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Page 1: KLANGFILM - TOBIS

Paraissant tous les Samedis Prix : DEUX FRANCS N* 253 - 10 Septem bre 1938

D È S A P R É S E N T

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La RevueORGANE D’INFORMATION ET D’O P IN IO N CO RPO RA TIVES

de l'EcranLC EFFORTCIMË.MATO GRAPHIQUEm n . R k : u jn 1 rs m m

Directeur-RĂ©dacteur en Chef : AndrĂ© de MASINI Directeur Technique : C. SARNETTE 49, Rue Edmond-Rostand — MARSEILLE — TĂ©lĂ©ph . Ganbaldi 26-82 ABONNEMENTS - L’AN : FRANCE 40 FRANCS - ÉTRANGER 60 FRANCS — R. C. Marseille 76.236 lime ANNÉE - N" 253 T O U S L E S S A M E D I S 10 SEPTEMBRE 1938

A C T U A L I T É S

Un bel éclairage sur le visage de Cincite Leclerc, qui, aprÚs Prison sins Barreaux a fait dans La Femme cßu Boulanger une com­position qui la classera définitivement.

Ainsi donc cette interminable Biennale de Venise vient tout de mĂȘme prendre fin.

Comme on le sait, la France y a remportĂ© la Coupe du Jury International pour l’ensemble Je sa sĂ©lection et pour sa RĂ©trospective du CinĂ©ma Français; une moitiĂ© de la Coupe du MinistĂšre de la Culture Populaire avec Frison sans barreaux; un tiers du Prix du meilleur documentaire avec Karakoram; une plaquette pour la meilleure actualitĂ© avec le Voyage des Souverains Britanniques; une des vingt mĂ©dailles crĂ©Ă©es pour contenter tout le monde Ă  Quoi des Brumes, pour la technique; une autre de ces vingt mé­dailles Ă  Rubens, pour la technique Ă©galement.

Le fait que nous en soyons, parait-il, les triomphateurs moraux, ne change ritn Ă  mon opinion sur cetle manifes­tation qui pour avoir avili un peu plus encore la majeure partie de notre presse, n ’en vient pas moins de se dĂ©consi­dĂ©rer dĂ©finitivement.

Dans cette aventure oĂč, selon Henri Jeanson... il est ques­tion de propagande, de prestige, de politique, de commerce, de combines, et fort peu de cinĂ©ma, aprĂšs avoir obligĂ© la presse et la production françaises Ă  se mettre au garde Ă  vous (obligĂ© est beaucoup dire, car elles l’ont fait de bon cƓur) et Ă  procĂ©der sur les films proposĂ©s Ă  un Ă©pluchage assez humiliant, en raison de l’angle sous lequel il Ă©tait effectuĂ©, on vient, en dĂ©finitive, de dĂ©cerner la Coupe Mus­solini aux Dieux du Stade et Ă  Luciano Serra, pilota. Le premier, film allemand dont les qualitĂ©s cinĂ©graphiques ex­ceptionnelles mĂ©ritaient certes une consĂ©cration Ă©clatante, mais qui n ’en reste pas moins, dans sa forme originale, un film de propagande hitlĂ©rienne; le second, film italien sur la qualitĂ© duquel le nom de Goffredo Alessandrini, son rĂ©a­lisateur, nous renseigne amplement, n sis qui trouve son apothĂ©ose dans les « exploits » des aviateurs italiens en Ethiopie.

Comme quoi on n ’est jamais mieux servi que par soi- mĂȘme. Comme quoi i! est certaines formes d’assassinat dont la peinture et l’apologie sont permises aux cinĂ©astes des rĂ©gimes « d’autoritĂ© ». Comme quoi, il Ă©tait difficile de se payer plus ouvertement notre tĂȘte.

Cela n ’est d’ailleurs ni pour me surprendre, ni pour me

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choquer. Que dans un pays de dictature, on couronne des films magnifiant l’idĂ©ologie ou les rĂ©alisations du rĂ©gime, que l’on s’ingĂ©nie Ă  faire plaisir Ă  scs alliĂ©s naturels et pro­visoires, je n’y vois rien que de trĂšs normal. Ces gens-lĂ  jouent leur jeu, et c’est le contraire (ÂĄni serait surprenant.

Seulement, ce (ÂĄne je trouve anormal, sinon Ă©tonnant, c ’est de voir que ce jeu, nous le jouons aussi, avec entrain et avec zĂšle. Nous nous aplatissons devant M. Dino Alfieri, acrobate de cirque, ou devant M. le comte Volpi, marchand de soupe, nous tremblons Ă  l’idĂ©e qu’une merveille comme Quai des UnĂźmes puisse nous faire mal juger par les gens qui cĂ©lĂšbrent les massacres d’Ethiopie. Et, de peur de passer pour suspects, nous dĂ©nonçons nous-mĂȘmes l’immoralitĂ© de tels films, et regrettons leur envoi Ă  Venise.

Pourquoi tant de rĂ©ticences, bon Dieu ! Puisque, pour les gens qui font autoritĂ© dans l’industrie du cinĂ©ma et dans sa presse, la beautĂ© doit cĂ©der le pas au conformisme, l’art au prestige, et l’humanitĂ© Ă  la bravoure, il n ’y avait qu’à faire comme le prĂ©conisait Marcel CarnĂ© : envoyer lĂ -bas, L ’Appel du Silence, SƓurs d’A n n a et LĂ©gions (l'Honneur, avec l’espoir de faire mieux encore ¡’an prochain, sur la foi des projets de nos producteurs.

Faut-il croire que tous ces messieurs Ă©margent au bud­get du Comte Volpi, « doge moderne » (Pierre Michaut dixit), donateur de la Coupe du mĂȘme nom, et propriĂ©taire des Hotels de Venise, puisqu’aucun d’entre eux ne s’est en­core avisĂ© qu’il n’y avait aucune raison pour qu’une mani­festation de cette envergure, dont on veut faire une sorte d’Olympiade annuelle du cinĂ©ma — excellente idĂ©e en soi

ne se dĂ©roule pas chaque annĂ©e dans une nation diffé­rente, cela autant pour lui conserver son indispensable ca­ractĂšre d’internationalisme, que sa non moins indispensa­ble libertĂ© de tendance.

Il n ’est d’ailleurs pas dit que l’idĂ©e ne fasse pas son che­min plus vite (pie l’on ne croit, en dĂ©pit do la complaisance dont nous avons fait montre.

Les Anglais et les AmĂ©ricains n’ont pas celĂ© leur mĂ©con­tentement, et par cela mĂȘme prouvĂ© leur inaptitude Ă  se laisser botter les fesses.

En France mĂȘme, les lampions Ă©teints et les envoyĂ©s spé­ciaux de retour, certains laissent timidement entendre que c’était tout de mĂȘme un peu fort de cafĂ©. L’histoire de WĂ©rwethe Spuren semble difficile Ă  avaler, mĂȘme pour ceux qui sont Ă  ce point nationaux qu'ils en oublient d’ĂȘtre français.

bit je vois un reflet plus net de cette tendance dans celte pli rase de mon confrĂšre Coutisson :

Si [es Anglais et les AmĂ©ricains se piquaient au jeu et n’envoyaient rien Ă  Venise l’annĂ©e prochaine, il est vrai­semblable que la France suivrait, et que dans ce cas, beau­coup d ’autres pays feraient de mĂȘme.

C’est peut-ĂȘtre trop attendre de nous qu’espĂ©rer pour l’an prochain ce geste de dignitĂ© Ă©lĂ©mentaire.

Mais d’ici l’an prochain, beaucoup d’eau aura passĂ© sous les ponts. Peut ĂȘtre des soucis autrement pressants que la Biennale occuperont-ils alors l’Italie. El peut-ĂȘtre le gage de fraternitĂ© reprĂ©sentĂ© aujourd’hui par l’attribution de la Coupe Mussolini 38, ne sera-t-il plus que le dĂ©risoire sym­bole de la fragilitĂ© des amitiĂ©s politiques.

A. DE IMASINI.

. ii iiiiniiiiii m h mi » h ,1111111111111111111111 h h h h iiiiiiinn mu i a huh m i m — i

11 se co n firm e que la réa lisa tio n de

Un de la CanebiĂšreest u n e p u re m erve ille D epu is lo n g ­tem p s on n ’a v a it p as \ u un film aussi ÂĄj b ien m o n tĂ© et aussi gai.

L a p ré se n ta tio n de

|| Un de la CanebiĂšre jjj! a u ra lieu

M ercred i prochain , 14 Septem bre Ă  minuit, au CAPITOLE

ÂĄ1 e t est a tte n d u e avec la p lu s g ra n d e jj H im patience . mjj LE PETIT MARSEILLAIS

va p u b lie r le ro m an

j L ’A vion de M inuit ÂĄj| d u q u e l e st t irĂ© le su p e rb e film de N

Gailia Cinei d o n t de n o m b reu ses scÚ­nes fu re n t to u rn ée s à M arseille .

Ce film se ra p résen té au CAPITOLE à M arseille , le Jeudi

15 Septem bre, Ă  10 h. du matin.

ĂŒ

|| Un de la CanebiĂšreH o u v rira la sa ison des G ra n d s B oule- ÂĄ1 !| v a rd s Ă  P a r is e t d Ă© b u te ra

le 22 Septem bre Ă  L'OLYMPIA de Paris

H a p p u y é p a r une p u b lic ité fo rm id ab le . ¥1m

C eux qu i p a rie n t que les reco rd s j) j des rece tte s se ro n t b a ttu s p a r

Un de la CanebiĂšreo n t g ag n Ă© d ’avance^.

^ __ m

MICHEL S I MON JEAN-PIERRE AUMONT e t MEG LEMONNIER

DANS UN FILM DE J A C Q U E S DE B A R O N C E L L I

ECLAIRJOURNAL

S C E N A R I O ET D I A L O G U E S DE M I C H E L D U R A NAVEC SATURNIN FABRE

ET MARCEL VALLÉE, GEORGES LANNES, JEAN AYMES NUMÉS FILS U N E P R O D U C T I O N É C L A I R - J O U R N A L

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Page 4: KLANGFILM - TOBIS

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lisateur: Ludwig Berger. InterprÚtes : Yvon­ne Printemps, Pierre Fresnay, Guisol, J. Pé- rier, Génia Vaury, F. Oudart, J. Marken, Claire Gérard, Maxudian, Jeanne Helbling .Maurice Schutz, Jeanne Reinhart, Germaine Michel, Y danda, Missia, Catholat, Vimont, Emile Roques, NumÚs fils, Guillaume de Saxe.

Chez F IL M S O N O R , o Epinay.J e Chante (Production: Film Je Chan­

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S T U D IO S D E L A S E IN E , à CourbevoieQuartier Latin (Production : Ciné-

Film-Prcduction). Réalisateur : A . Esway. InterprÚtes : Blanchetto Brunoy, Betty Stoc- kfold, Ginette Leclerc. Olly Flint, Marcel­le Géniat, Madeleine Sologne, Pierrette Cail-

- loi, Bernard Lancret, Jean Tissier, Ardisson Raymond Galle, Philippe Janvier, Robert DarĂšne, Eddy Debray, Escoffier, Barrai, Cahuzac.

Chez P A T H E , rue {'rancƓur.P lace de la Concorde (Production:

Eclair-Journal). RĂ©alisateur: Cari Lamac. InterprĂštes : Dolly MoĂŒinger, RenĂ© LefĂšvre, Albert PrĂ©jean, Armand Bernard, Raymond Cordy.Chez P A T H E , Ă  Joinville.

Retour a l’Aube (Production Ber- chclz). RĂ©alisateur : Henri Decoin. Inter­prĂštes: Danielle Darricux, Pierre Dux, Jac­ques Dumesnil, Pierie Mmgand, ThĂ©rĂšse Dcrny.A R A D IO -C IN E M A Porte des Ternes.

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Feux de Joie (Production: films Flo­rida). Réalisateur: J. Houssin .Chez P A T H E -C IN E M A , à Ncuilly.

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A T ie i«ECLAIR-JOURNAL

Carrefour.L’aventure de 1 amnĂ©sique de Rodez

qui s’est close rĂ©cemment par un pro­cĂšs, aprĂšs avoir pendant prĂšs de vingt ans Ă©mu et intriguĂ© la presse et l’opi­nion, devait fatalement nous revenir par le roman, le thĂ©Ăątre et le film.

Nous avions eu la piĂšce d’Anouilh, Le Voyageur sans bagages, voici main­tenant d’inspiration trĂšs proche Carre­four, Ɠuvre ardue qui souvent frĂŽle ie mĂ©lo, y tombe parfois, mais reste en dĂ©finitive une chose forte. Il est tou­jours agrĂ©able de voir Ăźles tentatives de cet ordre qui sans ouvrir rĂ©ellement des sentiers nouveaux marquent un sĂ©rieux effort pour sortir des habituels canevas, des rĂ©Ă©ditions de succĂšs, ou des thĂšmes Ă©prouvĂ©s. D'ailleurs cha­que fois qu’une expĂ©rience est, comme ici, tentĂ©e avec sincĂ©ritĂ©, chacun y Irouve son compte et le public sait ap­prĂ©cier qu’on ne le considĂšre pas Ă  priori comme un idiot.

Le dĂ©part de cette histoire, c’est la guerre qui a coupĂ© les liens entre un homme et son passĂ©. Cet homme est reconnu par la famille de Vetheuil, il apprend par les autres le dĂ©but de sa vie, retrouve sa femme, et se rĂ©ins­talle solidement dans son existence, l'ne campagne de presse l’accusera d ’avoir usurpĂ© ce nom et de n ’ùtre que Pelletier, un repris de justice. De Vetheuil intente ei gagne un procĂšs en diffamation, mais les dĂ©bats font naĂźtre en lui des doutes, il entreprend une vĂ©ritable contre-enquĂȘte; c’est alors un Ă©croulement : Faroux son

principal tĂ©moin Ă  dĂ©charge est un ancien camarade de Pelletier et en lĂšte Ă  lĂšte, au cours d’une tentative de chantage le reconnaĂźt formellement. MichĂšle, l’amie de naguĂšre (qui main­tenant tient une boite de nuit) n’a pas non plus le moindre doute, seule la vieille maman de Pelletier n ’identifie pas de Vetheuil, mais elle, c’est pour ne pas briser la carriĂšre inespĂ©rĂ©e de son fils...

De Vetheuil reprendrait sa person­nalitĂ© si ce drame ne plongeait son enfant dans un dĂ©sespoir inquiĂ©tant pour lui, il se dĂ©fendra Ă prement. Au moment oĂč tout risque d’ĂȘtre perdu, MichĂšle tue Faroux et se suicide, lais­sant Ă  son ancien amant la route libre pour continuer sa vie nouvelle.

On conçoit combien cette action peut ĂȘtre parfois difficile, prĂȘterait mĂȘme Ă  sourire si Kurt Bernhard ne la dirigeait avec une constante auto­ritĂ©. Ce metteur en scĂšne craint le ver­biage et les effets faciles, il n’accepte jamais les solutions aisĂ©es, mais va toujours au-delĂ  et trouve RĂ©vocation la plus concentrĂ©0.

On 11e peut s’empĂȘcher d’imaginer, de quelle dĂ©bauche de surimpressions 011 aurait pu nous submerger Ă  tous les rappels du passĂ©. Ici le souvenir est Ă©voquĂ© par une phrase musicale, tan­tĂŽt lointaine et hĂ©sitante, tantĂŽt plus affirmĂ©e et lorsque soudain ce motif Ă©clate en fanfare foraine chacun sent en mĂȘme temps que le personnage l’irruption violente de la mĂ©moire re­trouvĂ©e.

Kurt Bernhardt affirme encore la comprĂ©hension qu’il a de son sujet en

confiant en Charles Vanel le rĂŽle de l’amnĂ©sique. Cet acteur probe 11e se laisse pas dĂ©former par ses constan­tes rĂ©ussites qui devraient lui valoir la grande vedette, il sait la valeur de l’immobilitĂ©, il sa't en serrant son jeu lui donner une puissance maximum. Il impose son personnage d’un seul coup Ă  la premiĂšre image du film, silhouet­te dans le brouillard.

Il se dĂ©gage de lui une telle impres­sion de force que son dĂ©sarroi n ’en est que plus poignant

Suzy Prim dorme Ă  MichĂšle un char­me un peu fragile, elle joue sur le souffle, pour elle seule la situation est sans issue, femme encore belle, bri­sĂ©e dont les sursauts d’énergie ne sont que les rĂ©flexes d’un malade condam­nĂ©. Il est dommage que cette crĂ©ation Ă©mouvante soit un peu gĂątĂ©e par sa mort, mais cela ne peut lui ĂȘtre re­prochĂ©; cette scĂšne Ă©tait insauvable, aggravĂ©e encore par la dĂ©claration Ă  la 'police qui est un testament litté­raire, grotesque. Du reste toute cette iin policiĂšre, si e le marque une d Ă© ­tente peut ĂȘtre utile aprĂšs l'atmosphÚ­re tendue du film, semble plus b Ăą ­clĂ©e.

.Iules Berry, gouape vieillissante et dĂ©sinvolte classique; BovĂ©rio, homme d’affaires honorable.

Dans sa seule apparition, Marcelle Gcniat arrachera la scĂšne la plus mĂ©lo, celle de la mĂšre; elle gagne une par­tie peut-ĂȘtre facile, mais en tout cas dĂ©licate.

1 ania FĂ©dor est une Madame de \ etheuil un peu terne sauf au tribu­nal oĂč elle touche juste.

Lui in je voudrais savoir le nom de ce petit bonhomme, vieux de quelques cinq ans qui demande avec une auto­ritĂ© prometteuse Ă  Charles Vanel s’il sait bien faire le tigre ?

°0Ă  une Ɠuvre qui pour ĂȘtre pres­que purement psychologique 11’est pas moins promise Ă  une carriĂšre heureu­se, mais pourquoi l'avoir appelĂ©e Car­refour ? Certes, or. comprend si l’on cherche l’allusion de ce titre, excel­lent pour un roman. Pour l’écran il reprĂ©sente justement tout un intellec­tualisme compliquĂ© et disons-le, assez redoutable; nous sommes dans un do­maine oĂč il faut craindre la banalitĂ©, mais pourtant se faire tout de suite bien comprendre.

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Belle Étoile.

L’équipe Baroncelli-MichĂšl Duran rĂ©ussit dĂ©cidĂ©ment mieux dans la co­mĂ©die que dans le drame. Et la rĂ©us­site Ă  peu prĂšs parfaite de Belle Etoile nous esl d’autant plus agrĂ©able, qu’el­le se manifeste dans un genre oĂč nous ne valons gĂ©nĂ©ralement rien.

Pour n’avoir pas voulu viser trop haut. Michel Duran et J. de BarcncĂ©lli ont atteint leur but, el le succĂšs de Belle Etoile s’apparente assez Ă  celui de L ’Innocent : dosage habile des ef­fets dans une comĂ©die qui cĂŽtoie pres­que constamment le drame; dĂ©licates­se des. sentiments exprimĂ©s, recher­che de « gags »; Mais, Ă  l'avantage de Belle Etoile, il faut porter un rythme plus rapide, un dialogue plus percu­tant et une tendance plus accusĂ©e vers une certaine loufoquerie.

Trois personnages centraux dans ce film : Meg, fille d’un riche industriel lequel veut Ă  toute force la marier avec un homme qu’elle n’aime pas ; Jean-Pierre, un jeune ingĂ©nieur sans situation; et un clochard.

Les deux premiers se jettent dans la Seine, elle parce que son pĂšre a eu le tort de la dĂ©fier de mettre sa me­nace Ă  exĂ©cution, lui parçe qu’il en a assez de traĂźner sa misĂšre. Bien en - tendu, Jean-Pierre sauve Meg, et le clochard paternel les recueille sur le quai. AprĂšs s’ĂȘtre vus, les deux jeunes gens reprennent immĂ©diatement goĂ»t Ă  la vie. Successivement chanteurs des rues, crieurs ou livreurs de journaux, tous trois essaient de gagner leur croĂ»te et Meg, qui n’a pas voulu dé­voiler son identitĂ©, n’est pas la moins courageuse Ă  l’ouvrage. Mais le pĂšre offre une prime de 10.000 francs pour la recherche de la disparue, dont il fait publier la photo. Le clochard ne pense qu’à toucher la prime, Meg et Jean- Pierre qu'Ă  s’enfuir ensemble. Mais, de mauvais garçon, ayant eut vent de la situation, essaient de faire chanter le pĂšre en lui affirmant que leur fille est Ă  leur merci, cl, les choses se gù­tant, l’enlĂšvent pour tout de bon, dans la camionnette que conduit Jean Pierre.

Au moment oĂč Jean-Pierre et le clo­chard ayant mis les ravisseurs hors d’état de nuire s’aperçoivent qu’il vĂ©hi­culaient une Meg bĂąillonnĂ©e et ligotĂ©e, la police les arrĂȘt-; et les inculpe en mĂȘme temps que les autres. Au pro­cĂšs, les dĂ©bats sont houleux et inĂ©nar­rables. AccusĂ©s et tĂ©moins affolent par leur indocilitĂ©, leurs contradic­tions et leurs disputes, le prĂ©sident, qui finit par renvoyer tout le monde.

Le pĂšre de Meg finira par accepter ce gendre imprĂ©vu, el le bon clochard lui-mĂȘme ne sera pas oubliĂ©.

Ce scĂ©nario rapidement esquissĂ©, nous avouons volontiers qu’il ne don­ne qu’une idĂ©e trĂšs vague de cette his­toire bourrĂ©e de pĂ©ripĂ©ties, d’idĂ©es et de notations comiques. On sent vrai­ment que l’auteur el le rĂ©alisateur se sont donnĂ© la peine d’écrire et de « faire » ce film, dont la richesse de dĂ©tails contraste si heureusement avec l’indigence de la plupart des produc­tions françaises comiques. L’histoire de l’enlĂšvement, avec la jeune fille el ses ravisseurs Ă  l’intĂ©rieur d’une ca­mionnette (ÂĄne Jean Pierre et le clo­chard conduisent sans en savoir le contenu, est extrĂȘmement bien contĂ©e, et rappelle celle de la malle dans L ’In­nocent. Quant Ă  I » scĂšne du tribunal, rapidement conduite, elle atteint Ă  une belle intensitĂ© dans le burlesque, et mettra n ’importe quelle salle en dé­lire.

Il n’y a pourtant rien de vulgaire ni de grossier dans ce film qui met en jeu un personnage de clochard assez pittorescpie, el oĂč l’on parle beaucoup argot.

Et comme la qualitĂ© des acteurs est le plus souvent fonction de ce qu’on leur fait jouer, soyons heureux.de re­trouver lĂ  une Meg Lemonnier dont nous n’avions pas eu souvent Rocca - sion de dire du bien depuis II est char­mant, gracieuse, sympathique et par­faitement dĂ©sirable. Et aussi Jean- Pierre Aumont qui, sans ĂȘtre parfait, affirme les mĂȘmes qualitĂ©s que nous eĂ»mes plaisir Ă  lui reconnaĂźtre dans DrĂŽle de. Drame. Michel Simon, dans le rĂŽle du clochard, est tout Ă  fait ex­traordinaire. Et Saturnin Fabre, plus mesurĂ© que de coutume, Marcel N’al­lĂ©e, Georges Lamies, NumĂšs Fils, Jean AymĂ©, par leur intelligente compré­hension de leurs rĂŽles complĂštent de la meilleure maniĂšre, la distribution de cette Ɠuvre charmante.

A. DE MASINI.

P résen ta tions à ven irMARDI 13 SEPTEMBRE

A 10 h., CAPITOLE (SĂ©dif)Les Bois de la Floi te, avec Tichadel

et Rousseau.A 10 h., REX (Cie Fse CinĂ©matog.) Le FarĂ dis de Satan, avec P. Renoir A LS h., CAPITOLE (Cie Fse Cin.) Le. .Joueur d’Echecs, avec C. Veidt.

MERCREDI 14 SEPTEMBRE A 10 h., REX, (Cie Fse Ciriématogr.) Gosse de Biche, avec P. Brasseur.A 10 h., CAPITOLE (Cyrnos-Film) Kalia, avec Danielle Darrieux.A 18 h., CAPITOLE (Cie Fse Cin.) Alerte en Méditerranée, avec Pierre

Fresnay.A Minuit, CAPITOLE (Gallia-Cinéi) Un de la CanebiÚ.re, avec Alibert.

JEUDI 15 SEPTEMBRE A 10 h., CAPITOLE (Gallia-CinĂ©i) L’Avion de Minuit, avec Jules Berry

MARDI 20 SEPTEMBRE A 10 h., REX (Films Champion)La BĂątarde, avec Larquey A 18 h., (A.G.L.F.)Ernest le Rebelle, avec Fernandel.

MERCREDI 21 SEPTEMBRE A 10 h., REX (Films Champion) L ’HĂ©roĂŻque dĂ©fenseur, La Fin de

Zorro, avec Rin-tin-tin Jr.MARDI 27 SEPTEMBRE.

A 10 et LS h-,..(Gallia-Cinéi)MERCREDI 28 SEPTEMBRE

A 10 h., (Ciné-Radius).Altitude 3.200, avec J. L. Barrault.

MARDI 18 OCTOBRE A 10 h., (Ciné-Sélection).Un Gosse en or, avec G. Farguette.

« m t m 1111 m ■ 11111 m 11 n 111 ii i ■ 1111 m ■ 11111111 n n 11 it i il 11 ; i ii i ■‱!< mu 11 n n ii m n 11 ■ 11111 ii ■ i ■ 111 m 111 r 1111 nt i ■ ir 11 ■ 111 .h i ■ g 111 h 11 ■ 111-. Ăš'illllllllllllllllllllllllllllllllllllllilllllimillllllllllilllilllllllllllliuilllllllllllllllllllllliiliiiiiiiiiiliiiiiiiimiiiiiiiiiiiiii'

CESSIONS DE CINÉMAS (| MM les PropriĂ©taires et Directeurs 1 | de Salles sont informĂ©s que MM.| Georges GOIFFON & WARET |

51, RUE G R IG N A N A M ARSEILLE| sont spécialisés dans les cessions de I Salles cinématographiques dans toute I la Région du Midi.

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Page 6: KLANGFILM - TOBIS

La C'e Française Cinématographiqueprésente

M A R D I 13 S E P T E M B R EĂ  10 heures au

JEA N - P IE R R E AUMONT JA N Y H O L T - JEAN MAX

et

P IE R R E RENOIR dans un film de F E L I X G A N D E R A

L e PARADIS de satanavec

M A R C E L L E G EN I A Tet

L U C A S - G R I D O U XPRODUCTION GEORGES LEGRAND

1 1 8 heures au C a p it o l eF R A N Ç O I S E R O S A Y C O N R A D V E I D T

dans un film deJ E A N D R E V I L L E

L E JO U E U R D 'É C H E C S

d'aprÚs le célÚbre roman deH. D U P U Y - M A Z U E L

avecB ERN A RD L A N C R E T M IC H ELIN E F R A N C E Y J A C Q U E S G R E T I L L A T

T E M E R S O Navec

G A S T O N M O D O Tet

P A U L C A M B Oet

E D M O N D E G U YPRODUCTION VEGA

M ERCREDI 14 SEPTEM BREĂ  10 heures au

11 . » ‱ il

P IE R R E B R A S S E U R M A D ELE IN E ROBINSON et AIMOS dans un film de M AU RICE d e CANON GE

GOSSE DE RICHEd aprĂšs la piĂšce de CHARLES BURGUET

avecJ A C Q U E S V A R EN N ES

Jeanne FUSIER GIR - Jeanne M arie LAURENTet

G I N A M A N E Savec

Jacques GRETILLAT et Charles BURGUETii;ii:iiiiii:iiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiKtiiiiiMiiiiiiiniiiiii!ii

Ă  18 heures au C a p ito liP IE R R R E F R E S N A Y

R O L F W A N K A KIM P E A C O C K NADINE V O G E L

dans

ALERTE EN MÉDITERRANÉEUN FILM DE L É O J O A N N O NSCÉNARIO ORIGINAL DE LÉO JOANNON

avecL E D O U X(de la Comédie Française)J E A N T I S S I E R B E R G E R O N

etA I M O S

P R O D U C T I O N V E G A

iiiiiiiiiiiniiiiimtiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiimiiiiii:iiiiiiiiitiiiiiiiimiiiii iiiiiiiiiiim m itiiiiit iiiiiiin i

COMPAGNIE FRANÇAISE CINÉMATOGRAPHIQUE - 53, Boulevard Longchamp, MARSEILLE

(de notre correspondant particulier)

D erniÚres N ou velles.H. K. O. Radio Pictures réalisera .">4

grands films pendant la saison 1938 39. En outre, 199 films à court mé­trage seront produits dont 18 des­sins animés, en technicolor, par W ait Disney, 13 éditions de « La Marche du temps » et quelques bandes dévoi­lant les activités des cjuintupleltes Dionne. Charles Boyer et Barbara Stanwiek, seront les vedettes de Match Love.

£Mother Careifs Chickens, présenté

par R. K. O. Radio au Radio City Mu- sic Hall marquait la rentrĂ©e de Ruby Keeler aprĂšs une absence de l’écran de plus d’un an. Mother Careifs Chickens a Ă©tĂ© adaptĂ© du roman rustique Mary Wiggin l’auteur de Iiebecca <>f Sitnnii- brook Farm et peij?t les mƓurs des campagnards amĂ©ricains.

La distribution est excellente avec Fay Bainter, Anne Shirley, James Elli­son el Water Brennan.

*R. C. A. el ses filiales ont enregis­

trĂ© un bĂ©nĂ©fice net de $ 2,5*24,756 pen­dant le premier semestre de l’annĂ©e. Les recettes brutes s’élevaient a $ : 45,254,305,00

«Greta Garbo rejoindra M. G. M. au

dĂ©but de Novembre pour tourner deux films, dont l’un traitera la vie de Mme Curie.

« M arie-A ntoinette » :M. G . M.)Les films historiques nécessitent des

dĂ©penses Ă©normes et dans ce domaine MĂ©tro-Goblwyn-Mayer n’a pas Ă©par - gnĂ© les dollars pour rĂ©aliser une pro­duction luxueuse et spectaculaire. La reproduction du palais de Versailles est artistique et les figurants dĂ©pas­sent en nombre la foule qui courut Ă  Versailles pour demander les vies de Marie-Antoinette et de l’infortunĂ© Louis XVI. Plus d’un million de dol­lars fut consommĂ© dans la rĂ©alisation du film qui possĂšde plus de dĂ©fauts que de vertus. Le scĂ©nario inspirĂ© de l’ouvrage Marie-Antoinette, par S te ­fan Zweig manque de puissance dra­matique et seule, la scĂšne de la prison prĂ©cĂ©dant la dĂ©collation des souve­

rains est touchante, due en grande partie Ă  l’interprĂ©tation Ă©mouvante de N'orma S'hearer. Le fond du film re­pose sur des Ă©pisodes faux et inexis­tants, tel que l’amour de la reine pour Axel de Fersen. Les scĂ©naristes ont exagĂ©rĂ© la partie romantique. Le dia­logue employĂ© es1, commun et mono­tone el les scĂšnes de caresses, et d’a­veux d’amour ne sont confirmĂ©es par aucun document authentique.

D’autres Ă©vĂšnements Ă  travers le film, qui est par trop long, sont sortis de l’imagination des auteurs du scé­nario.

La direction de W S. Van Dyke II est dĂ©fectueuse et l’interprĂ©tation des diverses personnalitĂ©s est des plus mĂ©diocres. Gladys George ne donne aucune illusion de iMme Dubarry. Louis XVI est peint comme un imbé­cile et un faible d ’esprit, aucun trait vĂ©ridique ne ressort de l’interprĂ©ta­lion de l’anglais Robert Morley.

Nous n ’avons jamais notĂ© un ma - quillage plus monstrueux que celui employĂ© par Joseph Schildkraut dans le rĂŽle de Philippe d’OrlĂ©ans, tandis que TyroĂŻie Power dans le rĂŽle de Fersen fut terriblement monotone. La beautĂ© aristocratique de Norma Shea- rer dominait aisĂ©ment la distribution artistique. Elle fut Ă©loquente surtout dans les Ă©pisodes dramatiques et je doute fort qu’une autre actrice ait mieux fait dans 'e rĂŽle de Marie-An­toinette.

Je prĂ©fĂšre les films simples inspi­rĂ©s d’une histoire simple, mais plau­sible aux productions spectaculaires prĂ©cĂ©dĂ©es toujours d’une publicitĂ© ta­pageuse. Je citerai Four Daughters (Warner Bros) qui appartient Ă  la ca­tĂ©gorie des films d ’une qualitĂ© excep­tionnelle. Que faire de ses quatre fil­

les, c’est le problĂšme d’un musicien en mĂȘme temps leur pĂšre et puis, com­ment et quelle solution faudrait-il imaginer lorsque scs filles sont amou­reuses du mĂȘme jeune homme ?

.le conseille à tout le monde d’aller voir ce film amusant, psychologique el frais.

Les interprĂštes sont superbes dans leurs rĂŽles respectifs. Deux font ici leurs dĂ©buts Ă©clatants, Jeffrey Lynn, dans le jeune homme adulĂ© par le quatuor (les filles du flĂ»tiste et John Garfield, un personnage cynique et dĂ©primant. La vedette fĂ©minine est Priscilla Lane qui possĂšde du charme el de l’entrain, entourĂ©e de ses deux sƓurs Roseniary, chanteuse agrĂ©able et Lola, et de Gail Page, qui s’avĂšre Ă  chaque apparition actrice Ă©loquente. Notons Ă©galement Claude Rains May Robson, Frank Me Hugh et Dick Ec­ran. La direction de Michael Curtiz est impeccable.

*

Sing Sinner.s Sin (Par.) est une co­mĂ©die dont le thĂšme appartient au do­maine du turf. Ring Crosby, Fred Mac Murray, et un petit acteur excellent O’ Connor, l’animent avec vivacitĂ©. Dorothy Peterson, aussi, contribue amplement Ă  la gaietĂ© qui se dĂ©gage de l’action. Bing Crosby chante discrÚ­tement, Fred Mc Murray joue de la clarinette et le bon petit O’ Connor danse en jouant en mĂȘme temps de l’accordĂ©on.

Bing Crosby, considéré par sa fa­mille, comme le champion de la pa - cesse, quitte le foyer pour chercher la fortune sur le champ de courses... et il la trouve en gagnant le grand prix avec son cheval.

Joseph de VALDOR,

m ii.iiiitiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiii-iiiiiiiĂŻiKiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiu.iii

Un Film de

FEDOR OZEP

P IE R R E RICHARD W IL L M et ANNIE VERN AY dans

T p Ă­ ÂĄ . H F { H - Q O V H

L e p l u s b e a u l - J o ç m a n d ’H c m c u , ; Â Æ HLMIm iiiiiiii ii ii ii. iiim im iii r u i iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Page 7: KLANGFILM - TOBIS

10

Sous la Direction de M. G. CHARLES DE VALVILLE. 39, Rue Buffon (Filmolaque) en collaboration avec R. DASSONVILLE.

A la Convention R. K. O., M. R. Armour annonce un production « Hors-Pair »

LES PROGRAMMES DE LA SEMAINE

A P O L L O : L'Ecole cil! Crime; Chérie.A V E N U E : Mariage incognito.A U B E R T -P A L A C E : Alerte en Médi­

terranée.B A LZA C : Trois souris aveuglesB IA R R I TZ : Les Aventures de Marco

Polo.B O N A P A R T E : La 8° Femme de Barbe-

bleue.C A M EO : Arizona BillC ESA R : Les aveni ares de Tom Sawyer.C O LISEE : ClĂŽture annuelle.C H A M PS-E L Y SE E S : Le joyeux reporter

Mlle a disparu.C IN E -O P E R A : Mariage double; Musique

pour Madame.E R M IT A G E : Le retour d'ArsÚne Lupin.VjA U M O N T -PA L A C E . : Tarakanova.H E L D E R : Quelle joie de vivreIM P E R IA L : Les dieux du Stade.M A R B E U F : Homme marqué; Bulldog

Drummcnd en pĂ©ril.M A D E L E IN E : Le Paradis de Satan.M IR A C L E S : Lettre d'introduction.M A R IG N A N : La Piste du Sud.M A R IG N Y : RelĂąche.M A R IV A U X : La Femme du Boulanger.M A X L IN D E R : Tricoche et Cacolel.M O U L IN -R O U G E : L'Accroche-CƓur.N O R M A N D IE : Jeunesse Olympique.O L Y M F IA : Les aventures de Marco PoloP A R A M O U N T : Le Crime du Dr Tin-

dal.P A R IS : MannequinPA R IS-SO IR RA SPA 1L : Le Rayon In­

visible.P IG A L L E : Altitude 3.200.R E X : Le Patriote.S A IN T -D ID IE R : Mariage double; L 'In­

connue du Palace.S T U D IO B E R T R A N D : Coqueluche de

Paris; L 'Angle du Monde.S T U D IO 28 : Dr Jekyll et M r H yde; Ca­

ligari.S T U D IO E T O IL E ‱ Firmin, le muet de

Sl-Palaclel.P A iN T H E O N : Les Nouveaux Riches.U N IV E R S E L : Prison sans barreaux.

M . R . A R M O U R

Les dĂ©lĂ©guĂ©s ce la Convention R .K .O . venus de plusieurs continents, n’ont pas Ă©chap­pĂ©s Ă  l'ambiance de Paris. RĂ©unis par petits groupes Âżans les salons de THĂŽtal Georges V, ils sent gais et souriants et ne cachent pas leur plaisir d ’ĂȘtre pow quelques jours les hĂŽtes de notre capitale.

M. R. Armour, Directeur GĂ©nĂ©ral de '.’Europe ne cachait pas sa joie, en effet, ne dcit-il pas annoncer Ă  tous ses collaborateurs la plus belle et la plus importante production qii ait jamais rĂ©alisĂ© cette SociĂ©tĂ©.

Il suffit de citer 1rs derniers films sortis pour mesurer l’importance et la qualitĂ© du programme 38-39:

L ’mpossible M . B hĂ©; Quelle Joie de vi­vre; Mariage Incognito qui commence une brillante carriĂšre Ă  l’Avenue et qui a reçu Ă  Venise une mĂ©daille pour l’ensemble ar­tistique et Blanche Neige et les Sept Nains qui vient de recevoir Ă  Venise le « TrophĂ©e d’A rt », rĂ©compense crĂ©Ă©e uniquement pour ce chef d’Ɠuvre le classant ainsi « Hors Concours ».

Viennent d ’ĂȘtre terminĂ©s dans les studios les films suivants :

Carefree avec Ginger Rogers et Fred As-

taire; Room Service avec les Marx Brothers Cunga Din, avec Cary Grant, Victor Mac Laglen et Douglas Fairbanks Jr. ; Mother Carey’s Chickens, d’aprùs la nouvelle de Ka­te Wigg.n que de nombreux critiques com­parent à Little Women; Having Wonderful Time, avec Ginger Regers et Douglas Fair­banks Jr,; Breaking the Ice avec Bobby Breen, Charles Ruggies et Delores Costello Sky Giant, avec R chard Dix et Chester Morris; The Affairs of Annabel, avec Jack Oakie et Lucille Ball; Sixty Glorious Years de Herbert Wilcox avec Anna Neagle et Anton W albrook; The M ad Miss Manton, avec Barbara Stanwyck et Henry Fonda.

Sont en cours de production :Love Match, le premier film de LĂ©o Mac

Carey avec Irene Dunne et Charles Boyer.Claudette Colbert jouera dans Memory

of Love.Gregory La Cava et George Stevens pré­

parent la rĂ©alisation d’autres films.W alt Disney annonce dix-huit dessins ani­

mĂ©s :The Brave Little Tailor, d ’aprĂšs le conte

des frùres Grimm; Farmyard Symphony; Donald s Golf Game; Ferdinand The Bull; Merbabies; Mother Goose Goes Hollywood ; Donala s Lucky Day, Society Dog Show; The Practical Fig; The Hockey Camp; The Ugly Duckling; Goofy A nd Wilbur; Do­nald s Cousin Gun; The Beach Picnic; Sea Scouts; The Autograph Hound; Donald’s Penguin; The Pointer

Plus de 50 délégués de tous les pays as­sistaient à cette réunion. Nous les avons nom­més dans notre précédent numéro.

‱M. Phil Reisman vice-prĂ©sident de R.K. O. et Âż recteur du Departement Ă©tranger, dé­clara que jamais le prestige de la R. K. O. n avait Ă©tĂ© aussi grand et que TannĂ©e prochai­ne verrait une production d’une supĂ©rioritĂ© incontestable.

Un banquet clĂŽtura les travaux des mem­bres de la Convention. Formons nos meil­leurs voeux peur 1 accomplissement d’une tù­che dont les premiers rĂ©sultats sont si appré­

ciables.

11

d e la Sem aineCAPITOLE. — TempĂȘte sur l’Asie,

avec Conrad Veidt (Cyrnos Film). Ex.PATHE-PALACE — Charme de la

BohĂȘme, avec Jean Kiepura et Martha Eggerth (Midi-CinĂ©ma-Loçation). Ex.

O DEON. — La Brigade de Rio (ÂĄrunde, avec William Boyd et Double Enr/uĂšte. (Paramount). ExclusivitĂ©.

REX. — L ’Insoumise, avec Bette Davis et L'HĂ©ritiĂšre Vagabonde, avec Craig Reynolds (Warner Bros). Excl.

STUDIO. — Le Sous-Marin 1). I, avec Pat O’Brien (Warner Bros). Ex­clusivitĂ©, et Au bout du Monde, Re­prise.

MAJESTIC. — Tarakanova, avec Annie Vernay (CinĂ©-Guidi-Monopole). Seconde vision.

CLUB. — La Femme en cage, avec Lily Pons (R.K.O. Radio), et Rivaux avec Victor Mc Laglen (Fox-Europa). ExclusivitĂ©.

STAR. — Stage Door, avec Katha­rine Hepburn et W interset (R.K.O. Radio). En version amĂ©ricaine.

RIALTO. — Un de la LĂ©gion, L ’An­ge du Foyer, Sapho. Reprises.REGENT. — Fermeture pour trans­

formations.ELDO. — L ’Espionne de Castille,

avec Jeannette Mc Donald (M.G.M.). Seconde vision.

N otre num éro spéc ia l de re n tré e

Le présent numéro est le dernier paraissant avant notre numéro spé­cial de Rentrée du 1" Octobre.

Nous insistons donc une derniĂšre fois auprĂšs de nos lecteurs et annon­ciers pour qu’ils nous adressent sans retard la documentation, les clichĂ©s et les annonces qu’ils dĂ©sirent voir pa­raĂźtre dans cette Ă©dition.

D’ores et dĂ©jĂ , ce numĂ©ro — dont nous avons indiquĂ© la semaine der­niĂšre le sommaire dans ses grandes li­gnes — peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le plus important, le mieux documentĂ© que nous aurons sorti en dix ans de parution rĂ©guliĂšre, et le plus reprĂ©sen­tatif de la cinĂ©matographie rĂ©gionale.

Ne vous expose/ donc pas à ne pas \ figurer, par suite d'une décision tar­dive.

Envoyez-nous ayant le 17 courant derniÚre limite, les textes, publicité, et clichés ([lie vous désirez voir figurer dans notre numéro spécial de Rentrée.n i i.uiiiimiiiifitmiiimiiimiimiiiiiimiiimiimimiiiimiiiimimiiiiiiiiiii'iiiiiiiiiiiimiiiimiiiiiiiiiiiiiimtmtiiiiiiiiuai ...................................................... .

La Tombola de la Mutuelle du Spectacle

Ainsi que nous l’avions annoncĂ© la Mutuelle du Spectacle de Marseille et de la RĂ©gion organise une loterie au profit de ses oeuvres : Assistance chi­rurgicale, envoi des enfants Ă  la mon­tagne, etc...

Les lots soni importants :Une automobile Rosengart super­

cinq, conduite intĂ©rieure, 4 places.Deux bicyclettes pour hommes.Deux bicyclettes pour daines.Deux postes J ’. S. F.Un rasoir Ă©lectrique, valeur 600 fr.Trente carnets de tickets d’entrĂ©e

gratuite pour deux personnes dans les principaux cinémas, valables chacun pour 52 programmes.

Et de nombreux autres lots.Le prix du billet est de 1 franc. Le

tirage de la tombola aura lieu Ă  l’oc­casion d’une fĂȘte qui sera donnĂ©e au Capitole, el 30 Novembre.

Les billets seront en vente dans tou­tes les salles, et en dĂ©pĂŽt chez M. Mil- lard, 4, rue Grignan, Ă  la disposition des directeurs de salles et d’agences ou des magasiniers qui voudront bien s’occuper de la vente.

A TOULON.Un im portant accord .

Nous apprenons que par suite d’un accord intervenu entre MM. Rachet et la SociĂ©tĂ© de Gestion de CinĂ©mas (Groupe Bel), les deux grandes salles toulonnaises, le FĂ©mina et le Ivursaal vnennent de passer sous le contrĂŽle de ce dernier groupe.

Cet accord, qui s’est conclu sous le signe de l’amitiĂ© et dans un esprit d’étroite collaboration, est prĂ©vu pour une durĂ©e de treize ans.

L’importance prise, en peu de temps par le groupe Bel, ses possibilitĂ©s de programmation, ses mĂ©thodes d’ex­ploitation et de publicitĂ©, sont autant d’atouts qui vont entrer dans le jeu des deux salles toulonnaises.

On sait dĂ©jĂ  que le FĂ©mina qui est depuis sa rĂ©novation, la plus belle sal­le de Toulon, aura cet hiver une sé­lection de tout premier ordre, com­prenant Blanche Neige (’l les Sept Nains, toute la Production Paramount Tricoche et Cacolel, etc.

Nous ne tarderons certainement pas à enregistrer les résultats de cet a c ­cord, dont nous sommes heureux de féliciter les avisés signataires.

Parmi les rĂ©centes installations rĂ©alisĂ©es dans notre rĂ©gion pa; Klangfilm-Tobis, il convient de citer celle du CinĂ©-Star Ă  Toulon ccquette salle de 400 places confortablement amĂ©nagĂ©e, et dont l’inauguration eĂ»t lieu en Juillet.

Le public nombreux qu: se presse au Ciné Star depuis son ouverture a pu apprécier les excellentes qualités de reproduction sonore et de projection du matériel Klangfilm Tobis.

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LA P IS T E D U SU D

C ’est trĂšs prochainement que le Marignan va projeter un film de grande classe, tirĂ© du cĂ©lĂšbre roman de O. P. Gilbert La Piste du Sud, un film Ăąpre, Ă©mouvant, qui nous res­tituera, le premier peut-ĂȘtre, l’atmosphĂšre vé­ritable du Grand Sud, dĂ©pouillĂ©e de toute fantaisie et de tout romantisme.

GrĂące Ă  une interprĂ©tation extraordinaire qui comprend : Albert PrĂ©jean, Pierre Re­noir, Ketti Gallian, Jacques Baumer, Arthur DevĂšre, AndrĂ© FouchĂ©, Brochard et RenĂ© LefĂšvre, le metteur en scĂšne, Pierre Billon a produit un film admirable et profondĂ©ment Ă©mouvant qui se dĂ©roule entiĂšrement dans le pays de la soif, Ă  T ir7.il, un coin sur cette piste qui s’enfonce clans le Sud AlgĂ©rien, hé­sitante, inconsistante, disparaissant par en - droit, reparaissant plus loin... toujours en lut­te centre le sable.

Cet enfer oĂč vivent isolĂ©s du monde quel­ques soldats et quelques civils jetĂ©s sur ce sable par on ne sait quelle marĂ©e, verra le drame se dĂ©rouler tout entier. La venue d ’une femme dans cet endroit brĂ»lĂ© par le soleil, ravagĂ© par le simoun, va dĂ©chainer la tem­pĂȘte dans les coeurs de tous les hommes qui vivent loin de l’Europe.

TournĂ©s sur les lieux mĂȘmes cĂč l’action se dĂ©roule, ce film ne tombe pas dans le do­maine courant et Ă©vite soigneusement ce que les oeuvres dites « de dĂ©sert » ont dĂ©jĂ  pu nous montrer. « La Piste du Sud » par sa simplicitĂ©, sa vĂ©ritĂ© et l’émotion qui s’en dé­gage tient une place de choix dans la produc­tion française de l’annĂ©e.

¥iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitmiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiimiiiiiiiimtitiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiimiiiiiiMiiiiimiiimimimii'itiiiiiiiiiiiiE:ii<= .|!iiimiiiiiimiiiitmiiiiiiiiiiiiiuiitiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiimiiiiiiiiitiitiiimiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiii'imiiiiiiiiit»iiiiii«»i£ =

MATERIEL

1 MADIAVOX I= r *1111 II lllllllllllllll 11111111111111111111111 II Mil IMI lllllllll IMI II lïllllllllllllIIIIIIMIll Mil 1111111111111111111111111111111111111111 U- § = ‱iiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiii.

L e MARQUIS. —- La dĂ©bauche n’est pas un pĂ©chĂ© gratuit.{Charpin et Robert Valtier dans une scĂšne de « L a Femme du Boulanger »,

de Marcel Pagnol)................................ ............................................................ . ............ iiiiimi..... ........ ................................................................. 11

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiii;i:iiiiiiiiiiiu unni 1111 ii 111111111111111111111111111:111111111:1:111111111111:1111111111111111 un i

F E U D E JO IEA la Ciotat, on tourne depuis vendredi

dernier, les extĂ©rieurs de Feu de Joie. Le scé­nario de ce film musical, le dĂ©coupage et les dialogues sent de AndrĂ© Hornez et Jacques Hcussin, ce dernier assure la mise en scĂšne de cette amusante comĂ©die dans laquelle Ray Ventura et ses CollĂ©giens tiennent, pour la premiĂšre fois dans un film, une place de pre­mier plan. La dist.ibuticn comprend Ă©gale­ment : Micheline Cheirel, RenĂ© LefĂšvre, Raymond Cordy, Alice Tissot, SinoĂȘl, et Junie Astor. La partition musicale est l’oeu­

vre de Paul Misraki. Ray Ventura devant faire une pĂ©riode militaire, ce film sera sus­pendu dĂšs que les extĂ©rieurs seront termi­nĂ©s, jusqu’aux premiers jours d’cctobre. Les intĂ©rieurs seront rĂ©alisĂ©s Ă  cette date Ă  Saint Maurice.

iiimiiimiiuuiiiiumiiuiiiiiiiiitiiiirmnimiimiumimiiiiI Âżuiiitiiiiiuuiiiuiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiuiiiiiiiiiinuimiiiuimi

ECRIVEZ A

MADIAVOX

A F F I C H E S0

JOURNAUX0

É D I T I O N S

L ’ I M P R I M E R I EMISTRALCĂ©sar S A R N E T T E , ^ SuccesseurĂ  CAVAILLON (Vaucluse) T É L É P H O N E N ° 2 0

S CÉNARI OS0

ENCARTAGES0

DÉ P L I ANT S

a u S e r v i c e d u C i n Ă© m a

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LES R O IS D E LA F L O T T EOn sait que la SociĂ©tĂ© SĂ©dif, n’ayant pu

présenter son film Les Rois de la Flotte à ia date annoncée, a reporté cette présentation au mardi 1 3 courant, à 10 h. au Capitole.

Entre temps, nous apprenons que le film de T ichadd et Rousseau a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  P a­ris, en « preview » dans un cinĂ©ma de quar­tier, et sans avoir Ă©tĂ© annoncĂ© Ă  l’avance. Le succĂšs auprĂšs du public habituel de cette salle, a Ă©tĂ© prodigieux, Ă  te! point qu’il Ă©tait parfois difficile de suivre le texte, tant les spectateurs riaient. VoilĂ  qui nous fait bien augurer des qualitĂ©s comiques du film que nous allons voir mardi.

U N E N O U V E L L E SA LLE A A U B A G N E

Nous apprenons la crĂ©ation prochaine d’un trĂšs luxueux cinĂ©ma, dĂ» Ă  l’initiative de MM. Arati fils et Clairy-Guibuud.

Cette nouvelle salle comportera plus ce 8C0 places et sera dotée de tcus les perfec­tionnements assurant le maximum de confort aux spectateurs.

L ’étude trĂšs approfondie et les soins ap­portĂ©s dans la rĂ©alisation par M. Arati fils, qui est un architecte connu, nous font pré­voir un ensemble trĂšs harmonieux et une acoustique parfaite.

L ’amĂ©nagement de la cabine a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  Klangfilm Tobis, qui y installera ses meil­leurs types d’appareils. C ’est dĂ©jĂ  un sÂŁr ga­rant de succĂšs pour les promoteurs dr^ cette nouvelle salle, auxquels nous prĂ©sentons tous nos vƓux de succĂšs.

P R IS O N D E FEM M ES

Nous apprenons avec plaisir que le film Frison de femmes, rĂ©alisĂ© par Roger Riche- bĂ© d’aprĂšs un scĂ©nario de Francis Carco et Roger RichebĂ©, vient de remporter un Ă©nor­me succĂšs Ă  La Baule, Vichy, Biarritz, Paris-Plage et Aix les-Bains.

Le public de ces stations a fait un accueil enthousiaste Ă  cette belle rĂ©alisation de Roger RichebĂ©, magnifiquement interprĂ©tĂ©e par V i­viane Romance, RenĂ©e St-Cyr, et Georges Fbmant, grands artistes qui se sont encore surpassĂ©s dans les rclcs qu’ils ont crĂ©Ă©s dans cette oeuvre. Ce succĂšs fait bien augurer des recettes futures des grands centres qui se sont dĂ©jĂ  assurĂ©s la programmation de ce trĂšs beau film.

A S E T EL ’ancien thĂ©Ăątre « ComĂ©dia » de SĂšte

se transforme actuellement en un cinéma de premiÚre vision.

D ’importantes transformations sont actuel­lement en cours d’exĂ©cution et feront du nou­veau « ColisĂ©e » un des meilleurs cinĂ©mas de la ville.

C ’est un Ă©quipement cinĂ©matographique e Klangfilm-Tcibis » qui aurait Ă©tĂ© cRoisi par la nouvelle direction ce qui indiquerait que cette derniĂšre a l'Ă©ellemenl dĂ©cidĂ© de do­ter SĂšte d’un Ă©tablissement de premier ordre Ă  tous les points de vue.

Ă©LA V IE E S T M A G N IF IQ U E

Sur les bords du lac de Parentis, ce cri a rĂ©sonnĂ©, amplifiĂ© par de jeunes poitrines, portĂ© par les vents de l’Ouest.

Et les tardifs estivants de la CĂŽte Atlanti­que ont eu, ces jours derniers, la surprise de voir arriver prĂšs d’eux, dans leur solitude magique, toute une troupe de cinĂ©ma au grand complet, avec lie metteur en scĂšne Maurice Cloche, les techniciens des images et du son, et sept jeunes gens et jeunes filles absolument pareils Ă  toute la turbulente jeu­nesse du camping d ’étĂ©.

Les ravissantes Katia Lova, HĂ©lĂšne Das- sorville et Gilberte Clair, les sympathiques Jean Servais, Rcbert Lynen, Jean Daurand, Roger Bcntemps, tournĂšrent les premiĂšres scĂšnes du film : La h ie est Magnifique, dans un dĂ©crr de lac scintillant, de forĂȘts de pins et de rives harmonieuses.

Et l’auteur du roman « Belle Jeunesse « Madame Marcelle Vieux, suivait avec sa­tisfaction le travail qui fera d’un beau roman, le beau film futur : La Vie est Magnifique !

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Nous rappelons que Le RĂ©voltĂ©, tirĂ© de l’Ɠuvre de Maurice Larrouy, et que LĂ©on Mathot rĂ©alise actuellement aux studios St- Maurice, a Ă©tĂ© adaptĂ© par MM. Clouzot et Villar. Le directeur technique de cette pro­duction de la C.I.C.C. est M. Paul Ma- deux assistĂ© de Jean Lev:. Les dĂ©cors sont de M M . Jean Bijon el Rcbert Gys. M. Ro­bert Bibal est le collaborateur technique. Chef opĂ©rateur: RenĂ© Caveau. OpĂ©rateurs: Charles Suin, Charles Gaveau et Barry.

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T R IC O C H E E T C A C O L E TC’est dans le courant de Septembre que

Guy-Maïa Films présentera à Marseille Tricoche et Cacolet.

« Tricoche et Cacolet » Ă©crit en collabo­ration par Meilhac et Halevy — les maĂźtres du rire du dĂ©but du siĂšcle — obtint, au ThĂ©Ăątre Ambigu, un succĂšs qui est encore prĂ©sent Ă  la mĂ©moire de bien des vieux pa­risiens.

De ce vaudeville type, comportant des si­tuations plus cccasses les unes que les autres Pierre Colombier vient de tirer un film qui obtiendra, sans conteste, au CinĂ©ma « Mari­vaux » oĂč il effectuera sa sortie en septenv bre. le mĂȘme succĂšs bien mĂ©ritĂ©. Car si Tri­coche et Cacolet, film, est empreint de la plus folle gaĂźtĂ©, il ne tombe jamais, par con­tre, dans la vulgaritĂ©. De plus, il comporte des atouts maitres tels que : une interprĂ©ta­tion, on peut dire hcrs-classe, avec Fernan­de!, le plus grand comique français DuvallĂšs Elvire Pcpesco, Saturnin Fabre, Ginette Le­clerc, Jean Weber, etc.... une mise en scĂšne adroite et luxueuse. 'Pierre Colombier Ă©tait bien le rĂ©alisateur dĂ©signĂ© pour ce sujet bien parisien — et enfin, les dialogues de RenĂ© Fujol dont la rĂ©putation n’est plus Ă  faire.

Tricoche et Cacolet, connaßtra, nous en sommes persuadés, une longue et brillante carriÚre.

E D U C A T IO N D E P R IN C EEducation de Prince est complÚtement ter­

miné, Alexandre Esway, le réalisateur pré­side au montage.

Maurice Donnay de l’AcadĂ©mie Françai­se, auteur de la piĂšce, dont fut tirĂ© le film, a assistĂ© Ă  une projection de travail. Il s’est

dĂ©clarĂ© enchantĂ© de l’adaptation, et aussi de 1 interprĂ©tation qui comprend : Elvire Po- pescc (la Reine de Silistrie), Robert Lynen (le jeune Prince), Louis Jouvet (le prĂ©cep­teur, parfait homme du monde cercleux), Alerms, Charpin, Mihalesco, Mireille Per- rey, Jacqueline Daix.

Le sujet d ’Education de Prince est char­mant, le dialogue plein d’esprit, c’est une des meilleurs oeuvres de Maurice Donnay, et le film promet d ’ĂȘtre une rĂ©ussite.

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LA G O U A L E U SLFernand Rivers vient de donner en exté­

rieurs, le premier tour de manivelle de La Goucleuse, scĂ©nario de Jean Guitton, d’aprĂšs la piĂšce de Gaston Marot et Armand Levy. Ce film sera l’occasion des dĂ©buts Ă  l’éctan de la grande vedette de la chanson: Lys Gauly, elle sera entourĂ©e de Constant RĂ©my, Dc:ville, Jean Martinelli, de la ComĂ©die Française, Arthur DevĂšre, Marguerite Pier- ry, Armand Lurviile, Rivers Cadet, Roger Mcnteaux, Carlotta Conti, .Maurice DorlĂ©ac, et Edmcnd Roze. Les prises de vues seront dirigĂ©es par 1s chef opĂ©rateur Bachelet, Di­recteur de production : M. Edmond Pingfin. Les intĂ©rieurs dĂ©buteront aux studios de Neuilly le 5 septembre.

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Le hall du Grand HÎtel de Budapest. Perte à tambour comme il en existe dans tcus les grands HÎtels cosmopolites des capi­tales européennes ; à droite, en entrant, la ré­ception, et prÚs de la caisse, un gigantesque portier; un peu plus loin, le hall décoré ce couleurs claires, et un trÚs bel escalier à ré­volutions qui conduit aux étages.

DĂ©cor international et classique. V a et vient de clients trĂšs chics que des grcoms doublent eu contournent er galopant.

Une jeune femme entre, elle a une trĂšs belle robe en lamĂ© g is et bleu et sur la tĂȘte, uno sorte de mantille, bleu de nuit, qui la rend charmante. ToutefoF, elle semble inti­midĂ©e, comme si elle cherchait quelqu’un qui r.’ect pas encore lĂ , ce qui la plonge dans un embarras visible. U;« groom survient, porteur d’une lettre, et lui dit quelques mots. La jeune femme fait signe qu’il y a erreur et le grcom s’en va en ctoranl.

C ’est une scĂšne de Retour Ă  l'Aube qu’Henri Decoin rĂ©alise actuellement aux studios PathĂ© de Joinville, et la jeune fem­me, si belle et si timide, n’est autre que Mlle Anita Ammer (Danielle Darrieux).IHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIItlllllllllMllllltllllllltllllllllllllUllllllllllllllllimllllllllllllllllllllllllllMIt.IIIIIIIIIIIIIII.ll

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L 'IN SO U M ISE

On annonce la prĂ©sentation prochaine Ă  Paris du dernier grand succĂšs de Bette Da­vis : L ’Insoumise, film citĂ© comme le meil­leur de ceux qui ont fait la renommĂ©e mon­diale de cette artist: inc: mparable.

Henry Fonda et George Brent sont, dans I.'Insoumise, les vibrants partenaires ce Bet­te Davis. Rappelons en outre que la mise en scÚne de cette importante production Warner

Bros, est l’Ɠuvre d ’un metteur en scùne en­tre tcus fameux: William Wyler.

UN GOSSE EN O PGeorges Pallu vient de donner le dernier

tour de manivelle de .on film Un Cosse en Or.

Jane Bos met la derniÚre main à la mu­sique qui sera greffée sur ce film.

D ’cres et cĂ©jĂ  les Films de Koster prĂ©pa­ient leur prochaine production.

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LES D E U X G U IN G U E T T E S DES « L U M IE R E S D E P A R IS »

Parmi les premiers dĂ©cors Ă©levĂ©s pour le nouveau film de Tino Rossi, celui de la guin­guette des bords de la Marne est un des plus rĂ©ussis. On se croirait Ă  Nogent ou sur l’üle d ’amour.

Les guirlandes, les fleurs, les bosquets, le petit crchestre d’accordĂ©on qui Ă©grĂšne les airs Ă  la mode, les chansons de Tino Rossi,

qu’un pick-up diffuse entre chaque danse, tcut y est.

C ’est dans cette guinguette que Tino Ros­si, vĂȘtu d ’un pantalon de golf et d ’un chan­dail, rencontre une petite midinette, une pa­risienne... Et l’amour naitra...

Le dĂ©cor de la guinguette, on le retrouve une deuxiĂšme fois dans LumiĂšres de Paris, mais scus une autre forme... C’est le dĂ©cor

d un tableau de music-hall, celui dent Tino est la vedette...

Et lĂ , ce ne sont plus des couples d’amou­reux qui s’enlacent, mais des girls, les Blue Bslls, et des boys, qui Ă©voluent en des figu­res savantes rĂ©glĂ©es par Jacques Charles.

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