kideaz mag 03
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Le Kideaz Mag 03 sur la culture est arrivé !TRANSCRIPT
Interviewde
MAGGY
nagel
Les femmesINFLUENTES DE
la culture
Le B. a.-bapour
impressionner vos
DAMES
Rencontreavec
SU MEI
tse
Pour toutes les vies de votre vie de famille
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Maître Yoda a reçu ses oeufs et vous ?
éDITOJ’ai longtemps hésité à l’écrire
cet édito. Et oui, chez Kideaz Mag,
nous innovons à ce sujet ; l’édito
c’est comme une rubrique où celle
ou celui qui le ressent, s’ouvre à
vous. Rédacteur en chef ou pas !
Cette fois-ci c’est donc moi
qui m’y colle. Et pour cause, ce
numéro me tient à cœur bien plus
que les autres, en raison de son
sujet principal : la culture ! Mais
par où commencer quand il s’agit
de parler de culture ? C’est vaste,
personnel, subjectif. C’est social
et politique à la fois. Véhiculant
des valeurs, des coutumes, elle
nous ouvre les portes vers de nou-
velles rencontres, joies, tristesses,
problématiques... Difficile à mettre
dans une case, car elle est partout
et nulle part, chacun a son bagage
et cela a une forte incidence sur
la conception que l’on va avoir
d’elle !
Ne croyez pas que je suis un
intello passant ses journées au
musée et ses soirées entre la Phil-
harmonie et le Grand Théâtre. Loin
de là ! Néanmoins, j’ai eu la chance
de baigner dans ce milieu depuis
ma plus tendre enfance pour pou-
voir me rendre compte d’un para-
doxe : L’art sous toutes ses formes
s’adresse à tout le monde mais
n’est pas ouvert à tous !
Combien de fois me suis-je sen-
ti « idiot » parce que je n’avais pas
lu les incontournables de Camus
ou Baudelaire… Combien de fois
ai-je passé des moments de sol-
itude pour ne pas avoir reconnu
du premier regard un Monet ou un
Renoir… « Mais ce sont des impres-
sionnistes Pol, tu ne vois pas ? »…
J’ai alors traversé plusieurs phas-
es : allant du « je ne veux plus ja-
mais côtoyer ces endroits » à « je
vais lire tout ce qui est possible et
imaginable pour leur montrer que
moi aussi je connais ! » Et puis, la
vie m’a offert une petite goutte
de maturité pour me faire prendre
conscience qu’au final peu importe
la façon dont je suis perçu. La cul-
ture c’est personnel. Et enfin, la
culture n’est pas une question de
« niveau » : quand on accepte de
lui ouvrir une petite porte, à son
tour, elle peut nous faire entrevoir
un horizon infini de possibilités, de
rêveries et de sensations !
Entre temps, ce magazine est
entré dans ma vie et – de manière
extrêmement égoïste – j’ai décidé
de faire un numéro pour mettre
mon petit grain d’« outsider » pas-
sionné dans la démocratisation de
la culture. Ce défi n’a pas été le
plus facile à vrai dire… Entre no-
tre comptable qui nous demande
tous les jours la vente d’espaces
pour financer le projet et les in-
stitutions culturelles qui, mis à
part 2-3 exceptions - ne sont pas
monté à bord du projet, nous en
avons passé des moments diffi-
ciles. Mais pas seulement…
Et puis un beau matin, le voilà
ce numéro tant attendu, sur mon
bureau ! Avec ses défauts certes,
mais aussi avec beaucoup d’amour,
d’efforts et une âme dans chacune
de ses pages. J’espère donc de
tout cœur que vous passerez un
bon moment en notre compagnie.
De mon côté je tiens à remercier
ceux des « cultureux » qui ont ac-
cepté de sortir de leur bulle, et,
surtout, une équipe soudée, qui
a travaillé sans compter et qui a
permis qu’aujourd’hui vous soyez
en train de lire ces quelques lignes
écrites par un rédac’ heureux.
RédactionPol Bouratsis
Sofia Eliza Bouratsis
Logan Bressart
Lucille Sauvanaud
Aurélien Bourdaa
Victoria
Emerence Bernard
Bengiamino Bottone
Leatitia de Matharel
AbonnementKideaz mag
83A Rue de Luxembourg L-8077 Bertrange
Facebook/kideaz.luxembourg
Site web : www.kideaz.lu
Design / CoverLogan Bressart David SonerAmanda Sidoli
Rédacteur en chefPol Bouratsis
GSM (+352) 621 63 75 10
Marketing / AdvertisingAurélien Bourdaa
GSM (+352) 661 29 20 10
Société éditriceMyagency.lu Sàrl
83A, Rue de Luxembourg L-8077 Bertrange
Tél : (+352) 277 668 84
Texte : Pol Bouratsis Photo : Logan Bressart
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Interviewde
MAGGY
nagel
Les femmesINFLUENTES DE
la culture
Le B. a.-bapour
impressionner vos
DAMES
Rencontreavec
SU MEI
tse
Pour toutes les vies de votre vie de famille
06 LuxeMbouRg : beRCeAu De LA CuLtuRe pouR noS enfAntS
40 L’éveiL CuLtuReL, un Atout Au DéveLoppeMent De L’enfAnt
44 LeS CoupS De CœuR LittéRAiReS pouR LeS enfAntS
45 MAMie et Moi, Le tRiCot SoLiDAiRe !
49 ReCette à fAiRe en fAMiLLe Soupe au chocolat et amandes caramélisées
06
20
La rubrique pour nos chères petites têtes blondes.Nous rencontrons des passionnés, des experts pour votre plus grand plaisir
KidéArt
RenContRe AveC L’ARtiSte Su Mei tSe
12La rubrique 100% femmes pour répondre à vos questions du quo-tidien mais surtout pour vous divertir
SOMMAIR
E
Nous les femmes
12 bonS MoMentS !
Un mix de bons plans adaptés aux rythmes frénétiques de vos vies
24 LeS ConSeiLS beAutéD’eMeRenCeQuoi de mieux qu’une esthéticienne pour nous donner les meilleurs bons plans beauté revisités !
30 fASHion... ou pAS !
Notre critique de mode se lâche pour vous
34 LeS feMMeS infLuenteS De LA CuLtuRe
Fais pas ci fais pas ça !
L’inteRview08Kideaz a rencontrépour vous Maggy Nagel, la Ministre de la Culture
100% Testostérone18 Le b. A.-bA DeS évèneMentS à veniR pouR iMpReSSionneR voS DAMeSLisez-le jusqu’à la fin, non, il n’est sexiste cet article
32 LA MoDe : un MonDe inexpLoRé pAR LeS HoMMeS !
38 CHoiSiS ton CAMpLes grands dilemmes des hommes
MA nutRition M’inquiète : queLLeS Sont MeS ALteRnAtiveS ?
42 wHAt’S up LeS enfAntS ?L’agenda des enfants à ne pas manquer
46 wHAt’S up LeS pARentS ?L’agenda des parents à ne pas manquer
48 LeS CoupS De CœuR LittéRAiReS pouR LeS ADuLteS
50 HoRoSCope (Pas coMMe les autres)
viS Mon CéLibAtAvec le sourire !
18
42
Dans chaque numéro, les hommes ont leur rubrique. Ce mois-ci on vous parle de séduction et de mode
Et encore plus !
2614
Les dossiers
POP ArtPop Art est un atelier de dessin, peinture et modelage pour enfants, adolescents et même pour adultes ! Pascale, artiste peintre, partage avec ses élèves ses techniques et sa passion pour l’art ! En plus des cours en semaine, Pop Art propose des stages pen-dant les vacances ainsi que des animations pour les fêtes d’anniversaire le weekend en collaboration avec Rudy et Florian de Zenergy Kids !
Pop art chez Zenergy kids83, parc d’activitésL-8308 Capellenwww.atelierpopart.com
Luxembourg : berceau de la culture pour nos enfants !
fais pas ci, fais pas ça !
Bien que le Luxembourg ne soit pas aussi grand que ses pays voisins, il regorge d’offres culturelles pour les enfants et les adoles-
cents. Entre ateliers artistiques, théâtres, expositions, apprentissage de langues… On ne sait plus où donner de la tête ! Je me suis
chargée de vous faire une sélection.
MudamLe Musée d’art Moderne du Luxembourg offre un grand choix d’animations pour les enfants tout en s’adaptant à leur âge. Entre éveil culturel, workshops, visites gui-dées, rencontres avec des artistes, les pro-grammations Mudamini (3-12 ans) et Art Freak (13 ans et plus) feront aimer l’art à vos enfants.
Mudam Luxembourg3, Park Dräi EechelenL-1499 Luxembourg-Kirchbergwww.mudam.lu
Musée
Artistiques
par Lucille Sauvanaud
6 Kideaz Mag
Le centre d’art contemporain propose une programmation d’activités pour les familles afin de rassembler les générations, de s’ins-truire et de découvrir ensemble. Le Casino Luxembourg offre aussi une série d’activités créatives et récréatives qui placent l’enfant au cœur de la création et stimulent son sens de l’observation et son autonomie.
Casino LuxembourgForum d’art contemporain 41, rue Notre-Dame L-2240 Luxembourgwww.casino-luxembourg.lu
Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain
Centre d’art
LanguesBerlitzL’école de langues de Berlitz rend les va-cances à la fois passionnantes et utiles. Elle propose des séjours aux pré-ados et adolescents aux camps Kids et Teens. Les programmes concilient de manière idéale l’apprentissage actif d’une langue et des activités de loisir stimulantes. Les partici-pants apprennent une langue de manière ciblée et rapide, mais surtout : avec plaisir.
Berlitz89-93 Grand-RueL-1661 Luxembourg www.berlitz.lu
Kideaz Mag 7
8 Kideaz Mag
La Ministre de la Culturerépond à toutes vos interrogations
par Pol Bouratsis
Quels sont vos arts préférés ?
Je suis une personne ouverte à toutes les formes d’art ! Je suis
polyvalente.
J’aime particulièrement la musique. Et même si je n’ai jamais
été très « classique », depuis que j’ai découvert l’opéra je suis
devenue une passionnée. J’écoute beaucoup de musique pour
me détendre, pour laisser mon esprit voyager.
Comment est-ce que votre parcours dans la culture a-t-il commencé ? Quelles ont été vos premières sensibilisations à ce domaine ?
Grâce à mes parents ! J’ai grandi dans une maison pleine de
musique. Mon père jouait à l’accordéon, ma mère au piano et
moi à la guitare. Nous aimions chanter, voir des films. Mais aussi,
depuis toute petite j’ai été passionnée par le patrimoine cultu-
rel de notre pays que j’ai eu la chance de découvrir grâce aux
nombreuses excursions familiales ! J’étais amoureuse du Palais
grand-ducal. En tant que députée, j’avais la chance de siéger
juste à côté. Ce parcours un peu spécial me donne beaucoup
de satisfaction. Je suis arrivée là où j’ai toujours voulu être !
Quand on est Ministre on attire aussi des critiques et des attaques personnelles. Comment réagissez vous à celles-ci ?
Parfois ça me rend triste, je trouve certaines réactions mal
placées. Je suis très attentive à ce que disent les gens, que ce
soit positif ou négatif, il y a toujours quelque chose à apprendre.
Pendant 20 ans j’ai été bourgmestre de Mondorf-les-Bains
et j’adorais être proche des gens, être en contact avec eux,
échanger ! Mais lorsque l’on entre dans le gouvernement, c’est
tout à fait normal qu’on fasse objet de plus de critiques. Je
suis consciente qu’en politique on ne peut pas plaire à tout le
monde ! Nous ne sommes d’ailleurs pas élus pour ça.
Je suis toujours ouverte au dialogue. Je souhaite rompre avec
cette image du « ministre inaccessible ». Ma porte est ouverte
à tout le monde !
Vous aviez déclaré que « La culture est l’enfant pauvre dans la mentalité des gens au Luxembourg ». Changer cela, passe aussi par l’éducation dès le plus jeune âge. Il y a-t-il une équipe de travail entre le ministère de l’éducation et celui de la culture pour introduire de manière plus conséquente la culture dans le programme pédagogique national ?
Nouvelles conventions, coûts des infrastructures, édu-
cation culturelle des jeunes générations, nation bran-
ding... Pour notre plus grand plaisir, la ministre de la
Culture répond sans filtres à toutes vos interrogations.
interview Maggy NageL
8 Kideaz Mag
Kideaz Mag 9
La Ministre de la Culturerépond à toutes vos interrogations
Il est très important d’être transparent envers nos citoyens,
de leur prouver qu’ils peuvent avoir confiance en nous ! Ça n’a
jamais été le cas dans ce ministère, tout était caché ! Je souhaite
qu’à travers cette transparence nous ouvrions ensemble de
nouvelles discussions. Que cela nous amène vers de nouvelles
réflexions quant à l’importance de la culture. Nous devons
trouver ensemble le chemin que nous voulons pour la culture
de notre pays.
Et c’est par les médias que cela doit se faire. Je fais souvent
des conférences de presse. Je donne beaucoup d’interviews
et répète autant que possible la raison pour laquelle telle ou
telle institution culturelle perçoit tel ou tel montant. D’ailleurs,
les acteurs culturels ont désormais plus de sécurité car, pour la
première fois, ils savent en avance ce qu’ils percevront pendant
les années à venir et peuvent s’organiser en conséquence.
Je veux lier, autant que possible, ces montants à des projets
concrets. Cela facilitera la compréhension des gens.
Peut-on envisager une campagne nationale de communica-tion pour offrir plus de visibilité à la culture et sensibiliser les gens à l’offre existante importante ?
Je suis à l’écoute de nouvelles propositions et si cela en vaut
la peine, je dirais « oui, allons-y ! ». Toutes les idées qui peuvent
faire avancer la culture du pays, sont bonnes à prendre. Que
cela vienne d’une association, d’une institution ou d’une entre-
prise privée, la porte du ministère est ouverte à tous ceux qui
ont quelque chose d’intéressant à dire sur la culture.
Je veux également établir un plan de développement culturel
national. C’est basique dans d’autres pays, mais au Luxembourg
ca n’existe toujours pas ! On va réunir tous les acteurs, faire
des tables rondes, échanger, et l’écrire ! Des assises culturelles
auront lieu avant l’été prochain.
Quels moyens pouvez-vous mettre à disposition des artistes pour leur permettre de vivre plus sereinement ? Professionnaliser ce milieu est un grand défi !
Nous venons de finaliser la loi sur le statut des artistes et des
intermittents du spectacle. À travers les mesures sociales,
nous voulons leur procurer une sécurité afin qu’ils puissent se
concentrer sur leur travail et faire de leur passion un métier.
C’est aussi très important car cela va permettre aux jeunes
d’oser se diriger vers ces branches. Le monde des artistes réagit
positivement. Ils voient que nous les aidons à se développer.
Je dois citer ici le centre de ressources de la Rockhal à travers
lequel nous promouvons des artistes résidents.
Il existe déjà un groupe de travail entre les deux ministères.
Nous avons régulièrement des échanges, nous discutons
beaucoup.
Notre programme gouvernemental le prévoit, car faciliter
l’accès à la culture à tous les enfants et adolescents est un
vrai objectif !
Je suis très contente de voir un grand nombre d’institutions
culturelles placer les jeunes publics au cœur de leur program-
mation ! Nous voulons proposer des projets concrets et ne
pas nous contenter de la théorie en classe. La culture c’est
quelque chose qui se vit !
Quelle place accordez-vous à l’Université au sein de la culture ? Est-ce que la création d’une école des Beaux-Arts au Luxembourg serait envisageable pour faciliter l’accès à ces études ?
Cette question est du ressort de l’Université. L’idée me plait,
mais c’est à eux et au ministère de l’Enseignement supérieur
de décider. Nous devons garder nos jeunes talents.
Ne serait-il pas important de créer un Kulturpass pour tous les jeunes ? Non seulement pour créer un accès facile à la culture, mais aussi pour générer les artistes et les specta-teurs de demain ?
On a créé le Kulturpass pour les personnes issues de milieux
sociaux moins aisés. Cela a eu un énorme succès ! Il permet à
des personnes qui n’ont pas les moyens, d’accéder à une grande
variété d’évènements à un prix dérisoire.
Ici il faut également souligner que tous les jeunes de moins de
26 ans, peuvent entrer sans frais aux musées qui participent
au programme « gratuité jeune ».
Il est indispensable de passer par les jeunes pour sensibiliser
la population aux arts, à la musique et au patrimoine culturel
du pays. La jeunesse, c’est le futur de notre pays !
Parlons de transparence : vous mettez à vue de tout le monde les montants alloués aux institutions culturelles. Mais une personne pour laquelle la culture est « l’enfant pauvre de son esprit », va probablement mal les interpréter. Ne serait-il pas important d’approfondir l’explication de ces chiffres ?
« Nous n’avons pas offert d’oeuvre d’art à l’UNESCO,
tout simplement parce qu’ils ne nous ont jamais sollicités »
Kideaz Mag 1010 Kideaz Mag
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Vous aviez organisé une conférence sur la médiation culturelle. Avez-vous un projet à ce sujet ?
Non, je ne considère pas cela important. Comme je l’ai dit, la
porte du Ministère est grande ouverte, je reçois tout le monde.
Je ne vois donc pas en quoi un service de médiation culturelle
nous serait utile. Si quelqu’un a un souci, il demande un rendez-
vous et me rencontre. Je suis d’ailleurs très heureuse lorsqu’à la
fin de mes rendez-vous les gens me disent « merci d’avoir pris
une décision. Maintenant au moins, on sait où l’on se situe ! ».
Concernant les infrastructures culturelles du pays : ne pensez-vous pas qu’il y en a de trop ? Elles sont d’ailleurs très coûteuses…
J’ai toujours dit qu’une belle infrastructure est peut-être
agréable pour l’œil, mais l’important est ce qui se fait à l’in-
térieur : son contenu. Aujourd’hui, nos institutions culturelles
utilisent près de 70% de leur budget pour des dépenses de
fonctionnement et seulement 25-30% pour leur program-
mation culturelle. Il y a un vrai problème. J’ai été choquée
lorsque j’ai pris connaissance de ce fait ! La Philharmonie fait
d’ailleurs un grand effort pour trouver des pistes et dimi-
nuer ses dépenses courantes. Il faut bien étudier ces maisons
culturelles et trouver une solution. Il y a cependant de magni-
fiques initiatives, comme celle à Differdange, le 1535°C, que
je soutiens fortement, car c’est une vraie industrie créative
qui démontre que l’habit ne fait pas le moine !
Faire de la culture un élément central du Nation Branding du pays représenterait un gain énorme en termes d’image. Pourquoi le Luxembourg n’offre-t-il pas, par exemple, une œuvre d’art à l’UNESCO, notamment quand on sait l’impact médiatique qu’a eu le même geste envers l’ONU ? Mais aussi, comment le Ministère a-t-il permis l’annulation d’une pro-duction Luxembourgeoise au festival d’Avignon ?
Concernant l’UNESCO, c’est tout simplement parce qu’ils
ne nous ont jamais sollicités. Mais si tel était le cas, nous ne
serions absolument pas fermés à cette perspective !
L’annulation de la programmation d’Avignon, ne vient pas du
ministère mais de la Fédération nationale du théâtre. Comme
il s’agissait de problèmes et de litiges internes, je ne suis pas
intervenue. Par contre lors des négociations pour les nouvelles
conventions, je leur ai demandé d’éviter de telles opérations.
1% est un chiffre qui fâche. C’est la barre symbolique tou-jours pas atteinte de la part du budget national alloué à la culture. Un commentaire ?
La culture n’est plus mise au second rôle, comme dans les
anciens gouvernements. Tous mes collègues ministres, com-
prennent l’importance de la culture dans tous les domaines –
sociaux, urbains, économiques, touristiques ou autres. En
termes d’image pour le pays également. Avant la culture était
un malaise, on ne voulait pas en parler. Aujourd’hui elle a une
place de plus en plus centrale dans nos préoccupations et nos
discussions gouvernementales. Vous parlez d’1% symbolique,
mais dans une situation de crise nous avons réussi à maintenir
notre part du budget national et nous avons la volonté de
dépasser ce 1% dans les années à venir.
Quelles évolutions présentes dans votre prochain rapport annuel feraient de vous une ministre de la Culture heureuse ?
Je souhaiterais encore plus de transparence. Que les gens
comprennent que mon équipe et moi-même sommes ici pour
travailler étroitement avec les acteurs de la culture. Que les
décisions sont prises d’un commun accord. La porte du minis-
tère est grande ouverte ! Je suis d’ailleurs une personne qui
aime être en contact avec les autres, qui ne veut pas vivre
seule (rires).
J’ai par ailleurs hérité d’un grand nombre de dossiers épineux
que je souhaiterais traiter au plus vite.
Je suis une personne optimiste et pense que même si parfois
nous avons moins de moyens à disposition, nous pouvons
faire beaucoup de choses, voire plus qu’avant !
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azza
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12 Kideaz Mag
Bons moments ! (bien mérités)
nOUs Les feMMes
Me voilà de retour mesdames pour votre rubrique détente, préparée
par mes soins spécialement et rien que pour vous !
Pour tout vous dire, cette fois-ci, vous m’avez un peu compliqué la
tâche ! Et oui, vous avez été nombreuses à m’écrire à la suite de la
journée détente de cet hiver : « Merci Pol pour cette journée magni-
fique, par contre je n’ai pas le temps pour une journée entière ! »
D’accord, d’accord, je vais m’adapter à vos besoins ! De toute façon,
c’est ce que nous sommes supposés faire non ? Ah l’amour…
Passons aux choses sérieuses avec une petite explication du
concept :
Pour que vous puissiez les adapter aux rythmes frénétiques de
vos vies, je vous ai concocté un mix de bons moments et de bons
plans ! De bonnes adresses pour des pauses midi délicieuses entre
amies, quatre bons plans gagne-temps pour vous simplifier la vie
et ma soirée coup de cœur ! Ce n’était pas facile de dénicher tout
cela ! Mais bon, pour vous mesdames… tout est possible !
Aller, c’est parti !
par Pol Bouratsis
Pauses midi délicieuses
Resto Escales
Beau cadre, plats bio et smoothies pleins
de fraîcheur… Le tout préparé avec un
maximum d’aliments produits locale-
ment… Un peu excentré, mais cela vaut le
détour !
86a, avenue de la Faiencerie l-1510
Brasserie Schuman
Oui, vous la connaissiez probablement
déjà ! Mais bon, sa terrasse splendide, ses
bons petits plats et sa clientèle aux styles
aussi variés en font une adresse de
choix !
1 rond-point schuman l-2525
Casino Luxembourg Forum d’art contemporain
Les mercredis, direction le Casino pour
une courte visite guidée suivie d’un déli-
cieux déjeuner chez Charles Sandwich !
Le plein de culture suivi de sandwich/
boisson/dessert ça ne se rate pas (pour
9€) !
41 rue Notre-Dame l-2240
12 Kideaz Mag
Vous l’avez remarqué, la culture est à l’hon-
neur dans ce numéro. Du coup, je vous ai
trouvé « la » soirée à faire entre copines :
Les Mudam’s Friday Night !
Alliant art et cuisine, cette soirée vous
offre l’occasion de participer à la visite
guidée d’une exposition au Musée sui-
vie par un savoureux dîner dans le cadre
unique du Mudam Café. Comme toutes
les bonnes choses, les places sont limi-
tées, donc n’oubliez pas d’appeler avant !
Bonne soirée, mesdames.
Les réservations pour la visite et le dîner
peuvent se faire par téléphone au
+352 45 37 85 531
www.mudam.lu
Ma soirée coup de cœur
Les 4 bons plans gagne-temps
Mes bons plans se basent sur deux faits :
1. Le printemps est ici et les bons produits aussi.
2. L’été n’est pas si loin que ça et il paraît qu’il faut faire attention à sa ligne.
Donc voici pour vous, 4 moyens de remplir votre frigo de bonnes choses
et bien sûr : sans perte de temps !
Avocado
Ces gens fantastiques créent des
recettes à partir de produits bio
et vous livrent à la maison des
box contenant tous les ingré-
dients nécessaires pour réaliser
ces recettes à votre tour.
Pas mal, non ?
Pour choisir votre box :
www.avocado.lu
Co-labor
Vous y trouverez une variété
de paniers contenant des fruits
et/ou des légumes bio issus de
potagers locaux. Les paniers
doivent être récupérés les
vendredis, mais la livraison est
également possible. Et oui, fini la
perte temps à faire les courses.
www.co-labor.com
Bio-Bus
Livrés directement à votre
domicile ces paniers proposent
un choix de produits délicieux.
Légumes, salades, fruits de
saison, produits laitiers et plein
d’autres bonnes choses…
www.biobus.de
Lux-Caddy
Bon, les fruits et légumes c’est
pas mal, mais il faut autre chose
aussi pour remplir un frigo.
Marre d’aller faire vos courses ?
Alors il est temps que les
courses viennent à vous !
www.luxcaddy.lu
à consommer
sans modération
14 Kideaz Mag
DOssier
Vis mon célibatpar Victoria
On les contemple, les côtoie depuis des années et voilà que certains de nos amis en couple mettent
fin à leur relation. Bouche bée, on les stigmatise des erreurs commises durant leur relation tout en les
trouvant extrêmement courageux. Courageux d’avoir osé tout arrêter car c’était bien moins compliqué
de continuer à faire semblant. Après avoir réglé les soucis financiers et le partage des babioles, finies
les discussions ! Et voilà que chacun prend son chemin et redémarre une nouvelle vie.
La plupart des couples se forment dans la
vingtaine. Après quelques années, peut-être
un ou deux enfants sur les bras, certains fi-
nissent par ne plus y croire et donnent place
au célibat. Certains l’auront choisi, quant
aux autres ils devront faire avec.
Bref, pour comprendre comment
cette étape de la vie est vécue
après une longue relation
sérieuse, nous avons inter-
viewé 2 personnes qui ont
accepté de répondre à
nos questions sous ano-
nymat. Ils ont choisi de
se faire appeler Bridget
et Joé.
Bridget a 32 ans et tra-
vaille dans le secteur de
la communication. Joé,
célibataire depuis 7 ans a la
quarantaine. Il est père d’un
garçon de 8 ans et exerce le
métier de barman.
En 2 motsLe célibat pour Bridget, sortie il y a deux
mois d’une longue relation représente à
la fois solitude et liberté. Joé, après avoir
Où sortir :Pour vider les poches des
financiers
Le Palais
13 Rue du Marché-aux-Herbes,1728 Luxembourg
Pour pratiquer la langue anglo-saxonne
L’urban
2 Rue de la Boucherie1247 Luxembourg
Pour une dose d’intellos
Café des tramways
79 Avenue Pasteur, 2311 Luxembourg
Pour chanter au lit
Le café des artistes
22 Montée du Gründ1645 Luxembourg
indiqué se sentir « merveilleusement bien »
répond qu’il vit le célibat comme un état de
disponibilité et de tranquillité.
Moi et les autres« ton rythme de vie change. tu n’as
pas vraiment quelqu’un avec qui
partager des choses. si tu veux
bien cuisiner, tu dois inviter
quelqu’un. tu es exclue de
toutes les personnes qui
sont en couple. Ça ne
me dérange pas qu’ils
soient en couple. Mais,
finalement, c’est eux que
ça dérange. Ils ont peur
que je me sente mal à
l’aise. Ils essaient de me
protéger » confie Bridget.
Pour Joé, qui explique avoir
beaucoup d’amies femmes
ainsi que des amis en couple,
il ne ressent aucun malaise : « je
ne suis jamais seul, je vis chez mes
parents. aussi, je partage beaucoup
avec mon fils, c’est l’amour de ma vie. Je
suis accaparé par mon travail et mon gar-
çon. »
Interiors by Bed'is
Conseil et/ou réalisationH o m e & G a r d e n
Tél. 691 690 690 www.nmdesign.lu
L ’horloge tourne« Deux très bonnes amies ont des enfants
et lorsqu’elles parlent des bébés elles in-
terrompent leur discussion par peur de me
blesser. être célibataire à 30 ans signifie
que presque tous tes amis et ton entou-
rage sont en couple. Ils sont mariés avec des
enfants, c’est social. et pour une femme tout
s’accélère, car l’horloge biologique tourne »
explique Bridget.
« Tant que je m’occupe, ça va »« tant que je m’occupe, ça va, si je n’ai rien à
faire je commence à réfléchir et je déprime »
livre Bridget. Pour combler le vide, l’ab-
sence de quelqu’un avec qui partager des
moments et son intimité, Bridget se pousse
à sortir. Concerts, bars, cinémas, théâtres,
expositions, sports ou bien se rendre chez
des amis sont autant de passe-temps qui
l’aident à se changer les idées : « je suis plu-
tôt attirée par des sorties culturelles et j’ai
de la chance, car deux amies proches sont
aussi célibataires. on s’instruit et on s’amuse
en même temps ».
Joé, quant à lui est plutôt attiré par la fête,
dîner avec des amis au restaurant, aller
danser, même s’il voue une grande place
aux promenades, à la décompression et à
la relaxation.
Badoo, Speed Dating« Je teste aussi les nouvelles méthodes
d’aujourd’hui. Je me suis inscrite sur Badoo
pendant un mois. J’ai bien rigolé, mais fina-
lement, je trouve que c’est une mauvaise
façon de se faire draguer et je suis trop
bien pour ça. Je trouve que c’est « fake », je
cherche quelque chose dans la vraie vie. J’ai
entendu dire qu’il y a un café qui organise
des « speed dating » on voudrait y prendre
part avec une copine. Je ne m’attends pas
à y trouver quelqu’un, mais qui sait peut-
être… » confie Bridget.
L’amour, ce mensongeJoé, qui se revendique réaliste trouve aux
relations amoureuses un côté masochiste.
« cet éternel recommencement de construc-
tion et de destruction. c’est chaud, c’est
beau puis c’est pluvieux, désagréable et
arrive l’ouragan. tout est balayé ». L’amour
n’est selon lui que mensonge : « tout est clair
quand on admire les couples derrière un
bar. Je vois l’attitude, les regards, les atten-
tions et je n’y vois que des mensonges ».
Joé ne comprend pas cette obsession des
couples de vouloir posséder l’autre : « Quand
les couples se présentent, ils disent « ma
copine », « mon mari ». comment peut-on
penser pouvoir disposer d’une personne ?
Pour moi, c’est là que commence toute l’illu-
sion » s’indigne Joé.
Attentes, perspectives« l’amour c’est le sexe, sans amour il n’y a
pas de sexe, car il n’y a plus d’intérêt ! » s’ex-
plique Joé très motivé. « Moi je ne veux que
le bon, le plaisir, mais pas les soucis d’une
relation derrière ». Pour lui le charnel ça va
un moment, mais ça ne peut pas durer, car
il y en a toujours un qui tombe amoureux et
les soucis relationnels ce n’est pas pour lui.
« Je cherche quelqu’un qui m’accepte, qui
accepte qui je suis sans chercher à me chan-
ger. l’amour est fait de concessions, mais
ça va dans les deux sens.
Bridget de son côté, explique son ressenti :
« les hommes se sentent inférieurs à moi.
après deux relations qui ont échoué, je
cherche un homme avec un statut social,
salaire et éducation équivalents aux miens.
Qu’il soit ouvert d’esprit et qu’il aime la vie.
Il faut avoir les mêmes visions de l’avenir.
un mec doit avoir du charme, l’idéal n’existe
pas ».
Le célibat, quelle que soit la manière dont
il est vécu est une période enrichissante.
Riche en émotions et en découvertes,
comme Bridget qui accumule expériences
culturelles et en s’initiant intensément au
sport. Ne pas être « accompagné » en per-
manence est la liberté qu’induit le célibat,
comme nous ont confirmé nos témoignages
permet de s’ouvrir d’avantage aux autres
plutôt que de se recroqueviller sur « son
homme », « sa femme » et d’en tirer des
expériences humaines incroyables.
La société est-elle prête à se confondre aux
célibataires ? Il semble que oui tant qu’ils ont
l’impression que le célibat reste un choix.
Les couples ne veulent pas cacher leur bon-
heur à défaut d’écarter avec bienveillance
les solos.
La solitude et le manque de partage sont
des sentiments forts, mais peut-être sont-ils
aussi la conséquence d’une période vécue
par la gente féminine comme un compte à
rebours puisque la fertilité n’est pas éter-
nelle.
Les bons cotés du Célibat
Sexe
Finance
Beaux-parents
Vacances
Frigo
Téléphone
À chacun son âme, à chacun ses convic-
tions sur l’amour. Certains y voient une fa-
çon de s’épanouir, « carpe diem » ! D’autres
cherchent à combler le vide par le maximum
de positif.
La manière dont est conçu le célibat n’est
sûrement que le reflet de notre nature et de
nos envies. Bridget a ce rêve enfoui depuis
des années : « J’ai toujours cette image en
tête. J’ai 60 ans et je suis assise dans mon
jardin avec mon mari. le voisin passe et me
traite de folle. et là, mon mari lui répond :
c’est pour ça que je l’aime ! » raconte-t-elle
sourire au visage. Joé, lui se voit au soleil,
libre à siroter un bon verre sur la côte
d’Australie : « je vais rejoindre mon copain
Bruce et on va chasser le crocodile ! ».
C’est fini ! C’est fini !
L’arc-en-ciel est de retour dans votre vie
Heineken, Leffe, Guinness... vous pouvez enfin investir intelligement
Vive le topless
Tofu, soja,... votre poubelle n’a jamais sentie aussi bon
Fini le missionnaire et les 2 petites minutes
Aucun compte à rendre
Vive le topless
Fini la persécution de vos tomates, concombres et brocolis
Plus de scènes de jalousie, vive le mode sonnerie !
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Situation relationnelle : Célibataire
En couple
Marié(e)
Fiancé(e)
Divorcé(e)
En attente d’un miracle
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100% testOstérOne
Le B. a.-ba desévénements à venir pour impressionner vos dames !Messieurs, messieurs, messieurs…
Soyons honnêtes, entre nous !
Dans un match opposant « soirée violons Vs
Ligue des champions », nul ne doute que 8
sur 10 d’entre nous se retrouveraient dans
un Irish Pub, pinte à la main !
Pourtant, ces mêmes 8 personnages,
quelques jours plus tard lors d’un ren-
dez-vous galant ne se priveraient pas
de faire part de leur passion pour le
théâtre, la musique jazz et les expo-
sitions d’art contemporain…
Forcément, c’est vendeur ! Mais
pour peu que notre charmante
compagnie soit une fine connais-
seuse du sujet, nous voilà ridiculisés !
C’est bon ? Vous saisissez le moment de soli-
tude ? Pas de panique, je vais faire en sorte
que cela ne vous arrive pas ! Je vous présente
3 évènements à ne pas rater, mais surtout
le B. a.-ba à connaitre sur ces derniers, pour
mieux impressionner vos dames !
Prêts pour notre tour de table ? Allez,
concentrez-vous, deux petites pages n’ont
jamais tué personne !
1Eppur si muove : Littéralement cela
signifie « et pourtant elle bouge ». Il
s’agit de la phrase célèbre qu’aurait
marmonnée Galilée en 1633, après
avoir été forcé d’abjurer sa théorie que la
Terre tourne autour du soleil ! C’est aussi le
titre de la prochaine exposition au MUDAM,
à partir du 9 juillet.
éléments phares de l'expo :
- Le pendule de Foucault : provient du
nom du physicien français Léon Foucault.
C’est un dispositif expérimental conçu pour
mettre en évidence la rotation de la Terre.
Et, un grand sujet d’inspiration pour les
artistes depuis…
- Le disque de Newton : c’est un disque
composé de secteurs aux couleurs de
l’arc-en-ciel qui, une fois en rotation rapide,
semble blanc. Isaac Newton démontra ainsi
que la lumière blanche est une combinaison
de lumières.
- Le photophone de Bell : il s’agit d’une
technique de téléphonie optique, déve-
loppée dans les années 1880. Cet appareil
permettait de reproduire le son voulu à
quelques 200m.
2Cabaret du bout de la nuit (les 24 et 25 avril au Grand Théâtre) : un spectacle théâtral et musical
qui évoque la Belle époque et son
corollaire, la Grande Guerre.
Infos phares à connaître pour le verre que
vous prendrez en fin de soirée (il n’y a pas
d’entracte !) :
- La Belle époque : l’expression est née
pour désigner une période marquée par
les progrès sociaux, économiques, tech-
nologiques et politiques en Europe, s’éten-
dant de la fin du XIXe siècle au début de
la Première Guerre Mondiale (en 1914 évi-
demment).
- La Grande Guerre : conflit militaire euro-
péen se déroulant sur plusieurs continents,
de 1914 à 1918. Cette guerre, qualifiée de
« totale », a atteint une échelle et une inten-
sité inconnues jusqu’alors. Elle aura laissé
derrière elle plus de 9 millions de morts et
20 millions de blessés.
- Le cabaret : jusqu’au XIXe siècle, un caba-
ret était un logis, ou l’on donnait à boire et à
manger. C’est pendant la Belle époque que
l’on assista à la création des cafés-concerts.
La renaissance du cabaret moderne, appa-
ru dans les années 1970, se rependant dans
toute la France. Puis en Europe.
par Pol Bouratsis
Kideaz Mag 19
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ThéâTre Des CapuCins
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MARS 2015 Kideaz 210x 148,5mm HD.indd 1 23/02/15 13:30
3Markus Miller (le 20 avril à la Rockhal) : bassiste hors du com-
mun et multi-instrumentaliste
extraordinaire !
Ce qu’il faut savoir pour donner l’impres-
sion d’être un fin connaisseur :
- La Basse est un instrument de musique à
cordes amplifié conçu selon le même prin-
cipe que la guitare électrique. Depuis les
années 1970 elle est utilisée comme instru-
ment soliste dans le jazz-fusion.
- La première Basse électrique a été créée
par l’inventeur américain Paul Tutmarc. Au
départ elle a la forme et la taille d’un vio-
loncelle au corps plein. Le concept sera
abandonné vers les années 1950.
- Marcus Miller a été nommé Artiste de
l’UNESCO pour la paix en 2013 !
Messieurs, vous n’avez plus de raisons
d’avoir peur ! Enfin pour cette fois… Et les
prochaines ? Vous savez, s’intéresser à de
nouvelles choses n’a jamais fait de mal à
personne ! Osez, c’est un investissement
gagnant !
La rencOntre
KidéArt« Être artiste c’est une grande liberté ! »
Entretien spécial avec Su-Mei Tse
par Sofia Eliza Bouratsis
Su-Mei Tse est l’une des fiertés nationales du Luxembourg et à juste titre ! Elle expose internationalement et a reçu, parmi d’autres prix
prestigieux, le Lion d’Or à la Biennale de Venise en 2003 pour la meilleure participation nationale. L’artiste d’origine sino-britannique vit
normalement entre le Luxembourg et Berlin, mais elle est actuellement pensionnaire en arts plastiques à l’Académie de France à Rome –
Villa Médicis (2014/2015). Elle est aussi violoncelliste. Son travail est souvent un passage délicat du langage à l’image, de la musique au
silence ou du présent à l’absent, comme une envie de suspendre les évidences.
*White Noise, 2009. Sculpture en mouvement, Collection NMNM, Monaco (Photo : Jean-Lou Majerus)Œuvre que vous pouvez voir dans le cadre de l’exposition « construire une collection » au Nouveau Musée National de Monaco jusqu’au 7 juin. www.nmnm.mc
20 Kideaz Mag
Chers lecteurs, nous avons envie, de vous faire une proposition : vous pou-vez lire cet entretien avec vos enfants et leur poser la plupart des questions – notamment celles qui sont en rouge – et, selon leur âge, discuter, puis leur donner des éléments de réponses de l’artiste – ou pas. L’idée étant de suggérer des prome-nades dans les musées et des échanges « artistiques » entre parents et enfants.
Autre petit détail à noter : nous avons choisi de vous parler de trois œuvres de l’artiste qui sont installées de manière permanente au Luxembourg et d’une quatrième qui est exposée à Monaco jusqu’au mois de juin. Vos enfants et vous aussi pourrez ainsi aller voir les œuvres à propos desquelles vous aurez discuté ! Rien de tel en effet que l’expérience des sens pour éveiller la sensibilité – celle des adultes aussi.
Être artiste. Qu’est-ce que cela signifie pour toi ?
Si tu me posais la question : « Qu’est-ce que cela signifie pour toi d’être un être humain ? »,
ce serait un peu pareil. C’est comme si je te disais que j’adore la vie. L’art est tellement lié
à la vie. C’est quelque chose que tu vis aussi bien émotionnellement qu’intellectuellement.
Par rapport à la vie : ma première réponse serait que « c’est génial de vivre ». Pour le travail
d’artiste, c’est un peu pareil, les deux sont tellement liés – dans les bons moments, mais
aussi dans les moments difficiles.
Je me rends tout à fait compte de la chance que j’ai d’être une artiste et que ce soit ma
profession. J’ai la chance de faire tout le temps ce que j’ai envie de faire – avec le peu de
temps qu’on a de nos jours… Ce n’est pas quelque chose que j’oublie.
Être artiste c’est surtout une grande liberté. Tu as des contraintes pratiques aussi, évidem-
ment, mais c’est essentiellement une énorme liberté. Notamment par rapport au lieu où
tu veux vivre. J’ai l’impression de pouvoir travailler n’importe où. Je sais que je peux avoir
des expériences de vie et de travail dans plein de lieux différents, comme maintenant à
Rome : c’est tellement enrichissant et inspirant.
As-tu toujours su que tu étais – ou que tu allais devenir – artiste ?
Non, car je ne savais pas ce que c’était. Je savais ce qu’étaient les musiciens, car j’ai
grandi dans une famille de musiciens. Mon chemin s’est fait petit à petit. Les gens ont
envie d’entendre que : « ah ! Je voulais être artiste depuis toujours, je le savais, etc. » … Ce
Many Spoken Words, 2009 collection Mudam luxembourg (Photo : andres lejona) Œuvre permanente exposée au MUDAM. www.mudam.lu
Kideaz Mag 21
n’est pas exactement le cas. Quand j’étais enfant, la question était
de savoir si j’allais devenir musicienne ou pas… Aujourd’hui je ne
sépare plus tellement le fait d’être musicienne ou artiste, même
si je m’exprime plus dans les arts visuels.
Est-ce qu’il faut être « spécialiste de l’art » pour comprendre ce que tu fais ? Est-ce qu’il faut « comprendre » l’art pour res-sentir quelque chose ?
On nous met souvent la pression – ou nous avons nous-mêmes
l’impression de « devoir savoir ». Que ce soit dans l’art ou dans
d’autres domaines, on est toujours sous cette pression des réfé-
rences. Il s’agit plutôt d’avoir confiance en soi : de savoir, tout
simplement si l’on aime ou si l’on n’aime pas. Tu peux très vite dire
« aaah j’aime le goût de la sauge» ou « je n’aime pas l’estragon ».
Je suis tout à fait sûre qu’il ne faut pas être connaisseur pour
apprécier les choses.
Même en ce qui concerne mon travail, qui est plutôt concep-
tuel – et même si je n’aime pas trop le catégoriser – il y a toujours
différentes lectures possibles. On peut recevoir les choses de dif-
férentes manières. C’est un peu comme si tu avais utilisé plusieurs
couches pour une cou-
leur : si tu as une sen-
sibilité, tu vois toutes
ces couches, sinon
tu n’en vois qu’une
partie. Ce n’est pas si
grave. C’est aussi une
question de prendre le
temps : tu ressens tes
premières émotions où
tu te dis que quelque
chose te plaît – ou pas.
Il y a ensuite comme
une deuxième lecture :
en lisant le titre de
l’œuvre, ou un texte
qui accompagne la
pièce, tu plonges
alors autrement dans
l’œuvre. Parfois tu te
rends compte que tu aimes une œuvre bien après l’avoir vue.
Et, qu’est-ce que tu n’aimes pas trop dans l’art ?
Quand ce n’est pas sincère. Quand c’est trop « voulu ». Quand
tu te forces à utiliser un langage dans lequel tu ne te sens pas à
l’aise. Ça se sent.
Dans ton travail, tu fais souvent des liens avec ton enfance à travers des souvenirs.
Ce qui ne m’intéresse certainement pas c’est de raconter des his-
toires de mon enfance. J’ai surtout envie de partager des images,
ou un son… quelque chose de plus ponctuel, plutôt qu’une his-
toire. En allemand on dirait Baustein : quand tu commences à
construire, c’est la brique avec laquelle tu commences. Autour
de cette brique, tu construis et, petit à petit, il y a quelque chose
d’autre qui apparaît. En général, j’aime utiliser des images assez
simples. Des choses qui sont assez directes. Pour permettre jus-
tement différents niveaux de lecture.
Même par des enfants ?
Oui, c’est un peu comme une porte qui s’ouvre facilement et après
il y a tout un imaginaire qui se met en marche – imaginaire de
celui qui regarde, que ce soit un enfant ou un adulte. Un enfant a
toutes ses références aussi : ce qu’il connaît, ce qui est important
dans sa vie. À ce sujet il n’y a finalement pas trop de différences
entre adultes et enfants.
Est-ce que, ce que tu fais, peut aussi s’adresser aux enfants ? Est-ce que l’art, du Musée du Louvre au Mudam est ouvert à tous les âges ?
Oui, après c’est le temps passé dans le musée par rapport à la
capacité de concentration des enfants qui comptent beaucoup.
Pour l’art contemporain, ou pour des choses plus abstraites,
c’est peut-être mieux d’avoir quelqu’un qui pose des questions,
et ouvre vers un échange. Sans que cela veuille dire que l’adulte
doit forcément tout savoir. Parce qu’un enfant va spontanément
poser des questions qu’un adulte ne se serait jamais posées.
Des questions auxquelles un adulte – qui a tendance à tout intel-
lectualiser – ne se serait
jamais confronté. Parce
que l’enfant a beaucoup
plus confiance en soi, il
va tout de suite dire s’il
aime ou s’il n’aime pas
quelque chose. Et on
essaye tout le temps
de se projeter dans la
façon de voir d’un en-
fant. C’est finalement
cela l’idéal : ce regard
pur. À partir de là, il peut
y avoir un échange entre
parents et enfants : et
ça, c’est génial !
Que fais-tu quand tu as une idée ? Comment est-ce que tu choisis les matières et les ma-
tériaux que tu vas utiliser pour la réaliser ?
Une fois que les choses sont faites, je ne sais plus trop comment
elles ont commencé. Par exemple pour White Noise : c’est ce
son, ce crépitement de l’aiguille sur le disque vinyle avant que la
musique ne commence qui m’a inspirée.
Prenons donc ce son : autour de lui commence un jeu entre image
et son. J’ai surtout tendance à traduire le son en image, ou à
essayer de le sculpter.
À propos de White Noise : ce que j’aime bien aussi, c’est jouer
avec les mots et faire des jeux de mots. Ici, j’ai commencé par la
relation avec la neige, car l’équivalent visuel de ce crépitement
du disque est la « tV snow ». Quand il n’y a rien à la télé, le rien
devient alors visible par ce crépitement visuel. Il y a souvent dans
mon travail cette envie de faire le vide, de créer du blanc. Dans
Pays de neige, la vidéo que je viens de réaliser à Rome.
On est tellement envahis, que nous avons besoin de faire des
pauses, aussi bien au niveau sonore que visuel. White Noise c’est
un peu cette façon de partager un moment de pause. 22 Kideaz Mag
Au Luxembourg, il y a, entre autres, Swing, au Musée de l’His-toire de la Ville. C’est une balançoire un peu particulière…
Cette balançoire est une image de l’enfance traduite en sculpture
lumineuse. On peut aussi évoquer son rythme, un peu comme un
métronome qui ralentirait les rythmes du quotidien. Comme une
pulsation. Ensuite, il y a la lumière et le fait de ne pas pouvoir
s’asseoir ou toucher la balançoire. C’est cette distance qui fait
que l’on peut tout de suite se projeter dans le mouvement, dans
la sensation et dans l’envie de la balançoire.
Un peu comme avec Bird Cage. Où l’on imagine l’oiseau qui est parti…
Finalement, les acteurs principaux de mes œuvres sont souvent
absents. Dans la cage, l’objet « cage » m’intéresse beaucoup moins
que cette porte ouverte : c’est-à-dire l’envol.
Puisqu’il s’agit d’enfants, une question qu’ils posent souvent est celle de savoir :
Quelle est ta couleur préférée ?
Le rouge. Il revient souvent dans mon travail. Même si je ne peux
pas dire « rouge » tous les jours. Aujourd’hui, je dirai plutôt des
nuances du bleu.
Est-ce que tu aimes dessiner ?
J’aime écrire. Je note mes images. Je les vois très exactement
dans ma tête.
Est-ce que pour faire de l’art il faut savoir dessiner ?
NON. Absolument non. Il y a tellement de manières de s’exprimer…
Des lieux qui t’inspirent au Luxembourg ?
Je vais répondre de manière un peu intellectuelle. J’aime bien aller
au MUDAM. J’aime beaucoup la médiathèque du Casino Luxem-
bourg – Forum d’art contemporain. Ce sont des lieux de culture.
Comme la fontaine de Many Spoken Words qui est au MUDAM. Elle est justement un hommage à l’écriture, mais sans mots.
Oui, et ici c’est tout simplement le fait d’avoir remplacé l’eau par
de l’encre qui fait sens. Je ne voulais pas rendre hommage à un
écrivain spécifique, mais à la littérature. Tu me demandais tout
à l’heure pour les matières. Ici, c’est très précisément de l’encre
qu’il fallait utiliser. La question était de savoir comment arriver
à la source. La source c’est l’eau – on la boit pour survivre – et
c’est l’encre aussi – la survie de l’écriture et la liberté d’expression.
En parlant des sources : quel est ton premier souvenir d’art ?
White Noise. C’est cette image qui me vient à l’esprit, ce tourne-
disque ondulant. Quand je me mettais sur la pointe des pieds pour
voir ce disque. Ce n’est pas forcément une image d’art, c’est cette
image de la musique. Tout le répertoire de la musique classique
me donne la chair de poule. La musique c’est ce qu’il y a de plus
direct, de plus puissant.
Si tu avais une baguette magique qu’est ce que tu ferais comme œuvre d’art ?
Tu sais avec une baguette magique, je pense à beaucoup de
choses, mais pas forcément à l’art. Parce qu’avec l’art j’ai presque
l’impression que tu n’as plus besoin de baguette magique, presque
tout est possible. Avec une baguette magique, j’aimerais pouvoir
faire des choses dans le domaine social – contre la misère, pour les
gens qui n’arrivent pas à vivre cette liberté, ce bonheur. J’aime-
rais bien utiliser la baguette magique dans d’autres domaines
que dans l’art…
et l’actualité de Su-Mei Tse dans le monde :
a thousand and one dreams behind us ...Exposition solo, Peter Blum Gallery, New York du 24 avril au 27
juin 2015
Théâtre des expositions #6 – Prendre le tempsExposition de groupe, Académie de France – Villa Medici à
Rome, 26 février - 12 avril 2015
Conversation PieceExposition de groupe
Fondazione Memmo, Roma, 11 février - 4 juin 2015
Bird Cage, 2008. Néon blanc, mixed media 3.2x5.6 cm (Photo : Serge Brison) Commande d’art publique par Codic pour K2, Kirchberg, Luxembourg.
Swing, 2007 Sculture en néon en mouvement (photo : Jean-Lou Majerus)Œuvre permanente du Musée de l’histoire de la Ville de Luxembourg. www.mhvl.lu
Pour la réalisation de ses œuvres, su-Mei tse travaille en étroite collaboration avec Jean-lou Majerus
Kideaz Mag 23
24 Kideaz Mag
Les conseils beauté d’Emerence
nOUs Les feMMes
Malheureusement (plutôt heureusement) nous ne sommes pas parfaites. Nous souhaitons toutes masquer un petit défaut
de notre peau telles que des cernes prononcés, un bouton d’acné ou bien encore des petites cicatrices... Après les conseils
de beauté pour avoir une belle peau (Kideaz mag n°2), j’ai souhaité vous divulguer mes petits secrets pour un teint parfait !
Le fond de teintLa base d’un maquillage parfait
• Pourquoi ?
Il unifie et sublime le teint en apportant de l’éclat et en
protégeant notre peau. C’est le produit indispensable
pour un maquillage réussi et harmonieux.
• Comment bien le choisir ?
Il est important de choisir votre fond de teint en fonc-
tion de votre type de peau, de votre âge, de votre car-
nation et du but recherché : effet couvrant ou naturel.
- liquide, fluide : Pour tous les types de peau. Il donne
un effet naturel. Selon vos besoins, choisissez-le hydra-
tant ou matifiant.
- compact (poudre) : Par son pouvoir absorbant et
matifiant, il est idéal pour les peaux mixtes à grasses.
Il donne une couvrance très légère et une très bonne
matité.
- compact (crème) : Très couvrant, il convient à tous les
types de peau, car il peut être sans huile.
- le fond de teint crème : Il apporte confort et cou-
vrance, parfait pour les peaux sèches.
- « liftant » : Principalement sous la texture liquide et
comme son nom l’indique, il est adapté aux peaux
matures.
- Mousse : Donne un effet naturel, une texture légère, il
convient à tous les types de peaux.
- le fond de teint minéral : Format en poudre, à base
d’ingrédients naturels. Idéal pour les peaux sensibles,
et pour celles que ne supportent pas l’idée d’avoir du
fond de teint qui les couvre.
• Le geste indispensable
Nettoyez votre peau matin et soir et n’oubliez pas de
combiner votre démaquillant avec une lotion ! La lotion
va parfaire le démaquillage !
Les conseils d ’Emerence
- Avant l’achat, testez votre fond de teint au niveau de
votre mâchoire et non sur la main. La peau du visage est
plus claire.
- Choisissez-le proche de votre couleur de peau, voir une
teinte en dessous. L’été, favorisez une teinte au-dessus,
mais pas plus !
- Appliquez votre fond de teint une fois votre peau net-
toyée et hydratée.
- Pour un effet couvrant, utilisez une éponge et faites
des petits « c » en commençant par la zone médiane vers
l’extérieur du visage.
- Pour un effet très naturel, utilisez une éponge humidi-
fiée (savon + eau).
- Finissez par appliquer une poudre (libre ou compact),
qui fixera le tout et donnera un effet mat ; cela facilitera
l’application d’autres fards (blush, fards à paupières...).
En cas d’imperfections, ne forcez pas sur votre fond de
teint, préférez un correcteur qui apportera un meilleur
résultat.
*Application maquillag
e con
turin
g
Kideaz Mag 25
Les correcteurs*L’outil à toujours avoir
dans son sac
• Pourquoi ?
Tout comme pour les fonds de teint, il existe plusieurs
types et textures : anticernes, correcteur de couleur
(rougeurs, tâches...) cache-boutons... Il sert à corriger
précisément ce que le fond de teint n’a pas réussi à
atténuer ou à neutraliser. On l’applique par touches là
où c’est nécessaire.
Comment les choisir ?
l’anticernes : Il camoufle les signes de fatigue. Il est
préférable de le choisir plus clair que notre fond de
teint. Les couleurs claires donnent du volume ; parfait
pour les cernes creuses. À l’inverse, les couleurs fon-
cées creusent.
On peut l’appliquer avant ou après le fond de teint.
Préférez une texture crémeuse, la peau du contour de
l’œil étant plus fine, elle marque plus facilement.
les correcteurs de couleur : Pour les rougeurs, les
tâches, appliquez-le avant le fond de teint. Sachez
que le vert annule le rouge, l’orange le bleu et le violet
annule le jaune. Donc, si vous avez un bouton bien
rouge appliquez un correcteur vert, pour celles qui
ont des rougeurs cela peut être une base de teint
aux pigments verts. Un teint trop pâle ou trop jaune ?
Utilisez un correcteur de couleur violette.
le correcteur réflecteur de lumière : Il ressemble à un
anticernes mais il est sous forme de stylo/pinceau et
sous une texture fluide. Il s’applique après le fond de
teint et avant la poudre. Par effet d’optique, il aide à
défatiguer le regard et donne un coup d’éclat au teint.
Il s’applique sur le dessus des pommettes, sur le men-
ton, sur le bas du front entre les sourcils...
Les conseils d ’Emerence
Les conseils d ’Emerence
- Appliquez votre anticernes en tapotant de l’extérieur
vers l’intérieur, tout en appliquant votre correcteur, vous
« drainez » aussi votre cerne.
- Dans le cas d’un fond de teint en poudre, appliquer
l’anticernes en premier. On évite les textures pâteuses.
- Pour les petits boutons d’acné, il existe des correcteurs
adaptés qui « sécheront » votre bouton. Choisissez-le de
la même teinte que votre fond de teint.
- Il y a des correcteurs clairs, mais aussi foncés ! Avec
ceux-ci, par effet d’optique nous pouvons affiner un nez,
creusé les joues... Attention à bien estomper à l’éponge
ou au pinceau ! Il faut que cela reste naturel.
- Les CC Cream peuvent se trouver sous différentes cou-
leurs (vert, mauve..). Le principe est d’apporter à la peau
la couleur complémentaire pour masquer les défauts.
D’où du vert contre les rougeurs, du mauve contre la
« grisaille », du pêche pour donner bonne mine.
- Par sa texture très légère la CC cream peut être utilisée
comme base de teint, elle hydrate la peau avant l’applica-
tion du fond de teint.
BB crème Vs cc crèmeL’arme secrète
des femmes pressées
La BB et la CC cream sont deux produits différents.
C’est avant tout une alliance du soin et du maquil-
lage au service d’une peau nue et sublime, unifiée et
corrigée.
• Pour qui ?
Pour les femmes qui aiment avoir un teint très naturel
et idéal pour les femmes pressées en manque de
temps le matin puisqu’elles combinent soin et maquil-
lage.
• Comment la choisir ?
la BB cream : Signifie « Blemish Balm » (baume anti-
imperfection). C’est une crème teintée pour unifier le
teint. Polyvalente – 5 en 1 –, elle possède des proprié-
tés hydratantes, unifiantes, apaisantes, antioxydantes
et elle protège des UV. Certaines ont des spécificités
(anti-âge, anti-tâches). Plus couvrante qu’une CC
cream elle convient à tous les types de peau.
la cc cream : Signifie « color control » ou encore
« color correction ». Une crème pour soigner et
améliorer la peau ; c’est un perfecteur de teint. Elle va
unifier, protéger le teint. Parfaite pour les femmes qui
aiment un résultat naturel ou qui ont une peau avec
peu d’imperfections. Avec les CC Cream nous sommes
davantage dans le soin que dans le maquillage.
Pour résumer, la CC cream offre une solution visible
et durable tandis que la BB Cream est plus un produit
camouflant tout en traitant au jour le jour.
26 Kideaz Mag
- À ce prix, j’espère que c’est du bio !
Illustration : EMMANUELLE REVEL-PELLET / Graphisme : LIBELLULE
KIDEAZ-ILLU-REVELPELLET-BIO.indd 1 19/03/2015 18:19
Kideaz Mag 27
DOssier
Ma nutrition m’inquiète :quelles sont les alternatives ?« Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde » Gandhi.
Oui, la nutrition fait aussi partie de notre culture. Et en ce moment
les émissions se multiplient pour dénoncer la « mal bouffe », les
viandes chargées d’antibiotiques, ou encore la présence de pes-
ticides dans les autres aliments, les OGM et plein d’autres subs-
tances nocives pour la santé qui se retrouvent dans nos assiettes…
Peut-on faire confiance à nos marchés, à nos grandes sur-
faces, à toute la chaîne de l’industrie alimentaire ? Les études
s’enchainent et se contredisent les unes les autres, certaines
certifient que les aliments vendus en grande surface sont sûrs.
D’autres mettent en évidence le contraire…
Alors, qui croire ? Pour ma part, et c’est bien pour cela que
j’ai écrit cet article, je suis de l’avis de notre ami Gandhi. Je
m’explique : qu’est-ce que vous ressentez au plus profond de
vous ? Êtes-vous vraiment en adéquation avec la façon dont
vous mangez ? Avec ce que vous donnez à vos enfants ?
Personnellement, et je ne suis pas un expert, cela fait longtemps
que j’ai l’impression de ne pas manger comme mon corps le
voudrait. Alors, évidemment, et même à ce sujet, la culture de
chacun joue un rôle non négligeable. Moi, le mec de la cam-
pagne du Sud-Ouest de la France, qui a été élevé aux légumes
du jardin et aux vrais poulets fermiers, il est normal que j’aie
du mal à trouver mon bonheur dans les grandes surfaces…
Mais soyons plus précis, le problème n’est pas tant de faire
une critique de la grande distribution. Nous sommes pris dans
notre quotidien inexorable qui nous pousse dans un état de
léthargie physique et intellectuelle à faire peur. Oui je vous
entends déjà : « Parle pour toi garçon ! »
Bref, pour en revenir à Gandhi : Quelles solutions avons-nous pour
mieux manger et pour savoir vraiment qu’est-ce qui se retrouve
dans nos assiettes ? Le tout en ayant à l’esprit les rythmes actuels
de notre vie ? Et bien à mon sens, il faut prendre le temps de
remettre la main sur notre alimentation. Comment ?
Avez-vous par exemple entendu parler de la permaculture ?La perma-quoi ? Oui, la permaculture c’est un ensemble de prin-
cipes et de pratiques mêlant, écologie, agriculture biologique,
paysagisme, éthique et philosophie. Il s’agit de cultiver la terre
de manière à la garder durablement fertile, en adéquation avec
l’écosystème et selon les besoins réels des milieux naturels. Le
but étant de produire de la nourriture, principalement des fruits
et des légumes dans le respect de la nature, des êtres vivants
et de leurs interactions.
Plus concrètement, il existe des initiatives un peu partout autour
de nous.
par Aurélien Bourdaa
« Soyons le changement que nous
voulons voir dans le monde » gandhi
- À ce prix, j’espère que c’est du bio !
Illustration : EMMANUELLE REVEL-PELLET / Graphisme : LIBELLULE
KIDEAZ-ILLU-REVELPELLET-BIO.indd 1 19/03/2015 18:19
28 Kideaz Mag
Par exemple, « transition town luxem-
bourg ».
Ce jardin communautaire est un projet pi-
lote. Il est la première initiative du groupe
« transition town luxembourg » qui s’ins-
crit dans le mouvement international des
Villes en Transition. Ce mouvement social
provient de la Grande-Bretagne. Il est né
en 2005 et à son origine se trouvent les
questions suivantes : Comment réagir au
double problème du pic pétrolier et du
changement climatique ? Comment prépa-
rer notre société à la descente énergétique
qui s’impose ?
Une Ville en Transition est donc une ville
dans laquelle des citoyens s’organisent
pour créer un avenir durable face à la triple
crise écologique, énergétique et écono-
mique.
L’une des originalités de ce type d’initiatives
consiste à insister sur une vision résolument
optimiste de l’avenir. Ainsi, une crise quel-
conque est perçue comme une opportunité
afin de proposer des alternatives aux pra-
tiques dominantes de la société actuelle.
Pourquoi un jardin communau-taire dans la ville de Luxembourg ?Jadis, les jardins potagers de la ville de
Luxembourg, fournissaient une part impor-
tante de l’alimentation de la population de
la ville. L’expansion de la ville, surtout à par-
tir du XXe siècle, ainsi que la mondialisation
de la chaîne alimentaire depuis les années
quatre-vingt, sont les raisons principales
qui expliquent la disparition des jardins de
Luxembourg-Ville. Ils ont dû faire place aux
développements urbains, aux résidences et
aux grands axes routiers. Aujourd’hui, nous
importons près de 100% de nos légumes, et
ceci malgré le fait qu’existe une légère ten-
dance à revaloriser les cultures régionales.
Or, le jardin n’est pas uniquement le lieu
de production de la nourriture. Il est aussi,
et surtout, un lieu de rencontre entre êtres
humains. Il est un lieu où l’on apprend l’art
de cultiver la terre, les joies de travailler
ensemble ; mais il est aussi l’occasion d’ac-
quérir les connaissances nécessaires afin
de produire nous-mêmes notre nourriture.
Le jardin devient ainsi un lieu magique qui
« rend » des racines aux citoyens ! Certes,
un jardin, c’est aussi beaucoup de travail.
Mais ceux qui s’en occupent retrouvent une
communauté, une appartenance et tout
cela a en plus des impacts positifs sur leur
alimentation, leur bien-être et sur l’envi-
ronnement.
L’une des originalités des initiatives de tran-
sition consiste à insister sur une vision réso-
lument optimiste de l’avenir. Ainsi, une crise
quelconque est perçue comme une oppor-
tunité pour proposer des alternatives aux
pratiques dominantes de la société actuelle.
Autre alternative : « La ruche qui dit oui » Cette formule propose des solutions plus
souples, sans engagement, pour acheter
des produits frais à des producteurs locaux.
Une « ruche qui dit oui ! », c’est aussi une
démarche citoyenne qui consiste à organi-
ser, à demeure ou dans des endroits dédiés,
des rencontres entre producteurs locaux
et consommateurs. Bon, ce n’est pas for-
cément moins cher, mais c’est à priori la
meilleure qualité et les produits les plus
frais qui arrivent dans vos assiettes. Et
c’est aussi l’opportunité de discuter avec
les producteurs et de bénéficier ainsi de
leur expertise et leurs conseils pour mieux
manger.
La cerise sur le gâteau : si vous vous sen-
tez l’âme de développer ce projet par vous
même et bien c’est possible, vous pouvez
lancer ce concept et choisir les producteurs
locaux tout en bénéficiant de l’appui du
groupe.
Ce n’est finalement ni un hasard ni une
contradiction si le mot culture concerne
aussi bien les musées que la terre, les
œuvres d’art que la nourriture, notre bien-
être physique et psychique… Gandhi avait
raison !
Pour plus d’infos :
www.laruchequiditoui.fr
www.transitiontown.lu
« Aujourd’hui, au Luxem-bourg, nous importons près de 100% de nos
légumes »
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30 Kideaz Mag
Terrible choix de Willow Bay, épouse du Boss de Walt Disney, qui pour célébrer l’acquisition par son mari des droits de la célèbre saga de Star Wars, se jeta sur le tapis tel Maitre Yoda. Je décrète un « rejet » intergalactique pour Madame.
Pour mon second choix, j’ose l’inconce-vable ! Bien que Gwyneth Paltrow soit devenue gourou dans toutes les disci-plines possibles et imaginables ; et que le fait de la critiquer comporte toujours un (très grand) risque. Je remets en cause sa combinaison couleur « viande » par Elie Saab qui met en valeur son ventre plutôt que sa silhouette, ainsi que le terrible détail floral sur sa robe signée ralp&russo à l’occasion des Oscars.
La première à avoir attiré mon at-
tention c’est Lorelei Linklater. Que
ce soit aux Oscars vêtue d’une robe
transparente d’inspiration orientale
par Gabriela Cadena ou sur quel-
conque autre tapis rouge comptant,
l’actrice de Boyhood nous a démon-
tré sa grande capacité à répéter
les mauvais choix vestimentaires…
Fashion...ou pas !
La 87ème cérémonie des Oscars, marque la fin d’une (trop) longue série de tapis rouges… Laissant ainsi place à un moment de répit avant que le meilleur (et le pire) des styles de nos stars ne réapparaissent afin de nous offrir de nouveaux moments mémorables !
Pour célébrer l’achèvement de cette période intense, je vous ai concocté un duel explosif : Oscars VS le reste des tapis rouges !
La chronique de Bengiamino Bottone
Willow Bay
Gwyneth Paltrow
Lorelei Linklater
nOUs Les feMMes
hollywoodciak HollywoodCiak
Hollywoodciak
Kideaz Mag 31
Keira Knightley est la seule de ma liste à s’en sor-
tir un peu mieux. Après avoir fait une misérable
erreur de style lors des Golden Globes avec un
ensemble Channel « motifs et jupe pour le moins
étranges » (j’en arrive à préférer certaines lignes
prémaman !), elle s’est rattrapée à l’occasion des
Oscars en optant pour robe de Valentino Couture.
Il n’y a pas que les femmes qui font des faux pas, les hommes en font aussi ! Double rejet pour le look de Jared Leto. Il a opté pour un cos-tume couleur Lila et un parapluie noir (mais pourquoi ?) un jour seule-ment après nous avoir aveuglé lors des « Indipendent Spirit Awards ». Oui à l’extravagance, mais pas avec cette veste étrange qui me fait pen-ser à un mix entre Micheal Jakson et une tenue aztèque traditionnelle.
Je poursuis mon sympathique tour de stars avec Andrea Riseborough qui, le soir des Academy Awards, pensant se rendre à un carnaval, a choisi de se transformer en macaro-ni ! Pour ce qui est du sac en plumes : je ne le commenterai même pas !
Dernière, mais pas des moindres de ma sélection : Marion Cotil-lard ! Je pensais qu’elle avait presque tout réussi et puis… vint le drame : elle s’est retournée ! Son choix de robe (ou plutôt de sushi) signé Christian Dior Couture ne m’a absolument pas convaincu !
Mal, mal, très mal Blanca Blanco ! Telle une flamme venant de l’enfer, elle nous a rappelé un volcan en pleine éruption ! Malheureusement pour elle, la chaleur ambiante ne sera pas pro-voquée par son être pourtant sexy…
Jared Leto
Blanca Blanco
Andrea Riseborough
Marion Cotillard
Keira Knightley
hollywoodciak HollywoodCiak
Hollywoodciak
32 Kideaz Mag
Je dois vous avouer que j’ai eu quelques difficultés lors de la préparation de cet article. Ce n’est pas un secret : la mode, nous les
hommes ce n’est pas notre tasse de thé ! Du coup, pour m’aider, je suis allé à la rencontre d’une styliste : Jael Redinha ! C’est grâce à
elle que je me suis rendu compte que la mode, n’était pas réservée qu’aux femmes ! Conseils pratiques,
conseils psy et quelques vérités – niées par la plupart d’entre nous – plus tard, j’étais convaincu
de devoir m’y intéresser ! Et maintenant, c’est à moi de vous transmettre le message…
La mode Un monde inexploré par les hommes !
par Pol Bouratsis
100% testOsterOne
Les imp ératifs de votre garde-robe
SneaKeRSDe l’indémodable comme les Stan Smith
ChauSSuReS Avoir plusieurs coloris, qui s’associent
avec vos différents costumes
ManTeau d’hiveRIl doit tomber à mi-jambe. À essayer avec un pull
T-ShiRT Basique et cintré. Prenez
un col en V si vous souhaitez y ajouter une petite touche différente
CheMiSePrenez surtout une cin-trée, qui soit légèrement différente du blanc
CeinTuReUne seule en noir ou en marron
Jean’S bRuTDe qualité, confortable ; et prenez le un
peu serré, il s’élargira avec le temps
bLazeROn oublie le noir, vous l’avez déjà dans votre
armoire
Conseils pratiques :
Faites le tri dans votre armoire. Vous vous rendrez vite compte
que vous portez toujours la même chose !
Attention, le style ne se traduit pas par le port de 10 couleurs en
même temps ! Portez les basiques accompagnés par le petit détail
qui fera la différence : un chapeau, une couleur flash, un foulard…
Achetez peu, mais achetez bien ! Les vêtements de qualité
tiennent dans le temps et mettent votre corps en valeur.
Fidélisez une marque lorsque vous trouvez le modèle qui vous
va à merveille !
N’achetez pas hors saison ! Votre corps, votre état d’esprit et
même vos goûts risquent de changer en l’espace de quelques mois !
Osez le sur-mesure : avoir un style unique au monde n’est pas
forcément synonyme de désastre financier !
1. Le style n’est pas seulement une question de vêtements, mais surtout de com-
portement ! Nos choix vestimentaires reflètent notre personnalité ! Le premier
travail à faire est donc de répondre à la question : « Qui suis-je ? »
2. Une grande partie d’entre nous est adepte du « stylisme caméléon » ! Non ?
Cela ne vous dit rien ? Pourtant les vêtements
que nous portons au travail et ceux portés
à la maison se ressemblent comme le jour
et la nuit…
3. 50% des hommes n’achètent ou ne choi-
sissent pas leurs vêtements ! En effet, ils se
reposent sur le goût de leurs charmantes
compagnes.
Quelques faits :
Quelques petits détails à exiger auprès de vos vendeurs / vendeuses pour en faire vos conseillers :
Prendre le temps pour discuter de vos besoins.
Explorer avec vous les rayons en vous guidant et non
pas en vous dirigeant !
Vous aider à trouver votre taille ! 50% des hommes
se trompent…
Vous conseiller sur la longueur : pour un blazer par
exemple, c’est mi-fesse que ça se passe !
Parler de votre cadre de travail et comprendre l’image
que vous souhaiterez véhiculer.
Pour la réalisation de cet article, j’ai rencontré la
créatrice de la marque Luxembourgeoise de prêt-à-
porter « Jaelcuriel ». Son enthousiasme, ses conseils
et son sourire m’auront permis de m’intéresser à
un monde qui, jusque-là m’était inconnu, et je la remercie ! N’ayez pas peur de
franchir sa porte, vous n’en sortirez que plus beaux !Photo © Joao Correia
®
Kideaz Mag 33
Myriam Muller
Les femmes influentes de la culture
« Derrière chaque grand homme se cache une femme », parait-il.
Ces dernières semaines, j’ai fait un constat : cette expression ne
s’arrête pas aux hommes ! Vraisemblablement, derrière les façades
des grandes maisons culturelles du pays, on trouve aussi des femmes !
À travers ces quelques pages, je veux leur rendre hommage. Quatre
femmes qui, malgré les moyens restreints qu’elles ont, changent
petit à petit la morphologie culturelle du pays !
Vrai pilier de la scène théâtrale luxem-
bourgeoise, chez Myriam on ressent
tout de suite un réel amour et une
forte affection pour son métier. Pour
notre plus grand plaisir, elle a délaissé
son premier amour : le ballet. « Je me
suis rendue compte que ce n’etait pas
ce que je voulais faire, c’est un métier
trop dur physiquement et psycholo-
giquement ! »
Son détour parisien de 13 ans l’a
changée. C’est la raison pour la-
quelle elle souhaite la même chose
à ses élèves : « il faut partir, grandir,
rencontrer des gens et se confron-
ter à de nouvelles cultures », me dit-
elle avec un peu de nostalgie dans
les yeux.
Myriam va bientôt s’attaquer à
un nouveau défit : la direction du
théâtre du Centaure, l’une des
scènes les plus petites et charis-
matiques du pays ! « Je veux le
rendre plus alternatif, une anti-
chambre du théâtre, un lieu ou
les spectateurs et les artistes ne
feront plus qu’un ! »
Ici l’intimité est privilégiée et
c’est peut-être grâce à cela
qu’elle réussira à faire concur-
rence aux grands théâtres du
pays.
Son grand espoir ? Que le mi-
nistère de la Culture emploie
les moyens nécessaires afin
de professionnaliser le mi-
lieu. « Ça passe par la rému-
nération des artistes. Nous
sommes pauvres, nous gagnons moins
que le minimum syndical. Mais ce n’est pas
grave, nous aimons ce métier ! » Mais jusqu’à
quand cet amour sera-t-il suffisant ?
Sa volonté ? Démocratiser le théâtre et le
rendre accessible à tous. « Je ne sais pas
encore comment faire, je me pose toujours
la question »
Une chose est sûre, avec des personnalités
comme Myriam, les beaux jours de la scène
luxembourgeoise sont devant nous !
Mais qui est-elle ?Son travail
Comédienne, professeure de théâtre et
future directrice du théâtre du Centaure.
Sa passion Être sur scène.
Ses influences et inspirations Ses voyages, ses années parisiennes et
sa famille.
Ce qu’elle voudrait trouver Un café-librairie pour profiter de
quelques moments libres.
par Pol Bouratsis
Théâtre du Centaure
34 Kideaz Mag
nOUs Les feMMes
Ainhoa Achutegui
Mais qui est-elle ?Ses originesVénézuéliennes
Sa passion Danse contemporaine
Son ambitionRendre la culture accessible à tous
Ce qu’elle ne porte jamaisDes pantalons
Son engagement inconditionnelAu féminisme
Son nouveau défiLe planning familial
Son enthousiasme de petite fille et ses vê-
tements très colorés me font directement
comprendre qu’Ainhoa n’est pas commune.
Une heure plus tard, en sortant de son ma-
gnifique bureau à l’Abbaye – qui, comme
elle dit « est trop propre, je dis toujours à
mes équipes de manger par terre tellement
c’est propre ! » – je ne suis pas déçu.
La culture, elle n’aurait pas pu y échap-
per, « ma maman nous amenait tous les
dimanches au musée d’art moderne de
Vienne ». En effet, elle vient d’une famille
qui vit l’art sous toutes ses formes et à
chaque instant.
Consciente de sa chance, elle place au
centre de ses préoccupations les familles
qui n’ont pas le temps et l’argent à accorder
à la culture. Pour y arriver, elle compte d’ail-
leurs beaucoup sur l’aide des professeurs
des écoles qu’elle voudrait « Plus curieux !
osant proposer autre chose que les grands
classiques ! »
À peine la question « comment démocrati-
ser la culture ? » sortie de ma bouche, je vois
ses yeux briller, preuve du point auquel ce
challenge lui tient à cœur : « Notre mission
de « cultureux », c’est de proposer la culture
à tout le monde. elle n’est pas réservée à
une élite ! », s’écrit-elle. Oui, mais comment ?
Je lui répète… « en se rapprochant des gens.
en parlant leurs langues et leurs langages.
en arrêtant de tout théoriser ! »
Elle est peut-être une « intello », mais rare-
ment vous rencontrerez une personne aussi
ouverte, simple et accessible. « Il ne faut
pas avoir un bagage pour vivre l’art. Il ne
doit pas être compris coûte que coûte. cha-
cun a sa propre interprétation et explication
d’une œuvre. et cette dernière sera tout
aussi juste que celle d’un universitaire. »
Lorsque je lui demande ce qui manque
au Luxembourg, sa réponse ne m’étonne
presque pas : « une scène underground.
Des endroits « moches » où lesdites sub-
cultures peuvent explorer leurs curiosités,
créer et oser ! »
Si le Luxembourg est essentiellement
connu pour attirer les grands financiers,
on peut s’estimer heureux que ce person-
nage l’ait croisé dans son chemin. Il ne reste
plus qu’à espérer qu’elle ne repartira plus
car avec Ainhoa, l’avenir culturel du pays
parait bien plus ensoleillé.
Abbaye de Neumünster
Kideaz Mag 35
Danielle Igniti
écrire sur notre Danielle nationale,
je vous assure que ce n’est pas une
tâche facile. Et le fait qu’elle soit frai-
chement élue femme de l’année n’y
joue aucun rôle !
Ce personnage atypique, a d’abord
rencontré la culture grâce à ses
parents : « Ils ne voulaient pas que
je passe à côté de quelque chose
qu’eux n’ont pas pu vivre », me
dit-elle émue.
Plus tard, le hasard mettra sur
sa voie une institutrice qu’elle
n’oubliera jamais : « dessiner
sur les trottoirs me fascinait.
elle m’a acheté mes pre-
mières craies couleur pour
rendre vivant le parvis de
l’école ». Oui, une institu-
trice et pas un système
scolaire : « aujourd’hui,
c’est le hasard qui fait
qu’un tel ou un tel aura la chance de se
voir ouvrir les portes de tout un monde.
c’est une injustice terrible ! où est l’égalité
des chances ? le système scolaire devrait
garantir l’accès à la culture pour tous les
enfants ! »
Ah, nous y voilà… La politique ! On parle
beaucoup de chiffres en ce moment, mais
on en oublie un qui a son importance : 1%...
La barre du budget national allouée à la
culture que le Luxembourg n’a toujours
pas atteinte ! « c’est scandaleux ! com-
ment peut-on réduire la culture au fric ? la
logique comptable, ce n’est pas une poli-
tique ! Il faut redéfinir le service public de
la culture ! » s’indigne-t-elle.
À Dudelange, elle dirige le centre culturel
avec, entre autres, la meilleure programma-
tion jazz du pays : « nous essayons de déni-
cher des artistes talentueux en devenir ».
Et ils sont nombreux ses jeunes locaux à
qui elle a donné leur première chance. Aux
centres d’art de la Ville de Dudelange c’est
pareil : elle y a créé comme un laboratoire,
une occasion de faire leurs premiers pas
Mais qui est-elle ?Son travail
Directrice du centre culturel
Opderschmeltz et des deux centres d’art
de la ville de Dudelange (Dominique
Lang et Nei Liicht)
Ses passions Charly, le Jazz et l’art contemporain
Son talent Dénicher des artistes
Le détail qui fait la différence(juste à première vue)
Ses lunettes (et ses chaussures)
dans le monde de l’art pour des artistes
qui ensuite s’envolent à l’international.
« au luxembourg, on n’apprécie pas nos
artistes. on les utilise pour se venter pen-
dant les grandes occasions et puis on les
oublie ! ». Pas facile d’incorporer la culture
dans l’ADN d’un pays : « l’identité d’un pays
ne se fait pas seulement durant les prési-
dences » me dit-elle, oui, elle est engagée
à chaque instant.
Ce qu’elle souhaiterait dans un premier
temps ? De vrais moyens afin de faire de
la médiation culturelle et démocratiser la
culture.
Ce qui l’agace profondément ? : « Ça suffit
avec la construction de grands bâtiments
culturels vides de contenu ! »
Oui, Danielle est une anticonformiste qui
n’a pas peur de dire les choses : « Mon plus
grand plaisir c’est que je ne ressens pas
le besoin de plaire ». Elle est une femme
libre. Elle est peut-être petite de taille, mais
détrompez-vous : des grandes femmes
comme elle, il n’y en a pas beaucoup !
Centre culturel Opderschmelz
36 Kideaz Mag
COUPON vAlAble JUSQU’AU 31 mAi 2015
*JUSQU’à l’âge de 12 ANS et à l’AChAt d’UNe eNtrée POUr AdUlte
PäiperleksgaartJardin des Papillons
Du 1er avril au 31 octobre, venez découvrir plus de 50 espèces de papillons dans une ambiance exotique et tropicale.
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BonPour une entrée enfant *
Lorsque l’on pense « culture jeunes pu-
blics », ce qui tout de suite nous vient à
l’esprit c’est « traFFo ». Ce programme
dédié aux tout-petits comme aux adultes,
émane d’un lieu hors du commun de la vie
culturelle locale : le CarréRotondes !
« Behind the scenes » se trouve une jeune
femme passionnée, investie d’une mission :
Laura Graser ! « Nous avons la chance d’être
une équipe très soudée, travaillant dans un
endroit magique, dirigé par un robert Gar-
cia, qui désire vraiment mettre les jeunes
au centre du projet », me glisse-t-elle avec
un sourire chaleureux. Avec plus de 220
représentations annuelles choisies avec
soin, cet établissement est devenu maître
en la matière.
Mais les jeunes, c’est aussi une grande
responsabilité : « l’adulte peut faire
ses propres choix alors que les jeunes
spectateurs on doit les guider. c’est
à nous de leur ouvrir les portes vers
de nouveaux mondes. au rotondes
on tente de lui donner goût à un nou-
vel univers, qui peut-être changera
sa vie. »
La Culture, c’est surtout le partage.
C’est la raison pour laquelle, Laura,
espère que de plus en plus de parents
seront sensibilisés et s’impliqueront.
Se traduisant par un accompagne-
ment et un échange des parents
avec leurs petits à travers la décou-
verte culturelle.
À partir du mois de juin, le Carré
Rotondes déménagera dans son
nouvel espace à Bonnevoie, « un
lieu de rencontres et d’échanges
qui aidera à démocratiser la culture
dans l’esprit des gens ».
Vous l’aurez compris, notre jeune
passionnée, se sent investie d’une
mission et, vu son engagement,
elle ne risque pas de faillir !
Laura Graser CarréRotondes
Mais qui est-elle ?Sa formation
Communication appliquée dans
l’animation culturelle à Bruxelles
Management des théâtres et de la
musique à Munich
Son lieu de travail CarréRotondes
Son moment phare 2007 Luxembourg Capitale de la
Culture Européenne
Son vœu Garder la proximité qui existe entre
spectateurs et artistes aux Rotondes
38 Kideaz Mag
100% testOstérOne
par Logan Bressart
Ici, le but n’est aucunement de vous
influencer, voire de vous battre, car vous
avez une affinité ou un fanatisme aigu
envers l’un ou l’autre. Mais de faire la part
des choses très sérieusement et réfléchie,
de manière calme, posée et constructive.
Par exemple pour le premier versus et le
choix entre le nain argentin et le capri-
cieux bodybuildé portugais (d’ailleurs
petit clin d’oeil aux femmes avec le choix
d’illustration et non de photo « manne-
quin » pour ce dernier, désolé)... enfin
vous avez compris le concept.
Alors, vous choisissez ?
Ronaldoou
MessiCe qu’il faut savoir :
Ce n’est rien que du foot et encore du foot, mais ces 2 personnalités pèsent quand même plus de 250M€ (oui, vous avez bien lu), et bien entendu l’argent ne fait pas le bonheur, c’est bien connu. D’ailleurs, si quelqu’un en a un peu trop, qu’il pense à moi, j’ai une maison à construire.
Alors, vous choisissez ?
Avec barbeou
Sans barbeCe qu’il faut savoir :
Personnellement, j’ai une semi-barbe (je ne veux pas dire par là un problème symé-trique, mais un problème de densité), donc peu importe votre choix, je me sentirai de toute manière embelli (sic). il faut bien re-marquer que la mode va à la barbe, ça fait un côté viril à la Game Of Thrones. Sinon il existe toujours la moustache...
Ligne du clash, faites le bon choix sinon...
...enfin, ne vous inquiétez pas trop, vous
avez encore le temps, l’épisode VII n’est
pas encore prêt de sortir et ce n’est
probablement pas moi qui vais faire le
sadique, sinon comment achèveriez-vous
le Kideaz mag ?!
Choisis ton campRonaldoVersusMessi
Avec barbeVersus
Sans barbe
VS VS
Special Thanks to © Fulvio O
bregon
Beh
ance
/ fu
lale
o
Alors, vous choisissez ?
Bruneou
BlondeCe qu’il faut savoir :
Les pervers vont directement penser à Scarlett Johansson ou Megan Fox, mais les vrais eux (quoi que, plus j’y pense...), auront une petite pensée pour ces bonnes « petites » bières belges, ou d’autres hori-zons (c’est mes origines qui parlaient). Pour les plus téméraires, on peut être plus précis et appeler ça les alcooliques, mais n’exagé-rons rien. J’envoie par la même occasion un petit « check » à ma superbe copine blonde.
Alors, vous choisissez ?
Bièreou
Alcool fortCe qu’il faut savoir :
J’ai bien vu que la fin du texte précédent vous avait fait titiller. En parlant de titiller, les français vont probablement s’extasier sur le fait qu’on ne parle pas de vin, mais pas de panique, prenez ça comme un plan à 3 ou du moins un VS à 3, excusez-moi. Pour ma part, tout dépend de l’objectif personnel que l’on se fixe, mais les 3 valent la peine*. *(Bien entendu, avec modération...)
Alors, vous choisissez ?
L’œufou
La pouleCe qu’il faut savoir :
Tout le monde sait bien que la poule est un dérivé d’un autre animal et que l’œuf est venu par après. Maintenant faites les malins quand on vous parlera de cela...après avoir conversé avec votre ami Google voir Wiki de préférence...
BruneVersus
Blonde
BièreVersus
Alcool fort
L’œufVersus
La poule
VS VS VS
© #
çace
stde
lapo
ule
Kideaz Mag 39
fais pas ci, fais pas ça !
L’éveil culturel, un atout au développement
de l’enfant Rencontre avec Emmanuelle Revel-pellet
L’éveil culturel est un objectif qui tient une place prépondérante dans l’éducation de nos enfants. La preuve : des structures telles que
les crèches, les ateliers privés, les écoles, et les musées revendiquent cette mission et l’intègrent à leurs programmes d’activités. Mais
qu’en est-il vraiment ? À partir de quel moment peut-on envisager d’introduire la culture et l’art dans la construction d’un enfant ? Pour
répondre à ces questions nous avons rencontré Emmanuelle Revel-Pellet, historienne d’art, professeur agrégé d’arts plastiques, ancien-
nement responsable de l’action éducative pour l’enseignement secondaire et supérieur au Musée du Louvre et aujourd’hui illustratrice
et auteur de contes pour petits et… grands !
Accéder au développement de soi
Si l’école envisage les arts plastiques
comme une discipline à enseigner, l’art qui
recouvre une diversité d’expériences, de
pratiques et de conceptions, tend préci-
sément à échapper à l’apprentissage typi-
quement scolaire. Il permet de développer
des aptitudes et un mode d’appréhension
du monde qui se développent davantage
à travers les sens et la sensibilité. En cela,
l’approche artistique s’apparente à un ap-
prentissage de l’émotion ; elle permet de
cultiver la singularité d’un regard, d’encou-
rager l’émergence d’un langage et d’une
expression individuelle, d’exercer le goût
et le jugement esthétique personnels.
L’approche des arts sous toutes ses formes
(peinture, sculpture, dessin, gravure, mu-
sique, architecture, photographie, vidéos,
cinéma, etc.) permet de révéler l’enfant à
lui-même, de « découvrir pour se décou-
vrir ». Emmanuelle souligne que « l’éveil
culturel construit un être humain plus
averti », car pouvoir représenter un sen-
timent par une création est aussi un exer-
cice intellectuel qui permet d’accéder à un
niveau symbolique des choses. Développer
l’éducation artistique, encourager l’imagi-
nation (source de confiance en soi) ; c’est
donner des clés d’accès aux savoirs ; c’est
aussi mettre toutes les chances de son côté
pour… une réussite scolaire !
Dans la société actuelle, les écrans (télé-
visions, tablettes, ordinateurs…) font par-
tie intégrante de notre quotidien ; l’enfant
subit une culture de « zapping » qu’il intègre
inconsciemment comme un véritable mode
de fonctionnement, relativement passif. Au
contraire, l’approche culturelle demande
des efforts, « rien n’est inné ». Pour s’initier
à l’art, il est utile d’apprendre à regarder,
de fréquenter régulièrement les musées
et les galeries d’art ; et c’est rarement la
priorité d’un enfant. Comme la pratique
d’un instrument de musique, qui développe
merveilleusement l’oreille et favorise la
compréhension des œuvres des maîtres,
tout éveil culturel exige que l’on fasse des
« gammes ».
Sensibiliser avant la naissance
Il n’est jamais trop tôt pour s’initier à l’art.
Les spécialistes recommandent même de
sensibiliser les enfants avant leur nais-
sance en leur faisant écouter différentes
musiques, en leur parlant, en chantant.
À la naissance, l’enfant est déjà réceptif
aux couleurs, aux formes, aux lignes. Un
bébé promené au musée ne prendra pas
conscience de tout ce qui l’entoure, mais il
pourra réagir, exprimer ses premières émo-
tions, en éclatant de rire devant une com-
position plutôt qu’une autre par exemple.
L’enfant a un pouvoir d’imagination dé-
bordant, mais, quand il grandit, le ration-
nel prend le dessus. Profitez de l’état de
grâce dans lequel se trouve un enfant pour
le nourrir de toutes sortes d’expériences
culturelles. « lors des visites au musée,
on veillera à le rendre actif, en l’invitant à
exprimer ses réserves et ses engouements
pour une œuvre plutôt qu’une autre, en lui
donnant du papier et un crayon pour consi-
gner les traces de ses premières réactions,
en l’encourageant à dessiner ».
« L’approche artistique s’apparente à un apprentissage de
l’émotion »
par Lucille Sauvanaud
Dans l’album «le roi crapaud» des Frères Grimm, emmanuelle a imaginé le palais de la Princesse sem-blable à la fameuse «Villa rotonda» (près de Venise), qu’elle a perchée sur un piton inaccessible».
40 Kideaz Mag
L’apprentissage
Emmanuelle, dans le cadre de ses fonc-
tions au Musée du Louvre, a élaboré une
méthode d’approche des œuvres d’art : la
collection « arrêt sur œuvre », qui propose
une démarche en trois temps :
Pour initier l’enfant à l’art, il est indispen-
sable de faire appel à sa sensibilité. Si on
lui propose de découvrir une œuvre, on
évitera de lui imposer un discours tout
fait, préférant le laisser exprimer ce qu’il
ressent, s’il aime ou non cette œuvre, pour-
quoi, etc. Encouragez-le à comprendre ce
qui suscite la nature de ses sentiments : « en
qualité de parents, efforcez-vous d’avoir
un regard ouvert, évitez les préjugés sur
des formes artistiques qui échappent à
votre compréhension ; mettez à disposi-
tion de l’enfant tous types de reproductions
d’œuvres d’art », conseille Emmanuelle.
Offrez-lui le matériel nécessaire (crayon,
des ciseaux, du ruban adhésif, matériaux de
récupération…). Ne craignez ni les taches
sur ses vêtements (prévoir une blouse ou
un vieux tee-shirt) ni les débordements
spatiaux (aménagez un « laboratoire » dans
un coin de votre domicile dont seul l’enfant
pourra disposer). Proposez-lui de faire des
photos des étapes de ses expérimentations
libres et invitez-le à vous montrer et com-
menter ces réalisations. L’enfant a besoin
de s’approprier quelque chose, en faisant
ses propres expériences artistiques, notam-
ment par le jeu.
Une fois cette étape accomplie, aidez l’en-
fant à construire objectivement son regard,
en le faisant décrire une œuvre, en l’aidant
à prendre conscience du cheminement de
son « œil » sur l’œuvre.
Il sera ensuite bien plus aisé de prolonger
l’expérience par l’apport d’informations
scientifiques afin de construire la culture
de l’enfant.
Plus l’enfant grandit, plus il est en me-
sure de maîtriser des techniques com-
plexes (sculpture, peinture, modelage,
mosaïque…). En comprenant ainsi le pro-
cessus de réalisation d’une œuvre, il per-
çoit davantage le « dessein » d’un artiste.
Il construit progressivement ses propres
Dans les illustrations de ses albums jeunesse (ici « le miroir de tes rêves »), emmanuelle revel-Pellet cite régulièrement des oeuvres du passé ou contemporaines, qui marquent
sa culture, afin que ses lecteurs les reconnaissent ou les identifient un jour, en visitant un musée ou en feuilletant un livre d’art. Dans cette planche, le village du second plan
n’est autre que la célèbre « Vue de Delft » de Jonannes Vermeer, interprétée par le pinceau et la palette d’emmanuelle et intégrée dans une plus vaste composition.
En savoir plus sur...
Emmanuelle Revel-Pellet :
www.revel-pellet.com
Où trouver les livres d’art d’Emmanuelle :
Librairie du Musée du Louvre
Où trouver les albums jeunesse
d’Emmanuelle au Grand-Duché :
Classicmania, boutiques du Mudam
et du MNHA
« Pour initier l’enfant à l’art, il est indispensable
de faire appel à sa sensibilité »
repères culturels tout en développant son
autonomie et son goût esthétique.
N’attendez pas qu’il présente une création
achevée ou qu’il supplante Picasso. L’éveil
culturel est un processus : ce n’est pas le
résultat qui importe, mais le cheminement
créatif de votre enfant et le plaisir qu’il en
éprouve.
Kideaz Mag 41
42 Kideaz Mag
What’s up les enfants ?
24
03
07
25
091012
avril
en Route, une viSite
Contée
Embarquez avec Anne-Karen et Ele-
onora pour un voyage en contes et en
musiques. Venez écouter les histoires
d’amour et d’amitié racontées par les
sculptures, les peintures et les gra-
vures réunies en ce moment à la Villa
Vauban.
www.villavauban.lu
maitHéâtRe : L’AvARe
Situations comiques mêlant burlesque,
pantomime et jeux de mots à des théma-
tiques qui nous interpellent tous : argent,
intolérance, sexisme...
www.ccpicasso.free.fr
maiSpeCtACLe : wHite
Dans leur monde, tout a sa place et tout
est en ordre. Jusqu’au moment où une
touche de couleur s’incruste dans leur pe-
tit univers…
Un spectacle plein d’humour et de poésie,
un décor magnifique, une vraie perle !
www.rotondes.lu
mai woRkSHop :
« Tik-Tak, Tik-Tak »
« Tic- Tac, Tic-Tac »
Plongez dans le temps des Romains. En-
core aujourd’hui nous profitons de leur
héritage. Par exemple, nous utilisons les
numéros romains sur nos cadrans.
www.mhsd.lu
maiwoRkSHop :
bunte tASCHen füR
Den SoMMeR
Pour faire les courses, pour aller à l’école
ou dans le parc : l’été s’approche et nous
voulons coudre des sacs colorés pour
être à la mode.
www.naturpark-sure.lu
juintHéâtRe : CenDRiLLon
Cette version de Joël Pommerat
nous invite à un incroyable voyage
philosophique au pays du conte de fées,
comme une rêverie sur le passage de
l’enfance à l’âge adulte.
www.theatre-thionville.fr
avril
en AvAnt LeS HiStoiReS
Où peut-on partir loin sans bagage, assis
sur un tapis au milieu des coussins ? À la
bibliothèque du CITIM ! En route pour un
voyage en contes, en musiques et sur-
tout : par l’imagination !
www.citim.lu
28
17
06
21avril
Ciné. -goûteR
Capelito revient entouré de tous ses amis
dans huit nouvelles histoires inédites et
pleines de surprises : l’alchimiste, le tricot,
le moustique, le petit chat, les martiens,
le piège, la potion magique et le cirque…
www.cna.public.lu
maiRAp MARAtHon
Le Rap Marathon passe déjà à sa 5ème édi-
tion ! Il offre aux jeunes la possibilité de
s’exprimer sur scène ou sur les murs dans
plusieurs des disciplines du hip-hop, rap,
danse et graffiti.
www.rotondes.lu
agenDa
Kideaz Mag 43
Du 23 mai au 7 juinSemaine des moutonsChaque jour entre 10 et 17 heures, lors de visites actives sur des thèmes concernant les moutons vous pourrez nourrir les moutons, tondre les mou-tons, laver et préparer la laine, réalis-er de petits moutons en céramique et bien plus...www.destination-clervaux.lu
5 maiexpresso CircusLadies and gentlemen, Mesdames et Mes-sieurs, approchez, le spectacle va com-mencer ! « Expresso Circus » s’installe dans votre ville ! Ne manquez pas ce spectacle incroyable !www.cape.lu
13 et 14 juin16ème édition du wiSi-CupTournoi international de handball sur ga-zon pour garçons et filles âgés de 6 à 17 ans.www.hbpeiteng.lu
9 maiMusique : « aller simple pour Mars »Si vous deviez un jour vraiment em-barquer dans une navette spatiale pour vous rendre sur Mars, n’oubliez pas d’em-porter une bonne provision de tartines. Le voyage dure, selon les estimations, en-viron huit mois. Le voyage avec les cinq musiciens hollandais de l’Ensemble Cale-fax devrait quand même être un peu plus court.www.philharmonie.lu 23 juin
open Air konstfestival 2015Les artistes créant leurs œuvres sur place, des compagnies d’art de la rue, des mu-siciens et des ateliers pour enfants offrent une animation variée et promettent une journée pleine de surprises.www.konstfestival.lu
44 Kideaz Mag
Dès 10 ans
« Les Royaumes de feu – Tome I - La Prophétie »
Le monde des dragons de Pyrhia subit une guerre des clans
depuis des décennies. Une prophétie a annoncé que cinq
jeunes dragons nés durant la nuit la plus claire auront le
pouvoir de mettre fin au conflit et de faire régner la paix. Mais
Argil, Tsunami, Gloria, Comète et Sunny ne sont pas pressés
d’accomplir leur destin.
éditions Gallimard
fais pas ci, fais pas ça !
Les coups de coe urlittéraires pour les enfants...
Dès 7 ans
« et si on découvrait le monde »
Des informations documentaires,
huit cartes qui se déplient et un
puzzle pour découvrir les continents
et divers pays du monde entier.
éditions Deux coqs d’or
Dès 6 ans
« Barcelone : pour en savoir plus que les grands »
Un guide ludique pour les préa-
dolescents désireux de découvrir
monuments incontournables et
oeuvres d’art, mais aussi gastrono-
mie, histoire et culture de la ville
à travers des faits insolites et des
anecdotes.
autres destinations disponibles
éditions Lonely Planet
Dès 4 ans
« Outdoor Set »
Le nécessaire des aventuriers :
comprenant lampe frontale, jumelle,
gourde et sac pour transporter.
Marque Bresser
Le kit du petit voyageur
Dès 8 ans « Illusions d’optique »
Ce livre initie les enfants aux grands principes de l’illusion
d’optique à l’aide de nombreuses illustrations (images
camouflées, en mouvement, en 3D, objets impossibles, etc.)
accompagnées d’explications.
éditions Fleurus
Dès 6 ans
« Je plante, ça pousse »
Des conseils pratiques destinés aux jardiniers en herbe, pour
découvrir les différentes plantes et fleurs du potager et réussir
leur premier carré.
éditions Rustica
Dès 5 ans
« 101 activités de plein air pour les enfants »
À l’arrivée des beaux jours, c’est le livre à avoir en poche
pour occuper les enfants !
Il regroupe plus de 101 idées d’activités de plein air pour
jouer sur le balcon, au jardin, au parc, à la plage…
éditions Rusti’kid
Pédagogique et amusant, l’illusion d’optique n’aura plus de secret pour les enfants
Un livre fantastique qui ne manque pas d’imagination !
Fini de chercher une activité d’extérieure pour faire lâcher la mannette de console des mains de votre enfant
Ludique cet ouvrage donne le goût du jardinage !
fais pas ci, fais pas ça !
Mamie et Moi Le tricot solidaire !
par Lucille Sauvanaud
Des tricots 100% faits à la main par des
mamies du Luxembourg et de la Grande
Région, un concept novateur et solidaire !
Il y a deux ans, Camille et Cristina, deux
mamans d’origine française et italienne, se
lancent dans la vente en ligne de vêtements
rétro en laine ou en coton pour enfants
confectionnés par des mamies !
Recrutées via les petites annonces et le
bouche à oreilles, ces mamies exercent leur
passion pour le tricot tout en arrondissant
leurs fins de mois. Aujourd’hui, elles sont
une quinzaine à confectionner des vête-
ments et accessoires pour les 0-4 ans.
La laine et les modèles leur sont
fournis. Pas de stress pour nos
tricoteuses, les délais de production
sont fixés à 3 semaines, mais bien souvent
nos super mamies rendent le produit bien
avant !
Avec leurs mains de fées, elles sont ca-
pables de tout faire ! Les modèles de base
sont issus des années 40 à 70, mais Ma-
mie et Moi encourage aussi la commande
spontanée ! Parents et adultes, vous aussi
vous avez le droit à votre petite laine ! Vous
avez une idée précise de votre pull de rêve ?
Aucun souci, les mamies tricoteuses vous
le réaliseront.
Sachez que lorsque vous recevez votre
colis, un petit mot pour vous écrit par votre
mamie tricoteuse y sera glissé ! Délicate
attention, non ?
Mamie et Moi
www.mamieetmoicom
Frais de port offert au Luxembourg avec le code promo
Kideaz2015
46 Kideaz Mag
What’s up les parents ?21
28
10
2425
12
avril
CuLtivonS Le DébAt
Projection du film Stol et table ronde. Le
film suit l’évolution de l’histoire sociale et in-
dustrielle de la sidérurgie luxembourgeoise,
des premières usines et des premiers mou-
vements syndicaux aux développements
récents dans les années 1970 et 1980 et
jusqu’à la fin du 20ème siècle.
www.rotondes.lu maiMuSique :
MAnu DeLgADo
HAnDMADe
« l’ époustouflant percussionniste et
joueur de hang » (Björk) est sans au-
cun doute « le » virtuose de cette in-
vention suisse de l’an 2000.
www.philarmonia.lu
mai AteLieR : ACCeSSoRize
tHe veRy beginneRS
Ce cours s’adresse aux débutants qui dési-
rent apprendre à coudre à la machine.
www.khn.lu
maiAteLieR D’œnoLogie
Vous allez non seulement, apprendre la
méthodologie de dégustation de vins,
mais également, et à travers des jeux,
vous allez affiner tous vos sens (visuel,
olfactif et gustatif).
www.museevin.lu
juinMARCHé Du MonDe
Venez savourer les spécialités culinaires,
les produits de pays du monde et décou-
vrez leur artisanat.
www.dudelange.lu
avril
tHéâtRe : CAbARet Du
bout De LA nuit
Cabaret du bout de la nuit est un specta-
cle théâtral et musical qui évoque la belle
époque, la Grande Guerre ; un voyage
dans un drôle de music-hall où la vision
artistique prend le pas sur la reconstitu-
tion historique.
www.theatres.lu
2823
08
24
avril
ConCeRt : CHRiStine
AnD tHe queenS
C’est le phénomène de cette année ! Les
costumes masculins et les chorégraphies
de la chanteuse, de son vrai nom Héloïse
Letissier, n’ont laissé personne indifférent !
Découvrez ses chansons électro-pop lors
de son concert à la Rockhal !
www.rockhal.lu
mai ConCeRt :
CHARLie winSton
Après son grand succès « like Hobo » en
2007, le chanteur-compositeur britan-
nique a fait beaucoup de chemin. Il sera à
l’Atelier pour un concert exceptionnel.
www.atelier.lu
agenDa
maiexHibition on SCReen :
vinCent vAn gogH
Alors que l’on fête les 125 ans de sa mort,
la vie de Vincent Van Gogh reste entourée
de mystère. Folie, maladie, suicide… les in-
grédients pour créer un mythe sont tous
réunis autour de cet artiste maudit et peu
reconnu de son vivant.
www.utopolis.lu
Kideaz Mag 47
Le 15 et 16 maiDanse : gala des étoilesLe Gala des étoiles est de retour au Grand Théâtre de Luxembourg ville ! Découvrez Svetlana Zakharo-va, ballerine étoile de renommée internationale.
www.theatres.lu
Du 3 au 16 maiflamenco festival eschLe Circulo cultural Español Antonio Mach-ado et la Kulturfabrik Esch présentent, du 03 au 16 mai 2015, la 10ème édition du Flamenco Festival Esch. Créé en 2006, le festival propose des spectacles de danse, de chant et de guitare, ainsi que des stages (danse, chant et guitare).
www.kulturfabrik.lu
30 maiing night Marathon LuxembourgParticipez à la compétition annuelle de ING Night Marathon !
www.ing-night-marathon.lu
Du 26 juin au 27 juillet63ème festival de wiltzLe rendez-vous annuel d’artistes, d’en-sembles théâtraux et musicaux d’enver-gure internationale !
www.festivalwiltz.lu
25 avrilexposition : impression du visibleL’aspect mémorial du portrait classique importe peu à l’artiste. Le souvenir de la personne rencontrée et le fait de la recon-naître sont secondaires. Armand Strain-champs n’est pas un portraitiste, mais un peintre.
www.mhsd.lu
48 Kideaz Mag
« Lettres aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des communautaristes et des racistes » Par Charb, une des victimes du terrible attentat à Charlie Hebdo.
Charb y dénonce ceux qui se servent du terme « islamopho-
bie » en faisant un amalgame entre : les antiracistes affirmés
qui, comme lui, critiquent une religion ; et ceux qui, au nom
du communautarisme ou par racisme, détestent les adeptes
de cette religion « parce qu’ils sont d’origines étrangères ».
éditions Les Echappées
LittératUre
Les coups de coe urlittéraires pour les adultes...
« Jardiner toute l’année »
Comment créer, entretenir et
profiter de son jardin toute l’année.
Présentation de chaque plante sur
une double page avec une descrip-
tion et des conseils de culture et
d’association. Retrouvez aussi des
doubles pages thématiques : cultiver
des graines germées, des bulbes
de printemps, installer des paniers
suspendus, etc. Il vous donne éga-
lement les gestes essentiels pour
chaque saison.
éditions Larousse
« Silence ça pousse! Le jardin par Stéphane Marie »
Les deux premiers titres de la
série télévisée réunis en un volume
rassemblent ce que les jardiniers
ont besoin de savoir sur le jardin :
les techniques pour reconnaitre et
apprivoiser son espace et les fiches
détaillées de plus de 230 plantes
classées selon le territoire auquel
elles appartiennent.
éditions Chêne
La sélection des mains vertes
« La dernière lettre de son amant »
Depuis son accident de voiture, Jennifer a perdu la mémoire
et vit paisiblement avec son mari dans sa maison située sur la
Riviera. Mais un jour, elle retrouve les lettres de son amant. Qua-
rante ans plus tard, Ellie, qui vit une passion amoureuse avec un
homme marié, met la main sur cette correspondance.
éditions Gallimard
« L’arabe du Futur, Une jeunesse au Moyen-Orient (1978-1984) » par Riad Sattouf
De père syrien et de mère bretonne, l’auteur raconte son enfance
entre la Libye et la Syrie, de 1978 à 1984. Le jeune garçon blond
est imprégné des lectures du livre vert de M. Khadafi. Puis, c’est le
départ pour la Syrie, où sévit la loi du plus fort.
Grand prix RTL de la BD 2014, Fauve d’or du meilleur album 2015
éditions Allary
« art-thérapie 30 chefs-d’oeuvre à peindre »
Pour reproduire des chefs-d’oeuvre de la peinture en suivant
un code couleur et en remplissant les cases.
éditions Hachette
Jojo Myes, l’auteur « D’avant toi » revient avec un livre qui vous fera voyager
à travers le temps.
Cet essai expose les conséquences du racisme lié à l’islam et l’islamophobie.
Dessiner, nous a jamais autant détendu !
Drôle, sensible, pédagogique, plus qu’une BD !
Kideaz Mag 49
Soupe auet amandes caramélisées
fais pas ci, fais pas ça !
Préparation :Pour les amandes :
Versez les amandes et le sucre roux dans
une petite poêle antiadhésive et faites torré-
fier à feu moyen en mélangeant sans cesse
jusqu’à ce que les amandes caramélisent
bien.
Versez-les sur du papier sulfurisé en les
espaçant pour éviter qu’elles ne collent.
Pour la soupe :
Dans une casserole, fouettez en ensemble
eau-crème-sucre-cacao sur feu moyen doux
jusqu’à ce que la préparation soit lisse. Lais-
sez alors frémir 2-3min. Hors du feu, versez
le chocolat et mélangez à nouveau au fouet
jusqu’à ce que tout soit bien lisse.
Mélange :
Versez la soupe dans 4 coupelles ou petits
bols, répartissez les amandes caramélisées
au-dessus, parsemez de quelques grains de
fleur de sel pour rehausser le goût, servez
immédiatement.
Ingrédients40g amandes effilées ou en bâtonnets
15g sucre roux
250ml eau
100ml crème liquide
50g sucre
30g cacao poudre
100g chocolat noir concassé au couteau Fleur de sel
Par Leatitia de Matharel
Chez Kideaz, nous considérons le plaisir culinaire comme un art. Nous avons rencontré une chef exceptionnelle : laeti-
tia de matharel. Avec nous, elle partage ses secrets, sa passion et son sourire. inutile de vous préciser que nous étions
présents lors de la réalisation de la recette… Quelle joie !
Kideaz Mag 49
50 Kideaz Mag
Cancer22 juin - 21 juillet
Cessez de vous en prendre à vos ancêtres... Vos tares ne peuvent pas toutes être héréditaires non plus…
Serpentaire21 décembre - 19 janvier
Mais c’est quoi ce faux signe ! Ça devient du n’importe quoi chez
Kideaz. Bon ben un signe n’aura pas d’horoscope pour le bien-être de la
mise en page. Pas de bol.
Balance 23 septembre - 22 octobre
Vous cherchez le bon moment pour entamer une discussion qui vous tient
à cœur depuis longtemps. Conti-nuez à chercher ! Et si vous le voyez
approcher, fermez les yeux et pensez à autre chose, il vaut mieux.
Bélier21 mars - 20 avril
Attention à la Nouvelle Lune. C’est pourtant toujours la même pour
vous ! Encore un paradoxe que vous ne comprenez pas – bref on n’est pas
Bélier pour rien, n’est-ce pas ?
Lion22 juillet - 21 août
argent : vous voyez la vie autrement. Il est clair que quand on n’a même plus un euro en poche, même un
sandwich dans une poubelle ça fait rêver.
Verseau20 janvier - 19 février
Le blues du dimanche soir est ce senti-ment que vous éprouvez tous les jours,
toute la semaine, toute votre vie en fait ! ! ! !
Scorpion23 octobre - 22 novembre
Génial un rendez-vous galant ! Depuis le temps… Ah merde, on vous a donné une
heure, mais pas d’adresse. Dommage. Comme quoi ça ne tient à rien.
Taureau21 avril - 20 mai
Incroyable ! C’est un rêve : il y aurait-il écrit « un appel manqué » sur votre
portable ? En même temps, même ça, vous l’avez raté.
Vierge22 août - 22 septembre
Un avenir toujours aussi radieux, un accomplissement personnel optimal, que du bonheur. Tiens ! ! ! Ça ne serait
pas mon signe ça ???
Poissons20 février - 20 mars
Pour vous l’alignement des planètes est parfait ; carrière épanouissante,
vie sentimentale florissante. Réveillez-vous !
Sagittaire23 novembre - 20 décembre
Si vous n’avez pas de travail, n’ayez pas peur : vous ne risquez pas de le
perdre. Pour les autres, restez vigilants.
Gémeaux21 mai- 21 juin
carrière : Saturne favorise votre créati-vité. Malheureusement, vous êtes payé
pour faire de la téléprospection à la chaîne, pas pour faire l’artiste. Allez
hop hop hop.
hOrOscOpe
Infotél. : 31 81 32 - www.flammang.lu
Pour des vacances en famille renversantes !
Nous veillerons à ce que votre séjour soit un véritable moment de plaisir et de détente !