la direction générale de la prévention des risques sur... · ministère de l’Écologie, du...
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Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
www.developpement-durable.gouv.fr
La direction générale de la prévention des risques
p. 6
p. 26
Le service
des Risques TECHNOLOGIQUES
p. 9
Le service
de la prévention des nuisances et de
la qualité de
l’environnement
p. 12Le service des risques naturels et hydrauliques
p. 15
Les services
déconcentrés et l'organisationsur le territoire
p. 18lES
GRANDS DOSSIERS
p. 23pour en savoir plus
L'organigramme de la DGPR
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le budget 2013 (source PAP 2013)
ii Programme prévention des risques : 285 M€
ii Programme recherche dans le domaine des risques et du développement durable : 267 M€ii Crédits d’intervention de l’Agence de l’environnement
et de la maîtrise de l’énergie (ADEME, source EPRD 2013) : OO déchets 193 M€OO sites pollués orphelins et friches urbaines 32 M€ OO bruit 10 M€OO fonds de prévention des risques naturels majeurs 184 M€
Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Ses missionsLa DGPR élabore et met en œuvre des politiques relatives :OO à la connaissance, l’évaluation, la prévention et la réduction
des pollutions chimiques, biologiques ou radioactives mais aussi aux diverses atteintes à l’environnement (bruit notamment) ;OO à la connaissance, l’évaluation et la prévention des risques
naturels (inondations notamment) ou de ceux liés à l’activité humaine et à la sécurité des ouvrages hydrauliques ;OO aux conditions d’évaluation de la qualité écologique des sols ;OO à la gestion des déchets (prévention, valorisation et traitement) ;OO à l’évaluation des risques que représentent les OGM pour la
santé et l’environnement.
Son organisationLa DGPR est organisée autour de trois services chargés, en lien avec les services déconcentrés, de la définition des politiques dans leur domaine et de leur déclinaison :OO le service des risques technologiques (SRT) ;OO le service de la prévention des nuisances et de la qualité de
l’environnement (SPNQE) ;OO le service des risques naturels et hydrauliques (SRNH) ;OO les cellules support sur les questions relatives au budget
et au personnel, à la tutelle des établissements publics, aux affaires européennes et internationales, à la communication.
La direction générale
de la prévention des Risques
Contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection(Autorité de sûreté nucléaire) :58,3 M€
Gestion de l’après-mine et travaux de mise en sécurité, indemnisation et expropriation : 41,8 M€
Prévention des risques naturels et hydrauliques : 41,7 M€
48 %
15 %
20 % 17 %
Prévention des risques technologiques et des pollutions : 143,2 M€
Ses moyens
OO Quatre implantations :ii Grande Arche de La Défense ii Toulouse : service central d’hydrométéorologie et d’appui
à la prévision des inondations (SCHAPI)ii Grenoble : une partie du service technique de l’énergie
électrique, des grands barrages et de l’hydraulique (STEEGBH) ii Lyon : bureau d'analyse des risques et pollutions industriels
(BARPI)
Toulouse
Lyon
La Défense
Grenoble
Les sites
Les équipes
2 961
3 199
personnes en services
déconcentrés (SD)
personnes au total pour la
mise en place du programme 181,
prévention des risques
et lutte contre les pollutions
personnes en administration
centrale
238
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Quels sont les grands domaines d’intervention de la DGPR ? Notre direction se concentre sur les enjeux de prévention des risques sanitaires, technologiques, naturels. Elle couvre différentes problématiques comme les risques et pollutions industrielles, les déchets, les produits chimiques, le bruit, les OGM, les risques naturels, la sécurité industrielle, la sécurité des ouvrages hydrauliques ou encore le transport de matières dangereuses.
Quels sont vos objectifs prioritaires ? Limiter les conséquences des risques naturels et réduire les risques techno-logiques et sanitaires constituent notre priorité. Il s’agit avant tout de préserver la santé et la vie de nos concitoyens, mais aussi la qualité du milieu naturel, par la mise en œuvre de politiques concrètes de prévention et un usage raisonné du principe de précaution. Un principe qui repose sur l’expertise, le diagnostic par-tagé, la transparence et la recherche afin de diminuer les incertitudes. Nous devons appliquer au quotidien les politiques de prévention et veiller à anticiper systéma-tiquement pour limiter les conséquences sur les territoires.
Comment la DGPR travaille-t-elle au quotidien ? La définition des politiques et l’élabo-ration du cadre réglementaire se font au travers de nombreux processus de concertation, mais aussi de différentes
commissions consultatives. Ce dialogue permanent est indispensable à la qualité et à l’acceptation des politiques. Il nous oblige à justifier nos positions d’ autant plus que nous travaillons dans un contexte fortement européanisé, qu'il faut aborder de manière proactive. Hormis l’importance d’un échange régu-lier avec les différents acteurs concernés, le succès des politiques passe aussi par une mise en œuvre rigoureuse. Dans ce contexte, les services déconcentrés du ministère sont, pour la prévention des risques en particulier, des acteurs clés. La DGPR veille à les appuyer au quotidien, à les mettre en relation, à les guider. Ils constituent un formidable réservoir de compétences.
Sur quelle expertise la DGPR s’appuie-t-elle ? Nous devons nous entourer des meilleures compétences scientifiques, dans un cadre méthodologique et déontologique clair, en combinant les objectifs de qualité et de réactivité. Les établissements publics et le réseau scientifique et technique sont des appuis précieux.Il est en effet nécessaire d’appréhender les risques le plus en amont possible pour les prévenir mais aussi donner, si besoin, un cadre réglementaire adapté et lisible. Pour la DGPR, cela nécessite de l’anticipa-tion, de la curiosité, une logique d’ouver-ture vers d’autres acteurs mais aussi une réévaluation permanente de notre action en fonction des nouvelles exigences sociétales, politiques et techniques.
préserver la santé, la qualité de l'environnement et la vie de nos concitoyens
Patricia Blancdirectrice générale de la prévention des risques
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contexteet
missions
Le contexte Le champ d’action du SRT concerne plus de 500 000 installations classées qui présentent des risques de pollutions ou d’accidents, plus de 4 000 anciennes mines dont il faut assurer la sécurité, le transport des matières dangereuses (par route, voies ferrées, mer ou canalisations) mais aussi la prévention des sites et des sols pollués ou la sécurité de l’utilisation du gaz.
Les missions ii L’action technique et réglementaire est au
cœur des missions du SRT. Un travail d’éva-luation et de concertation avec les parties prenantes est réalisé en amont tandis qu’en aval sont mis en place différents outils d’ap-plication et des supports d’information.
Cette démarche s’effectue à la fois au niveau national mais aussi dans les ins-tances internationales et communautaires.ii Le SRT a une mission de pilotage et
d’animation des services d’inspection des installations classées.ii En matière de risques technologiques,
le rôle du SRT est de prévenir les risques d’accidents et de pollutions liés : OO aux installations industrielles ;OO aux canalisations de transport de fluides
dangereux ;OO à l’utilisation d’explosifs ;OO au transport de matières dangereuses ;OO aux équipements sous pression ;OO à la distribution et à l’utilisation du gaz ;OO à la sécurité des mines et carrières et à celle
de l’après-mines.
ii Elle s’occupe principalement de la pré-vention des risques d’accidents. Elle élabore les politiques, réglementations, doctrines et outils méthodologiques liés :OO à la prévention des risques accidentels ;OO aux dépôts d’explosifs et d’artifices de
divertissement, au matériel utilisable en atmosphère explosive ;OO à la sécurité des équipements sous pression,
de la distribution et de l’utilisation domes-tique du gaz, des canalisations de trans-port de gaz, d’hydrocarbures et de produits chimiques, du transport et de la manutention des marchandises dangereuses.ii Son action passe par l’analyse, la mise en
place de mesures de réduction des risques à la source et de contrôle, par la prise en compte des risques accidentels dans la
maîtrise de l’urbanisation. Elle pilote l’éla-boration des plans de prévention des risques technologiques (PPRT). ii Elle recense tous les accidents industriels
et organise le retour d’expérience pour évi-ter leur renouvellement.ii Elle assure le secrétariat de la commis-
sion interministérielle du transport des matières dangereuses (CITMD).
La sous-direction des risques accidentels
industrie chimique et pétrolière, dépôts de gaz et liquides inflammables, silos de céréales et autres matières, canali-sations, explosifs, entrepôts, etc.
Les secteurs concernés
ii Elle participe, en lien avec l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), à la mission de l’État en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection. ii Elle coordonne la tutelle technique et
les relations avec l’Institut de radioprotec-tion et de sûreté nucléaire (IRSN) et, dans
le domaine d'actions de la direction, avec l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (ANDRA).ii Elle assure le secrétariat du haut comité
pour la transparence et l’information sur la sûreté nucléaire.
Le service
des Risques technologiques
La mission sûreté nucléaire et radioprotection
La sous-direction des risques chroniques et du pilotage
ii Elle anime l’inspection des installations classées (IC) au niveau des services décon-centrés, en lien avec le service du pilotage et de l’évolution des services du secrétariat général (SG).ii Elle assure le secrétariat du conseil supé-
rieur de la prévention des risques techno-logiques (CSPRT). ii Elle est chargée de la réglementation
et de la nomenclature des installations classées et traite de sujets comme la taxe générale sur les activités polluantes, la connaissance des émissions polluantes, la diffusion de ces connaissances, les rejets dans l’eau et la mise en œuvre des direc-tives, lois et textes réglementaires sur la prévention intégrée des pollutions (dont la directive dite IPPC) ainsi que la métho-dologie des études d’impact.ii L’autre volet de l’activité de cette sous-
direction est lié au sol et au sous-sol.
Elle s’occupe des mesures de sécurité :OO des mines et carrières ainsi que de l’après-
mine (sécurité du travail notamment) ; OO des stockages souterrains de gaz, d’hydro-
carbures et de produits chimiques ;OO du suivi de l’application du règlement général
des industries extractives. Elle est responsable des politiques de pré-vention et de traitement de la pollution des sols et des eaux souterraines par les industries.
Papeterie, textile, industrie agro- alimentaire, traitement de surface, industries extractives, bâtiments et travaux publics, cimenteries, chaux, métallurgie, sidérurgie et fonderie.
Les secteurs concernés
ii Le programme stratégique de l’inspection des installations classées (PSI) 2008-2012ii La création d’un nouveau régime
intermédiaire d’enregistrement pour les installations classéesii Le plan d’actions anciennes mines
d’uraniumii La mise en œuvre de la directive IPPC :
application des meilleures technologies
disponibles dans 7 500 installations importantesii La mise en œuvre d'actions de réduction
des émissions de substances dangereuses dans l’environnementii Le plan d’actions pour la prévention des
endommagements de réseaux
Et aussi...
Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Le contexteLe SNPQE coordonne la politique du minis-tère dans le domaine des risques sanitaires. Les produits chimiques, indispensables dans notre vie quotidienne, suscitent des préoc-cupations croissantes quant à leurs effets sur la santé et l’environnement. La mise en œuvre du règlement Reach (enregistre-ment, évaluation, autorisation et restriction des produits chimiques) va améliorer la connaissance de leurs impacts. Le SNPQE pilote également les politiques publiques relatives aux déchets.Avec une production de 860 millions de tonnes de déchets par an, le découplage entre croissance et production de déchets est un des objectifs de la politique menée par ce service.
les missionsLe SNPQE est chargé de préparer les poli-tiques relatives aux produits chimiques (Reach, biocides, nanomatériaux, etc.), aux OGM et à la gestion des déchets (préven-tion, planification, valorisation, traitement) ainsi que la réglementation pour réduire le bruit et les impacts d’autres agents physiques (pollution lumineuse, radiofré-quences, champs électro-magnétiques, etc.). Ce travail est conduit dans un cadre interministériel.
contexteet
missions
Le département politique de gestion des déchets
En matière de déchets, l'État fixe la poli-tique et le cadre réglementaire concernant les installations de traitement et la plani-fication de la gestion des déchets. Il veille à leur application. Les priorités de cette démarche sont la prévention, la valorisation et la réduction des impacts environnemen-taux et sanitaires. Le département déchets a six missions.ii Il participe et coordonne les actions
permettant une moindre production de déchets, notamment par une meilleure conception des produits manufacturés. ii Il concourt à la mise en place de dispo-
sitifs de responsabilité élargie des produc-teurs et de filières dédiées correspondantes (emballages, papier, déchets d’équipements électriques et électroniques - DEEE, etc.). Il anime les commissions créées dans ce cadre.
Il impulse les actions contribuant au déve-loppement du recyclage.ii Il suit les problématiques liées aux
déchets du bâtiment (BTP), aux sédiments, à la valorisation des déchets en travaux publics, au traitement et à la valorisation des déchets organiques (méthanisation, compostage, épandages), aux déchets dan-gereux, aux installations de traitement des déchets.ii Il assure le secrétariat du Conseil national
des déchets.ii Il participe à l'élaboration de la régle-
mentation et au suivi des mouvements transfrontaliers de déchets.ii Il collabore avec l'ADEME, en particu-
lier pour la définition des politiques de recherche, études et interventions (sou-tiens financiers).
La mission bruit et agents physiques ii Elle est responsable de la politique de lutte
contre le bruit et définit les actions de préven-tion et de limitation des nuisances sonores. Elle exerce la coordination interministérielle des politiques sur ce sujet. Elle assure le secré-tariat du Conseil national du bruit.
ii Elle conduit les actions de prévention (évaluation, réduction voire élimination et maîtrise) contre les impacts liés aux agents physiques : pollution lumineuse, effets thermiques, champs électromagnétiques et radiofréquences.
Le service de la prévention des nuisances
et de la qualité de l'environnement
Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
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Le département produits chimiques, pollutions diffuses, agriculture
Le bureau de la prospective, de l’évaluation et des données
ii Il élabore le cadre réglementaire natio-nal applicable aux produits chimiques et en contrôle l'application. ii Il concourt au développement des connais-
sances et à leur évaluation.ii Il veille à la prévention des pollutions et
des risques créés par les produits chimiques. ii Il est notamment chargé :
OO du contrôle des produits chimiques, de la mise en œuvre du règlement Reach qui prévoit que toute entreprise qui fabrique, importe ou met sur le marché des substances chimiques en quantité significative (plus de une tonne par an) doit en évaluer préalablement l'impact ;OO des réglementations sur les produits bio-
cides, les substances appauvrissant la couche d'ozone, le mercure et celles sur les pol-luants organiques persistants (convention de Stockholm, dite POP) ;OO de la mise en œuvre de la convention de
Rotterdam concernant l'exportation de cer-taines substances chimiques strictement réglementées ou interdites au sein de l'Union européenne ;
OO des questions relatives aux risques présen-tés par les nanomatériaux manufacturés.ii Pour la mise en œuvre du règlement
REACH au niveau européen, le département représente la France au conseil d'adminis-tration de l'Agence européenne des produits chimiques et prépare les propositions fran-çaises, par exemple en termes d'inscription de substances dans les processus d'autori-sation et de restriction.ii Il participe aux travaux relatifs à l’évalua-
tion et à la prévention des risques liés aux produits phytosanitaires.ii Il assure le secrétariat de la commission
des produits chimiques et biocides.ii Il participe, en liaison avec les ministères
concernés, à l’élaboration de la politique et de la réglementation en matière d’OGM. ii Il est aussi chargé du cadre réglementaire
en matière d’installations classées agricoles (élevages, abattoirs, équarrissages, installa-tions connexes) et de sa mise en œuvre par les services déconcentrés.
Il coordonne :OO la participation du ministère aux travaux
d’élaboration et de suivi du deuxième plan national santé environnement (PNSE 2) ;OO la tutelle technique de l’Agence natio-
nale de sécurité sanitaire environnement, alimentation, travail (ANSES) ainsi que les relations avec les autres établissements publics (Institut de veille sanitaire (InVS), Institut national de l’environnement
industriel et des risques (INERIS), Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), etc.) ;OO l’action de la DGPR dans le domaine de
la qualité de l’air intérieur et élabore les méthodes et actions générales en termes de méthodes, d’évaluation et de gestion des impacts sanitaires d’origine environne-mentale, tout en étant plus particulièrement chargé de la gestion des pollutions diffuses.
Et aussi...ii L’identification et l’accompagnement
des filières vertes qui créent de l’emploi dans le recyclage des déchetsii L’autorisation des produits biocides
en application de la directive européenne 98/8 et le plan Écophyto 2018 pour une réduction de 50 % de l’usage des produits phytosanitaires d’ici à 2018
ii La résorption des points noirs du bruit et la mise en œuvre de la directive euro-péenne sur l’évaluation et la gestion du bruit dans l’environnementii La mise en œuvre de la loi de 2008
sur les OGM, notamment avec la création du Haut Conseil des biotechnologies
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Le contexteLes catastrophes naturelles sont pratique-ment inévitables mais elles sont parfois prévisibles et les populations peuvent être préparées. La politique de préven-tion des risques naturels et hydrauliques vise à réduire leurs conséquences domma-geables. Elle intervient en complément de la gestion de crise et de l’indemnisation des victimes. Par la connaissance des aléas et des enjeux, elle contribue à anticiper les effets d’un phénomène et à en réduire l’impact. Cette politique repose sur une série d’actions : connaître les risques, les surveiller pour les prévoir, en informer les populations, les prendre en compte dans l’aménagement et l’urbanisme, réduire la
vulnérabilité des biens exposés par des mesures de prévention ou de protection, préparer les territoires à la crise, valoriser les conclusions des retours d’expérience, responsabiliser et sensibiliser tous les acteurs.
Les missionsLe SRNH conduit la politique de préven-tion des risques d’origine météorologique ou hydrique (en particulier la prévention des inondations) et des risques d’origine géologique (séisme, volcans) ou liés aux mouvements de terrain. Deux services à compétence nationale, deux cellules cen-trales d’appui à des plans particuliers et quatre bureaux lui sont rattachés.
contexteet
missions
Le service technique de L'Énergie électrique, des grandsbarrages et de l'hydraulique
Le service central D'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations
Les unités De projets
Il est chargé de :OO l’élaboration de la politique technique en
matière de production d’électricité et de réseau électrique ;OO proposer l’évolution des réglementations
techniques et de concevoir les mesures
concernant la sécurité des ouvrages hydrauliques (barrages, digues, etc.) ;OO proposer les méthodes et les modalités
d’intervention des services déconcen-trés dans le domaine de la sécurité des ouvrages hydrauliques.
Situé à Toulouse, il établit et diffuse, en coordination avec les services de prévision des crues (SPC), une information continue sur les risques de crues au grand public et aux acteurs de la sécurité civile sur le site
www.vigicrues.gouv.fr. Il anime le réseau des SPC et coordonne l’élaboration et le déploiement des outils de prévision des crues ainsi que de l’hydrométrie.
ii La cellule centrale interministérielle d’appui au plan séisme Antilles (CCIAPSA) est chargée de coordonner la programma-tion de ce plan et, en particulier, les moyens de mise aux normes parasismiques des bâtiments publics aux Antilles.
ii La mission plan submersions rapidesest chargée de piloter la mise en œuvre de ce plan interministériel et notamment de renforcer les ouvrages de protection des territoires, littoraux ou non, urbanisés.
L’ensemble des quatre bureaux assurent la mise en œuvre des missions et procédures de prévention des risques naturels avec deux bureaux transversaux et deux bureaux thé-matiques :OO le bureau de l’action territoriale ;OO le bureau de l’information préventive, de la coordination et de la prospective ;
OO le bureau des risques météorologiques ;OO le bureau des risques naturels terrestres.ii Ils mettent en œuvre les procédures d’in-
formation et de réglementation, développent des aides aux collectivités exposées à des risques et assurent le suivi de l’efficacité des dispositifs réalisés.ii Ils contribuent au déploiement des poli-
tiques de prévention des risques naturels et hydrauliques sur les territoires et, à ce titre : OO ils veillent, en lien avec les administra-
tions concernées, à la prise en compte des risques naturels dans l’urbanisme, la construc-tion, l’aménagement et le développement durables des territoires. Ils favorisent la prise en compte de ces risques par les collectivités territoriales et mettent en place des concer-tations et des actions de réduction de la vul-nérabilité des territoires avec les collectivités et la population ;OO avec les préfets, ils conduisent l’élaboration
et la mise en œuvre des plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) et coordonnent les programmes d’actions de prévention des risques liés aux inondations
(PAPI), le volet inondation des plans grands fleuves et la mise en œuvre de la directive sur les inondations. ii Ils élaborent, en lien avec les administra-
tions concernées, les mesures d’informa-tion préventive sur les risques majeurs et les programmes d’éducation aux risques. Ils promeuvent la culture du risque et de la résilience.ii Ils développent, en lien avec le réseau
scientifique et technique du ministère et les établissements publics concernés :OO des méthodes et des outils de surveillance
des aléas (cartographie par exemple) ;OO une meilleure connaissance de l’impact du
changement climatique sur les risques natu-rels et contribuent à la stratégie d’adaptation.ii Ils participent aux réflexions et expertises
liées à la mise en œuvre du régime d’assu-rance des catastrophes naturelles.ii Ils pilotent la mise en œuvre de plusieurs
plans nationaux de prévention, notamment le plan séisme, le plan cavités, et coordonnent les actions pour la prévention des risques naturels en zones de montagne ou sur le littoral.ii Ils établissent la programmation du fonds
de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM), coordonnent sa gestion et assurent le suivi des actions financées.ii Ils assurent le secrétariat du Comité d’orien-
tation de la prévention des risques naturels majeurs (COPRNM).
Les Bureaux Du SRNH
Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
Le service des
risques naturels et hydrauliques
ii L’élaboration de PPRN sur 12 500 communes à risques en privilégiant en priorité les communes à enjeux et les territoires à risques multiples, en veillant à la diffusion des règlements et à leur efficacitéii La généralisation de l’information
préventive locale et de l’information acquéreur-locataire sur les risquesii Le renforcement et la réorganisation
des services de contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques, placés désormais au sein des DREAL
ii La contribution à la mise en place d’un centre d’alerte aux tsunamis en Méditerranée occidentale et dans l’Atlantique nord-estii Le suivi des mesures de prévention
des campings à risquesii La territorialisation de la prévention
des risques naturels outre-merii La participation à l’élaboration du plan
national d’adaptation au changement climatique
Et aussi...
Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du LogementMinistère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
ii Elle définit les politiques, le cadre régle-mentaire, les outils fiscaux et budgétaires. Elle participe aux négociations et à l’organi-sation de la déclinaison des politiques, des
modalités de travail des services déconcen-trés (SD) et des établissements publics (EP). Elle assure le pilotage, l’animation, l’appui et le contrôle de l’activité des services.
L’administration centrale
Les services déconcentrés
Ils sont au cœur de l’action.ii Au niveau régional, la DGPR s'appuie sur
les directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) qui sont en charge des installations classées, des déchets, de la sécurité industrielle et de celle des barrages et ouvrages hydrauliques, des mines et de l'après-mine, du règlement général des industries extractives (RGIE), de l’hydrométrie et de la prévision des crues, de la coordination de la prévention des risques naturels.
ii Au niveau départemental, elle s’appuie sur :OO les directions départementales des terri-
toires et de la mer (DDTM) qui gèrent des questions portant sur la prévention des risques naturels et le volet urbanisme des plans de prévention des risques technolo-giques (PPRT) ;OO les directions départementales de la pro-
tection des populations (DDPP) ou, selon les départements, les directions départemen-tales de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) qui assurent l'ins-pection des installations classées liées aux animaux (élevages, abattoirs, équarrissages).
ii Elle exerce une mission de police environnementale auprès des établissements industriels et agricoles en instruisant les dossiers, en assurant le contrôle des installations classées (instruction des demandes d'autorisation, visites d’inspection, examen des études ou expertises). Elle peut proposer des sanctions administratives au préfet et des suites pénales au procureur en cas d’infraction. ii Elle développe l’information du public.
Ces différentes missions sont renforcées par le plan stratégique de l’inspection des instal-lations classées (2008-2012).ii Effectif : 1 200 etp (équivalents temps plein)
L’inspection des installations classées
Ces établissements conduisent des recherches, apportent des méthodes, des outils, des expertises et assurent la formation.
ii Pour le compte du ministère, la DGPR assure la tutelle, ou la cotutelle, de plu-sieurs établissements publics, notamment au travers de contrats d’objectifs :OO l’Agence de l'environnement et de la
maîtrise de l'énergie (ADEME) pour les questions portant sur les déchets, les sites pollués orphelins et le bruit ;OO l’Institut national de l'environnement
industriel et des risques (INERIS) pour les questions d’environnement industriel et les différents risques ;OO l’Agence nationale de sécurité sanitaire
de l’alimentation, de l’environnement et
du travail (ANSES) pour les questions d’ex-pertise santé environnement ;OO le Bureau de recherches géologiques et
minières (BRGM) sur les sujets de risques naturels, déchets et sites pollués ;OO l’Institut de radioprotection et de sûreté
nucléaire (IRSN) ;OO l’Agence nationale des déchets radioactifs
(ANDRA) pour la gestion des sites pollués orphelins radioactifs.
ii La DGPR a des relations contractuelles avec : OO Météo-France ;OO l’Office national des forêts (ONF) ; OO l’Institut géographique national (IGN) ; OO le Centre scientifique et technique du bâti-
ment (CSTB) ;
Les établissements et organismes publics
Les services
Déconcentrés et l'organisation sur le territoire
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Certaines instances de concertation, de proposition et de conseil sont placées auprès du ministre du Développement durable.OO la Commission interministérielle du transport des matières dangereuses ;OO le Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques ;OO le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sûreté nucléaire ;OO le Conseil national des déchets ;OO la Commission des produits chimiques et biocides ;OO le Conseil national du bruit ;OO le Comité d’orientation de la prévention des risques naturels majeurs.
Les organismes consultatifs
les
Cellules supports
ii Il assure la gestion de proximité des agents affectés à la direction générale et la gestion des moyens afférents. ii Il est chargé de la préparation et de l’exé-
cution des budgets des programmes relevant de la responsabilité de la direction générale.
ii Il assure également la maîtrise d’ouvrage des applications et outils informatiques per-mettant le suivi des activités et métiers dans les domaines de compétence de la direction générale.
ii Elle organise la participation de la direc-tion générale aux travaux de tutelle des établissements publics dont la direction a la tutelle principale (INERIS, IRSN, et cotu-telle de l'ANSES avec les ministères de la Santé, de l’Agriculture, du Travail et de la Consommation ; représentation du minis-tère dans la tutelle du BRGM) mais aussi
pour ceux pour lesquels elle participe en tant que tutelle secondaire, en appui d'une autre direction générale du ministère (ANDRA, ADEME en particulier). ii Elle est la correspondante du Secrétariat
général (SG) pour les questions transverses aux établissements publics.
ii Elle organise la participation de la direc-tion générale aux travaux européens et internationaux. Elle est le correspondant de la direction des affaires européennes et internationales pour la gestion des dossiers.
ii Elle est rattachée à la direction de la communication du ministère pour définir et mettre en œuvre les actions de com-munication externe et interne.
OO l’Institut de recherche en sciences et tech-nologies pour l'environnement et l’agricul-ture (IRSTEA) ;OO l’Institut de physique du globe de Paris
(IPGP) ;OO le Laboratoire national de métrologie et
d’essais (LNE) ; OO les écoles des mines.
ii Elle travaille avec le réseau scientifique et technique, à savoir :OO le Centre d’études sur les réseaux, les
transports, l’urbanisme et les constructions publiques (CERTU) ;
OO le Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements (SETRA) ; OO les centres d’études techniques de l’équi-
pement (CETE) ; OO l’Institut français des sciences et techno-
logies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR).Ces organismes lui apportent un appui, en particulier sur les questions d'articulation prévention des risques-aménagement-urbanisme, mais aussi sur le bruit, la ges-tion de certains déchets, les phénomènes naturels, etc.
Le bureau des affaires générales et des systèmes d’information
La cellule tutelle des établissements publics
La cellule affaires européennes et internationales
La cellule communication
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Le plan national santé environnement 2 (2009-2013)
Les plans
Le plan d'actions pour l'amélioration de la sécurité des RéSEAUX Chaque année, on recense en France plus de 4 500 endommagements suivis d’une fuite de gaz. Ce plan est destiné à réduire les risques d’endommagement des réseaux en particulier par des travaux réalisés à proximité des réseaux enterrés. Il contient à la fois des actions de sensibilisation, formation, certification des multiples acteurs intervenant dans la préparation et la réalisation de ces travaux, mais aussi un renforcement de la réglementation. Une plate-forme informatisée réseauxetcanalisation.gouv.fr, opération-nelle depuis 2012, recense les réseaux ; les responsabilités de chacun des intervenants - maîtres d’ouvrage, entreprises de travaux et exploitants des réseaux - ont été définies.
Le plan déchets (2009-2012)Établi pour trois ans, son objectif principal est de réduire la production des déchets tout en augmentant et en facilitant le recyclage des déchets valorisables pour diminuer le gaspillage. Comment ?OO en réduisant de 7 % la production de déchets ménagers par habitant sur les cinq pro-
chaines années ;OO en portant le taux de recyclage des déchets ménagers à 35 % en 2012 et 45 % en 2015 ;OO en diminuant de 15 % les quantités finissant à l’incinération ou au stockage ;OO en valorisant les déchets organiques qui représentent 50 % des déchets ménagers ; OO en recyclant les déchets du BTP, dont plus d’un tiers n’est pas valorisé.
Le plan de modernisation pour prévenir les risques liés au vieillissement des installations industrielles Arrêté en janvier 2010, il concerne les installations industrielles et canalisations et pré-sente 38 mesures impliquant les exploitants industriels, l’administration et les experts techniques. Rendu nécessaire par l’age croissant des installations industrielles qui a pu être à l’origine de certains incidents, le plan comporte à la fois des évolutions réglementaires, la refonte ou la production de guides techniques par les industriels validés par l'admi-nistration, un état des lieux et des investigations complémentaires sur les installations jugées les plus critiques, des surveillances renforcées et des investissements spécifiques.
Adopté en juin 2009, il concerne des sujets aussi variés que l'eau, la pollution atmosphé-rique (plan particules par exemple), le bruit, les transports, l'habitat, etc. Son objectif est notamment de réduire les expositions générant les pathologies les plus lourdes, d’identifier et de mieux traiter les inégalités environnementales.ii Une des mesures phares de ce plan est la réduction de l’exposition aux substances pré-
occupantes dans l’habitat et les bâtiments accueillant des enfants. Deux actions en cours :OO l’expérimentation de la surveillance de la qualité de l’air dans 300 crèches et écoles,
lancée à la rentrée 2009 ;OO l’engagement d'un programme d’identification et de traitement des éventuels risques
touchant des crèches et des établissements scolaires construits sur des sols pollués, en accord avec les collectivités locales concernées, lancé en 2010.Le PNSE 2 va permettre d'améliorer la connaissance et l'évaluation des risques émergents (nanomatériaux, ondes électromagnétiques), de développer la recherche, les compétences scientifiques et opérationnelles (conseillers en environnement intérieur par exemple). Chaque région aura un plan régional santé environnement.La conférence environnementale de septembre 2012 a décidé de lancer une évaluation du PNSE 2 pour préfigurer un PNSE 3.
Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Le plan séisme Antilles (2007-2013)Les diagnostics des écoles primaires ont été réalisés en Martinique, en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. Des programmes de travaux sont arrêtés ou en cours de constitution au sein des 66 communes et des collectivités d’outre-mer concernées. Environ 500 écoles devront être reconstruites ou faire l’objet de travaux lourds. L’État apporte une aide technique et financière importante, notamment par le biais du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM).Pour les autres établissements d’enseignement, comme pour les bâti-ments de gestion de crise et notamment les casernes de pompiers, des travaux et programmes sont lancés ou en cours de préparation. Les bailleurs sociaux sont invités à accélérer les travaux de confortement au regard du risque sismique.
Le plan d'actions post-tempête Xynthia et le plan submersions rapidesDans la nuit du 27 au 28 février la tempête Xynthia a eu des conséquences particulière-ment dramatiques en Vendée et en Charente-Maritime. 29 personnes en Vendée et 12 en Charente-Maritime sont décédées à cause de l'inondation de leur logement.Un dispositif a été mis en place pour permettre aux personnes dont le logement est situé dans des zones d'extrême danger, dites zones de solidarité, d'être relogées pour celles qui le souhaitent avec une indemnisation juste (au prix du marché avant la tempête).En plus de ce dispositif d'urgence, un plan d’actions, fondé sur le renforcement de la politique de prévention et le confortement des ouvrages hydrauliques, a été lancé avec deux priorités.ii La prévention dans l’aménagement et l’urbanisation :
OO plans de prévention des risques naturels (PPRN) ;OO études et travaux de prévention des collectivités territoriales.ii Le soutien de l’État à l’entretien et au confortement des digues et des ouvrages hydrau-
liques : programme de travaux de 1 200 km de digues pour un effort financier de l’État de 500 M€.
Le plan submersions rapides synthétise ce dispositifLe plan de prévention des submersions rapides qui a été élaboré traite de l’ensemble des volets de la prévention. Ce plan comporte quatre axes :OO réduction de la vulnérabilité des zones menacées (maîtrise de l’urbanisation, projets
d’aménagement intégrant les risques, travail sur le bâti existant) ;OO prévision, vigilance, surveillance, alerte et mise en sécurité ;OO renforcement des digues et systèmes de protection, de leur maîtrise d’ouvrage et
de leur contrôle ;OO amélioration de la connaissance, retour d’expérience, culture du risque.
Les PAPILes programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) ont été lancés en 2002. Une cinquantaine de PAPI ont été ont été soutenus entre 2002 et 2009. En 2011, le processus a été rénové pour labelliser en continu des projets. Depuis, 34 plans ont été labellisés pour un coût total de 480 M€ et un concours de l’État dépassant 170 M€.
Les
grands dossiers
LES PLANS SUR D'AUTRES RISQUES NATURELSD'autres risques naturels font l'objet de définition de plans nationaux d'actions (cavités, montagne, feux de forêt…).
LES PLANS DE PREVENTION DES RISQUES NATURELS (PPRN)Les PPRN restent l'outil essentiel de la prévention des risques naturels. Ils permettent d'interdire les constructions dans les territoires à risques forts. Plus de 9 000 communes sont dotées d'un PPRN approuvé par le préfet. Près de 4 000 autres communes ont un projet en cours d'élabo-ration suite à la prescription par le préfet.
21
Les risques émergents
Les ondes électromagnétiques Pilotée par le comité opérationnel sur les ondes, une réflexion sur l’abaissement de l’ex-position à proximité des antennes-relais de téléphonie mobile a été lancée à l’automne 2009 et se déroule sur les années 2010 à 2013. Elle vise à diminuer les radiofréquences émises par les antennes-relais et à évaluer les impacts sur la qualité du service, la couverture réseau et le nombre d'antennes. Les travaux du comité permettront aussi d'améliorer la concertation locale sur les implantations d'antennes et de proposer de nouvelles procédures d’information.
Les nanomatériauxLa loi portant engagement national pour l’environnement va conduire à mettre en place, au 1er janvier 2013, une déclaration obligatoire des nano-matériaux mis sur le marché afin de disposer d’une meilleure connais-sance de leurs usages.
La pollution lumineuseLa loi portant engagement natio-nal pour l’environnement crée une nouvelle législation pour réduire la pollution lumineuse.
Les dossiers à moyen et long termes
Les plans de prévention des risques technologiques (PPRT) La loi du 30 juillet 2003, consécutive à la catastrophe d’AZF et relative à la prévention des risques technologiques et naturels mais aussi à la réparation des dommages, a prévu l’élaboration de PPRT. Leur objectif est de résoudre les situations difficiles en matière d’urbanisme héritées du passé et de mieux encadrer l’urbanisation future. Les PPRT concernent les établissements Seveso à hauts risques dits AS.Au total, 401 PPRT en lien avec 660 établissements industriels sont à élaborer. Au 1er décembre 2012, 395 PPRT ont été prescrits et 201 approuvés.Les PPRT sont des outils à long terme : la mise en œuvre de leurs mesures pourrait s’étaler sur 10-15 ans.
Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Les produits chimiquesDifférentes mesures ont été prises dans ce domaine :OO la mise en place du règlement Reach (programme important de réé-
valuation des risques de 30 000 substances à la charge des industriels et qui permet de retirer progressivement du marché les substances les plus préoccupantes) ; OO la montée en puissance des contrôles sur les réglementations rela-
tives aux produits chimiques (Reach, réglementations relatives aux substances biocides, aux substances appauvrissant la couche d’ozone telles que les fluides frigorigènes) dans une approche interministérielle ;OO le plan Écophyto 2018 pour réduire l’usage et les pollutions des pro-
duits phytosanitaires.OO des actions d’information des entreprises, en lien avec les CCI et les
fédérations professionnelles, sur la mise en œuvre de ces réglementa-tions, qui concernent tant les producteurs que les utilisateurs en aval.
Les
grands dossiers
Le traitement des sites polluésPour élaborer une base méthodologique et minimiser l’impact sur l’environnement en fonction des usages des sites, différentes actions sont possibles comme : OO renforcer la prévention des pollutions des sols ;OO prescrire et contrôler la remise en état des sites en fin d’activité (plusieurs centaines
de sites importants traités chaque année) ;OO renforcer les crédits alloués au traitement des sites pollués orphelins et lancer un plan
d’actions sur les anciennes stations-service ;OO accompagner la dépollution des friches industrielles en vue de faciliter leur réutilisation
(intervention du plan de relance, via l’ADEME, à hauteur de 20 M€ en 2009 puis du fonds sites pollués, toujours via l’ADEME ;OO finaliser l’inventaire historique des sites potentiellement pollués puis le croiser avec
les localisations des établissements sensibles (crèches, écoles). Faire les diagnostics et travaux nécessaires le cas échéant. L’action a été lancée en 2010 pour une première vague d’établissements, une deuxième suivra fin 2012.
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pour en savoir plus
La surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les lieux accueillant des enfants.16 pages - juin 2012
Plan santé environnement Bilan des actions.28 pages - août 2012
Collection métiersPrévisionniste de crues.12 pages - octobre 2012
Maîtrisez les risques chimiques.28 pages - juillet 2012
Informez-vous sur les substances candidates à l’autorisation dans Reach.Dépliant 3 volets - octobre 2012
Vagues submersions : un nouveau dispositif de vigilance.19 pages - décembre 2012
Collectivités territoriales,de vous dépend la sécurité à proximité des réseaux.24 pages - mai 2012
Première évaluation nationale des risques d’inondation.16 pages - juillet 2012
Politique de gestion des risques d’inondation.8 pages - novembre 2012
les
publications Toutes les publications sont consultables et téléchargeables sur le site internet du ministère
www.developpement-durable.gouv.fr - rubrique Salle de lecture
Les mouvements de terrain. 28 pages - août 2012
Plan de prévision des risques naturels.Cavités souterraines abandonnées.28 pages - octobre 2012
Les séismes.58 pages - juillet 2012
Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
les
chiffresclés
Risques naturels
Risques technologiques
produits chimiques Déchets Environnement
santé
42 000
6,5
24 400
500 000
30 000
7 200
1 450
86870 000
633
21 000
500
8 6009 450
communes bénéficiant de la prévision des crues par l’État
barrages de classe A et B de plus de 10 m de haut
km de cours d’eau surveillés par l’État
communes dotées d’un PPRN plan de prévention des risques naturels prévisibles
visites d’inspections classées réalisées
millions de visites sur vigicrues en une année
km de digues recensés
Données 2012
établissements au total (installations classées)
établissements soumis à autorisation dont 1 170 établissements classés Seveso (haut risque)
inspecteurs des installations classées
201
plans de prévention des risques technologiques approuvés (PPRT)
50 200
km de canalisations de transport
substances chimiques à enregistrer d’ici à 2018 (REACH)
millions de tonnes de déchets produits par an
millions d’euros consacrés aux actions par l’État en santé environ-nement sur 5 ans
emplois liés aux déchets dont environ 40 % pour la collecte
25
A
B
C
D
E
ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergieANDRA : Agence nationale de gestion des déchets radioactifsANSES : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travailASN : Autorité de sûreté nucléaireBARPI : Bureau d’analyse des risques et pollutions industrielsBRGM : Bureau de recherches géologiques et minièresBTP : bâtiment et travaux publics CCIAPSA : Cellule centrale interministérielle d’appui au plan séisme AntillesCERTU : Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiquesCETE : centres d’études techniques de l’équipementCGDD : Commissariat général au développement durableCNDP : Commission nationale du débat publicCOPRNM : Comité d’orientation de la prévention des risques naturels majeursCSTB : Centre scientifique et technique du bâtimentDDCSPP : direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populationsDDPP : direction départementale de la protection des populationsDDT-M : direction départementale des territoires - et de la merDEEE : déchets d’équipements électriques et électroniquesDGPR : direction générale de la prévention des risquesDREAL : direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logementEP : établissements publicsEPRI : évaluation préliminaire des risques d'inondationETP : équivalent temps pleinFPRNM : fonds de prévention des risques naturels majeursIC : installations classéesICPE : installations classées pour la protection de l'environnementIFSTTAR : Institut français des sciences
et technologies des transports, de l’aménagement et des réseauxIGN : Institut géographique nationalINERIS : Institut national de l’environnement industriel et des risques InVS : Institut de veille sanitaireIPGP : Institut de physique du globe de ParisIPPC : integrated pollution prevention and control (directive)IRSN : Institut de radioprotection et de sûreté nucléaireIRSTEA : Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agricultureLNE : Laboratoire national de métrologie et d’essaisOGM : organisme génétiquement modifiéONF : Office national des forêtsPAPI : programme d’actions de prévention des risques liés aux inondationsPNSE 1 et 2 : plans nationaux santé environnement 1 et 2POP : polluants organiques persistants (convention de Stockholm)PPRN : plan de prévention des risques naturels PPRT : plan de prévention des risques technologiquesPSI : programme stratégique de l’inspection des installations classéesREACH : enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des produits chimiquesRGIE : règlement général des industries extractivesSCHAPI : service central d’hydrométéorologie et d’appui à la prévision des inondationsSD : services déconcentrésSETRA : Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagementsSPNQE : service de la prévention des nuisances et de la qualité de l’environnementSPC : service de prévision des cruesSRNH : service des risques naturels et hydrauliquesSRT : service des risques technologiquesSTEEGBH : service technique de l’énergie électrique, des grands barrages et de l’hydrauliqueUIC : Union des industries chimiques
les
sigles
Fi
loP
R
S
u
pour en savoir plus
Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Service technique de l’énergie électrique, des grands
barrages et de l’hydraulique
Service central d’hydrométéo-
rologie et d’appui à la prévision des inondations
L'organigramme de la DGPR
OO �Bureau�des�risques�technologiques�et�des�industries�chimiques��et�pétrolières
OO �Bureau�de�la�sécurité�des�équipements�industriels
OO �Bureau�d’analyses�des�risques�et�pollutions�industriels
OO �Mission�transport�de�matières�dangereuses
Directeur général
Adjointe au directeur général
Service des risques technologiques Service des risques naturels et hydrauliques
Service de la prévention des nuisances et de la qualité de l’environnement
OO �Bureau�de�la��réglementation,��du�pilotage�de�l’inspection��et�des�contrôles�de�la�qualité
OO �Bureau�de�la�nomenclature,�des�émissions�industrielles��et�des�pollutions�des�eaux
OO �Bureau�du�sol��et�du�sous-sol
OO ��Bureau�des�risques�météorolo-giques
OO �Bureau��des�risques�naturels�terrestres
OO �Bureau�de�l’information�préventive,��de�la��coordination��et�de�la�prospective
OO �Bureau�de�l’action�territoriale
OO �Bureau�de�la�qualité�écologique�des�produits
OO �Bureau��de�la�planification��et�de�la�gestion��des�déchets
OO �Chargé�de�mission�filière�verte
OO �Bureau�des�substances��et�des�préparations�chimiques
OO �Bureau�des�biotechnologies��et�de�l’agriculture
OO �Cellule�centrale�intermi-nistérielle�d’appui�au�plan�séisme�Antilles
Sous-direction des risques accidentels
Sous-direction des risqueschroniques et du pilotage
Département politique de gestion des déchets
Département produits chimiques, pollutions diffuses, agriculture
Mission sûreté nucléaire et radioprotection
Mission bruit et agents physiques
Bureau de la prospective, de l’évaluation et des données
BUREAU DES AFFAIRES GÉNÉRALES ET DES SYSTÈMES D’INFORMATION
CELLULE AFFAIRES EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES
CELLULE TUTELLE DES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS
CELLULE COMMUNICATION rattachée à la DICOM
OO �Mission�plan�sub-mersions�rapides
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Conception éditoriale : SG/DICOM/DIEConception graphique : SG/DICOM/DIE/Raphaëlle�VialPictos couverture : arrêté�du�9�février�2005�relatif�à�l’affichage�des�consignes�de�sécurité�devant�être�portées�à�la�connaissance�du�public.Crédits photos : couverture�photo�de�fond�:�Laurent�Mignaux�(LM)/METL-MEDDE�;�photos�de�haut�en�bas�:�DR,�Bernard�Suard�(BS)/METL-MEDDE,�Daniel�Coutelier/METL-MEDDE,�LM/METL-MEDDE,�Fotolia�(X2),�LM/METL-MEDDE�(X2),�Fotolia,� LM/METL-MEDDE�(X2)� -�Pages�4�et�5� :�Arnaud�Bouissou�(AB)/METL-MEDDE�-�Pages�6�et�9� :� LM/METL-MEDDE�-�Page�12�:�Jacques�Mornet/DDTM�85�-�Page�15�:�AB/METL-MEDDE�-�Page�18�:�Schapi�-�Page�19,�de�haut�en�bas�:�LM/METL-MEDDE,�Fotolia,�LM/METL-MEDDE,�Fotolia�-�Page�20�:�LM/METL-MEDDE,�Fotolia�-�Page�21�:��LM/METL-MEDDE,�DR,�LM/METL-MEDDE�(X2),�Fotolia�-�Page�22�:�Fotolia,�BS/METL-MEDDE.
Impression :�SG/SPSSI/ATL2DICOM-DGPR/BRO/10004-4�–�Janvier�2013Imprimé�sur�du�papier�certifié�écolabel�européen