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Juillet-Août 2013
LE MOT DU REPRESENTANT
gation sénégalaise en Chine dans le cadre de la
coopération sud sud où la FAO Sénégal a été
représentée par l’Associé de programme qui nous
retrace les principales étapes de cette mission. Ce fut un
voyage riche en découvertes et apprentissages dans la
coopération sud sud.
Les apprentissages de nos partenaires du terrain à
Anambé et dans les Niayes ont porté sur une formation
en communication pour le développement, dans le cadre
du projet de renforcement de la sécurité alimentaire.
Le sommaire de cette septième édition de la News letter
de la FAOSN est fructueux au même titre que la période
d’intérim qui fut une expérience enrichissante. Je
voudrais à l’occasion de mon dernier édito de la News
letter de la FAO Sénégal en tant que Représentant a.i.,
souhaiter une Bonne continuation au personnel du
bureau pays de FAO Sénégal et à son nouveau
Représentant.
Bon hivernage et Bonnes vacances
ED
ITO
RIA
L
AU SOMMAIRE
Interview : La période d’intérim à la Représentation de la FAO
au Sénégal a été marquée par le lancement de nouvelles
perspectives. Pages 2 - 3
Présentation : Le nouveau Représentant de la FAO Sénégal a
pris fonction . Page 4
Perspectives : Nos priorités : les nouveaux objectifs
stratégiques de la FAO. Page 5
Programmes et Projets : Une initiative pour aider les jeunes
défavorisés à développer des micro entreprises. Page 6
Urgences Sénégal : La FAO aide les ménages agropastoraux
vulnérables par le biais des radios communautaires. Page 7
Terrain : Visite des sites et des acteurs pour la mise en place du
projet AISAN. Page 8
Coopération : La Chine accueille des techniciens sénégalais.
Page 9
Evènement : La FAO forme ses partenaires du terrain en
communication pour le développement. Page 10
Agenda : Les rencontres de la FAO. Page 11
Lettre
D’information 07
La Septième
édition de la
news letter de la
FAO au Sénégal
marque la fin de
la période de
mon intérim, de
février à
septembre 2013,
en tant que
Représentant a.i. Par cette interview, je révèle que cette
expérience m’a beaucoup apporté et j’insiste sur les
principales activités acheminées durant cette période et
j’exprime également mes remerciements aux collègues et
aux partenaires de la FAO. Le sommaire de cette news
letter 7 présente en perspective les nouveaux objectifs
stratégiques de la FAO dans une volonté de partager mais
aussi de familiariser le personnel avec cette information qui
porte la nouvelle vision de l’Organisation.
Le lancement, à Guédiawaye dans la banlieue de Dakar,
d’un nouveau Programme de Coopération Technique
(TCP) de la FAO sur l’«amélioration des revenus des
jeunes défavorisés à travers le développement de micro-
entreprises » est un signal fort pour aider les jeunes à porter
des projets. Ce programme de la FAO entre en parfaite
communion avec la volonté du gouvernement du Sénégal
d’accompagner les jeunes, surtout ceux des milieux
défavorisés. Le Ministre de la jeunesse, en présidant le
lancement de l’atelier a montré l’engagement fort de l’Etat,
appuyé par la FAO, pour répondre à la forte demande
sociale des jeunes.
D’autres demandes sont liées à des situations de crise et
dans le cadre des urgences Sénégal, la FAO appuie dix
mille ménages vulnérables dans les régions au nord et au
sud du Sénégal. Il s’agit de distribution de semences et
d’engrais aux chefs de famille qui ont été touchés par les
crises. Un nouveau volet radios communautaires avec un
partenariat avec dix radios va aider les ménages
agropastoraux à satisfaire une bonne campagne agricole
2013.
Toujours dans la nouveauté, le projet d’Appui Intégré à la
sécurité alimentaire et nutritionnelle (AISAN) est entrain
de se mettre en place et la coordonnatrice du projet a fait
des visites de terrain. Une autre visite est celle d’une délé-
Interview
La période d’intérim à la Représentation de la FAO au Sénégal a été marquée par le
lancement de nouvelles perspectives
FAO et le HCDH soutiennent le droit à l’alimentation en Afrique de l’Ouest
Monsieur le Représentant a.i., quelles ont été les principales actions menées au cours de votre mandat d’intérim à la tête de
la FAOSN, notamment au niveau de l’Administration et du Programme ?
Au niveau de l’Administration, la mise en place du Système Global de Gestion des Ressources (GRMS) de la
FAO, qui est un système innovant dans le traitement des tâches administratives, a été un des actes majeurs de cette
phase d’intérim. La gestion de la sécurité à la Représentation de la FAO Sénégal a aussi été un acquis et elle sera
concrétisée par le déménagement dans des nouveaux locaux qui seront réfectionnés grâce au support financier et
technique du Bureau Régional de la FAO pour l’Afrique (RAF) et des services concernés du Siège de la FAO à
Rome. Une mission du service de sécurité de la FAO siège est prévue pour accompagner le prochain
déménagement. Au préalable, le renforcement de la sécurité des locaux de la FAO Sénégal a été effectif avec la
construction d’une guérite à l’entrée du bâtiment, l’augmentation du nombre de vigiles et aussi un dispositif de
sécurité plus accru pour les visiteurs. C’est dire que la question de la sécurité est une forte préoccupation à la FAO
Sénégal et elle retient toute l’attention et les dispositions requises. Pour ce qui est du Programme de la FAO au
Sénégal, la décentralisation des opérations d'urgence et leur intégration avec le programme de développement du
pays ont été finalisés durant la période d’intérim. Je devrais également encourager l’esprit d’équipe au sein de la
Représentation tout en félicitant le personnel dans la finalisation du document du Cadre de Programmation Pays
(CPP).
Le processus de changements dans le fonctionnement de l’administration comme dans l’organisation du programme s’est
poursuivi à la Représentation de la FAO au Sénégal, pour plus d’efficience et d’efficacité, lors de la période d’intérim qui a duré
du 1er février au 12 septembre 2013. Le Représentant a.i. de la FAO Sénégal, Monsieur José Luis Fernández, qui assurait en
même temps sa fonction de Coordonnateur du Bureau Sous-Régional des Urgences et de la Réhabilitation de la FAO en Afrique
de l’Ouest/Sahel (REOWA), a reconnu « avoir beaucoup appris » au cours de ces huit mois à la tête de la Représentation. Des
jalons ont été posés par le Représentant a.i dans l’optique de placer la FAO Sénégal dans la dynamique des nouvelles orientations
de l’Organisation au niveau global, tout comme dans la finalisation de la formulation de projets, notamment le projet de
Renforcement de la Production Agricole au Sénégal (REPAS) portant sur la reconstitution du capital semencier. M. Fernández
s’est réjoui « de la bonne collaboration et du partenariat fort entre la FAO et le Sénégal » avant de passer le relais au futur
Représentant de la FAO tout en lui souhaitant une bonne continuation.
Plus de 40 parlementaires, acteurs gouvernementaux, et représentants de la société civile et des institutions
nationales pour les droits de l’homme se sont réunis les 13 et 14 juin à Dakar, au Sénégal, afin d’identifier les
meilleures pratiques visant à mettre concrètement en œuvre le droit à une alimentation adéquate dans la région.
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Monsieur José Luis Fernandez, Représentant a.i. sortant de la
FAOSN
Ce document de stratégie a été validé par le Bureau Régional, le 12 juillet 2013 et le gouvernement du Sénégal l’a
signé le 27 août 2013. Cela entre en droite ligne et témoigne des liens étroits tissés entre la FAO et le Sénégal depuis 26
ans au profit du monde rural. Le mapping demandé par le RAF pour la mise en conformité des projets et programmes
du Sénégal avec les nouveaux objectifs stratégiques de la FAO a aussi été aussi réalisé. Toujours dans le cadre du
partenariat avec l’Etat, la FAO Sénégal a appuyé le gouvernement dans le processus d’élaboration d’une stratégie
nationale de résilience alignée aux initiatives régionales notamment l’Alliance Globale pour la résilience (AGIR) au
Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Avez-vous bénéficié d’appui pendant votre mission de Représentant a.i. ?
La Représentation de la FAO au Sénégal a continué à bénéficier de l’appui du Siège de la FAO, du Bureau Régional de
la FAO pour l’Afrique (RAF) et du Bureau Sous-Régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest (FAOSFW) dans les
domaines d’organisation des voyages, de recrutement des consultants internationaux, des achats internationaux, locaux
et de la formation dans l’élaboration/formulation, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des programmes et des
projets notamment. La FAO Sénégal a participé à l’élaboration d’un document conjoint avec d’autres agences du
Système des Nations Unies (SNU), ce qui a permis d’obtenir un financement d’urgence du Fonds Central
d’Interventions d’Urgence des Nations Unies (CERF) d’un montant de 783 562 millions de dollars EU pour aider les
personnes affectées par la crise alimentaire et nutritionnelle de 2012-2013. Dans le cadre de la mobilisation de
ressources, la FAO Sénégal a aussi bénéficié d’une somme de plus d’1 million de dollars USD, en provenance du
programme régional d’urgence dans le cadre des composantes pays. Un Programme de Coopération Technique (TCP)
pour 440.000 dollars USD est aussi obtenu de la FAO Siège en fonds d’urgence pour le Sénégal. De même, le projet de
Renforcement de la Productivité Agricole au Sénégal (REPAS) qui entre dans la reconstitution du capital semencier, a
aussi reçu l’accord de principe de la coopération canadienne et a été soumis officiellement pour approbation au
gouvernement canadien pour un montant de 20 millions de dollars CAD.
Quel(s) message(s) souhaitez vous laisser avant de passer le relais au nouveau Représentant ?
Je voudrais commencer par exprimer des remerciements au senior management pour leur confiance et pour m’avoir
permis de tirer beaucoup d’enseignements de cette expérience en tant que Représentant a.i. de la FAO Sénégal. Mes
remerciements vont également aux collègues du Sénégal pour leur collaboration et leur support ainsi que ceux du
RAF et du Siège. J’exprime toute ma gratitude à l’Etat et à l’ensemble des partenaires. Pour le nouveau Représentant,
je lui souhaite la bienvenue et une bonne continuation avec l’esprit d’équipe de la Représentation de la FAO au
Sénégal. Après cet intérim, je reprends la gestion du Bureau Sous-Régional des Urgences et de la Réhabilitation de la
FAO en Afrique de l’Ouest/Sahel (REOWA).
Propos recueillis par Aminata Touré Sagna ATS,
chargée de Communication FAOSN
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Le Représentant a.i. avec le personnel devant le Siège de la FAOSN
Le nouveau Représentant de la FAO Sénégal a pris fonction
M. Vincent Martin, nouveau Représentant de la FAO Sénégal, a pris fonction le vendredi 13 septembre 2013 après une cérémonie
de passation de service avec le Représentant par intérim, M. José Luis Fernandez qui a repris son poste de Coordonnateur du
Bureau Sous Régional des Urgences et de la Réhabilitation de la FAO en Afrique de l’Ouest/Sahel. Le nouveau Représentant s’est
présenté à l’équipe de la FAO Sénégal en leur exprimant sa fierté d’avoir été choisi pour ce poste au Sénégal, un pays qui a une
bonne réputation au sein de l’Organisation avec un personnel qualifié.
C’est dans une ambiance chaleureuse que s’est déroulée la
cérémonie de présentation du nouveau Représentant à la
salle de conférences de la FAO. Cette première prise de
contact entre M. Martin et l’ensemble du personnel de la
FAO Sénégal a été empreinte de convivialité et ce fut une
occasion d’échanges et d’une meilleure connaissance entre
M. Martin et sa nouvelle équipe.
La passation de services entre M. José Luis Fernandez qui
a assuré l’intérim de la Représentation depuis février 2013
et M. Vincent Martin a marqué la prise de fonction du
nouveau Représentant de la FAO Sénégal.
Biographie :
M. Vincent Martin de nationalité française, possède un
doctorat en médecine vétérinaire de l’école nationale
vétérinaire de Toulouse, France ; un M.Sc. en productions
animales en pays tropicaux du CIRAD, de l’école
nationale vétérinaire de Maisons-Alfort et de Institut
national d’agronomie, Paris, un diplôme interuniversitaire
(DIU) en statistiques appliquées à la médecine et la
biologie médicale de l’Université Pierre et Marie Curie,
Paris, ainsi qu’un Ph.D. en sciences agronomiques et
ingénierie biologique de l’Université libre de Bruxelles,
Belgique. Il est aussi Inspecteur en Chef de la Santé
Publique vétérinaire du Ministère de l’Agriculture en
France. M. Martin débuta sa carrière en 1994 comme
Assistant Chef de projet pour le Centre de coopération
internationale en recherche agronomique pour le
développement (CIRAD), Harare, Zimbabwe. De 1995 à
1998, il est Inspecteur/Directeur adjoint en santé publique
vétérinaire à la Direction départementale des services
vétérinaires des Pyrénées Atlantiques, Pau, France. Il
entre à la FAO en 1998 comme Chargé de programme
associé à la Division de la production et santé animale
(AGA), Rome. En 2001 il devient Spécialiste de la santé
animale (analyse des maladies infectieuses et alerte
précoce) à la Division de la production et de la santé
animale (AGA), Rome puis Spécialiste des situations
d’urgences pour les maladies infectieuses et épidémiques
en 2003. En 2007 il est transféré à la Représentation de la
FAO en Chine en tant que Conseiller technique principal.
Il regagne le Siège à Rome en mai 2012 en tant que Chef
du programme EMPRES, Système de prévention des
urgences liées aux maladies infectieuses transfrontières a.i
Par ATS, Chargée de Communication FAOSN
Présentation
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1) Contribuer à éliminer la faim, l'insécurité alimentaire et la malnutrition
2) Rendre l'agriculture, la foresterie et la pêche plus productives et plus durables
3) Réduire la pauvreté rurale
4) Favoriser la mise en place de systèmes agricoles et alimentaires ouverts et efficaces
5) Améliorer la résilience des moyens d’existence face aux catastrophes
Pour votre information sur les nouveaux objectifs stratégiques de la FAO, vous pouvez cliquer sur
http://www.fao.org/about/fr/ (pour plus de détails, cliquer directement sur l’objectif sélectionné)
Nous vous présentons sommairement les nouveaux objectifs stratégiques de la FAO à titre
d’informations. Ces objectifs, au nombres de 5, déterminent dorénavant les priorités de
l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture. La FAO a identifié les
secteurs clés dans lesquels elle est la mieux placée pour intervenir afin de répondre aux
tendances mondiales en matière de développement agricole et aux défis auxquels doivent faire
face ses pays membres. Un examen exhaustif des avantages comparatifs de l’Organisation a
permis de définir les objectifs stratégiques dans les principaux domaines d’activités de la
FAO.
Nos priorités : les nouveaux objectifs stratégiques de la FAO
Par Mouhamed Fall, OTC , FAOSN
Perspectives
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3
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Le projet est destiné à la couche la plus vulnérable des jeunes
défavorisés qui seront appuyés de manière individuelle ou en
groupes. Au Sénégal, le nombre de jeunes vivant dans la
pauvreté absolue a considérablement augmenté ces dernières
décennies. Ces jeunes rencontrent d’énormes difficultés
d’intégration socio-économique en particulier sur le marché de
l’emploi. La couche vulnérable des jeunes, ceux les plus
défavorisés sont, jusque là, laissés pour compte dans les
politiques et programmes mis en place par l’Etat pour résoudre
le problème de l’emploi des jeunes. Ainsi la nouvelle politique
de l’emploi de 2011 à 2015 prévoit, dans le cadre de ses
orientations, la conception et la mise en œuvre de programmes
spécifiques en faveurs des groupes de jeunes vulnérables (les
jeunes de la rue, les jeunes déplacés des zones de conflits, les
jeunes handicapés, etc.).
Ce projet de la FAO répond parfaitement aux priorités du
gouvernement qui accorde un grand intérêt à l’insertion
professionnelle des jeunes et ceux vivant dans des conditions de
précarité. Le MJEPVC entend, dans la mise en œuvre de sa
stratégie, exploiter les filières agricoles, halieutiques et agro
industrielle pour faciliter leur insertion économique. Au
Sénégal, la majorité des jeunes sont des ruraux travaillant
principalement dans l’agriculture et dans le secteur informel où
ils représentent 43,9% de l’emploi total. Cette jeunesse constitue
près de 32% de la population totale selon les statistiques
recensement général de la population et de l’habitat de 2002.
L’exclusion sociale touche les jeunes défavorisés qui sont
souvent confrontés à des problèmes de divers ordres
(présentant des handicaps, victimes de violences, vivant dans
du recensement général de la population et de l’habitat. Le
Sénégal a déjà capitalisé une grande expérience en matière de
financement dans le domaine d’activités génératrices de
revenus, notamment à travers des activités agricoles comme le
Programme Jeunes dans les Fermes Agricoles (JFA).
Cet appui de la FAO sous forme de coopération technique à
l’Etat, par le biais du MJEPVC, s’inscrit dans la politique
générale du gouvernement qui vise à la réduction de la pauvreté
et une meilleure sécurité alimentaire de la population
sénégalaise en général et de sa jeunesse en particulier. Le projet
aidera à améliorer les conditions d’existence des jeunes
défavorisés.
Projet TCP/SEN/3403 : une initiative pour aider les jeunes défavorisés à
développer des micro entreprises.
Le projet de la FAO vise à améliorer les moyens d’existence et de revenus des jeunes défavorisés à travers le
développement de micro entreprises. Cela contribuera à réduire l’exode rural des jeunes en les fixant dans leur
terroir mais aussi à améliorer les conditions pour faciliter l’accès à l’alimentation des ménages vivant dans la
pauvreté dans les zones rurales, périurbaines et urbaines. Le projet cible certaines filières porteuses comme la
transformation des fruits et légumes, des céréales locales, l’exploitation des produits halieutiques, les cultures
maraichères et l’aviculture. La commercialisation de tous ces produits est aussi un volet important de ce projet
financé par la FAO pour un montant de 323.140 USD. Ce Programme de Coopération Technique sera mis en
œuvre par le Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs Civiques (MJEPVC). Les
principales régions ciblées dans la phase expérimentale du projet sont celles de Dakar, Diourbel, Fatick, Sédhiou
et Ziguinchor.
Par ATS, Chargée de Com FAOSN
Programmes et projets
Une vue de l’assistance lors de l’atelier à Guédiawaye
M. Patrick David, représentant la
FAO lors de son discours à l’atelier
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Dix protocoles d’accord ont été signés entre les partenaires régionaux de la FAO et des radios communautaires, plus
la radio nationale pour diffuser des messages sous forme de conseils pratiques afin d’aider les ménages agropastoraux
à accroitre leur production. Dans le cadre du projet OSRO/SEN/301/CHA intitulé « Restauration d’urgence des
capacités productives des ménages agropastoraux affectés par les inondations et la baisse des productions agricoles et
fourragères de la campagne 2012-2013 au Sénégal », le renforcement des capacités des agents ainsi que la
collaboration avec les radios aideront à un bon suivi et une meilleure communication du projet de 6 mois, allant de
juillet à décembre 2013. Ce projet de la FAO Sénégal est financé par le Fonds Central d’Interventions d’Urgence
(CERF) pour un montant de près de 395 millions de F CFA et il soutient 10 000 chefs de ménages vulnérables, surtout
les femmes. Il intervient dans les régions de Kolda, Louga, Matam, Saint Louis, Sédhiou, Tambacounda et
Ziguinchor.
Une équipe de la FAO a rencontré les bénéficiaires sur différents sites dans la partie nord, au mois d’août, pour
faire le point de la distribution et des émissions diffusées par la radio nationale et les radios communautaires.
Hamadou Bâ, producteur de riz à Gamadji
Saré dans le département de Podor : « nous
n’avons plus peur de cultiver grâce à
l’appui de la FAO ».
Le producteur a expliqué à l’équipe de la FAO
« que les inondations avaient tout détruit l’année
dernière » et il leur était impossible d’accéder aux
champs. « Beaucoup d’entre nous avaient même
peur d’entamer cette campagne agricole 2013 »,
dit-il en remerciant la FAO et la mobilisation de
l’agent de l’Etat basé dans cette zone qui ont
beaucoup contribué pour redonner de l’espoir. La
distribution des semences et des intrants s’est bien
déroulée et le producteur a jugé la quantité reçue
« suffisante pour un bon démarrage ». « Nous
avons passé trois campagnes agricoles sans récoltes
mais cette année, ça ira avec l’aide du bon Dieu »,
affirme le producteur en regardant fièrement son
champs de riz en repiquage. Il ajoute que les
émissions passées à la radio leur apporteront un
plus dans la réussite de la campagne agricole 2013.
Aminata Keita, productrice de mil et niébé
à Gassédoro dans le département de
Ranérou : « je me suis déplacée à 30km de
mon village pour recevoir cette aide très
utile pour moi ».
Aminata dit avoir reçu du mil, du sorgho et du
niébé et voudrait fructifier son champs pour une
bonne récole. « Ce que je cultive sert à nourrir ma
famille et avec une bonne récolte, on pourra avoir
des vivres jusqu’à la campagne prochaine et même
garder nos propres semences », dit-elle. Elle
souhaiterait que l’aide leur parvienne plus tôt pour
une utilisation plus rentable et souligne aussi le
manque de matériel agricole. Aminata dit être une
fervente auditrice de la radio communautaire locale
et elle sera assidue aux émissions qui leur seront
consacrées.
La FAO aide les ménages agropastoraux vulnérables par le biais des
radios communautaires
Urgences Sénégal
5 Par ATS, Chargée de Communication FAOSN
7
Pour faire face à un tel défi, trois agences du système des Nations
Unies (UNICEF, PAM, et FAO) se sont engagées à conjuguer leurs
efforts, chacune dans son domaine d’avantages comparatifs, en
appui aux partenaires nationaux que sont : la Cellule de Lutte contre
la Malnutrition, (système d’alerte précoce), et le Commissariat à la
Sécurité Alimentaire, le Ministère de la Femme, de la Famille et de
l’Enfance, le Ministère de l’Agriculture et de l’Équipement Rural
(MAER).
Le projet AISAN va aussi capitaliser les acquis des projets de la
FAO qui sont terminés comme le Programme Italien de sécurité
Alimentaire (PISA), le projet d’Amélioration de la Production
de Riz en Afrique de l’Ouest (APRAO) et travailler en synergie
avec les projets en cours, le Programme d’Achats de Produits
pour les Africains et par les Africains (PAA) pour optimiser les
résultats pour les bénéficiaires.
La coordonnatrice du Projet a visité les régions de Fatick,
Kaolack, Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tambacounda, Kédougou
du 15 au 25 juillet et les régions de Thies, Louga, Matam et
Saint Louis du 21 au 27 Aout 2013.
Ces visites ont permis de :
Informer les différents acteurs locaux qui seront
impliqués dans la mise en œuvre du programme y
compris les gouverneurs , les agents du MAER et les
Organisateurs de Producteurs (OP) multiplicateurs de
semences pour mieux asseoir la mise en œuvre, la
coordination et la synergie dans les interventions.
Visiter des sites de production de semences de l’Institut
Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), des
périmètres de semences des producteurs , des
laboratoires d’analyses de semences , des magasins de
stockage et de conservation des semences et des
stations de conditionnement
Recueillir l’expression des besoins en appuis
prioritaires et les besoins en formation des
Organisations de Producteurs (OP) rencontrées.
Les conclusions à tirer de ces missions sont les potentialités
pour la production de semences de qualité sont importantes
et les organisations de producteurs se sont engagées
résolument vers cette filière.
Cependant, elles font face aux contraintes :
- difficultés d’accès aux intrants (engrais),
- manque de formation et d’information,
- état de dégradation avancé ou inexistence des
laboratoires d’analyses et de contrôles des semences,
- absence d’unités de conditionnement dans certaines
régions
- insuffisance de magasins adéquats de conservation des
semences.
Visite des sites et des acteurs pour la mise en place du projet « Appui Intégré à la
Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle » (AISAN)
Dans le cadre de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), le Sénégal a bénéficié
d’un financement du Canada pour la mise en œuvre d’un programme conjoint intitulé : Appui Intégré à la
sécurité alimentaire et nutritionnelle. L’objectif général de ce programme conjoint communément appelé AISAN
est de contribuer à l’atteinte des OMD au Sénégal, notamment la réduction de l’extrême pauvreté et de la faim.
A terme, il devrait contribuer à résorber la situation chronique du Sénégal en termes de malnutrition et
d’insécurité alimentaire mais aussi atténuer l’impact des crises induites par les changements des prix et la réduction
de la production agricole.
Par Ndèye Mama Touré Dieng, Coordonnatrice du projet AISAN, FAOSN
Terrain
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Dans le cadre de l’Accord Tripartite (République Populaire de Chine - FAO - République du Sénégal ) et
avec la mise en œuvre du Programme de Coopération Sud-Sud (CSS) au Sénégal du projet
GCP/SEN/064/CPR, un voyage d’études de renforcement de capacités a été organisé en Chine du 28 Juin
au 19 Juillet 2013 au profit de 8 officiels et techniciens sénégalais des départements ministériels
participant au Programme National d’Appui à la Sécurité Alimentaire (PNASA) que sont l’agriculture,
l’élevage, la pêche et l’environnement.
Des visites, entretiens et échanges ont ponctué le séjour
au niveau des 2 grandes provinces agricoles Hubei et
Jiangxi. Aussi, diverses séances ont été tenues à Pékin au
Centre de la Coopération économique étrangère (FECC)
du Ministère de l’Agriculture, à la Représentation de la
FAO en Chine et à l’Académie des Sciences Agricoles de
Pékin.. les participants ont bien apprécié les réalisations
agricoles, aquacoles, sylvicoles et pastorales au niveau
des centres de recherches et de développement sans
occulter la part très dynamique des initiatives privées
agricoles et de transformation in situ. Ils ont noté l’essor
des petites et moyennes entreprises qui sont tirées par
l’implantation de proximité des activités du secteur
primaire. Entre autres exemples, on peut noter la chaine
de valeur du thé, du champ à la manufacture et à la
vente ; du bambou cerné depuis les plantations jusqu’à sa
mise en valeur multiforme (nutrition, bois d’œuvre,
maisons, fournitures, meubles, etc.).
La Chine, grâce à la généralisation des bonnes pratiques
agricoles qui sont porteuses de l’essor de son agriculture
(subventions du secteur, formation des acteurs,
augmentation des terres cultivées et des rendements, la
maitrise de l’eau, une mécanisation agricole adaptée aux
tailles des exploitations, etc.) a atteint la sécurité
alimentaire bien avant terme, 2015 pour les OMD.
Effectivement, elle nourrit aujourd’hui 1,350 milliards
de personnes
soit environ 20% de la population mondiale. Ce qui fait
de la Chine un pays modèle et une locomotive pour tirer
les pays qui sont engagés avec lui dans le cadre de la
CSS.
Le voyage d’études en termes d’atteinte des objectifs de
départ est positif car nous avons été témoins d’échanges,
d’entretiens entre les parties sénégalaise et chinoise qui
sans nul doute ont entraîné une prise de conscience
nouvelle qui augure des lendemains meilleurs pour
l’agriculture sénégalaise. Ainsi, les participants, chacun,
dans son domaine de compétence a dialogué, échangé et
noué plusieurs contacts auprès des structures visitées.
A l’issue de ce voyage d’études riche en trouvailles dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de
l’aquaculture et de l’environnement, force est de constater que les défis de mise en œuvre des leçons
apprises en Chine sont énormes pour les participants sénégalais. Toutefois, au vu des positions qu’ils
occupent au sein de leur administration, ils devraient
pouvoir peser sur les décisions d’orientation des politiques au sein de leur département ministériel.
Par Ousseynou Diop, Associé de Programme FAOSN
point focal GCP/SEN/064/CPR 8
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Coopération
La Chine accueille des techniciens sénégalais
Participants sénégalais au voyage d’études
Province de Jiangxi : ‘’Vagues’’ ou Champs de thé et Usine de conditionnement du thé à Fengxin
district
Province de Hubei : Barrage des ‘’Trois Gorges’’, le plus grand au monde
Province de Jiangxi : Groupe industriel Feiyu à
Fengxin district qui exploite et met en valeur le bambou: maisons clefs en main, meubles, etc.
L’importance de la comdev est de traiter les problèmes comme la faim et la pauvreté en milieu rural en utilisant des outils et
des méthodologies appropriés qui favorisent la participation pleine et entière de toutes les parties prenantes, particulièrement
les bénéficiaires
Mactar Ndoye, Président de la Fédération des
AgroPasteurs de Diander (FAPD) : « cet atelier est
un bonus pour nous ».
Exploitant de mangues biologiques, Mactar explique que
leur communication consistait simplement à faire des
annonces au sein de leur Fédération. Avec cette formation
en comdev « on a plus la maitrise des détails et on saura
mieux exploiter les apprentissages de cette formation dans
nos organisations professionnelles », dit-il. Désormais, ils
pourront déterminer leurs problèmes de communication,
formuler des réponses, identifier les outils appropriés et
assurer la mise en œuvre et le suivi. La FAPD compte près
de 3 mille membres avec des maraichers, des
arboriculteurs et des éleveurs de petits ruminants.
Maimouna Kâ, maraichère, membre de l’Union
Maimouna Kâ, maraichère, membre de l’Union
des Producteurs Maraichers (UPM) : j’ai déjà
bénéficié de plusieurs formations avec la FAO ».
Maïmouna reconnait toutefois la spécificité de cet atelier
en comdev qui lui apporte « un renforcement des
connaissances en communication » révèle t-elle. Grâce à
l’atelier, « j’ai appris comment s’organise un bureau et
l’importance de la bonne circulation de l’information au
sein de l’organe et de l’OP en général» affirme la
maraichère. Maimouna a apprécié la diversité des acteurs
qui ont participé à l’atelier des Niayes avec « une bonne
représentativité » et elle remercie la FAO « qui aide
beaucoup les acteurs sur le terrain à améliorer leurs
conditions d’existence et de revenus ».
La FAO forme ses partenaires du terrain en communication pour le
développement
Un atelier en communication pour le développement (comdev) pour accroitre les capacités et les compétences
des responsables des Organisations de Producteurs (OP) et des Unions a été organisé en juillet par la FAO dans
la zone des Niayes, et dans le sud à Anambe. Cet atelier qui entre dans le cadre du projet GCP/SEN/032/CAN
« Accroitre la sécurité alimentaire dans les régions Niayes et Casamance » fait partie des activités contenues
dans la stratégie de communication pour le développement sensible au genre du projet et en parfait accord avec
le mandat du bureau de la Communication, du Partenariat et du Plaidoyer (OCP) pour l’application des outils
de comdev en appui à la sécurité alimentaire.
Mactar Ndoye (en blanc) et Doudou Diop, membres de la FAPD et bénéficiaires de la FAO
Maimouna Kâ, maraichère, bénéficiaire de la FAO
Par Abdoulaye Barry, Consultant en communication du projet
Evènement
10
Agenda
11
Atelier de restitution et de partage du
projet d’appui aux initiatives politiques
pour le développement des filières
bétail/viande et lait en Afrique de
l’Ouest, TCP/SFW/3402, Dakar,
Sénégal, 2 juillet 2013.
Contact : [email protected]
Ateliers d’information et de partage des
orientations du projet
OSRO/SEN/301/CHA, Ndioum,
Matam, du 5 au 6 juillet 2013.
Contact : [email protected];
Ateliers de formation en communication
pour le développement, Anambé et Niayes,
Sénégal, du 19 au 23 juillet 2013. Contact :
DEJA VU
Conférences, séminaires, ateliers et réunions de la FAO
Les événements passés et à venir auxquels la FAO a été impliquée sont présentés dans cette rubrique
pour une meilleure circulation et aussi un partage de l’information.
Représentation de la FAO au Sénégal (FAOSN)
15 rue Calmette X Amadou Assane Ndoye
Téléphone 33 889 16 66
Courriel : [email protected]
http://coin.fao.org/cms/world/senegal/accueil.html
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contributions, vous pourrez contacter
A VENIR