karate-do. ecole « shÔtÔkan » de maÎtre gichin funakoshi

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KARATE-DO. ECOLE « SHÔTÔKAN » DE MAÎTRE GICHIN FUNAKOSHI.

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Page 1: KARATE-DO. ECOLE « SHÔTÔKAN » DE MAÎTRE GICHIN FUNAKOSHI

KARATE-DO. ECOLE « SHÔTÔKAN »

DE MAÎTRE GICHIN FUNAKOSHI.

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« Met du karaté dans ta vie. Le karaté c’est Respecter,

Le karaté c’est Partager ».

SOMMAIRE I) Présentation du Shôtôkan Karaté Veauche . II) Le Karaté-Do :

Qu’est ce que le Karaté-Do ? Qu’est ce qui constitue le Karaté-Do ?

Le Kihon. Le Kata. Le Kumité (Combats codifiés ou libres). Le Shiaï (Compétitions).

III) Origine, Tradition, et Histoire du Karaté-Do. IV) Le Développement du Karaté-Do en Occident. V) La Philosophie du Karaté-Do. VI) Histoire du JAPON : « Les Bushis, Les Samouraïs,

Le Code du Bushido ». VII) Code Moral : Les 9 vertus du Karatéka.

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« Met du karaté dans ta vie. Le karaté c’est Respecter,

Le karaté c’est Partager ».

I) Shôtôkan Karaté Veauche.1) Qui sommes nous ?

Nous sommes une Association régie par la loi de Juillet 1901, déclarée à la sous-Préfecture de Montbrison. Créée officiellement en Juin 2001, nous sommes issus d’un ancien club de Karaté Veauchois, où les deux professeurs ont développé les sections de karaté depuis 1994.

Membres Fondateurs : Mireille Escoffier - Lucien Gérentes – Jean François Guadagno – Cherif Mouhli – Bernard Venturi.

Nous sommes affiliés à : La FFKDA (Fédération Française de Karaté et Arts

Martiaux Affinitaires). La DDJS (Direction Départementale de la Jeunesse

et des Sports).

Les cours sont assurés par des professeurs diplômés, expérimentés depuis de nombreuses années, entraîneurs dans d’autres Clubs Ligériens : -Bruno Laurendon (B.E.E.S 1er degré) - Cherif Mouhli (D.I.F) et Bernard Cluzel (D.I.F)

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Le karaté c’est Partager ».

Saison 2003-2004, nous avons créé notre Logo, pour avoir une identité propre et représenter notre club au-delà de la salle d’entraînement.

Notre slogan :« Met du karaté dans ta vie.

Le karaté c’est Respecter, le karaté c’est Partager ».

-Les 3 idéogrammes du haut, de gauche à droite, signifient « Kara, Té, Do ».

-Le cercle central représente le

YIN (Noir) et le YANG (Blanc).« Philosophie Religieuse Chinoise vieille de 3000 ans, issue du Bouddhisme, du Taoïsme, des Philosophes Chinois Confucius et Lao-Tseu.  Symbole des forces opposées etComplémentaires, en perpétuel mouvement,Changement et recommencement, telles

Les lois physiques qui régissent l’Univers ».

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Le karaté c’est Partager ».

2) Que faisons nous ? Nous dispensons des cours de Karaté et Self-défense trois fois par

semaines à la «salle des sports» de Veauche, cité Saint Laurent, près du stade de football.

Notre Association est composée de 75 adhérents, issus de Veauche et desvillages voisins, répartis en 4 groupes de travail :

40 Enfants (Débutants et Avancés). 15 Adolescents (Débutants et Avancés). 20 Adultes (Débutants et Avancés comprenant 8 ceintures noires).

Notre enseignement a un rôle éducatif indéniable et sain pour les enfants et les adolescents, dans une société où tout le monde cherche sa place et certaines valeurs auxquelles se rattacher.

Nous participons à toutes les compétitions de la saisons pour les plus motivés (Interclubs enfants, Coupes et Championnats de la Loire, de la Ligue du Lyonnais et de France).Notre objectif est de tirer un maximum d’enfants vers le haut avec une pédagogie adaptée à chacun, dans le but de bien les structurer mentalement.

Le S.K.V possède de nombreux titres, tous groupes confondus, et nous sommes respectés dans notre sport pour le travail que nous fournissons et les résultats que nous obtenons.

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II) LE KARATE–DO. 1) Qu’est ce que le Karaté ?

Le Karaté-Do, issu du JAPON, est un Art Martial, une Self- Défense, un Sport de combat, une Ecole de la vie, une gymnastique, une Méthode éducative et d’insertion sociale.

II existe différentes écoles de karaté, dont les plus grandes sont : Shötôkan (la plus répandue), Shito-ryu, Wado-ryu, Goju-ryu, Shôtôkai, toutes issues de l’île d’Okinawa………..

Kara « vide ou espace ». Té «main». Do «voie ou chemin».Autrefois ‘Kara’ Chinois, ‘Te’ Mains, Arts de la mainChinoise (aussi appelé Tôde), modifié par maître

G.Funakoshi pour son introduction au JAPON. -Étymologie-

-Sens Physique : « la voie de la main vide (sans armes) ».

-Sens Spirituel : « la voie (voyage) de la main dans le vide (espace) ».

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2) Qu’est ce qui constitue le Karaté – Do ?

a) LE KIHON. Le Kihon est l’entraînement de base du Karaté-Do. On

effectue des séries répétitives de techniques, seules où enchaînées, en alternant les côtés d'exécution, droite et gauche, généralement en ligne, en avançant où en reculant, au commandement du professeur. Cet entraînement est fondamental pour l’apprentissage et le perfectionnement des techniques de base du Karatéka.

On recherche dans chaque mouvement, la perfection technique, la concentration, l’esprit de décision (KIME), l’union des forces physiques et mentales, symbolisée par une expiration sonore (Le Kiaï), qui prend naissance dans le bas du ventre(Le Hara), berceau des énergies dans les Arts Martiaux.

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b) LES KATAS. Le mot kata peut-être traduit par moule, forme, canevas. Extension du

Kihon, c'est une séquence de techniques Rythmées dans différentes directions prédéfinies, dont le déroulement reproduit le combat contre un ou plusieurs adversaires attaquants sous des angles différents.

Le Kata est un combat contre un ou plusieurs adversaires imaginaires ou toutes les attaques et défenses sont prédéfinies à l’avance. Il est aussi effectué par séquence, avec un ou plusieurs partenaires pour en voir son sens réel et applicatif du combat, ce sont les ‘Bunkai’ du kata. Le Kata est d’abord un combat contre soit même.

Il existe une multitude de Katas, tous différents les uns des autres, ayant pour chacun une approche différente du combats suivant le niveau technique du pratiquant.

Les principaux Katas sont:

Taikyoku : Shodan, Nidan et Sandan. Ce sont les katas les plus élémentaires, des Kata préparatoires, destinés aux débutants.

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Heian : Signifie «PAIX ou TRANQUILITE ». Se sont les Kata de base jusqu’à la ceinture marron.

- Heian Shodan (Ceinture jaune). - Heian Nidan (Ceinture orange). - Heian Sandan (Ceinture verte). - Heian Yodan (Ceinture bleue). - Heian Godan (Ceinture marron).

Les Kata avancés et Supérieurs:

BASSAI veut dire «Pénétrer dans la forteresse».- Bassai Dai (Grand) - Ceinture noire 2éme Dan.

- Bassai Sho (Petit) - Ceinture noire.

KANKU veut dire «Regard vers le ciel».- Kanku Dai (Grand) - Ceinture noire 2éme Dan.

- Kanku Sho(Petit) - Ceinture noire.

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TEKKI veut dire « cheval d’acier », position du cavalier kiba-dachi. Style Okinawa et Chine du Nord (Shaolin)

- Tekki Shodan (1er DAN). - Tekki Nidan (2ème DAN). - Tekki Sandan (3ème DAN).

Jion, Empi, Hangetsu, Unsu, etc., etc.………………………(Ceinture noire 2ème, 3ème Dan, etc., etc. ………..).

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C) LES KUMITES.

 Le kumite est une autre approche du Karaté, il est complémentaire du Kata, car tous les deux enseignent le combat réel. Sa pratique permet de comprendre et d'apprécier les subtilités des bases, dépouillées de tout ornement esthétique et spectaculaire, pour se concentrer essentiellement sur les techniques fondamentales.

   Dans un combat réel, celui qui place la première attaque efficace l'emporte, car il faut venir à bout de son adversaire le plus rapidement possible, en déjouant toute attaque rapidement. C'est pourquoi le travail du kumite doit être simple, donc efficace.

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Les différentes formes de Kumité.

Gohon-Kumite.

   Une seule forme d'attaque, simple et annoncée, sur cinq pas. L’attaquant exécute la même attaque 5 fois. Le défenseur exécute cinq fois la même défense en reculant.Ce travail permet au pratiquant débutant l’apprentissage et l’approfondissement des déplacements, des positions, de la distance, de la synchronisation, de l’ équilibre, de la précision, de la respiration, et du contrôle de son geste.

Sanbon-Kumite.

   Une seule forme d'attaque annoncée, sur trois pas. Même travail et recherche que Gohon Kumité, mais moins répétitif et moins fatiguant. Recherche de techniques plus complexes.

Ippon-Kumite.

Une seule forme d'attaque, sur un pas.L’ attaquant et le défenseur sont pré-définis. Concentration extrême sur son travail, réalisme.Même travail et recherche que Gohon et Sambon-Kumité, avec en plus la rapidité, l’efficacité, un grand Kimé et un grand esprit de combattant.

).

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Kihon-Ippon-Kumite.

   Il est composé de 5 attaques, chacune étant exécutée une fois à droite et une fois à gauche : oi-tzuki jodan, oi-tzuki shudan, mae geri shudan , mawashi geri jodan ou shudan, yoko geri kekomi shudan. Cet assaut se déroule de la manière suivante :

Jyu-Ippon-Kumite.

Extention de la forme ‘Ippon Kumité’ codifié, mais en déplacement. Jyu ippon kumite peut être considéré par certains comme une introduction au combat libre mais il s'agit toujours d'un véritable combat "duel" où l'attaquant n'a qu'une et une seule chance de vaincre son adversaire avec l'attaque pré-définie à l’avance.Le défenseur doit bien évidemment bloquer ou esquiver l'attaque puis contre-attaquer efficacement avant la fin du mouvement.

Jyu-Kumite.

C'est le combat libre souple, axé sur l'autodéfense, im n’y a plus de pré-définie, toutes les techniques sont permises des deux cotés, à la condition d'être contrôlées. Ce genre de combat développe les réflexes, le sens de l'opportunité, du bon placement, de la distance, du timing , et le contrôle du geste et de ces émotions face à un adversaire réel qui se défend et qui veut l’emporter. C’est une approche réaliste du combat.Il faut apprendre à gérer ses peurs et ses angoisses face à l’adversité,c’est le but des Arts Martiaux.

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d) LES SHIAÏS.

Bien que la compétition ne soit pas une fin en soi, elle est l'occasion pour tout Karatéka de se mesurer à d'autres pour mieux juger de son niveau et de son efficacité dans ce milieu plus agressif mais bien réglementé. De plus, la compétition est une très bonne expérience qui permet aux plus timides de surmonter leur crainte. La compétition est aussi un "challenge" personnel où l’on apprend à se surpasser.

  Il existe trois grands types de compétitions de Karaté qui se

pratiquent à tous niveaux (Inter-clubs, départemental, régional, national...) :

-La compétition Kata. -La compétition Kumite (Combat). -La compétition Combinée (Combat-Kata).

 

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III) Origine, Tradition, et Histoire du Karaté-Do.

Vers le début du VI ème siècle, un moine bouddhiste venu de l'Inde, du nom de Bodhidharma (fondateur du Bouddhisme Zen, nouvelle branche du bouddhisme traditionnel déjà en Chine) arriva au monastère de Shaolin.

Il prônait la méditation, une grande disciple physique et mentale, et avait développé 18 techniques de combats. Trouvant les moines du Shaolin très faibles et sans grand moral, il leur enseigna sa méthode pour les fortifier physiquement et spirituellement. De plus, il leur donna le moyen de se défendre lors des nombreux pèlerinages à travers la Chine, infestée de brigands de grand chemin à cette époque.

Plus tard, la légende raconte que le temple de Shaolin, détruit dans un incendie, les moines survivants se seraient dispersés à travers la Chine, propageant ainsi leur art de combat sous le nom de "Shaolin Su Kempo", actuellement dénommé "Quan-fa de Shaolin" ou "Kung-fu de Shaolin".

Le Siècle suivant, sous l’influence de la Chine sur la région, cette religion et cet art martial qui avait évolué se propagea sur l'île d'Okinawa et au JAPON et sera assimilé par les guerriers de l’époque du pays, les ‘Bushis’, ancêtres des ‘Samouraïs’ qui vont régner sur le JAPON pendant 7 Siècles.

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Au XV ème siècle, Okinawa passe sous domination chinoise. L'interdiction absolue du port des armes sur l'île, exigée par les chinois, poussa les habitants à développer au maximum l'art du combat à main nue.

L'Okinawa-Te, se développa rapidement au sein de la population lorsque 300.000 samouraïs du clan Satsuma envahit l'île en l'an 1609 sur l'ordre du Shogun. Afin d'éviter les révoltes de la part des habitants, le Seigneur renforça l'interdiction du port des armes blanches.

C'est à cette époque que l'Okinawa-Te ou Tode fut utilisé pour combattre l'envahisseur avec des techniques rigoureuses et très efficaces. Les habitants s'entraînaient la nuit en secret, formant leur corps et leur esprit au combat. L'enseignement des maîtres de la disciple se faisait oralement, et par l'intermédiaire unique des katas.

Comme ce fut le cas de la capoeira noire à l'encontre des oppresseurs en Amérique latine, les techniques d'Okinawa-te s'intégrèrent dans les danses traditionnelles pour tromper la vigilance et le contrôle des occupants.

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IV) Le Développement du Karaté en Occident.

En l'an 1733 naquit à Shuri, Teruya Kanga, qui fut considéré plus tard comme le père fondateur de l'ancienne technique Okinawaienne de combat à main nue. Il entra dans l'histoire sous le nom de Tode Sakugawa. Grâce à plusieurs voyages qu'il effectua en Chine pour travailler ses connaissances de l'art, il put étudier et former différents disciples à son retour sur l'île d'Okinawa.

A partir du XIXème siècle, l'Okinawa-Te se structure enfin. Plus nombreux sont les experts qui travaillent ensemble dans la même voie du combat. Parmi eux, un nom que l'on retiendra, celui de Sokon Matsumura. C'est lui qui fut le premier Maître officiel à jeter les bases d'une véritable école de karaté Okinawaienne (Shuri-Te).

En 1868 commence une nouvelle période de l'histoire d'Okinawa avec la montée sur le trône impérial du jeune Mutsu-Hito. C'est une véritable rupture avec un passé féodal. Pour l'Okinawa-Te, c'est la fin de la clandestinité et de son utilité guerrière. En l'espace de 20 ans la motivation dans la pratique de l'art mortel des Ryû Kyû changea. Celui-ci se transforma lentement de technique guerrière en technique éducative (waza), passant notamment par le maître Anko Itosu qui introduisit l'Okinawa-Te à l'école en 1902.

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A partir du XX ème siècle, de nombreuses écoles de karaté commencèrent à se distinguer sur l'île d'Okinawa et ce grâce à la formation de nouveaux élèves et aux fusionnements de différents styles. A cette époque, les trois styles de karaté majeurs sont le Shuri-Te, le Naha-Te et le Tomari-Te tous issus des Jitsu.En réalité cet art a été simplifié et codifié pour le populariser. Ce fut une réussite, mais en gardant la tradition des origines.

Il faudra attendre l'an 1916 pour que plusieurs maîtres de l'Okinawa-Te acceptent de démontrer publiquement leur art qui jusque là était resté secret. L'histoire retiendra le nom de Gichin Funakoshi, originaire de Shuri, qui partit le premier au Japon afin de démontrer son art lors d'une manifestation importante organisée par Jigoro Kano, fondateur du Judo, en 1922. Le grand public japonais fut émerveillé par ce nouvel art du combat qu'il ne connaissait pas. En 1938, Gichin Funakoshi fonde son propre Dojo à Tokyo, qu'il appellera « Shôtôkan ». C'est à cette époque également que le nom de Okinawa-Te fut changé en celui de Karaté-Do afin de rompre la tradition chinoise au Japon. Le code du guerrier japonais fut intégré dans le Karaté de Funakoshi par le fils de ce dernier.

Le karaté s'est répandu en Europe occidentale après la seconde guerre mondiale et les américains s'en inspirèrent pour la création du full contact. Les premiers championnats du monde de karaté se déroulèrent à Tokyo en 1970, et c'est à cette occasion que fut créé la fédération internationale de karaté (World Karaté Fédération).

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V) Philosophie du Karaté-Do.    La pratique du karaté vise l'épanouissement physique et psychique de

l'individu. Sa recherche d'intégration et d'adaptation sociale s'exprime au travers de son code moral qui prône : Le sens de l'honneur, la fidélité, la sincérité, le courage, la bonté et la bienveillance, la droiture, le respect la modestie, l'humilité et le contrôle de soi. *Pour les enfants il vise à canaliser leur agressivité naturelle pour la transformer en une combativité contrôlée et créative.La pratique régulière du karaté permet un développement harmonieux du corps et de l'esprit, ainsi que l'acquisition de nouveaux réflexes et une coordination plus fine, autant d'éléments d'équilibre et de confiance en soi. Issu d'une tradition et d'une philosophie orientale, le KARATE-DO permet à l'homme de vivre en parfaite symbiose avec son environnement. Le KARATE-DO est un art de combat à mains nues qui permet, grâce à un entraînement rationnel, d'éduquer le corps et l'esprit, de telle sorte qu'ils puissent trouver une réponse appropriée à toute forme d'agression : Faculté d’adaptation.  

    ’’ Comme la surface polie du miroir qui réfléchit tout ce qui se trouve devant lui et de même qu'une vallée tranquille qui répercute même les faibles sons, l'élève du karaté doit évacuer de son esprit toute forme d'égocentrisme et de méchanceté afin de se concentrer pour réagir de la bonne façon à tout ce qu'il peut rencontrer sur son chemin ‘’. 

« Gichin Funakoshi ».  

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VI) Histoire du JAPON.

Bushis et Samouraïs.On confond souvent ces deux termes qui correspondent à deux périodes et deuxfonctions différentes de l’histoire du Japon.

1- LES BUSHIS.Ils apparurent réellement en 1185 quand ils gouvernèrent le pays.

-L’ère YAMATO (300-710 après JC).Les ancêtres des Bushis apparurent en clans familiaux de guerriers appelés ‘Uji’.Ils étaient très liés aux fonctions religieuses, grâce

auquel ils détenaient un pouvoir spirituel sur le reste de la population.

-L’ère NARA (710-794). Guerriers professionnels au service de la noblesse Impériale et des grandes familles. Cette organisation

durera Jusqu’en 1185, date de la prise de pouvoir au Japon par lesBushis pour 7 siècles.

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-L’ère DE HEIAN (794-1185).

Montée en puissance de l’ aristocratie Impériale (Kuge) dont la richesse

artistique, intellectuelle et financière est à son zénith. Les guerriers

apparaissent comme rudes et brutaux face à ce raffinement extrême.

Beaucoup d’avantages sont accordés par l’Empereur à la noblesse et

aux religieux, laissant les Bushis de côté ainsi que leur Shogun.

Une 1ère révolte des Bushis en 940 est réprimée de justesse.

Les grands clans guerriers (Taïra et Minamoto) vont, dès 1160,

confisquer le pouvoir à la Noblesse, et ce pour 7 siècles.

-L’ère DE KAMAKURA (1185-1333).

Arrivés au pouvoir les guerriers institues le Bakufu (gouvernement militaire dirigé

par le SHOGUN : Général en chef des armées). Dorénavant, Il y a une noblesse

militaire (Buke) en plus de la Noblesse de cour (Kuge). Les Bushis reçoivent de

l’Empereur la délégation des pouvoirs militaires et bientôt civils.

Les bushis vont également confisquer à la Noblesse l’organisation de la vie

politique et économique, et maîtriseront ainsi toute la la vie du Japon.

Cette nouvelle organisation sera codifiée en 1232 par le code de Jôei.

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-L’ère DE MUROMACHI (1333-1573).

La fonction Impériale s’est effondrée dans des guerres de succession sans fin ,

laissant les Bushis seuls maîtres de pays. Durant un siècle, le Shogun règne sur les

fonctionnaires militaires. En 1467, la succession des Shoguns jette le pays dans une période d’un siècle de guerres incessantes. Le Shogunat contrôle de moins en moins la situation, et ce sont les Fonctionnaires militaires qui prennent leur autonomie sous

le titre de Daimyos. En 50 ans toute l’organisation des Bushis est modifiée sous l’autorité de ces grands Seigneurs, issus eux-même des rangs des guerriers. Les Daimyos enrôlent des paysans dans l’ armée(infanterie) qui sont encadrés par les Bushis. Les grandes batailles pour l’unification du JAPON se préparent.

-L’ère DE KAMAKURA (1573-1600).

L’unification du Japon par trois grands généraux (Oda, Toyotomi, Tokugawa) va

bouleverser la société Japonaise et sonner le coup d’arrêt de la classe des Bushis

dans la forme qu’elle avait acquis depuis près de 800 ans (ère de NARA).

Des armées fortes de 300.000 hommes se livrent des batailles acharnées avec

des armes à feu. La bataille de Sekigahara (1600) sera la dernière des Bushis.

Les grands combats se terminent , et la paix qui suit va poser la question de

l’existence même de la classe des guerriers qui n’ont plus d’utilité.

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2- LES SAMOURAÏS.

-L’ère EDO (1600-1878).Dans les décombres du château d’Osaka, en 1615, s’achève l’ère des Bushis, et commence celle des Samouraïs. Des guerriers en armes, prêts à la guerre, vont naître les Fonctionnaires du temps de paix faisantrespecter l’ordre figé des Shogun Tokugawa. Délaissant l’armure pour leKimono, les Samouraïs vont cependant garder le Daisho(l’âme du guerrier): les deux sabres (Katana : Daït-ef (le long), Shoto ou Wakizachi (le court)),symbole de leur autorité et de leur caste guerrière. Les Samouraïs toujoursfidèles à leur seigneur (Daimyos), vont recevoir, Non plus des terres pourleurs services, mais une pension régulière qui va les transformerprogressivement en fonctionnaire de l’état, chargés du maintien de l’ordre.

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Gagnés par la nostalgie de leurs exploits guerriers d’autrefois et par l’ennui, les Samouraïs vont développer toute dimension Mystiqueautour de leur caste. C’est ainsi l’écriture et la propagation chez eux duBushido et du Hagakure qui leur servir de code moral. Leur symboledevient alors celui de la fleur de cerisier (Sakura).

Mais l’arrivée des « Bateaux noirs » du Commodore Perry en 1853 vasonner la fin de leur existence dans un dernier embrasement. Partisans du Shogun ou de l’Empereur Meiji(1868, restauration de l’époque Meiji), les Samouraïs vont s’affronter au cours de dernierscombats, de façon très inégales. La victoire des clans de Satsuma, Tosaet Chôshû favorables à l’Empereur et aidés par la puissance militaireAméricaine vont amener le Japon à se Moderniser à grande vitesse pourrattraper les pays occidentaux.

En 1876, les Samouraïs sont invités à ne plus porter leurs Sabres(Katana),ce qui entraînera la Révolte de certains clans de Samouraïs. Après leur défaite, deux ans plus tard, la conscription nationale leur enlèvera tous leurs privilèges de caste.

En 1878, les Samouraïs disparaissent à jamais.

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-l’ère MODERNE (1878-2004).

Plus de 120 ans après leur disparition, les Samouraïs continuent toujours d’influencer la société Japonaise.

Les valeurs du Bushido, teintées de Confucianisme vont se répandre dans l’ensemble de la société Japonaise comme modèle de pensée.

Les valeurs d’effort, de fidélité et de ténacité vont peu à peu être reprises par les entreprises Nippones, les médias, les séries télévisées, les films, les romans, le théâtre et pour bien sur l’éducation des enfants.

Nous connaissons tous aujourd’hui, la puissance Économique du pays du soleil levant.

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3- LE CODE DU BUSHIDO.BU : Bouclier d’armes, Aura de protection.

SHI : Homme, Cavalier, Chevalier.DO : Voie.

Contrairement à son nom « La voix du Guerrier », le code de la ChevalerieJaponaise ne sera pas utilisé par les Bushis, mais par les Samouraïs.Il stipule les Devoirs et les Obligations Morales des Samouraïs. Quiconque s’en écarte est déshonoré et perd ainsi sa qualité deSamouraïs, il devient Ronîn (Samouraï sans clan, sans maître). L’ensemblede vie de ces soldats était réglementé par deux grands ouvrages :

-Le Bushido, apparut en 1670, l’œuvre de Yamanaga Soko. Sa vocation est éthique, il fixe les grands principes moraux qui existaient entre un samouraï et son maître.

-L’ Hagakure, apparut en 1716, l’œuvre de Yamanoto Tsunemoto. C’est un complément du Bushido pour le partie pratique, qui codifie tous les actes des samouraïs. Par exemple, suite au déshonneur, le samouraï se fera Seppuku (souvent assimilé à Hara-Kiri).

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« Met du karaté dans ta vie. Le karaté c’est Respecter,

Le karaté c’est Partager ».

                                             

     

                                                

Page 28: KARATE-DO. ECOLE « SHÔTÔKAN » DE MAÎTRE GICHIN FUNAKOSHI

« Met du karaté dans ta vie. Le karaté c’est Respecter,

Le karaté c’est Partager ».

Histoire et Principes du BUSHIDO. Les origines du Bushido sont très ancienne au Japon, et difficile à

retrouver. Elles ne faisaient pas l’objet d’un code écrit, mais étaient plutôt des principes moraux transmis oralement de générations en générations. Ces premières règles apparurent avec les Bushis à la fin de la période Heian (794-1185). Les premiers grands clans guerriers (Bushidan) apportèrent les codes moraux de leurs clans respectifs qu’ils unifièrent.

Au milieu de l’époque Kamakura (1185-1333), ces règles transmises oralement commencèrent à être appliquées à l’ensemble des Bushis. Ces codes provenaient en grande partie de la voie de l’arc et du cheval, base de l’enseignement des Bushis.

Plus tard, sous l’influence morale des sectes Zen, les principes éthiques se renforcèrent pour aboutir à un code strict et dogmatique suivi dorénavant par l’ensemble de la classe guerrière au XIII ème Siècle. C’est à l’époque Edo (1600-1878) que ces règles furent codifiées par écrit sous le nom de Bushido par Yamaga sôkô.

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Le karaté c’est Partager ».

Les grands principes du Bushido étaient en ensembles de règles de vie empruntées à la fois aux religions (Shintô, Bouddhisme), aux écoles de pensée (Confucianisme) et aux principes militaires. Cette doctrine composite permit de pouvoir donner un cadre de pensée à toute une classe de guerriers aux travers des siècles.

Le principe le plus important du Bushido est emprunté au Confucianisme.Il place la Loyauté (Chûgo) au plus haut des qualités requises. Le Bushi donne sans hésiter sa vie à son seigneur. Cette loyauté est également destinée à son clan, ses ancêtres et ses parents.

Vient ensuite le courage (Yu) comme qualité indispensable du guerrier. L’acceptation du danger, ne pas craindre la mort, la souffrance. « Vivre quand il est juste de vivre, et mourir quand il est juste de mourir ».

L’honneur de son nom (Meryo), de celui de son clan est une préoccupation constante du Samouraï. Rien ne doit venir tacher la réputation du guerrier et par conséquent celle de son Seigneur.

Enfin, la Bienveillance (Nasake) est une vertu que doit développer le Bushi. L’esprit d’équité, de justice, voire de bienveillance doit être mis en avant comme éthique personnelle.

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Histoire et Principes du HAGAKURE.

La rédaction de cet ouvrage commença en 1716. Il fût rédigé par un Samouraï du nom de Tashiro Tsuramoto. Il s’agissait d’un recueil de conseils et principes de conduite des guerriers du clan Nabeshima. En 7 années, il composa un ouvrage de 11 Tomes où se trouvaient rassemblés environ 1300 histoires et essais illustrant les qualités exemplaires que devaient posséder les Samouraïs du clan.

La particularité la plus remarquable de cet ouvrage était la définition, pour la première fois, du Bushido comme une voie conduisant immanquablement à la mort, but ultime de tout guerrier. Ce principe restera illustré par la phrase célèbre « J’ai découvert que la voie du Samouraï réside dans la mort ».

Pendant presque 150 ans, cet ouvrage restera la propriété exclusive du clan Nabeshima. C’est la restauration de Meiji qui le fit découvrir à la population Japonaise. D’abord rejeté par l’élite Meiji, il fut encensé par la faction militariste qui gouverna la Japon jusqu’en 1945.

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Les Principes du Hagakure se distinguent nettement de ceux du Bushido. Alors que ce dernier visait à bâtir l’éthique morale de la fonction Samouraï, Le Hagakure était une doctrine de formation personnelle du guerrier. Axés sur les efforts et le perfectionnement, ses principes pouvaient être appliqués dans la vie de tous les jours.

Le but le plus important du Hagakure était de ré-expliquer la mission première du Samouraï : accomplir sa mission, sans se soucier de sa propre vie. Il devait se préparer le plus complètement possible afin de réaliser son destin, et donc accepter sa propre mort pour atteindre son but.

Le Hagakure est un code très strict de l’éthique personnel du guerrier. Les conseils du Hagakure étaient centrés sur la préparation tant physique (entraînement aux Arts Martiaux, résistance), que morale (Stratégie militaire, contrôle de soi en toutes circonstance, formation). Il met en avant le degré élevé d’auto-exigence, prônait l’effort et l’amélioration permanente du Samouraï.

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VII) Le Code Moral : Les 9 vertus d’un KARATEKA.

L'honneur: Meiyo.

C'est la qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre budoka (Guerrier au sens noble du terme) s'il n'a pas une conduite honorable. Du sens de l'honneur découlent toutes les autres vertus. Il exige le respect du code moral et la poursuite d'un idéal, de manière à toujours avoir un comportement digne et respectable. Il conditionne notre attitude et manière d'être vis à vis des autres.

La fidélité: Chijitsu.

Il n'y a pas d'honneur sans fidélité et loyauté à l'égard de certains idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses

promesses et remplir ses engagements.

La sincérité: Seijitsu ou Makoto.

La fidélité nécessite la sincérité dans la parole et les actes. Le mensonge et l'équivoque engendrent la suspicion qui est la source de toutes les désunions.

En karaté-do, le salut est l'expression de cette sincérité, c'est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui sait être authentique.

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Le courage: Yuuki et ou yuukan.

La force d'âme qui fait braver le danger et la souffrance s'appelle le courage. Ce courage qui nous pousse à faire respecter, en toutes

circonstances, ce qui nous parait juste, et qui nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d'affronter les épreuves. La bravoure, l'ardeur et

surtout la volonté sont les supports du courage de ce courage.

La bonté et la bienveillance: Shinsetsu.

La bonté et la bienveillance sont des marques de courage qui dénotent une haute humanité. Elles nous poussent à l'entraide, à être attentif à notre

prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie.

La modestie et l'humilité: Ken.

La bonté et la bienveillance ne peuvent s'exprimer sincèrement sans modération dans l'appréciation de soi-même. Savoir être humble,

exempt d'orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie.

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La droiture : Tadashi ou sei.

C'est suivre la ligne du devoir et ne jamais s'en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les piliers de cette droiture. Elle nous permet de prendre sans

aucune faiblesse une décision juste et raisonnable.

Le respect : Sonchoo.

La droiture engendre le respect à l'égard des autres et de la part des autres. La politesse est l'expression de ce respect dû à autrui quelles que soient ces

qualités, ses faiblesses ou sa position sociale. Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence et respecter le sacré et le premier devoir d'un Budoka car

cela permet d'éviter de nombreuses querelles et conflits.

Le contrôle de soi : Seigyo.

Cela doit être la qualité essentielle de toute ceinture noire. Il représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct. C'est l'un

des principaux objectifs de la pratique du karaté-do, car il conditionne notre efficacité.

Le code de l'honneur de la morale traditionnelle dans le karaté-do est basé sur l'acquisition de la maîtrise.

 

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Petite Histoire à méditer.Un maître de sabre fait visiter sa maison à un hôte de marque. Il est le père de trois

fils qui pratiquent le sabre. Pour démontrer l’essence de l’enseignement à son hôte il met en équilibre un pot avec de l’eau sur le rebord en haut d’une porte, et

fait venir ses trois fils l’un après l’autre.

Le premier ouvre la porte. Le pot tombe. Il dégaine son sabre et frappe le pot juste avant que celui-ci ne touche le sol.

Le visiteur est impressionné, mais le maître dit : « Excusez-le, c’est un débutant ! ».

Le visiteur fait part de sa surprise mais le maître fait venir le deuxième fils.Quand le vase tombe, celui-ci coupe ce dernier juste en l’air au moment où il

commence à tomber.

Le maître dit : « celui-ci a un niveau un peu plus avancé ! »,Le visiteur :  »(… !!) ».

Alors le troisième enfant s’approche lentement et méfiant, puis décroche calmement le pot sans avoir à dégainer.Le maître sourit et dit :

« Celui-ci commence à comprendre ! ».

Ce conte est l’âme du budo, car le vrai combattant, au sommet de son art, devine et anticipe les événements ! Et ce, dans le but d’éviter tout conflit, et

de quelque nature qu’il soit !

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Le karaté c’est Partager ».

En espérant vous avoir apporté quelques connaissances sur notre Art, et vous faire partager notre passion, nous vous souhaitons a tous de vous épanouir pleinement dans la pratique du Karaté-Do.

Les Professeurs et ceintures noires.