopté. Ont voté pour : MM. Baudon et Chopinet. Ont voté contre: MM. Chevallier, Gail lard, Noël et Rendu. A partir du 1” juillet, la résidence de M. Vandernotte, contrôleur des mines, sera transféré de Beauvais à Creil. Chômage en 1900. Sur la décision de M. le Ministre des Tra vaux publics, M. le Préfet vient de prendre un arrêté, en date du 13 juin 1900, fixant la durée du chômage en 1900. sur la ligne de Mons à Paris entre Iwuy et Pontoise. Pour le canal de l’Oise : de Chauny à Janville le chômage commencera, le 17 juin et se terminera le 17 juillet. Pour l'Oise canalisée : de Janville à Creil du 19 juin au 17 juillet, et de Creil à Pon toise du 20 juin au 17 juillet. La fièvre aphteuse dans l’Oise. Du 1« au 10 juin, des arrêtés d’infection ont été pris contre les exploitations situées dans les communes suivantes : Arrondissement de Beauvais. —- Hénon- ville, Bornel, Chaumont, Monneville, Tourly, Boissy, Herme», Berlhecourt, Roy-Boissy, Saint-Omer-en-Chaussée, Achy, Prôvillers, Quimcanpoix, Lannoy-Cuillôres, Formerie. Thérines, Porcheui. Arrondissement de Clermont. — La Neu- yille-en-Hez, Epineuse, Tartigny, Chepoix, Le Mesnil-Saint-Firmin, Bacouëi, Rouvil- ,1ers, Pronleroy. Arrondissement de Compièqne. — Fràff^ ciôres, Remy, Autrêches. Arrondissement de Sentis. — Gouvieux et Boran. Le vétérinaire départemental, Andrieu. L’abondance des matières nous oblige d ajourner au prochain numéro la suite de notre intéressant feuilleton : Le Drame du Palais Itouge. M. Franck Chauveau réélu m embre de la Commission des finances. Le Sénat, réuDi jeudi dans ses bureaux, a procédé à la nomination de sa Commission des finances. M. Franck-Chauveau a été réélu membre de celte Commission, malgré une cabale acharnée des ministériels. Votes de MM. les Sénateurs de l’Oise. Séance du mercredi 13 juin. Scrutin sur l’ensemble du projet de loi relatif à l'organisation des troupes colo niales. Le Sénat a adopté. Ont voté pour: MM. Franck Chauveau, Chovet et Cuvinot. Votes de MM. les Députés de l’Oise. Séance du 13 juin. Scrutin tttr l'urgenw de la proposition de SENLIS Suites de la Manifestation en faveur de M. Audiglcr. Toute la presse parisienne, celle du département de l'Oise et beaucoup d’au tres journaux de province s’occupent de la belle manifestation de mardi dernier en faveur de M. Audigier. Le Journal des Débats, la République française, la Liberté, etc., etc., repro duisent le discours de M. Franck Chau- yeau en l’accompagnant de commentaires élogieux pour l’éminent orateur, mais plutôt durs pour le ministère paradoxal dont il est l’un des plus redoutables ad versaires. Les journaux ministériels et dreyfusards, naturellement, critiquent et la manifestation et les discours. Mais dans l’Oise, où l’on a vu les choses de près, l’opinion nous est unanimement favorable, malgré les criailleries, timides d ailleurs, de quelques folliculaires flel- leux. g. V. A son arrivée à Contrexêville, le shah de Perse a été reçu et complimenté par M. Talion, préfet des Vosges, qui fut, on s en souvient, seus-préfet de Senlis. c Lettre de Mgr Douais A M. l’Archiprétre de Senlis* An retour de sa visite à Senlis, l’Evêque ae Beauvais a adressé la lettre suivante ù M. l’archiprôtre Dourlent : ÉVÊCHÉ dk beauvais Beauvais, le 8 juin 1900. NOÏON * ET SENLIS Monsieur l’Archlprôire, Vous ne serez pas étonné qu’aussiiôt rentré à Beauvais. je voua éorive ; votro paroisse le sera moins encore. Vous m’avez dit publiquement qu’elle attendait ffl? Æ avIP un0 0fl,îta'ne impatience. Je dois à nlkflwx (1Q fl,,° 8 m's ^ me recevoir une urbanité exquise, une religion qui m’a touché. parl? ,pa,8 ,^?8 oriflammes flottant au vent * d dtd' dos guirlandes de vordure prodiguées sur mon passage et tressées par dos Piain5 P,euse3i 01 môme des inscriptions célé- ?rrlvée’ TonJ ce,a. J° l’«l senti, n’était oytériour et bien faible de la jple uni remplissait les coeurs. . 8°.re ddj^' J’étais salué par une jeunosso ardente et passionnée pour le bien. Devant votre presbytère décoré avec goût, hommes et femmes venaient a moi, et quelques instants après la (cola ncapUcuii loi soâ « la «Aew «o la ymio CalhëdraK II me semble qu'i-llo a prié aVec fer veur. Elle s’est iutén'ssée aux cliauts sucrés exécutés par voire bello nultrise; elle est restée reCueilfiB peffdtfitt'la gramlè aciio» liturgique do la messe, et attentive tandis que j’administrais le sacrement de confirmation a vos cent-quatr/;- vingts enfants dont les longue^tiles, comme une procession d'élus, allaient du grand portail au sanctuaire. Et mémo daus l'aprés-uiidi, traver sant les rues do la ville, jo voyais encore les têtes s’incliner et chacun donner des sigues non équi voques de sa foi sincère. Rien à cet égard ue m’a d’ailleurs surpris ; car Senlis, protégé par l’admirable fondateur de sou Eglise, saint Rieul, et par touto une phalange de saints qui ont marché sur ses traces, a été jus qu’à la Révolution gouverné par des évéques zélés, pieux, dévoués aux intérêts chrétiens. Amis et protecteurs de l’abbaye de la Victoire, « due au zèle de i'évèque Guérin et à la religion de Philippe-Auguste (1) », ils se rangèrent tou jours parmi les plus nobles serviteurs de l’Eglise et de la France. Appelé à prendro possession de l’antique Cathédrale, c’est leur mémojro que je venais vénérer ; c’est ùn peuple chrétien que j’ai rencontré. ) Après les joies saintes, je m’attendais cepen dant à goilter quelques joies torrestres, ce plaisir austère, tout de l’esprit, qui vient mémo du plus simple regard jeté sur les vestiges du passé, œuvres colossales encore debout ou ruinos qui parlent. J’avais lu quelques ouvrages spéciaux j’étais accompagaé par ce prôlre que tout le mondo connaît a Senlis et qui aime les moindres recoins de la séculaire cité. J’ai donc vu et revu la Cathédrale, où lignes et sculptures, scènes et feuillages, largeur des nefs et hauteur des voûtes même exagérée s’harmonisent assez heureuse ment. Je négligo les détails du graud portail, de la façade ou de l’intérieur, bas-reliefs, portes, statues, qui sont ravissants. Saint-Pierre, au jourd’hui marché public, avec sou clocher à cro chets, massif et pittoresque à la fois, offre à l’homme d’étude un monument curieux, car il peut y suivre le travail successif de cinq ou six époques ; et c’est sans doute celui du XII’ sicole qui l’emportera dans son estime. L’aucienue abbaye de Sainl-Vincent, relevée de sos ruines au Xl* siècle par Anne, flllo de Jaroslalî le Grand de Russie et d’Indegerde de Norvège et veuve de Henri I", présento un clocher du XII* siècle, simple et élégant, qui à l’heure où jo l’ai vu à la fin de celte intéressante après-midi, se profilait dans l’espace avec uno grâce enchantoresse. Quant à Saint-Frambourg, une église rectangu laire terminée par une abside, parfaitement une, il faut dire simplement d’elle que c’est un édifice admirable, un chef-d’œuvre. Quel regret, si elle venait jamais à disparaître I Le château royal m’a falt remonter ù l’époque gallo-romaine, une grande époque, aux temps carloviugiens où il servit do théâtre à plus d’un drame, au XIII* siè cle, avec le souvenir de saint Louis, qui fut un roi vraiment justo : ruines d'un effet saisissant, qu’il faut sans doute compier parmi les plus belles de la région et qui, heureusement, sont tombées entre des inains qui ne les laisseront pas périr. Les témoins des temps disparus, si glorieux soient-ils, portent à la méditation. C’est vrai par tout. Cependant la ville de Senlis a pour les na tures réfléchies et profondes un charmé péné trant. Les rues y sont encore couites, tournantes, étroites, ce qui n’est pas vulgaire. Elles sont calmes aussi, un peu deseries peut-être, pleines de cette paix tranquillo qui notre civilisation in tensive a ohassé de presque partout. La Cathé drale seule reste resplonaissautu dans son man teau do sculptures couvrant ses portails et sa façade et lui donnant uue sorte d« jeuaesso cha que Jour renouvelée; le clocher d’une llnesso do lignes Inimitable, s'élançant librement dans les airs, domine la ville et l'immense plaine, les /hommes et les chosos, les ruines et les habita tions modernes; il survit au passé; il est l'hon neur du présent : image de la religion du Christ qui reste le plus ferme appui de la conscience humaine et le fondement de nos plus solides es pérances. Je faisais ces réflexions en vous quittant : loin déjà, jecherchais cependant encore dans l’horizon et la Cathédrale et la ville; sans les voir, il me semblait les retrouver. Vous m’apparaissiez vous-mêmo, Monsieur l’Archiprôtro, au milieu de vos fidèles, entouré du clergé et secondé par un Consoil do Fabrique éminent. Je remerciais Dieu qui m’avait fait la grâce d'apporter les con solations du Christ aux malades, aux vieillards, aux orphelins, do donner à des phalanges d’en fants l’avant-goût de la vie bienheureuse, qui est notre commune destinée, et de répandre les saintes bénédictions dans les raDgs pressés do votre cher troupeau. Agréez, Monsieur l’Arohiprétre, l’assurance d$ mes sentiments dévoués. t CILESIIX, ■ ' ‘- O Evêque de Beauvais. E U T CIVIL DE SENLIS du 9 au 16 juin 1900. Naissances. (Néant). Décès. 9. Iluet (Elisabeth-Séraphie-Louise), céliba taire, rentière, 84 ans 1/2, rue des Corde- tiers, 13. 10. Vallée (Louis-Félix), ancien serrurier, 81 ans 1/2, à l’Hôpital. 11. Dupont (Victor-Parfait), manouvrier, demeu rant à Rouvres, 70 ans, à l’Hôpital. T Publications de Mariages. 10. M. Rola do Rozycki (Eugèno-Antoine-Affel), artiste peintro-photographo à Senlis, ét M"' Guilland (Louis-Céline), veuve Paris, rentière, demeurant à Paris, rue Klébor, 100. 10. M. Dolafont (Alphonse), charretier, et M'" Notet (Jeanne), sans profession, tous deux demeurant à Senlis. 10. M. Massol (François-Etienne), cocher, et M1" Cottrau (Hélène-Marguerite-Louise), sans profession, tous deux demeurant à Senlis. Mariages. ^Néant). 1. M. Chambroy, de Paris... 2. M. Turquet do la Boissorie \ Société de Tir du Montauliun* Situation du Concours au 14 juin. CARABINE I)E PRÉCISION 1 8/10 1/2 10 4/10 ARBALÈTE 1. M. Chambroy, de Paris ............. 12 2* M. Chambroy, de Paris ............................. 101 POULE A L’ARBALÊTE 1. M. Chambroy, de Paris.................. SANGLIER MOBILE 1. M. Turquet do la Boisserie........ 2. M. Chambroy, de Paris .............. 3. M. Robert (Henri), do Senlis... Belle Balle. 1. M. Turquot .................................. 2. M. Chambroy ............................. 6 bagues. 22+21=49 21 21 42 22 20 42 3 4/10 7 3/10 CONCOURS TERRITORIAL 1. Chambroy, de Compiègno....... 19 points. 2. Comiiiègne, de Senlis..^. 10 3. Bauclier^do Seulis ........................ 3 Continuation du Concours les jeudis, di manches et lundis. Envoi'de feuilles de routo, donnant droit à une réduction de 50 0 0 sur les tarifs du chemin de fer du Nord, à toute personne qui on fera la demande adressée à M. LeloDg, arquebusier à Senlis. La Société générale (bureau de Senlis, rue de la République) paie dés à présent les coupons à échéance de juillet, la plupart sans aucune commission. G) & . I'abw MûUw : Sentit et ««. Environs, p?g« *W| ' Polioe oorreotionnelle de Senlle. Audiènqe du U juin 1900. Présidence de M. P aisant, président. Ministère public : M. Meusnier, substitut. Antilly. •— Lo 6 mai, le sieur Gonnin (Au guste), âgé de 38 ans, débitant à Antilly, ayant eu une altercation avec son gendre, lo sieur Dewolf, a porté à ce dernier un coup de poing, en lo mettant à la porto do son établissement. Le lendemain 7 mai, pareille scène éclata, mais cetto fois, DeVvolf, peu satisfait des procédés de son beau-papa, porta plainte, Lo sieur Gonnin s’en tiro avec 16 fr. d’amende. Betz. — Cap (Ernest), 48 ans, manouvrier à Betz, est repris, lui, pour avoir porté des coups do poing à sa sœur, la femme Vendling. Cap, pour se justifier, prétend que sa 6œur l’a traité de a fainéant ». Coût : 16 francs d’amende et la ioi do sursis. Boran. — Lo 5 mai dernier, le garde cham- pêtro Galleux fut requis par le gardo barrièro du passage à niveau de Boran, pour inviter au calme deux vanniers ambulants qui oausaient du scandale. A l’arrivéo du représentant de la loi, la surexcitation de ce» deux personnes augmenta, et ce fut non sans peine qu’on réussit à les ligotter pour pouvoir les emmener au poste. Ce» deux tristes personnages, nommé Luawig (Au guste), 33 ans, et Smcer (Elise), âgée de 49 ans, sujets allemands, ont déjà été expulsés de France. Poursuivis aujourd’hui pour outrages, rebel* lion, voies de fait à ageut, et infraction à arrôté d expulsion, ils récoltent chacun trois mois d’em prisonnement, après quoi ils seront reconduits à la frontière Creil. — Fasseur (Joseph-Léon), 23 ans, ma nouvrier à Creil, ayant formé opposition à jugement par défaut lo condamnant à quinze jours d’emprisonnement et 16 francs d’amendo pour coups, le Tr.bunal réduit la peino à 25 fn d amende. — Le 13 mai dernier, vers onze heures dil soir, uue discussion s’éleva sur la place de la fête, entre les nommés Thévenon (Gabriel), 20 ans Jordan (Henri), 22 ans, et Aerts (Léon), 21 ans ! quelques coups furent échangés, heureusement saps gravité. Chacun des combattants 6’entend octrovar 16 francs d’amende. , T .,^6 s,our Bourdillat (Gastôn-Edmond), âgé • do 28 ans, industriel à Paris, a fait voyager aveo lui sou chien de Paris à Creil, sans s’être préala blement muni de billet. A son arrivée à Creil il fut interpellé par le contrôleur Delahercho, qui lut réclama son Billet; le sieur Bourdillat lui en présenta un qu’il venait de prendre à Creil pour Montataire. v Cela lui rapporte une condamnation à 16 franc» damende. Cutergnon. —Xe 23 mai dernier, le nommé Hurdebourcq (Jules), âgé do 29 ans, charretier, qui travaillait à la ferme de la Tournello, com mune de Cuvergnon, s’empara du porte-monnaie de son camarado Bourg, qui renfermait 7 fr. 60. Le sieur Bourg, eût immédialomeut des soupçon» sur Hurdebourcq, et ce dernier interroge re connut le fait et restitua immédiatement l’argent. Le Tribunal condamne Hurdebourcq à quinze jours d’emprisonnement aveo le bénéfice de la loi Bérenger. La Chapelle-en-Sercal. — Le 4 mal, le garde particulier Legraud a surpris le nommé Lalué (Joseph), dit Biron, visitant des collets dans lea bois de La Chapelle-en-Serval. Lalué, qui est un professionnel du lacet ost condamné par défaut à deux mois d’emprison nement et 50 francs d’amende. ¥°Jltniaire' ~~ Le uom“ é Cansse (Pierre), figé de 39 ans, ouvrier d’usine à Montataire est condamné pour vol ou préjudice de la Société des Forges, à quinze jours d'emprisonnement et bénéficie des dispositions de la loi de sursis. Neuilly-en-Thclle. — Dupan (Georges), 36 ans ayant exercé autrefois la profession de ciero d'avoué, mèno, depuis 1890, une vie errante et son casior judiciaire mentionne qu’il a déjà visité ta plus groude partie dos maisons d’arrôt de France. Arrêté de nouveau pour vagabondage le 81 mai. ) iX n CSl coudamné a uu mois ù’emprisonne- l'ont-Sainte-Uaxence. - Do Céris (Gaston), ngo de 44 ans, graveur sur verro, a été lui aussi trouvé saus moyens d'existence à Pont. Il fora quinze jours de prison. Raray. — Interpellé par le garde champêtre Daroux, au sujet du vol d’une poule qu’il venait de commettre, lo nommé Malet (Antoine), âgé de 4b ans, terrassier, sans domicile lixo, a outraaé cet agent. Repris pour vol et outrages, Malet qui est en fuite est condamne par défaut à trois mois d’em- prisonnemont. ' Verberie. —■Foirest (Jean), 19 ans, manouvrier u • ? Croix-Saint-Ouen, récolte, pour chasse à 1 aido d englua prohibé,, sii jours d'emprisonne" ment ot 50 francs d amende. M arché de Sentie DU MARDI 42 JUIN 4900. ÉSieMXTION D IS OKXIHB Prix <!•■ lOOhU. Poids ds l’hsoi. Prix ds llisot. ékurutÎMi ( 1” quai. Froment.! 2* \3« - Seigle....... Avoine, 20 »» 19 »>» 18.»» 18 50 17 50 16 50 78 76 74 72 44 42 16 60 14 44 13 32 9 72 8 40 6.93 H.,0,50d. Id. Id. Id. Sans var. Id. Prix du Pain du iBlanc. .. 0,82 le k.|H.,0.01e. 16 au 30 Juin. |Bis-blano 0,20 — | jd. Farine : les 100 kilog., 29 1.50. — Hausse, 0,60 c* Deux kilos. Pour faire un seul pain do Congo. Vaissior distille deux kilos De pétales do belles roses, Lorsqu’elles sont à peine écloses. I. Dachml, au iMonnier parfumeur pari,ùn.

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Page 1: JOURNAL DEbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_06_17_MRC.pdf · défense nationale. Finalement, M. Fres- neau a résumé toutes les critiques du projet, dont l’ensemble

7 / ' . — ft* 48.

a. v i j l l a v u è d eRédacteur en che f — A dm inistrateur.

ABONNEMENTS

|Ja an..................... 42 fr. 16fr.Six mois....................... 6 fr. 8 fr.f to is moi».................. 3 50 4 fr.édition hebdomadaire : D em i-tarif.

ON S'ABONNE :Aux bureaux du journal et dans tous

1m bureaux de poste.L 'abonnem ent e s t payable d 'avance et

continue de p le in d ro it jusqu'à récep tion contra ire.

Ret tnanutoriu , intérêt ou n o $ , n t «ont p a t rendue.

Paraissant le Dimanche et le Jeudi. Dimanche / 7 Juin .

JOURNAL DE/ ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE \ JOURNAL-SENLIS ' ) C O U R R I E R D E L ’ O I S E i J B ü Ç ? / ® » )

B U R E A U XRédaction et Administration ;

9 et 11, place de l'IIAtel-de-Ville, 9 et 11 SENLIS

/ > J o u r n a l i»k SH sim est désignéf our publier dans l'arrondissement le»

NSKRTIONS JUDICIAIRES.

1*111 X DES INSERTIONS Annonces- lc-jales . . . . 0,20 c. la ligne. Annonces volontaires. 0,25 —Réclames................. 0,50 —F aits divers........... 1 fr. —Ou n'accepte pas d'insertion au-dessous

de 1 franc.

Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Déparlementa sont repues directement aux bureaux du journal.

M e s s ie u r s l e s A c t i o n n a i r e s d o l a S o c ié té «lu J o u r n a l « fe S e n l im gont c o n v o q u é s e n A s s e m b l é e g é -

| nér a le o r d i n a i r e l e M a r d i 1 9 J u i n , à d eu x h e u r e s e t d e m i e d e r e l e v é e , «a s i è g e s o c i a l , p l a c e d e l ’H ô t e l - d e - V il le , à S e n t i s .

O R D R E D U J O U RA p p r o b a t io n d e s c o m p t e s ,F ix a t io n d e s d iv i d e n d e s .

BULLETIN\ Sentis, 16 Juin.

P ar 323 v o ix c o n tre 1 3 3 , la C h am b re a prononcé l ’u rg e n c e s u r l a p ro p o s itio n déposée p a r M . R a b ie r , e t qu i t e n d à

I enlever le d ro i t d 'e n se ig n e m e n t a u x m em - ! bres des c o n g ré g a tio n s n o n re c o n n u e s ;

puis, p a r 3 2 7 v o ix c o n tre 2 0 6 , e lle en a prononcé le re n v o i à l a com m ission q u i l’occupe d u d r o i t d ’a sso c ia tio n . L a p ro ­position a n t i l ib é ra le q u i d o i t c o u r o n n e r la campagne d re y fu s a r d e , a é té ap p u y é e p a r M. W a ld e c k -R o u sse a u , p ré s id e n t d u Conseil, e t c o m b a ttu e p a r M M . A y n a rd , l’abbé G a y ra u d , D u ssau sso y e t P ra c h e . La com m ission a déc id é q u ’e lle e n te n d ra i t le gou y ern en je iit a v a n t d e s ta tu e r s u r la proposition. N o to n s q u e le F ig a r o a s s u re que la p ro p o s itio n « v a r e s te r a u fraiB e t à l’om bre ju s q u ’a u m o is d ’o c to b re » ; d e même le Temps d i t q u e « le s q u e s tio n s qu’elle so u lè v e s o n t assez g ra v e s p o u r qu'on se d o n n e le tem p s d e la ré f le x io n » . Ce qui c o n d u it l ’E c l a i r à c o n c lu re q u e # le lég e n d a ire a r t ic le 7 e s t , p o u r l a s e ­conde fo is, e n t e r r é » . Ce s e r a i t le p lu s

. sage. — H ie r , o n a d is c u té u n e in te rp e l­lation s u r le s t ro u b le s d e C h a lo n -s u r- Saône. U ne m o tio n te n d a n t à u n e en q u ê te

! parlem entaire a é té re p o u ssée p a r 2 7 0 v o ixcontre 2 5 0 . U n o rd r e d u j o u r de c o n ­fiance a é té v o té p a r 2 99 v o ix c o n tre 2 3 1 , et une m o tio n a d d it io n n e lle c r é p ro u v a n t les doctrines c o lle c tiv is te s » , p a r 2 7 3 v o ix contre 1 5 7 ; l ’en se m b le a é té v o té p a r

1 285 voix c o n tre 2 3 9 .

Jeudi, a u S é n a t , le s b u re a u x o n t nommé la com m issio n d es f in an c es p o u r

I 1901, en d es c o n d itio n s te l le s q u e la p a r t des m in is té r ie ls sem b le s u p é r ie u re à c e lle de leurs a d v e rs a ire s , ce q u i n ’a p a s em -

| péché M. S é b lin e , d a n s le 4* b u re a u , d’adresser d ire c te m e n t a u m in is t r e M onis de sévères c r i t iq u e s s u r l a p o litiq u e s e c ­taire e t d re y fu s a rd e d u g o u v e rn e m e n t. En séance, o n a te rm in é la lo i q u i o rg a ­nise l ’a rm é e c o lo n ia le , e n re je ta n t la plupart des a m e n d e m e n ts in sp iré s p a r la

' crainte q u e , p a r c o n tre , c e t te lo i n e d é - wrganise l ’a r t i l l e r ie de m a r in e , e t d ’a u ­tres élém en ts n o n m o in s im p o rta n ts d e la défense n a tio n a le . F in a le m e n t, M . F re s - neau a ré su m é to u te s le s c r it iq u e s du projet, d o n t l ’en se m b le a é té n éa n m o in s voté p ar 2 23 v o ix c o n tre 2 2 . — H ie r , le Sénat a a d o p té , e n p re m iè re d é l ib é ra tio n , X ° j e t d e lo i m o d iflan* la lo i d u 6 a o û t J»ü» su r le c a s ie r ju d ic ia i r e e t la r é h a b i­litation de d ro i t . A p rè s u n c o u r t d é b a t, le oenat a a d o p té , é g a le m e n t, m a lg ré la

1 Protestation d e s s é n a te u rs d e la S av o ie , le projet d e lo i p o r ta n t a p p ro b a tio n d e la convention re la t iv e à l a v é r if ic a tio n e t au bornage d e la f ro n tiè re fra n c o -s u is s e entre le m o n t D o le n t e t le l a c L ém a n .

En C h ine , m êm e en é lim in a n t le s d é ­pêches n o to ire m e n t e x a g é ré e s , i l fa u t reconnaître q u e la s i tu a tio n s’a g g ra v e .

I Les assassin a ts d u c h a n c e lie r d e la lé g a ­tion du J a p o n , d ’u n in g é n ie u r su isse e t de sa sœ u r, d e d e u x in g é n ie u rs i ta l ie n s , tont des fa its q u i a p p e lle n t u n e im m é d ia te répression. L es tro u p e s in te rn a tio n a le s

’ avancent le n te m e n t s u r l a l ig n e d é tru i te , de Tien-Tsin à P é k in . U ne t r è s fo r te c o -

jonne ru sse m a rc h e d u N o rd s u r la c a p i-

La commission sénatorialo des finances.Réuni dans sos bureaux, le Sénat a nommé

jemdi, la commission des finances. Elle est ains composée : *■

i"b u rea u : MM. Delcros.ChaumiéetRonlanger.T b u rea u : MM. Gautier (Aude), Morellet et

Combes.3' bureau : MM. Rabier, de Verninac et Poir-

rier (Seine).4* bureau : MM. Cabart-Dannoville, Monestier

et Bisseuil. .5' 5ureauQ(MM. Prevot, Dubost et Fonssu,.£ bureau^M U . Magnin (Côte-d'Or), Edouard

Millaud et d’Annay.7' bureau : MM. Labrousse, Godin et Pauliat.8' bureau : MM. Durand-Savoyat, Desmons

Déandreis. ,9' bureau : MM. Dufoussat, Marquis et Franck

Chauveau.

Ministre Candidat.M. Baudin. ministre des travaux publics, dé­

puté du onzième arrondissement de Paris, pose sa candidature radicale dans l’arrondissement de BeMey, pour remplacer M. Giguet, élu sénateur.

M. Baudin aura trois concurrents, progressiste, socialiste et nationaliste.

le sud d e l’A f riq u e , le s B o ers r e -r -----« o v . u u . u . u . 1 U U U U O IID O ,les efforts d u W a r Office p o u r c a c h e r la

I Mérité, il d e v ie n t é v id e n t q u e le s é v é n e ­ments p re n n e n t u n e m au v a ise to u rn u re Pour les A n g la is , au ss i b ie n d a n s le T ra n s - ïaal que d an s l ’JE tat l ib r e , e t l ’a rm é e de

-M, ^ ° ^ e r ts e s t s é r iç iis e m e n t te n u e en cheo. c ’eg t a in s i q u e le com m ando d e

. ' 'e t , s o i t - d i s a n t d isp e rsé p a r lo rd M e- | «uen , s’e s t re tr o u v é e c o n c e n tré e le le n ­

demain e t m e n a ç a n t l a v o ie f e r ré e . De I 0ute3 P arts le s co m m u n ica tio n s so n t

oupées les u n e s a p rè s le s a u t r e s e t lo rd aitchener a to u te s les p e in e s d u m o n d e à es ré tab lir . Ce n ’e s t p as f in i , m e ss ie u rs le» A nglais!

Chez les A c h a n tis , la s i tu a t io n d e c e u x - C’aÜh *0 a u ss* te r r ib le m e n t e m p ê tré e .

, st leu r co lo n n e d e se c o u rs q u i ré c la m e O btenant q u ’o n la se c o u re e lle -m ê m e.

INFORMATIONSJjonsoil dos minisires.

l’PivIü m8lin* ,es ministres se sont réunis à u , . 0i sous,la présidonce de M. Loubei.

i «nnüS‘Cassé, ministre des affaires étrangères, Bon* mu t8.08 c°Hôgu68 que les communioa-

Pn ,, graphiques avec Pékin étaient coupées. Æ l einieL ,W armn0 de M. Plichon, notre RoSrn en ch,ne’ datée du 12 juin, dit que le s'0 D n 2 n-,0nt ?oi.3 Inl a falt 8avoir 9u’E ne <lr5 e r s à pjkin. 08 d°S ddlachemenl8

f Tien-Tsin a adresse un léli- mncesl^nn. f r8nl .quo ,0 08,1110 régnait dans les

L’insurrection en Chine.Le croiseur Rapide a reçu l’ordre de partir

pour Takou, afin de renforcer la division navale française.

Une dépôohe de Shanghai, daté du 14 juin an nonce que la légion japonaise à Pékin a été in cendiée.

1,500 soldats russes avec 4 canons viennent d’arriver devant Pékin.

Les troupes françaises campent aux abords de Mong Tsé.

On télégraphie de Tien-Tsin à Londres, à la date du 14 juin, qu’un détachement français d’in­fanterie de marine ayant voulu utiliser une loco­motive pour aller de l’avant, un fonctionnaire anglais s’y opposa.

Les Français insistèrent et un soldat menaça môme le fonctionnaire anglais.

Grâce à l’intervention des consuls français et anglais, l’incident n 'a pas eu de suite.

Promotion dans la légion d ’honneur,Le général de brigade Pennequin, de l’infante

rie de marine, est promu au grade de comman­deur de la Légion d’honneur.

Le général Pennequin a fait l'intérim du gou­vernement de Madagadcar pendant le congé du général Galhéni. •

Déjeuner royal. ,M. Deloassé, ministre des affaires étrangères,

a offert hier, en l’honneur du roi de Suède, un déjeuner auquel assistaient les ambassadeurs etIflR rmnklroa

L’arrivée du « Nicolas II » à Bizerte.Le cuirassé russe « Nicolas II » et un aviso-

torpilleur de Syracuse sont entrés dans le canal aux accents de la Marseillaise.

Toute la population de Bizerte était massée sur le canal et criait : « Vive la Russie I » Les marins répondaient par les cris de : « Vive la France ! »

X « Acheron » a tiré les salves réglementaires et le « Nicolas II » a répondu.

L’enthousiasme est général.

La mission du Tchad.Le ministèro des colonies adresse la commu­

nication suivante :- Il résulte d ’un câblogramme adressé au mi­

nistre des colonies par le lieutenant-gouverneur du Congo, qu’à la date du 15 m ars 1900, les di­verses missions opérant dans la région du lao Tchad, notamment la mission Foureau-Lamy, ont fait leur jonotion au sud du Tchad, et étaient en bonne santé. »

Mort de Mme Gladstone.Mme Glastone, veuve de l ’illustre homme

d Etat, est morte, jeudi soir, à Hawarden. Elle était la fille de sir Stephen Glynne, baronnet, et avait épousé M. Gladstone en 1839. Née en 1812, elle était de trois ans moins âgée que son mari',

On a com m encé à d iscu ter à la Cham bre les m odifications à in tro d u ire dans le rég im e de l’adm ission tem poraire des b lés. Nous avons, il y a peu de tem ps, exposé ici les m esures nouvelles adoptées à cet égard p a r le Conseil su p érieu r de l ’ag ricu ltu re e t fa ites siennes p a r le gouvernem ent. On sa it q u ’il s’ag it de rég lem en ter l ’adm ission tem poraire des blés sous prétexte qu ’elle est la cause p rem iè re d e e e q u e l ’on appelle la «mévente» des céréa les. O n accuse les im portateurs, en négociant leu rs acquits-à-caulion , de fa ire b aisser le p rix du b lé. P o u r y re m é d ie r, M. le m in is tre d e l ’ag ricu ltu re é ta b lira it u n e rég lem entation de l ’adm ission tem poraire dont le po in t p rincipal se ra it de faire p ay er im m édiatem ent le d ro it de 7 fr . & l’im por» tation , le rem boursem ent de ce d ro it d ev a n t se faire à la réexportation du p roduit sous forme de b lé ou de farine. A cela s’ajou ten t d 'au tres en traves pour g ên e r le m écanism e de l ’adm ission tem poraire.

Mais les pro tec tionnistes in tran sig ean ts n ’en te n d en t pas se con ten te r de cet ensem ble de protections ind irec tes qu i v ien n e n t s ’a ­jo u ter au d ro it do 7 francs. P our eux , ce son t là des m esures illuso ires. L’un d ’eux, M. Rose, a dem andé & la Cham bre, d an s un long d iscours, R em p ru n te r à l ’A llem agne le systèm e des bons d 'im portation , établi chez e lle depuis 1894 et qu i, d ’ap rès M. Rose, p rodu it des m erveilles p o u r faire élever le prix du b lé . L à-dessus, M. Rose s ’es t liv ré à des com paraisons de s tatistiques, p o rtan t : su r la production com posée du b lé depuis dix ans en F ran ce ; su r les p rix respectifs du tain , en A llem agne e t en F ran c e , p o u r é ta - )lir comme quoi les m esures que ses am is

e t lui conseillen t seraien t propres à rég le­m en te r le com m erce e t le, p rix du blé.

Car ce qui frappe le p lus d an s ce tte série d’argum ents, c’est l’effort que font les p ro ­tectionnistes in transigean ts pour d ém ontre r qu ’au m oyen d ’une loi on p eu t sans h e u r t e t sans difficulté, ré g le r un com m erce aussi im portan t, aussi soumis à des fluctuations que celui du blé. Ils o n t la p ré ten tion de prévoir, à des années de d istance , les besoins d ’un pays e t d e rég le r les im portations e t les exporta tions. D ans son rap p o rt, M. Debussy p ré d it, avec assurance , que nous n ’aurons tas, av a n t dix ans , d ’excédent de production

réexporter ! Ils ap p u ien t tous ces ra iso n ­nem ents su r des chiffres statistiques contes­tab les e t très contestés, e t n e se gênen t pas pour édifier des moyennes qui sont bien lea

argum en ts les plus dangereux que nous con­naissions quand on n e les e n to u re pas de longs com m enta ires. Les chiffres de M. Rose ont, du reste , é té contestés, ail snje‘t de i à v' com paraison e n tre le p rix du pain en France e t en A llem agne, p a r M. le m in is tre de l ’ag ri­cu ltu re .

M. H e n ri R icard a répondu aux argum ents de M. Rose en m o n tran t qu ’il é ta it fort p ro ­bable que le bon d ’im porta tion , pouvant se rv ir à rach ete r les dro its d ’en tré e su r d ’au­tres p roduits, comme les den rées coloniales, il s’é ta b lira it u n trafic .analogue à celui qui se fa it ac tuellem ent su r les acqu its-à-cau tion , e t d an s des conditions telles que le T résor a u ra it beaucoup à en souffrir.

La discussion n ’est que com m encée e t va con tin u er . Mais dé jà l ’on aperçoit tout le d an g e r, pour n o tre com m erce ex té rieu r, de pareilles rég lem entations. Nous n ’avons g u ère le d ro it au jo u rd 'h u i de lim iter no tre in itia tiv e com m erciale. E n tou t cas, ce n ’est po in t p a r des argum ents aussi fragiles que ceux qu i on t été exposés à la C ham bre, que les p ersonnes de bon sens, — q u f ne sont pas d irec tem en t in téressées à ces m esures — p o u rra ien t se laisser convaincre.

D’échec en échec.L e m in is tère W aldeck-M illerand a subi

tous les échecs.Les élections sénato riales lu i fu ren t no­

to irem en t défavorables, e t les élections mu­nicipales ac cen tu è ren t le sen tim en t de ré ­p robation du pays p o u r la po litique d ’agita tion e t d ’a rb itra ire m inistériel.

A son to u r, la Cham bre a tro is foi» condam né, en m oins de quinze jou rs, celte po litique lam entable : /

1° D ’abord en approuvant, à ^unanim ité ,—■ sau f l ’absten tion de tous les m inistres — l ’o rd re du jo u r Chapuis, in v itan t le Gouver­n em en t à . s ’opposer énerg iquem ent à toute rep rise d e l ’Affaire;

2° P u is en nom m ant une com m ission du budget foncièrem ent hostile à la politique m in is tér ie lle ;

3° E nfin en désignan t, comme m em bres de la com m ission de l'am nistie , des adver­saires réso lus d u pro jet du G ouvernem ent approuvé p a r le Sénat.

Le m in is tère , m algré ces échecs successifs, re s te au pouvoir.

I l n ’en p a r tira que sous les huées du pays.

A B A S L E S C R O I X !

I l y a ac tuellem en t à Reim s u n m aire qui, à l ’exem ple du gouvernem ent de M. W al­deck-R ousseau , a réso lu de se consacrer à « la défense répub lica ine », e t qu i, pour exécuter ce desse in , n ’a rien trouvé de m ieux que de fa ire ab a ttre toutes les cro ix qui pou­v aie n t lu i tom ber sous la m ain . Ce m aire se nom m e A rnould . Il vend , p a ra ît-il , du vin de C ham pagne, e t, les lo isirs que son com­m erce lu i laisse, il les em ploie ag réablem ent à d ém olir les em blèm es de la superstition ch ré tien n n e. I l opère, à l ’occasion, d an s les cim etières, e t il se p la ît à g ra tte r les in sc rip ­tions latines don t la source ne lu i sem ble pas assez la ïque . I l y av a it u n requ ie tcan t tn pace qui le choquait : il l ’a fa it d ispa­ra ître .

O n assu re , et nous le croyons sans peine, que les passe-tem ps du m aire de Reim s ne sont pas du goût de la p lu p art de ses adm i­n is trés , e t q u 'il s ’est p roduit d an s cette v ille des m anifesta tions qui n e laissen t aucun doute à cet éga rd . L a g u erre aux crucifix et aux em blèm es re lig ieux a été fort à la m ode d ans ce rtains m ilieux, il y a u n e vingtaine d ’années. Mais e lle n 'a jam ais été trè s popu­la ire . Les p lus a rd en ts sectaires, les icono­clastes les p lus stup ides avait Uni p a r s’en apercevoir e t ils sem blaien t avo ir renoncé ,à ce d ivertissem en t. I l é ta it ré serv é au m aire de R eim s de re n o u er cette trad itio n . Cet of­ficier m unicipal s’es t d it apparem m ent que, d an s un tem ps où l ’on rev ien t & beaucoup de vieilles choses trè s usées e t trè s décriées, où l ’on p arle môme de ressusciter l ’ar tic le 7, il é ta it tou t n a tu re l e t très ind iqué de je te r aussi quelques cro ix p a r te rre .

P e u t - ê t r e l ’exem ple des saccageurs de l ’église Sain t-Joseph e t des pro faneurs de celle d ’A uberv ille rs l ’a-t-il touché. E n tous cas, il a dû cro ire q u ’en e n tra n t si parfa ite­m en t d an s les vues e t dans l ’e sp rit du m i­n is tè re ac tuel il m érite ra it des félicitations officielles e t des Hauts tém oignages de satis­faction, q u i, sans dou te n e lu i m anqueron t pas.

loi de M. R ab ie r , tendan t à' in te rd ire l ’en ­seignem ent aux congrégations re lig ieuses no n au to risées, . . > ........

L a C ham bre des députés a adopté.O nt voté p o u r : MM. R audon, C hopinet,

Noël et R endu.A voté co n tre : M. Chevallier.N’a pas p ris p a r t au vote : M. G aillard.

S cru tin su r le renvo i à la com m ission des associations de la proposition de loi de M. P rach e te n d a n t à abroger l’ar tic le 291 du code p éna l.

La C ham bre des députés a adopté.O nt voté p o u r : tous les députés de l ’Oise.

S cru tin su r le renvoi à un mois de l ’in te r­pellation du lieu tenan t-co lonel G uérin , r e ­la tive aux m uta tions récen tes dans l ’é ta t- m ajor de l ’arm ée. ,

La C ham bre des députés a adopté.Ont voté p o u r : MM. B audon, C hopinet,

Noël e t R endu.O nt voté contre : MM. C hevallier e t Gail­

lard .

Séance d u je u d i i i ju in .S cru tin su r le m ain tien de l ’o rd re du

jo u r.

La C ham bre des députés a adopté.O nt voté p o u r : MM. B audon e t Chopinet. O nt voté c o n tre : MM. C hevallier, Gail­

la rd , Noël et R endu.

A p a r tir du 1” ju ille t, la ré sidence de M. V andernotte , co n trô leu r des m ines, se ra tran sfé ré de B eauvais à Creil.

C h ô m a g e e n 1 9 0 0 .S u r la décision de M. le M inistre des T ra ­

v aux publics, M. le P réfe t v ien t de p re n d re u n a r rê té , en date du 13 ju in 1900, fixant la d u rée du chôm age en 1900. su r la ligne de Mons à P aris e n tre Iw uy e t Ponto ise.

P our le ca n a l de l’Oise : de C hauny à Jan v ille le chôm age com m encera, le 17 ju in e t se te rm in era le 17 ju ille t.

P o u r l'O ise canalisée : de Jan v ille à Creil d u 19 ju in au 17 ju ille t, e t de Creil à Pon­toise du 20 ju in au 17 ju ille t.

L a f i è v r e a p h t e u s e d a n s l ’O i s e .• Du 1« au 10 ju in , des a rrê té s d ’infection on t été p ris con tre les explo itations situées dans les com m unes su ivantes :

A rrond issem en t de Beauvais. —- H énon- v ille , B ornel, C haum ont, M onneville, Tourly , Boissy, H erm e», B erlhecourt, Roy-Boissy, Sain t-O m er-en-C haussée, Achy, P rô v ille rs , Q uim canpoix, Lannoy-Cuillôres, Fo rm erie . T hérines, P o rc h e u i.

A rro n d issem e n t de C lerm ont. — La Neu- y ille -en-H ez, E pineuse , T artigny , Chepoix, Le M esn il-S ain t-F irm in , Bacouëi, R ouvil- ,1ers, P ron leroy .

A rro n d issem en t de Com pièqne. — F r à f f ^ c iôres, Rem y, A utrêches.

A rrond issem en t de Sentis. — G ouvieux et B oran.

Le vé tér ina ire départem en ta l, A n drieu .

L’abondance des m atières nous oblige d a jo u rn e r au p ro ch a in num éro la su ite de n o tre in téressant fe u ille to n : L e D r a m e d u P a l a i s I t o u g e .

M . F r a n c k C h a u v e a u r é é l u m e m b r e

d e l a C o m m i s s i o n d e s f i n a n c e s .L e S én a t, réuDi jeu d i d an s ses b u re au x , a

procédé à la nom ination de sa Commission des finances.

M. F ranck-C hauveau a été réé lu m em bre de ce lte C om m ission, m algré u n e cabale ac h arn é e des m inistériels.

V otes de M M . les Sénateurs de l ’O ise.

Séance d u m ercred i 13 j u i n .S cru tin su r l’ensem ble du pro jet de loi

re la tif à l'o rg an isa tio n des troupes colo­n ia les .

Le S én a t a adopté .O n t v o té p o u r : MM. F ran c k Chauveau,

Chovet e t Cuvinot.

V otes de M M . les Députés de l’O ise.

Séance d u 13 ju in .S crutin ttt r l 'u rgenw de la proposition de

S EN LI SSuites de la Manifestation

e n f a v e u r d e M . A u d i g l c r .

T o u te la p re s se p a r is ie n n e , c e lle du d é p a r te m e n t d e l 'O is e e t b ea u co u p d ’a u ­t r e s jo u r n a u x d e p ro v in c e s’o c c u p e n t de la b e lle m a n ife s ta t io n d e m a rd i d e r n ie r e n fa v e u r d e M . A u d ig ie r .

L e Journal des Débats, la République française, l a Liberté, e tc . , e tc . , r e p r o ­d u is e n t le d isc o u rs de M . F r a n c k C h a u - y e a u en l ’a c c o m p a g n a n t d e c o m m e n ta ire s é lo g ie u x p o u r l ’ém in e n t o r a te u r , m a is p lu tô t d u rs p o u r le m in is tè re p a r a d o x a l d o n t il e s t l ’u n d es p lu s re d o u ta b le s a d ­v e r s a ire s . L e s jo u r n a u x m in is té r ie ls e t d re y fu s a r d s , n a tu re l le m e n t , c r i t iq u e n t e t la m a n ife s ta t io n e t le s d isc o u rs . M ais d a n s l ’O ise , o ù l ’o n a v u le s ch o se s de p r è s , l ’o p in io n n o u s e s t u n a n im e m e n t fa v o ra b le , m a lg ré le s c r ia i l le r ie s , t im id e s d a i l l e u r s , d e q u e lq u e s fo ll ic u la ire s f le l- l e u x . g . V .

A son a r riv ée à C ontrexêville, le sh ah de P erse a été reçu e t com plim enté p ar M. T alion , p ré fe t d es Vosges, qui fu t, on s en souv ien t, seu s-p réfe t de S en lis. c

L e t t r e d e M g r D o u a i s A M . l ’A r c h i p r é t r e d e S e n l i s * An re tou r d e sa v isite à S en lis, l ’Evêque

a e B eauvais a ad ressé la le ttre su ivan te ù M. l ’arch ip rô tre D ourlen t :

ÉVÊCHÉd k b e a u v a i s Beauvais, le 8 juin 1900.

NOÏON *ET SENLIS

— Monsieur l’Archlprôire,Vous ne serez pas étonné qu’aussiiôt rentré à

Beauvais. je voua éorive ; votro paroisse le sera moins encore.

Vous m ’avez dit publiquement qu’elle attendait f f l ? Æ avIP un0 0fl,îta'ne impatience. Je dois à nlkflw x (1Q fl,,° 8 m 's ^ me recevoir une urbanité exquise, une religion qui m’a touché.

parl? ,pa,8,^ ? 8 oriflammes flottant au vent * d dtd' dos guirlandes de vordure

prodiguées sur mon passage et tressées par dos Piain5 P,euse3i 01 môme des inscriptions célé-

?rrlvée’ TonJ ce,a. J° l’«l senti, n ’était oytériour et bien faible de la

jple uni remplissait les coeurs.. 8°.re ddj^ ' J’étais salué par une jeunosso

ardente et passionnée pour le bien. Devant votre presbytère décoré avec goût, hommes e t femmes venaient a moi, et quelques instants après la(cola ncapUcuii loi so â « la «Ae w «o la ymio

CalhëdraK II me semble qu'i-llo a prié aVec fer­veur. Elle s’est iutén'ssée aux cliauts sucrés exécutés par voire bello nultrise; elle est restée reCueilfiB peffdtfitt'la gramlè aciio» liturgique do la messe, et attentive tandis que j ’administrais le sacrement de confirmation a vos cent-quatr/;- vingts enfants dont les longue^tiles, comme une procession d'élus, allaient du grand portail au sanctuaire. Et mémo daus l'aprés-uiidi, traver­sant les rues do la ville, jo voyais encore les têtes s’incliner et chacun donner des sigues non équi­voques de sa foi sincère.

Rien à cet égard ue m ’a d’ailleurs surpris ; car Senlis, protégé par l ’admirable fondateur de sou Eglise, saint Rieul, et par touto une phalange de saints qui ont marché sur ses traces, a été ju s­qu’à la Révolution gouverné par des évéques zélés, pieux, dévoués aux intérêts chrétiens. Amis et protecteurs de l’abbaye de la Victoire, « due au zèle de i'évèque Guérin et à la religion de Philippe-Auguste (1) », ils se rangèrent tou­jours parmi les plus nobles serviteurs de l’Eglise et de la France. Appelé à prendro possession de l’antique Cathédrale, c’est leur mémojro que je venais vénérer ; c’est ùn peuple chrétien que j ’ai rencontré.) Après les joies saintes, je m’attendais cepen­dant à goilter quelques joies torrestres, ce plaisir austère, tout de l’esprit, qui vient mémo du plus simple regard jeté sur les vestiges du passé, œuvres colossales encore debout ou ruinos qui parlent. J ’avais lu quelques ouvrages spéciaux j ’étais accompagaé par ce prôlre que tout le mondo connaît a Senlis et qui aime les moindres recoins de la séculaire cité. J’ai donc vu et revu la Cathédrale, où lignes et sculptures, scènes et feuillages, largeur des nefs et hauteur des voûtes même exagérée s’harmonisent assez heureuse­ment. Je négligo les détails du graud portail, de la façade ou de l’intérieur, bas-reliefs, portes, statues, qui sont ravissants. Saint-Pierre, au­jourd’hui marché public, avec sou clocher à cro­chets, massif et pittoresque à la fois, offre à l’homme d’étude un monument curieux, car il peut y suivre le travail successif de cinq ou six époques ; et c’est sans doute celui du XII’ sicole qui l’emportera dans son estime. L’aucienue abbaye de Sainl-Vincent, relevée de sos ruines au Xl* siècle par Anne, flllo de Jaroslalî le Grand de Russie et d’Indegerde de Norvège et veuve de Henri I", présento un clocher du XII* siècle, simple et élégant, qui à l’heure où jo l’ai vu à la fin de celte intéressante après-midi, se profilait dans l’espace avec uno grâce enchantoresse. Quant à Saint-Frambourg, une église rectangu­laire terminée par une abside, parfaitement une, il faut dire simplement d ’elle que c’est un édifice admirable, un chef-d’œuvre. Quel regret, si elle venait jamais à disparaître I Le château royal m ’a falt remonter ù l’époque gallo-romaine, une grande époque, aux temps carloviugiens où il servit do théâtre à plus d’un drame, au XIII* siè­cle, avec le souvenir de saint Louis, qui fut un roi vraiment justo : ruines d'un effet saisissant, qu’il faut sans doute compier parmi les plus belles de la région et qui, heureusement, sont tombées entre des inains qui ne les laisseront pas périr.

Les témoins des temps disparus, si glorieux soient-ils, portent à la méditation. C’est vrai par­tout. Cependant la ville de Senlis a pour les na­tures réfléchies et profondes un charmé péné­trant. Les rues y sont encore couites, tournantes, étroites, ce qui n ’est pas vulgaire. Elles sont calmes aussi, un peu deseries peut-être, pleines de cette paix tranquillo qui notre civilisation in­tensive a ohassé de presque partout. La Cathé­drale seule reste resplonaissautu dans son man­teau do sculptures couvrant ses portails et sa façade et lui donnant uue sorte d« jeuaesso cha­que Jour renouvelée; le clocher d’une llnesso do lignes Inimitable, s'élançant librement dans les airs, domine la ville et l'immense plaine, les

/hom m es et les chosos, les ruines et les habita­tions modernes; il survit au passé; il est l'hon­neur du présent : image de la religion du Christ qui reste le plus ferme appui de la conscience humaine et le fondement de nos plus solides es­pérances.

Je faisais ces réflexions en vous quittant : loin déjà, jecherchais cependant encore dans l’horizon et la Cathédrale et la ville; sans les voir, il me semblait les retrouver. Vous m’apparaissiez vous-mêmo, Monsieur l’Archiprôtro, au milieu de vos fidèles, entouré du clergé et secondé par un Consoil do Fabrique éminent. Je remerciais Dieu qui m’avait fait la grâce d'apporter les con­solations du Christ aux malades, aux vieillards, aux orphelins, do donner à des phalanges d ’en­fants l’avant-goût de la vie bienheureuse, qui est notre commune destinée, et de répandre les saintes bénédictions dans les raDgs pressés do votre cher troupeau.

Agréez, Monsieur l’Arohiprétre, l ’assurance d$ mes sentiments dévoués.

t CILESIIX, ■ ' ■‘- OEvêque de Beauvais.

E U T CIVIL DE SENLISdu 9 au 16 ju in 1900.

Naissances.(Néant).Décès.

9. Iluet (Elisabeth-Séraphie-Louise), céliba­taire, rentière, 84 ans 1/2, rue des Corde- tiers, 13.

10. Vallée (Louis-Félix), ancien serrurier, 81ans 1/2, à l’Hôpital.

11. Dupont (Victor-Parfait), manouvrier, demeu­rant à Rouvres, 70 ans, à l’Hôpital.

T P u b lica tio n s de Mariages.10. M. Rola do Rozycki (Eugèno-Antoine-Affel),

artiste peintro-photographo à Senlis, ét M"' Guilland (Louis-Céline), veuve Paris, rentière, demeurant à Paris, rue Klébor, 100.

10. M. Dolafont (Alphonse), charretier, et M'" Notet (Jeanne), sans profession, tous deux demeurant à Senlis.

10. M. Massol (François-Etienne), cocher, et M1" Cottrau (Hélène-Marguerite-Louise), sans profession, tous deux demeurant à Senlis.

M ariages.^Néant).

1. M. Chambroy, de P aris.. .2 . M. Turquet do la Boissorie

\S o c i é t é d e T i r d u M o n t a u l iu n *

S i tu a tio n d u Concours a u 14 ju i n . CARABINE I)E PRÉCISION

1 8/10 1/2 10 4/10

ARBALÈTE1. M. Chambroy, de Paris ............. 122* M. Chambroy, de P aris............................. 101

POULE A L’ARBALÊTE 1. M. Chambroy, de Paris..................

SANGLIER MOBILE1. M. Turquet do la Boisserie........2. M. Chambroy, de P a r is ..............3. M. Robert (Henri), do Senlis.. .

B elle Balle.1. M. Turquot..................................2. M. Chambroy .............................

6 bagues.

22+21=4921 21 4222 20 42

3 4/10 7 3/10

CONCOURS TERRITORIAL1. Chambroy, de Compiègno.. . . . . . 19 points.2. Comiiiègne, de Senlis..^. 10 —3. Bauclier^do Seulis........................ 3 —

C o n tin u a tio n d u C oncours les je u d is , d i ­m anches et lu n d is.

E nvo i'de feuilles de routo, don n an t d ro it à une réduction de 50 0 0 su r les tarifs du chem in d e fer du Nord, à toute personne qui on fera la d em ande adressée à M. LeloDg, arquebusier à S en lis.

La S o c i é t é g é n é r a l e (b u re a u de S en lis, ru e de la R épub lique) paie dés à p ré sen t les coupons à échéance de ju ille t, la p lu p art sans aucu n e com m ission .

G) & . I'abw MûUw : Sentit et ««. Environs,p?g« *W| '

P o l i o e o o r r e o t i o n n e l l e d e S e n l l e .A udiènqe d u U j u i n 1900.

Présidence de M. P aisant, président. M inistère public : M. Meu sn ier , substitu t.

A ntilly . •— Lo 6 mai, le sieur Gonnin (Au­guste), âgé de 38 ans, débitant à Antilly, ayant eu une altercation avec son gendre, lo sieur Dewolf, a porté à ce dernier un coup de poing, en lo mettant à la porto do son établissement. Le lendemain 7 mai, pareille scène éclata, mais cetto fois, DeVvolf, peu satisfait des procédés de son beau-papa, porta plainte,

Lo sieur Gonnin s’en tiro avec 16 fr. d ’amende. Betz. — Cap (Ernest), 48 ans, manouvrier à

Betz, est repris, lui, pour avoir porté des coups do poing à sa sœur, la femme Vendling. Cap, pour se justifier, prétend que sa 6œur l’a traité de a fainéant ».

Coût : 16 francs d ’amende et la ioi do sursis. Boran. — Lo 5 mai dernier, le garde cham-

pêtro Galleux fut requis par le gardo barrièro du passage à niveau de Boran, pour inviter au calme deux vanniers ambulants qui oausaient du scandale. A l’arrivéo du représentant de la loi, la surexcitation de ce» deux personnes augmenta, et ce fut non sans peine qu’on réussit à les ligotter pour pouvoir les emmener au poste. Ce» deux tristes personnages, nommé Luawig (Au­guste), 33 ans, et Smcer (Elise), âgée de 49 ans, sujets allemands, ont déjà été expulsés de France.

Poursuivis aujourd’hui pour outrages, rebel* lion, voies de fait à ageut, et infraction à arrôté d expulsion, ils récoltent chacun trois mois d’em­prisonnement, après quoi ils seront reconduits à la frontière

Creil. — Fasseur (Joseph-Léon), 23 ans, ma­nouvrier à Creil, ayant formé opposition à u ü jugement par défaut lo condamnant à quinze jours d’emprisonnement et 16 francs d’amendo pour coups, le Tr.bunal réduit la peino à 25 fn d amende.

— Le 13 mai dernier, vers onze heures dil soir, uue discussion s’éleva sur la place de la fête, entre les nommés Thévenon (Gabriel), 20 ans Jordan (Henri), 22 ans, et Aerts (Léon), 21 ans ! quelques coups furent échangés, heureusement saps gravité.

Chacun des combattants 6’entend octrovar 16 francs d ’amende.

, T .,^ 6 s,our Bourdillat (Gastôn-Edmond), âgé • do 28 ans, industriel à Paris, a fait voyager aveo lui sou chien de Paris à Creil, sans s’être préala­blement muni de billet. A son arrivée à Creil il fut interpellé par le contrôleur Delahercho, qui lut réclama son Billet; le sieur Bourdillat lui en présenta un qu’il venait de prendre à Creil pour Montataire. v

Cela lui rapporte une condamnation à 16 franc» dam ende.

Cutergnon. — Xe 23 mai dernier, le nommé Hurdebourcq (Jules), âgé do 29 ans, charretier, qui travaillait à la ferme de la Tournello, com­mune de Cuvergnon, s’empara du porte-monnaie de son camarado Bourg, qui renfermait 7 fr. 60. Le sieur Bourg, eût immédialomeut des soupçon» sur Hurdebourcq, et ce dernier interroge re­connut le fait et restitua immédiatement l’argent.

Le Tribunal condamne Hurdebourcq à quinze jours d’emprisonnement aveo le bénéfice de la loi Bérenger.

La Chapelle-en-Sercal. — Le 4 mal, le garde particulier Legraud a surpris le nommé Lalué (Joseph), dit Biron, visitant des collets dans lea bois de La Chapelle-en-Serval.

Lalué, qui est un professionnel du lacet ost condamné par défaut à deux mois d’emprison­nement et 50 francs d ’amende.

■ ¥ °Jltn iaire' ~~ Le uom“ é Cansse (Pierre), figé de 39 ans, ouvrier d ’usine à Montataire est condamné pour vol ou préjudice de la Société des Forges, à quinze jours d'emprisonnement et bénéficie des dispositions de la loi de sursis. ’

Neuilly-en-Thclle. — Dupan (Georges), 36 ans ayant exercé autrefois la profession de ciero d'avoué, mèno, depuis 1890, une vie errante et son casior judiciaire mentionne qu’il a déjà visité ta plus groude partie dos maisons d’arrôt de France.

Arrêté de nouveau pour vagabondage le 81 mai. ) i X n CSl coudamné a uu mois ù’emprisonne-

l'ont-Sainte-Uaxence. - Do Céris (Gaston), ngo de 44 ans, graveur sur verro, a été lui aussi trouvé saus moyens d'existence à Pont.

Il fora quinze jours de prison.Raray. — Interpellé par le garde champêtre

Daroux, au sujet du vol d ’une poule qu’il venait de commettre, lo nommé Malet (Antoine), âgé de 4b ans, terrassier, sans domicile lixo, a outraaé cet agent. ■

Repris pour vol et outrages, Malet qui est en fuite est condamne par défaut à trois mois d’em- prisonnemont. '

Verberie. —■ Foirest (Jean), 19 ans, manouvrier u • ? Croix-Saint-Ouen, récolte, pour chasse à 1 aido d englua prohibé,, s i i jours d'emprisonne" ment ot 50 francs d amende.

M a r c h é d e S e n tieDU MARDI 42 JU IN 4900.

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D e u x k i l o s .Pour faire un seul pain do Congo.Vaissior distille deux kilos De pétales do belles roses,Lorsqu’elles sont à peine écloses.

I . D achm l, a u iM o n n ier parfu m eu r p a r i ,ù n .

Page 2: JOURNAL DEbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_06_17_MRC.pdf · défense nationale. Finalement, M. Fres- neau a résumé toutes les critiques du projet, dont l’ensemble

BETZANTILLY

D ans sa séance du 14 ju in , lo Conseil m u­nicipal d ’A ntilly a é lu , en qualité do m aire , M. Félix C o ru illio l,d irec teu r d e la sucrerie .

AUTHEUIL-Eft-VALOISM .K m e ry a adressé à M / lo P réfet, qui

v ien t de lui en accuser réception , sa dém is­sion de ses fonctions de conseiller m unicipal.

MAR EUI L- SUR -O UR CQ ,M. (Juillet, percepteur d e Bulles, on ré s i­

dence à Clorm onl, est appelé à la perception d e M areuil-sur-O urcq .

La perception do B ulles se ra ra tta ch ée à ce lle de S ain t-Ju s t.

GREIL~r

N o s f ê t e s d e la s e m a i n e .Notre sem aine de fêles se passe d 'u n e

façon très g a ie ; lés p la is irs se suécèdent sans au tre in terru p tio n que colle nécessitée p a r un repos bien gagné. C 'est ainsi qu 'ap rès le tirage do la tom bola de m ard i, nous avons eu le so ir un ch a rm an t concert réu n issan t u n nom breux public sous la vaslo lento de M. Loforl, é légam m ent décorée.

P arm i ceux qui on t le plus in téressé nous citerons en prem iè re lig u e no tre je u n e concitoyen Louis F leu ry , que l ’on ontend tou jours avec un nouveau p la is ir e t dont ou a pu constater los progrès m arqués dans ses va r ia tio n s su r u n a ir p o p u la ire ; M. D ar- n au d , en troubade, a égalem ent été très acclam é ; M,l8P au liuo B ert, qui vocalise très g en tim en tt a été bissée dans B onsoir,A luda- m e-la -L u n e e t R o ya l-R ég im en l ; les au tres artis tes , hommos e t fem m es, o n t tous été à la h au te u r de leu r rô le ; l ’en c h an teu r russe M alelzki a clô tu ré la so irée e t a laissé l 'a u ­d ito ire-rêv eu r p a r sa d ex té rité à ca p ter les p ièces de cont sous ; ii es t reg re ttab le que son procédé n e soit pas vulgarisé e t à la po rtée de tou t lo m onde..

L ’H arm onie , d o n t t’éloge n ’est p lus à faire, n ’a pas été lo m o in d re a t tra it du la soirée.

Après une jou rnéo do repos m ercredi, nous a v o n ^ e u jeu d i lo bal d 'en fan ts qu i, avec son cachet spécial, n ’a pas été le num éro le m oins sensationnel de la léle ; ap iés s 'en ê tre donné à cœ ur-jo ie toute l'ap rès-m id i, nos bam bins on t fort apprécié l ’atten tion de MM. les com m issaires, qui o n t fa it d is tr ib u er force gâteaux p en d a n t que M. Leforl, de son côté, se chargeait des rafra îch issem en ts et des dragées.

En a tten d a n t la c lô tu re do d im auche, qui n ous p rom et encore uue belle jo u rn ée , nos concitoyens se p re ssen t chaque so ir au th é â tre Alalhy, qui a en réserv e tout un ré ­p e rto ire de p ièces à succès. D im anche pro ch a in , à l ’occasion de la fèie , g ran d e re p ré ­sen ta tion popu laire à p rix très réd u its de D on C ézar de U azau . M. .Malhy d ev a n t nous q u it te r la sem aine prochaine p o u r a lle r a A m iens, nous ne sau n o n s trop engager nos am is à profiter de ces quelques bonnes soirées.

S é r i e d e b a n q u e t s .Ce so ir sam edi, 10 co u ran t, a in si que

nous l'avons an noncé , a lieu le g rand b an ­q u et de 900 couverts, offert, sous la ten te de M. Lofort, p a r M. Daydé à sou personnel.

-Samedi 23, égalem ent sous la ten te , au ra lieu ,1e concert do l 'H arm onie qu i, d ’après q uelques ind iscré tions qui uous sont p arv e­n u es , sera sensa tionne l. Eu d ehors do notre concitoyen Louis F leu ry , qui s ’y fe ra en ­ten d re , ou nous prom et un petit v ioloniste p rodige de 11 ans , lo cé lèb re com ique Bou­ton e t d 'au tre s attrac tions égalem ent de p ro m ier o rd re .

E ufin d im anche 24, banque t des V étérans d es arm ées do te rre et de m er, chez M. S a l- lot, suivi d 'u n g raud bat qui a u ra lieu sous l a ten te de M. Lefort.

L ’A v e n ir d o C r e i l .Aux prix rem portés p a r nos gym naste

la NXVIe Fêle fédéra le de Y incem ics (gym ­n astiq u e avec ag rès, tir , m ouvem ents avec en g in s , escrim e), il conv ien t d ’a jou ter le 1 " p rix do courses en section? don t la bonne nouvelle est a r riv ée à M. le P ic s id e n l dans la jo u rn ée d ’h ier.

Nous renouvelons nos félicitations au d Voué m o n iteu r Bouidlun, aux gym nastes et à le u r sym pathique P résiden t.

Un A m i des G ym nastes.

Nous croyons savoir que M. le com m issaire «le police, qui avait p ris a cœ ur de m ener â bonne lin l'en q u ê te ouverte, su r le vol do M. D urand, se ra it su r une piste très sérieuse e t ne lard e ra it pas a p ince r les au tours de ce t audacieux cam briolage.

Les gendarm es Sorel et P o le t on t trouvé jeu d i après-m idi, â l 'en tré e du bal d 'en fan ts, u n e m ontre de dam e en o r, «pi'ils se sont em pressés de re m e ttre à sa p ro p rié ta ire , la in e re de l ’un des jeunes d anseurs. Celte dam e a eu de la chance que sa m on tre soit lom béo en aussi bonnes m ains.

I .o corps du noyé, trouvé au lieu «lit La G arenne et dont nous parlions dans no tre d e rn ie r num éro , a été ram ené à bord p a r lu m a rin ie r D avoine.

Né à Lam odec (C ôtes-du-.\'o rd), il trava il­l a i t depuis «pielque tem ps à la nialloserie et ôtait pensionnaire de M""1 D um onl, débitante* 73 , quai d'Aval. Les fu n éra illes de ce pauvre d iab le , qui é ta it saus ressources, on t ou lieu jeu d i m atin aux frais de la ville.

’jÿ.^HANTILLY

Jeu d i m a tin , les gendarm es on t su rp ris , ro u te de Saint-M axim iii, te rr ito ire do Creil, tro is braconniers qui co lporta ien t du g ibier. L ’un d ’eux , nom m é Vorvaeck, a p ris la fuite ; les deux au tres on t pu ê tre a n étés non sans avo ir outragé les gendarm es e t sans avoir opposé une résistance qui a nécessité l 'in -

, loi venlion du garde-cham pêtre D esjardins e t de la population, qui a drt p rê te r m ain fo rte â l'au to rité . Co sont los nom m és 11 m - negravo (A lb e rt) , 18 a n s , et Comique! (L ou is), d it P le in -d e-S a n g , 1ü ans ; ils ont été d irigés su r S en lis et écroués à la maison d ’a r rê t.

Lundi so ir, un s ieu r Bouleaux (Alcide),] é ta n t iv re, v in t se coucher près de l ’hôpital d e C reil, où il av a it été pensionnaire tout d ern iè rem en t. P ro filan t do son som m eil, des m alfa iteurs lui on t pris ses papiers e t un

■ louis de 10 franc? qui é ta it d an s ses poches.Le ou les au tours d e co m éfait sont in ­

connus.

A o o i d e n t m o r t e l .Un atfreux accident qu i a causé la m ort

d ’un hom m e est su rv en u â Chantilly , mardi de rn ie r.

Lo nom m é A lexandre C arré, âgé do 52 ans , cocher au serv ice de M. Perd rigcon , agent d e ch an g e,se tro u v ait vers hu it heures du m atiu dans le ja rd in do son m aître , en train do tu e r do i pios. Tout à coup, on on- tendit un cri du d o u leu r su ivan t de près une d étonation . On accouru t e t l 'on vit le m alheureux gisant s u r lo sol c l baignant d ans son sang ; C arré av a it reçu toute la charge dans lo côté gaucho.

Ilolové e t transporté chez son m aître , C arré re çu t les soins du docteur M aurat, m ais, m alg ré tous les efforts do l ’hom m e de

s a n s 'a v o ir pu ex p liquer com m ent s’é ta it p rodu it co fuueste accident.

Il é ta it au service do M. Pordrigeon d e ­puis tren te au$, é ta it très.a im é de so n m aitre et jou issa it do l 'estim e dô tous. Il laissp veuve et deux e n fa n ts . ........

Sos obsèques on t eu lieu co m atin , au m ilieu d ’un grand concours de population, e t le corps a été ensu ite tran sp o ilé à Cires les Mollo, où a ou lieu l'inhum ation .

MONTATAIRENous apprenons (juo M. F a u ré -llé ro u a rt,

m aire de Alontalairo e t ronse ilio r d ’a r ro n ­d issem ent, v ien t d ’ê tre nom m é délégué can ­tonal du canton de C reil,

Le Conseil m unicipal s ’es t ré u n i jeudi soir, â h u it heu res, sous la p résidence de M. F au rô -IIé ro u art, m airo.

Tous les m em bres sont p résen ts, â l ’excep­tion do AIM. Ilé ro u arl (P ie rre ) , Lefranc, S ch in ill e t R oussillon.

M. D ovillers, sec ré ta ire , donne lec tu re du procès-verbal de la p récéd en te ré u n io n , qui est approuvé.

Lo Conseil approuvo le budget add ition ­nel de 1900, qui se balance en recettes et dépenses par 17.478 fr . 39.

L’é tab lissem ent d u budget prim itif de 1901 est a r rê té en recettes p a r 22.031 fr . 7G e t en dépenses p a r 44.552 Ir. 02. ^

Lo Conseil, su r ra p p o rt d e la com m ission, prie M. lo Maire de s ’e n te n d re avec l ’Admi­n istra tion des Ponts e t Chaussées p o u r ob ­ten ir la construction d ’un m u r d e so u tèn e­m ent au chem in de G ournay.

L’Assem blée n e reconnaissant pas l ’u tilité d ’un com m issariat d e police à M outataire , e t par protestation co n tre cette obligation q u ’on lui im pose, re fuse de voter le tra ite ­m ent du com m issaire de police.

Le Conseil décide, s u r la proposition de M. D ovillers, que : en vue d ’év iter les chan­gem ents fréquents qui s ’opèren t d an s lo personnel dos institu t!ices e t iu s titu teu rs- ad jo in ts, au d étrim en t do l'in struclifcf*des en fan ts, les supplém ents de tra item e n t ne seront accordés à ces fonctionnaires que lorsqu 'ils au ro n t au m oins six m ois de pré­sence effective, et llxo ces supplém ents de la façon su iv an te : 50 francs pour la prem iè re année , 75 francs p o u r la deuxièm e, e t 100 francs pour la troisièm e. Ces alloca­tions seron t payables p a r som eslre. Celle décision sera tiansm iso à M. l ’In sp e cteu r d ’A cadém iee t à M. l ’Inspecteu r prim aire .

Le Conseil décide que tous les services m édicaux qui sont à la charge de la com ­m une seron t conliés au m édecin do la v ille .

Lo Conseil propose M. Dovillers comme ré p artiteu r, eu rem placem ent d e M. 116- ro u a rt (E m ile), décédé.

Le Conseil s’a jo u rn e ensuite à m ard i, pour con tinuation de la session de m ai.

NO GEN T-LES -VI ERGESLo Conseil m unicipal de Nogent doit se

ré u n ir on session o rd in a ire d im anche 17 ju in co u ran t, à neuf h eu res du m alin , pour la d iscussion de l ’o rd re du jo u r su ivant :

. ‘Examen dos coihples do gestion et d’adminis- - (ration du Bureau de b i-uf.iisanco eu 1899.

. Examen des budgets supplémentaire de 1900 ut primitif de 1931.

. 'Examen des comptes do ge-tion et d'adminis­tration de la commune en 1899.

. Etablissement du budget supplémentaire do 1900.

, Etablissement du budget primitif do 1901.Liste d’assistance médicale gratuite eu 1900

(2* trimestre). .IL-inaudo do disjilnist' de devis et maicliés»

pour 19ijp vcrêdiiK dépassant 3U0 francs). Nomination d’un appariteur. l'ouipes^fuuèbrtSyL Affaire Courtois.

M. Lejounc, g a u le cham pêtre â V illers- S iiin l-i’au l, est nom m e ap p a riteu r du la com m une de Nogeni-les-Yierges, en re m ­placem en t de Al. D elcourt, dém issionnaire.

M ercredi 13 ju in , la foudro est tombée su r la m aison do Al. T illie t-Peroche, rue do B onvillers; et a occasionné un com m ence­m ent d ’incend ie , sans g ran d e im portance.

' SAINT-LEU -D’E SS E R E N T'La l é l e nau tique de Sain t-L eu-d 'K sserent

a u ra lieu les d im anche 24 et lundi 25 ju in courant.

Ces réjouissances orig inales no m anque­ront pas, comme toujours, d 'y a t t ire r uue loule de curieux.

CREPY-EN-VALOISAu C o n s e i l m u n ic ip a l .

A la d e rn iè re séance du Conseil m u n i­c i p a l p lusieurs m em bres on t proposé l ’ac­quisition «l’un casque resp irato ire pour les sapeurs-pom piers, e t l’ach at d 'u n e arm oire incom bustible pour la m airie do Crépv, où seraient renferm és les actes de l'état civil et les arch ives. Les casquoscontoraionl 400 fr.; "arm o ire incom bustiblo, 054.

Ces achats seraien t payés su r les excé­dents «les recettes do 1899*.

S u r la proposition d e AI. Des ain, la ques­tion do secours à accorder aux fam illes des, réserv istes nécessiteuses, a été , â l’u n an i­m ité, élevée do 5 à 7 francs pour chaque m em bre de la fam ille. '

« L o s E n f a n t s d u V a lo is » .La fanfare les L o fa n ts du Valois, «pii a

p ris p a rt, l ’a u tre d im anche , au concepts «le m iuiquo in ternational du \ " arrond issem en t, ' P aris, y a ob tenu , en 3r division il0 section :

1° Concours d 'exécution : 1er piix ascen­d a n t de deux sections, avec félicitations du ju ry .

2° Concours de lec ture â vuo : 1e* prix à l 'u n an im ité e t avec félicitations.

3° Un diplôiuo do m érite au dévoué d irec­teu r, AI. i l . Vérin.

4° Un diplôm e d ’h o n n eu r, à l ’unanim ité du ju ry (p rix unique).

O t to fanfare q u i, p a r su ite du d ép a rt «le quelques-uns do ses m onibres, avait de­m andé le classem ent en 3* d ivision a» sec­

tion , devra concourir désorm ais e n 3* d iv i­sion 1,# section.

Ces résu lta ts sont tou t sim plem en t m er­veilleux.

a Le R a l l i e m e n t ».La fanfare d e trom yettes le R a lliem en t

é ta it alléo concourir, e lle , à Iv ry -su r-S e iu e , e t ce nous est un p la is ir d e co n sta te r qu ’cllo a m arché su r (a trace de son aînée .

E lle a rem porté, en 3 e d ivision : •1* Concours d ’exécution : 1er prix , m é­

d aille d ’a rgen t (sa n s co n cu rren ts) . ^ .2° Concours (l'h o n n eu r : prix u 'h o n n o m v '

75 francs espèces, con tre deux S o c ié té s : l ’A ven ir de 4 h u is (1 ra d iv ision ), le Réveil dé ClU m urt (2e d iv ision). -

E ta t- c iv i l d u l " a u I 4 j u i n 1 9 0 0 .Naissances. — -1 juin : Heurtout (Georgetiej,

rue Jourdain. — 8 : Diot (Eugène-Joseph), rue de Compiègoo. — 8 : Dupont (Yvonne-Victorine), avenue do Senlis. — 9 : Bourg; ois (Arinaud- Alfred), place de la llépubliiiue. — ,12 : Mollelet, (Emile), rue Bcrgcron. — 13 : Moulonuet (Ray- mond-Aunohert), rue Bergeron.

Irfcèi. — 6 ju in : Blanche*. (Maric-Félicité), 50 ans, époiiîe J.aschovin. place d ’Aragon. — 8 : Culot (Simon), 85 ans, Saint-Germain. — 12 :1)4- hau (Alalie-Autoinette), 2 ans, rue Jourdain. — 13 : Grusenmeyer (Hené-llubort), 5 ans, place Gambette.

Publications de m ariaye. — 3 -ju in : Entre Faul-Antony Lousiau, sans profossion, à Crépv, et &!"• Honorine-lIenrietlo-Eugéuie Poulet, sans profession, à Neauphle-lc-Château (Seinè-et-Üise),

o sier coul. enf. 30 Un service à thé argent.31 Une petite tublo dessus m arb re . 32 Une

belle brosso â hab its. 33 U ne veilleuse vieux Bouen. 34 Un tapis. 35 Une m alle osier. 20 Un broc ém aillé. 37 U n album . 38 Un sot vice do tublo porceluino. 39 Une brosse â hab its. 40 Un litre liq u eu r e t un paquet b is­cuits.

.41 Uno suspension . 42 Un dessous de plut. 43 Un pot à tabac. 44 U ne lam pe. 45 Un onjonno ir e t un en c rie r . 46 Une paire d e bpu tacs. 47 Un filtre ém aillé . 48 Uno g rpva r o \4 9 , AJuû chem ise couleur. 50 Un

^pan ier.K 51 Un cache-pot. 52 U ne p a ire de clians-

sellos. 53 Deux bouteilles v in de Bordeaux. 54 P ap ier p o u r ten tu ro . 55 Un panta lon . 50 Un litre de cognac. 57 Uno boite de lon- drès. 58 Un souvenir du S acré-C œ ur. 59 Un fauteuil o sier co u l.'en f. 60 Uu jam bonneau .

61 Une lam pe. 62 Un balai soie. 63 U n e ,

' biscuits. 65 U ne salière m ontée. 60 Une

Al. Ileb o u l. com m issaire du gouverne­m en t, dem andait au Conseil de d éc la re r que lo bu reau n ’av a it pas !q d ro it do se prononcer su r l ’élig ib ilité e t d ’an n u le r le second tour do sc ru tin .

Lo Conseil de Préfecluro a prononcé l 'a n ­n u la tio n dos élections des 6 e t 13 m ai.

NEUILLY-ËN-THELLELe Conseil do P réfec tu re de l'O ise , séan t

à Beauvais, a re je té une pro testa tion de Al. G érard te n d a n t â faire d éc lare r nul un bu lletin im prim é enveloppé d an s un papier b lanc e t a ttiib u é a AI. T riqueneaux.

Ce d e rn ie r est déclaré élu . o

A b a t t o i r s d e C r é p y .A n im a u x aba ttu s pen d a n t le m ois

de m a i 4900.B œ ufs.................................. 11V a ch o s ....................... .,37V e a u x . . .......... 72.M outons.-.............................. 195P o rc s . ........................ 150

Total 465

B ET H ISY -S AI NT -P IE RR ENous rappelons que c’est dem ain dim anche

q u ’au ra lieu la cérém onie do la réception du B ouquet provincia l, offert par la Compagnie d ’arc de Crépy â ce lle de B éth isy -S t-P ierrë.

Voici do nouveau le program m e de la cé rém on ie :

Sept heures et dem ie.S u r la place des Fêtes.

Réception p a r la M unicipalité et la Com­pagnie d ’arc de Béthisy des’au to rités invités, a rch ers e t dem oiselle de Crépy.

H u it heures.V in d ’h o n n eu r offert aux in v ité s .

H u it heures et dem ie .D épart du cortège p a r les ru e s des Forges

e t des Sablons.N e u f heures.

Messe à l ’église S a in t-P ie rre .A l’issue de la cérém onie re lig ieuse , défilé

p a r les ru e s S a in t-P ie rre e t des Courtilliers p o u r la bénédiction d ’un second je u d ’arc,

* Midi.B anquet su r la place. ^

Q uatre heures.P rocession do la F ête D ieu, â laquelle

ass is tera la Compagnie d ’arc de Béthisy.La procession p a r tira de l’église p a r la

ru e S ain t-P ie rre , e n tre ra dans le parc du château de la Douye pour en so rtir p a r la porto Saint-A lai tin , ru e des Sablons, et de ce lte ru e re to u rn era à l’église.

S ix heures.G rand bal sous la len te in s ta llée place de

la «Fêle.N eu f heures.

Illum inations.Les cafés e t débits sont au torisés à res te r

ouverts toute la n u it.

Le bourg de Béthisy p rend un a i r d e fête, ses hab itan ts sont trè s occupés à la décora­tion des rues e t môme des hab itations.

Toute cetto sem aine, daqies e t dem oiselles ou i travaillé avec a rd e u r â la confection de lleu rs, de bandero lles e t de g u irlandes . Au­jo u rd ’hui sam edi, quelques hab itations sont déjà pavoisées, des arcs de triom phe s ’élèvent en d ivers endro its , des b rauches d ’arb res sont p lan tées par ci p a r là.

Des m archands forains son t iu sta llés su r la place.

E n résum é la fêle, para it devoir ê tre b ril­lante. Espérons que le soleil n e la contra­rie ra pas.

C’est dem ain que la F anfa re m _pale p rend p a rt au concourt de m usique de V ersailles.

La Section de Béthysy-Sainl-Pierre d«i la So­ciété. des Aucieus Soldats médaillés de l'Oise vient d’adresser à ses membres honoraires la lettre suivante :

M onsieur,Nous avons l’h o n n eu r de vous av ise r que

la Société des'A nciens Soldats m édaillés de l’Oise cé lébrera sa fêlo annue lle le 24 ju in prochain (décision de l’assem blée générale du 4 m ars d e rn ie r).

A cet effet, un service com m ém oratif, à la m ém oire de nos frères d ’arm es m orts au service, sera cé léb ré en l’église S ain t- Jacques do Compiègne, à m idi trè s précis.

Un banquet au ra lieu p a r souscrip tion , à u ne heu re do l’ap rès-m id i, d an s les salons de l'hô tel de la Corne-de-C orf.

Nous serions heureux si vous vouliez bien vous jo in d re à nous e t re h au sse r p ar votre présence l'éclat de no tre fêle in tim e, e t nous ta ire conna ître vo tre décision p o u r le 15 ju in , d e rn ie r délai.

Le m ontant d e la cotisation (4 francs p a r personne) sera perçu avan t le banquet.

Veuillez ag réer, .Monsieur, l ’assu rance do nos sen tim ents les plus dévoués,

Le P résident de la Section Le Trésorier, de R éth isy-S t-P ierre ,

B eh g eh o n .- Ed. Ra t o n .

P la in te a été déposée à la gen d arm erie de V erberie p a r AI. B ... , contre AI. I I . . . , qui, é ta n t iv re , lundi d e rn ie r, l 'a u ra it iD jurié.

Tom bola en faveur des Sociétés do secours m utuels . — Classem ent des lo ts (1 ro liste).

I Cent francs en espèces. 2 Une pendule e t candélab res. 3 Une glace. 4 Un balai soie.5 Un fauteuil o s ier. 6 Uno tète do veau. 7 Une cravate no ire. 8 Un pot à tabac. 9 Deux vases. 10 Une jum elle.

II Un barom ètre. 12 Un p an ie r à linge.13 Une belle brosse «à habits. 14 Six cuillères à café. 15 Un p la t long ovale. 16 Un lapin.17 U ne lampo à colonne. 18 Un serv ice de tab le porcelaine. 19 Un litre ea u -d e-v ie de m arc . 20 Un crucifix.

21 Un porte-cigare vieux R ouen. 22> 'ingl- cm q litres de vin. 23 U ne brosse à habits.24 Une plante verte . 25 Un gigot. 26 Un pan ta lon e t gilot. 27 Un poulet, m Un en ­c r ie r e t pn litre do rhum . 29 Uu fauteuil

brosse à habits. 67 Un pot à bo ire porce­laine. 68 U ne cravate couleur. 69 Un paquet bougies. 70 Vue de P ierrefouds. *

71 G arn itu re de tab le vieil argen t. 72 Un fauteuil o sier b lanc en fan t. 73 Un bocal de cerises, un paqüet de biscuits. 74 Un cache- pot. 75 Un en crier , u n e taba tiè re . 76 Une lam pe à alcool. 77 Un pot porcelaine. 78 Un litre liqueur. 79 Un crucifix. 80 Une cuvette e t un pot ém aillé blanc.

81 Une pendule . 82 Un fauteuil. 83 Un paquet bougies. 84 Une cuvette e t un pot

' pçrcela ine décorée. 85 U ne lam pe. 86 Une belle brosse à habits. 87 Une pipe e n bois. 88 'Deux lasses. 89 Un bocal de cerises, un paquet bisctiils. 90 Un filtre ém aillé.

91 Une robe lem m e. 92 Un bronze (Le P lan ton , pur ..Rousseau). 93 U n petit sac. 94 Un sucrier. h5 Une lam pe-colonne. 96 Un litre ,liq u eu r. 97 Un h u ilie r argen t. 98 Une brosse a hab its. 99 U ne b rioche . 100 Un paquet de bougies.

101 Une boite douze couverts, u n e louche, douze cu illères à café (a rg en le iie ) . 102 Une p ipe, un en c rie r . 103 U ne potiche e t le pied. 104 Une brosse à hab its. 105 Un vase. 106 Un bocal de cerises, un paquet biscuits. 107 Un pot à boire, porcelaine décorée. 108 Une p aire de vases. 109 U n n œ ud . 110 Uu com potier, un sucrie r en v erre .

111 Un vide-poche en v e rre porte odeur. 112 Une casserolle ém aillée . 113 Un poulet. 114 Un bougeoir ém aillé . 115 Un litre li­queur. 116 Un service à café, porcelaine décorée. 117 Une brosse à hab its. 118 Une te rre -c u ite (L e pêcheur). 119 Un m oulin à café. 120 U ne liv re chocolat.

121 Une commode faïence vieux R ouen. 122 Uu h u ilie r. 123 Uue bonbonn ière . 124 Un litre liq u eu r. 125 S ix cu illières à café. 126 Un e n c rie r vue de P ie rre fonds. 127 Une trousse. 128 U ne brioche . 129, Un poulet, 130 Une brosse à habits.

131 U ne pendu le . 132 Un cache-pot en te rre . 133 Une bouteille liqueur. 134 Un vase L unéville . 135 Un sachet. 136 Uue sta­tuette . 137 Un bocal cerises, un paquet bis­cu its. 138 Un filtre fe r b lanc . 139 Un fauteuil o sier b lanc en fan t. 140 Un litre de sirop.

141 Une p aire de chaussettes. 142 Un litre Ila la tto . 143 U n tap is. 144 Un v ide-poche, un flacon odeur. 145 Un bocal cerises, un p aquet b iscu its. 146 Un poulet. 147 Une b rosse . 148 Un litre lium m el. 149 U ne ju ­m elle . 150 C inquante francs en espèces.

151 Cent fagots. 152 Un poulet. 153 Une chem ise femm e. 154 Une im ite d e conserves. 155 Une brosse. 156 Un litl e de punch . 157 C ent fagots. 158 Une cravate , u n e p aire b re ­te lles. 159 Deux g ra n d s vases. 160 U n jeu d e brosses.

161 Une boite de biscuits. 162 Un fau teu il. 163 Une s tatue. 164 Un m orceau do veau. 165 Douze assiettes. 166 Une s tatue. 167 Un li tr e m alaga. 168 U ne lam pe. 169 L iqueur fanlaisid . 170 Une casserojle ém aillée.

171 Un litre m alaga. 172 Jea n n e d 'A rc. 173 Un pot â bo ire. 174 Un en c rie r . 175 Une b rioche. 175 Deux su jets. 177 Un litre m a­laga. 178 U ne p a ire ciseaux. 179 Une glace. 180 Deux litres liqueur.

181 A bonnem ent d ’un an à l 'Echo de l’Oise. 182 Un tableau (Le S ergen t T anveran ). 183 Un p an ie r b lan . 184 Un cabare t c rista l. 185 Une boite m énagère.

FRESNOY-LA-RIVIÈREDim anche prochain , 23 ju in , fête p a tro ­

n ale .MORIENVAL

Lo m ardi 29 mai avait lieu , à M orienval, au m ilieu d ’une nom breuse assistance l ’en ter- rem eu t de Allle Léonie B erloque, décédée à l ’âgodu 17 ans , chez ses g rau d s-p aren ts , à la su ite d ’une longue e t douloureuse m aladie

H abitan te de M orienval depuis deux ans seu lem ent, la pau v re en fau t avait su s’acqué­r i r l ’am itié de toutes les jeu n es filles d u pays, qu i on t déposé su r sa tom be uno m agnifique couronne.

Ai110 A lphonsine R enet a prononcé, au nom do ses com pagnes, quelques paro les d ’ad ieu , que le défaut de place ne nous perm et pas de rep rodu ire .

ÜRROUYOn nous écrit :L e num éro du 3 ju in du Jo u rn a l de Sen lis ,

n ’a été d istribué à vos abonnés d ’Orrouy et dos com m unes desservies par le bu reau de poste d ’Orrouy que le lo p d e n iâ în ^ .

Le num éro du 10 ju in n ’a été d istribué aux m êm es abonnés que le lendem ain . \

, Un gro u p e d ’abonnés.

SERY-MAGN EVALe Conseil de P réfec tu re d e l ’Oiso, séan t

à lleauvais, a re je té une pro testa tion dépo­sée p a r AI. Cliiron et au tre s con tre les élec­tions du 6 m ai, en d éc laran t que cetto p ro ­testation ne reposait su r aucune base sérieuse.

TRUMILLYUn éboulcm cnt.

Jeudi 7 couran t, vers dix heures du m atin , u n éboulem enl considérable s’est produit d a n s uno c a rriè re où Al. e t AIrae P allyn , su jets belges, au service do AI. I.ucy, ag ri­cu lteu r à la C iterne, é ta ie n t occupés à ex­tra ir e de la m arne . Lo m ari pu t se g a ie r à tem ps, m ais sa femme fut com plètem ent recouverte p a r les terres et, sous leu r poids, positivem ent ployée en deux. Pallyn lui dégagea vivem ent la tète puis dem anda du secours. Ce n ’est qu ’au prix d ’efforts inouïs q u ’il fu t possible de dégager la m alheureuse.

Le docteur Cailloux, de Crépy, m andé en h â te , constate des lésions in ternos avec lé­sion de la co lonne vertéb ra le et des fractures m ultip les de côtes, i l croit cependant q u e 'la vio d e la dam e Pattyn n ’est pus en d an g er e t que sa guérison n 'est qu ’une question de tem ps.

NANTEUIL-LE-HAUDOUINB O R E S T

Lo Conseil de P réfecluro a re n d u son a r rê t d an s l'affaire des élections m uuicipalos do Boresl.

Ou se souvient quo M. Rayon, élu au *r tour do scru lip , â été déc laré p a r le b u -

re au inéligible, é ta n t e n tre p re n eu r de tra ­vaux com m unaux.

I m p o r t a n t e a r r e s t a t i o n .p e u x agents de la S û re té on t a r rê té , cette

n u it, à Pont-Sàiiite-M axence, où il a r riv a it pour se liv re r au p la is ir do la pèche, un nom m é Ruyffelaère, anc ien employé du Sous-Com ptoir des E n trep reneurs .

I! y a environ qu inze inois, cet indiv idu av a it louché au C rédit Foncier, pour le com pte du Sous-C om ptoir, uno som m a de 200.000, avec laquelle ii av a it d isparu .

D epuis, les nom breuses recherches faites p our le re tro u v er n ’ava ien t d o n n é aucun résu lta t. — Un jugem ent p a r défaut l’avait condam né à deux an s de prison et 50.000 fr . d ’am ende.

Au m om ent de son a rres ta tio n . Ruyffe- la è re ' é ta it p o rte u r d ’une som me de 14.000 francs.

I l avait loué à C hantilly un m odeste a p ­partem en t, m ais, é tan t toujours en voyage, n ’y fa isa it que de très courtes apparitions.

RULLYL e Conseil de P ré fec tu re de l ’O ise, séant

à Beauvdis, a re je té la pro testa tion de MM. S ain lère e t Delaplace te n d a n t à fa ire décla­r e r que Al. T riaux , g ard e asse rm en té , n 'é ta it pas éligible. ’ h

VE RB ERIE . . /AI. J a d in , ca n to n n ia r-ch ef des chem ins

v icinaux , est nom m é ca n to n n ie r aux iliaire e t a p p a riteu r de la com m une.

AI. Bourgeois (P ierre-A chilie) es t nommé can tonn ie r-chef, en rem placem ent de M. J a ­d in .

Cour d ’A ssiscs de l'Oise.2a SESSION 1900

P résid en ce de AI. le conse iller AJesnahdA ssesseurs, AIM. P icquol et B aubeau

M inistère public , Al. S cherd lin . A udience d u m ercred i 43 j u i n .

A f f a i r e C a r a n .U n e f e m m e t u é e à c o u p s

d e h a c h e à S a i u t i n e s .Les époux C aron-W agner v iv aien t depuis

p lusieu rs an n ées en m ésin telligence . Le m ari é ta it ja loux d e sa fem m e qu ’il accusait de se m al c o n d u ire ; la femm e rep ro ch a it à son m ari de fréquentes scènes de b ru ta lité . Depuis lo 12 m ars 1900, la fem m e Caron hab ita it chez son père e t sa m ère à S ain ­tines, tan d is que Caron é ta it re s té seul chez lu i, d an s la m êm e com m une. Le 19 av ril, à la su ite de d ifférents propos qui couraient su r son com pte, Caron é ta it venu frap p er â coups de pied e t de poing sa fem m e e t sa b e lle-m ère , et ii avait p ris la fuite on di­s a n t: « J e vous ferai vo tre affaire à tous ». Dès ce m om ent, il av a it conçu l ’idée do tuer sa fem m e, e t, p en d a n t toute la n u it , il son­gea au m oyen à em ployer pour com m ettre son crim e.

Le 20 a v r il, vers six heu res du m atin , il se présen ta it arm é d ’u n e hache au dom icile do ses beaux paren ts. Sa femm e ô tait encore au lit. Il se p récip ita su r e lle , e t m alg ré ses appols, il lu i porta à la tôle trois coups de hache qui p ro d u is iren t au fron t d ’horrib les b lessures, desquelles le sang ja illit eu abon­dance. P u is , ii se sauva en c r ia n t : « E lle en a assrz ». U rem it à un voisin l ’in s tru m en t encore ensang lan té e t a lla se constituer p ii sonn ier à la gendarm erie .

La fem m e Caron, tom bée d a n s un é ta t com ateux, m ouru t le 29 av ril, sans avo ir pu ê tre in terrogée. E lle av a it succombé â une frac tu re com pliquée e t trè s éten d u e de la boite c rân ien n e . E lle laisse q u a tre enfants en b as-âge. Caron n ’a m anifesté aucuu re - c r*. t de Faction q u 'il a com m ise, ap rès une longue p rém édita tion e t avec uu g rand sang- froid. 11 a deelaré , à p lusieu rs reprises, qu il au ra it voulu tu e r sa^ femme d ’un seul coup.

L’accusé n ’a jam ais été condam ué, m ais il s’adonne à la boisson e t e s t jaloux .

L 'in terro g a to ire .Caron assu re que sa fomino é ta it légère et

coquette ; qu ’il l ’a vue un jo u r em brasser un hom m e dan s les cham ps ; q u ’il y a deux ans, à S ain tin e s , il y eu t e n tre eux une scène de violence e t que depuis elle m anifesta le d ésir de le qu itte r. P rè s d e chez lui dem eu­ra it u n e fille B arb ier, e t la fem m e Caron raconta qu ’elle é ta it la n n ilresso do son m ari ; ces cancans exaspérè ren t Caron qui réso lu t de se venger de sa femme qui n 'h a - b ilu it p lus avec lu i ; ou sait com m ent il m it sou pro jet à exécution.

Caron répond fro idem ent aux questions d u p ré sid e n t ; il n e m anifeste aucun re ­re p en tir .

A u d itio n des tém oins.Lo b rigad ie r de gendai nierio d e V erberie

donne des renseignem ents su r son enquête Le docteu r R osibois, de B éthisy, rend

com pte de ses constatations medico-légales.Il d it que la femm e Caron a succombé à une frac tu re com pliquée du crâne.

Mme W agner, m ère de la victim e, parle des b ru ta lité s de sou g en d re envers e lle et envers, sa femme e t racon te, au m ilieu de l ’ém otion dè l 'au d ito ire , la scèoe du crim e, accom plie sous les yeux des q u a tre petits enfant»!

L 'accusé, les youx secs, écoute sans mani- tor le m o in d re émoi.

Le tém oin qui p leu re en re io u rn an t à sa place apostrophe Caron : « T ’es un cochon ! un m alproprol»»

Al. B oulet, d e S ain tines, v ien t d ire qu ’il a porté à la go n darm eno la hach-lio quo Caron lui av a it rem ise après l ’accom plissem ent do son crime*

Al. W agner, -pèré d e la victim e, conlirm o la d éclara tion do sa femme.

Le garde cham pêtre do S ain tines , a vu Caron je te r des pots do Ileurs p ar te rre e t d o n n er un coup a e p ied à sa be lle-m ère .

Le réqu is ito ire .A tro is h eu res , M. Ilerso lin p re n d la

parolo.M. Ilerse lin dem ande aux ju rés de n ’avoir

aucune p itié pour J .'à ro n .d o lo frapper aussi sévèrem ent que le m érite son exécrable Tor- fait.

Al. le p résident du tribunan l d e Senlis sen te é loquem m ent la défense do Caron n supplie lu Ju ry d ’exam iner froidement i causes qui on t dé te rm in é l ’accusé à ini,V femm e : telle do it ê tre la base de l ’acuuiii m ont ou de la coudam nation d e son client'

Le verdict.Le Ju ry avait à répondra à deuxnm*

lions. .Son verd ic t es t affirm atif, initie-A i l ’adm ission d e circonstances atténuantes

La Cour cond.im no Caron en dou>f L nées de travaux forcés. t

La défense.1 F aisan t, du b a rrea u d( P a ris , fils do

L e s v o l e u r s d e c h e v a u x .E xp lo its des associés H orm e et Deoicquts

D ans la m atinée du 11 ja n v ie r 4900 L gendarm es de la brigade de Senlis furenî inform és que doux indiv idus aux ullur«« suspectes v ena ien t de se présen ter chez unL eh m an n , dans T in ten tio n de loi vendïl deux chevaux q u ’ils am enaien t avec en» Ces deux ind iv idus, les accusés Ilornie Ji Dovicquos, in terrogés s u r la provenance ces chevaux, rép o n d iren t tout d ’abord êir* proprié taires des an im aux, puis finirent ni» avouer les avo ir volés dans les circonstan«« su ivantes : **

Le 7 jan v ie r 1900, en passant à Sebon court, canton do Bohain (A isne), ils avaient rem arqué à la sortie du village une ferma para issan t in h ab itée où se trouvaient qnatra chevaux. Ilo rm e proposa à son camarade- (proposition qui fu t acceptée) de voler cha cun un cheval. E n effet, vers onze hem™ du so ir, ils re v in ren t tous deux à la ferme ‘ don t les portes é ta ie n t ouvertes, pénétrèrent ' dans l’écurie, ferm ée seu lem ent à l’aide d'un verrou , ot s ’em parèren t d ’un cheval bai û»é de 3 a a s , e t d ’un cheval g ris fer, âgé de 2 an s 1 /2 ; ils dérobèren t égalem ent les H. cous e t b rides des chevaux. Les accusé» m arc h èren t d u ra n t le re s te de la nuit nuit p en d a n t toute la jo u rn ée dù lendemain et de la n u it su ivan te. Ils a rriv è re n t à Com­piègne le m ard i 9, où ils descendirent chei un s ieu r Cornet, auberg iste, ru e d ’Austerliiz Im m édiatem ent Ilo rm e se re n d itc h e z M. ro n , m archand de chevaux, e t lui déclarait qu ’ayan t am ené à Compiègne on déménage, m en t, il en avait profité pour prendre avec lui une jeu u e pouliche trop faible pour son g en re de trav a il e t qu ’il désira it échanger I l s’absenta quelques instants* puis revint avec la pouliche, conduite p a r Devicques q u i, en fin de com pte, fu t échanaée contré u n cheval « rquan » âgé, avec nnysoultede 50 francs, qui fu t versée à Horme. Les accu­sés se re n d ire n t le môme jo u r à Bleincourt où ils ch e rch èren t quelqu’un qui voulut ach eter ou échanger un cheval; des dé­m arches analogues tentées p a r eux à Sacy. le -P etit d em eurèren t sans résu lta t. Après av o ir passé la n u it du 10 au 11 janvier à Pont-Sainte-M axence, iis a rriv ère n t dans la m atinée du 11 à S en lis, où ils furent mis eu é ta t d ’arres ta tion . Les accusés reconnaissent les faits qui leu r sont reprochés. Les rensei­gnem ents recueillis ' su r eux sont déplo»1 ab les. H o rm e asu b i dix condam nations pour vol, abus de confiance, coups; Devicques a subi tro is condam nations pour vol et mendi­c ité . E n conséquence , les nommésHormeet D evicques sont accusés d ’avoir, à Sebon- co u rt (A isne), dans la n u it du 7 au 8 janvier 1900, conjo in iem ent, ensem ble e t de con­ce rt, soustrait fraudu leusem en t des objets m obiliers au p ré judice du s ieu r Egret.

In terro g a to ire de H orm e.L’accusé reco n n aît les faits dont il est in­

cr im in é . Voleur do profession, il a pour spé­c ia lité de dérober des bestiaux. Signe parti- ticu lier : ses d ix condam nations, dont p lusieu rs à p lus d ’un a n de prison , le mar­q u en t p o u r la re légation .

In te rro g a to ire de Devicques. Devicques sou tien t que c ’est Horme qui

1 a incité à a lle r vo ler les chevaux de Mi E gre t, à Seboncourl.

A u d itio n des tém oins.Le m aréchal des logis chef de gendarme-

n e de Senlis p a r le de l ’a rres ta tio n des deux accusés.

Le tém oin reçoit les félicitations du prési­d e n t pour son zèle in te lligen t qui a permis de d eb arrasser la région de deux malfai­teu rs dangereux.

M. Fôron , m archand de chevaux à Com- p iègne, a fait échange, contre une jument et 50 f ra n c s , d ’un poulain que lui vendait H orm e, accom paguô de son « domestique» Devicques.

AI. E g re t,cu ltiv a te u r à Seboncourt(Aisne)s raconte dans ses p lus m inutieux détails le vol d e ses deux chevaux, les nombreuses dém arches qu ’il en tre p rit p o u r rentrer en possession de son b ien . U y parv in t, mais il éprouve une perte d ’environ 150 francs.

M. C ornet, au service de AI. Féron, reçut la visito d ’H orm e e t de Devicques, qui lui an n o n c ère n t le u r in ten tion de vendre un cheval à son patron .

Un hô telier de Compiègne logea les déni accusés.

Le réq u is ito ire .M. H erselin dem ande au ju ry de punir

sévèrem ent H orm e; il adm et des circons­tances a tténuan tes pour Devicques.

La défense,M 'G illes, qui p résente la défense des deux

accusés, s ’attache à départager la culpabilité e n tre H orm e e t Devicques, et sollicite du ju ry des circonstances a tténuantes en faveur de ce d ern ie r.

Le verdict.Six questions é ta ien t posées au jury. Il

répond affirm ativem ent su r toutes, mais adm et des circonstances atténuantes pour D evicques.

La Cour condam ne Ilo rm e en cinq annéts de réclusion , e t à l ’qxpiration de sa poine à la relégalion ;

Et D evicques en d eu x années d ’empri* sonnew ont.

Audience d u je u d i 44 ju in .A f f a i r e C I a v e t .

L e c r i m e «de G o u v i e u x .flbe l Colom ic et son com pagnon Clatel.

Le vendredi 23 février 1900, à cinq heures d u so ir, les sieu rs Alorcl e t Savury, traver­san t le bois du A lont-de-I’ô, commune de G ouvioux, découvriren t un cadavre étendu su r le dos. C’é ta it celui d ’un jeune homme de 20 ans, Abel Colomic, récem m ent sorti de l’Ecole d ’horticu tu re de Versailles, et occupé depuis peu aux travaux dq création d ’un parc.

Colomic portait encore sa m ontre et ** cha îne ; m ais la poche dro ite de son pan­talon avait été re lb u rn ée e t son porte-mon­n aie , ainsi que son argoo t, avaien t disparu, sauf quolques sous restés dans le gousset dn g ilet. Au pied du cadavre se trouvaient troj» gros m orceaux de bois de bouleau tachés do sang.

La m ort, presque instan tanée , avait m causée par des fracluros m ultiples des max * lairos e t de la base du crâne. E lle remontait, d ’après l ’aspect des alim ents dans l’estomac, â un q u art d ’h o u re o u uno dem i-lie,ire avant la découverte du cadavre , soit quatre heure» e t dem ie ou cinq heures m o in sle quart.

Abel Colomic logeait en garn i 4 Chaplin; ot v en a it chaque jo u r , m a tin et soir, 4 «M

Page 3: JOURNAL DEbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_06_17_MRC.pdf · défense nationale. Finalement, M. Fres- neau a résumé toutes les critiques du projet, dont l’ensemble

, i„ r d a M o n t-d e -P Ô . I l n ’a v a i t a u c u n o B S fO ia lio n d a n s l e p p y s , s a v i e é l a i l t r è s

niée e t so n m e u r t r e n e p a r a i t a v o ir d ’a u t r e ï b i l e nu e le v o l .

ifl d im a n c h e p r é c é d e n t 1 8 f é v r ie r , co ■ !n0 h o m m e é t a i t a l l é v o i r s a f a m i l le à fcris* il n ’a v a i t p a s ( l ’a r g e n t e t a v a i t d û îffloruutei' à u n c a m a r a d e l a s o m m e n é c e s - îlir» pour p r e n d r e s o n b i l l e t d o c h e m in d e j j Son p è r e lu i p a y a s o n v o y a g e e t lu i ionnad ix f r a n c s . L o s m e n u e s d é p e n s e s q u ’i l «faites d u 19 a u 2 3 p e u v e n t é t r o é v a lu é e s à Lu* francs e t l e v o l s e r a i t d o n c d ’e n v ir o n knit f a n e s .

Les soupçons n e 'ta rd è re n t pas à peser su r u nommé Clavet, m an ouvrie r à La Chà-L ie ^ n -S e rv a l , q u i a v a i t t r a v a i l lé p e n d a n t Lu Jours avec C o lo m ic , v e ç s l e 1 2 f é v r ie r .

Dans la m is è re la plus n o i r e , s a n s travail rfüulier depuis p ré s d e deux m ois, a y a n t

ClaTet avait,~oe sou aveu TÏÏeincfTm im po jjjui besoin d ’argent.

Le vendredi 23 fév rier, d an s la m atinée, ilélaii revenu tro u v er Colomic à son c lian- Hir Puis, vers une h eu re e t dem ie de riprès-midi, il av a it été vu p a r le tém oin

icbe prenant le chem in de ce mémo ch a n ­tier. Enfin, à pe ine un q u ar t d ’heu re av a n tpraclie pretier. Enfin, _ . .^découvrir le cadavre de Colomic, c’est-à- jireàcinq heures m oins le q u art, Morel et Ssvary avaient croisé de loin un indiv idu jontle signalem ent co rrespondait à celui de Clavet.

Le 27 février, in terrogé su r l ’em ploi de MO temps, dans l ’ap rôs-m id i d u 23 fév rier, Clavet échafauda tout un systèm e de défense auquel, dés le fendem oin, il d u t renonéer.Il reconnut bien avo ir été dans la m atinée

iiMont-de-Pô et avo ir causé avec Colomic, is il soutint qu ’il avait qu itté le bojs vers ji et demie e t qu ’il é ta it venu lout°droit à

-g a rede Chantilly.Démenti form ellem ent p a r le personnel de pre, qui n 'a p as vu Clavet dans les salles

■'attente, puis b ien tô t après reconnu p a r orel et Savary, l ’accusé déclara qu ’il é ta it lié demander de l'ouvrage* vers cinq h eu- üdnsouv chez le s ieu r P erp e tte , en lre - reneur à Chantilly. \Ce détail est exact, m ais i l n ’est a rriv é

\‘i Perpette que vers cjnq heures un quart, -q heures v ingt-cinq ; o r, d ’après l’expé- ince faite su r le s lieux , il y a environ tro is ilomèlres èn tre l ’en d ro it où Morel e t S a­ri ont rencontré Clavet e t la m aison P e r-

. à Chantilly; le tra je t p eu t se faire enté minutes, de so rte que, en se m on tran t \*x Perpette aussitô t ap rès le crim e commis entonlenant que sa dém arche avait eu ajuste à l’h eu ie où Colomic é ta it assas-

:,é, l'accusé p a ra it avoir eu pour un ique :t de se créer un alib i p o u r le cas où il se- itinqniélé.Amené sur les lieux , il est obligé de con­i q u e c’est b ien lu i qu ’o n t aperçu Morel ■ Savary ; mais il équivoque su r l ’heu re de tle rencontre. Il p ré tend q u ’il n ’é ta it que il heures; en d ’au tres term es, il veut re croire que le crim e ne devait pas ê tre core commis, tand is qu ’en ré a lité Colomic iiitété tué quelques m inutes p lus tôt.En ce qui concerne la som me d 'arg en t dont

il é ta it p o rteu r d an s la so irée du 23 février, l 'en q u é te a étab li que Clavet avait fait quel­ques dépenses de cabare t avant de regnguer La C hapalle-en-Serval e t qu ’il avait rem is à sa femm e 7 fr. 60, soit à quelques centim es près, la som m e que Colomic possédait.

I l reco n n ait l’exdctitudo de cos renseigne­m ents. S eulem ent alo rs qu ’il avait expliqué à sa fem m e q u 'il av a it touché cetlo somme chez un en tre p re n e u r de M orlefontaine, il raconta aux m agistrats in structeu rs q u ’il a trouvé le 22 fév rier, cachées au lieu d it le Iio is-Sain t-D onis, te rr ito ire de Chantilly , deux pelles e t deux pioches e t qu ’il les a vendues le m êm e jo u r à deux chem ineaux, m oyennant h u it francs.

Les ouvriers du c h a n tie r n ’avaien t pas l ’hab itude de cacher leu rs outils, m ais do les déposés dans uno m aison voisino. Ils n e se sont jam ais p lain ts d ’en avo ir perdu .

X ia v e t s’e'norça S’expliquer sa p résence àu M ont-de-Po et d éc lara q u ’il avait passé tout son tem ps à ten d re dans le bois, 64 collets.

In v ité à in d iq u er su r p lace les vestiges de ces-co llets, au bout d e deux H eures de re ­cherches, il n ’a pu on tro u v er un seu l e t a môme fa it preuve d ’une v éritab le inexpé­rience d u braconnage.

Clavet a déjà subi quatorze condam nations p our vagabondage. Mais depuis son re to u r d u rég im en t, en 1898, sa conduite n ’a donné lieu à aucuno re m arque défavorable. Il est v iolent e t sournois.

En conséquence le nom m é Clavet e s t ac­cusé : »

1° D ’av o ir, le 23 fé v rie r 1900, su r le te rr i­toire de la com m une de G ouvieux, soustrait frauduleusem ent des objets m obiliers au p ré judice d u sieu r Colomic;

2® D’av o ir, le 23 fév rier 1900, su r le te rr i­to ire do la com m une de G ouvieux, volontai­rem en t donné la m ort au s ieu r Colomic, le d it hom icide volontaire n ’ayan t eu pour ob­je t de p ré p are r, facilite r ou exécuter le dé lit de vol c i-dessus spécifié ; crim e et dé lit con­nexes prévus e t pun is p a r les artic les 295, 304, 379 e t 401 du code pénal.

L ’in terroga to ire .Clavet, qui s’exprim e facilem ent, com­

m ence p a r pro teste r con tre les sen tim ents vio len ts q u ’on lu i p rê te .

P o u r que MM.' les Ju ré s puissent com­p re n d re p lus facilem ent les dessous de cette affaire un peu ténébreuse , des plans leu r sont soum is, e t M. le P résid en t le u r explique l ’éta t des lieux , puis il rappelle les circons­tances p articu liè rem en t odieuses dans les­quels le m alh eu reu x A bel Colomic a trouvé la m ort.

Le p ère de Colomic es t m asseur à P aris , il a épousé la lingère d 'u n g ra n d établisse­m en t; sans avoir de fo rtune , ils éta ien t d ans une ce rta ine aisance, e t n ’ayan t q u ’un fils ils av a ien t voulu lui d o nner de l ’in struc­tion. I ls l ’avaien t donc envoyé à l ’Ecole d ’H or- ticu ltu re de V ersailles, e t depuis sa sortie il é ta it occupé comme ja rd in ie r au tracé du p arc d ’u n nouveau châ teau à G ouvieux; c’é ta it un bon garçon , trav a ille u r, d ’excel­len te conduite . E t ce m alheureux m ourut assassiné, le crim e ay a n t eu pour m obile le vol.

M. le P résid en t donne égalem ent connais­sance des différentes pistes infructueuses q ue les m agistrats su iv iren t, soit su r l’indi­cation de le ttres anonym es, soit p ar leuré soupçons portés su r quelques ind iv idus, puis il re p ren d I in terrogato ire.

Clavet se défend énerg iquem ent et avec u ne g ran d e présence d ’esp rit d 'avo ir tué r i ™ m1C» Sl0 lon .,u,l' d lail occupé à poser 64 collets dans le bois quand le crim e a été com m is; ap rès ce travail, il es t reparti chez

. e cro,8.£ s Un ,a>’on p a r MM. Mo­re l e t Savary. Il connaissait de vue Colomic ; il n e lui a jam ais parlé . Il ne l ’a pas é tran -S . în o P- constate r en re g ard a n t sesm ains qui ne sont pas assez fortes pour cette sin is tre besogne. Uref, l ’accusé réfu te tous es points de 1 accusation e t va ju sq u ’à p ré­

ten d re que M. le Juge d ’instruction deSonlis, lo rs des prem ie rs in terrogato ires,

vet a u ra it m enacé sa sœ u r d ’un coup de poignard .

Mm# K igaut a versé un verre do vin A Clavet le so ir du crim o, vers six h eu res et dem ie.

M. le P ro cu reu r do la Hôj ublique lit la déposition do M. Colomic père , qui a reçu la v isite d e ‘son enfant quelques jo u rs av a n t sa m o rt, e t à qui il ayait rem is 10 francs..

Le réq u is ito ire .M. S cherd lin , p ro cu reu r de la Itép u -

b lique, p arle d ’abord de la découverlo du cadavre d ’Abel Colomic, je u n e hom m odoux, aim able, rangé, trav a ille u r, ap p a rten a n t à une bonne famille.

S ’em parant, ensu ite des déclara tions des tém oins , des résu lta ts de l ’enquéte, de l ’in s­truction e t des débats d e l ’audience, *'

CRÉDIT FONCIER DE FRANCESUCCURSALE DE L’OISE

D i r e c t e u r : J. MICHEL, .Horal, ancien Nul,lire,

bu reaux : <1 Beaucais, 24, ru e d ’Am iens.

I. — P rê ts H ypothécaires.Le C rédit Foncier fa it, ou n u m éra ire ,

ju sq u ’à concurrence do la m oitié do la va­leu r des im m eubles, des Prêts llypo liécaires am ortissab les dans un délai do 10 à 75 ans.

L’in té ré t est ac tuellem ent de 4 fr . 30 •• p u r an .

, .IUUICUI.U P o u r un prêt do 75 ans , l 'a n n u ité , coin—S ch lerd lin dém ontro cla irem ont là cu lp a b i- 01 I u iuorlissom eut est delilé do Clavet. .. * 4 fr- 48 " A -

A u d itio n ' des tém oins.M. Ilo h art, m aréchal des logis de gendar­

m erie a: C hantilly , racon te son enquête.Le docteur M aurat, de C hautilly , parle d e

ses constatations m édico-légales. Selon le m édecin, Colomic a été frappé p a r su rp rise : il n y a pas eu lu tte o n tre la victim e et son assassin. Il a d ’abord été é trang lé , puis a s ­sommé.

M. Morel, co rdonn ie r à G ouvieux, appre­n a n t le crim e, s ’es t re n d u su r les lieux et, en route, a croisé un hom m e qui m archait à

?appS ne™ aaPv « d 0 n ‘ *6 »elarà.f„rÆ^Gr r X' ,ai,lal“ -

M. P rache , à Saint-M axim in, d it que Cla­vet, le jo u r du crim e, est venu à deux re ­p rises lui d em a n d er les noms des nouveaux

MoDt do-Pô. En qu ittan t le vieux 01 a p ,ls *a d irec tion de Gou-

®anNn ° d af> d e Gouvieux (sourd , m ais pas m uet), fait u n e déposition sans in térê t.

M. Jacquot, conducteu r d e travaux a Gou. v ieux, a occupé p lusieurs jo u rs Clavet, qui

Colomic e “ lre r 6“ g ra " des d a t i o n s avec

M. Dessaux, m açon à V ineuil, donne le signalem ent d e . l ’ind iv idu qu ’il a croisé à cinq heu res un qu art.

Mlle P erpe tte , lille du déb itan t de Gou­vieux , a vu e n tre r C lavet au café vers cinq heures un quart.

M. R ousseaux, hô telier à C hantilly , donne les m eilleurs renseignem ents s u r la conduite de Colomic, qui logeait chez lui.

M. Pelassy a p rê té un peu d ’a rgen t à Co-

à p à r is ° Ur accow plir Ie trai 0t de Chantilly

M. Le B arb ier, gard e p a rtic u lie r à Gou­vieux, a recherché vainem en t dans les bois r ? _ J i £ la .Bar.de y avait des collels

p rê ts à■'toÉfrt; toTmé, sans àniorfïsseiffëht,

c o m m e C la v e t p r é t e n d a i t e n a v o ir t e n d u .w Gr0ss» d e ch a n tie r, d it que le

nom bre des personnes en re la tions avec Colomic é ta it trè s re s tre in t.. M'. ? !?ot ,tf cro isé Clavet, dont le regard inqu ie t 1 a v ivem ent frappé.

Haï1, fMA3gn5n .r,6pôle un p r°p °3 teQu p a r lebeau-frère de 1 accusé au tém oin , à savoir qu un jo u r , au coùrs d ’une discussion, Cla-

pas debout : il m ent im puném ent, il no veut pas révéler la source d e l’a rgen t qu ’il a r e ­m is à sa femm e, l ’a rg en t q u ’il a volé à Colomic ap rès l ’avo ir assassiné .

P our ce voleur, pour cet assassin il ne sau ra it y avo ir d ’indulgence .

Les ju ré s , qui on t p rê té serm en t dovant Dieu e t devant les hommos de n ’o b é ir qu ’à leu r conscience, ré p ondron t aux questions qui leu r seron t posées que Clavet es t cou­pable et qu ’il es t ind igne de pitié .

La défense.M* Joly a accepté la lou rde tâche de d é ­

fendre Calvet.« L’accusation, d it M* Jo ly , repose su r

deux faits ; C lavet a m éconnu avoir été au M ont-de-Pôt alors que sa présence y a été constatée, e t d 'av o ir eu en sa possession une som me à peu prés égale à cqlle que pouvait avo ir Colomic au m om ent de sa m ort. »

Le défenseur s’attache à ré fu te r ces asse r­tions, il en fa it vo ir aux ju ré s les inexacti­tudes, les invraisem blances, e t il conclut que si un crim e a été commis, son clien t n ’est pas le crim inel.

P our condam ner un jn e u rtr ie r , il faut des p reuves m atérie lles, ce rtaines, ind iscu tab les. D ans celte affaire il n rÿ en a pas : les ju rés re n d ro n t Clavet à la lib erté .

M. le P résidon t fait m o n trer aux ju ré s les tro is gourdins qu i on t servi à assom er Co­lomic.

M® Joly d it aux ju rés qu ’il es t im possible que le m ôm e ind iv idu a it changé tro is fois de bâton pour assom m er la victim e.

M. $ ch e rlin riposte e t fa it rem arq u er que 1b sang de Colomic a taché les tro is bâtons.

Le verd ic t.Trois questions éta ien t posées au ju ry : T rois q u arts d ’h eu re après il rapporte un

verd ic t affirm atif su r toutes les questions,, m itigé p a r l ’adm ission des circonstances a t­ténuantes.

A la dem ande du P résid en t à l ’accusé :« Avez-vous quelque chose à d ire su r l’ap p li­cation de la peine , Clavet s ’éc rie : « Je suis innocen t I E n m e co ndam nan t on condam ne un in n o c e n t; on laisse courir les m eu rtr ie rs su r la route e t on condam ne m a femm e e t m on en fan t à m o u rir de faim ! »

La Cour condam ne C lavet aux tra va u x forcés d p erp é tu ité . |

irêts à C ourt' tê ïine , 'sans am ortissem ent, pour un» d u rée do I à 5 ans , aux taux d ’in ­té rê t do 4 fr. 30 ”,

L e s 'p rê ts du C ré d it , Foncier p résen ten t des avantages considérables :

1° Extinction progressive do la dette . — 2" Non exigibilité du capita l. — 3° Faculté pour les p rê ts à long term e de se lib é re r par fraction . — 4° Libre disposition des b iens form ant le gage. — 5" G arautie absolue con- tro toute ind iscré tion .

II. — P rê ts Comm unaux.Le Crédit F oncier p rê te : aux com m unos,

aux départem en t e t aux étab lissem ents pu ­blics. ■ ; • ' •

Le taux d ’in térê t es t ac tuellem ent :De 3 fr. 85 pour tous les em prun ts com­

m unaux in férieu rs à 10,000 francs e t a u - dessus.

Do 4 francs % p o u r les em prun ts com m u­naux in férieu rs à 10,000 francs.

E t de 4 fr. 1 0 % p o u r les em p ru u ls dos des étab lissem ents publics.

L’in té rê t de ces p rê ts peu t ê tre abaissé su ivan t le u r im portance et leu r du rée .

S adresser, soit en p ersonne, soit p a r cor­respondance , à B eauvais, dans les bureaux de la succursale, 24 , ru e d’A m iens. — Jo in ­d re tim b re p o u r réponse.

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LE RETOUR D’AGEU ’E I ix i i* d e V i r g i n i e , qui g u érit les

varices, la ph léb ite , le varicocèle, les h é ­m orro ïdes, est aussi souverain conlro tous les accidents du re to u r d'ûgo : hém orragies congestions, vertiges, étouffem ents, palp ita­tions, gastra lg ies, troub les digestifs e t n e r­veux, constipation. P a ris , 2, ru e do la T a- cherio . Le flacon, 4 fr . 50, franco. Envoi g ra tu it de la b rochure explicativo.

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son t a ttein ts d une m aladie de la ne,au d a r tres , eczem as, boutons, dém angeaisons’ bronch ites ch ro n iq u e? , m aladies de la p o i- trin o , de I estom ac e t do la vessie de rhum atism es, un m oyen in faillib le de se g u é r ir p rom ptem ent ainsi q u ’il l ’a été ra d i­calem ent lui-m êm e, ap rès avo ir souffert e t essayé en vain tous les rem èdes préconisés. C ette offre, don t on apprécie ra le bu t h u m a­n ita ire , est Inconséquence d ’un vœu.

E crire , p a r lettre ou ca rte postale, à M. \ lu ren t, S, p lace Victor H ugo, à G renoble, qui répondra g ra tis e t franco par co u rrie r e t en v e rra les ind ications dem andées.

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Le G érant : B r a q d i t .Im p“im orio adm nistrativo et com m erciale

<to S enlis.

Annonces J n d i c i a i r e s .

! dl X ’ SA IN T E -B E U V Eavoué_àSenIis.

BNTE SUR LICITATIONde : 1*

3 Pièces de Terre:i terroir de MORTEFONTAINE

2*

) Pièces de TerreSises terroir de PLA1LLY;

3*

3 Pièces de Pré«terroir de SAINT-LÉONARD;

lue Pièce de PréSise terroir de St-FIRMIN;

6*ne Pièce de Terre

sise terroir de GESVRES-LE-CHAPITRE

« m e n t de Meaux (S.-et-M.); 6* ET

'NE MAISONfce à SENLIS, rue do Meaux,

n” 4 et 6, kn dix-neuf Loti,

- walté deréunion par tielleou totale

Radication aura lieu le M a r d i n J u i l l e t 1 9 0 0 ,

. . . Ji'ure de m id i. jinaience des criées du Tribunal -’u de première instance de Son- rjia Pelais de Justice de ladite "“Uuo de la République.

h«1cufion d’un jugement con- -roinmont rendu par le Tribunal • Â ■ ■ *e *fei mil neuf •» «registre et signifié ;

^ deX rc(lu^ ° ’ poursuite et dili-

"•ÿn-Baptiste Turquet, proprié-

Æ S d f ÀVilly’ 00,1111111110. Poursuivant ;tîîn pour avoué constitué M’

d -1’ demeurant à Senlis, ■"«laRépublique, n* 17;^ | erfî£Dce ou eux dûment ap-

.^'•"J-Alesondre Ihillocq, doc- “medtcme, demeurant à Paris, "Nironiesull, numéro 6 t.

•Au nom et comme subrogé- luteur des mineurs Louise- siaric-Angéliquo Turquet et raul-Louis Turquet ; *

h,n. n„ Posent à la vente;(.5! -Pfur avoué constitué M*

«. demeurant à Senlis, rue ' ‘Mlaire, numéro 10;ift^ '^ .o-Jean-B aptiste-A nge -•'h’riufn tai-e’ demfeuraut ô

« Au nom et comme su- ‘Ogc-tuteur ad hoc des mi—

• ineVS » Tur(luet sus ‘ nom "

’e Mardi dix-sept licdicnn i ccnl’ heure de m idi, •de w criéos du Tribunal UditeItt8’ nu 1>alais do Justice b vente in’/ i U0 do 1,1 République,- de ‘ dlx' Ileuf lots, avec fa-- imtneui, • P011'6!'0 ou totale,

Lfr,;apri!-8 dé8i«né3 et'•es à prix suivantes :

D É S I G N A T I O N

A P U I X^ Premier Lot.

so,ixnn,0'douzo ares l(,if do wl!, rn rcs d0 terre, sis'M I’o m Z ; 0,.U aino- liou d 't l0'■'“l'iMi rh : pant d'un côté à

C6M au“ ,u ?° Saint-Laurent, Aloxandro Benolst, d’un

bout M. Turquet, d ’autre bout l’Ave­nue dos Rouliers.

Mise à p rix : 2.9Ü0 fr.Deuxième Lot.

Soixante-cinq ares dix centiares de terre, même terroir, lieu dit le Grand Pommerot, tenant d’un côté nord à MM. Constant Hamet et Turquet, d’autre côté au chemin de Piailly à Dammartin, à M. Alexandre Benoist, d 'un bout est à M. Collomb, et d’au­tre bout à Adolphe Clary.

Mise à prix : 700 fr.T roisièm e Lot.

Un hectare soixante-dix-neuf ares quatre-viDgt-six centiares do terro, même terroir, lieu dit le Fossé de Closière, tenant d ’un côté nord, Au- bergé et par hache externo à M. Tur- quel, d’autre côté à M. Paul Bou­chard, d’un bout est à MM. Félix Bou­chard,,Clary et Turquet, et d’autre bout par coude externe a M. Tur­quet.

Mise à prix : 2.000 fr.Q uatrièm e Lot.

Neuf ares viDgt-cinq centiares de terre, terroir de Piailly, lieu dit le Fond de Néval, tenant d'un bout nord à Madame Devilleneuve, d ’autre boi t sud à la même, d’un côté est à M. Rieul Tbéroine, et d'autre côté ouest à M. Jean-Piorre Lorin.

Section B, numéro 67.Mise à prix : 200 fr.

C inquièm e Lot.Vingt-trois aros do terre, môme

terroir, lieu dit le Buisson Fauchet, tenant du nord h MM. Jolly, du sud à M. Hamet, et d’un bout vers l’Avenue du Génétray.

Section J, numéros 50 et 55 partie.Mise à prix : 450 fr.

S ixièm e Lot S o ixsn 'e -d ix ares quatre-vingts

centiares do terro, même terroir, lieu dit Arnoupré, tenant côté est et d’un bout nord M. Turquet, d’autre côté !o môme, et par hache externe M. Henri Parent, et d’autre bout la Voirie d’Ar- noupré. ,

Section B, numéros 110 du cadas­tre et 148 du bornage.

Mise à prix : 900 fr.Septièm e Lot

Un hectare soixante et onze ares soixante-quatorze centiares dè terre, mémo terroir, lieu dit la Fontaine Bridct, dans laquelle existe une source, tenant ü’un côlé à M. Malin­gre, aux héritiers Clary. à M. Tur­quet et à M. Duval, d ’autre côté à M. ’ficlor-Alexandre Bouchard et à M. Ernest Philibert, d’un bout au Chemin Vert do Renaultpré, d ’autre bout 4 M. Philibert, à M. Paulmier et fc M. Duval.

Seolion C, numéros 21, 22,23, 31,I, 39, 40 et 41 du cadastre, et nu- éros 21, 22, 23, 32, 40, 41,42 et 43

du bornage.MiseȈ p rix : 9.000 fr.

H uitièm e L ot Vingt-sept aies un centiare do

terre, mômo terroir, lieu dit lo Haut do tiailkn ; tenant d ’un côlé nord et d’un liout.4 M. Turquet. d ’autre côté à M. Adolphe Clary, d ’autre bout à l’Avenue du Pont Saint-Louis.

Section B, numéros 21 partie du cadastre et 24 parlio du bornege.

Mise à prix : 550 fr.Neuvièm e Lot.

Trente et un ares quMrc-vingt-onzo centiares do terre, mômo terroir, lieu dit le Pré Daudan, tenant d ’un côté nord et des deux bouts à M. Turquet, et d ’autro côté à l’Avenuo Verte.

Section F, numéros 15 et 16 du ca­dastre et 11 et 12 du bornago.

Mise à prix : 600 fr.Dixième Lot.

Trepte-huit ares soixnnto et un centiares do terro, mômo terroir, au

• tre côté à MM. Turquet et Demonchy, et d’autre bout nord à Félix Bou­chard.-

Section B, numéros 138 du cadas­tre et 144 du bornage.

Mise à p rix : 750 fr.O nzièm e Lot.

Vingt-cinq ares cinquante-trois cen­tiares de terre, même terroir, au Pré Daudan, tenant d'un côté est à M. Turquet, d ’autre côté à la route de Paris à Piailly, du troisième côté sud à l’Avenue Verte.

Sectipn E, numéros 11 du oadaslre et 16 du bornage.

Mise à prix : 500 fr.Douzième Lot.

Soixante-trois ares soixante-treize centiares de terre, môme terroir, lieu dit lo Fond de ïlieniôres, tenant d’un côté MM. Clary et Turquet, d’autre côté les représentants Boyard, d’un bout M. Turquet, d ’autro bout M. Ha­met. ,

Mise à prix : 1.200 fr.T reizièm e Lot.

Trente ores quinze centiares de terre, même terroir, lieu dit le Fond de Thenières, tenant des deux côtés et d 'un bout M. Turquet, et d ’autre bout MM. Haine Louis, Haine Pierre et Cor Alexandre.

Section J, numéros 50 partie du cadastre et 65 partie du bornage.

Mise à prix : 600 fr.Q uatorzièm e Lot.

Neuf ares vingt-huit centiares do tré, terroir de Saint-Léonard, section ’Avilly. lieu dit la Fontaine Rondeau

ou lo Pré d’Avilly, tenant d’un bout à M. Fossiez, d’autre bout le Fossé des Pompes, et des deux côtés M. Turquet.

Section A Mise à p r ix : 360 fr.

Q uinzièm e Lot.Six ares quatre-vingt-quatre cen-

liares du terre, mômo terroir, lieu d t la Crossonnière, tenant des deux côtés M. Turquet, d ’un bout M. Fos­siez, et d ’autre bout un ruisseau, et au-delà à H. de Berteux.

Mise à prix : 270 fr.Seizièm e Lot.

Un hectare soixante-neuf ares soi­xante-dix centiares de pré et ma­rais, sis à Avilly, commune do Saiut- Léonard, lieu dit la Fontaine Ron­deau, tenant d’un côté à M. Turquet, d’autro côté le Domaine de Chantilly, d’un bout M. le comte de Bertenx, et d’autre bout M. Obry.

Mise à prix : 7.000 fr.D ix-septièm e Lot.

Trente ar*s soixante - dix - sept centiares de pré, sis terroir do Saint- Firmin, en la Grande Prairip, tenant d’un bout au Domaine de Chantilly, .d’autro bout M. Bidaux, d’un côté MM. Turquet et Pinçon, et d’autre côté M. Obry.

Mise à p r ix : 4.000 fr.D ix-huitièm e Lot.

•Trente aros cinq centiares de terre, sis terroir de Gesvrcs-!e-Cha- p itro , arrondissement do Meaux (Sfine-et-Marne), à la Croix Saint- Laurent, tenant du levant à M. Cy­rille Picon, du couchant à M. Fouil- laux do la Ramée, comme fermier, et du midi et du nord à M. Lepape.

Mise à prix : 500 fr.D ix-neuvièm o Lot.

U n e M a i s o n , sise & Senlis, ruo do Meaux, numéros 4 et 6, à l’anglo de la ruo de la Poterne.

Cette maison, divisée en doux ap- partoraonts distincts, comprend :

Premior appartement, ayant entrée ruo do Meaux, numéro 4, par une porte bâtarde, consiste dané :

An rez-de-chaussée, salon, salle & manger, cuisine, office et water-clo- sets, grand magasin donnant sur la

Total des mises à p rix ...............................

canton d’Arnoupré, tenant d’un côté ! cour, est et d’uu bout à M, Turquet, d’au-1 Au premier étage, deux ohambres

à coucher, grand magasin au même étage, au-dessus du magasin du rez- de-chaussée.

Deuxième -appartement, ayant en­trée rue de MeauX, numéro 6, par uno porte bâtarde, consiste dans :

Au rez-d e-ch au ssée , vestibule d’entrée, à droite duquel grand salon, à gauche du vestibule, fruitier, cui- ilne, arrière-cuisine, petite salle à manger, grande salle à manger, calo­rifère, cabinet de travail et water- closets.

Au premier étago, sept chambres éclairées sur la rue de Meaux, des­servies par un corridor, une grande chambre à coucher, cabinet de toi­lette et wnter-closets, le tout éclairé sur le jardin.

Au deuxième étage, cinq chambres à couche/, vastes greniers régnant sur le tout, couverts en tuiles.

Communs : écuries pour six che­vaux, remise, banderie, repasserie, bûcher avec cour spéciale et grande porte sur la ruo de Meaux.

Caves sous la maison.Cour pavée, jardin séparée de la

cour par une grille en fer; ce jardin a une porte de sortie sur la rue de la Cognée,

kaux de la ville, puits.Le tout, tient par devant à la rue ) Meaux, à droite à la rue de la Po­

terne, dans le fond à la rue de la Coguée et à gauche à M. Mercier.

Mise à prix ; 30.000 fr.

Fait et rédigé paï l’avoué poursui­vant soussigné,

Senlis, le 16 Juin 1900.Signé : A. SAINTE-BEUVE.

S’adresser p our les renseignements : 1* A M® SAINTE-BEUVE, avoué à mlis, poursuivant la vente;2* A M’ MORAND, avoué à Senlis,

présent à la vente ;A M* DELAUNAY, notaire à

Sonlis;4* Et au Greffe du Tribunal civil t Senlis, où le cahier des charges est

déposé.Pour insertion :

Signé : A. SAINTE-BEUVE.

2* M. Pierre Halb. instituteur, de­meurant à Chàtenay ( S a ô n e -e t- Loire);

3* M. Gaspard Halb, instituteur, demeurant a Burnand (Saône-et- Loire);

4° M. Eugène Halb, employé des contributions indirectes, demeurant à Brienon (Yonne) î

5* Madame Marie-Madeleino Halb, épouse de M. Claude Chifllot, rece­veur d ’octroi, demeurant à Saint- Ouen, rue Monlmartro, numéro 19,

Et mondit sieur Chifllot, tant en son nom personnel que pour assister et autoriser sa femme, sus-nommée, et la validité de la procédure ;

6* Et Mademoiselle Joséphine Halb, sans profession, demeurant à Séry ;

AyantpouravouéconstituéM* Louis Escavy, demeurant & Senlis, rue de Villevert, numéro 7 ;

En présence, ou eux dûment appe-s, de :M. Gustave-Julien Druelle, archi­

tecte, demeurant à Crépy-on-Valois,« Tant en son nom person-

a nel que comme tuteur ria- « turel et légal de M. Nool- a Joseph-Edouard Druelle, son « fils mineur, né lo vingt- « trois Août mil huit cent qua- « tre-vingt-treizÉp; »

Ayant M* Delaporte, avoué à Sen­lis, pour avoué constitué ;

Et M. Albert-Auguste Delafosse,| iropriétaire, demeurant à Crépy-en- Valois,

« Au nom et comme subro- o gé-tuteur du mineur Noël- « Joseph-Edouard Druollosus- a nommé; »

Procédé, lo Dimanche quinze Ju il­let m il neuf cent, à deux heures de relevée, en la Salle de la Mairie di S a in t-S ern ln -du-P ia ln (Saône-et- Loire), et par le ministère do M* Bou- th en b t, notaire à Couches-les-Mines i Saône-et-Loire), commis à cet effet, lia vente et adjudication, au plus

offrant et dernier enchérisseur, et à l’extinction des feux, de l’immeuble dont la désignation suit :

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné,

1 Senlis, le 16 Juin 1903.

\ Signé : Louis ÉSCAVY.

Et enregistré.

S’adresser pour les renseignemsnts.A M* ESCAVY, avoué à Senlis

(Oise), poursuivant la vente ;A M* DELAPORTE, avoué à Senlis,

présent à la vente ;A M* DIET, notaire à Crépy-on-

Valois (Oise) ;Ej à M* BOUTIIENET, notaire à

Couches-les-Mines, dépositaire du ca­hier dos charges.

Pour insertion : Signé : L. ESCAVY.

Anr. 2M" ESCAVY, docteur en

droit, avoué à Senlis, rue de Villevert, n’7, suce’ de M* Démki.in;

BOUTIIENET, notaire à Couches-les-Mines (Saône-et-Loire).

VENTE SURLICITATIONiU u tr o Al a j o u r a o l M i n e u r

D’UNF.

MAISONC irco n stan c es & D épendances,

Sises à SAINT-SERNIN-DU-PLAIN (Saône-et-Loire).

L’adjudication aura lieu l e D i m a n c h e 1 K J u i l l e t

1 9 0 0 ,d deux heures de relevée,En la S ille de la Mairie

de Saint -S e rn in - do -P la in (Saône-et-Loire),

Et par lo ministère de M* Boutiif.net, notaire à Couches-les-Mines,

commis a cet effet.

En exécution d’un jugement rendu par le Tribunal civil de Sonlis, le viDgt-quatre Janvior mil neuf cent, enregistré ;

Il sera, aux requêto, poursuito et diligenco do :

D M. Mathias-Auguste-Louis Halb, comptable à la Compagnie l ’Abeille- Grêle. demeurant à Paris, avenue de Salut-Oueo, numéro 134 bis ;

D E S I G N A T I O NCommune de Saint-Sernin-du-Plain

(Saône-et-Loire).U n e M a i s o n , construite en

pierres, couverte en tuiles, siso au bourg do Saint-Sernin-du-Plain, com­prenant : un rez-de-chaussée, une chambre avec cave dessous, un pre­mier étage de deux pièces avec gre­nier au-dessus.

Un bâtiment joignant lo précédont, comprenant uno chambre et un fonr au rez-de-chaussée, une chambre au premier étage et grenier sur le tout; cour devant ; une parccllo do terrain derrière; droit d ’appui sur le bâti­ment de Jean Taillandier.

Le tout, cadastré section C, numé­ros 530 et 531, joint au levant JeanRossigueux, nu la route, et au

La moitié, ou cenliares, à pr< gnant Duvornoi terre lieu dit Vi contcnanco toln

ord Brazey, au midi ouchant Taillandier, în nro quatre-vingts ndre ou nord, joi- -Chifllot, dans uno ;no à l’Oncle, d ’une 8 de trois ares soi­

xante centiares ; «0110 moitié joindra au midi le surplûs^de la terre, au couchant Roué, au levSnrlnHio. —>Le gros poirier situé près do Rxjuè ne pourra être abattu, bien qu’il no soit pas planté à distanco suffisante.

ra iso à P r i x : 1 .5 0 0 f r .

L’adjudication aura lieu sous les chnrg'S, clauses et conditions du cahier des chargos dressé par M* B.iu» thenet, notaire à Couches-les-Mines,' et déposé on son Etude, où chacun peut en prendre connaissauco, et su r Mil la mise a prix sus iudiquée, fixéo par i ô . ulo jugement .Di-énonoe.

I 9. - Six hwiares quarante-neuf

Etudef de M’ s a i n t e - b e u v e ,avoué à Senlis.

P U R G E L É G A L E

Suivant exploit do CagDard, huis­sier à Nanteuil-le-llaudouin, en dato du quatorze Juin mil neuf cent, enro gistré ;

Notification a été faite à M. le Pro­cureur de la République , . près lo Tribunal civil de Senlis ;

A la requête do M. Joseph Dcbray, négociant, demeurant à Paris, rue Ordciier, numéro 7 ;

Pour lequel domicile e s t' élu „ Senlis, 17, ruo do la République, en l ’Etude do M* Sainte-Beuve, avoué, qui est constitué et occupera pour lui tant que besoin sera ;

De l’expédition d'un acte dressé nu Greffe du Tribunal civil de Senlis, lo cinq.Juiu mil neuf cent, enregistré, constatant le dépôt effectué audit Greffe, lo même jour, par M* Sainte- Beuve, avoué, de la copie collation- née et enregistrée ;

D’un contrat reçu par M* Delaunay, notaire à Stnlis, lo neuf avril mil neuf cen t, enregistré, contenant vento par :

M. Philippe-Constant-Erucst Pra- rond, propriétaire, etMadameAdélino- Marie-Isaure Lafontau, so i épouse, demeurant ensemblo h Abboville;

Au profit do M. Debray sus-nom­mé;

De la Ferme de la Monlogno, sise communes de Rozières et Baron, con­sistant en un corps de ferme compre­nant des bâtiments d ’habitation et d’exploitation, écuries, grange, dia­bles, pigeonnier, hangar et dépen­dances diverses, lo tout situé au mi­lieu des terres ci-après désignées et figurant au cadastre do Rozières sous les numéros 78, 79, 80 et 81 sec­tion A ;

Et les pièces do terro, pré et bois, dont la désignation suit :

Terroir de Rozières.1. — Quarantre-trois ares quatre-

vingt-trois centiares de terre, lieu dit la Folie ;

2. — Un hectare cinquante-deux ares cinquante-deux cenliares de terre, lieu dit lo Chemin de Versigny.

3. — Un hectare trente-trois ares trmite-quatre centiares do bois, lieu ••■'le Saint-Samson.

Terroir de Baron.4. — Neuf hectares quatre-vingt-

cinq ares cinquante-neuf cenliares de terre, lieu dit la Faulx do la Croix Régaia.

b. — Deux hectares soixante-douze ares soixante-trois centiares de terre, même lieu dit.

6. — 1 hectare quatro-vingt-quatre ares douze centiares do torre, même lieu dit. ,

7. — Cinquante-neuf ares vingt- cinq centiares do terre, mémo lion

ares soixante-dix centiares de terre, lieu dit les Ravins de la Gorge de la Montagne.

10. — Quatre-vingt-deux aros qua­rante-huit centiares do terre, même lieu dit.

.11. — Un hectare soixante-quinze ores dix-huit centiares de terre, thème lieu dit.

Terroir de Rozières,12. — Douze hectares soixanto et

onze ares ueuf centiares de terre, lieu dit la Plaine do la Montagne.

13. — Huit hectares trente et un ■ s soixauto-douze centiares de

terre, lieu dit la Montagne.14. — Quinze ores ouzo contiares

do toi ro, lieu dit la Piaiue de la Mon- tague.

J5. — Dix ares quatre-vingt-seize cenliares de torre, mômo lieu dit.

16. — Cinquante-deux ares douze cenliares do verger, même lieu dit.

17. — Quarante-trois ares quatre- vingt-douze centiares do verger, ac­tuellement en pré, même liou dit.

18. — Vingt-doux ares soixanto- treizo contiares do pré, même lieu dit. •

19. — Quatre ares quatre centiares do terrain et plantation, mémo lieu dit.

20. — Dix-huit ares quatre-vingt- douze centiares de terrain, occupés par le sol des bâtiments de la ferme et de ses annexes.

21. — Quatorze hectares soixanto- huit arcs quatre-vingt-quinze cen­tiares do terre, bois ot jardin, lieu dit la Montagne.

22. — Seizo hectares cinquante- trois ares cinquante-trois centiares de torre, lieu dit la Plaino do la Mon­tagne.

23. — Dix hectares quarante-huit ares cinquante-quatre centiares do k rre , même lieu d;t.

Terroir de Baron.24. — Trois hoctares quarante ares

trentre-quatro centiares do terre, lieu dit la Plaine de Beaulieu.

25. — Deux hectares douze ares soixante-quinzo cenliares de b is , lieu dit la Gorge do Fresnhv.

26. — Trente-cinq ares cinquanto- six centiares do terre, même lieu dit.

27. — Quatre-vingl-seizo ares de terro, même lieu dit.

58. — fin hectare soixante-six ares soixante-deux cenliares do bois, même lieu dit.

2». — Vingt-cinq ares trente-trois centiares do bois, lieu dit la Gorge de Fresnov.

30. — Trente arcs environ de terre, lieu dit au Vieux Chemiu de Baron.

,31. — Dix ares environ de terre, lieu dit lo Chemin do Bsrou à Ro­zières.

32. — Vingt-cinq arcs de bois, lieu dit la Gorge de Fresnoy.

Etco, moyennant outre les charges, le prix principal do cent cinquante m ille francs ;

Avec déclaration à M. le Procureur de la République :

1* Que ladite notification lui était faite, conformément à l’article 2,191 du Code Civil, afin .qu’il eût à prendre, s'il le jugeait couvenablo, et au prolit de (pu de droit, dans undélai de deux mois, inscription d’hypothèque légale su r les immeubles sus-désignés. faute do quoi lesdits immeubles seraient et demeureraient définitivement pur­gés de toute hypothèque do cotte nature ;

2* Que les précédents propriétaires outre les vendeurs étaient :

Pour parcelle :Indivision d'entre Loufs-IIippolyte

Gilqum; Vï }Mario-Genevièvo-Rosalio Gilquin .

epouso de Jean-Charles-ThéodolpheRouxvjjle-Delagrange ;

Agnès-Sophio Gilquin, épouse de Eleoaore-Fredéric Journier •

Louis Gilquin ;Louis-Aloxandre Gilquin’ Jknrietio. dite Camille, Gilquin

épouso do Victor-Fulgeuçe Davouges;Clémence Giiquiu, épouse de Adol­

phe Saneuibiuu;qi.lc‘rIIF C0ll,,n'ssani pas tous

ceux du chef desquels il pourrait être pris des'inscriptions d'hypothèque égalé, n etaut pas connus do M. De­bray, il ferait faire la présento in­sertion conformément à l’avis du Conseil d l-.tat des neuf mai et premier juiu nul huit cent sept.

Pour insertion :Signé : A. SAINTE-BEUVE.

* Abt. 4.Etudo do M’ SA INTE-BEUVE,

avoué à Senlis.

1 ‘ t i U ï l i L E G A L I

Indivision d’entre Louiso-Augus- tino Hervaux;

Marie-Célino Ilorvaux;Adèle-Amélio Hervaux, veuve de

Charles Boitcl ;Laurent-Onésime Hsrvaux;Félix Hervaux ;Onésime Hervaux et Roso-Onésime

Terrier, son épouso ;Peur la plus grande partie : '

Ch^rles-Gustavd do Montguyon- Hardouin et Anne-Augustino de Ma» «aqcourt, son épouse;

Suivant exploit do Cagnard, huis­sier à Nanteuil-le-llaudouin-, en date du quatorze Juin mil neuf cent, enre­gistré;

Notification a été faite à M. le Pro­cureur de la République près le Tri­bunal civil de Senlis;

A la requête de M. Joseph Debray. négociant/ demeurant â Paris, rue ürdener, numéro 7 ;

Pour lequel domicile est élu à - v » .d? I" République, en

1 Elude de M _ Sainte-Beuve, avoué qui est cousiitué et occupera pour lui tant que besoin sera ;

De l’expédition d’un acte dressé au Grclle du Tribunal civil de Senlis le cinq Juin mil neuf cent, enregistré constatant le dépôt effectué audit Greffe, ledit jour, par M* Sainte- Beuve, de la copie collàtionnéo et enregistrée ;

D’uu e n trâ t reçu par M’ Delau­nay, notaire à Semis, le neuf Avril mil n tu r cent, enregistré, contenant vente par :

M. Félix Hervaux, propriétaire, domeuraut a Fresuoy-le-Luat ;

Au profil do M. Debray, sus­nommé :

1* D'une Maison, sise à la Montagne, commune de Rozières, divisée en trois logements avec greniers, cir­constances et dépendances, cour ot jardin ; le tout tient d ’un côté à la route, cl des autres côtés à M. ot Ma­dame Thoinas-Sussot ;

2* Et une bando de terrain, le loug du m ur de la maison et du m ur du jardin ;

Et ce moyennant, outre les char­ges, le prix principal do d ix -h u it cents francs.

Avec déclaration à M. le Procureur de la République

1’ Que ladite notification lui élait^ faite, conformément à l'article 2194 •lu (.ode civil, afin qu’il eût à prendre, s il le jugeait convenable, ot au profil de «pu (le droit, dans un délai do deux mois, inscription d'hypothèque légale sur les immeubles sus-dési- gnés, raute de quoi lesdits immeu­bles seraient et demeureraient défini­tivement purgés do louto hypothèque do celte nature; *

2* Que les précédents propriétaires outre les vendeurs étaient :

Joseph - François-Pierre Thomas ; Eugène-Alexaudre Thomas : JosoDh- Bernard-Desiré Thomas ;

Louis-Joseph Thomas;Joseph Thomas et Marie-Cathorlna

Legrand, son épouso; Marie-Cathe- riuo Thomas, épouso do Piorro-Char- les Varloquet; Virginie Thomas épouse de Alexsndre-Ernest Grutus •

3 ' Et quo tous coux du chof des­quels il pourraitélfo n-’- " *

Page 4: JOURNAL DEbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_06_17_MRC.pdf · défense nationale. Finalement, M. Fres- neau a résumé toutes les critiques du projet, dont l’ensemble

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lion» d’hypothèque légale n’étant pas connus du sieur Duhray, il ferait la présenta insertion conformément à l’avis du Conseil d ’Etat dos neuf mai et premier juin mil huit cent sept.

Pour insertion :Signé : SAINTE-BEUVE.

Art. 5.Suivant acte sous signatures pri­

vées, eu date à Creil du douze avril mil neuf cent, enregistré ; la Société en nom collectif, constituée entre II. Germer-llinpolyte Lagand et M. François-Joseph M ennessisr , tous deux demeurant à Creil, pour I ex ­ploitation do carrières de sablo, avec siège social à Creil, et sous la signa­tu re sociale : JLagand * M ennos- s la r , a élé dissoute à partir du douze avril mil neuf cent, et la liquidation

■ <LAGAND et MENNESSIER.

situéos terroirs de MONTATAIRE ot SAINT-VAAST-

LES-MELLO,E n 329 L o t s .

L’adjudication aura lieu ’ * le D i m a u c h e 3 2 4 J u i n 1 9 0 0

d deux heures de relevée,En la Mairie de Montatalre,

Par le ministère do M’ Dksabii, notaire à Creil,

S ’adresser p o u r tous rense ignem en ts1* A M’ MORAND, avoué i Senlis,

poursuivant la vente;2‘ A M* SAVARY, avoué à Senlis

présent à la vente ;3- A M" JOLY, huissier à Chan­

tilly;4- El à M* DESAB1E, notaire

i Creil, dépositaire du cahier des charges.

ï -

Etudes de (

•• Louis ESCAVY, doc­teur en droit, avoué à Senlis, suce'M* Drmkmn;

I F E R R Y , notaire à l Béthisÿ-S’-Pierre.

3Ê2T ' t Psur publications judiciaires

S u r o o n v e r u lo n «le M U le I m m o b i l i è r e , .

DR

D EU X M A ISO SiSa v e c

C irco n stan c es e t D épendances,Sises à BÉTUISY-S'-MARTIN,

20 P ièces de TerrePRÉ * BOIS

Situéos terroir de Béthisy-S’-Martin. L’adjudication aura lieu le

D i m a n c h e f " J u i l l e t 1 D O O ,d une heure de relevée.

En la Mairie de la commune de Béthlay-Saint-Maitln,

Par le ministère de M* F k rr t , notaire à Béthisy-Saint-Pierre,

commis à cet effet. S'adresser p our Us renseignements

1* a M* Louis ESCAVY, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

2* A M' MORAND, avoué k Senlis, présent à la vente; .

3 ' El à M’FERRY, notaire a Béthisy Saint-Pierre, dépositaire du cahier des charges.

yv.t' ESCAVY, avoué a Senlis; R1CUARD, notaire k Pont-Sainte-

Muxence.

Continuation de la Ventedo

MARCHANDISESDépendant de la liquidation de la dame

Ma r t in ,négociante à l’ont-Saint-Maxence,

Le Dimanche #7 Ju in , d 9 heures, Par le ministèro de M* Richard,

notaire.

Vins ordinaires; Vins-lius, etc. Grand choix d’Eaux-do-Vie (Arma­

gnac, de Beaürepaire, etc., etc., etc ) Absinthe E. Pernod, Vermouth,

Vins de Champagne, etc ., Vins en bouteilles, Cognacs, Fines-Champa- gnes, Kirschs, Madères, Xéiès, eto.

Etude de M* Louis ESCAVY, doclèur en droit, avoué à Senlis,

rue do Villevurt, n* 7 (Successeur de_M‘ Démklin).

Par suite do surenchère du dixième, but aliénation volontaire,

DR

D E U X M A ISO N SC lroonatanoes, D épendances,

Sises à BÉTUISY-SAINT-MARTIN RT UN

BATIMENT AUSAGB DE MAGAS1Sis audit Bbthist-Sairt-Martin.

L’adjudication aura lieu lo M a r d i 3 J u i l l e t 1 9 0 0 ,

heure de m idi.En l'audieuco des criées du Tribunal

civil de première instaure de Senlis, au Palais do Justice de ladite ville, rue de la République.

S ’adresser p o u r les ren se ig n em en ts : 1* A M* ESCAVY, avoué k Senlis,

poursuivant la vente;■ S* A M" MORAND Ot SAVARY,

avoués, préseuts à la vente;3* Et a M' FERRY, notaire à Bé-

thisy-Saint-Pierre.

Mludo do M* DHERBE,à Pont-S“-Maxeuce.

A C é d e r d e S u i teBON FOADS

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Pouvant convenir à dame seule. S’adresser pour tous renseignements.

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S’adresser pour tous renseignements, audit M' Du b r r r , huissier.

Etude M* PILLEBOUT, notaire à Crépy-eu-Valois.

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Etude le M- SAINTE-BEUVE,avoué à Senlis.

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9“$ 1e de JardinTérroîrdo RARAY.

L'adjudication aura lieu, par lo mi­nistère de M* Petit, notaire è Senlis, commis à cet effet, savoir celle dos immeubles sis à Ville vcrt-Senlis, lo D im anche p re m le r Ju ille t 1900, à une h e u re de re le v ée , eu l'Etude dudit M' Petit, et celle des immeubles de Rarav, le même jour, p re m ie r Ju ille t 1900, à tro is h e u re s de r e le v é e , en la Mairie de Rarav.

S’adresser pour les renseignements r A M- SAINTE-BEUVE, avoué à

Senlis, poursuivant la vente ;2* A M* PETIT, notairo à Sonli:

dépositaire du cahier des charges;3’ El à M® BAUDON, notoire au

Plessis-Belleville.

Æ h , . c a s - a i a p c a a a LPour cause de double einp.oi,

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Dans un chef-lieu de canton important de l’arrondissement de Senlis.

P r e s s é .S’adresser à M* Pii.leuoit, notaire

à Crépy-en-Valois. 89

/M* GKOHGKS MORAND,I cencié eu droit, avoué i à Soulis, rue Saint-

Etudes do ( Hilaire, u* 10, succès- ) sour de M* Lkvikux; [Et de M' DESABIE,\ taire à Creil.

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Petite commode à deux tiroirs du temps de Louis XV en marqueterie de bois k Meurs et garnie de quelques ornomouts de bronze doré. Dessus de marbre brèche d ’Alep.

Coniole de forme demi-lune du iinps de Louis XVI, en bois sculpté I peint en blanc avec bandeau orné

découpé à jour,guirlandes de (leurs, pieds cannelés reliés par une entre­mise et tablettes d’entrejambes bor­dées d’ornements. Dessus do marbre gris. Galerio do cuivre., Commode Louis XVI à cinq tiroirs «n marqueterie de bois rose et autres à , ornements, garnie de quelques bronzés et a dessus de marbre gris,

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citronnier aVec moulures de cuivre poli.

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juillo, en or émaillé, et médaillon f loublo faco renfermant deux minia­

tures en grisaille.Boite ronde eu poudre a ’écaille

Louis XVI, incrustée de roseaux d’or avec miuiaturo sur le couvercle peint en grisaille et représentant une allégorie de la Force.

Etui à cire du temps de Louis XV on argent, incrusté de Meurs et de trophées en or de couleur,.

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Diverses sculptures en ivoire, diverses époques.

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lambrequins et rayons. .Bannette oblongue à pans et à deux

anses, à décor bleu, lainbrequip pourtour et corbeille de Meurs centre.

Bannette do mémo forme à décor bleu et rouille, avec galon au bord ‘ corbeille de Meurs au centre.

plat rond à bords festounés sur po­lychrome à fleurs, oiseaux et gre­nades.

Assiette à bords festonnés décor polychrome à la cour tronquée fleurs.

Sucriôre forme vase a décor poly­chrome. paysage de stylo chinois.

Grand pichet, décor polychrome pistons de Meurs, portant le nom J Louis Vaillant et la date de 1784.

Sucrière en forme de vase à décor polychrome de lambrequins et d ’or­nements.

Quantité de plats et assiettes a dé­cors variés. , i

Faïences d iv e rse s Vase ovoïde en ancienne faïence de

Castcl-Durante à décors de Meurs d' rinceaux sur fond bleu et médaillon

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Demander le Catalogne à M* BARàNGER, commissaire-

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Snccasseur de M* Ansart.

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Désignation sommaire : B r o n z a s ;

Belle pendule à caga. du temps deLouis XVI, bronze ciselé et doré, avec mouvement de Ferdinand Ber thoud. cadran bordé d'au tore et do branches de laurier.

Deux magnifiques flambeaux pied, en bronze ciselé et doré au mat du temps de Louis XVI. ornés de fe tons et de fruits, do tétos d'oufauts souffleurs et d’ornements-et attributs rapportés. (La dorure est d'uno ad­mirable conservation.)

Ces H'imhmur semblent être la répétition de ceux de Martin- court de la tente Double, ac- tuellem*nt à l’Exposition Pa­ris (Petit Palais/, proche de la p ’ndule en marbre de Fal- conet.

Pendule du temps de Louis XVI façade d'émail à fond bleu, méd,ail­lolis do personnages en couleur: bronze ciselé et uoré. lin d-s trois cadrans est signé : C. Merlot.

Lustre en cuivre à neuf lumières garni de cristaux de Bohêmo.

M euble# ;Bahut Renaissance eu bois sculpté

h ligures, cariatides grotesques et

saint personnago.Vase analogue à celui qui précède,

mais plus petit. wPetit plat en ancienne faïence de

Faënza décoré d’ornements poly­chromes. . - -

Deux cornets on ancienne faïence de Castel-Duranto, décor polychrome à ornements et bustes de Vierge et Saint-Sébastien.

Petit plat ovale de la suite de Ber­nard Palissy, offrant en relief les- armes de Francs surmontées de la couronne royale et soutenues par des génies ailés. '

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Tasse de mémo formo et de même porcelaiuo, décorée do boutons de roses bordés de dorures sur fond bleu gris.

Tasse do mémo formo, avec sou­coupe décorée d'un sujet champêtre avic personnages et d’ornements do­rés sur fond bleu.

Petite tasse avec soucoupe en vieux Sèvres, pâte tendre décorée do myo­sotis.

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Bourdalouse en ancienne porce- laino dé Chantilly, à godrons saillants et décor bleu à hachure et fleurs.

Deux sucriers couverts avec pla­teaux lobés en ancienne porcelaine de Chantilly, décorés de jetés de fleurs polychromes.

Pot cylindriques et sucriers des mêmes porcelaine et or.

Grande quantité de pièces de ser­vice, en ancienne porcelaine de Chan­tilly à décor bleu ; seaux, plats, assiettes, salières, soupières, tasses.

Deux vases évasés en porcelaine dure, en deux parties, è riche décor gaufré et doré sur fond gros bleu.

Deux vases ovoïdes à anses, têtes d ’éléphauts, on porcelaine dure è fond bleu, rehaussé de doruro et médaillons, vues de Saint-Cloud et paysago avec animaux. Ils sont gar­nis de bases et de gorgos on bronz»

'scié.Groupo on porcelaine blanche de

Saint-Cloud : Kufanl, chien et vase.Deux groupes en biscuit de Locré :

Vénus et Amour.Groupe en porcelaine hlancho do

Saxe composé do quatre ligures et d'un terme : Sujet ayant trait à l'hy­men.

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